L'uxius Slater Aka Lulu

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Lucifer Vahaleen
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L'uxius Slater Aka Lulu

Message par Lucifer Vahaleen » 26 mars 2019, 18:40

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  • L’uxius. Numéro 7. Du moins c’était le nom qu’il avait quand je l’ai recueillis. VII. C’est ce qu’il a gravé dans le cou, sur le côté, au fer rouge. Triste méthode, barbare. Qui lui restera à vie.

    Ce petit bonhomme je l’ai croisé durant une mission. Je venais d’apprendre qu’il y avait un nouveau marchand d’esclave à Kugane. Nous ne pouvions laisser passer cela. Alors armé de mon fidèle sabre je pris d’assaut leur base. Ils n’étaient pas très doués en combat. Et ma lame les traversaient aussi facilement qu’une aiguille dans une étoffe de coton. Libérant la majorité des miqo’tes lorsqu’une femme m’attrapa la manche. Me suppliant d’aller dans la chambre du Maitre des lieux. Car il avait prit un jeune garçon. Ce gamin… Arrivant à mon lieu cible je vis l’homme frapper à grands coups de poings au visage du petit miqo’te. La mâchoire totalement fracturé, le sang coulant abondamment de sa joue. On pouvait presque voir ses dents à travers sa joue. Devant ce spectacle je l’avoue, avec honte, j’ai perdu mon sang froid. Je m'élança sur l’homme avec une rage encore inconnu chez moi.

    C’était la première fois que je voyais un tel acte. Il n’avait qu'à peine 6 ans et il était d’une maigreur à faire pâlir un elezen d’Ishgard. Je ne saurais dire pourquoi. Son regard m’avait sans doute transpercé. Mais j’étais resté auprès de lui durant ses soins. Lui apprenant à nouveau à parler, manger correctement. Puis lorsqu’il allait mieux il ne voulait pas partir dans l’orphelinat. Il restait accroché à mon kimono, me fixant avec une détermination sans nom. Ce petit bout avait totalement conquis le vieux samurai que j’étais. Je n’avais qu’une quarantaine d’année mais je pouvais prendre ma retraite. Ce que je fis.

    [...]

    Des années plus tard, ce gamin. Je faisais tout pour qu’il se soit… miqo’te. Enfin je ne suis qu’un Hyur. Je ne connais pas vraiment la culture des miqo’tes. J’ai essayé de le nommer comme ceux de son peuple. L’uxius. Mais je doute lui avoir donner un bon nom. Cependant il l’aime alors comment lui dire non ? Puis tout ce que je savais faire je lui apprit. La cuisine, la méditation et même l’art du combat. Son peuple sont plus adapter au ninjutsu. Mais il ne semblait pas très doué avec ses deux bras. Enfin quand il faisait un mouvement avec un bras l’autre suivait. Alors j’avais trouvé ça drôle au début. Puis il voulu me piquer mon sabre durant un matin. Je lui ai donc bien fait comprendre que ce n’était pas un jouet et je lui ai finalement apprit à le manier.

    [...]

    Voilà que mon âge me rattrape. Je vois mon élève prendre de plus en plus le dessus sur moi durant notre entraînement. Cela ne m’est pas facile à l’admettre mais je me fais vieux. Je sens que mes poumons ne tiennent plus un combat. Plus autant de temps que d’habitudes. Lorsque l’hiver arriva je suis tombé malade. Gravement malade. Alors je vis une autre facette de mon apprentis. Il s’occupait de moi, me faisait a manger, il faut dire qu’il était un sacré cordon bleu, peut être son sens de l’odorat qui l’aidait. Mais il était exceptionnel. Et même s’il avait dû engager une demoiselle pour s’occuper de moi il passait son temps entre divers métiers et son entraînement. Voulant que je sois fier de lui. Mais je connaissais mon corps et me force me quittait. Enfin… Elles me quittes. Ceci sont donc mes derniers écrits. J’aurais aimé te dire pleins de choses L’uxius. Alors j’espère du fond du coeur que tu trouve ce journal. Que tu lise ces mots. Car pour moi tu n’est pas qu’un élève. Tu est comme mon fils. Et vit ta vie. Part loin de cette région. Apprend à connaître le monde ainsi que les personnes qui le peuple. Dans la vie il n’y a pas que l’art du sabre. Il y a tant de choses à découvrir. Alors cours vers ton destin. Soit un homme bon et fort. Loyale et sincère. Et surtout rend moi fier de ton entraînement. Découvre de nouveaux adversaires et partage ton immense talent.

    https://www.youtube.com/embed/1MLLmfUzWN8

    - Le jeune miqo’te fermant doucement le livre il baissait le Jingasa Myôchin vieilli de son vieux Maitre. Cachant ainsi son regard on pouvait tout de même apercevoir un léger sourire se former sur ses lèvres. Une perle coulait alors le long de sa joue, alors qu’il serra doucement ses dents sur le bâtonnet de sa miqo-brochette bien entamée. -

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