Mimido Mido

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Message par Mimido Mido » 13 août 2020, 17:57

Mimido Mido

Surnoms : aucun, mais elle aime à s’inventer des titres
Âge : la quarantaine
Race/ethnie : lalafelle/peuple des Dunes
Lieu de naissance : dans le Thanalan
Résidence : /
Aime : les « belles valeurs » (loyauté, justice, secours, etc.), les romans de chevalerie/pour enfants, l’enthousiasme, les petites lingettes odorantes à mettre sous l’armure
Déteste : les critiques littéraires, le « pragmatisme », le manque d’énergie, le bruit de la pierre à aiguiser

Points forts : étrangement compétente, concernée, dévote, brave
Points faibles : rigide, pas la plus crédible, moraliste, « brave »

Veillez à ne pas abuser des livres

Pour des raisons de distinction et d’ego, on aime dire que les livres sont de petites choses sacrées. Mensonge ! Ce sont des armes, des objets dangereux qui peuvent vous transformer une existence pour le pire.
Vous ne me croyez pas ? Regardez donc Mimido ! Issue d’une famille de marchands de bouquins, durant vingt années, elle a accompagné ses parents partout en Eorzea, achetant et revendant de vieux ouvrages. A ce titre, elle a passé la plus grande part de son enfance à lire les marchandises de ses géniteurs.
On pourrait alors penser que ce fut pour elle l’occasion de se forger une culture littéraire et scientifique incroyable ! Pensez-vous, la malheureuse s’éprit très tôt des romans mettant en scène des chevaliers bienveillants, sauvant la veuve et l’orphelin. De vaillants compagnons partant en quête pour apporter au monde, un avenir meilleur. Du plus mauvais écrit au chef d’œuvre reconnu comme étant un classique du genre, elle les lisait tous.

Vous, qui êtes plus sensés que cette lalafelle, vous y auriez sans-doute vu quelques distractions un peu ringardes et inoffensives. La fillette y trouva un exemple, un objectif. Elle ne désirait plus suivre le chemin de ses parents, non, elle n’avait plus qu’une unique obsession : devenir Chevalière. Ou chevalier, chevalière sonnant un peu trop comme une bague.
Et le pire dans tout ça ? La lalafelle se montra tout à fait compétente dans son cheminement l’amenant vers le serment de paladin. Bien qu’exaspérante et exagérée, ses valeurs héritées de ses romans s’emboîtaient avec plus ou moins de succès dans les enseignements de ce corps armé. Tant mieux, dirons-nous.

Aujourd’hui, membre des casques d’argent, elle vivote à Ul’dah. Dans un langage autrement plus soutenu et précis : elle se fait chier. Où sont les aventures ? Où sont les quêtes ? Pour autant, elle remplit ses obligations avec fierté et exubérance formelle.

S’imposer faute d’être imposante

Pour ses congénères, elle paraîtra comme étant une armoire à glace (l’armure souvent portée aidant). Pour le commun, elle sera une lalafelle qui fait des pompes. Pourtant, elle semble capable de paraître plus massive qu’elle ne l’est en réalité. Comment ? Pourquoi ? Avant tout, c’est une gestuelle, une façon d’être. Après vingt ans de carrière dans un corps, elle a appris à s’imposer, à avoir les bonnes postures, les bons mouvements pour être assez compliquée à ignorer.
Munie d’une voix étrangement puissante, elle est capable de déblatérer des phrases tirées de ses bouquins sans hésiter et avec une foi certaine. Tout cela lui donne un début de « présence » pouvant parfois intimider malgré les limites physiques propres à sa race.

Son visage est expressif. Très, très expressif. Soyons honnêtes, il est heureux qu’elle ne soit pas devenue marchande, car elle est une horrible menteuse ou manipulatrice. Ce qu’elle pense va se lire sur sa face, au point de ne pas pouvoir contenir quelques larmes lors d’envolées lyriques. Elle peut être agaçante, m’as-tu vue, mais elle baigne dans une honnêteté assez dangereuse. Ou bien est-elle une excellente menteuse ? Qu’en sais-je ?
De manière générale, elle se montrera souriante, tactile et assez sociable. Elle tend réellement à absorber l’espace autour d’elle.

