[Background] Albynn Sanplum, gentil lala blanc

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Albynn
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De la lance à la canne

Message par Albynn » 23 avr. 2019, 16:19

(Si j'ai retranscris des incohérences dans le discours de l'élémentaliste, hésitez pas à me le mentionner, je corrigerais!)

Albynn avait pris ses marques. Il aimait particulièrement faire les livraisons et les courses, même jusqu'au bosquet des vigils sombres hors de la ville. Les animaux aux abords étaient plutot craintifs, il ne craignait pas grand chose à y aller sans escorte, et le bosquet n'était qu'en bas du chemin. Il était néanmoins un peu attristé: il ne se trouvait pas l'utilité qu'il cherchait au fond de lui avec ces courses. Il cherchait quelque chose de plus constant, de plus grand. Il était passé chez les maitres d'hast, pensant peut-être vendre son arme ou, au contraire, apprendre à mieux l'utiliser, mais la scène de bois avec ces femmes et ces homes perçant des mannequins avec brutalité ne l'avaient pas inspiré.
Faute de mieux, il restait avec sa lance, et refusait toutes les demandes de chasses, même sur les creatures innofensives servant au garde manger.
A son grand dam, d'ailleurs, car ces missions rapportaient plus que du crapahutage en ville. Il espérait que Miounne aurait une mission qui ammènerait du neuf.
"Ha, Albynn, tu tombe bien, tiens."
Miounn posa un fagot de crosses et baguettes en bois simples, de couleurs vives comme du rouge, blanc ou jaunes avec des rubans et des clochettes.
"Il faut livrer ça d'urgence à la guilde des élémentalistes, c'est pour les nouvelles recrues."
Une livraison de plus. Mais il n'avait pas de raisons de faire la mauvaise tête, c'était pour le bien de la ville après tout.
Il marcha plus lentement que d'habitude. Sur le dessus du fagot, la crosse en bois de bouleau blanc attirait son oeil comme la lanterne attire la mouche. Une simple crosse en forme de crochet, et en bois blanc.
Mais il du s'en séparer assez vite, Madelle le délestant de son fardeau avec plaisir.
"Ha, vous tombez à pic, nous n'avions presque plus de canaliseurs!"
Elle s'empressa de défaire le lien du fagot, et tendis deux baguettes simples à deux novices qui attendaient sur le coté. Ceux ci s'empressèrent de retourner au centre de la grotte, où le maître E-Sumi-Yan démontrait comment soigner une plaie sur un vigile sombre blessé. Les étincelles blanches et douces filant de la main du padjal à la plaie exercaient une danse fascinante aux yeux du lalafel.
Sa contemplation fu interrompue par la responsible:
"Si cela vous intéresse, vous pouvez apprendre l'élémentalisme aussi."
"Quoi, vraiment?"
Il avait toujours assimilé la magie à un art de nobles et d'intellectuels. Il voyait plus de marchands dans sa vie que de magiciens, et la difficulté de la magie lui semblait aller de soi.
"Bien sûr, chaque éorzéen a la magie en lui. Il lui suffit d'un peu de volonté et d'assiduité pour apprendre à s'en servir. Mais il faudra être à l'écoute de sprincipes le matin, et aux exercices l'après midi! D'ici un mois, vous aurez les bases et il faudra travailler sur le terrain, oua avec d'autres plus expérimentés.!"
Le lalafel fit la grimace.
"Ha... Mais je n'ai pas assez de reserve pour me nourrir durant tout ce temps, et je dois travailler toute la journée pour ça..."
"Dans ce cas, j'ai une proposition parfaite pour vous!"

Le lalafel trottinait avec son parchemin à la main en direction du quartier des Deux Vipères. La proposition était très raisonnable à son gout, il n'y voyait que du bien à accepter de signer cet engagement.
Il se mit au bout de la file d'attente, patientant pendant qu'un hyur tentait tant bien que mal de négocier le prix d'une armure plus ou moins neuve récupérée dans un donjon.
"200 sceaux, aventurier, pas plus."
"C'est une blague, vous savez à quel point ce morbol nous a donné du mal? Je descend pas à moins de trois cents!"
Albynn soupira et pris le temps de relire son engagement, lentement et avec attention. Selon le papier, il serait logé, nourris et vêtit par l'Ordre durant tout le temps de son apprentissage chez les élémentalistes, mais en contrepartie, il serait à leur service gratuitement pendant le double de temps qu'aura pris sa formation d'élémentaliste.
Un lit pour dormir, trois repas par jour, et des habits neuf régulièrement, cela lui semblait un bon equivalent pour un service de deux mois, qui serait tout aussi logé, nourris et vêtit, mais sans paye par rapport aux soldats classiques.
Une forte poigne lui saissant le coude le fit sursauter. Un lalafel habillé d'une jaque jaune des deux vipères et portant sa lance dans le dos le fixait avec des yeux horrifies.
"T'as pris le papier d'engagement? Ne signe surtout pas, c'est un piège! Un pièèèège!"
"Popokito Dodokito! Rentrez dans le rang et allez faire votre tour de garde au lieu d'ennuyer de futurs camarades!"
"Des bourreaux j'te dis, des bourreauuuux...." murmurait le lalafel et trainant des pieds vers son groupe de patrouille.
Albynn haussa un sourcil: il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit à reprocher au chef de patrouille, et le lalafel semblait en bonne santé. Il haussa les épaules: sans doute qu'il s'agissait d'une recrue qui avait cru pouvoir se la couler douce, comme disais son père. Mais Albynn savait que l'engagement était sérieux, et il comptait faire de son mieux!


