Mille Sourires

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Mille Sourires

Message par Mille Sourires » 29 sept. 2020, 00:49

Si tu pense que tu es trop petit pour faire une quelconque différence, essaye de passer la nuit avec un moustique...

Nom : Ah ! Si !
Prénom : "Lues" C'est le seul nom jamais mentionné
Race : Pur sang !
Ethnie : Elles t'nient toujours de toute façon... Sauf maman
Age : Assez pour coller des roustes et faire des phrases du genre "ah de mon temps !"
Classe : Folle
Sexe : Souvent !
Statut : En bronze, pas trop grande, vêtu en tout et pour tout d'une feuille de vigne
Emploi : Agent de la C.I.A (Conteurs Itinérants Alcooliques) Conteur à louer !
Origine : Seconde étoile à gauche et tout droit jusqu'au matin !!
Alignement : Bien droit
Divinité : Pourquoi pas, mais à mi-temps alors

Localisation : Là est toute la question... On raconte que se placer devant un miroir dans une salle de bain a minuit un soir de pleine lune et prononcer trois fois "Mille Sourires"... Donnerait l'air stupide !

Point fort : Le droit
Point faible : Le gauche

Aime : Raconter des histoires, faire de jolies phrases, les tavernes vivantes, se perdre en pleine nature
N'aime pas : Cette question, les sciences exactes, les conversations terre à terre, les gens "à vide"
Si tu veux découvrir la vie dans sa plaisante nudité, oublie ce que le monde estime inoubliable et demeure attentif à ce qu'il croit léger
Apparence :
Mille et un visages, telle est la rumeur. Personne à ce jour n'est en mesure d’affirmer son existence, encore moins d'en dresser un portrait fiable. Certains mythes ont une part de vérité, d'autres ne sont que contes de bonnes femmes faits pour alimenter les conversations de comptoirs. On dit de celui ci qu'il n'a pas de visage, qu'il en usurpe chaque jour un nouveau pour aller murmurer ses contes aux quatre vents mais les bavards les plus terre à terre hasardent qu'il est Elezen. Sobre, qu'ils diraient, avec ce je-ne-sais-quoi d'énigmatique et de flegmatique qu'ont ces gens du grand froid à Ishgard. Les demoiselles de son publique, elles, parleraient de ses yeux bleus en amande ou de gestes élancés qui vont bien avec une corpulence fine. Plus petit que la moyenne de ses congénères, ajouteraient les fins observateurs, du sang hyurois dans les veines ? Qui sait. Quoi qu'il en soit il serait dommageable de s'arrêter à une apparence, ce serait se priver de ses histoires !
Les vrais chemins sont ceux du coeur, pas ceux du monde.
Psychologie :

Autant établir le portrait psychologique d'une brise d'été en plein Coerthas ! Ceci dit, il pourrait peut-être s'avérer sage de décrypter ses histoires, ses jeux de mots et son étrange manière de penser le monde, si toutefois ces choses là vous touchent car comme on dit, si tu veux toucher n'importe qui, sache avant tout te toucher toi même ! .... !
Ne crains pas de passer pour un idiot. Ce n'est pas l'opinion de l'autre qui importe, c'est l'acuité de ton regard.
Histoire :
C’est l’histoire de quatre individus :Chacun, Quelqu’un, Quiconque et Personne.

Un travail important devait être fait et on avait demandé à Chacun de s’en occuper.

Chacun était assuré que Quelqu’un allait le faire, Quiconque aurait pu s’en occuper, mais Personne ne l’a fait.

Quelqu’un s’est emporté parce qu’il considérait que ce travail était la responsabilité de Chacun.

Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire,mais Personne ne s’était rendu compte que Chacun ne le ferait pas.

A la fin, Chacun blâmait Quelqu’un, du fait que Personne n’avait fait ce que Quiconque aurait dû faire.
Ce qui nous rassasie ce n'est pas l'abondance, c'est l'absence d'avidité.
Contact :
Certains prétendent qu'aux veilles de pleine lune on peut l’apercevoir au sommet des collines de Roncenoire enroulé dans du jambon en train de danser une g... D'autres, moins alcoolisés, qu'on peut faire appel à cet étrange personnage par le biais de petites annonces publiées au nom de Mille Sourires auprès des aubergistes de n'importe quelle guilde des aventuriers ou il semble connu pour ses raconteries.
Vous souhaitez contacter Mille Sourires le Conteur pour une soirée sous le signe de l'imaginaire ?
N'hésitez pas !

Contes en taverne ou à domicile !
Apéritif ou bien diner conté !
Balade contée ou contes baladés !

Le conteur tout terrain s’adaptera selon vos projets, vos envies pour le plus grand plaisir de vos oreilles !


La vie doit-elle se préoccuper de toi pour que tu en jouisse ? Dis, le pain doit-il t'aimer pour que tu le dévore, quand la faim te crie au ventre ?
Dernière modification par Mille Sourires le 21 oct. 2020, 04:14, modifié 5 fois.
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La vérité toute-nue !

Message par Mille Sourires » 29 sept. 2020, 14:02

Quelqu'un, bien inspiré sans doute, m'a posé une question un soir de veillée :

-Pourquoi utilisez-vous le Conte pour parler de la Sagesse et de la Vérité ?


