Le Pardonné

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Melenor
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Le Pardonné

Message par Melenor » 05 avr. 2016, 21:18




Nom: Melenor Lancefeu
Race: Hyurois
Âge: 35 ans
Occupation: Sans Emplois
compétences: Piraterie, Espionnage, Maîtrise les 2 lames.



Melenor, Hyurois natif de Port-Aux-Vales a commencé très jeune à travailler sur un bateau de pêche avec son père.
A 15 ans déjà, il rêvait d’une vie de pirate ! Il chapardait déjà des bouteilles de rhum à la taverne du coin et les revendait aux voyous du port avec qui il buvait en cachette.

Approchant presque les 20 ans, il fréquentait déjà bordels et tavernes sombres, ou il fraternisait avec les différents équipages de navires louches. Il s’adonnait particulièrement bien avec un certain Capitaine Yoshi, du Navire le Goulu. Le Domien fort sympathique lui payait la traite plusieurs soirs par semaine, et cela se terminait très souvent aux petites heures du matin. Un soir ou il était terriblement las de la pêche et particulièrement saoul, Le Capitaine Yoshi réussit enfin à le convaincre de rejoindre l’équipage de son navire. La soirée fut ensuite particulièrement arrosée et Melenor perdit totalement conscience de son entourage.

Le lendemain matin fut tout autre chose ! Mal de crâne intense, et sensation de tangage ? Melenor ouvrit très lentement les yeux, la lumière du soleil lui vrillant le crâne et s’aperçu rapidement qu’il était sur le pont du Goulu, déjà loin des côtes.
Pas le temps pour un au revoir à ces parents qui devaient être morts d’inquiétude ! Fini la pêche monotone. Un autre Matelot qui comme lui s’était fait enrôler la veille lui tendu une louche d’eau fraîche. Une heure passa avant que le Capitaine n’apparaisse sur le Pont. Le joyeux Capitaine Yoshi avait disparu. A sa place, se tenait un Capitaine Yoshi, air sévère qui ne tendait pas à rire ! « Bienvenu a bord du Goulu ! A partir d’aujourd’hui, On va vous appeler escrocs, bandits et salopards ! Ce que vous devez retenir de tout ça, c’est que vous êtes mes Salopards, sous mes ordres ! Celui qui discutera mes ordres ira rejoindre les poissons ! Sur ce, tout le monde debout ! »

Melenor se mit péniblement debout, tenant à peine sur ces jambes. Quand tout le monde fut debout, le capitaine repris la parole. « Je veux que mon équipage soit le meilleur équipage de salopards du coin ! C’est pourquoi, a chaque matin, vous allez suivre les gestes du quartier-maitre sans broncher ! Vous allez souffrir pendant un temps, mais vous allez me remercier quand vous verrez votre supériorité au combat quand vous aurez à vous défendre ! Sur ce, bougez-vous bandes de larves ! »
Les membres habitués de l’équipage rirent un bon coup, puis se mirent en position. Les nouveaux eux, désorientés et perdus firent de leur mieux ! Le quartier-maître, un homme petit et svelte entama une série de mouvements qu’il appelait des Katas. Les plus habitués le suivirent sans problèmes, mais les nouveaux en eurent pour leur compte ! Évanouissements, vomissement, sueurs et j’en passe !
Melenor en fut quitte pour les basses besognes pendant un temps, il avait les muscles d’un pêcheur, mais c’était les muscles d’un guerrier qu’il lui fallait ! Il n’assistait que très rarement aux abordages, le quartier-maître jugeant qu’il n’était pas encore prêt, alors on l’envoyait au cuisines pour aider à la préparation du repas.
Après quelques mois entremêlés de Katas et d’apprentissage des tâches sur un Navire, il finit par y parvenir ! Outre les Katas journaliers, on lui montrait maintenant aussi à manier les 2 lames. Dans la cale, sous la cabine du Capitaine, se trouvait une salle. En son centre, un seul et unique mannequin de bois. C’est sur ce mannequin qu’il pratiqua ces premières passes d’armes, au début sur une mer calme, puis sur une mer agitée !
Quand le quartier-maître jugea qu’il était prêt, ce fut au tour des duels ! On lui donna 2 lames dont tranchant avait été retiré. Ce fut alors son vrai baptême du combat ! A tour de rôle, les membres de l’équipage le défiaient ! Il n’y avait aucune règle, sinon ne jamais déroger à ces tâches sur le navire.
Sous la pluie, le soleil, en pleine tempête, au beau milieu de la nuit, dans la cale, sur le pont, on le défia sur tous les endroits inimaginables du navire ! Malgré le fait que les lames de coupaient pas, il en eu pour son compte. Bleus, lèvres éclatés, chevilles tordues, chutes, mais à chaque combat, il apprenait.
Après quelques mois en mer, le Capitaine l’appela dans sa cabine. L’air sérieux, il lui tendit un coffre. « Le quartier-maître juge que tu es assez solide pour recevoir ça ! Melenor pris le coffre et l’ouvrit. A l’intérieur se trouvait 2 lames, pas de pierres serties, de garde en métal précieux, juste 2 lames simples. Il en prit une et la soupesa. La balance était parfaite. D’un air fier, il remercia le Capitaine et sorti.
Dehors, l’équipage l’attendait ! S’en suivi une petite fête en l’honneur des nouveaux membres d’équipage, un verre de rhum leur fut permis par le Capitaine.
S’en suivirent alors les plus belles années de sa vie ! Abordages et pillages, combats, tempêtes et poursuites ! Le Capitaine, bien que sévère était un homme juste, Dans les périodes grâce, il prenait la part qui lui était convenu, et dans les périodes creuses, il coupait sa part pour égaler celle de l’équipage. Il n’y avait pas de tueries inutiles, pas de viols et de torture.