Madelle lui souriait et rangea le contrat en bonne et due forme.
"Tout est en règle, je vais vous donner un cataliseur de novice. On commence toujours avec une canne, et par la suite, vous pourrez user d'une baguette."
"Quelle difference entre les deux?"
Madelle sourit, la curiosité avait toujours été un des premiers facteurs d'un bon élémentalistes. Comment peut-on trouver des problems et les résoudre sans se poser de questions?
"Les cannes sont plus grandes et aident à mieux canaliser la magie, mais prennent plus de place et peuvent freiner les mouvements. Une baguette peut setenir avec une main et permettre de tenir un bouclier en même temps, mais possède moins de puissance magique. Tout les élémentalistes de haut niveau que je connais finissent par abandonner la baguette, au profit de la canne."
"Ho. Je comprend, je crois?"
"Trés bien, voici ta canne d'apprentis, n'hésite pas à venir poser des questions!"
Madelle lui tendis une canne simple, en bois d'érable. Elle fu surprise de l'air déçu de son interlocuteur face à l'objet.
"Non, nous ne donnons pas de réplique de thyrsi aux novices",
dit elle amusée.
"Thyrse? Non, c'est juste que je pensais que vous donniez les cannes que j'ai ammenée tout à l'heure?"
Les cannes crochues blanches en bois de bouleau navaient pas quitté son esprit.
"Ha, celles là! Ce sont celles réservées aux apprentis qui ont fini la formation, il y a plusieurs bois et couleurs pour compenser leur simplicités. Vous comprenez, nous ne pouvons nous permettre de faire des fioritures en metal sur des cannes à donner en masses..."
"Ils peuvent choisir la couleur et le bois?"
"S'il y en a en stock, oui! Nous ne pouvons faire des commandes à la pièce, vous vous en doutez."
C'était logique, commander plusieurs pièces différentes était plus cher que commander plusieurs fois la même chose. Avec trois ou quatre couleurs, il y avait assez de diversité pour satisfaire les dur travailleurs élémentalistes, sans couter trop cher à la ville.
Intérieurement, le lalafel pria Menphina de lui laisser une canne blanche pour la fin de son apprentissage.


"Apprentis, bienvenue."
Assis sur le sol de la caverne sombre, Albynn écoutait un de responsables de l'apprentissage. Il mourrait d'envie d'aller s'assoir avec le groupe de E-Sumi-Yan, d'où venaient d'éclatants rayons lumineux magiques, mais il voulait apprendre, et non regarder un spectacles de lumières. A sa grande surprise, son groupe avait deux fois plus de monde que dans celui de E-sumi-Yan. Il supposait que les groups se fractionnaient plus tards, selon la rapidité d'apprentissage.
Le responsible en robe gris clair frappe dans ses mains d'un air enjoué.
"Bien, pour commencer, je vais vous apprendre... La nature."
Albynn ne fut pas le seul à lever un sourcil interloqué. La plupart de ses collègues de groupe fit de même, certains commençaient même à se dissiper en discutant avec leur voisin et voisine.
"On devait pas apprendre de la magie?"
"C'est l'élémentalisme ou un cours de botanique ici?"
"Silence je vous prie".
Il frappe légèrement dans ses mains, rammenant l'attention sur lui. A nouveau, il sourit et repris:
"Bien. L'élémentalisme est la magie de la nature. Le vent, la terre et l'eau sont nos éléments, la vie est notre objectif, les esprits sont nos accompagnateurs."
Il constata que le silence perdurait, et poursuivit.
"Dans mon cours, je ne vous parlerais pas éther, je ne vous dirais pas comment créer des montagnes, invoquer des trombes d'eau ou des rafales digne de la légendaire Garuda. Non, ce n'est pas le but d'un élémentaliste."
Plusieurs têtes, dont celle du lalafel, se penchèrent ou se tournèrent d'incompréhension.
"Un élémnetaliste est l'intermédiaire entre la nature et les humains. Il est une pierre angulaire de l'équilibre, cet équilibre si précieux fragilisé par le fléau et les guerres. Les plus grand élémentalistes sont les garrants de la vie, sous toutes ses formes."
"Toutes les vies, genre, même les arbres, un ennemi ou une grosse bête déguuelasse?"
"Toutes les vies."
Brusquement, Albynn ne vit plus du tout le maître. Deux personnes du range devant venaient de se levr et partaient en gromellant. En se tournant, il en vit quelque autres partir.
"Mais, où vont-ils?"
"Tout le monde n'a pas le coeur a soigner son prochainsans distinction, surtout si celui-ci peut prendre la forme d'un ennemi ou d'une bète repoussante. Ils trouveront mieux à leur goût chez les médecins."
Après un instant de silence, considérant les trois quart restant du groupe, le maître d'enseignement croisa les doigts et repris de son initial ton enjoué.
"Bien. Puisque vous, vous semblez prêt à considerer toute vie, je vais vous parler de l'équilibre de la vie."

