Une source de conséquences
Les générations suivantes d'historiens ne cesseront jamais de se demander quel événement sous-jacent a été le véritable catalyseur de la septième ère ombrale ; il serait toutefois négligeant de se forger une opinion sans avoir observé au préalable les événements qui se sont déroulés à l'automne de la sixième ère astrale, dont le point culminant a été la bataille fatidique dans les plaines de Carteneau.LA BATAILLE DE PLEURARGENT:
Le vaisseau amiral Agrius attaqué par une horde de dragons menée par Midgardsormr, le père de tous les dragons. Le reste du cadavre creux de la grand wyverne reste aujourd’hui dans le lac de Pleurargent, éternellement ancrée avec l'épave du vaisseau de guerre.
La chute d'Ala Mhigo a permis d'accélérer la libération des derniers les populations d'Eorzéa à l'action. Les quatres cité-états - Limsa Lominsa, Ul'dah, Gridania, et lshgard - forment une alliance en 1561 pour dissuader les avancées de l'empire Garlemaldaise dans la région eorzéenne. Les Sharlayans, n'ont cependant pas adhéré à ce pacte. L'aversion des universitaires sharlayanais pour la guerre, leur a contraint d'envoyer un envoyé spécial à Garlemald peu de temps après la reddition d’Ala Mhigo à des fins de la procédure diplomatique. Mais ces efforts ont été vains car les Garlemaldais ont refusé de rencontrer leur envoyé à la table de négociation. Faute de parvenir à une solution politique, le Forum a décrété que les universitaires et les érudits de la Nouvelle Sharlayan abandonneraient leur colonie dans l'arrière-pays dravanien et de retourner dans leur pays d'origine en traversant les Étendues du Nord.Une fois qu'Ala Mhigo fut pleinement assimilé par l'empire, sur le plan politique et économique, la XIVe Légion impériale s'est concentrée d’accélérer leur progression de la conquête du territoire Eorzéen. En 1562, la flotte impériale accompagné du puissant vaisseau amiral Agrius s'est frayé un chemin jusqu'à Mor Dhona au Lac de Pleurargent.
C'est là que l'armada de la légion a rencontré une résistance inattendue, mais pas aux mains de l'homme, mais du dragon légendaire Midgardsormr - une divinité gardienne du lac oubliée. Le grand dragon qui s'est directement confronté à la flotte de Garlemard dans une bataille aérienne aux proportions épiques. La bataille s'est terminée lorsque Midgardsormr et l’Agrius se sont heurtés et se sont effondrés sur la terre, obligeant la légion impériale de prendre une retraite rapide et complète de Mor Dhona.
Peu de temps après la disparition de Midgardsormr, quelque chose d'inexpliqué a eu lieu. Les tribus des hommes-bêtes d'Eorzéa ont commencé à invoquer leurs propres divinités – les "primordiaux" - dans le domaine physique de notre nom. Surnommés "eikons" par les Garlemaldais qui remettent rapidement en question leurs origines divines, ces puissantes créatures sont considérées comme une menace pour le pouvoir impérial et deviennent rapidement la cible de ses armées.
Le général de la XIVe légion, Gaius van Baelsar, a rapidement constaté la futilité d'engager les primordiaux dans une bataille, car ses "dieux" vaincus étaient ramenés à maintes reprises grâce à l'utilisation de cristaux et de la prière des tribus barbares et de ses fidèles. De plus, il y avait de plus en plus d'informations selon lesquelles les "bénédictions" de ces êtres primitifs transformaient les hommes en fanatiques qui s'en prenaient à leur propre espèce au nom de leurs nouveaux maîtres. Sans une stratégie militaire appropriée pour faire face à la menace des Primordiaux, l'empereur Solus zos Galvus finira par ordonner à Baelsar de suspendre la campagne d’Éorzéa.
C'est également à cette époque qu'après cinq ans de préparation, les Sharlayanais se débutent leur exode de l'arrière-pays dravanien vers la Vieille Sharlayan. En l'espace d'une seule nuit, toute la population a disparu du royaume, laissant les Eorzéens face une myriade de problèmes auxquels Éorzéa était encore confronté.
L'ÈRE DE LA SÉRÉNITÉ:
Le Saint-Siège d'Ishgard s'est également retiré de l'Alliance Eorzéenne en 1563, ne voulant pas détourner sa puissance militaire utilisée pour cette guerre millénaire du Chant des Dragons, contre les efforts de l'Empire de Garlemald, désormais désoeuvré, engrengée par la suspension par l'Empereur Solus de mettre en pause sa campagne Eorzéenne suite à la bataille du ciel de Pleurargent. Une fois l'invasion stoppée, les forces impériales stationnées à Ala Mhigo ont commencé à construire la muraille de Baelsar entre les territoires de Gyr Abania nouvellement annexés et Gridania.
