[Background] - Les Chroniques de Lhayn. Livre 1 : Chevalier

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 636
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Background] - Les Chroniques de Lhayn. Livre 1 : Chevalier

Message par Akayane » 12 sept. 2019, 14:47

Les Chroniques de Lhayn
Livre 1: Chevalier.
Chapitre 1: Offrir sa vie.
Image
« L’enfance peut-être une étape difficile, les conditions pour grandir correctement s’adaptent autant à la culture, aux demandes biologiques d’un être, et bien trop souvent, à sa condition sociale. Pour parvenir à devenir quelqu’un dans une société, il faut parvenir à offrir de sa personne selon nos propres désirs, nos capacités aussi bien innées que travaillées, et souvent, cela s’adapte à notre rang dès la naissance au grand dam du hasard et de la chance. Naître avec du sang bleu dans de nombreux cas est un moyen facile et rapide pour accéder à des richesses splendides, des mentors entraînés, et une considération supérieur à la plus part des membres de la petite gens. Cette condition n’hésite pas toujours dans les cultures qui met en avant les compétences avant le rang, cependant, certains peuvent apparaître en portant les tares ou les éloges de ses géniteurs.

Bien rare sont les pragmatiques prompt à faire fit de toutes ses conditions pour en revenir aux bases premières de ce que nous représentons une fois établit : Nos actes, aussi bien les teneurs de nos propos que les tentatives d’actions dans l’univers qui nous entours. Les différences sont parfois aussi lointaine que le désert chaud et aride et les landes froides et glaciales, les climats paisibles, tempérés, et les zones marécageuses ou errent les maladies. Nous naissons dans des lieux pouvant être aussi confortable que dangereux, oubliable que merveilleux, où y survivre sans peine, comme y périr sans gène. Naître dans un lit douillet ou dans une couche de paille, autant de facteur différents poussant à chercher des opportunités pour saisir son destin, parfois simplement happés par les failles d’une malchance ou d’une grande réussite, ou bien vivant dans la stagnation sans aucune chance de s’échapper de sa vie.

Cette histoire sera celle d’une naissance qui n’envisageait rien de grandiose, rien de magnifique ou de merveilleux. Se débattant à l’idée de grandir pour n’être qu’un visage quelconque dans la masse vague des colporteurs de boutons ou de va-nu-pieds errants, avant même que ne tombe la neige éternelle du Coerthas, un espoir dans un royaume clos depuis quelques années au monde, de gravé son nom autrement que par celui d’une poussière au milieu des ruines d’une guerre durant depuis bien trop longtemps.


« Haha ! Observez ses oreilles poilues, quand elles bougent, c’est hilarant ! », la vague de moquerie avait du mal à redescendre quand un des jeunes enfants s’y mettait. Souvent, les autres reprenaient sur quelques mauvaises farces sur tout ce qui pouvait la rendre différente de ses petits camarades. La queue féline était l’évidence même pour trouver des boutades cruelles, qu’elles soient verbales, ou simplement dans les actes – Cela ne lui avait vraiment pas plu de la retrouver nouée à un pilier de bois. Les Elezens Ishgardais, plus nombreux que tout les autres, moquaient parfois l’ensemble et aussi sa petite taille. Pour les Hyurois, c’était la plus part du temps ses oreilles, puisqu’elle était aussi grande que la plus part d’entre eux, ils trouvaient un moyen de se faire accepté de leurs camarades de haute-taille en participant à cette vieille manière de gagné la sympathie d’autrui en rentrant dans le moule, l’idée commune qu’il est intéressant de procéder à une pratique, aussi âgée que les temps anciens. Le principe d’un souffre douleur pour une raison ou une autre, exacerbée de plus en plus par les rumeurs et les railleries. Cette justification est amené par la différence, ce qui nous met au ban de notre groupe est bien souvent notre incapacité à existé non pas dans les attentes de notre rôle, mais dans notre impossibilité à être dans les styles exigés par les considérations sociales.

Pour être parfaitement accepté chez les groupes d'enfants de bas-âge, et gagné en popularité, le plus aisé est d’être né Elezen, d’être physiquement irréprochable, aussi bien en terme de beauté que de capacité à résoudre ses problèmes par sa musculature et ses réflexes. L’intelligence populaire est celle instinctive, la manière de parvenir à des répliques cinglantes pouvant désarmé la verve de ses opposants, la bonté n’étant pas une vertus si populaire quand on avait une idole qui pouvait imposé son charme par ses mots. Tout cela, celle qui subissait les opinions affreuses de ses camarades ne possédait rien si ce n’est la force et l’acharnement physique. Mais bien loin de la grâce, bien loin des manières, une beauté des mouvements plus acrobatique et calculée.