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Re: Le Pardonné

Message par Melenor » 05 avr. 2016, 21:19

Deuxième Partie



Puis vint l’offre de L’Amirale. Rejoindre le Maelstrom et recevoir son pardon, ou continuer la piraterie comme avant…. Le Capitaine, soucieux de l’opinion de son équipage passa au vote. Le résultat fut serré, mais au final, la vie au service du Maelstrom n’intéressa pas l’équipage, la liberté n’avait pas de prix.

Suivit ensuite les années de misères. En plus des navires de guerre de L’empire, ils avaient maintenant aussi les navires du Maelstrom au derrière ! Les butins étaient pauvres et la vie un peu plus misérable…
Par une journée ou la mer était calme et le ciel clair, le destin de Melenor changea. On entendit un crie venant de la Vigie. Voilure en vue ! Le capitaine sortie sa longue vue et regarda dans la direction indiquée. Le navire aperçu était une frégate ! Il fit changer le cap afin d’optimiser sa position aux vents afin de gagner en vitesse. Il gagna quelques nœuds, mais le navire ennemi gagnait toujours du terrain.

Le capitaine ordonna alors au maitre canonnier de préparer les canons ! Les canonniers se mirent alors au travail, prêts à faire feu à ces ordres. Le navire ennemi se rapprochait dangereusement ! Du pont supérieur, le capitaine s’écriât « Maelstrom !!! » La frégate aperçue était bien plus grosse et puissante que le Goulu, un type de Corvette qui avait un design plus vieux et obsolete !

Conscient qu’il n’arriverait jamais à distancer le navire, il ordonna au reste de l’équipage de se préparer à l’abordage. Il demanda au pilote de changer légèrement de cap, pour perdre un peu de vitesse. Le navire du Maelstrom se remis en ligne parallèle avec le Goulu, prêt au combat. Le capitaine observant le navire ennemi, pu constater qu’ils étaient vraiment dépassés. Le navire du Maelstrom, bien que beaucoup plus gros était aussi plus rapide ?

Le navire ennemi était maintenant vis-à-vis le Goulu, mais gardait une distance trop grande pour que l’on puisse faire feu ! On vit alors les canons sortir du flanc du navire. 44 canons contre les 18 du Goulu. Contre tout attente, il commença à faire feu. Les projectiles meurtriers fusèrent de toutes parts ! Les dégâts des premiers tirs furent minimes, mais pas question de leur laisser la chance de recommencer.

Le Capitaine, entendant les boulets siffler réagit au quart de tour. Pas question d’essayer d’aborder le navire, l’équipage du Goulu, bien que sur entrainé, n’était pas de taille contre les 300 hommes qui constituait l’équipage d’une Frégate de cette taille. La seule porte de sortie, c’était d’endommager la coque suffisamment pour les faire rebrousser chemin.

