La petite troupe menée par Firuji progressait d’un pas rapide sous l’aube naissante. L’astre brûlant était encore partiellement caché par l’horizon mais, déjà, la chaleur se faisait ressentir. Une chaleur sèche, d’autant plus supportable que les guerriers étaient habitués depuis leur plus jeune âge aux rigueurs du Thanalan.
Leur objectif était désormais proche : un camp de peaux-molles établi sur l’un de leurs territoires de chasse. Ces dernières années, ces colons devenaient de plus en plus nombreux, privant le clan de ressources ô combien vitales. Il était temps de leur donner une nouvelle leçon et de les repousser. Encore.
Un avertissement retentit sur sa droite, tirant Firuji de ses réflexions. Suivant la direction indiquée par son second, il remarqua la silhouette solitaire qui se tenait sur le pont de bois enjambant le canyon qu’ils devraient bientôt traverser s’ils ne voulaient pas effectuer un long détour. Vêtu sobrement de vêtements couleur sable, il était presque négligemment appuyé contre la rambarde du pont, son regard posé sur les combattants qui ne tarderaient pas à être sur lui.
Le vieux guerrier fit ralentir la troupe d’un geste. Ils ne tardèrent pas à combler la distance qui les séparait de l’étranger, pour s’arrêter à quelques mètres de lui. Un étonnant sourire aux lèvres, ce dernier s’avança au milieu du pont avant de s’incliner devant eux.
Leur objectif était désormais proche : un camp de peaux-molles établi sur l’un de leurs territoires de chasse. Ces dernières années, ces colons devenaient de plus en plus nombreux, privant le clan de ressources ô combien vitales. Il était temps de leur donner une nouvelle leçon et de les repousser. Encore.
Un avertissement retentit sur sa droite, tirant Firuji de ses réflexions. Suivant la direction indiquée par son second, il remarqua la silhouette solitaire qui se tenait sur le pont de bois enjambant le canyon qu’ils devraient bientôt traverser s’ils ne voulaient pas effectuer un long détour. Vêtu sobrement de vêtements couleur sable, il était presque négligemment appuyé contre la rambarde du pont, son regard posé sur les combattants qui ne tarderaient pas à être sur lui.
Le vieux guerrier fit ralentir la troupe d’un geste. Ils ne tardèrent pas à combler la distance qui les séparait de l’étranger, pour s’arrêter à quelques mètres de lui. Un étonnant sourire aux lèvres, ce dernier s’avança au milieu du pont avant de s’incliner devant eux.
- « Bien le bon jour, honorables guerriers. Pardonnez ma curiosité, mais je me suis laissé dire que votre troupe s’apprêtait à fondre sur un campement de gens non armés... je n’ose croire que de valeureux chasseurs tels que vous s’abaisseraient à une telle infamie ? »
Nadovv, l’un des plus jeunes de la troupe, arma son bras pour lancer son javelot sur l’impudent. Firuji l’arrêta d’un simple geste de la main.
- « Qui être toi ?
- Est-ce vraiment ce qui importe ?
- Vrai. De là bouger tu vas, si à ta vie tu tiens ! Entre nous et nos proies personne ne se mettra ! Depuis trop longtemps sur nos terres vous autres peaux molles empiétez !
- Hmm oui, je peux comprendre cela. Peut-être pourrions-nous en discuter et trouver ensemble une solution ? Je m’en voudrais de devoir priver votre tribu de si valeureux combattants… »
Plusieurs exclamations mêlant surprise et indignation fusèrent dans les rangs de la troupe. Firuji ne put rien faire lorsque ses compagnons chargèrent l’étranger. Le voulait-il seulement ? Le peau-molle cessa de sourire, mais son regard pers brilla d’un éclat qui glaça l’échine du vétéran. Puis, il se mit à prononcer des mots dans un étrange charabia tout en gesticulant bizarrement.
Les deux premiers javelots semblèrent ricocher sur lui, tandis qu’un froid pénétrant s’emparait des jambes des guerriers, ralentissant leur charge. Les bras du mage tracèrent de nouvelles arabesques dans les airs et un véritable déluge de flammes tomba sur eux. Deux combattants s’écroulèrent aux cotés de Firuji et la troupe marqua un temps d’arrêt.
Le vénérable guerrier poussa un véritable rugissement de rage, brisant l’instant d’incertitude. Ils chargèrent. Firuji leva sa lourde hache vers les cieux et frappa de toutes ses forces… La large lame ne rencontra que le vide et il manqua de trébucher. L’étrange peau molle avait disparu, littéralement. Il se tenait à présent de l’autre côté du pont, et de ses mains jaillirent de nouveau des flammes dévastatrices, qui emportèrent avec elles trois autre fidèles d’Ifrit.
Les deux premiers javelots semblèrent ricocher sur lui, tandis qu’un froid pénétrant s’emparait des jambes des guerriers, ralentissant leur charge. Les bras du mage tracèrent de nouvelles arabesques dans les airs et un véritable déluge de flammes tomba sur eux. Deux combattants s’écroulèrent aux cotés de Firuji et la troupe marqua un temps d’arrêt.
Le vénérable guerrier poussa un véritable rugissement de rage, brisant l’instant d’incertitude. Ils chargèrent. Firuji leva sa lourde hache vers les cieux et frappa de toutes ses forces… La large lame ne rencontra que le vide et il manqua de trébucher. L’étrange peau molle avait disparu, littéralement. Il se tenait à présent de l’autre côté du pont, et de ses mains jaillirent de nouveau des flammes dévastatrices, qui emportèrent avec elles trois autre fidèles d’Ifrit.