Subir était une manière d’acquérir une force morale dépassant le cocon de faiblesse dans lequel il est tentant de s’enfermer pour ne plus être affecté par le monde extérieur. Jamais ainsi, fut sa première promesse, jamais brisée par autrui. Seul l’ennemi Draconnique fera périr son corps, par le feu ou les griffes, dans l’élan de la mort. Elle périrait glorieuse, et ne vivrait que sans le poids des ingérences de sa naissance. Quel serait la mentalité d’un échec, d’un sacrifice, offrant sa vie à la cruauté et aux rires résonnant parfois dans ses cauchemars ? Il fallait que l’histoire soit belle, peut-être pas unique, mais résonnante de vérité et de candeur, de petites morales naïves qui pourtant finirent par fonctionner. Il fallait faire fit du pragmatisme acerbe, et essayer d’atteindre ce statut tant convoité qui dans n’importe quel contrée rapproche son sens de celui de l’honneur, des bonnes vertus. Un nom simple, parfois trop exploités, parfois sous-exploités. Parfois une moquerie, parfois un compliment, mais pour elle, ce fut une inspiration. Celle de devenir elle aussi, un héros.


Les Chevaliers héroïques apparaissaient dans son livre, dépeint de grandeur et de nombreux haut-faits méritant qui chacun étaient une petite histoire où ils étaient récompensés par la vie des habitants, par le sourire de ses amis, et par les lèvres de sa bien-aimé. Ou de son bien-aimé ! Bien que l’amour soit une raison pour la vengeance, l’histoire de Sainte-Reinette était parmi celle qu’elle appréciait le plus, et c’était pendant la lecture d’un de ses ouvrages romancés d’une nouvelle façons en y ajoutant d’autres pirouettes scénaristique, parfois très amusante, que notre histoire débute vraiment. Installée sur sa chaise, elle ne portait pas encore les mailles d’une tenue d’écuyer parmi les cadets qui accéderont un jour au rang de Chevalier d’une des familles nobles de la Sainte-Citée. A la place, c’était un gambison de cuir bouillie, qui lui tenait chaud, bien que le temps était encore clément à cette époque, des années avant le Septième fléau. Il n’était plus si lointains maintenant, mais le Coerthas était tout de même encore une étendue verdoyante et riche en vie et en cultures à perte de vue.

Le camp d’entraînement se trouvait aux frontières des murailles du camp de la Tête de Dragon, rempart militaire face aux ingérences draconniques au service de la célébrissime Maison Fortemps. On y sentait l’odeur du pain chaud, de la soupe marinant et parfois du ragoût cuit dans un immense chaudron remué avec amour par un maigre Elezen dont l’âge justifiait les traits plus que son manque de nutrition. Des murmures de conversations éparpillés ici et là entres les habitants et les marchands, les voyageurs et parfois un de ses baroudeurs pensant encore qu’il est bon de voyager et de jouer les aventuriers à cette époque. Sur un territoire clos, on y voyait de moins en moins de ses aventuriers plein de candeur et d’envie de conquérir le monde entier en le découvrant, ici, on rêvait de se trouver une place avant tout dans un monde déjà construit. Où les objets ont une définition précises, les outils une utilité connue, les codes moraux établit par ceux à charge de faire grandir l’avenir, le lendemain. Ce qui se faisait le plus entendre, c’était la voix du sergent-instrument dont les sons cris étaient plus puissant que la plus part des sons de fracas. Seuls les hurlements draconniques pouvaient le faire taire, en prémisse à un assaut des Dravanien.

Ce qui arrivait parfois, transformant les bruits des efforts de jeunes combattants en cri de panique contrôlés par ceux œuvrant à toute vitesse pour mettre en place les contre-mesures pour repoussés l’ennemi tant honnit. La plus part du temps, l’habitude rendait les lieux presque morose, mais une fois qu’on s’intéressait aux présents, on pouvait y lire tant d’histoires différentes. Pourquoi le vieux boulanger possède cette cicatrice, pourquoi ce jeune noble qui aurait pu devenir artiste ou architecte, à fini par rejoindre les écuyers pour apprendre l’épée, la lance, le combat. Et pourquoi cette jeune Miqo’te observait le camp en tremblant un peu d’appréhension tout en recevant le soutiens de la femme qui se tenait à ses côtés.



Une Mère, aimante et paisible, portant un autours en fourrure de piètre qualité qui était au moins présente sur ses épaules pour que cet Hiver lui soit paisible, même si il ne faisait pas encore aussi froid qu’à notre temps. Ishgard avait clos ses portes aux étrangers, depuis plusieurs années maintenant, elle et les siens arrivés à peine quelques années avant que la citée se refuse aux étrangers. Des Lunaires ayant du fuir vers le nord, pourchassés par les Ixali ayant décidé de massacrer l’intégralité de leur tribu en un assaut sauvage et assassins. Entrant sur les terres, les survivants durent devenir des travailleurs acharnés pour servir bourgeois et villageois, et plusieurs eurent la chance de trouver une bonne place auprès de personnalités honnête, mais d’autres furent bien moins chanceux alors qu’ils sombrèrent dans des travers des bas-fonds, voir pour un ou deux, dans l’hérésie vengeresse des Dravanien leur promettant milles merveilles pour rendre la haine qu’ils avaient accumulés en subissant autant de souffrance en quittant leur terre. Ce n’était pas un grand récit glorieux, une légende formidable.

