La religion en Extrême Orient

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Ruuj/ Suvd/ Shana
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La religion en Extrême Orient

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 21 juil. 2020, 10:12

SPOILER
Bonjour à tous, pour mon rp je me suis mis à la traduction de certains passages de l'encyclopédie d'Eorzea, donc j'en profite pour en faire profiter. Néanmoins je ne suis pas traducteur, donc certaines erreurs de traductions s'y sont peut être glissées et la forme n'est pas toujours parfaite. J'espère que ça vous sera néanmoins utile. :)
La foi d’Extrême Orient
Dans son œuvre emblématique, Voyage en Extrême Orient, l’écrivaine voyageuse Liliju Liju a rédigé une partie dévouée aux « magnifiques et variés kami, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel » de la région. Un seul volume ne pourrait probablement pas être suffisante pour embrasser la définition changeante des Divinités, et ainsi pareils auteurs choisissent de se concentrer sur les exemples les plus important.


Un panthéon des multitudes :

« Kami », le mot pour « dieu » dans l’Extrême Orient, a une définition bien plus large que son terme équivalent en Eorzea. Similaire aux Douze d’Eorzea, il existe des entités célestes qui règnent sur le soleil ou la lune, mais aussi sur des montagnes et rivières sacrées, aussi bien que des plantes et des animaux ayant vécu exceptionnellement longtemps jusqu’à atteindre le statut de dieu. De grands dirigeants ont été déifiés dans l’après-vie, des objets imprégnés d’esprits divins, et même certaines créatures aux proportions surnaturelles sont tout qualifiés pour rejoindre les rangs des kamis.
Les partisans des différentes fois sont largement tolérant des divinités des autres, et portent souvent le même respect à chaque kami. Il n’est pas étonnant pour un Oriental d’assimiler la mythologie de dieux étrangers qui peuvent être perçu comme suffisamment proche de leurs propres divinités.
Cette approche de la foi l’esprit ouvert a donné naissance à un panthéon de kami aux origines diverses, et causé les lamentations de nombre de théologiens occidentaux tentant de définir ce nébuleux système de croyances.


Les dieux célestes :

Les amatsukami sont les choses divines qui descendent des cieux durant des ères depuis longtemps oubliées pour résider dans les royaumes mortels. Une version de leurs légendes décrit comment les kamis firent leur chemin vers le bas à travers la tour du Pilier des Cieux, la tour étrangement haute construite sur l’île d’Onokoro. Nombreux sont les noms des kamis qui sont parlés dans l’Extrême Orient, mais néanmoins, les plus estimés parmi eux appartiennent aux trois grandes divinités : Amaterasu, le dieu du Soleil ; Tsukuyomi, la Dame de la Lune et Susano, le Seigneur des Tempêtes. Toute ces entités sont considérées comme des amatsukami, mais à cause des variations locales des mythes et des légendes, il est difficile d’être certain de leur genre, et encore plus de dessiner un portrait pour aucun d’entre eux.
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Bien que Susano soit une importante présence parmi les Amatsukami, il existe une myriade d’interprétations de l’entité elle-même. Les Kojins, par exemple, croient au Seigneur de la Tempête comme un « tsukumogami » dont l’essence est divisée entre plusieurs réceptacles, une croyance qui est née quand trois importantes reliques furent rassemblées pour invoquer une incarnation primordiale. Y’shtola des Héritiers de la Septième Aube, néanmoins, pense que le Primordiale devrait être considéré comme rien de plus qu’une manifestation alimentée par la foi des Kojins selon leur propre conception de Susano, et s’oppose à en faire une preuve définitive de la véritable nature du Kami.


Divinité dans une bouteille :