Albynn avait une sacrée migraine. Il avait tenté de se rappeler mot à mot de tout ce que racontait le maître, mais il n'avait fait que parler et poser des questions. Impossbile de se rappeler au mot à mot, il allait devoir retenir les idées la prochaine fois.
L'une des voix n'avait pas eu totallement tord: ce premier cours ressemblait plus à de la biologie qu'à un cours de magie.
Allongé sur son lit de chambre commune, il était le premier rentré et ignorait avec qui il partagerait cet endroit au quotidien. Triant les idée du jour dans sa cervelle, il en conserva celles qu'il estimait principales:
"Chaque vie est unique."
"Chaque vie a de la valeur."
"Toutes les vies sont plus ou moins liées par l'Equilibre."
"L'élémentaliste doit soutenir l'Equilibre."
"J'ai pas envie que vous mourriez! :anguished: "

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Première écoute de la Nature

Message par Albynn » 23 avr. 2019, 18:13

"Debout lalafel!"
En ouvrant les yeux, Albynn fu surprise de voir une figure sur le coté. Un Elezen, habillé de pied en cap et la lance ne main le jugeait d'un regard sévère.
"Si vous voulez profiter du petit déjeuner, il vaut mieux se lever immediatement."
D'un coup d'oeil, Albynn regarda la chambre commune. Il avait trois collègue: l'Elezen qui venait de le réveiller, un lalafel occupé à enfiler ses bottes marron des deux Vipères, et un hyur ronflant très fortement pour sa taille, dans le deuxième lit du dessus. Il pointa celui-ci
"Et lui? Il ne faut pas le réveiller?"
"Inutile, s'il n'est pas levé tout seul, impossible de l'y obliger. Ca ne sera pas la première fois qu'il rate le petit déjeuner."
"Dommage que je ne puisse pas prendre sa part!"
regretta le second lalafel en sautant sur ses pieds. Constatant qu'il était bien enfoncés dans les bottes, il détala au gallop vers la sortie:
"Le dernier arrivé est une vieille popoto!"
L'Elezen lui emboita le pas en soupirant, laissant Albynn seul accompagné des ronflements du dernier compère.

Descendant les marche deux à deux, Albynn constata qu'il y avait moins de monde qu'il ne croyait, et bien plus de personnes en habits normaux que d'habits de soldats des Deux Vipères.
La proposition ne devait pas être si vieille que ça.
Il engloutit son pain épais et tartiné et fila à la guilde des élémentalistes.


"Bien, hier, nous étions plus proche du cours de morale que de l'élémentalisme. Aujourd'hui, nous allons commencer la pratique."
"Déjà?"
Les élèves étaient dubitative sur ce qu'ils étaient censés pratiquer: ils n'avaient pas encore eu de cours théorique sur une pratique quelconque.
"Dès le premier cours, nous entammons la pratique de l'écoute. Suivez-moi."
L'homme se leva, et ses élèves en firent autant. Ils saluèrent E-Sumi-San en passant, et sortirent au soleil. Déhambulant dans Gridania, le maître s'arrétait de temps à autre en fermat les yeux, puis repartait derechef.
"Halte!"
Les élèves manquèrent de se cogner les uns dans les autres à l'arret brusque, ils venaient de se stopper dans le petits parcs à saut des enfants. Le maître s'assis au sol, fermant les yeux d'un air calme et serein.
"Quelque chose trouble l'équilibre ici. Asseyez vous, écoutez le vent, les arbres, les oiseaux, ressentez les esprits, et essayez de trouver ce bris d'équilibre. Et ne parlez pas."
Les élèves se regardèrent, ne sachant où commencer. Puis, d'un consensus silencieux, ils s'assirent comme leur maître et fermèrent les yeux, attentifs.
Albynn s'inquiétait: et s'il s'avérait qu'il n'avait pas la connection avec la nature? Allait-il devoir abandoner en courds de route, juste comme ça? Il avait entendu parler d'un don rare, celui de parler directement aux esprits. En ce moment, il aurait donné cher pour se voir dévoiler ce pouvoir. Mais les seules voix qu'il entendaient étaient celles des vendeurs et des passants à proximité du parc de jeux des enfants...


