L'Histoire d'Eorzea

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Ruuj/ Suvd/ Shana
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L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 24 avr. 2020, 11:47

SPOILER
Bonjour à tous, pour mon rp je me suis mis à la traduction de certains passages de l'encyclopédie d'Eorzea, donc j'en profite pour en faire profiter. Néanmoins je ne suis pas traducteur, donc certaines erreurs de traductions s'y sont peut être glissées et la forme n'est pas toujours parfaite. J'espère que ça vous sera néanmoins utile. :)

L’Histoire d’Eorzea :


Pour pleinement comprendre les réalités d’Eorzea, il faut d’abord fouiller dans son passé et être témoin des violents cycles de naissances et de destructions qui ont forgées ces terres depuis les ténèbres.


La première ère ombrale, la calamité du vent :

Eorzea est caractérisée par des calamités élémentaires qui plongent le monde dans de bref, mais cependant atroces périodes de chaos connues comme les ères ombrale, suivit par de longues périodes de prospérités connues comme les ères astrales.
Alors, qu’y avait-il sur ces terres avant que la première calamité ne frappe vous demandez vous ?
Dessinées par les chants et les écrites d’innombrables civilisations, les théologiens croient que la préhistoire fut un temps orageux de créations incontrôlées par des dieux et des déesses antédiluviens. Création qui se conclue brutalement par la destruction de tout ce qui existait permettant finalement l’ascension de l’humanité sur les décombres.
Historiens et érudits dans le domaine de la biologie, d’autre part, clament que l’humanité ne peut pas simplement être « apparue » et suggèrent une évolution des espèces durant les milliers et les milliers d’années qui précédèrent la première calamité. Ce sur quoi les deux groupes s’accordent toutefois c’est que l’histoire moderne commence avec la première ère ombrale.
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Ce n’est pas avant l’avènement de la première ère ombrale, par processus d’élimination, que les érudits furent capables de déclarer avec certitude que la calamité élémentaire qui inaugura la première ère ombrale était connectée d’une certaine façon au vent, potentiellement sous la forme de terribles ouragans, tempêtes et tornades. De récents échanges avec les Moogles de Moghome où les anciens du village parlaient du désastre amené par le vent précédant les cinq premières calamités ont renforcé cette théorie.


La première ère astrale, un temps de pierre et de feu :

C’est durant la première ère astrale que l’humanité croit avoir apprit l’essentiel pour survivre, la compétence de tailler des outils de pierre et de faire du feu. Des outils qui permirent l’émergence de l’agriculture et un abandon de la chasse et de la cueillette, ce qui finalement mena à l’abandon d’une vie nomade et vit l’établissement de villages et de villes.
Au cœur de ces villes, la civilisation prospéra et des savoirs fondamentaux comme l’élevage et la métallurgie furent découvert et perfectionnés.
Alors que les villes grandissaient, l’hégémonie de ces cités grandit jusqu’à la naissance des royaumes. Toutefois, les rois, comme à leurs habitudes sont rarement satisfait de ce qui est leur, et bientôt les dirigeants de ces nouvelles contrées abandonnèrent la création d’outils pour forger des armes, et l’ère sombra dans une folie sanglante.
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Équipés de piques et de haches, les historiens croient que l’humanité profitait pleinement de la bonté de la nature. Les peintures rupestres datant de la première ère astrale suggèrent l’existence de centaines d’espèces disparues, allant des bisons à deux têtes aux coeurls écailleux ou aux sapins atteignant plusieurs un millier de yalms de haut.


La seconde aire ombrale, la calamité de la foudre :

Malgré les guerres constantes menées par les rois pour étendre leurs domaines, l’humanité prospéra, son nombre se multipliant à chaque passage des étés. Pour abriter et nourrir cette population, des forêts furent défrichées et des champs semés. Pour forger leurs outils et leurs armes, les montagnes furent vidées et les cieux devinrent noirs. Pendant d’innombrables années, la nature souffrit de ce capricieux pillage des terres jusqu’à ce que finalement l’équilibre soit rompu. Des montagnes de feu vomirent des nuages d’encres qui couvrirent le ciel et plongèrent le monde dans des ténèbres éternelles. Et de ces cieux tombèrent des pluies sans fin d’éclairs brûlants qui rasèrent les champs, firent bouillir les eaux des lacs et fendirent les murs des plus puissantes fortifications. Pendant douze jours et douze nuits, la furie de la nature se déchaîna.
Craignant que cela signifiait que les dieux voulaient purger les terres de l’humanité une fois pour toute, la population abandonna ses demeures et ses cités et se réfugia au plus profond des cavernes. Attendant la fin du déluge en ces lieux, mais il n’y avait pas de salut, juste la mort alors que les cavernes devinrent un lieu de pestilence et d’épidémies. Alors que la population restait piégée dans les ténèbres, regardant leurs familles rencontrer une lente et douloureuse fin, elle concentra ses efforts dans la seule échappatoire qui lui restait, la prière. Les théologiens croient que c’est ce mélange de désespoir et la concentration des prières qui mena aux toutes premières incantations magiques.
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Désormais pleinement averti de la colère sans borne de la nature, l’humanité se tourna vers les cieux pour sa protection. Par la prière, le peuple d’Eorzea découvrit qu’au plus profond des mots se dissimulait la magie, magie qui lorsqu’elle est alimentée par la foi, peut donner de grands pouvoirs.



La seconde aire astrale, les sommets de la foi :

Et alors que les magies primitives permirent à l’humanité d’endurer jusqu’à ce que le ciel s’ouvre enfin, ceux qui maîtrisaient ces techniques purent se hisser à des positions de pouvoir dans ces communautés. Les populations virent émerger des dirigeants charismatiques qui imputèrent la chute de la précédente ère à la faiblesse des rois et leur avarice inextinguible. Ils clamèrent que seul la foi et les prières pourraient sauver d’un sort similaire, et ainsi naquirent les premières religions organisées.
Ainsi en quelques années, les royaumes centenaires de l’humanité furent remplacés par des théocraties peuplées avec des hommes et des femmes désireux de prouver leurs valeurs aux dieux, afin que les êtres divins puissent les épargner de la colère de la terre. Les dirigeants de l’Eglises convainquirent les peuples d’ériger de grands temples, monuments et statues qui leur offrirait la paix et le salut. Pour orner ces bâtiments afin que les dieux leur sourient, les hommes perfectionnèrent les arts de la peinture et de l’orfèvrerie. Pour protéger ces constructions de ceux qui voudraient défier les dieux, ils percèrent le secret de l’acier. Pour mieux s’approcher de la lumière des dieux, l’humanité bâtie des tours jusqu’aux cieux.
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Les commandes de l’Eglise d’innombrables cathédrales, temples, sépulcres durant la seconde ère astrale virent l’avancement rapide du travail de la pierre, le mantra omniprésent « pour le paradis » poussant les premiers architectes à concevoir des techniques qui pourrait défier les lois même de la nature.



La troisième ère ombrale, la calamité du feu :

Foi et peur donnèrent aux églises le pouvoir absolue sur le monde ; néanmoins, un pouvoir absolu corrompt inexorablement. En effet bientôt, le désir de s’emparer du contrôle absolu poussèrent les religions les unes contre les autres, culminant dans l’avènement d’un âge sombre de guerres saintes, de chasses aux sorcières et de purges. Les cités furent brûlées, les enfants réduit en esclavage, tout en voyant des hommes et des femmes mourir par milliers. Sans personne pour entretenir les champs, les récoltes flétrirent, laissant ceux qui n’étaient pas parti pour la guerre en proie à la famine. Les coffres des vainqueurs étaient gonflés du butin prit à leurs ennemis, mais il n’y avait plus nulle part où dépenser ses nouvelles richesses. La route pour la reconstruction serait longue, mais le peuple était convaincu que s’il gardait la foi, il pourrait se relever comme il l’avait fait autrefois autrefois. A ce moment-là cependant, les dieux s’étaient lassés de l’humanité, l’orgueil montré une fois encore par l’Eglise convainquit les dieux de les châtier. Durant les lunes suivantes, le soleil sembla grandir, assoiffant la terre et sapant la vie de toute la création, que ce soit plantes ou animaux. Les champs verdoyants et les forêts luxuriantes furent réduits à des terres désolées et brûlées, les populations qui reposaient sur elles pour leur survit réduites à la famine. La calamité du feu était sur eux.
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De récentes découvertes de squelettes d’une faune de grands animaux végétariens dans le grand oued ont convaincu certains érudits que les déserts modernes du Thanalan furent autrefois de luxuriantes prairies perdues lors de la calamité du feu à la fin de la seconde aire astrale.


SPOILER
Sources: Encyclopedia Eorzae
Dernière modification par Ruuj/ Suvd/ Shana le 22 août 2020, 17:00, modifié 1 fois.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 25 avr. 2020, 15:29

La Naissance d’un Empire :


Il y a approximativement 5000 ans, la civilisation eorzéenne atteint ce qu’on peut raisonnablement considérer comme son sommet, au moins dans les domaines de l’avancement technologique et de son influence globale sur Hydealyn, avec l’émergence de l’Empire allagois et son extension jusqu’au Nord d’Ilsabard et l’Est d’Othard et le Sud de Meracydia. Le chapitre suivant examine l’avènement et la chute de l’âge le plus prospère.


La Trouvaille de Saint Coinach :

Il y a presque six siècles, un jeune homme déterminé d’Ul’dah nommé Coinach aurait trébuché ce qui pourrait bien être la plus grande découverte de la sixième ère, les reliques du grand empire allagois.
Séminariste d’un ordre de Nald’thal, Coinach était extrêmement intelligent, recevant toujours les meilleurs résultats parmi ses pairs. L’ordre avait de grands espoirs pour ce jeune prodige et l’envisageait comme un futur dirigeant de l’ordre. Ces espoirs furent réduits à néant quand Coinach devint obsédé par les histoires d’un empire perdu depuis longtemps mentionné dans les écritures saintes, Allag. Malgré qu’il soit à moins d’un an d’être diplômé, il abandonna abruptement ses études et se lança à la poursuite fervente du savoir sur un sujet que l’ordre considérait au mieux comme une allégorie. Faisant la sourde oreille à ses professeurs, Coinach fut exclu du séminaire et finalement ostracisé par ses plus proches compagnons. Cela ne fit qu’alimenter son désir de prouver que ses détracteurs avaient tort. Pour financer son obsession, Coinach devint un marchand, chaque pièce qu’il gagnait était immédiatement mise dans l’acquisition d’ancien manuscrit et la supervision d’expéditions archéologiques en des lieux éloignés du royaume. Ce n’est qu’une année avant sa mort, cinq décennies après que ses recherches ont commencées, que Coinach trouva finalement ce qu’il recherchait dans une partie peu peuplée du Mor Dhona. Longtemps la risée des cercles académiques, il devint un héros. Les universitaires le suppliaient pour se joindre à son équipe, alors que les sponsors venus de partout à travers Eorzea l’ensevelissait d’argent pour mener ses futures campagnes de fouilles. De nombreuses découvertes ne furent mené qu’après sa mort quand il fut canonisé, non par l’ordre dont il était issu mais pas les suivants d’Althyk, l’érudit. Le nom de Coinach a perduré jusqu’à nos jours à travers la Trouvaille de Saint Coinach, une organisation dédicacée à la perpétuation des travaux archéologiques de son éponyme.
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La destruction causée à la fois par la bataille des cieux de Pleurargent et de la calamité qui la suivit a profondément altéré les terres en faisant émerger des terres qui étaient jusqu’à présent submergées sous des centaines de yalms, révélant des ruines allagoise n’ayant plus vu la lumière du jour depuis d’innombrables étés. Les érudits de la Trouvaille de Saint Coinach ont depuis commencés l’excavation dans les environs dans l’espoir de faire une nouvelle grande découverte.