Je vais répondre à cela par un conte... sur un conte, en quelque sorte...


En des temps fort anciens, la Vérité habitait au fond d'un puits, quelque part dans le désert. C'était la Vérité-Toute-Nue qui vivait là depuis des millénaires, et seuls quelques sages, ou prétendus tels, allaient parfois la contempler.

Or un jour, la Vérité décida, on ne sait trop pourquoi, de sortir du puits où elle vivait et de parcourir les villes et les villages des hommes.


Elle sortit comme elle était, c'était la Vérité-Toute-Nue ! Mais lorsqu'elle traversait les rues et les ruelles des villages des hommes, ceux-ci se détournaient d'elle par honte et par crainte. Ils n'osaient pas la regarder dans les yeux et ils ne supportaient pas de la voir ainsi nue... Et elle, la Vérité-Toute-Nue, était très triste et malheureuse de se sentir ainsi rejetée, telle une pestiférée avec sa clochette.


Et elle repartait sur les chemins, toujours plus triste et plus malheureuse... Or, un jour où elle était encore plus triste qu'à l'accoutumé, elle fit la rencontre du Conte, dans ses beaux habits de fête, des habits chatoyants, multicolores et joyeux.


-Ah ! Bonjour Vérité-Toute-Nue, lui dit le Conte qui n'avait pas peur de la regarder dans les yeux. Mais pourquoi as-tu l'air si triste et si malheureuse ?

-C'est, lui dit la Vérité-Toute-Nue, que lorsque je traverse les rues et les ruelles des villages des hommes, ceux-ci se détournent de moi comme si j'étais vieille et laide !

-Mais tu le sais mieux que personne, Vérité-Toute-Nue ! Tu n'es ni vieille, ni laide ! Ce n'est pas cela ! Ils ne supportent pas tout simplement de te voir nue. Tiens, choisis parmi mes plus beaux habits, et tu verras...


C'est depuis ce temps-là que la Vérité emprunte les plus beaux habits du Conte. Et les hommes lui font ainsi un meilleur accueil...

Mais vous qui avez compris la Vérité, nul besoin avez des beaux habits du Conte qui ne sont qu'oripeaux !

Osez montrer votre peau !

Contemplez, vivez la Nue Déité !

Contemplez, vivez votre Nue Déité...
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La Sagesse a ses limites !

Message par Mille Sourires » 02 oct. 2020, 14:35

La sagesse, soumise à une certaine simplicité que d'aucun nomme «d'esprit», dévoile sa vérité.


Je l'ai appris un soir, au sortir d'une auberge dans laquelle j'avais des heures durant devisé avec un sage locale. Nous quittions joyeusement l'endroit, quelque peut à l'envers. Devant la porte, il y avait un homme endormi. C’était un pauvre mendiant qui passait ses journées et ses nuits dehors, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, qu’il fasse froid ou qu’il fasse chaud, pour la simple raison qu’il n’avait pas de maison.


- Laisser cet homme dans la rue est une honte pour la communauté,
dit le sage. Si j’avais deux maisons, je lui en aurais donné une.

- C’est vrai ? M'étonnai-je.

- Sans aucun doute ! Il faut partager dans la vie !

- Et supposons que tu aies deux jardins, tu lui en donnerais un ?

- Absolument !

- Et si tu avais deux chevaux ?

- Il va de soi que je lui en donnerais un.

- Et si tu avais deux vaches ?

- Je lui donnerais la plus belle.

- Magnifique ! Et si tu avais deux poules ?

- Ah non ! Il n’en est pas question.

- Je ne comprends pas : comment peux-tu lui refuser une poule alors que tu as accepté de lui donner une maison, un jardin, un cheval et une vache ?

-C’est que je n’ai pas deux maisons, ni deux jardins, encore moins deux chevaux ou deux vaches... En revanche, j’ai deux poules...
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La sagesse des anciens

Message par Mille Sourires » 08 oct. 2020, 19:05

Je m'en souviens étrangement, comme si c'était hier encore et pourtant, tant de temps a passé depuis ce bel après-midi d'été.

J'étais cavalier ! ...Littéralement.

Je galopais sur les routes chaudes du Thanalan, et j'avais soif ! Si soif ! Je me maudissais entre deux foulées d'un chocobo loué de n'avoir rien emporté dans les tréfonds de mon sac de voyage... Quand soudain j’aperçus un paysan qui travaillait dans un champ.

En approchant, je me suis trouvé en présence d'un très vieil homme occupé à planter. Le temps d'une ou deux civilités et nous étions assis à l'ombre des feuillages d'un grand arbre, il me donna enfin de quoi boire. De l'eau bien fraiche de sa cruche. Me sentant mieux, j'entrepris d'en savoir plus sur mon inattendu sauveur.


- Dites-moi, mon bon ami, que faites-vous donc ici par cette chaleur ?

- Je plante des oliviers !
Me répliqua le vieillard.

- Mais, je m'étonnais, quel âge avez-vous ?

- Presque quatre-vingt-dix ans.

