Bhaldaeg Haemrfystsyn

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Bhaldaeg Haemrfystsyn
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Bhaldaeg Haemrfystsyn

Message par Bhaldaeg Haemrfystsyn » 22 janv. 2019, 20:05

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Bhald est un Roegadyn d’un âge mur comme en témoignent les traits de son visage. Sa mâchoire est épaisse et cerclée d’une épaisse barbe qu’il prend soin d’entretenir. Son nez est large mais court. Ses yeux sont d’une couleur bleu clair qui se marient à sa couleur cendrée. Son cou musclé est planté sur de solides et larges épaules de Roegadyn.

Il est doté d’une taille assez impressionnante, même pour un Roegadyn. Sa musculature est forgée par plusieurs décennies passée à vivre de travaux physiques et d’entrainements rigoureux qui lui ont octroyé une masse considérable. Ses mains usées sont si grandes qu’il pourrait presque entièrement refermer le poing sur le crâne d’un Hyur ou d’un Elezen.

Toutefois, malgrés son imposante stature, il émane de lui une aura bienveillante et rassurante, et il est fréquent de le voir rire ou sourire dans sa barbe. Sa voix est aussi bien portante et gutturale, oscillant dans des timbres graves.
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L’histoire de Bhaldeag Haemrfystsyn est, comme celles de la majorité des héros qui naquirent lors de la Sixième ère astrale, marquée par l’histoire.

Le Roegadyn a vu le jour pour la première fois aux alentours de l’an -35 sur un navire corsaire, dont le capitaine n’était autre que son géniteur. Lorsqu’il ouvrit les yeux pour la première fois et inhala sa première bouffée d’oxygène et poussa ses premiers cris, sa mère fermait les siens pour la dernière fois, murmurant son nom dans son dernier souffle ; Bhaldeag.
Bhald avait aussi un grand frère, Floernmann Haemrfystsyn, son ainé de quelques années qui s’occupa de lui avec affection sous l’autorité avisé de leur père. Ils voyagèrent ainsi, à bord du navire et avec l’équipage de nombreuses années, allant de villes en villes et sillonnant les cotes de tous les continents explorables.

Tandis que lui et son frère grandissaient son père les berçait d’une éducation emprunte de valeur et de détermination. « Recherchez-en vous la flamme qui vous permettra d’accomplir ce qui est juste, et soyez toujours ferme dans vos choix. Quoi où qui que vous décidiez de devenir, n’ayez aucun regret … Car la vie est bien trop courte pour la laisser être polluée par un tel fardeau. »

Entre les batailles et les victoire face aux pirates et aux monstres marins, le duo s’illustra et devint rapidement aguerris, faisant la fierté de l’équipage et de leur père. Malgré la vie tumultueuse que les trois Roegadyn menaient, on peut dire qu’à cette époque, ils furent bienheureux.
Toutefois, les temps devinrent de plus en plus trouble. Alors que Bhaldeag approchait de ses vingt ans, des rumeurs d’évènements qui allaient bouleverser Eorzea commencèrent à parcourir les océans et les plaines.

« Ala Mhigo a été attaquée et prise par l’Empire de Garlemald » … « De terribles rugissements draconiens résonnèrent en échos au travers des montagnes froides et des plaines gelées du Coerthas. » … « Une effroyable bataille a eu lieu entre l’Empire et les Dragons au Mor Dhona, partout, Les primordiaux font leur apparition et exaltent leurs servants. »


L’équipage fût bientôt sollicité, au crépuscule de la sixième ére astrale, pour combattre sur les côtes noscéennes où les Sahuagins menaient un assaut agressif et persistant. C’est à l’issu de la fin de cette campagne que lui et son frère furent les spectateurs d’un événement qui les marqueraient à jamais tandis qu’ils se tenaient sur le pont de leur navire. A de nombreuses lieux, des aventuriers et héros inconnus affrontaient le Briseur des Marées Léviathan, seuls, au milieu de la tempête. Leur navire paraissait minuscule face au serpent des mers et aux eclairs qui frappaient l’océan déchainé, mais pourtant, l’impensable se produisit et Léviathan fût vaincu.

« Nous aussi, nous forgerons notre Légende, Bhaldeag ! Ce n’est qu’une question de temps avant que ne s’en présente l’occasion.» lui promettra alors Floernmann en posant une main sur son épaule. Son frère ne lui avait pas menti. En l’an -1 Garlemald attaquait Eorzéa, et c’est à la Bataille de Carteneau que le Duo pensa trouver la gloire.

Mais ils n’y trouvèrent que désolation, terreur et des cicatrices qui les marqueraient aussi bien physiquement que psychologiquement. Leur père tomba ce jour-là, sous l’assaut implacable de l’Empire mais les deux frères le vengèrent et ne cessèrent pas le combat, protégeant avec l’équipage la dépouille du bien aimé père et capitaine jusqu’à la libération de Bahamut et le sacrifice de Louisoix qui mit fin à la bataille.

Bhald et Floern avaient perdu tout ce qu’ils avaient ce jour-là. Ils n’avaient plus de famille. L’essentiel de leurs amis et camarades d’équipages avec lesquels ils avaient voyagés depuis tout petits avaient été tués durant la bataille et le navire avait sombré quelque part aux larges des côtes lors d’une escarmouche.