Les heures passaient et se distillaient en des picottements dans les jambes croisées des élèves et en questions dans leur têtes confuses: que cherchaient ils, pendant combien de temps?
"Bien, levez vous".
Les élèves sursautèrent, L'heure du déjeuner approchait. Sans un mot, le maître emmena tout le monde jusqu'à l'auberge principale. Il fit s'assoir tout les élèves à une table.
"Bien, un par un, vous allez venir me faire un compte rendu de ce que vous avez ressrntit ce matin. Vu, entendu, sentis, pensé, donnez un maximum de details pour que je puisse vous aider. On commence avec toi."
Le hyur concerné se leva docilement et suivit le maître à la table séparée. Mal à l'aise, les élèves se concentrèrent sur la nourriture, passant un par un en tête à tête avec le maître.
Vers la moitié du groupe, Albynn pris son tour.
Sa figure tout juste visible sur la grande chaise face au maître, il ne savait que dire.
"Bien, dis moi tout ce que tu as remarqué ce matin. Peu importe si cela te parrait absurde ou inutile, je dois juger tes capacités d'attention et d'observations."
Comment pouvait-il parler d'bservation, alors qu'ils avaient tous gardé les yeux fermés? Fort heureusement, ce n'était pas le seul sens qu'un humain possède.
"J'ai sentis une bonne odeur de pain avant la^montée du soleil. D'ailleurs, je pense qu'il fait plus chaud qu'hier. Et après, je crois qu'un voisin a pété... J'ai entendu Miounn crier y'a pas longtemps, je crois qu'elle appelait quelqu'un. Il y a eu du vent seulement quand le soleil s'est levé. Et l'arbre voisin doit avoir deux ou trois oiseaux qui pilaillent, je suis pas sûr. Et l'un d'entre nous a éternuer quand il y a eu la bourrasque. J'ai entendu des bruits de bois après l'odeur du pain, je crois que les menuisiers se sont remis au travail. Heu, je dirais que c'est tout..."
Le maître ria un peu.
"Oui, effectivement je crois que quelqu'un a mal digéré son plat de haricots buffles. Bien, tu as de bonnes oreilles, mais ne néglige pas tes autres sens pour autant, je pense que tu fais partie de ceux qui peuvent trouver le déséquilibre aujourd'hui. Tu peux retourner déjeuner."
Il n'osait pas faire part de sa deception: c'était tout? Pas de commentaire, pas d'astuces, pas d'indice? Il retourna s'assoir en se questionnant. Qu'étaient ils censés observer avec les yeux fermés?


Plusieurs minutes après être retourné à la pratique, Albynn réfléchissait: le maître leur avait parler d'observer. Mais ils avaient tous les yeux fermés, comment pouvaient ils observer? Etait-ce une manière de dire de regarder à travers ses paupières, avec la magie?
Il se concentra très fort, mais ne parvint qu'à manquér de souffle à force de retenir sa respiration. Ca ne pouvait pas être ça, c'était absurde comme idée: voir à travers ses paupières!
N'y tenant plus, il ouvrit les yeux et regarda aux alentours. Il n'était pas le seul: plusieurs élèves en dehors de lui avaient ouvert les mirettes, et fixaient le même point. Il ne compris pas pourquoi, avant de remarquer que le maître regardait par là bas aussi.
Tous fixaient un arbre. Il ne semblait pas malade, donc ce n'était pas lui le problème. Dans ce cas, pourquoi le regarder comme ça?
Il note que c'était vers cet arbre qu'il avait entendu les deux ou trois oiseaux.
Deux ou trois... Deux, ou trois? Plutot deux.
Une petite mésange bleue descendis brusquement au sol, caché par la vegetation au pied de l'arbre. Plutot trois.
Aussi vite qu'il était venu, l'oiseau couleur mer redécolla. Plutot deux.
Comme un signal, quatre des élèves aux yeux ouverts se levèrent: deux hyur, un elezen et Albynn. D'un bloc, il se dirigèrent vers le tas de vegetation de l'arbre.
Sous un trifouillis de branches, un petit nid était coincé au sol. Dedans, un gros oisillon gris cendre, et un oiseau bleu de mer. Une branche avait du céder durant un vent, violent, bloquant le bébé et un des parents. Le parents restant essayait de les maintenir en vie en ammenant à manger, se tuant à la tâche, attendant que l'un des deux gagne assez de force pour casser les branche du dessous, ou qu'elles pourissent et disparaissent.
Un des hyur, plus proche, brisa les branches obstruant l'accès, et les dégagea d'un revers de bras. Il fit ensuite reculer tout le monde.
Quelque instant plus tard, le parent inquiet vitn voir sa petite famille libérée. Et les trois bondirent mollement dans les broussailles plus épaisses et protectrices.
Un bruit sourd de paume fit se retourner les élève, le maître applaudissait vivement le résultat.
"Bravo, vous avez réussi votre première écoute de la nature!"
"J'ai pas envie que vous mourriez! :anguished: "