La troisième ère astrale, l’Ascension d’un Empire :
Les communautés qui émergèrent dans le sillage de la calamité du feu, tout en craignant les dieux, se méfiaient d’en faire à nouveau le cœur de leur société. La poursuite du divin avait fait encourir la colère des cieux, afin d’éviter un sort similaire, l’humanité choisit de placer de la distance entre elle et les dieux. Par conséquent, la société commença à se concentrer sur les talents individuels de ses membres. La foi dans les dieux céda la place dans la foi en soi-même. Avec cette nouvelle confiance, l’humanité commença à produire les plus grands esprits de son histoire. De nouvelles découvertes dans les sciences et les technologies étaient faites chaque jour. La civilisation avançait à un rythme jamais vu dans les deux premières ères astrales, et au premier rang se tenait un homme qui verrait cette civilisation atteindre les confins les plus éloignés d’Hydaelyn, Xande.
Considéré par tous comme un génie dans son bon droit, le très ambitieux Xande usa de son étrange intelligence et de son charisme pour bâtir une nation, fondée sur la science mais qui ne renia pas non plus la magie de la seconde ère astrale. Ces quelques descendants des prêtres et sorciers de la seconde ère étaient les bienvenus et gagnaient des positions où ils pourraient mettre à profit et perfectionner leurs compétences pour le bien du peuple. Alors que Xande apprenait davantage du potentiel de la magie, il assigna nombre de ces « mages » à son armée nouvellement formée, où leur incomparable force sur le champ de bataille permit au jeune dirigeant de soumettre les terres voisines avec des pertes limitées pour les Allagois. En moins d’une année, Allag était devenu la plus grand nation d’Eorzae et Xande se couronna lui-même empereur.

Après sa mort, l’Empereur Xande fut enterré dans une tombe au plus profond d’une caverne de cristal du Mor Dhona, avec pour raisonnement que la très forte concentration de pure énergie aethérique pourrait soigner les chairs corrompues et restaurer l’âme de Xande dans son nouveau corps. Les conséquences réelles furent quelque peu différentes.


L’origine de la Magismologie :

Il va sans dire que l’Empire allagois n’aurait pas pu survivre, et encore moins s’être développé et prospéré, s’il n’avait pas eu la puissance des officiers mages sélectionnés avec soin par Xande. Leur plus importante contribution à l’empire, toutefois, ne fut pas seulement leurs envoûtements, mais l’incorporation de leurs magies dans les principes scientifiques existants. Les engins de sièges renforcés par des projectifs lancés magiquement profitant d’une meilleure portée et de plus de précision. Des grues à roues ensorcelées levant des blocs de dix fois leur charge maximum avec une fraction de sa main d’œuvre normale. Un à un, les secrets de l’éther étaient levés, ils n’étaient pas qu’appliqués à la guerre, mais aux besoins quotidiens de la société, allant de la construction à la médecine. Le domaine qui serait bientôt connu comme la magismologie allait bientôt emmener les Allagois vers un âge doré de prospérité.

Ceci est une interprétation artistique de l’empire allagois tel que représenté par les érudits de la Trouvaille de Saint Coinach. De massives et inébranlables structures de métal découvertes dans le Mor Dhona suggèrent que les Allagois employés des aéronefs pas si différents de ceux utilisés de nos jours.


Un âge d’or :

Xande savait qu’il ne pourrait vivre éternellement, mais il n’allait pas sacrifier le travail de sa vie après son trépas, il forma donc soigneusement sa progéniture pour poursuivre son héritage. Par conséquent dans les années qui suivirent la mort du premier empereur, les descendants directs de Xande favorisèrent l’essor de l’empire en envoyant leurs armées jusqu’aux plus lointaines frontières d’Ilsabard et d’Othard. Lorsqu’ils rencontraient de la résistance, l’empire s’occupait rapidement de ceux qui se dressaient devant lui, et au bout d’un moment, il n’y avait plus une cité sur les trois grands continents qui ne se soumettaient pas à la loi impériale.
Avec plus le moindre ennemi à combattre, la paix prévalue et le peuple prospéra. L’attention de l’empire n’étant plus dirigé vers l’expansion de ses frontières mais l’amélioration de la vie de ceux qui vivaient en son sein. L’une de ses entreprises impliquait l’édification d’un vaste réseau de tours dans la région des chutes de Pleurargent conçu pour absorber les rayons du soleil et délivrer cette énergie aux demeures et aux manufactures de l’empire. Avec l’achèvement de la tour de Syrcus ou tour de cristal, ainsi qu’elle serait nommée dans les ères suivantes, les Allagois commencèrent à dépendre d’une myriade de machines pour les décharger de leurs fardeaux quotidiens et purent se concentrer sur le développement de leur esprit et de leur âme. Pendant trois siècles, aucune guerre ne fut menée sur les trois grands continents, et les effusions de sang qui avait accompagnées la naissance de l’empire ne fut plus vue que comme un défaut d’un âge oublié.
Le miracle de l’etheroalchimie avait donné aux Allagois tout ce qu’ils désiraient et davantage. Cependant, un homme qui croit avoir toute satisfaction ne lutte pas pour innover davantage. Manquant de la direction qui l’avait faite si grande, la société sombrait doucement dans le désespoir. Le peuple se fit de plus en plus complaisant, abandonnant l’apprentissage pour se noyer dans les loisirs en reléguant le moindre travail aux machines. Le taux de natalité s’effondra alors que les suicides devinrent incroyablement communs. Les dirigeants se faisant plus corrompus et satisfaits, conduisant à des soulèvements dans les pires cas.
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Dans les années qui précédèrent la septième ère ombrale et la ré émergence de la tour de cristal, les érudits avaient peu à tirer de l’apparence de la tour de collecte solaire. D’anciennes tentatives d’esquisses d’artistes commandées par la Trouvaille de Saint Coinach pour recréer la tour de cristal, bien que magnifiques, n’avaient finalement que peu à voir avec la construction actuelle.
Dernière modification par Ruuj/ Suvd/ Shana le 22 août 2020, 17:01, modifié 1 fois.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 27 avr. 2020, 13:08

Le plan d’Amon :

L’empire commençait à s’effondrer sous son propre poids, se rapprochant peu à peu de sa destruction alors que son peuple restait assis les yeux vitreux dans leurs demeures, dangereusement dépendant des luxes de la science qui leur était offerte. Il y avait un homme néanmoins qui n’était pas prêt à attendre paresseusement l’apocalypse approchant, un talentueux technomage du nom d’Amon. Amon croyait que ce dont avait besoin les Allagois n’était pas une autre invention ou une percée technologique mais un dirigeant fort. Un dirigeant qui pourrait enflammer le cœur des hommes et tirer la société de sa stupeur et son apathie. Un dirigeant comme Xande le Premier. Au lieu d’attendre néanmoins qu’un autre individu avec des qualités équivalente à Xande apparaisse, Amon cru qu’il obtiendrait de meilleurs succès avec une approche directe, ressusciter Xande lui-même.
Des techniques pour temporairement restaurer la vie dans les chairs nécrosées par la croissance d’une nouvelle avait déjà été découverte par les scientifiques allagois. Amon croyait néanmoins qu’un retour temporaire ne serait pas suffisant pour assurer la résurrection de ses cendres du tout puissant Empire Allagois. Ce qu’il désirait, c’était le secret de la vie éternelle. Et ainsi, Amon se lança dans une série d’expérience combinant magicologie et clonage dans une dernière tentative désespéré pour obtenir l’immortalité. Dans les dernières étapes de ces expérimentations, il utilisa bandits et révolutionnaires pour tester ses techniques nouvellement développées. Une fois que ses méthodes se furent perfectionnées, il passa à la lignée impériale puis à lui-même. Les résultats étaient prometteurs, rapidement Amon passa à la seconde étape de son plan, l’exhumation de la tombe de Xande et la résurrection de l’empereur. Utilisant les énergies solaires emmagasinée dans la tour de cristal combinée à ses techniques de revivification nouvellement perfectionnées, Amon réalisa l’impossible. Xande marchait une fois encore sur Eorzea.
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Amon
L’un des quelques grands esprits qui virent le lent mais constant engourdissement de l’esprit du peuple, Amon se lamenta longuement du délabrement d’Allag. Concentrant ses anciens efforts scientifiques dans le développement des capacités mentales. Il réalisa alors que ce n’était pas de connaissances dont les Allagois manquaient. En définitive, ils en avaient trop. Ce dont le peuple manquait, c’était d’un dirigeant. Avec un objectif renouvelé, Amon porta ses efforts sur la revivification, et finalement conduisit des expérimentations sur ses propres chairs dans le but d’atteindre son but ultime, la résurrection de Xande le Premier.

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Scylla
Une archimage de haut rang de l’administration de l’Empire Allagois, Scylla fut trompée par Amon, un adversaire de toute une vie à la cour impériale, en participant aux expérimentations du technologiste fou sur l’immortalité. Promesses de vie éternelle et de pouvoir illimitées convainquirent à contrecœur Scylla d’accepter l’altération de sa forme corporelle, seulement pour sortir de l’anesthésie et trouver les gueules déchainées de chiens sauvages, les créatures les plus méprisées par la mage, là où aurait du se trouver sa tête.

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Général Phlegethon
Dirigeant d’une des nombreuses rebellions qui éclatèrent dans les années de déclin de l’Empire Allagois, les anales impériales dépeignent Phlegethon comme un horrible assassin. Les écrits populaires le présentant un héro du peuple. Adoré malgré ce qu’il était, le dirigeant révolutionnaire fut capturé par les agents de l’empire et son corps fut altéré de force par la sorcellerie et la science, son esprit brisé et conditionné à obéir.

