Par les yeux de Bobo...

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Fairypie
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Par les yeux de Bobo...

Message par Fairypie » 09 avr. 2016, 18:14

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Bobo, c’est le nom qu’elle m’a donné. C’est ce que les humains disent quand ils ont mal. Elle a mal lorsqu’elle vient me voir. Elle me parle. Elle me dit qu’elle a mal. Elle me dit qu’elle a peur. Elle me dit des choses qui me dépassent. Les oiseaux et les animaux se rassemblent autour d’elle. Certains humains sont comme ça. Je comprends les autres animaux. Les humains sont différents en eux. Mais certains nous ressemblent à l’intérieur. Elle a de nous en elle. Nous sentons ces choses là.

Les enfants humains ont peur quand ils voient de grands goobbues. Elle n’a pas eu peur en me voyant. Elle nous voit souvent traverser les plaines. Les humains disent Noscea. Quand je l’ai vue, elle avait beaucoup d’animaux autour d’elle. Des moutons. Des dizaines. J’avais faim. Un mouton ou deux. Elle a agité son bâton. Un cure-dent. Pas eu peur. Elle est rentrée dans ces choses où dorment les humains. Elle a parlé avec une autre humaine. Plus grande. L’autre humaine est assise. Elle fait quelque chose avec le poil des moutons. Elle prend le poil d’un côté de la chaise, elle laisse tomber un long fil de l’autre côté. L’enfant humaine est revenue. Elle m’a donné un cuissot et m’a dit «part». Je suis parti.

Quand je l’ai revue elle saignait un mouton. Pourquoi protéger puis tuer ? Elle m’a vu. Elle a agité une chose brillante avec du sang. Les humains sont étranges. Ils protègent les moutons pour mieux les tuer. Je n’ai pas bougé. Elle a soupiré et elle a dit : «T’es un drôle d’animal toi». Je l’ai regardé. Les soleils et les lunes ont tourné. Je la regardais. Toute la journée elle restait au milieu des moutons. Parfois elle en tuait un. Parfois elle leur enlevait leurs poils. Parfois elle faisait sortir un petit de sa mère. Parfois elle parlait à deux autres humains, un mâle et une femelle. Plus grands. Parfois elle me parlait. Elle a dit : «Pourquoi tu restes là ?». Elle a dit : «Tu peux attendre autant que tu veux, tu n’auras aucune bête !».

Les soleils et les lunes ont tourné. Elle a dit : «Tu vas mourir si tu restes comme ça…». Elle m’a donné à manger. Elle m’a tapé avec son bâton. Trop petit. Pas mal. Elle a dit. «Allez va t’en !». Elle a tapé sa patte contre moi. Elle a crié : «Ouille ! Bobo ! Bobo !». Elle a soupiré et elle a dit : «T’es pas possible toi…». Elle a souri. Elle est partie là où dorment les humains. Je suis parti.

Quand je l’ai revue elle a dit : «Encore toi ? Décidemment t’es un drôle de goobbue…». Elle m’a donné à manger. Elle a soupiré et elle a dit : «Papa m’a ramené un livre de la ville. Ça parle d’un petit chien qui cherche un ami… Tu cherches un ami toi aussi ?». Papa doit être le mâle humain. Parfois il part et il ne revient pas avant que le soleil et la lune aient tourné de nombreuses fois. Elle a dit : «Si tu ne touches pas à nos moutons, on peut devenir amis. Mais j’en ai jamais eu, alors on apprendra ensemble.» Elle a souri, et elle m’a appelé Bobo..
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"Quant à la vérité, ne la laissez pas disparaître dans le mâchonnement généralisé de la complaisance."

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Re: Par les yeux de Bobo...

Message par Fairypie » 20 mai 2016, 11:31

« Tu vois Bobo, dans le livre, le petit chien il dit qu’il faut que ton ami partage avec toi. » Elle me donne à manger. Les humains disent « pain ». Le manger humain est trop petit. Je mange quand même. Aujourd’hui le Papa est parti. Il a prit avec lui un chocobo qui tirait une charrette. Dedans de la peau de mouton, du fil que fabrique la Maman et des choses rondes que font les humains avec le lait des moutons. J’ai beaucoup regardé les humains. Ils font beaucoup de choses avec la peau et le lait des moutons et ils les emmènent à la ville. La petite humaine a des rivières dans les yeux lorsque le Papa s’en va. Elle reste près de la Maman.

Il y a beaucoup d’humains. Tous différents. La famille de la petite humaine, ils sont tous petits. Parfois des humains plus grands passent. Quand ils voient l’humaine ils disent « petite bergère ». Quand la Maman parle à la petite humaine, elle dit « ma chérie ». Les humains sont étranges. Ils se donnent tous des noms différents. Quel est le vrai nom de la petite humaine ? J’aimerais le lui demander. Les moutons devaient savoir. Je les enviais.