On pouvait comprendre aisément ce que la sauvagerie la plus brutale pouvait accomplir en brisant le quotidien et transformant une routine de vie en danger des plus effroyables jusqu’à nous faire sombrer dans la démence, la panique. La mort. Et ironiquement, ils ne quittèrent pas le Sombrelinceuil pour parvenir à vivre dans une terre plus clémente où ils échapperaient à la fureur des Ixali les plus teigneux ayant décidé de les sacrifiés à leur cruelle Primordiale. Elle était devenue humble nourrice, s’occupant des enfants quand leurs parents trop fortunés pour s’occuper d’eux si ce n’est en les couvrant de cadeau, n’avaient pour amour parental au final qu’un intérêt pécunier quand l’enfant sera suffisamment grand pour être marié à une dame riche, ou être offerte à un homme célèbre. Elle le apprenait l’essentiel pourtant, à travers les comtes qu’elle lisait couverte de bambin installés sur ses cuisses, qui savouraient les récits des époques passées.

Ce n’était pas simplement un besoin de les voir grandir physiquement, qu’ils soient bien nourri et bien instruits, mais elle faisait au moins en sorte que l’inspiration de nombreuses histoires les façonnes en personnes capable de réfléchir, de penser, de ressentir. Et d’agir en conséquence de leurs propres ambitions. Mais sa petite fille elle, désormais devenue une grande enfant d’une dizaine d’année, n’avait pu jouir du temps d’une mère, ni même d’un père. La première travaillait trop, c’est bien ce qu’il fallait pour avoir une place et suffisamment de gils pour nourrir sa famille, et le père ? Peut-être en parlerons nous un jour. Aujourd’hui, accompagnée par la main rassurante d’une mère n’ayant jamais été plus qu’un fantasme de la génitrice parfaite qui l’était au final pour d’autre, ce qui aurait pu l’apaisé ne lui donnait qu’un vague sentiment de présence.

C’était au fond peut-être aussi une façons de se débarrassé d’elle, mais d’un léger regard vers ses yeux, elle perçue ce qui n’était pas transmit par le corps : Peine, peur, tristesse, anxiété, tant de sentiment de doute qui furent transmit en un instant formant une boule dans la gorge de la jeune Miqo’te. Allait t-elle seulement trouver une place au milieu de toute ses personnes déjà si bien adapté à cette vie de recrue ? Qu’importe, un instant de courage la revigora : Si elle était désavantagée par la nature de sa naissance. Elle l’arracherait par le courage qui l’anime.


Alignés en vue de ce premier jour, ils étaient une trentaine cette année, un chiffre léger qui serait sûrement petit à petit amené à voir croître le long de cette année d’entraînement, ou si le malheurs s’abat, à décroître. Ce n’était pas une affaire rare que plusieurs recrues finissent dans le ventre d’un de ses crocodiles géants du Coerthas, ou bien happés par des Eibis errants, mais les grandes plaines encore verdoyante restaient relativement sûre. A droite et à gauche, elle voyait autant de visages aussi nerveux qu’elle, sans penser un instant qu’elle pourrait partager de la sympathie avec la plus part. Il ne sera pas étonnant qu’une fois de plus, comme dans le reste de son enfance débutant à peine, les plus idiots s’empresseraient de trouver intelligent qu’il faille se moquer de ses oreilles, de sa queue féline, de son visage. De tout ce qu’elle avait sur elle qui la rendait différente d’un Hyurois, et d’un Elezen pas la taille d’ailleurs. Ses traits avaient durçi, des cernes tracés de suies sous les yeux lui donnaient un aspect plus inquiétant. Quand elle se voyait dans la glace d’un miroir brisé qu’elle usait parfois pour remettre ses cheveux en place, son visage avait perdu sa jeunesse à cause de la terre et de cette pâte noire de suie sous ses pupilles, et c’était là le but escompté. Personne ne se moque de vous quand ils usent trop de temps à se demander de quel façons ils vont être taillés en pièce par une épée vengeresse.

Cet artifice cependant, ne lui servirait à rien face à l’instructeur qui arriva d’un pas lourd. C’était ici que notre histoire peut commencer, par le visage de l’Elezen apparaissant aux jeunes gens qui allaient habités dans le camp d’entraînement de la Tête du Dragon. Il avait l’air d’être déjà fatigué de leur présence à tous, ce fardeau lui semblait être une véritable plaie plutôt qu’un honneur que d’assurer l’avenir de jeunes blancs-becs – et encore plus les jeunots arrogants venant de bonnes familles, qui avaient déjà été exercés depuis l’âge de tenir un bout de bois, et qui se pensaient déjà supérieur à n’importe qui d’autre pouvant leur opposé une arme. Même à dix ans. L’instructeur n’était pas si âgé, il ne devait pas avoir la trentaine d’année, mais son aspect ayant été déformé par les rides d’angoisse et l’impression d’en avoir trop vue, cela lui faisait gagné de nombreuses années sur ses traits, notamment les cicatrices discrètes pour la plus part, moins pour celle lui ayant presque arraché une oreille sur le côté de son crâne à la chevelure très courte.