Glasya Labolas
Un des quelques sujets volontaires d’Amon, Glasia Labolas, commandant de la Garde d’Honneur Impériale, était profondément loyal à l’empire, prenant plaisir à traquer personnellement et sans la moindre merci tout les signes de rebellions. L’expérience fut un succès en octroyant au commandeur l’immortalité, assurant son service éternel du grand empereur Xande ; néanmoins, les effets secondaires virent son esprit déjà sombre devenir encore plus enfiévré.



Le regard braqué sur le Sud :

Le génie d’Amon et sa nature obsessionnelle firent une dangereuse association, conduisant à la mort d’innombrables sujet avant que ses expériences ne portent leurs fruits. Non seulement le réveil de Xande de son sommeil millénaire mais également l’obtention à la fois de l’immortalité et d’une vigueur d’un autre monde. Durant les jours suivant, l’empereur fut mis au courant par Amon des myriades de changements que le monde avait connu durant le millénaire de son trépas, le progrès de la civilisation, l’expansion atteinte par l’empire et l’état de son peuple. Une fois mis au courant de ce sur quoi il devait travailler, il se mit rapidement en action pour corriger le cap. Commençant par faire assassiner l’empereur actuel et tous les loyalistes au régime par la Garde d’Honneur Impériale sous les ordres de Glasya Labolas. Avec le trône entre ses mains et tout les potentiels opposants à Xande opportunément éliminés, le nouvel empereur perdit peu de temps à restaurer l’armée impériale jusqu’ici impotente à son ancienne taille et force avant de lui ordonner sa première mission, l’invasion totale et l’occupation du continent du sud, Meracydia.
Juste comme l’avait prédit Amon, le retour de Xande avait revitalisé l’empire, enflammant un brasier dans le cœur des plus désabusé et leur donnant un but. Les rangs de l’armée se gonflèrent de nouvelles recrues, les usines commencèrent à embaucher des travailleurs manuels pour répondre à la demande croissante en armement et les cercles universitaires furent prolixes en découvertes et inventions. L’Empire Allagois pouvait devenir grand une fois encore, et la route vers la grandeur menait vers le Sud. Les Meracydiens néanmoins n’étaient pas prêt à abandonner leurs demeures sans combattre. Alors que la première vague de l’attaque fut largement un succès due à la surprise, les raids suivant en Meracydia rencontrèrent plus de difficultés. Les peuples indigènes du continent méridional se regroupèrent sous la direction des dragons qui revendiquaient également la domination sur Meracydia. Manquant d’équivalent sur les Trois Grands Continents, les bêtes de guerre chimériques que déploya l’Armée Impériale ne pu faire face au souffle ardent des dragons et d’innombrables pertes furent à déplorer. Ceci néanmoins servit seulement à nourrir la motivation des scientifiques d’Allag dans la poursuite impie de la recherche de puissance par les manipulations de la vie et il ne leur fallut pas longtemps pour créer des abominations qui surpassait la force de la Horde Méracydienne. Dans une bataille décisive et sanglante, les Allagois tuèrent le dragon de l’Aube, ouvrant la voie à l’occupation immédiate du continent… Ou c’est ce qu’ils croyaient.

Kaliya
Un produit à la fois de la mécanique et de l’ingénierie biologique, l’aberration aussi solide que l’acier qu’était Kaliya fut développé dans les Départements de Recherche Magicologique d’Azys Lla pour combattre les légions draconiques de Meracydia. Cette hydre mécanique pouvait non seulement résister aux attaques de crocs et de griffes mais aussi aux brulantes flammes du souffle draconique, et se révéla inestimable dans les campagnes victorieuses sur le continent méridional. Une création si efficace que les Allagois finirent par en placer pour garder le grand dragon Bahamut dans sa prison de métal.



La Triade Guerrière et Bahamut :

Avec les dragons presque vaincus, les Meracydiens se tournèrent vers leurs dieux pour leur salut, invoquant de terribles entités connues comme les « eikons » dans une dernière tentative pour débarrasser leurs terres des Allagois. Alors qu’il n’y avait aucunes traces d’invocations d’eikons (désormais les « Primordiaux ») en Meracydia avant l’invasion impériale, juste après la chute de Bahamut, plusieurs tribus réussirent l’invocation de leurs divinités depuis l’éther, suggérant qu’une troisième faction était impliquée dans le transfert des connaissances particulière pour réussir ceci.
Parmi ces eikons, trois, Sephirot le Monstrueux, Sophia la Divine, et Zurvan le Démoniaque, ou la « Triade guerrière » tel qu’elle fut appelée, se montra la plus problématique pour les envahisseurs venus du Nord, conduisant les Allagois à se retirer temporairement vers les côtes meracydiennes. C’est un Xande furieux qui demanda une solution à ses gradés mages, menaçant de tuer un homme chaque jour jusqu’à ce qu’ils aient accomplit sa requête apparemment impossible. Comment peut-on débarrasser le monde d’un être qui peut simplement être ressuscité au moment de sa mort ? Dans leur désespoir, les mages se tournèrent vers le principal ennemi qu’ils aient combattu pour trouver l’inspiration, et avant que trop d’entre eux n’aient succombés à la rage de l’empereur, ils découvrirent une nouvelle branche de envoûtement qui deviendrait la base de la magie moderne et l’utilisèrent pour neutraliser le pouvoir de la « Triade Guerrière » et l’emprisonner plutôt que de simplement la vaincre.
La victoire sur les eikons aurait pu marquer la fin du conflit en Meracydia, mais le continent méridional n’était pas prêt à concéder la victoire. Dévasté par la disparition de son compagnon Bahamut des mains des Allagois, le Dragon Tiamat essaya de ressusciter le dragon de l’Aube de la même manière que les tribus de Méracydia avaient invoqués les eikons, comme une divinité. Ce qui émergeât des cendres néanmoins n’était qu’une ombre de son bien aimé Bahamut. Animé par la rage, le grand dragon libéra sa furie sur les Allagois, effaçant presque en un instant tout les avantages que l’empire avait obtenus.

Bahamut
L’un des premiers nés, Bahamut vivait depuis d’innombrables siècles comme le seigneur des cieux du sud jusqu’à être tué par la soif de pouvoir de l’Empire Allagois. Quand le dragon du Crépuscule Tiamat apprit la fin prématurée de son amant, elle choisit d’ignorer les avertissements de sa parenté et avec l’aide de ce qui restait de la Horde des Dragons méracydiens, essaya d’invoquer l’esprit de Bahamut. Ses chagrins et angoisses combinée à la rage des siens néanmoins corrompit l’esprit ainsi revenu à la vie, avec pour résultat un tyran fou qui ne ressemblé qu’à peine au dragon de l’aube.



Victoire en Meracydia :

L’empereur Xande trouve une grande joie dans le cours sans cesse changeant de la bataille, et il proclama qu’il ne s’était jamais senti si « vivant » que durant le carnage de la campagne. Il avait également cru qu’un homme n’obtenait sa force que face à ceux qu’il tuait et il accueillait à bas ouvert l’assaut sur ses ennemis, utilisant toutes les opportunités de gagner encore davantage de pouvoir. La guerre avec Meracydia alimenta l’avancée des technologies allagoises et approfondi ses connaissances dans les arcanes magiques. Non seulement les dragons et les eikons avaient été capturés mais ils pourraient être à terme apprivoisés et contrôlés. L’essence même de leur vie pourrait être capturée et utilisée comme une source apparemment inépuisable d’énergie, un destin qui avait finalement frappé la Triade Guerrière.
Une percée des mages impériaux permit d’atteindre la communion avec le Néant, culminant finalement avec la signature d’un traité entre l’Empereur Xande et l’auto-proclamé « seigneur » du Néant, le Nuage des Ténèbres. En échange d’un ravitaillement illimité en réceptacles dans lesquels pourraient résider les séides du Néant, leur permettant de se maintenir dans le monde physique, l’empereur leur demandé seulement de combattre pour lui sur les rivages de Meracydia. Avec chaque ennemi qui tombait, un nouveau réceptacle était disponible, permettant une nouvelle invocation d’un hôte et la possession d’un corps. Plus l’armée mort-vivante tuait, plus ses rangs grossissaient, jusqu’à ce que même la puissante réincarnation de Bahamut ne puisse surmonter leur nombre. Le grand dragon s’affaiblit graduellement alors que les cristaux nécessaires pour maintenir sa force devenaient plus rare à cause de leur sur-utilisation. Incapable d’utiliser son ancienne puissance, Bahamut fut finalement capturé et asservit par des chaines mentales, faisant de lui un outil pour l’empire et mettant fin à la campagne de Meracydian. L’Empire Allagois avait cependant réclamé un autre prix.
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Le Nuage des Ténèbres
Un des seigneurs non contestés du Néant et une entité incroyablement puissante, le Nuage des Ténèbres occupée le plus haut rang de la hiérarchie des douze. Ce terrifiant envoyé du vide entra dans un sombre accord avec l’empereur Xande dans le but d’envahir le monde physique jusqu’alors scellé par les « portes du Néant ». Cet accord ne fut pas appliqué par l’empereur lui-même mais par toute sa lignée, assurant qu’aussi longtemps qu’il resterait un héritier, le control sur la reine des envoyés du vide était absolu.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 29 avr. 2020, 13:34

La quatrième ère ombrale, la calamité de la terre :