C’était un petit chien de la forêt sauvage, brun et de poil rude. Un affreux ouragan qui avait inondé le vallon où il vivait l’avait séparé des siens avant qu’il fût sevré. Il dû apprendre à se nourrir tout seul et, au lieu du bon lait de sa mère, mangea toute sorte de bêtes qui grouillaient dans son estomac.




Un voyageur humain s’arrête devant la petite. Il lui dit « Tu es trop mignonne toi ! Quel est ton nom ? ». J’écoutais. Je voulais savoir. La petite humaine dit « Les enfants lalafells n’ont pas de nom. On le choisit nous-mêmes à l’âge adulte. » Qu’est-ce que lalafell ? Les humains utilisent plusieurs mots pour dire la même chose. Un autre mot pour humain ? La petite humaine dit qu’elle n’a pas de nom. La petite humaine dit qu’elle est enfant lalafell. Les humains sont étranges.

Elle me regardait longtemps. Elle ne disait rien. Comme le font les animaux. Elle a prit quelque chose de noir dans sa main et elle a gratté une pierre avec. Elle m’a dit de regarder. La pierre avait des traces noires. Les traces noires faisaient des formes. Les formes n’avaient pas l’air naturelles. Mais Bobo ne comprenait pas. J’ai beaucoup regardé les traces. J’ai vu un humain. J’ai vu un humain plus petit de moitié que le premier. J’ai vu un humain plus grand de moitié que le premier. J’ai vu un humain avec des oreilles en pic. J’ai vu un humain avec des cornes. J’ai vu un humain avec une queue..

Elle a montré le premier humain. Et elle a dit « hyur ». Elle a dit « hyur » encore. Elle a continué à dire « hyur ». Hyur. Hyur. Hyur. J’ai compris. Il y a beaucoup d’humains. Tous différents. Les humains qui se ressemblent ont le même nom. Les insectes s’appellent insectes. Mais dans les insectes il y a les mouches, les abeilles, les araignées. Les humains s’appellent humains. Mais dans les humains il y a les petits lalafells, les grands élezens, les hyurs. Bobo a comprit. Comment la lalafell a comprit que je me posait la question ?
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Re: Par les yeux de Bobo...

Message par Fairypie » 20 juin 2016, 14:54

Mais il vécut tout de même, car il était très robuste. A vrai dire ce n’était pas une vie très amusante, car il lui fallait sans cesse se défendre contre la faim, le froid et toute sorte de morts.
Un hibou qui lui voulait du bien lui dit un jour :

« -Si tu avais un ami, ce serait plus facile.
-Bon, dit le petit chien, je vais en chercher un. »
La Maman a dit que je pouvais rester si je me rendais utile. Elle coupe le tronc des arbres avec un objet brillant. Je porte le bois coupé. Les humains utilisent des objets brillants qui font du mal aux animaux et aux plantes. Ce sont les crocs et les griffes des humains. La Maman a des crocs et des griffes dans sa voix. Elle a quelque chose des animaux elle aussi. Mais moins que la petite humaine. La petite humaine voit très peu d’autres humains. Elle est toujours avec les animaux. Peut-être que c’est ce qui change la petite humaine en animal peu à peu. Si Bobo reste parmi les humains, je finirais peut-être par devenir humain peu à peu. Ce n’est ni bon ni mauvais. C’est comme ça..

Le Papa et la Maman ont discuté de la petite humaine. Ils disent que ce n’est pas bon qu’elle soit si loin des autres humains. Le Papa l’a emmené à la ville. Bobo s’est senti vide. Le soleil et la lune ont tourné. Je voulais partir, mais je voulais la voir revenir. Alors je suis resté. Le soleil et la lune ont tourné. Elle est revenue, Bobo s’est senti complet. Mais la petite humaine avait des rivières dans les yeux. Elle dit qu’elle n’a pas réussi à parler avec les autres enfants humains. Qu’ils jouaient, qu’elle voulait les rejoindre mais qu’elle n’a pas réussi. Bobo ne connait pas les humains. Je ne sais pas quoi en penser.

La petite humaine s’est collé contre moi, ses petits bras tendus comme si elle voulait m’entourer. Les humains cherchent le contact des autres lorsqu’ils ne vont pas bien. Mais c’est le contact avec les autres qui rend les humains malheureux. Les humains sont étranges. Je ne comprends pas les humains. Mais je veux voir la petite humaine sourire. Les rivières de ses yeux forment un tourbillon qui aspire son bonheur. Je reste avec elle. Car je ne comprends pas les humains. Car c’est tout ce que Bobo peut faire. Ses yeux sont devenus secs peu à peu. Les yeux des humains brillent. Les yeux de la petite humaine sont effacés comme ceux des animaux.