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Première magie

Message par Albynn » 26 avr. 2019, 16:50

Le soleil rasait les arbres, éclairant une feuille portée par un courant d'air matinal. La feuille tournoyait, se balançant savemment entre les braches, cherchant le sol o`elle serait en mesure de participer au cycle de la vie. A son grand dam, elle chuta sur une surface fibreuse et blanche.
Albynn chassa la feuille de ses cheveux. L'aube arrivait, et il n'était pas certain que ses entrainements matinaux l'aidaient réellement à ressentir la nature et les esprits. Ho, il entendait et sentait très bien le vent sur sa peau et dans les feuilles des arbres, les couinements de la faunes ne lui échappaient pas et il appréciait la ruguosité des troncs, mais c'est le coeur qui semblait lui faire défaut.
Il savait bien que le don de aprler aux esprits était rare, mais ce n'était pas ce qu'il cherchait: il cherchait cet instinct, ce guide donné par les esprit, le movement du Coeur qui fait dire que quelque chose ne va pas sans que l'on sache d'où cela vient.
Il cherchait à faire le fameux lien spiritual entre les esprits et les élémentalistes. Mais il n'obtenait rien. A coté, la plupart de ses collègues avaient reçu des signes, mais aucun n'avait pu vraiment lui expliquer comment faire. Le plus doué avait réussi à lui expliquer:
"C'est comme une émotion qui ne t'appartient pas, une envie de pleurer ou de rire alors que tu ne faisais qu'écouter. Il faut être le vent et la feuille de la fôret pour sentir ça."
C'était très vague, mais toujours mieux que le silence gêné des autres camarades.
Il venait une heure, tout les matin avant le petit déjeuner, tenter d'être la feuille et le vent de la foret, mais il avait l'impression d'essayer de trainer un tronc d'arbre encore enraciner: il n'avançait pas d'un poil.
Au moins, cette heure d'écoute le détendais avant le brouhaha du petit déjeuner et les enseignements. Il se releva, une petite brise fraiche accompagnant sa marcher de retour.

"Bien, vous avez appris les bases de l'écoute, vous pouvez maintenant travailler avec le maître de magie."
De tout le groupe initial, il n'étaient plus que huit: les quatre premiers à avoir trouvé le nid d'oiseau, une lalafelle, un Roegadyn , un et une hyur. Le groupe avait fondu au fur et à mesure, les uns découragés ou trop impatients. Et après toutes ces heures passes assis en tailleur à écouter et humer l'air, ils allaient enfin attaquer le sujet intéressant: l'ether et la magie.
"La magie est un don que possède chaque Eorzéen. Cette magie s'exprime par la manipulation de l'ether, une énergie propre à soi et à la vie. Mais tout le monde n'est pas égaux devant la magie, certains ont naturellement plus d'ether en eux, et seront plus apte à faire de la magie."
Instinctivement, six regarde se tournèrent vers les deux lalafels du groupe: il était communément admis que les lalafels avaient plus de disposition magiques que les autres races.
"Bien, nous allons commencer par le sort de base: Terre. Il s'agit de consommer votre ether pour créer une roche et attaquer un adversaire. Même les soigneurs ont besoin de sorts d'attaque,"
Albynn avait l'impression de pédaler dans le vide. Il avait beau réféchir très fort, impossible de faire pointer le moindre bout de cailloux depuis sa canne de bois. Au moins n'était il pas le seul, et cela ne semblait nullement inquiéter le maître de magie. Les deux seuls a avoir réussi à faire apparaitre in caillou étaient la lalafelle et l'Elezen.
"Ce n'est qu'une question de capacités intellectuelles, et je n'en manque pas." se vantait ce dernier.
En réponse, le reste du groupe le snobbait et préférait demander des conseils de ressentis à la lalafelle. Celle ci parlait d'images, des picottements et de la respiration bien volontier, laissant l'Elezen se vexer dans son coin.
Malgré tout, bien des minutes plus tard, Albynn était le dernier sans résultat, aloes que ses camarades s'entrainaient déjà d'arrache pied à viser et ontroler leur quantités d'ether. Sa camarade lalafelle vint le voir d'un air curieux:
"Hey, tu as déjà utilisé le renforcement lalafel?"
Par leur taille radicalement plus basse, les lalafels ont un manqué de force naturel par rapport aux autres races. Pour compenser, ils possèdent naturellement un renforcement par l'ether, qui augmente temporairement la puissance. On a ainsi vu des lalafels balancer des hyur hors d'une taverne par la seule force des bras.
"Oui, bien sûr!"
"Voilà, alors imagine que tu pousse un gros rocher. Met ta canne devant toi, et pousse ce rocher! Pousse fort!"
Albynn ne voyait pas comment ça allait l'aider a fabriquer un rocher ou in clat de terre, mais au point mort où il en était, n'importe quoi lui semblait bon à essayer. Il tendis sa canne devant lui, et... Boum.
Il y eu un gros fracas, un mal de fesses et des éclats de rires: le gros rocher qui avait fuse de sa canne s'était écrasé sur la tête d'un mannequin puis avait subitement disparu, le lalafel était tombé violemment sur les fesses à cause de la brutalité, et les élémentalistes en robe et chapeaux se moquaient de celui qui "avait sûrement voulu trop en faire en bouffant toute son éther".
"Trop d'éther d'un coup, jeune homme, mais ça arrive tout le temps. Au moins, c'était un beau rocher!"
"J'ai pas envie que vous mourriez! :anguished: "