Tsukumogami sont des objets fait de main de l’homme tels que des outils ou des armes qui ont acquises un esprit divin au cours des décennies. Le mot « tsukumo » peut être transcrit avec les caractères utilisés pour écrire « quatre-vingt-dix-neuf » et représente une période de temps juste avant un centenaire. Cela n’implique pas néanmoins que chaque objet qui survit sur ce temps sera béni par la présence d’un tsukumogami. Les contes qui entourent ces reliques parlent de pièces d’art exceptionnelles et de chef d’œuvre, ou les décrivent comme l’héritage remarquable d’un héros ou d’un artisan de talent, tandis que les « quatre-vingt-dix-neuf » années peuvent être un innombrable écoulement des années, auquel il est plus poétique de substituer un passage du temps significatif.
Tout aussi ambigue est ce qui constitue l’évidence de la manifestation d’un tsukumogami. De nombreux écrits décrivent des objets changeant de position au cours de la nuit sans intervention extérieur, alors que d’autres pointent la fortune surnaturelle qui visite ceux qui sont en possession d’un trésor particulier. Les exemples les plus tangibles dans les chroniques incluent des poupées qui peuvent bouger de leur propre volonté, ou qui parlent à voix haute en face de leurs spectateurs. Mais même de telles « preuves » ne confirment pas nécessairement l’authenticité d’un réceptacle. Aussi longtemps que ces qualités ne sont pas attribuées à une malédiction, une antique suspicion d’abriter une présence divine fait grimper sa valeur exponentiellement. Si bien qu’il ne manque pas de marchands peu scrupuleux prêt à tromper ses clients avec des arnaques bien préparées, des objets contenant des mécanismes cachés crées pour simuler la présence d’un tsukumogami.
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Les Kojins pensent que les anciennes poupées faites par un artisan inconnu sont devenues les réceptacles pour un tsukumogami. Suivant cette révélation, ils commencèrent à créer et vendre des imitations de ces objets désormais sacrés. Que cette industrie ait pour origine un désire de profit ou une simple et étonnante marque de piété n’est pas entièrement clair.


Les reliques :

Les reliques telles que celles rassemblées par les Kojin incluent des réceptacles pour les esprits divins, ou des objets qui furent par ailleurs infusé par des pouvoirs divins. Contrairement à un réceptacle de tsukugami, une relique bénie par les énergies sacrées d’un amatsukami ou une entité similaire est considérée comme un objet qui peut être utilisé plutôt qu’adorer. Cette catégorie de reliques est souvent utilisée dans des rites et des rituels comme focus pour la manifestation de phénomènes arcaniques.

Fait de nickel, cet ancien miroir est béni des énergies de Tsukuyomi, divinité de la nuit et de la lune. Les Kojins rouges abandonnèrent ce trésor à l’Empire Garlemaldais, et l’objet servit plus tard comme focus pour l’invocation d’un primordial.

Une autre relique « réquisitionnée » par l’Empire Garlemaldais est connu comme « Ame-no-Habakiri », ce trésor des Kojins rouges est une arme de légende, dont on dit qu’elle fut portée à la bataille par le kami Susano contre une menace antédiluvienne.

SPOILER
Sources: Encyclopedia Eorzea II
Dernière modification par Ruuj/ Suvd/ Shana le 23 juil. 2020, 22:13, modifié 1 fois.
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Re: La foi en Extrême Orient

Message par Ruuj/ Suvd/ Shana » 22 juil. 2020, 14:02

Les Auspices :

Faisant partie intégrante du folklore d’Extrême Orient depuis les temps anciens, un auspice est un animal qui s’est élevé jusqu’à la divinité. Les légendes parlent d’oiseau et des bêtes qui ont survécu au-delà de leur espérance de vie des décennies et des décennies, jusqu’à obtenir la conscience d’eux même. Au cours des milliers d’années, de telles créatures amassent peu à peu une force mystique, jusqu’au jour où ils se réveillent aux pouvoirs divins. Les auspices sont considérés comme des divinités de plein droit, inspirant l’admiration et le respect comme tout autre kami.
Ces animaux divinisés sont néanmoins tourmentés par leur nature duale. Quand ils sont animés par la sérénité, nommé les nigimitama, ils servent comme gardiens bienveillant, protégeant le peuple des entités malveillantes. Mais une rage primale peut les animer, les aramitama, les auspices deviennent alors sauvages, apportant des désastres aux proportions divines. De nombreux contes populaires et chansons de ménestrels content les efforts héroïques fait pour contenir ces êtres déchaînés.


Les renards célèbres :

Parmi le nombre des auspices, le plus souvent rencontré et conté dans les légendes sont ceux de la famille des renards. Il est ordinaire pour les renards qui ont endurés durant un siècle voir davantage de gagner la capacité de se métamorphoser, et souvent ils prennent la forme d’une personne quand ils errent dans les terres. Il y a même des contes sur un sournois auspice qui se serait transformé en femme d’une incroyable beauté. Il est dit qu’elle aurait gagné les faveurs du souverain de la nation, et profiterait de toutes les luxures que la famille royale aurait à offrir.
Mais pour chaque conte racontant des amusements inoffensifs, il y a une histoire sur une bête enragée dont les crocs ruissellent de sang humain. Le plus connu d’entre eux, peut-être, parle de Kinko Kugane, un auspice dont le territoire s’étend sur les côtes méridionales de Shishu. Quand Kinko rencontra les travailleurs abatant les anciens arbres alors qu’ils préparaient le chemin pour la ville portuaire en pleine croissance, elle laissa son esprit sombrer dans la rage des aramitama. Les récits décrivent comment ses victimes tombèrent en masse avant que sa forme corporelle soit finalement tuée. Ce fut un géomancien du nom de Kazan, néanmoins, qui fut appelé pour apaiser l’esprit incontrôlable de Kinko. Il érigea une barrière ancrée à quatre autels autours de Kugane, piégeant l’esprit renard et contenant son pouvoir.
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Un esprit renard possède neuf queue, Tamano Gozen est l’auspice le plus connu de Yanxia. Elle est considérée comme la gardienne de Doma, et se bâti vaillamment pour repousser les forces garlemaldaises durant l’invasion de l’Empire. Malheureusement, les blessures qu’elle subit durant le conflit infecta son esprit, et le renard est dit désormais arpenter les terres dans un état de dangereuse confusion.