- « La leçon vous suffit-elle ? Repartez chez vous, avant que je mes flammes ne vous renvoient tous auprès de votre soi-disant Dieu. »
Qu’espérait-il ? Le cri de guerre du Clan retentit et les Amalj’aas s’élancèrent de nouveau sur l’étranger, à son plus grand désarroi. Lui qui semblait jusque-là si sûr de lui, si souriant, perdit grandement de sa superbe. Ses traits se décomposèrent et il tourna les talons sans demander son reste. Sans doute pensait-il que sa magie suffirait à avoir raison des valeureux compagnons de Firuji. Sans doute croyait-il qu’ils fuiraient, tels de lâches peaux molles. C’était bien mal connaître le peuple élu d’Ifrit. Bientôt, il saurait ce qu’il en coûtait de les défier ! La chasse pouvait débuter…
Il fallait bien le reconnaître, le peau-molle courait vite, parvenant même à distancer légèrement les féroces guerriers du Clan. Mais sa méconnaissance des lieux jouait clairement contre lui, scellant son destin. Il s’engouffra dans une gorge étroite, espérant sans doute que sa stature plus mince lui donnerait l’avantage face à l’imposante carrure de ses poursuivants. Il oubliait sans nul doute qu’ils étaient sur leur propre terrain.
Mû par la fougue de la jeunesse, Nadovv allongea sa foulée et s’approcha dangereusement de leur proie. Il arma de nouveau son bras. Le javelot fusa avec une précision des plus redoutables. Sa cible fit un bond de côté, mais elle ne put esquiver totalement le tir. La pointe du javelot déchira ses vêtements, avant de venir se ficher dans la roche. Le jeune guerrier poussa un cri de joie, quelque peu prématuré… La chance avait souri à son adversaire et son arme ne semblait lui avoir infligé qu’une simple estafilade.
La course se poursuivit, la peur aiguillonnant le mage au point de presque lui conférer des ailes, en dépit de la douleur. Jusqu’à l’instant fatidique ou, au détour d’un virage, il fit face à un mur de roches haut de plusieurs mètres… Acculé, il ne put que se retourner face à la mort certaine qui l’attendait tout en tentant, tant bien que mal, de reprendre son souffle. Sa main était posée sur son côté droit, où le tissu désormais rouge sang de ses vêtements attestaient du succès de Nadovv. Même sans cette impasse, la chasse n’aurait plus duré très longtemps.
Les guerriers marchèrent lentement vers lui, comme pour mieux savourer ces instants. Firuji balançait presque négligemment sa hache, goguenard.
Il fallait bien le reconnaître, le peau-molle courait vite, parvenant même à distancer légèrement les féroces guerriers du Clan. Mais sa méconnaissance des lieux jouait clairement contre lui, scellant son destin. Il s’engouffra dans une gorge étroite, espérant sans doute que sa stature plus mince lui donnerait l’avantage face à l’imposante carrure de ses poursuivants. Il oubliait sans nul doute qu’ils étaient sur leur propre terrain.
Mû par la fougue de la jeunesse, Nadovv allongea sa foulée et s’approcha dangereusement de leur proie. Il arma de nouveau son bras. Le javelot fusa avec une précision des plus redoutables. Sa cible fit un bond de côté, mais elle ne put esquiver totalement le tir. La pointe du javelot déchira ses vêtements, avant de venir se ficher dans la roche. Le jeune guerrier poussa un cri de joie, quelque peu prématuré… La chance avait souri à son adversaire et son arme ne semblait lui avoir infligé qu’une simple estafilade.
La course se poursuivit, la peur aiguillonnant le mage au point de presque lui conférer des ailes, en dépit de la douleur. Jusqu’à l’instant fatidique ou, au détour d’un virage, il fit face à un mur de roches haut de plusieurs mètres… Acculé, il ne put que se retourner face à la mort certaine qui l’attendait tout en tentant, tant bien que mal, de reprendre son souffle. Sa main était posée sur son côté droit, où le tissu désormais rouge sang de ses vêtements attestaient du succès de Nadovv. Même sans cette impasse, la chasse n’aurait plus duré très longtemps.
Les guerriers marchèrent lentement vers lui, comme pour mieux savourer ces instants. Firuji balançait presque négligemment sa hache, goguenard.
- « Alors, petit mage… Nous arrêter tu pensais ? De nos sacrifices le premier tu seras, pour la plus grande gloire d’Ifrit ! »
Firuji fixait le peau-molle, quelques rires fusant parmi ses compagnons. Le sourire amusé qui s’étala sur les traits de l’étranger ne manqua pourtant pas de désarçonner certains de ses adversaires.
- « Vous arrêter ? Non. Par contre eux… »
Firuji leva les yeux, plusieurs silhouettes aux vêtements couleur sable apparaissant au sommet des parois du canyon. L’une d’entre elles attira particulièrement son attention : un autre amalj’aa, mêlé aux peaux molles et qui arborait les couleurs de la Ligue des Cendres. Le vétéran n’eut même pas le temps de donner le signal de la retraite : Un déluge de flammes et d’acier déferla sur sa troupe, répandant sang et chaos parmi les siens.
Lorsque l’astre brûlant quitta la ligne d’horizon pour s’élancer dans les cieux, le silence régnait à nouveau sur le canyon.
Lorsque l’astre brûlant quitta la ligne d’horizon pour s’élancer dans les cieux, le silence régnait à nouveau sur le canyon.
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