Meracydia était tombée et l’empire était désormais plus grand qu’il ne l’avait jamais été dans son histoire. L’empereur néanmoins ne plus savourer sa victoire bien longtemps. La guerre avait étanché sa soiffe de sang mais avec elle vint une sensation de vide. Avoir expérimenté la mort avait montré à Xande les limites véritables de la vie, et il ne pouvait plus être satisfait avec les mondanités d’un règne en temps de paix. L’obsession de la mise à mort et de la destruction resserra son emprise sur l’esprit de Xande et le conduisit doucement à la folie. Ces ordres suivants allaient simplement servir à prouver ceci.
L’empereur fit placer les chaines mentales de Bahamut dans une vaste sphère d’acier. La sphère fut alors lancée dans les cieux et mise en orbite autour de la lune, où il put utiliser l’affinité du dragon pour l’aspect d’éther de feu afin de collecter l’énergie du soleil dans une forme plus concentrée que les faibles rayons solaires qui trouvaient leur chemin jusqu’à la surface d’Hydaelin. Avec cette énergie, Xande pu ouvrir une porte pour le vide tel que le monde n'en avait jamais vu, et d'au-delà il invoqua la véritable Nuage des Tenèbres elle même qui pourrait faire pleuvoir la destruction sur le monde matériel, conduisant finalement le monde vers un âge de mort dont l’empereur pourrait profiter longuement une fois encore.
Sans surprises, bien peu d’Allagois montrèrent leur accord aux aspirations de Xande, et embrasa les brasiers de nombreux troubles. Les cellules de résistances indépendantes se liguèrent pour former une armée qui pourrait repousser l’empereur fou et les quelques loyalistes restants hors du palais impérial et de la tour de cristal. Malheureusement, cette victoire arriva un peu trop tard. Le satellite contenant Bahamur fut activé à distance par Xande, commençant à transférer l’énergie éthérique. La porte du vide allait donc pouvoir bien s’ouvrir.
Mais cela n’arriva pas, Xande et ces technologistes avaient fait une grave erreur de calcul. Bien que la tour ai été renforcée pour endurer le flot croissant d’énergie, les terres alentours ne pouvaient résister à l’afflux de puissance pure. En quelques instants, le sol commençant à se fendre, jusqu’à ce qu’il ne s’écroule enfin, avalant la tour de cristal et Xande avec elle. La victoire de la résistance fut néanmoins de courte durée. L’effondrement de la tour de cristal entraina une réaction en chaine de séisme qui toucha l’intégralité du monde, renversant les montagnes et déchirant littéralement les terres en morceaux. En un instant, l’Empire Allagois était réduit à l’état de décombres. Pourtant alors même que la tour de cristal s’effondrait, le plus fiable des soutiens de l’empereur Xande, Amon invoqua une puissante magie et altéra le flot du temps dans sa structure même. La tour et ses occupants sombrèrent dans les profondeurs du sommeil.

La plupart des dangereuses expériences de l’Empire Allagois incluant la création d’armes vivantes chimériques et le cœur des composants utilisé par le satellite Bahamut furent menées sous le sceau du secret dans les complexes de recherches flottant les plus sécurisés connu comme Azyl Lla.


L’héritage de la princesse Salina :

Avec l’engloutissement de la tour de cristal, la civilisation qui dépendait entièrement des énergies de la tour de cristal pour fonctionner fut plongée dans le chaos. Les machines tombèrent à l’arrêt, les lampes s’éteignirent, les lignes de communication et les transports étaient coupés. Ceux qui œuvraient dans les secteurs lévitant artificiellement comme Azys Lla furent soudainement piégés, le flot des ravitaillements sur lesquels ils comptaient pour l’entretien de leurs installations se tarirent. Sans l’énergie et la main d’œuvre pour les garder en état, les aberrations contenues dans cette zone de quarantaine s’échappèrent de leurs cages et se retournèrent contre leurs créateurs. Réalisant qu’il ne serait pas aisé de regagner le contrôle, les îles flottantes furent rapidement abandonnées par les Allagois. Elles resteraient inhabitées par tous si ce n’est des chimères jusqu’à leur redécouverte à l’aube de la septième ère astrale.
Alors que la calamité mondiale avait fauché la vie de la majorité de la population de l’empire, incluant ceux de la lignée royale, il y avait une descendante de Xande le Premier qui survécu aux tremblements de terre, la jeune princesse Saline. Particulièrement vive d’esprit pour son âge, la princesse saisit rapidement les implications de la chute de la tour de Syrus, et le fait qu’elle n’avait pas réellement été détruite, seulement enterrée. Bien que la tour piégeât les horreurs qui l’occupait, elle les maintenait également en vie. Manquant de moyens de détruire la tour, elle préféra choisir d’utiliser les pouvoirs que lui avaient accordé le pacte le plus impie de ses ancêtres, aussi longtemps que le sang de la lignée impériale restait intact, il y aurait une force qui pourrait garder le Nuage des Ténèbres sous contrôle. Utilisant les derniers vestiges des technologies biologiques allagoise, la princesse Salina transféra son sang et les pouvoirs qu’il détenait à des alliés de confiance avec l’espoir qu’il perdurerait jusqu’à ce qu’il soit à nouveau nécessaire. La preuve de ce pouvoir devint connue comme les Yeux Allagois et peut souvent être vu aujourd’hui chez de beaucoup de ceux qui ont des liens ancestraux avec la tribu Miqo’te des Chercheurs du Soleil des G.

Ironiquement, ce fut une nouvelle calamité qui vit la ré-émergence de la Tour de Cristal de ses cinq milles ans de sommeil. Quant aux horreurs qui se cachait à l’intérieur, c’était ce que la princesse Salina avait craint, Xande, Amon, et le Nuage des Ténèbres n’avaient pas périt durant leur temps enseveli sous la surface d’Hydaelin. Heureusement, grâce aux efforts de la lignée impériale, de la tribu des G et d’une brave bande de héros, la menace d’une domination aux mains des forces du mal fut à nouveau contrecarrée.


Unei et Doga :

Cherchant à relever Xande de la mort, le technologiste Amon regarda du côté des descendants du premier empereur. Ces sujets furent Unei et Doga, deux membres de la lignée royale. Usant de techniques perfectionnée dans de sombres laboratoires, Amon créa des douzaines de copies de chacun. Il appela ces « clones », écho de la chair originale, cependant dénué d’âme. Ainsi, ces expériences purent être utilisées comme arme quand Amon ne pu plus rien tirer de plus d’eux.
Bien que Unei et Doga soutèrent tout deux la seconde ascension de l’empereur, ils vécurent avec horreur sa descente dans la folie. Ils mirent dans deux clones leur esprit, une mesure au cas où eux même échouerait à arrêter l’empereur. Les clones auraient été imprégnés d’un but inflexible : mettre fin à l’alliance impie de Xande.
Avant que les Unei et Doga originaux ne puisse agir, la tour de cristal sombra dans un long sommeil. Quand ils s’éveillèrent après la calamité, les deux clones firent de même. Heureusement, ils tombèrent sur un petit groupe de savants qui se nommaient eux même NOAH. Après de nombreuses tentatives et tribulations, c’est cette fraternité qui mit fin au premier empereur et aux fruits de ces terribles ambitions.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 30 avr. 2020, 17:14

L’âge oublié :


Il n’y a presque pas de témoignages des années qui suivirent immédiatement la chute du puissant Empire Allagois. Cette sombre période est vaguement connue comme l’âge oublié, pour les très faibles connaissances que nous avons sur les peuples qui y vécurent.


La quatrième ère astrale, la Chute de la Civilisation :

A partir des quelques informations qui demeurent de la quatrième ère astrale, majoritairement basée sur les traditions orales, le blâme sur la chute de la civilisation retomba sur la soif de connaissance de l’humanité. Les gens jugeaient préférable de laisser les réponses aux mystères de la vie aux dieux. La poursuite de ce qui se trouve au-delà de la connaissance de l’homme était considéré comme un péché, et c’est dans cette convoitise que se trouvait l’impulsion pour sa destruction. Une défiance généralisée de tout enseignement supérieur vit le jour. Les livres furent brulés et les parents s’abstenir d’apprendre les lettres à leurs enfants. Les technologies allagoises survivantes furent détruites, les constructions furent renversées ou enterrées, et les savants, du moins le peu qui restaient, furent exilés ou même tués. La civilisation fit un bond de géant en arrière pour revenir à un niveau proche de la seconde ère astrale. Le pendule avait basculé et une longue époque assoiffée de connaissances fut remplacé par l’immobilisme de la peur des cieux. Les histoires de l’Empire Allagois survirèrent jusqu’à aujourd’hui uniquement dans les écritures, où la chute de la civilisation fut réduite à un simple conseil utilisé pour apprendre des leçons sur le péché d’orgueil.
Pendant approximativement mille cinq cents ans, un nombre longtemps supposé mais seulement récemment confirmé avec la découverte d’un nœud d’expulsion en état sur Azys Lla placé dans le complexe de recherche flottant abandonné cinq milles ans plus tôt, la guerre silencieuse contre la connaissance continua, l’église manipulait les quelques connaissances qui continuaient de parvenir jusqu’aux masses. Les dirigeants religieux en virent même à introduire un nouvel alphabet pour leurs textes saints, seulement enseigné aux hommes et aux femmes de robe, afin de consolider leur contrôle sur les royaumes à travers l’analphabétisme du peuple. Il est à cet effet ironique que cet alphabet réservé aux privilégiés ai finalement évolué comme l’écriture utilisée par tous les Eorzéen aujourd’hui.

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La cinquième ère ombrale, la calamité de la glace :

Comme c’est le cas avec la quasi-totalité de la quatrième ère astrale, la grande calamité qui y mit fin est également mystérieuse. Les légendes tribales et le folklore local font, néanmoins, parler d’un hiver apparemment sans fin qui avait apporté avec lui un froid glacial, des tempêtes de neige déchainées, et des rivières de glaces géantes. Sans avoir la possibilité de faire pousser des récoltes, la plus grande partie de la population périt, ou fut obligée de fuir vers le Sud et ses climats plus tempérés. On pense que les quelques années qui ont entourées la cinquième ère ombrale, ou comme on la connait également l’âge du froid éternel, le plus gros de la Mer de Sang gela, empêchant d’une part de pécher et tuant la vie sous-marine, mais d’autre part permettant la migration des tribus Miqo’te du Sud d’Ilsabard vers le Nord d’Eorzea. Des tribus qui constituée des descendants des même tribus qui avaient été persécutées et conduites hors d’Eorzea par l’Empire Allagois presque deux millénaires plus tôt. Les mers nouvellement gelées permirent aux tribus de trouver un moyen de contourner les massifs pics de Gyr Abania qui empêcher leur retour durant la quatrième ère astrale, et alors qu’il y avait peu de choses qui les attendaient dans ces terres couvertes de givre quand ils arrivèrent, leur incroyable capacité de chasse leur fournit les moyens de survivre jusqu’au dégel.

Ce ne fut pas longtemps après leur retour sur le continent que les Miqo’te apprirent le nouvel alphabet éorzéen. Les voyants des tribus furent rapides à clamer le fait que le nombre de lettres de cet alphabet, vingt-six, correspondait exactement avec le nombre des tribus des Chercheurs du Soleil démontrait que le long voyage à travers les mers gelées n’avait rien de fortuit, convainquant en conséquence les tribus qu’elles devraient chacune prendre un de ses lettres dans leur nom.