Portant les mailles d’un Chevalier des plus simples, son armure avait encore du mal à rester souple après les réparations nécessaires, et il s’arrêta finalement devant la jeune fille qui était si différente. Son regard se fit plus dur encore, plus agacé, et il fit un pas devant. Le silence pesant était peut-être plus affreux que ce qu’il aurait pu dire, car quand un flot irritante de propos odieux nous submerge, il n’y à pas deux milles solutions. Soit être emporté et pleurer, soit s’emporter et hurler tout aussi fort. Soit se taire, et préservé son esprit dans un cocon reposant bien loin du venin nous glissant dessus. Son regard traduisait un message vague, mais qui au fur et à mesure où les secondes défilèrent, devenait de plus en plus lucide : « Je ne te ferais pas de cadeau. » Et ce, avant qu’il ne poursuive sa route. Exactement sept secondes s’étaient déroulée, et pourtant, la jeune recrue avait l’impression d’avoir perdu la notion du temps, jusqu’à se demander quel lune il pouvait bien être.
Image
« Lhayn, Eïffy ! » annonça sa voix cassante, qui prenait le temps de faire défilé la liste rapidement sous ses yeux tout en prenant compte de ceux qui ne répondaient pas à l’appel. Certains avaient été déplacés vers d’autres orientations selon leurs goûts, plusieurs ayant un nom d’une famille noble ayant pu convaincre leur enfant de partir vers une voix qui ne lui nécessiterait pas l’épée, mais plutôt la verve voir une plume. D’autre étaient des déserteurs pures et simples, qui vivraient en tout temps dans la peur d’avoir dès l’enfance trahi cette nécessite de remplir les rangs là où des vies sont perdues à la guerre le long des milles années de batailles subies. La jeune Miqo’te fait un pas en avant, frappant un peu fort contre son gambison en guise de salut martial qui lui entraîna un hoquet et un trémolo dans la voix quand elle s’annonça présente, ce qui ne manqua pas de faire glousser deux des plus benêts. Si eux affrontèrent le regard inquisiteur à vous en faire pâlir un noble, laissant les gouttelettes de sueurs froides perlant le long de leurs visages et de leur nuques, elle dut affronter un face à face, suivant le bruit de la plume glissante le long d’un parchemin en notant quelque chose certainement à son sujet.

Manque de contrôle ? Indisciplinée ? Stupide ? Difficile de savoir ce qui serait à jamais gravé à son nom sur ce bout de parchemin, mais il posa deux doigts sur son front, et la poussa pour qu’elle retourne dans le rang sèchement. Après un instant de scrutation, plusieurs autres eurent le droit à de tels annotations sur leurs dossiers. Pour décrire ceci ou cela sur eux, il semblait se préparer à comprendre parfaitement comment les utilisés, ou bien les critiqués, ou que dire ? C’était difficile de savoir quel était vraiment son intérêt, peut-être faisait-il juste en sorte de faire correctement son travail et préparait des rapports parfait sur les moindres des recrues sous son égide. Au fond, c’était rassurant, plus la personne semblait concernée plus il serait efficace dans l’exercice. Et c’était à elle de faire des efforts pour s’adapter à la rigueur qu’il attendrait d’eux. Après cette instant juge, qui déterminerait leurs premiers pas rien qu’à la première vue de leurs airs, attitudes, rigueur disciplinaire, le maître instructeur se mit à annoncer ce qui devait être sut, ou pour certains, réappris.

L’Instructeur Adalynaud de Voltarme, serait notre parrain et notre enseignant de tout ce qui doit être su pendant les années à venir. Ce n’était pas simplement une question de combat et de maniement des armes, mais il fallait avoir ça pouvoir comprendre ce que signifie le mot « Discipline », respect des codes et des valeurs morales. Le simple respect de notre place dans ce monde qu’est Ishgard, sous la coupe de l’Église Orthodoxe à une époque encore sous sa juridiction, mais si proche de la République qu’il faudrait encore une quinzaine d’année avant de la voir naître sous les décisions d’Aymeric de Borel. Pour l’heure, ils voyaient dans les discords du Maître Adalynaud, tout ce qui feraient d’eux des combattants d’Ishgard. Certains étaient inquiets, voir proche de vomir pour les plus sensibles, et les plus arrogants y voyaient déjà des facilités amusantes comme si ils finiraient comme leurs parents. Mais dans le regard d’Eïffy, elle comprenait, imaginait, et voyait déjà dans son esprit, tout ce que la guerre peut offrir. Son lot d’honneur. Et d’atrocités.