Ils finirent par rejoindre Uldah où ils trouvèrent du travail en tant que Gladiateurs, s’accrochant toujours aux idéaux enseigné par leur défunt père. Ils avaient pour projet de devenir tout deux des Paladins affranchis. Cependant, Carteneau avait insufflée bien trop de rancœur et de solitude dans les cœurs des deux frères et leur amitié ne fût plus jamais la même. Une rivalité naissante s’instaura entre eux et ils n’étaient plus d’accord sur bien des sujets.

Cette rivalité trouva son paroxysme, lorsque Bhald et Floern tombèrent amoureux de la même femme ; Styrnlona. Un jour, Floern provoqua Bhald en duel à ce sujet mais fût vaincu. C’est ainsi que leurs chemins se séparèrent. Floern pris le chemin du Nord, où, disais-t-on, de nouvelles opportunités s’offraient pour ceux qui oseraient emprunter les nouvelles voies vers Ishgard.

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Bhald, fraichement Paladin, entrepris de voyager entre Uldah, Gridania et Limsa avec Styrnlona. Les jeunes amoureux acquirent rapidement une réputation de Traqueurs expérimentés et acceptaient les mandats et les contrats de traque de monstres, démons et de criminels notoires. Bientôt les gens le surnommèrent « Chevalier blanc ».

Floern, s’était exilé à travers les champs glacials du Coerthas, le cœur meurtri par sa défaite. Il en voulait au monde entier pour la solitude qu’il ressentait, et poursuivit son voyage au blizzard glacial des terres du nord. Peu lui importait de mourir, il avait le sentiment de n’avoir plus rien à perdre. Il s’écroula au milieu des plaines enneigées et rêva à son enfance tandis que la mort le prenait. Il fût toutefois sauvé par un mystérieux Elezen à l’armure sombre. Ce dernier lui enseigna une nouvelle philosophie.

« Il n’y a de justice que celle que l’on fait soit même, endure la souffrance que le monde t’a infligé, tu n’as pas d’autre choix que d’encaisser comme les maux vont et viennent. Mais rend au monde coup pour coup et ne te laisse pas submerger par ta peine et ta colère. » Le vieil Elezen lui confia alors un cristal et Floern devint le « Chevalier noir. »

Alors que Bhald arrêtait les criminels et les créatures en Eorzea, cherchant à rendre le monde plus sûr et juste à sa manière, Floern assassinait et punissait tous les êtres qu’il jugeait mériter la mort. Les deux, d’une certaine manière, avaient la certitude de suivre les enseignements de leur défunt père, et alors que le temps passait, ils pensaient tous les deux l’un à l’autre. Ils s’aimaient surement encore, mais leur séparation les avait menés tout deux sur des chemins qui n’étaient plus compatible.

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Malheureusement, l’amour est une magie bien mystérieuse, et le hasard voulu que ces frères rongés par la rancœur qui s’aimaient, mais que tout opposait aujourd’hui, se retrouvèrent sur le même navire. Ils avaient tous deux à leur manière, participé à la libération d’Ala Mhigo et avaient décidé au même moment de faire voile vers les contrées orientales où Garlemald sévissait toujours.

Lorsqu’au beau milieu de l’océan, leur regard se croisèrent, comme la toute première fois, au jour où Floern avait tenu son petit frère pour la première fois dans ses bras, ils furent attendris et heureux. Mais les regrets prirent rapidement le déçu et Floern n’accepta pas de voir à nouveau la belle Styrnlona aux côté de son frère. Une tempête éclata et les frères s’affrontèrent à nouveau, sur le pont. Le combat était terrible et les orages se déchainaient, grondant une symphonie tellement puissante qu’on eut dit que Leviathan lui-même en était spectateur.

Nul ne put arrêter le combat, hormis la belle Styrnlona, qui s’interposa. Les deux ne purent cesser leur assaut, et, après un flash lumineux, le cadavre de la femme gisait entre les deux. Nul ne sut jamais qui avait porté le coup fatal à la bien aimée des deux frères. Leurs larmes dissimulées par les cordes de pluies qui tombaient, ils se maudirent mutuellement alors que le navire se brisa, incapable de résister à la tempête et faisant naufrage.

Bhald s’accrocha à un tonneau de bois qui flottait là et dériva de nombreux jours et de nombreuses nuit à travers l’ocean, le cœur brisé.
Il se réveilla une nuit, alors que son visage heurta le sable fin d’une plage domienne. Épuisés et meurtri par le chagrin, il renonça à tout idéal de justice et décida de mener une vie simple. Il enterra son cristal et son épée au pied d’un rocher, profondément dans le sable et marcha jusqu’au village le plus proche où une autre page de sa vie allait bientôt s’écrire … Il expliqua aux villageois qu’il n’était qu’un simple civil, voyageant au sein d’un navire ayant fait naufrage, et qu’il ne souhaitait rien d’autre que vivre en paix. Pour les villageois du village des Takigawa, il était n’était pas le Chevalier blanc. Il était « Mizushirazu », l’étranger d’une autre terre …

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