Il n’est pas rare même aujourd’hui de voir apparaitre de vastes îles flottantes de glace durant les longues nuits d’hivers le long de la côte nord d’Eorzea, la Farreach. Durant la cinquième ère ombreuse, néanmoins ces montagnes de glace pouvaient apparaitre aussi loin au sud que la mer de jade.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 01 mai 2020, 12:42

L’âge de l’illumination :


« La Cinquième Ere Astrale fut un âge d’indicibles merveilles, quand l’art des arcanes bourgeonnât et que les civilisations qui commandaient à un tel pouvoir fleurirent. Hélas, cet âge d’illumination ne devait pas durer. La guerre de la Magie amena les grandes inondations de la Sixième Ere Ombrale, lesquelles avalèrent les plus fières nations et n’aura laissées que des terres désolées dans son sillage. »
Nenekko Neko, érudit Un’dahnien

La cinquième ère astrale, les germes de la magie :

A l’aube de la cinquième ère astrale, alors qu’Eorzea était blottie dans l’amer froid du Gel Eternel, les peuples du continent implorèrent une fois de plus les Douze pour retrouver la chaleur. Ce fut durant cette période qu’une magnifique cathédrale fut bâti sur les lisières de la forêt de Sombrelinceul, un sanctuaire où le peuple pouvait prier avec ferveur les dieux et employer le pouvoir de leurs suppliques à utiliser la magie. Ces rituels gagnèrent en importance alors que les survivants de la cinquième calamité faisaient face à la perspective de cette morne ère, et ils utilisèrent cette force motrice dans la renaissance du continent.
Alors que les rudes climats se calmaient, les peuples s’installèrent une fois encore à travers le continent. De petits établissement grossirent en villes, puis en cité, chacune avec leur culture unique. La croyance universelle dans les Douze de scinda alors que les habitants de ces communautés cherchaient à renforcer leur nouveau sens de l’identité en choisissant des divinités protectrices pour veiller sur eux. Cet élargissement des différences entre les cultures, les religions, et les approches dans les arts des arcanes allait mener à d’intenses compétitions pour la suprématie entre les nations.

Le premier sanctuaire des Douze est estimé avoir été érigé aux environs de l’aube de la cinquième ère astrale. Après des années de désuétude, la structure originale qui était tombé en ruines, envahi par la végétation épaisse de Sombrelinceul et mensongèrement oublié jusqu’à la calamité de la septième ère ombrale quand elle fut redécouverte et restaurée dans sa gloire initiale. Dans les temps modernes, elle sert également comme un hall où les dieux peuvent être témoin des déclarations d’un lien éternel entre amoureux.


Un précurseur à la guerre :

De jeunes cités émergèrent autours du troisième centenaire de la cinquième ère astrale, et pour les deux siècle et demi suivant le nombre de ces cités états allaient grandir jusqu’à douze, chaque tribu portant son attention sur un dieu ou une déesse unique du panthéon eorzéen. Ces cités états manquaient néanmoins de la stabilité de leur contrepartie moderne, et le début de l’âge de l’illumination fut en proie à la tourmente, avec des frontières territoriales sans cesse redessinées, de petits domaines établit par eux même ravagés, divisés ou intégrés dans de plus larges populations.
A la fin du premier millénaire de la cinquième ère astrale, les nations souveraines du continent n’étaient plus que six, les plus importantes étaient Mhach, établit dans le bassin occidental de la Yafeam ; Amdapor, située dans les plaines centrales d’Aldenard (ou ce qui est maintenant les Linceul du Sud) ; et Nym, à travers la côte occidentale de l’île de Vylbrand. Dans la partie suivante de l’ère, les cités états qui avaient jusqu’ici traversé des siècles de bouleversements intermittents allaient se retrouver entrainer dans une querelle d’une tout autre ampleur.

Concernant l’ascension et la chute des civilisations de la cinquième ère astrale, les historiens croient qu’il y a plus à glaner des reliques encore inconnues que des ruines brisées des cités déchues. La course pour sauver ces artefacts sans prix néanmoins a creusé un fossé entre les érudits éorzéens à la poursuite de la connaissance et l’avarice d’impitoyables chasseurs de trésors.

Les fondations effritées de la cité de Mhach peuvent toujours être vu dans les marécages saumâtres de la Yafaem, l’énorme échelle de ces ruines met en évidence l’immense population de cette civilisation. La montée des eaux a néanmoins réclamé la demeure d’origine des mages, la réduisant à une simple terre sauvage et inhabitable.

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La sombre cité de Mhach :

Les terres de Yafeam sont aujourd’hui embourbées dans des marais saumâtres inhabitable, cependant ce ne fut pas toujours le cas. Quand les vents glacés de la cinquième ère ombrale s’apaisèrent, la neige fondue s’écoule des montagnes du Nord East d’Abalathia pour former la Jeune Fille Blanche qui avec le temps nourrit le sol des basses terres. La région se transforma en un paysage fertile, et c’est autours du cinquième centenaire que fut établit la cité de Mhach.
Au moment de sa fondation, Mhach était à peine discernable des douze autres cités états qui luttaient pour survivre. Les Amdapori étaient le pouvoir dominant, contrôlant une portion non négligeable de l’Eorzea central et exerçaient une influence non négligeable hors de leurs frontières immédiates. L’équilibre changeât drastiquement autour de l’année 800 lorsqu’une sorcière du nom de Shatotto tomba sur une dangereuse forme de magie. Un mythe échangé par les pratiquants des arts de l’ordre de Nald’thal proclame que Shatotto fut la première à développer les capacités de tirer de l’éther ambiant le pouvoir d’imprégner ses sorts d’un pouvoir mortel. Ceci fut le véritable témoignage de la naissance de la magie noire moderne.
Les Mhachi usèrent de leurs connaissances nouvellement découverte pour soutenir la force de leur armée, et furent ainsi capable de de résister au flux et reflux des querelles qui réduisirent tellement de cités états à l’état de décombres, émergeant finalement pour devenir une puissance militaire considérable.


La magie du Néant :

Bien que les Mhachi soient connu comme les maîtres de la magie noire, la montée de leurs pouvoirs n’est pas limitée l’école de sortilège de Shatotto. Vers les années qui marquèrent l’automne de la cinquième ère astrale, la civilisation avait commencé à perfectionner la magie du néant, l’invocation et la manipulation de créatures connues comme les « Serviteurs du Néant » originaire d’au-delà du monde physique.
Un rapport des érudits de Observateurs Nominés des Artefacts Historiques définit le « Néant » comme « un outre-monde parallèle à celui dans lequel les hommes habitent. Des évènements anormaux peuvent affaiblir le voile entre les mondes, pouvant même le déchirer et permettant aux Serviteurs du Néant d’envahir l’univers matériel. Ces démons ont un appétit dépravé et cherchent simplement dans notre monde à consommer l’éther qu’il contient, permettant ni aux bêtes, ni aux hommes de se tenir sur leur chemin. »
Les mages allagois avaient précédemment expérimenté des alliances avec les démons du Néant dans l’espoir d’exploiter les pouvoirs de ces créatures. Les Mhachi étendirent ces efforts, ajoutant des protections supplémentaires à leurs expériences afin de ne pas reproduire le même sort qui avait frappé les Allagois. En définitive, les Mages développèrent un dispositif occulte, les pierres du néant, pour se préserver eux même et leur cité au cas où leurs pactes seraient rompus. Si un serviteur du néant refusait d’obéir à son maître, un mage du néant pouvait châtier le rebelle en utilisant la pierre du vide pour rompre ses liens avec le monde matériel. C’est en dominant ce pouvoir que Mhachi fut considérée comme la civilisation dominante toute les autres, jusqu’à les mener à la guerre.

De puissants serviteurs du néant furent assujeti par les Pierres du Vide, les réduisant à pas plus qu’une arme stratégique pour les militaires Machi. Une mage du nom de Calofisteri combina le pouvoir de cristaux infusés d’éther avec le rituel de consommation de sang de Serviteurs du Vide pour achever une forme étrange d’immortalité, bien qu’elle devrait garder cet artefact de ceux qui pourraient chercher à la détruire.

Les créatures classées dans les plus hauts rangs des douze plus hauts niveaux de la hiérarchie des serviteurs du vide ne pouvaient passer à travers les frontières des dimensions par l’intermédiaire d’un artefact déchirant le voile. Ils demandaient plutôt un réceptacle prêt pour les accueillir dans le monde matériel, possédant leur âme et entrant dans le monde à travers « l’invocation ». Les pierres du vide avaient la capacité de détruire ce réceptacle et d’annuler le pacte entre lui et son invocateur, en en faisant un puissant moyen d’obtenir le contrôle sur les plus puissants serviteurs du Néant.
Dernière modification par Ruuj/ Suvd/ Shana le 22 août 2020, 17:04, modifié 1 fois.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 02 mai 2020, 14:29

L’ancienne cité d’Amdapor :

A l’aube de la cinquième ère, un groupe de Hyurs arriva dans ce qui est désormais le Linceul du Sud. Le lieu dans lequel ils s’établirent était une plaine ouverte constellée de massif affleurements de pierres couleurs claires, nettement dépourvu de la forêt épaisse qui la caractérise aujourd’hui. L’abondance de pierres permit aux Hyur d’ériger des structures extrêmement solides, et aux environs de l’année 300, l’Aldenard central avait été transformé en la cité animé d’Amdapor.
Le peuple d’Amdapor tenta de communiquer avec les énigmatiques esprits élémentaires de Sombrelinceul, espérant qu’ils pourraient contribuer à la générosité de la forêt. Les élémentaires, déjà méfiants des hommes, refusèrent toutes interactions avec leurs nouveaux voisins, satisfait de la distance entre eux. Les amdapori respectèrent ce souhait et n’empiétèrent pas de force sur les bois sacrés, les préservant pour les occasionnelles campagnes de chasses. Il est bon de mentionner néanmoins que les élémentaires n’évitaient pas entièrement les étrangers à ce moment ; des relations amicales étaient maintenues avec les tribus ixalies, les élémentaires leur permettant d’entrer dans le linceul en jugeant qu’ils ne représentaient aucun danger pour l’équilibre naturel de la forêt.
Comme la cité état prospérait, les Amdapori se concentrèrent sur la fortification de leurs domaines, étendant leurs défenses par la construction d’un énorme donjon en haut d’une butte à l’extérieur de la cité elle-même. Accordant leur vénération à Nophica, la déesse de l’abondance, ils clamèrent qu’ils chérissaient l’harmonie avec la nature, et promirent à leurs voisins une existence pacifique. Les sociétés des environs bénéficièrent de cette philosophie, et Amdapor n’était pas vu comme une menace mais comme un ainé qui veillait sur les onze cités sœurs. Cela en vint à la faire connaitre comme « L’ancienne cité ».
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Une grande partie de ce qui subsiste de la cité d’Amdapor est lentement englouti par un tapis épais de moisissure et de pourriture causé par un déséquilibre élémentaire persistant dans le sillage de la septième ère ombrale. Toutefois, les archéologues espèrent que la décadence n’aura que peu d’effet sur les fondations en pierre de l’antique cité, les exploits architecturaux des Amdapori ayant déjà résisté à plus d’un millénaire et demi de colères de la nature.