L’entraînement débuta le lendemain de cette cérémonie où ils furent guidés dans leurs quartiers. Un endroit austère, clos, sous les lueurs des torches n’offrant que peu d’amusement si ce n’est les amusements des jeunes pouvant trouver des jeux. Et cela me concernera certainement, pensa la jeune Miqo’te en voyant son lit isolé dans un coin où elle espérait trouver une forteresse de solitude. D’ici, elle pouvait voir l’immense emblème de la maison Fortemps. Celui ci l’inspirait, lui donnait la force de poursuivre, même dans ses appartements des plus désagréables où il fallait que cela reste parfaitement propre en tout moment, et que les odeurs soient délicieuses et agréable. Mais tout n’était pas si simple, et alors qu’elle inspirait grandement en prenant échos des traces de gruaux et de moisissure, sa vue disparue quand un coussin s’écrasa sur son visage, puis un autre, puis un autre, les autres cadets l’écrasant en nombre.

Elle prit peur pendant un instant, elle savait qu’elle pouvait être traitée comme une curiosité futile, mais une fois les cousins relevés, elle ne vit que des visages souriants. Au lieu des sang-bleu arrogant qu’elle pensait voir, c’était des jeunes enfants comme elle, épanoui et amusé qui voulaient jouer, un jeune Hyur lui proposant de récupéré à son tour son coussin pour se battre tant qu’ils le peuvent encore, et c’est ainsi pour la première nuit, une bande de jeune cadet ahurit par des rires qui furent grondés par un surveillant leur réclamant d’aller se coucher immédiatement. Pour l’exercice, les jours qui suivirent furent de plus en plus difficile. Certains cadets avaient simplement pas eu les capacités physiques de suivre le rythme imposé par l’entraînement, car ils grandirent sans avoir exercés depuis le plus jeune âge. Des pleurs, des rires, des bousculades, et ils pouvaient au moins se réunir sur les remparts pour voir exceptionnellement des silhouettes de dragon tournoyant dans les cieux, en s’imaginant comment des braves Chevaliers-dragons pourraient les affrontés.

Et un jour, ce sera leur tour, mais c’était bien moins joyeux en voyant des soldats blessés voir pire rentrés dans le campement, gémissant voir hurlant à cause des dégâts subis. Cette misère la touchait profondément, mais lui donnait envie de faire en sorte que ça ne soit plus jamais ainsi. Chaque jour, elle travaillait dur avec ses nouveaux camarades, avec qui des liens se tissaient lentement, au grand désarroi de ceux essayant de la snober pour sa race. Les moqueries, elle s’y était attendue, mais pas au soutiens qui allait l’aider à s’en sortir. Et ce serait ainsi les années suivantes.


Intéressons nous à cet entraînement d’ailleurs. Qu’allait faire ses jeunes recrues les premiers années pour être dépassés par la nécessité physique de se donner à fond ? Ce n’était pas aussi odieux qu’attendu, mais il fallait surtout avoir un corps prompt à l’adaptabilité que ce soit la modification des horaires de sommeil, leur réduction, l’équilibre des efforts. Tout simplement : L’hygiène de vie. Être levé tôt sous les sons de cloches brutaux alors qu’un chevalier plus âgé passait d’un lit à un autre en braillant qu’il était temps pour eux de sortir de cette torpeur et de se mettre en place pour les exercices matinaux. Plusieurs se refusaient à cette injonction en désirant quelques minutes de plus pour se rendormir sur des matelas de paille à peine utilisable pour dormir, que même un habitant de la Brouillasse aurait rétorquer qu’il irait peut-être retourner dormir ailleurs. Ça forge le caractère au fond. Et encore plus les dérouillées reçues pour sortir de là alors que des jeunes enfants de nobles et bourgeois se plaignant du traitement infligés.

Un de ceux là était de enfant sympathique et sans jugement, si bien qu’Eïffy en releva un du sol en lui disant plus doucement qu’il lui fallait s’activer pour ne pas recevoir une raclée. Du soutiens, c’était la seule chose qu’ils pouvaient s’offrir entres eux pour s’en sortir après tout. Le petit déjeuner pouvait attendre, d’abord, il fallait réveillé le corps avec un bon tour du terrain en trot régulier le long des fraîches herbes d’un Coerthas luxuriant, passant à côté d’une culture de légume, ignorants du devenir proche de la région. Ils continuèrent ainsi jusqu’à ce que ce ne soit plus qu’un tas d’enfant épuisés et affamés se réunissant autours des tables communes où un repas riche leur serait servit. Du pain chaud, un peu de confiture même, pour certains c’était là un repas royal par rapport à l’habitude qu’ils avaient. Un des jeunes homme, le premier à lui avoir mit un coup de coussin, était un jeune noble qui avait l’air pédant et arrogant, se trouvait en face d’elle. Il prenait des airs comme si il se savait supérieur, mais Eïffy n’était pas dupe : Il était vraiment heureux de ne plus être seul, de ne plus subir des déjeuner exotique différents et parfois écœurant, malgré son statut, l’enfant voulait une simplicité qu’il retrouvait présente ici. Déjeuné avec des personnes avec qui il pouvait rire, parler s’entendre, il n’était plus un objet d’apparat qui devrait être utile à quoi que ce soit, mais la condescendance d’une éducation avait du mal à faire disparaître les pointes de mépris face à ce qu’il jugeait n’être qu’une simple miqo’te sans importance.