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Première chasse

Message par Albynn » 30 avr. 2019, 17:53

Après la Terre, le groupe avait dû apprendre l'Eau pour repousser les ennemis dangereux, et le Vent pour rogner leur forces petit à petit
A force d'entrainement sur les mannequins, les membres du groupe avaient appris à controller leur trois sorts d'attaque et de defense de base. Il n'y avait pas eu de depart supplémentaires depuis longtemps, et le groupe de huit était bien partit pour finir la formation complete. Pour le moment, Albynn était très impatient d'apprendre les soins, de faire des étincelles blanches comme E-Sumi Yan, mais à vouloir courir trop vite dans le sable, on chute dans les meutes de chacal.
Bref, il devait surtout pas bruler d'étape. Et l'étape du jour, c'était la mise en pratique sur un ennemi, un vrai. Et un vrai, tiré au sort.
"Bien, il y a quelques nuisibles en trop près de la Porte du Blaireau Bleu. Vous allez venir tirer votre proie au hasard, dans ce panier. N’oubliez pas de rapporter les cadavres, ou une partie au moins."
Albynn regardait ses collègues. Seulement une proie par personne pour un surplus de nuisible? Cela semblait bien peu. A la queue leu leu, les apprentis piochèrent leur papier. A la fin, ils se regroupèrent pour voir les différentes proies.
L'Elezen avait tiré un fungus des forêts, les trois hyurs, une coccinelle, un écureuil et un petit acarus, la hyur, une autre coccinelle, la lalafelle, un chigoe, le Roegadyn, un autre fungus des forêts, et Albynn, un autre écureuil. L’Elezen exprima l’opinion générale :
"Sauf votre respect, Maitre, nous ne comprenons pas comment l’équilibre peut être rétablis avec la mort d’un ou deux de ces nuisibles. Ne faudrait-il pas en éradiquer conséquemment plus ?"
"Ne vous inquiétez pas, la quantité est déjà bien régulée avec tout les groupes d’apprentis des autres guildes."
Logique, les autres guildes devaient sûrement avoir des apprentis à tester, eux aussi. Avec les maitres d’Hast, les archer et les élémentalistes, cela faisait une trentaine de nuisible en moins, sans compter s’il y avait des test chez les Deux Vipères.
Une petite brise se levait, faisant bruisser les feuilles des arbres aux alentours de l’Autel de Nophica. Et comme tout les jours, les habitants venaient demander conseil aux élémentalistes.
" Les esprits prévoient-ils du beau temps pour mon champ demain ? "
" Mon fils va-t-il se blesser à la chasse ? "
" Ma femme attend-elle un garçon ou une fille ?"
Et inlassablement, les élémentalistes écoutaient et répondaient comme ils pouvaient. Certains venaient avec des offrandes, allant de la viande aux herbes à cuire pour les esprits, aux ornements qui rejoindraient les brillants sur la grotte.
Ces scènes rendaient Albynn un peu nerveux : s’il ne parvenait pas à préciser sa communication avec les esprits, il serait incapable de répondre aux attentes des habitants, et échouerait comme élémentaliste. Exactement comme il avait échoué comme éleveur.
L’appel du maitre de magie, de retour avec les appats à nuisible, sonnait la fin des tracas et le retour à la concentration.

Regard rouge, regard noir. Plissement de nez, remuage de truffe. Grincement de dents, frémissement de moustaches. Fléchissement de genoux et balançage de queue.
Albynn était face à son adversaire, et il était bien perturbé. Déjà, par réflexe, il avait tenté d’empaler le rongeur. Avec une canne, l’efficacité manquait au rendez-vous. L’effet de surprise manqué, l’animal s’était mis en garde, prêt à se battre. Le lalafel était perturbé par le comportement de l’animal, c’était la première fois qu’il affrontait un herbivore, qui plus est, plus petit que lui. D’habitude, sa famille affrontait les chacals, les coeurls, les vers du désert ou des poissons des sables carnivores, et même une fois, des pillards. Et parfois, des troupeaux de granivores types gallinacés. Mais jamais de petites bêtes sauteuses et rapides prêtes à fuir.
Brusquement, la bestiole nuisible fit demi-tour et s’enfuit par bonds légers, sa queue touffues ondoyant parmis les brannchages. Le lalafel se mit à lui courir après, tentant vanement de diriger les rochers sur la bête pour la tuer. Helas, le poid des projections n’aidait pas à viser. Il en était à son sixième tir, quand l’animal freina brusquement des quatre pattes, se retourna, et lui sauta à la figure. Le choc du bond et de sa course ininterrompue empira les marques de griffes que fit l’animal sur sa joue. Puis la bestiole détala dans les fourées, laissant quelques traces de rouge comme piste pour le lalafel.