La découverte de la magie blanche :

Les Amdapori n’avaient au départ utilisé que des magies basiques pour la défense de leur cité, concevant et développant leurs connaissances primitives sur la création des golems pour imprégner temporairement des statues de pierre d’un semblant de vie. Néanmoins au neuvième siècle, les mages de l’ancienne cité furent témoin de l’usage des arts de la destruction de Mhach pour écraser ses cités états voisines. Inquiet des ambitions de leur voisin, les Amdapori recherchèrent un moyen de contrer ces magies noires en développant leurs propres sortilèges, les tissant dans l’intention de purifier, protéger et soigner, l’art de la magie blanche.
Il fut soutenu que sans la découverte de la magie blanche, Amdapor aurait également succombée aux ambitions de Mhach. Ainsi l’ancienne cité avait développé un moyen de garder à distance les mages noirs dans l’espoir de prévenir que l’armée mhachoise ne lance une attaque totale sur Amdapor de peur de souffrir elle aussi de pertes conséquentes. Cela permit pour les quelques siècles suivant à Eorzea de profiter d’une paix fragile mais durable, maintenue par l’équilibre précaire entre les deux nations et leurs écoles de magie opposées.

Derrière leurs sinistres visages, les murs démoniaques ne sont pas des serviteurs du vide, mais des forgenés créé en utilisant une forme primaire de la magie blanche amdapori. Par l’inscription sur un mur de pierre d’un motif arcanique de sang, ces golems pouvaient prendre vie pour intimider et repousser des intrus.
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Scuptés pendant la cinquième ère astrale, les lions ailés sont des gardiens de pierre ensorcellés capable d’utiliser la magie blanche selon leurs désirs, un testament des capacités de la magie blanche avancée des Amdapori.


La guerre à l’horizon :

Les peuples d’Eorzea s’épanouirent dans la paix amenée par l’impasse de l’affrontement entre écoles de sorcellerie noire et blanche. Suivant les pas de Mhach et d’Amdapor, les autres cités états se mirent à développer leurs propres formes de sortilèges dans une tentative d’amener plus loin leurs sociétés. Cetta approche pour apporter la prospérité était très différente de celle menée par les Allagois durant la Troisième Ere Astrale, évitant la croissance technologique pour lui préférer l’approfondissement de la nature arcanique. Néanmoins, le progrès ne pouvait venir sans un prix élevé, comme un homme plongé dans l’ivresse par la puissance que l’arcane lui apportait. Les sociétés se construisirent sur des fondations magiques furent forcé de sacrifier leur environnement naturel alors que de grandes quantités d’éther tiré des terres dans le but de maintenir la magnificence des cités. L’illumination du continent devint une épée à double tranchant, chaque cité magique maintenant la facade d’un héritage édifiant alors que secrètement elle fourbissait ses offensives magiques.
Il n’est pas nécessaire d’être un oracle pour voir que cet interlude de paix touchait à sa fin. Les mages de Mhach tournèrent silencieusement leurs yeux vers les ténèbres, cherchant à satisfaire leurs ambitions expansionnistes en rassemblant une armée d’esclaves de serviteurs du Néant. Amdapor garda ses apparences extérieures d’un riche bastion d’arts et de culture, mais les intimidantes sculptures de « gardiens » apparurent à chaque croisement de la cité. Tandis que l’évènement qui mena à la guerre est perdu dans les brumes du passé, il est connu que la fréquence des accrochages politiques et militaires entre les deux nations augmenta dramatiquement à l’approche du milieu du treizième siècle, et en peu de temps l’intégralité d’Eorzea fut prise dans une inextricable toile de conflits. La guerre de la magie avait commencé.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 03 mai 2020, 15:22

La cité flottante de Nym :

Autours de la cinq-centième année de la cinquième ère astrale, des dizaines de marins lalafells débarquèrent sur les rivages de Vylbrand sur de grands radeaux fait de roseaux tissés. Les marchands y construisirent un petit comptoir dans l’espoir d’établir des relations commerciales avec les tribus kobolds indigènes. Avec le temps, leur avant-poste isolé grandit jusqu’à devenir la cité maritime de Nym.
La population de Nym n’était absolument pas aussi nombreuse que celles des douze autres cités état, mais ce dont les Nymiens manquaient en effectifs, ils le compensaient en commerce, usant pleinement de leurs capacités à naviguer en haute mer. Les marins de Nym étaient un groupe rude et tapageur, traits qu’ils utilisèrent à leur avantage en établissant la Marine Royale, une petite mais redoutable force navale qui avait la charge de la défense de la cité. La traduction des anales Nymiennes dépeignent les Marins comme des maraudeurs porteurs de haches qui pouvaient se battre aux côtés de talentueux mages qui leurs prodiguaient des soins et du support par le biais de leurs sortilèges uniques qui étaient leur marque de fabrique. Malgré leurs faibles effectifs, les tactiques de la Marine leur pourvoyait une grande force, une grande partie de l’héritage de Nym fait allusion à leurs fières prouesses martiales. Même durant la grande guerre, la Marine Royale assura à leur petite nation de maintenir son indépendance en repoussant vaillamment vagues après vagues de Serviteurs du Néant envoyé par les Mhachi à travers le Détroit de Rothlyt.
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Le palais du vagabond est un temple de pierres massif dédié par les Nymiens à leur dieu protecteur, Oschon, dirigeant des montagnes et protecteur des errants. Il apparait comme une coïncidence que les tribus indigènes de Kobolt de Vylbrant adorent les montagnes, révérent le Mont O’Ghomoro comme leur « Mère » sacré, mais ce point en commun laisse estimer que c’est probablement pourquoi les Nymiens furent capable de tisser des relations amicales avec les hommes-bêtes.


La Peste Nymienne :

La guerre de la magie fit rage près de trois siècles avant que Nym soit victime d’une mystérieuse épidémie, paralysant gravement la cité état. Une des théories les plus commune utilisée pour expliquer comme ce fléau se propageât implique une étrange histoire concernant un groupe de marins nymiens qui seraient parti à la dérive dans les mers du sud après que leur navire n’ai été frappé par une effroyable tempête.
Les hommes de mer désorientées accostèrent sur une île déserte. Où ils rencontrèrent une tribu native de Lalafells, qui les soigna jusqu’à leur rétablissement et répara leur vaisseau brisé pour qu’ils puissent rentrer en sécurité à Nym. Avant que les marchands ne rembarquent, les îliens leurs accordèrent un présent d’adieu, une amphore ornée. Peu de temps après que les marins ne soient retournés à la cité flottante, présenté le symbole de cette amitié, les habitants de Nym furent frappés un à un par une maladie incurable jusque là jamais vu en Vylbrand. Ce n’était pas avant qu’il ne soit trop tard que les érudits Nymiens découvrirent que l’amphore était un plan élaboré par les Machi qui voulaient voir le déchainement de Bitoso, un Serviteur du Néant porteur de pestilence invoqué en Eorzea dans le seul but de décimer la population nymienne.
Ceux qui contractaient la maladie du Serviteur du Néant voyaient peu à peu apparaitre des symptômes les défigurant, leurs nez et leurs oreilles fondaient, leurs lèvres se racornissaient et leurs chairs prenaient une horrible nuance de vert. Les tentatives de contenir la peste incluèrent l’isolation des infectés qui furent enfermé dans le Palais du Vagabond, le temple sacré nymiens d’Oschon. Les Nymiens restèrent longtemps complétement inconscient de la présence masquée de Bitoto, et même quand les halls du temple furent emplis de malades et de mourants, la peste continua de frapper. La panique au sujet de la Mort Verte mena les mages de la cité état aux limites de leur inventivité, les laissant sans choix et les obligeant à prendre des mesures drastiques. Dans un dernier geste de désespoir, les mages utilisèrent leur magie pour faire gonfler les eaux des terres alentours, engloutissant le Palais du Vagabond ainsi que le destin de ceux piégés à l’intérieur. L’hystérie entourant la peste consuma finalement les Nymiens, conduisant leur nation au pied de leur propre destruction. Les Mhachi étaient prêt pour récolter les graines de la destruction qu’ils avaient eux même semé.

Beaucoup des infectés par la Peste Nymienne furent tirés d’un profond sommeil quand les barrières protectrices qui avaient isolé le Palais du Vagabond du monde extérieur furent brisés par la chute des éclats de Dalamud. Sans la connaissance de la peste et de ses effets défigurant sur la peau et les extrémités, les premiers explorateurs qui refirent surface expliquèrent que les ruines étaient habitées par des Tonberries, des créatures mythiques rancunières connues pour chasser dans les ombres de la nuit à la recherche de vengeance.

Les capacités de Bitoso pour cacher sa forme ne laissèrent pas les Nymiens deviner la cause de la peste qui consumait la cité de l’intérieur. Au moment où ils découvrirent la vérité, il était trop tard pour sauver ceux qui avaient dégénérés sous l’effet conjugué du fléau et d’eux même, et hors de portée de main des mages qui avaient cherché à la réprimer.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 03 mai 2020, 18:01

La bataille d’Amdapor :

Durant l’année 1510, la guerre de la magie atteint son apogée alors que les Mages du Néant de Mhach s’approchaient toujours plus d’Amdapor. Malgré qu’il ai résisté pendant des siècles, le donjon d’Amdapor, l’ancienne première ligne de défense de la cité, tomba rapidement face armées déchues de démons d’outremonde de Mhach. Avec la porte d’Amdapor désormais ouverte, les Néantomanciens annoncèrent leur arrivée dans la cité elle-même par l’invocation de Diabolos, un Serviteur du néant de haut rang destiné à sceller le sort d’Amdapor.
Néanmoins, Mhach sous estimait grandement la magie protectrice d’Amdapor. Pour repousser Diabolos et les serviteurs sous son commandement sous son commandement impie, les mages blancs donnèrent vie aux plus puissants gardiens de pierre de la cité. Le rassemblant leur force collective, les Amdapori furent capable de sceller le prince du Néant, forçant les Mhachi à reculer. Cependant, alors que l’ancienne cité triompha ce jour-là, c’était une victoire amère, laissant le soleil se coucher sur cette grande civilisation vacillante. Les heures les plus sombres de cette ère allaient amener la nuit.
La marche de Mhachi sur Amdapor était pas la seule cause du déluge d’Eorzea. Trois siècles d’assauts incessants sur les terres avaient fait des ravages, la consommation des énergies utilisées pour propager la guerre fit basculer l’équilibre élémentaire du continent. Cette bataille finale fut simplement la goute d’eau qui fit se rompre l’équilibre. C’est seulement après que la poussière soit retombée que les peuples d’Eorzea réalisèrent vraiment les dommages qu’ils avaient provoqués. Les voyants les plus puissants du continent furent appelés pour scruter le futur, mais ils ne pouvaient discerner que les ténèbres. Il était trop tard pour changer leur route. Une calamité étaient sur eux et bientôt les eaux montèrent pour purger les terres de ceux qui l’avait ravagée.