Ce qui pendant les entraînement se transformait en diverses taquineries, qui parfois devenaient vraiment mauvaise. Glissant brusquement dans la boue après un croc en jambe, recouverte de cette maudite mélasse tiédasse collante dans les cheveux et supportant son rire insupportable, c’était la bêtise de la jeunesse. Et plus que des exercices pour maintenir le corps, lui offrir force et endurance, ils devaient aussi apprendre à devenir des combattants aux sens aiguisés. Ainsi, au milieu des études diverses sur l’histoire de la nation, sur la discipline et le rang, venait les cours sur le port des armes et des armures, et sur les manœuvres de combats.


Ils étaient encore jeune, à cet âge, ce n’était pas encore les études les plus avancées mais avant d’en faire des combattants réfléchit, ils voulaient surtout en faire des combattants obéissants. Le premier cours dans le cercle de poussière était pour eux impressionnant, et pour les plus acharnés et envieux de se défouler pour la première fois, existant. Ils allaient pouvoir accomplir des manœuvres synchronisées, mais le moment des affrontements viendraient rapidement pour jauger leur niveau. Le Maître Adalynaud était en présence de son grand-frère non reconnu par la noblesse de sa famille : Vulkaroix Greystone. L’Elezen était simplement titanesque, une carrure à en faire pâlir un Roegadyn, et une pilosité faciale lui donnant un air aussi féroce que sympathique. Dans ses yeux, luisait une lueur d’amusement des plus sincères, et lui partageait le temps d’entraînement avec son jeune frère pour lui donner deux sens bien particulier. Il y aurait ainsi des exercices de combat discipliné sous le regard d’Adalynaud qui veillait à ce que les novices sachent se mettre en rang, frapper en même temps, accomplir des manœuvres de combats selon le seul nom de celle ci.

Et pour Vulkaroix lui, c’était pour les plus teigneux le cours le plus populaire, celui qui apprenait le combat dans son sens plus strict, plus sauvage, plus débridé. Des futurs écuyers se fonçant dedans en se percutant à coup de boucliers, s’envoyant de grandes frappes d’épées de bois pour essayer d’envoyer leurs camarades à terre. Un vacarme de chahut et des ricanements, d’arrogance et de piaillement défaitiste se mêlait en donnant l’impression que toute discipline avait disparue, et si certains chevaliers trouvaient de telles méthodes fort peu digne pour ceux qui allaient prendre la même voie qu’eux, le maître des cadets n’empêchait pas à Vulkaroix d’agir ainsi. La raison était simple : Apprendre à savoir se remettre en question, trier ceux qui feront acte d’arrogance dans le combat, ceux qui sont digne d’être humble, et ceux qui ne se relèvent pas d’une défaite. Quand toute discipline se perd dans le feu de la guerre, il voulait savoir ses enfants là capable de se défaire de la peur et de la confusion. Et c’est pendant de tels exercices qu’on voyait souvent les plus grandes tares mentales de certains qui en profitaient pour en faire de véritable défouloir. Eïffy se souvint d’un de ses plus jeunes camarades, un Hyurois de basse-extraction qui avait du mal à tenir le coup physiquement lors des premiers mois de l’intense entraînement à si jeune âge.

Il était étalé sur le dos, l’Elezen à la chevelure blonde qui la raillait du regard à la grande table du petit-déjeuner se défoulait dessus encore. Et encore. Il levait son épée, pour l’abattre sur son bouclier, finissant par n’être plus qu’une plaque de bois et de fer étalé sur un jeune garçon pleurnichant par terre. Jusqu’à l’abandonner dans la boue, relevé par deux de ses camarades qui l’extirpèrent de cette fange d’entraînement spongieuse. Elle se contentait de regarder la scène, assise sur une caisse, non loin du cadet qu’elle avait balancer par dessus une barrière avant qu’il ne s’écrase au sol. Leurs regards se croisèrent, et elle y décela une note malsaine du vainqueur dont l’adrénaline le perd dans un mélange de fierté mal placée mais aussi d’un soulagement profond de ne pas être à la place du vaincu. Triompher, ou s’effondrer, c’était une des règles officieux d’un combat.
Image
Parmi les premières expériences du devoir, il n’y avait pas que les longues sessions à être disciplinés et transformés en arme de guerre à force de sueur, de sang, et de temps à faire grandir les muscles et l’esprit. Le devoir quotidien était parmi les notions importantes qu’il fallait faire concevoir dès les plus jeunes âges – Officieusement, cela permettait aussi de soulager un peu les effectifs plus âgés en faisant travailler les plus jeunes pour qu’ils apprennent les bases de la maintenance des armes, des armures, simplement le fait de laver correctement ses vêtements ou de préparer un repas des plus correct adapté à l’heure de la journée. Et parmi ses instants journaliers, il y avait les patrouilles. On prenait un instructeur parmi les chevaliers plus jeune, ceux ayant à peine quitté le statut d’écuyer, voir directement des écuyers pour guidés trois jeunes cadets le long des remparts voir parfois en extérieur saluer les paysans travaillant dans les champs extérieur au camp de la tête du Dragon.