Bien qu'il ne sache pas si ce mur devait servir à l'Empire pour préparer secrètement une seconde invasion, ou plutôt pour mettre simplement en une sorte de quarantaine pour une contrée jugé infestée de faux « dieux » bêtes, pourtant mortels. Le Saint-Siège d’Ishgard conclut que les armées Garlemaldais ne mobiliseraient pas leurs forces et que la force armée de leur cité-état serait mieux à même de défendre lshgard contre la résurgence de Nidhogg.
Avec l'arrêt de l'expansion territoriale de Garlemald, Eorzéa entre dans une brève période de répit par rapport aux hostilités qui ont si longtemps affligé la région. Sans ennemi à engager, l'Alliance Eorzéenne ne tiendra plus de son nom, puisque ses armées furent dissoutes et les ressources réaffectées. Alors que la menace d'incursion s'était atténuée, les innombrables fantassins qui, jusqu'à récemment, avaient vécu, mangé et respiré la guerre, se retrouvaient sans travail et sans cause. C'est au milieu de cette incertitude que la profession des "Aventuriers" naissent.
La Guilde des aventuriers a été créée. Fournissant un emploi stable aux soldats déplacés, les guildes n'ont pas seulement aidé ces hommes et ces femmes à se réintégrer dans la société, mais fournissaient également à ses gens, un moyen d'accomplir des tâches qui était devenu trop dangereux depuis l'invasion impériale et le danger grandissant des tribus de bêtes barbares. L'âge de l'Aventurier naquit sur Éorzéa.
Des branches de la Guilde des aventuriers ont rapidement vu le jour dans toutes les cités-états d'Éorzéa, le plus souvent à l’intérieur de ses cités ou à côté de lieux fréquentés par des hommes et des femmes à la recherche d'un travail, comme dans les tavernes ou des auberges.
Ces établissements se sont transformés en bien plus que de simples endroits où l'on peut se mouiller la gorge ou se reposer l’esprit. Avec l’apparition de ses guildes, ils se sont transformés en centres d'échange animés où les aventuriers pouvaient partager des informations tout en accomplissant un certain nombre de mandats et de tâches, allant à la sécurisation des itinéraires de livraison jusqu’à un affrontement dans un territoire périlleux à l'abattage des bêtes sauvages qui dévorent les enclos d'un fermier.
LE CERCLE DU SAVOIR:
En 1562, le vénérable Louisoix Leveilleur réunit discrétement douze de ses élèves dans la patrie de Sharlayan pour une opération ambitieuse. Avec ses élèves, ils formèrent le Cercle du Savoir, un groupe de chercheurs et d'érudits estimés, appelés "Archontes", dédiés à une seule mission : le salut d'Éorzéa. Las de la guerre et mécontents de la réticence du Forum à intervenir, le Cercle fit le vœu de prendre les choses en main par des moyens plus clandestins qu’il soit.
Louisoix sait que pour dissuader la menace d'une invasion Garlemaldais, l'Alliance Eorzéenne devrait montrer les dents. Le vénérable envoie donc ses compagnons Archontes dans les trois cités-États, espérant qu'ils pourront convaincre chacun des chefs respectifs de rétablir les Grandes Compagnies - des centres de commandement fermement consolidés qui combineraient les ressources militaires, économiques et technologiques pour se préparer au désastre à venir. Bien qu'il s'agisse d'un concept nouveau pour beaucoup au cours de la sixième ère astrale, ce n'était pas la première fois que des entités de cette nature étaient introduites à Éorzea.
Quinze cents ans auparavant, alors que le soleil menaçait de se coucher sur la cinquième ère astrale, ces cités-États ont fait appel à ces mêmes organisations pour veiller à ce que l'évacuation se fasse d'un royaume assailli par la montée des eaux d'une calamité.
Bien que réticents au début, les dirigeants de la Sixième Ère Astrale ont eu la sagesse de voir les avantages qu'une alliance construite sur les fondations des Grandes Compagnies apporterait à leurs cités-États, et ils ont donc mis de côté leurs querelles amères de côté, pour le bien de leur royaume. Les efforts du Cercle du Savoir n'avaient pas été vains, et au cours des prochaines années, ils joueront finalement un rôle important rôle dans la formation de l'histoire d'Eorzéa.