Sculptés et animé à la vie par les mages d’Amdapor, les Kuribu était l’une des nombreuses statues gardienne érigées autours de la cité pour contrer les invasions de Serviteurs du Néant. Utilisant des techniques avancées perfectionnées au cours des siècles, les Amdapori étaient capable de créer un golem qui ne savaient pas seulement utiliser des techniques martiales, mais aussi utiliser des sortilèges d’arcane.

Les Mhachi avaient l’intention d’utiliser Diabolo comme leur arme secrète pour annihiler les mages d’Amdapor et renverser l’ancienne cité. Néanmoins ils avaient sous-estimé le désespoir avec lequel les mages blancs se battaient pour défendre leur foyer, et le foyer de leurs enfants. Bien que nombre d’entre eux donnèrent leur vie, Diabolos fut finalement scellé dans les profondeurs sous la cité, et Amdapor fut sauvé… Pour un temps.



La naissance des Grandes Compagnies :

Les érudits et les mages de toutes les nations supplièrent leur gouvernement de mettre de côté leurs différents et de concentrer leurs efforts sur la plus grande menace à venir. La surveillance de l’éther indiqué un grand déséquilibre en faveur de l’eau, suggérant la manifestation d’une calamité qui causerait une inondation aux proportions incommensurables. Les dirigeants des cités états ne pouvaient pas réfuter plus longtemps l’évidence qui s’offrait à eux, et bien qu’à contrecœur au début, commencèrent à rassembler leurs ressources, créant hâtivement un commandement central pour avant tout protéger la civilisation du déluge à venir. Ces forces de secours seraient plus tard connues comme les « grandes compagnies ».
Les Nymiens toujours sous le choc des pertes causées par la peste ordonnèrent à leurs forces diminuées de sortir dans les mers montantes pour construire un couteux réseau de protection dénommé opération Maelstrom. Amdapor mobilisa ce qui lui restait de forces militaires pour commencer l’évacuation des populations du concinent vers le nord dans les montagnes de l’échine d’Abalathia, abandonnant la cité pour laquelle tant de vies avaient été sacrifiées.


L’Arche de Mhach :

Alors que les grandes compagnies de Mhach et d’Amdapor établissaient leurs plans pour évacuer leurs citoyens dans les hautes terres, les Machois regardaient bien au-dessus des montagnes. Confiant dans leur capacité à contrôler toutes les monstruosités arrachées au Néant, la cité état commencé la construction d’un aeronef connu comme « l’arche », conçue pour utiliser les énergies sombre d’une légion entière de serviteurs du vide scellés dans sa coque. Les dirigeants de Mhach envisageaient que ce sanctuaire flotant pourrait transportait l’entièreté de leurs familles et leurs moyens de subsistance, (bétail, semences, provisions, etc) dans les cieux où ils pourraient attendre dans une relative sécurité jusqu’à ce que les eaux de la Calamité se retirent.
Cependant, malgré les myriades d’esclaves décérébrés à leur disposition, l’Arche requérait un cœur suffisamment puissance pour la porter dans les cieux. Par conséquent, les Néantomanciens sollicitèrent le pouvoir d’un Serviteur du Vide tel qu’on n’en avait jamais invoqué auparavant, un dirigeant d’un des plus hauts rangs de la hiérarchie du Néant : Scathach, la Reine de l’Ombre. Seul un mage doté d’un esprit fot pouvait tenter de contrôler une si puissante prisonnière sans utiliser de la pière du Néant, laquelle était désormais perdu dans les eaux montantes. Cette responsabilité fut finalement confiée à Cessair Noirvent, un puissant néantomancien de réputation douteuse et franc opposant à la guerre de la magie.
Après avoir apprit au sujet de l’Arche et des moyens par lesquels mages cherchaient à alimenter le vaisseau, Cessair discouru avec véhémence sa désapprobation du plan, clamant qu’il était au mieux insouciant, au pire mortel. Néanmoins, les eaux montantes qui engloutissaient le continent ne lui laissèrent que peu de choix, et elle accepta à contrecoeur de mener le plan pour pouvoir sauver les vies de son peuple. Cessair et son entourage de cinquante trois néantomanciens embarquèrent dans l’Arche et continrent avec succès à l’aide d’un réseau de cercueils interconnectés les énergies de Scathach et plus de cinq cents serviteurs du vide. Le vaisseau fut lancé sous les acclamations de la nation tout entière, l’espoir que leurs efforts les mèneraient à la préservation de la société. L’Arche et ses passagers ne reviendraient néanmoins jamais.
Malgré l’immense talent de Cessair et de ses compagnons, l’écrasant pouvoir de la Reine de l’Ombre ne pouvait être longtemps contenu. L’emprise des mages sur Scathach se relâcha lentement, et les plus faibles créatures au service de la reine s’échappèrent de leurs entraves. Libre d’errer dans le navire, les Serviteurs du Vide profitèrent pleinement de l’avantage des quartiers étroits pour régler rapidement le sort des citoyens Mhachi. Craignant que la perte complète de contrôle soit inévitable, le grande néantomancienne et ses loyaux compagnons choisirent de sacrifier leur vie dans une tentative ultime de renforcer les liens sur Scathach et renvoyer ses serviteurs dans leur cercueil. Sans le moindre néantomancien survivant, le familier Cait Sith fut laisser seul à bord du vaisseau sans maître alors qu’il errait à travers les brumes de la mer des Nuages, où il fut désormais nommé par un surnom de mauvais augure, l’Arche du Néant.
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L’avancée dans les technologies des aéronefs atteinte durant la fin de la sixième ère et le début de la septième ère astrale a donné naissance à l’accroissement du nombre d’expédition dans les cieux inconnus. Les retours de ces expéditions d’observation sur un imposant « navire fantôme » errant sans but dans la mer des nuages ont mené à l’expansion des investigations qui a leur tour menèrent à la redécouverte de l’arche abandonnée de Mhach, perdue quelques milles cinq cents ans auparavant.

Au plus profond de la coque de l’arche du néant se trouvent des rangs apparemment sans fin de cercueils de pierre. Ces sarcophages ne sont néanmoins pas des contenants funéraires pour les restes des passagers du vaisseau mais les contenant des serviteurs du néant invoqués par les architectes de l’Arche. Les cerceuils servent comme focus d’arcane pour guider les énergies des créatures piégés à l’intérieur et alimenter les machines de l’arche.

Les cercueils entreposés ici sont de pierres massives disposé autours de celui contenance Scathach, la Reine de l’Ombre. Une puissante Servante du Vide, Scathach fut invoqué avec une armée forte d’un millier de serviteurs plus faibles qui servent de moyen de propulsion à l’Arche. Les efforts des Néantomanciens pour contrôler la Reine et ses serviteurs conduisit néanmoins à ces résultats désastreux.



La Sixième calamité ombrale, la Calamité des Eaux :

Alors que les érudits et les voyants s’alarmaient, le déséquilibre des éléments du continent culminèrent dans une inondation de grande envergure qui balaya finalement Eorzea, et cette calamité de l’eau marqua la fin de la cinquième ère astrale. Les villes côtières furent assaillies par des vagues sans fin alors que les rivières sortaient de leur lit, engloutissant tout établissement humain et laissant des sols impropres à la culture dans leur sillage. La grande cité de Mhach fut engloutie toute entière par des torrents tels que le continent n’en avait jamais fait l’expérience ; les quelques-uns qui y restaient furent noyé en levant leurs yeux plein d’espoir vers les cieux, heureux du fait que l’Arche pourrait contemplait la gloire que leur peuple supportait. Ceux qui avaient eut le bon sens de se retirer dans les hautes terres reviendraient à Yafaem pour découvrir qu’ils avaient hérité d’une terre dévastée de marais saumâtres où même la plus robuste des mauvaises herbes refuserait de prendre racine, laissant dans l’oubli les champs qui aurait pu permettre la subsistance d’une famille.
Les quelques citoyens nyméens qui ne furent pas touché par la Mort Verte évacuèrent dans le Nord des montagnes de la région extérieur de la Noscea, alors que la Marine Royaume débutait son ambitieuse opération Maelstrom. Bien que la Grande Compagnie réussi à détourner la plus grande partie de la houle, les mages furent incapables d’empêcher un nombre conséquent de vagues de pulvériser leur cité côtière. Les terres réclamées par la mer furent réduites à des récifs rocheux, ne laissant à peine qu’une colonne sur laquelle les quelques survivants de Nym purent revenir.
Avec l’essentiel des énergies de leurs terres épuisé dans leur effort de sceller Diabolos, il ne restait aux mages blancs d’Amdapor pas de quoi retenir les eaux qui engloutissait déjà les territoires de Nym et Mhach. L’alternative fut trouvée en un exode précipité vers les hautes terres de Gyr Abania avant que le déluge n’engloutisse l’ancienne cité. Une fois la région abandonnée, les élémentaires qui avaient tranquillement maintenu les ses distances avec consommation rapace de l’éther de ces terres du peuple Amdapori, veillèrent à ce que les vestiges de la cité soit dévoré par une épaisse végétation magique peu de temps après que les eaux se furent retirées, empêchant de pénétrer dans Amdapor. Ceci fit que les ruines demeurèrent cachées aux yeux des mortels jusqu’à ce que le charme des élémentaires soit déchiré par la Septième calamité.
Il peut être dit que la plus grande civilisation magique d’Eorzea succomba au chaos de ses propres artifices, cependant il serait faux de conclure que l’intégralité de l’Humanité soit au-delà de la rédemption par la faute des péchés de quelques-uns ; parmi les conflits de la calamité et l’ère ombrale conséquente, les légendes parlent longuement de l’avènement d’une bande de sauveteurs connu comme les Douze Archontes, qui aidèrent à donner espoir aux peuple malgré le destin imminent et offrant le salut à d’innombrables personnes dans ce temps de besoin. Sans des champions comme ceux-ci, le passage à la sixième ère astrale aurait été bien plus long et avec des périls plus grands qu’ils ne le furent en réalité.
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Re: L'Histoire d'Eorzea

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 06 mai 2020, 10:49

La sixième ère astrale, Prospérité et progrès :
Après les calamitées de chacun des six éléments, les peuples de la Sixième ère astrale pensaient que le pire était derrière eux, et que l’ère qui s’annonçait comme une ère de prospérité éternelle. Nous savons désormais que ce n’était qu’un vain espoir, et une septième période de destruction les frapperait presque seize siècles. Ce fait néanmoins pose la question : si les six éléments primitifs avaient été représentés, pourquoi la septième calamité survint ? Pour répondre à cette question, nous devons voyager jusqu’à l’aube de la Sixième Ere Astrale, où l’homme vit une nouvelle aube.