Si à cette époque, le Coerthas n’était pas encore affecté par le septième fléau, il y était tout de même le nord du continent et il y faisait relativement froid. La pluie tombant sur les armures de métal, les cottes de mailles, ou les gambisons de cuir bouillie sur les épaules des jeunes personnes. Et les plus sincères des Chevaliers leur apprenait que ses patrouilles ne servaient pas qu’à s’assurer de l’absence de brigands, hérétiques infâmes, ou pire encore, des Dragons, mais cela servait aussi à s’assurer que la petite gens qu’ils surveillent ne manque de rien. La mentalité de la Maison Fortemps convenait parfaitement à Eïffy, qui en profitait régulièrement pour venir à l’aide d’une personne dont l’effort semblait lui briser le dos. Ou encore d’un autre jeune œuvrant dans les champs dont l’outil aurait été coincé dans une partie de terre sèche. On y découvrait ce que le cœur pouvait instinctivement offrir, aux personnes environnante, et une année entière se déroula sans encombre à aider les autres tout en subissant cet entraînement destiné à faire d’elle une arme pour la nation Ishgardaise.

Cette année ne lui offrit de la guerre, que la vision des combattants blessés et mutilés qui rentraient d’un combat acharné contre des bêtes volantes dans les environs proches. Cette simple vision en avait fait paniqué plus d’un, et des cadets avaient été victime de violent cauchemars. Et par Halone, elle en avait aussi subit de tels rêves l’assaillant de toute part en la faisant déplacé dans son lit. Elle rêvait d’elle même essayant d’atteindre les bêtes, parfois, happée par les griffes monstrueuses. Ou parfois dévorée dans les flammes infernales surgissant d’un gosier malveillant. Puis brusquement, le réveil sous le bruit résonnant des cloches frappées par un écuyer plus âgé rentrant dans le baraquement des cadets. Les premiers mois, et face aux premières atrocités, les réveils apparaissaient avec des hurlements de peur, voir des crises d’angoisses, de folie, finissant par une intervention de plusieurs chevaliers. Elle se souvint des larmes perlant sur ses joues, mais son mental avait tenu bon. Elle n’avait pas sombré dans cette même démence, et une année plus tard, il n’y avait plus les rires des premiers jours, plus la panique de ceux suivant. Il n’y avait que le silence, froid et distant, et ce jusqu’au jour où elle découvrirait sa première leçon de vie et peut-être la plus importante.

Une patrouille comme une autre, la routine était désormais bien installée. Notre histoire se poursuit en ayant posé les bases fondamentales d’une vie passé à mettre des codes sur toutes ses habitudes, sur sa manière de percevoir son environnement et sur les réactions qu’elle devait avoir face à ce qu’elle voyait autours d’elle. Mais ce jour là, âgée de seulement onze ans, elle comprit que les comtes de fées n’avaient pas été écrit pour faire seulement rêvé les enfants et grandir les futurs héros. La morale finale était rude, et il fallait une force de caractère importante pour extirper une leçon de ce qui nous fait souffrir. C’était lors d’une belle journée où le soleil faisait luire l’étendue splendide du Coerthas, proche d’un pâturage de karakol sautillant un peu partout. Le berger, un vieil Elezen, levait doucement le bras en souriant, offrant un peu de pain chaud aux cadets sous le regard bienveillant de l’instructeur qui remua doucement la tête devant l’air candide de ses jeunes pousses. Eïffy était bien entendu présente, et elle était avec un couple inattendu du noble blond, l’Elezen les dépassant largement de taille elle et le petit Hyurois qu’elle avait vu recroquevillé dans la boue après avoir été frappé encore et encore sur son bouclier. Surprenant, car elle s’attendait à le voir disparaître les jours suivant. Bien qu’avec quelques bousculades de la part de l’arrogant, ils purent saisir les miches et partir ensemble en discutant de tout et de rien, sous le regard devenu infâme du vieillard qui retourna dans sa cahute.