En outre, lorsqu’elle ne porte pas d’armure, elle va se contenter que de quelques vêtements basiques. Déjà, car le pognon n’est guère présent. Ensuite, car si elle semble faire attention à son apparence, elle n’apparaît pas réellement pousser sa réflexion bien loin. Une tignasse courte coiffée mais un peu chaotique, pas de trace de maquillage, mais quelques crèmes pour sa peau caramel. Une malheureuse odeur de sueur qui tend à la suivre malgré un parfum bon marché : avez-vous déjà essayé de porter une armure dans un foutu désert ? Non ? Bon.

Pour conclure, elle… pose. Entendons-nous bien, elle le fait bien ! De la jolie œuvre mille fois répétées ! Peut-on la juger pour ça ? Probablement. Mais après avoir lu des centaines d’ouvrages illustrés avec mettant en scène je ne sais quel gus à épée, pointant sa lame vers le ciel ou posant un genou lors d’une prière avant un ultime combat épique, on se prend à vouloir essayer. Et elle essaie. Souvent.

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Mon bon Sieur,

Suite à notre énième pilpoul, vous exigeâtes moult détails concernant l'aventure commune que nos jeunes gens et moi-même vécurent. Ce que vous vous entêtez à nommer bureaucratiquement, un "rapport succin". Comme aimait à l'écrire le noble Leletina Sasalina :

"Lorsque lame chantante est tue,
La vérité, me semble, est tordue"

Mais je m’accommoderai, contrainte, à vos tristes lubies.

Hier, au moment où la douce lumière fait place à l'étreinte de la menaçante obscurité, mes frères et sœurs d'arme entendirent les râles désespérés de quelques concitoyens apeurés par une attaque aussi redoutable qu'imprévisible au sein même de notre belle cité. Des géants mus par l'agressivité latente à leur triste nature, et par l'avidité propre aux corrompus dévastaient les terres de nos pauvres gens paniqués. Comme l'aurait fait n'importe quelle personne de Bien, nous intervînmes pour mettre fin à cet orage de violence et rétablir l'Ordre et la Justice.

Le premier géant avait la couleur du ciel et la force de l'orage. Son parlé ne renvoyait à aucune langue que les sages d'hier et d'aujourd'hui purent étudier et pourtant, il vomissait son infâme litanie afin d'insinuer la peur dans le cœur des braves. Il était sans arme, mais qu'aurait-il pu faire d'une arme ? Sa force seule aurait pu briser les murs de la ville. Et pourtant, nos preux ne tremblèrent pas, comme un seul corps, ils mirent ce premier béhémoth à terre nos par leur force, mais par leur courage et leur ingéniosité. Comme j'étais fière de mes jeunes frères et sœurs d'arme !
Le second géant était de fourrure et de crocs. Grand et large comme l'arbre du Sultan, c'est tout Eorzea qui aurait pu trembler sous la puissance de ses invraisemblables rugissements. Voyant son congénère corrigé par nos chevaliers, il entama un terrible duel avec le jeune Léofret. Le jeune sang n'en fit qu'une bouchée, faisant montre de sa maîtrise à l'escrime et d'un aplomb que même quelques vétérans lui envieraient. A ce titre, je demande que lui soit accordé le titre de "Le Lumineux".
Et enfin, le troisième géant portait une terrible hache, probablement forgée dans un volcan. Afin de protéger nos jeunes, il fut mon adversaire. Il est inutile, voyez-vous, de gâter une si belle histoire par quelques passes d'arme. Les exploits sont ceux de nos recrue, pas les miens. Que la gloire bien méritée jaillisse sur ces porteurs de Justice en devenir !

Vous avez à présent, toutes les lumières nécessaires pour comprendre les exploits qui eurent lieu il y a de cela deux soleils. Nous ne demandons aucun remerciement, notre conscience du fait juste suffit à emplir nos cœur d'une fierté bien supérieure à toute reconnaissance.

Mimido Mido
Version biaisée et autrement plus irréaliste publiée par une feuille de chou locale.
Incident Faubourgs de Nald, deux Roegadyns et un Hrothgar ivres mis aux arrêts. Ils menaçaient de "fesser une éthérite urbaine" et parlaient fort.

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