Elle a tué un mouton, comme elle le fait parfois pour la viande et la peau. Elle a ouvert sa chair et l’a regardé longtemps. Elle a arraché un morceau de chair et a mordu dedans. Ses pattes, sa truffe et ses babines sont pleins de sang. La Maman la serre contre elle. Il y a beaucoup de force dans les yeux de la Maman. Comme ceux des femelles coeurl qui protègent leur portée. La petite humaine est plus tranquille, nous sentons ces choses là. Le soleil et la lune ont tourné. La petite humaine prend un peu plus de la force des animaux. Elle sourit et elle dit que de toute façon, elle a déjà trois amis.
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Re: Par les yeux de Bobo...

Message par Fairypie » 22 juil. 2016, 15:32

Elle est partie. Avec les moutons et ses parents. Mais elle a dit qu’elle reviendrait. Elle a dit que c’était la transhumance. La Maman a dit à Bobo de garder la maison. Je me suis assis devant la porte et je n’ai pas bougé. Le soleil et la lune ont tourné. J’ai mangé des animaux qui s’approchaient en me prenant pour une pierre. Mais je n’ai pas bougé.

Je ne sais pas si c’est bon ou mauvais. Je reste avec les humains quand ils sont là. Je les attends quand ils partent. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas si j’aime les humains. Je ne sais pas si j’aime la petite humaine. Mais je veux la voir. Quand elle a le soleil ou la pluie dans les yeux. Quand elle a la nuit ou le jour dans la voix. Quand elle a le rocher solide ou le feuillage tremblant dans le corps. Je veux voir tout ça. Je l’ai beaucoup regardé et j’ai compris certaines choses. Elle attire les animaux vers elle. Et elle sème des graines dans leur esprit. Elle ne le réalise pas. Certains animaux arrivent à faire pousser les graines. Ils commencent à sentir quelque chose de nouveau. Ils comprennent qu’ils existent dans quelque chose de plus grand. Ils réalisent leur propre existence. Certains peuvent même penser et comprendre des choses. Et ils se lient à elle. Ils ne comprennent pas. Ils n’expliquent pas. Ils ne réalisent pas. Elle ne réalise pas. Nous lions des lianes dans nos esprits qui nous lient les uns aux autres. Et ils sont éternels.

« Veux-tu être mon ami ? » Demanda-t-il le lendemain à un petit animal qui faisait le gracieux dans le soleil et qui lui ressemblait beaucoup (c’était un jeune loup).
« -Je veux bien, qu’est-ce que c’est ?
-C’est nous défendre l’un l’autre contre la faim, le froid, le danger. C’est jouer ensemble, nous comprendre et nous aimer.
-Soit ! »
Ils partirent pour une charmante promenade. Soudain, ils bondirent comme des flèches : Un lapereau venait de se lever sous leur nez. Plus agile, le loup l’attrapa et s’en régala.
« -Et bien ! Et le partage ? dit le petit chien.
-Quel partage ? Je l’ai attrapé, je le mange ! Et ne t’avise pas de me le prendre ! Grrrr…
-Ce n’est pas celui là qui sera mon ami… » Dit le petit chien en partant la queue basse.

Elle est revenue. Je l’ai vue courir loin vers la maison. Les moutons, le Papa et la Maman sont loin derrière. Elle tient quelque chose dans ses bras. Deux œufs. Des œufs de chocobo. J’avais faim. Elle s’arrête près de moi. Des rivières coulent sur sa peau. Des bourrasques soufflent dans sa bouche. Mais elle parle fort. « Regarde ! Regarde ! » Elle dit. « Pimprenelle a mit bas ! Maman a dit que c’est moi qui m’en occuperai ! » Elle tient un œuf au bout de ses bras vers moi. J’avais faim. Je le prends pour le manger. Elle crie et elle s’accroche à mon bras. Elle tape avec ses petites pattes. Pas mal. Elle me pique avec un objet brillant. Mal. Bobo. Je la pose au sol et elle récupère l’œuf. Elle dit qu’elle est désolée. Elle a des rivières dans les yeux. Je l’ai vu. Quand la petite humaine a des rivières dans les yeux, le Papa et la Maman posent leur patte sur son dos. Je ne comprends pas. Mais je pose ma patte sur son dos.

« Tu vas voir Bobo comme ils vont être heureux tous les deux… »
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Re: Par les yeux de Bobo...