Ils auraient pu prévoir beaucoup de chose, mais pas à ce que ce vieil homme soit précisément un des hérétiques qu’ils voulaient empêcher de voir nuire dans la contrée. Installé proche d’un chariot marchand, quelques habitants parlant de la qualité des choux de l’homme qui leur vendait avec plaisir, la bonne humeur ne pouvait s’effacer si facilement jusqu’à ce qu’Eïffy voit une ombre passer au sol. Un peu rapide, pour un nuage, et ce n’est qu’en levant la tête qu’elle perçu l’apparition qui dans son jeune esprit devenait simplement démoniaque. L’Eibis, la créature draconnique sauvage, jaillit de nulle part en fracassant le chariot de ses deux lourdes pattes. Le renversant sur le côté en envoyant des choux partout à la grande consternation du commerçant qui essayait de les rattraper en hurlant « mes beaux choux ! » - ce qui était un réflexe plus ou moins humain dans une situation de panique totale. La bête était monstrueuse, s’approchant lentement du jeune Hyurois et de l’instructeur dont l’angle de la jambe suggérait facilement qu’elle s’était cassé pendant sa chute en arrière pendant le fracas de la bête. Une gueule pleine de dent, cauchemardesque, qui les fit hurler de peur sur l’instant à la vue de ce gouffre prêt à les engloutir.

Elle était immobilisée, incapable d’agir ou de comprendre ce qu’elle voyait. Mourir ici n’était pas agréable, pas si jeune, pas avec autant de rêve en tête, face à l’ennemi hait qui allait détruire tout ce en quoi elle aspirait dans la vie. Tout allait disparaître, et à commencer par les deux personnes de son groupe qu’elle n’était même pas fiche d’aller sauver. L’Eibis bondit en avant en ouvrant grand ses serres pour les déchirés, mais à l’instant de les atteindre, un chariot fut brusquement mit sur son passage, poussé par le jeune Elezen blond s’étalant dessus en sauvant ses deux compagnons de justesse. Lui avait eu le courage de se déplacé. Et l’Eibis tournoyait brusquement dans les cieux en décrivant un arc de cercle soudain. Cette fois, elle ne pouvait pas rester là sans rien faire.

Tirant son épée, en venant s’installer dans les décombres du chariot, elle cria autant de colère que de peur face à l’aberration que se jetait dessus. Il n’y avait plus l’idée de périr en vain, ou d’utilité dans son acte. C’était seulement mourir au sol comme une vaincue, ou mourir debout comme une guerrière. Elle avait fait son choix.

La violence de ce mouvement s’imprimait dans ses rétines, toujours désorientée par l’explosion du chariot sous la pression des pattes de la bête, la fumée et les échardes de bois ayant virevolté dans tout les sens dans un amas incompréhensible de poussière éparse. L’adrénaline n’avait fait que monter, lui donnant l’impression de ne pouvoir se focaliser plus que sur un point, ses oreilles félines frappant l’intérieur de son casque à répétition en essayant de se déplacer pour capter tout les sens, agitant la maille de manière bien désagréable. Elle s’épargnait les questionnements sur « comment pourrais-je l’arrêté ? », comprenant instinctivement qu’elle n’avait pas l’étoffe de le faire. Une gamine de onze ans entraînée face à un Eibis leur fonçant dessus ? Autant la balancer par catapulte directement pour essayer de s’en servir comme boulet, elle aurait eue plus de chance de lui faire des dégâts. Mais à l’instant de l’impact, dressant son épée en l’air comme une pique des hauteurs d’Ishgard à l’image de la Sainte-Citée, espérant qu’il s’y empale, s’unit à ce mouvement un cri désespéré jusqu’à ce que ses yeux puissent être clos.

Un éclat de lumière blanc intervint d’un coup, le bruit de l’air déplacé à toute vitesse et un mouvement de vent la propulsant par terre proche de l’écuyer leur servant d’instructeur à la jambe cassée. Recroquevillée au sol, elle ne put ouvrir les yeux que quand le calme était petit à petit revenu. Sa première vision était digne d’un tableau peint sur un des murs de son baraquement miteux : L’Elezen portait une armure faite d’écaille souple en mithril capable d’absorber les chocs, les ailerons fait pour diriger son vol pendant sa propulsion, et l’énorme vouge, la Gae Bholg, était reconnaissable d’après toutes les illustrations sur les livres d’histoires. Le Chevalier-Dragon avait proprement empalé la bête à la nuque pendant sa descente, et s’affairait à extirpé la pointe d’un grand mouvement laissant une sonorité cassante de l’os et de la chair brisés.

Après quelques pas, il s’arrêta devant eux, le jeune Hyurois se met à genoux comme pour implorer la Déesse Halone, alors qu’Eïffy ne pouvait que rester là, au sol, le casque balancé plus loin pour pouvoir respirer correctement. Sa main se dressa comme une montagne lui voilant l’horizon, avant de lui frotter la tête rapidement pour reprendre sa route. Et il ne parti pas les mains vides : Il prit dans ses bras le corps dévastés par les griffes du cadet qui s’était sacrifié pour sauvé une personne qu’il avait tourmenté par pure bêtise infantile. Au dernier instant de sa vie, il avait reflété la pure force de sa noblesse de cœur dans une action héroïque.

Et il avait offert sa vie pour celle des autres. Cette leçon, resterait gravé pour toute sa vie, alors qu’elle voyait le Seigneur Melestian Lameciel avancer sur la route lentement avec le corps dans ses bras, elle se promit de ne jamais oublié le sacrifice du jeune Naedimaux de Hautepointe. Et d’en faire un exemple. »

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invités