Il demanda au pilote de braquer en direction du Navire du Maelstrom. S’étant positionné de façon à perdre de la vitesse avant le combat, le fait de le réaligner en direction de l’autre navire fit gonfler les voiles soudainement ! Les mâts craquèrent sous l’effet mais tinrent bon ! Le Goulu surpris le navire ennemi, et à l’ordre du capitaine fit feu. On entendit du bois craquer sous l’impact ! Les cris de terreur fusèrent du navire ennemi. C’est alors que le navire du Maelstrom fit feu de nouveau. Cette fois ci, les dégâts furent désastreux ! Un mât fut fracassé et s’effondra dans l’eau, emportant la vigie. La voilure et le cordage firent eu aussi leurs dégâts entrainant plusieurs membres par-dessus bord. Le Capitaine ordonna une autre salve, maintenant que la portée était minime.

La coque du navire ennemi en pris plein la gueule, et commença à prendre dangereusement l’eau, aussi, ils décidèrent de tirer une dernière salve avant de rebrousser chemin. Celle-ci les manqua de peu.

L’équipage ne perdit pas de temps et commença à voir aux blessés, certains ne passeraient certainement pas la nuit…et d’autres ne pourraient plus jamais naviguer. C’est alors qu’on entendit un boum sur le pont supérieur… Le Capitaine qui s’était tenu droit pendant tout le combat s’effondra subitement dans une mare de sang. Une grosse éclisse de bois provenant sans doutes du mât cassé s’était logée dans son cou, le précipitant vers une mort certaine. Peu importe ce que le chirurgien du navire tenta de faire, le Capitaine sombra avant son navire…

Le quartier-maître gardant son sang-froid commença à aboyer des ordres. Les cordages du mât fracassé furent coupés, les débris furent jetés à l’eau, on détacha la chaine de l’ancre et on la laissa couler au fond de la mer, de toute façon, ce navire n’en aurait plus besoin… On jeta le plus de lest possible pour alléger le Goulu le plus possible, il fallait mettre le plus de distance possible entre le lieu de l’affrontement, le Maelstrom enverrait très certainement un autre navire terminer le boulot, et avec un mât en moins, la vitesse était grandement réduite.

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Re: Le Pardonné

Message par Melenor » 25 avr. 2016, 23:31

Image

Les corps de ces compatriotes furent jetés à la mer, à la manière des pirates, dans un silence total. Celui di Capitaine fut emballé proprement et installé dans sa cabine pour le moment. Après quelques jours en mer à avancer à une vitesse plus que ridicule, Ils aperçurent un autre navire. Le quartier-maitres sorti la longue vue, et observa longuement… Bonne ou mauvaise nouvelle… C’était les bourreaux ! Pas en état de livrer un combat digne de ce nom, ils décidèrent de tenter la paix…de toute façon, leur navire ne valait plus rien, et les maigres biens qu’ils avaient accumulés ces derniers mois avaient été jetés à la mer, la vie étant plus précieuse que l’or.
L’attente fut longue et pénible. Le navire des bourreaux semblait se rapprocher a une vitesse de tortue… Peut-être étaient-ils méfiants ? Ils finirent par se rapprocher pour observer le goulu de plus près. L’équipage avait laisser ces armes sur le pont, pour ne pas provoquer les bourreaux.

Le Capitaine du navire, un vieil édenté prit la parole. « Ques vous faites là ? J’vois qu’vous avez perdu un morceau ! » Son équipage rit d’un rire gras. Le quartier-maitre lui raconta l’affrontement. Le Capitaine les regarda d’un air penseur puis prit la parole encore une fois « vous avez d’leau fraiche ? Nous on va tomber à sec bientôt… J’pourrais ptet vous prendre à bord si ya assez d’bouffe pour tou’l’monde…ben entendu, toutes les breloques que vous avez son à moi… » Le quartier-maitre des Bourreaux monta alors à bord du Goulu et fit rapidement l’inventaire…tout semblait correcte…l’équipage réduit du Goulu avait amplement assez de provisions pour payer leur passage….
Une fois toute l’équipage du Goulu monté à bord, leur navire fut détaché, et à l’aide de quelques flèches enflammés bien placées, Le navire s’enflamma pour disparaitre tranquillement avec son Capitaine vers son dernier repos. Le quartier-maitre, un homme rigide versa même quelques larmes qui essaya de camoufler du mieux qu’il put.

Le vaisseau des Bourreaux d’une saleté impressionnante, l’odeur était dégoutante, et l’équipage semblait vicieux et traitre, aussi, Ils furent dépouillés de leurs armes par précaution. Le voyage fut plus que pénible, On leur fit faire le nettoyage complet du Navire, ce qui ne sembla pas leur déplaire pour autant…au moins, ils ne coucheraient pas dans la crasse pour le reste du voyage.

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