LA MENACE PRIMORDIALE:
Il a cependant fallu du temps pour que les cités-États accueillent favorablement les appels à l'unité du Cercle du Savoir. Eorzéa a perdu un ennemi commun lorsque la légion impériale s'est repliée derrière la muraille de Baelsar, réduisant ainsi la nécessité d'une alliance globale pour l’instant. Les cités-États se sont plutôt tournées vers les conflits territoriaux avec les tribus locales, conflits qui se sont multipliés et aggravés depuis la bataille du ciel de Pleurargent. La nécessité de traiter rapidement et efficacement avec les hommes-bêtes a été renforcée par le fait que les tribus avaient commencé à convoquer des entités éthérées considérées par les tribus comme les divinités dont leurs ancêtres revendiquaient la descendance. Ces êtres étaient largement connus sous le nom de "primordiaux" ou "premiers êtres".
Un incident particulièrement alarmant impliquant un primordial s'est produit en 1564, lorsque les Amalj'aa des plaines de Pagith'an ont convoqué leur dieu, lfrit, dans un effort pour récupérer les Zan'rak - leurs terres ancestrales sacrées. Comme leur dieu a fait des ravages dans le sud de Thanalan, détruisant une excavation du mythique site exploité par le Consortium minéral Amajina et Fils, l'armée d’Amalj’aa marchèrent sur les avant-postes tenus par Ul'dah, submergeant les soldats et la reconquête de terre comme si elle leur appartenait.
Ce n'était cependant pas un incident isolé. Les tribus des kobolds et des sahuagins de Vylbrand avaient également a obtenu les secrets de l'invocation des primordiaux, et ont commencé à le pratiquer avec une fréquence accrue. Bien qu'une grande partie du royaume de Vylbrand se soit recroquevillée face à ses nouvelles puissances, il y avait ceux qui refusaient d'être intimidés, et a plutôt accueilli l'opportunité de la célébrité. C'est au cours de cette période tumultueuse, qu'une bande de fanfarons cherchant à faire à la mort ou d’acquérir de la gloire, une groupe connue sous le nom de la Compagnie des Héros, qui se seront fait un nom en chassant ses dieux autoproclamés qui s’essayait à venir s’attaquer à Limsa Lominsa. Ces actes de bravoure n'eurent cependant que peu, voire aucun effet sur l'équilibre des puissances au sein de Vylbrand. Au contraire, les aventuriers d'Eorzéa se sont retrouvés pris au piège d'un cercle vicieux, tuant un primordial pour en voir un autre se relever, tout aussi puissant qu'avant.
C'est le Cercle du Savoir qui a été le premier à observer la dégradation de l'environnement causée par l'invocation répétée des primordiaux. Les cérémonies nécessitaient des quantités massives de cristaux à base d'éther - des cristaux nécessaires pour la terre pour maintenir l'équilibre élémentaire. Le Cercle, qui s'était jusqu'alors concentré sur le sauvetage du continent d’Eorzéa contre les envahisseurs Garlemaldais, s'est vite rendu compte qu'il n'y aurait pas seulement Eorzéa à sauver si les tribus de bêtes viennent à s’attaquer d'abord à la terre de son éther. Pour faire face à cette nouvelle menace, les Archontes ont fait appel aux talents des étudiants de l’école de Baldesion - une organisation de Sharlayan qui se consacre à la recherche de la connaissance - pour trouver des indices sur la façon dont les tribus de la bête ont hérité de ce savoir. Après des lunes de recherches sur des ouvrages poussiéreux et des archives oubliées, les savants ont découvert des preuves reliant les invocations de promordiaux à une groupe énigmatique d'entités obscures connues sous le nom d'Asciens. Des études plus poussées seraient nécessaires pour déterminer le motif et le degré d'implication des Asciens, mais le temps n'était pas de la partie. Malgré le manque de preuves, le Cercle s'est approché les estimés dirigeants des cités-états d'Eorzéa et les a informés, bien qu'incomplets, des résultats de leurs recherches. À la grande surprise du Cercle, les rapports n'ont pas été pris à la légère. Les villes-États ont reconnu la gravité de la situation, et tous se sont mis d'accord pour agir immédiatement sur les informations qui leur ont été fournies. Le Cercle du Savoir avait fait ses preuves, source indispensable de connaissances, se consolidant comme une pièce maîtresse dans l'effort désormais généralisé pour neutraliser la menace primordiale.
Un article de 1564 du journal Oeil de Mythil sur l'incident survenu à la fosse de Mithrile T-3 d'Amajina & Fils, où le site a été attaqué par une bête colossale cracheuse de feu. Cette illustration est l’une des premières invocation du primordial Ifrit dessinée en détail.
SPOILER