Message par Fairypie » 06 oct. 2016, 00:34

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La petite humaine est silencieuse aujourd’hui. Elle faisait du bruit depuis qu’elle avait ramené les œufs. La Maman reste près d’elle. Elles sont assises au bord de la falaise. Je les entends parler.

« -Et il en sera ainsi chaque mois, et ce, jusqu’à un âge avancé.

-J’espère que je vais pas m’évanouir chaque mois... »

Oui… Bobo s’en souvient. Elle se tenait le ventre. Et elle est tombé. Je l’ai ramassé pour l’emmener à la Maman.

« -Tout de même, un âge avancé, c’est très long… Je ne peux pas grimper aux arbres comme ça…

-Tu pourras toujours ma chérie, mais comme tu l’as deviné, il va être temps pour toi de cesser certains jeux d’enfant. »

Le Papa vient les rejoindre. Le vent fait trembler les roseaux dans sa voix. La Maman parle dans son oreille. Et les roseaux deviennent des arbres en fleur. Il bondit comme le lièvre pour tenir la petite humaine. Il dit qu’elle va devenir adulte et qu’il faut préparer sa cérémonie. Il dit qu’il doit envoyer un message à « grand-mère ». Bobo ne comprend pas. C’est peut-être quelqu’un d’important pour les humains.

« Tu vas devoir commencer à réfléchir à ton nom. »

C’est vrai. Les petits humains doivent choisir un nom d’adulte. La petite humaine l’a dit. C’est étrange. Nous autres animaux ne comprenons pas ces choses. Mais pourtant j’ai envie de savoir ce qu’elle choisira. J’ai envie de l’appeler par le nom qu’elle aura choisi. Même si elle ne peut pas entendre ma voix.

Le lendemain, il vit l’ours qui se baignait dans un ruisseau. Il s’aspergeait avec ses larges pattes et mille gouttelettes dansaient autour de lui dans la lumière.
« -Qu’elle magnifique fourrure ! dit le petit chien.
-Un peu chaude en cette saison. Répondit l’ours.
-J’ai toujours froid la nuit… Gémit-il.
-Viens dormir près de moi. » Proposa l’autre, aimablement.
« Quel brave garçon ! » songeait le petit chien en se glissant près de lui cette nuit-là. Mais tout à coup un grognement terrible le réveilla :
« N’as-tu pas fini de remuer ? Impossible de dormir avec toi ! »
Et vlan, d’un grand coup de patte, voilà le pauvre chien jeté dehors.
« Celui-là non plus ne sera pas mon ami… » dit-il en regagnant tout frissonnant sa tanière ouverte à mille courants d’air.


« Tu sais Bobo, je sais pas du tout quel nom choisir… »

La petite humaine est assise près de moi. Elle regarde les moutons sans rien dire comme un chat. J’aimerais lui parler. J’aimerais qu’elle entende ma voix. C’est la première fois que je pense quelque chose comme ça. Mais je ne peux que rester là et l’écouter.

« Maman a commencé à m’apprendre l’ancienne langue lalafelle… Ils veulent tous que je devienne adulte. Moi, je ne me sens pas très différente… »

Je me demande ce que c’est, devenir adulte pour les humains. Est-ce comme le loup qui part fonder sa propre meute ? Comme le morbol qui pond de nouvelles pousses jusqu’à mourir d’épuisement ? Comme le griffon qui s’envole pour un long voyage dont lui seul connait l’issue ?

« Maman dit que pour trouver mon nom, je dois réfléchir à l’adulte que j’ai envie d’être… »

Elle ferme les yeux. Le vent fait voler ses poils de tête comme la ramure des arbres. Et elle ne bouge pas. Même lorsque le ciel a explosé. Même lorsque le ciel s’est éteint et que les lucioles se sont collé à la toile sombre de la nuit. Je ne bouge pas non plus.

« … Tu sais Bobo… Je me rends compte que ce qui me manque le plus, c’est de parler à des gens… »

Elle a un lac serein dans les yeux et dans la voix. La mer calme et puissante qui ne fait aucun remous.

« Je sais… Ce sera Ekoko… Je sais pas du tout ce que ça veut dire en lalafell. Mais je… J’aimerais être l’écho d’une voix qu’on entend dans le cœur. Une voix sage qu’on aurait envie d’écouter… Oui… Je pense que c’est le genre d’adulte que j’aimerais devenir… »

J’aurais aimé pourvoir lui parler. J’aurais aimé qu’elle puisse entendre ma voix. Par ce qu’alors j’aurais pu lui dire. J’aurais pu lui dire qu’elle l’était déjà pour moi.
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