Les forces de la nature :

Daitenzan, le plus haut pic de l’archipel d’Hingashi, est révéré par les locaux comme un kami couronné de neige. Loin d’être une pratique inhabituelle dans les régions orientales, le nombre de montagnes, de rivières et autres lieux naturels réputé abriter des esprits divins est innombrable. Il suffit de regarder la pléthore de sanctuaires battis ou de festivals saisonniers tenu dans chaque village pour voir l’évidente dévotion du peuple aux forces de la nature.


Les dieux mortels :

Il y a l’exemple d’hommes et de femmes, puissants et influents dans la vie, qui s’élevèrent à la divinité après la mort. Comme il est vrai pour de nombreux kami, néanmoins, le chemin par lequel ils arrivent à ce statut n’est pas toujours le même. Il y a ceux dont les actes en tant que mortels sont connus pour leurs grands pouvoirs, leur âme invitée dans les cieux et se voyant accorder un statut divin ; d’autres refuse de passer dans l’au-delà, un plus grand but les liant à la terre et renforçant leur esprit. Ce dernier exemple est particulièrement présent quand la cause de la mort est prématurée ou violente, comme dans le conte du meurtre d’un général dont le spectre vengeur traqua et assassina chaque personne associée à sa disparition. Les chercheurs sharlayanais remettent en question l’ascendance divine dans de telles conditions, suggérant que nombre de ces « kami » autrefois mortels serait davantage classé comme esprits morts-vivants en Eorzea.
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Ganen, le premier roi de Doma, est important parmi les mortels déifiés dans leur après-vie. Connu pour avoir unifié les factions en guerre de Yanxia et avoir apporté la paix à la région., ce fameux commandant fut inhummé dans une tombe digne de ses accomplissements. Avec le temps, le peuple en vint à vénérer l’esprit éternel de Ganen comme un kami de la guerre et de l’enseignement scolaire.


Les parents de la steppe :

Parmi la myriade de foi de l’Extrême Orient, la mythologie des nomades des Steppes d’Azim est particulièrement vibrante. Dans un récit épique encore conté dans les étendus herbeuses avec une piété inébranlable, les figures centrales, Azim, le Père de l’Aube et Nhaama, la Mère du Crépuscule se voient attribuée la création du monde, aussi bien que celle des Au Ra qui s’y attardent.
La plus fréquente des versions de cette histoire explique qu’Azim et Nhaama joignirent leurs mains pour créer le monde, mais querellèrent à propos de qui régnerait sur leur création. Une guerre sans fin n’apportant aucun vainqueur, et ainsi façonnèrent-ils la race des Au Ra pour se battre en leur nom, un homme forgé pour la gloire du dieu solaire, et une femme dessinée pour triompher au nom de la déesse de la lunaire. Cependant alors que le conflit faisait rage, les graines de l’amour grandirent et éclosirent dans leur cœur. L’enfant né de cette union toucha le cœur à la fois d’Azim et de Nhaama, les poussant à laisser la Steppe aux Au Ra et reprendre leur place dans les cieux. Pour toujours, l’homme et la femme de cette légende sont connu comme le Père de l’Aube et la Mère du Crépuscule, les ancêtres du peuple auri.
Tandis que cela reste un récit commun, les tribus individualistes des Xaela, s’opposant en chaque chose, maintiennent leurs propres variantes de cette légende. Les Oronir par exemple enseignent qu’ils sont les descendants directs d’Azim, une croyance qui reste inébranlable jusqu’à nos jours.
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Le visage sculpté dans le côté du Trône de l’Aube est dit saisir la ressemblance du Père de l’Aube de la légende. Encore aujourd’hui, son regard porte sur la Steppe, assistant aux luttes furieuses de sa progéniture.
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Une imposante sculpture de la Mère du Crépuscule, comme elle apparaît dans le mythe. De nos jours, le monument repose à moitié ensablé dans la bordure septentrionale de la Retraite de Nhaama, Ses traits usés par les années soumis aux sables des vents du désert.
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