- Sans vouloir vous offenser, pourquoi vous fatiguez-vous, à votre âge, à planter des arbres qui ne donneront leur récolte que dans une dizaine d’années ? Vous n’en mangerez hélas sans doute jamais le fruit !

- C’est vrai
, me répondit le vieillard, mais toute ma vie j’ai mangé des olives venues d’arbres que d’autres avaient plantés. Je plante pour que d’autres puissent plus tard manger celles que j’ai plantées.

Lorsque j'ai repris ma route, avec une sorte de malice enfantine je me suis dis que... Les paroles du vieil homme m’avaient tout autant rafraîchi que l’eau de sa cruche.
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Dans le sable et dans la pierre

Message par Mille Sourires » 15 oct. 2020, 02:08

Mon maitre était un Elezen étrange, sage, mais étrange sous bien des aspects.

La plus marquante, à mes yeux, de ses étrangetés, je la voyais en ma qualité de jeune apprenti agité comme une manie de vieil excentrique à la soupière trouée : Il écrivait systématiquement dans la neige, lorsque quelqu'un l'agaçait, le blessait ou troublait d'une quelconque manière sa sérénité.

Il y inscrivait le mal fait d'une phrase simple et claire.


"Mon jeune apprenti m'a menti"

Ou encore

"Mon jeune apprenti n'a pas effectué ses corvées"


Oui... Je haïssais de devoir passer le balai mais comme ils le disent eux même si bien, les balais, revenons à nos moutons !

Une fois pas comme les autres, de sortie au grand froid le long d'un chemin escarpé en bord de falaise, un pied pas devant l'autre mon maitre vint à manquer d'un rien une chute mortelle. J'ignore encore comment, par quel miraculeux réflexe je parvint à l'attraper par le col in-extremis mais après avoir retrouvé nos esprits, il écrivit sur une pierre plate.

“Aujourd’hui mon jeune apprenti m’a sauvé la vie”

Je ne pus m’empêcher de le remarquer.

“Quand je vous déçois maitre, vous écrivez dans la neige, et maintenant vous gravez la pierre. Pourquoi cela ?”


Il me répondit.


“Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans la neige, sur le sable, là où les vents du pardon peuvent facilement l’effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l’effacer”

Savoir oublier les blessures du passé après en avoir retiré les leçons, pour n’en retenir que les joies !

Apprenez à écrire vos blessures dans le sable et à graver vos joies dans la pierre.
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Grain de café

Message par Mille Sourires » 21 oct. 2020, 04:52

Mon maitre, comme je l'ai déjà surement évoqué, était des plus étrange, de ces énigmatiques sages qu'il est aisé de confondre avec un illuminé errant. Pourquoi, me direz vous, je m'autorise à le dire ? J'ai de nombreuses illustration dont j'ai fais des histoires, elles parlent bien mieux de lui que je ne le ferai jamais et c'est toujours l'occasion de conter, vous savez ce qu'on dit quand on aime... Ah, si, on conte justement !

C'était il y a un bout. J'étais encore au stade de jeune apprenti qui, comme tout bon apprenti, échoue. Encore, et encore. Un soir de rage sourde voila que je m'en vais trouver mon maitre, décidé tout abandonner et je lui déblatère que c'est trop dur, que la vie est trop difficile. J'étais fatigué pour je ne sais aujourd'hui quels successions de petits tracas de la vie dont vous connaissez les rouages : Il semble qu’aussitôt qu’un problème est réglé, un autre apparaît.


Contre toute attente, il ne s'emporte pas et m’amène à la cuisine. Il remplit trois chaudrons d’eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l’eau commence à bouillir...

Dans le premier chaudron, il place des carottes, dans le deuxième, il dépose délicatement un œuf et dans le troisième, il lâche quelques grains de café moulus.


Nous regardons tout les deux l'eau bouillir en silence, lui énigmatique, moi éberlué. Peut être dix, vingt minutes ont passées ?

Et voila qu'il sort les carottes et les place dans un bol. Il place l’œuf dans un autre puis, verse le café dans une tasse.

"Dis-moi, que vois-tu?"


"Heu... Des carottes fichues toutes molles, un œuf gâché trop dur et... du café ? Mais je ne vois pas ce que tout ça signifie..."


"Chaque objet a fait face à la même eau bouillante, mais chacun a réagi différemment. La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l’eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible. L’œuf était fragile avec l’intérieur fluide. Mais après être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur. Quant aux grains de café, eux, ils ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l’eau bouillante, ils ont changé l’eau. Lequel es-tu ?"

Je cligne des yeux et commence à comprendre.


"Lorsque l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café ? Penses-y ? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l’adversité devient molle et perd sa force ? Suis-je un œuf qui commence avec un cœur malléable, mais change avec les problèmes ? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur ? Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur ? Ou suis-je comme un grain de café ? Le grain change l’eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l’eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleur et change la situation autour de toi lorsque tout semble aller mal !"


Il me semble, sans vouloir dire de bêtises, qu'il a rit à la réponse qui m'est alors tout naturellement venue.


"D'accord, mais par pitié, maitre... Arrêter de jouer avec la nourriture..."
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