La troupe des élémentaliste était enfin au complet devant la Porte du Blaireau Bleue. Chacun avait réussi sa mission, mais avec plus ou moins d’efficacité. L’Elezen était impeccable de la tête aux pieds, il s’agissait probablement d’un redoutable combattant. Il n’avait fait qu’une bouchée de son fungus, dont il avait rammené le chapeau violacé. Le Roegadyn aussi semblait habitué au combat, mais moins au terrain : bien que sans aucune blessure, il était couvert de terre et de feuilles mortes. Probablement avait-il trébuché quelque part sur une souche. Le hyur à la coccinelle s’était visiblement pris un jet répulsif jaune, et sa proie avait un bout de carapace rouge absent. L’écureuil de son collègue était en bon état, mais lui avait pris pas mal de coups de griffes, et le troisième à l’acarus avait rammené des pattes et une partie de l’abdomen, et saignait à la jambe. La hyur avait rammené les deux morceaux de sa coccinelle et avait le bras pincé, et la lalafelle affichait fièrement les ailes de son chigoe comme trophé sur son chapeau, souriante malgré les vilaines piqures sur ses jambes. Albynn avait trainé son écureuil par la queue, refusant de porte le cadavre sanglant aux reins broyés, et les griffures que lui avait infligé la bête sur sa joue le piquait horriblement.
Le maitre de magie inspecta rapidement les derniers arrivants, laissant Albynn regarder le travail des autres apprentis. Au loin, il voyait un lalafel habillé de jaune de pied en cap, encourage un hyur avec une lance contre un fungus. Il lui semblait reconnaitre le lalafel qui lui avait déconseillé de s’inscrire chez les Deux Vipères. Peut-être avait-il fini par acquérir le sens du devoir bien fait ?
" Bien, vous avez tous réussi l’exercice, et n’êtes pas trop amochés. C’est parfait ! Bon, on retourne au temple de la Sérénité soigner tout ça. Bravo à vous ! "
"J'ai pas envie que vous mourriez! :anguished: "

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Maitre E-Sumi Yan

Message par Albynn » 02 mai 2019, 16:13

Le lalafel avait mal à la joue en machant sa part de gateau au chocolat, mais il était fier de lui. La bestiole de la veille lui avait donné du mal, et sa joue le piquait encore malgré le patch d’onguent. Mais il avait vendu son trophé pour sa peau soyeuse, et avait obtenu une petit poignée de gils avec lesquels il avait pu acheter une gâterie pour son petit déjeuner en forêt. Cela lui remontait le moral après sa nouvelle impression d’échec de communication avec les esprits.
Les rayons du soleil pointaient par-dessus les cimes, il allait devoir quitter sa souche et partir aux cours.

Et quel cours ! Ils allaient enfin attaquer la magie de soin, qui plus est avec le célèbre maitre de la Guilde, E-Sumi Yan lui-même. Bon, dans le fond, ce n’était pas exceptionnel, puisqu’il supervisait lui-même les cours sur la magie de soin en tant que Padjal.
Ce qui le rendait vraiment curieux, c'était de pouvoir voir, peut-être, la fille élémentaliste qui avait le don de voir les esprits. De ce qu'il avait entendu dire, la seule actuellement dans la guilde.
Le fameux pouvoir qui lui aurait permis d'être certain de son choix.
Le maître de guilde arrivait de son pas tranquille. Sa robe nuit le fondait dans le décors, laissant les broderies argents onduler au gré de ses pas. Ses yeux clairs brillaient comme les étoiles sur le fond stellaire, et son regard trenchant fascinait et terrorisait. La base de ses cornes commençaient par in blanc ivoir et viraient au noir vers la pointe, tellement somber qu'il était impossible de distinguer les pointes des ombres de la grotte.
Albynn frissonnan. Il avait l'impression de rencontrer un des esprits de Sombrelinceul, bien qu'il soit avéré que le padjal était bien fait de chaire mortelle.
"Apprentis de la Sylphe, bonjour et bienvenue."
Le lalafel cru entendre des cloches résonner dans la grotte. Probablement un effet de son esprit, après tout.
L’effet s’estompait doucement, au fur et à mesure où parlait le Padjal. Et contrairement à ses attentes, ils n’abordèrent pas directement la magie de soin. Au lieu de ça, il passa beaucoup de temps ö les féliciter et les encourager, à leur rappeler les bases, puis a parler de lether et de l’équilibre. En dernier, etpour une grande partie de la journée, il leur parla des limites des soins élémentalistes, comme les os cassés et les membres amputés, ainsi que des affres et des risques des soins : l’appauvrissement de l’ether, les hémorragies de plaies mal fermées, les infections de plaies pas lavées, les nécroses, la fatigue, la faim, les cicatrices, l’évanouissement et, au plus extrème, la mort.
D’un seul coup, les soins élémentalistes semblaient beaucoup moins… magiques.
Au final, il ne s’agissait ni plus ni moins que d’un outil de plus, au service de la survie des Eorzéens.
"J'ai pas envie que vous mourriez! :anguished: "