L’Âge de la Restauration, Années 1 à 400 :

Les cicatrices laissées par la Sixième Ere Ombrale demeurèrent profondes, instillant un profond désespoir dans le cœur des quelques survivants du continent. Craignant qu’ils continuent d’utiliser la force qui avaient conduit à leurs malheurs, l’art de la magie fut partout interdit. Les bibliothèques contenant d’anciens manuscrits furent livrées aux flammes, tandis que ceux qui pratiquait, ou sur lesquels courraient la rumeur qu’ils pratiquaient, l’art de la sorcellerie furent chassés et traités comme des criminels. Nombre d’hommes savants rencontrèrent le même destin, comme les masses étaient devenue énervées qu’elle ne pouvait davantage distinguer la différence entre science et sorcellerie. Avec une majorité des grands esprits perdus, les quelques nations restantes de la cinquième ère astrale s’effritèrent et disparurent, leur peuple se dispersa sur le continent dans le but de revendiquer les quelques ressources qui subsistait. Guidé par le besoin primaire de survivre, tribus et clans se regroupèrent ensemble dans de petites communautés et commencèrent pour des centaines de longues journées à reconstruire leurs vies brisées.

Entre la destruction causée par la Guerre de la Magie et celles de la Calamité de l’Eau, il restait bien peu des cités états de la cinquième ère astrale. Ceux qui survirèrent au chaos abandonnèrent la coquille vide de leurs autrefois magnifiques nations, choisissant plutôt de s’établir dans de petits hameaux.


L’Âge de la Communion, Années 400 à 1000 :

Quatre cents ans passèrent après le grand déluge pour que la population Eorzéenne commence finalement sa réémergence. Des immigrants venus des îles au-delà de la mer Sanglante, d’aussi loin que les continents orientaux d’Othard et d’Ilsabard arrivèrent en Aldenard et s’y installèrent. Trois grandes vagues migratoires de Hyurs apportèrent des changements irréversibles à la distribution de la population éorzéenne.
Les tensions raciales atteignirent leur sommet à cette période, alors que certaines races gravitaient autours de certaines cités états pour échapper aux persécutions, les Elezens d’Ishgard dans les Hautes Terres du Coerthas, les Lalafells de Beha’dia dans les déserts du Thanalan, et les Roégadyns de Limsa Lominsa sur l’île de Vylbrand. Néanmoins, ce n’était pas la seule source de problèmes. Ce ne fut qu’une question d’années avant que les luttes internes de la royauté lalafell de Beha’dia n’entraine la chute de la nation et sa scission en deux nouvelles cités états, Ul’dah et Sil’dih.
Cela ne veut pas dire néanmoins que cette période fut dépourvue d’harmonie entre les races. Leur bannissement de Sombrelinceul par les Esprits de la forêt renforçât les liens entre les Hyurs et les Elezens vivant dans la forêt, les menant à joindre finalement leurs communautés dans la cité souterraine de Gelmorra.

Les ruines de Belah’dia :
Les descendants des mages de Mhach cherchèrent à échapper aux persécutions à travers la fondation de Belah’dia. Cela eut pour résultat que la magie noire interdite de leurs ancêtres ne disparu pas, et fut plutôt habilement intégrée à la foi de la déesse du soleil, Azeyma.

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Ishgard :
Les écrits Ishgardiens apprennent que le Roi Thordan répondit à l’appel d’Halone pour guider son peuple dans les terres promises du Coerthas il y a un millier d’années ce qui placerait la fondation de la cité dans la seconde partie du sixième siècle. Les historiens ont néanmoins prouvé depuis que c’était une erreur, de nouvelles preuves récemment déterrées mettent en évidence des dates d’arrivée des Elezens dans le Coerthas au moins deux cents ans plus tôt.



L’Âge des Conflits, Année 1000 à 1300 :

Pour les nombreux siècles suivants, les cité états montrèrent des progrès réguliers et continuèrent de croitre et gagner en pouvoir. Quand elles cherchèrent à étendre leur domination sur les terres alentours néanmoins, de nouvelles complications émergèrent. Des querelles territoriales entre voisins firent grimper les tentions dans les terres extérieures. Les tribus indigènes d’hommes-bêtes comme les Kobolds et les Ixals furent furieuses contre ceux qu’elle considérait comme des envahisseurs, débutant une montée de la méfiance, pillant les terres en protestations. Incapable d’écarter leurs différents, Ul’dah et Sil’dih menèrent une guerre larvée jusqu’à ce qu’aucuns camps ne puissent se souvenir pourquoi ils se battaient entre eux.
Alors que des batailles sanglantes éclataient à travers le continent, la balance du pouvoir commença à pencher une fois de plus. Les rivières se teintèrent de sang alors que l’argent coulait à flot des mains des ambitieux jusqu’aux poches des mercenaires et épées à louer. Ul’dah émergea comme dirigeante du Thanalan après avoir finalement conquise sa cité état sœur et l’avoir réduite à l’état de décombres. Les tribus en guerre de Gyr Abania furent finalement unies par le clan des Hyurs des Hautes Terres, et regroupées pour fonder la cité état d’Ala Mhigo. Les avancées des techniques de construction navale renforcèrent la domination de Limsa Lominsa sur les mers, alors que l’acroissement des échanges avec les terres au-delà d’Eorzea transformaient la cité maritime en un riche creusé de cultures.
Après de longues années de développement de l’art, le peuple de Gelmora réussi finalement à utiliser la conjuration pour communier avec les esprits de Sombrelinceul et convaincre les élémentaires de les laisser établir leurs résidences dans la forêt. C’est également à ce moment que les esprits, énervés par les actions violentes des Ixal, envoyèrent les tribus en éxile au-delà des barrières protectrices de Sombrelinceul, la Haie. Libre d’émerger de leurs refuges souterrains, et délivré des querelleurs Ixal, le peuple de Gelmorra établit une nouvelle cité état, Gridania.

Tous les résidents de Gelmorra ne choisirent pas de quitter les caves où leur peuple résidait depuis des siècles, exprimant de la méfiance envers les élémentaires qui les avaient conduits dans les souterrains en premier lieu. Ces quelques Elezens qui refusèrent de quitter la cité furent avec le temps connu comme les Crépusculaires.


L’Âge de la stabilité, Années 1300 à 1500 :

Las de combattre, les peuples d’Eorzea cherchèrent à réparer les liens qui s’étaient déchirés et effilochés au cours des siècles. Les tactiques agressives furent abandonnées pour la diplomatie et le commerce entre les cités états fut restauré. Alors que la technologie et la culture était partagée, les nations connurent une prospérité jamais vue depuis la cinquième ère astrale. Les cités états de Limsa Lominsa, Gridania, Ul’dah, Ishgard, Ala Mhigo et Sharlayan murirent et devinrent les centres de la civilisation éorzéenne. La paix pour une fois prévalue finalement sur ces terres.
Néanmoins, l’ouverture de cette porte mena finalement à en fermer d’autres. Effrayés par le fait que leur mode de vie pourrait être perdu et altérer par l’arrivée de nouvelles personnes et idées, des artisans et guerriers se ressemblant se lièrent ensemble pour protéger leur commerce. Ils formèrent des guildes non seulement pour préserver leurs connaissances mais aussi pour se donner les moyens de former des partenariats commerciaux qui les aideraient à assurer leur stabilité financière.
Malheureusement, là où les hommes passent, la paix ne demeure jamais longtemps. Dans une tentative d’étendre son influence sur Sombrelinceul, Ala Mhigo exploita l’illusion de sécurité qui prévalait sur le continent pour lancer une série de campagne à grande échelle sur Tinolqa qui conduirait finalement à l’apparition de la guerre de l’Automne.
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Les Sharlayanais qui firent la traversé vers le Sud Est dans les landes du Nord pour s’établir en Eorzea apportèrent avec eux de riches connaissances depuis longtemps perdues. Cherchant à ressusciter une fenêtre sur les anciens et rééclairer le continent sombre, les érudits furent inlassables dans leurs efforts. Par exemple, c’est à travers leurs interventions que les Eorzéens purent à nouveau utiliser les propriétés de téléportation des éthérites, la construction du réseau éthéré devenant une partie de leur héritage.


L’émergence de Garlemald, Année 1500 à 1560 :

Les quelques magies que les Gridaniens perfectionnées depuis les générations ayant quitté Gerlmorra ne faisant par le poids face à la puissance martiale brute des forces Mighoise, et il apparu que la cité état sylvestre tomberait rapidement sous les coups des envahisseurs. Néanmoins, dans un mouvement pour le moins inattendu, les cités états d’Ishgard, d’Ul’dah et de Limsa Lominsa envoyèrent leurs armées pour aider Gridania, et aussi vite que la Guerre de l’Automne avait commencé, elle se conclu. Les frontières furent établies et des traités signés. Les cités états resteraient indépendantes, mais l’émergence de l’une ne pouvait être tolérée. Et ainsi, la paix s’établit une fois encore sur le continent.
Hors de l’Aldenard, les flammes de la conquête commencèrent néanmoins à s’élever. Depuis le Nord, sur le continent d’Ilsabard, la République de Garlemald montra sa puissance accablante sur les nations voisines avec leurs machines de guerre d’acier, saisissant leurs terres et consumant leurs cultures. Durant l’année 1552, le dirigeant de la république, Solus Galvus, déclara Garlemald comme un empire et se nomma lui-même empereur. La nouvelle armée impériale, désormais gonflée par la puissance des innombrables nations assimilées, envahi méthodiquement le continent oriental d’Othard et les terres restants d’Ilsabard, accueillant les nations prête à se soumettre à la loi impériale, mais éradiquant ceux qui refusaient les standards garlemaldais.
Avec deux des trois grands continents sous son contrôle, l’Empire Garlemaldais tourna son regard vers Aldenard, et durant l’année 1557, il envoya la XIVème légion pour conquérir Ala Mhigo dans une première étape pour faire passer les peuples d’Eorzea sous la loi impériale.

Les premiers prototypes d’armure magitek furent développés par la République de Garlemald. Incapable de voler, ses mouvements pouvaient au mieux être décrit comme « similaire aux insectes », cependant la mobilité complétement indépendante de ces machines en fit une arme formidable de l’arsenal impérial.
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