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Remise des cannes

Message par Albynn » 03 mai 2019, 18:14

Bras croisés dans le dos, le lalafel était anxieux. C’était le moment de la remise des crosses à ceux ayant prouvés leurs capacités comme élémentalistes… Et à la honte à ceux devant encore rester, ou pire, s’en aller.
"Pourvu que j’ai le droit a une crosse…"
Alignés en rang, impatients ou anxieux, c’était le grand moment pour les huit membres du groupe d’apprentis élémentalistes. Dans le fond de la grotte, le maitre de magie essayait de garder l’attention des apprentis suivants.
Si Albynn essayait de cacher sa nervosité en croisant les bras dans le dos, d’autres essayaient de s’en déabarasser en l’exteriorisant : la lalafelle se rongeait les ongles, un des hyur se balancait d’un pied sur l’autre, et le roegadyn se frottait les pouces. Le seul semblant ni anxieux ni impatient était l’Elezen, soupirant, agacé de devoir attendre.
"Je crains que maitre Yan ne se soit perdus en chemin, ou n’ait eu une urgence."
"Dis pas ça, si je dois attendre demain, j’aurais rongé mes mains jusqu’aux os !"
La lalafelle n’eut heureusement pas besoin d’en arriver là, le padjal arrivait d’un pas lent et contrôlé vers le groupe. Madalle l’accompagnait, transportant un fagot de cannes pour élémentalistes formés. Un léger son de cloche accompagnait ses pas, résonnant doucement sur les parois de pierre. Et cette fois, Albynn était certain qu’il ne s’agissait pas de son imagination, mais des clochettes des crosses de bois enrubannées qu’elle transportait.
Sans plus attendre, le maitre de guilde vint voir l’Elezen.
"Enfant de la Sylve, tu as prouvé tes capacités d’écoute des esprits en trouvant cet oisillon. Prend garde à ne pas te surestimer, et que les esprits te guident."
L’elezen alla fièrement s’emparer d’une crosse carmin, un peu véxé de s’être fait reprocher son orgueil. Il était néanmoins le premier de l’équipe reconnu élémentaliste, et s’en ventait déjà par son pas rapide et sa poitrine gonflée. Il était habituel que le maitre mette en avant une qualité et un défaut d’un apprentis devenant un novice.
"Enfant de la Sylve, tu as prouvé ton grand cœur en aidant tes camarades. Prend garde à tes rancoeurs, et que les esprits te guident."
La lalafelle plissa du nez, un peu contrariée : elle ne pensait pas que ses déboires avec l’Elezen se seraient vu parmis leurs maitres. Mais sa manie de la regarder de haut, au sens propre comme figuré, la mettait en rogne.
Elle choisit une canne de noyer à ruban et clochette, et partit d’un pas plus léger.
"Enfant de la Sylve, tu as montré une grande dextérité à la magie. Prend garde à ton esprit qui vogue, et que les esprits te guident."
Un des deux hyur, connu pour être le distrait du groupe, s’en alla prendre une canne rouge et pris son temps pour sortir, admirant la grotte une dernière fois en tant qu’apprentis.
"Enfant de la Sylve, ta patience t’as permis de soutenir deux collègues s’opposants. Prend garde à ta puissance, et que les esprits te guident."
La hyur médiatrice entre l’Elezen et la lalafelle sourit, surprise qu’on ai prété attention à cette qualité, et choisi elle aussi la canne à ruban et clochette.
Albynn commençait à avoir peur, la moitié déjà du groupe avait été promue novice, et lui était encore en train d’attendre dans la grotte. Il s’était pourtant placé au milieu, mais le maitre avait sauté des rangs, allant et venant de droite à gauche sans ordre apparent.
"Enfant de la Sylve, tu as montré un grand respect de la nature en sauvant plusieurs animaux en danger. Prend garde à ta santé, et que les esprits te guident."
Le deuxième hyur, gourmand mais incapable d’abandonner les animaux qu’il sauvait et se trimballait régulièrement, pris une canne blanche et flâna jusqu’à la sortie.
Il ne restait que le Roegadyn, un hyur, et Albynn. Ce dernier se triturait les mains dans son dos, l’attente devenait insupportable. Et s’il avait encore échoué, comme avec son œuf ?

Non non, ce n’était pas possible, Madalle avait dit que les refus étaient rares. Oui, rare, mais existant quand même. Il ferma les yeux, tâchant de se répéter que tout irait bien.
"Enfant de la Sylve, tu as fait preuve d’une force de protection hors du commun. Mesure toujours tes actions, et que les esprits te guident."
Ca, pour avoir prouvé sa force protectrice, le Roegadyn n’y était pas allé de main morte. Pour tout dire, l’ennemi avait à peine pu toucher sa cible pendant l’entrainement, le colosse transportait carrément le rond de bois dans son dos pour lui éviter toute touche. Mais ses actions étaient désordonnées et chaotiques, embarrassant ses collègues pendant l’entrainement. D’un pas faisant trembler le sol, il se saisit d’une canne carmin et sortit rejoindre le vent et le soleil.
N’en restaient que deux, et le lalafel cru que son cœur allait lâcher en voyant le maitre aller voir son collègue.
"Enfant de la Sylve, ta sympathie a permis au groupe de se sentir à l’aise. Prend garde à ton repos, et que les esprits te guident."
Le joyeux luron aux éternelles cernes se saisit d’une canne à ruban et clochette, bailla et s’en alla.
Albynn rouvrit les yeux, considérant le padjal avec crainte. Yeux rouges dans yeux blancs, l’homme lui sourit :
"Enfant de la Sylve, ton ardeur au travail t’as permis de ne jamais abandonner malgré les difficultés. Prend garde aux tourments inutiles, et que les esprits te guident."
"J'ai pas envie que vous mourriez! :anguished: "

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