[En Vrac] Akira Kurusu, La Lame qui fend la Lune.

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Akira Kurusu
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[En Vrac] Akira Kurusu, La Lame qui fend la Lune.

Message par Akira Kurusu » 24 juin 2017, 11:06

Automne
"L'été appartient aux amants,
L'automne se dédie à la guerre,
Une feuille tombe.
"

Le vent m'a finalement porté jusqu'au pays d'Hingashi. La traversée fut longue, le retour le sera encore plus. Il devenait de la plus haute importance de mettre la main sur de véritables Katana, loin des répliques destinées à satisfaire les curieux Eorzéens. D'avoir entre les mains une lame capable d'accumuler suffisement de Kenki sans se briser. La Lame qui fend la Lune a pour contrecoup de briser les armes qui possèdent la moindre impureté, le plus infime défaut.

Je ne vais pas me mentir, je ressens une certaine joie à me retrouver parmi mes lointains compatriote. Le raffinement. La retenue. Les tissus, les odeurs. Hélas, ma mission se doit d'être rapide, Meiken-dono attend mon retour. Bien que j'ai toute confiance en Kotonoha-san, si quelque chose devait arriver en mon absence, ce serait un grand déshonneur. C'est mon devoir que d'être aux côtés de mon seigneur. J'ai échoué une première fois, le Vent m'a porté jusqu'à Murasaki Meiken, et m'a offert une seconde chance, celui de racheter mon honneur de samouraï. Il n'y aura pas de seconde fois.

J'ai rendez-vous à la jetée numéro une, dans un entrepôt, pour faire affaire. Quatres katanas. La nuit est déjà présente depuis bien longtemps, et je suis loin des yeux du Sekiseigumi. Au point de rendez-vous, un autre homme attend. Grand, oriental, un cache-oeil couvrant le côté gauche de son visage, un haori noir sur les épaules. Je distingue un tanto à son obi. En me rapprochant, son unique oeil me fixe. Lui aussi semble sur ses gardes. J'avance à pas mesuré, puis le salue.
Il n'est pas mon homme. Lui aussi a eu rendez-vous ici. Alors que nous échangeons quelques mots, nous parvenons à la même conclusion. Notre "contact" à d'autres intentions. Comment le blâmer. Un domien qui vient d'Eorzéa pour acheter des armes, il y a certainement des gens que ça intéresse. Un bruit dans la nuit, celui d'une arme qu'on tire de son fourreau. Mon compagnon d'infortune se place dos à moi, dégainant son tanto.

Mes sens sont aux aguets. Puis des ombres sortent quatres hommes, visages couvert, katanas en mains. Pas de signe distinctifs, mais ils attaquent. Tué ou être tué. L'étranger qui couvre mon dos éclate d'un rire sinistre, et s'élance sur deux adversaires. Je reste calme, visualisant mes prochains gestes.
Bruits de lames qui percent la chair, râles étouffés et os qui se brisent. Bruits de corps qui chutent lourdement au sol. Je me retourne, l'homme au cache-oeil retire sa lame du coeur de son dernier adversaire. Il essuit la lame sur son haori, puis, amusé, comme si tout ceci n'était qu'un jeu, m'invite à l'aider à jeter les corps à la mer. J'inspecte les katanas, il semblerait que la chance est de mon côté. L'un d'eux possède une lame faisant quatre ilms de moins.

Je me présente à mon compagnon d'infortune, lui dévoilant la raison de ma présence. Il accepte de me laisser garder les armes de nos adversaires d'un soir, lui n'aura pas les épices pour lesquelles il était venu. Il se présente comme étant un "honnête marchand" de la mer de Rubis. Bunjiro. Il sait lui même que je ne suis pas dupe, mais je ne cherche pas à en savoir plus. Je l'invite à ce que nous quittions les lieux dans l'instant. Il me regarde, puis équarquille l'oeil, m'adressant un grand sourire.


"A une prochaine fois, Akira-chan !"

Je reste sur place, interloqué. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il est déjà parti. Je récupère les katanas, puis retourne non loin du Shiokaze. Je ne suis là que depuis quelques heures, mais je dois déjà repartir. J'aimerais rester. Partir pour Doma, aider les citoyens. Chasser les ordures qui profitent de la situation pour s'en prendre aux faibles. Mais ce n'est pas l'heure. Ce n'est pas le moment. Je dois retourner en Eorzéa. Et cette fois, à ma ceinture, se trouvera une lame qui réveillera le guerrier en moi, déjà endormi depuis trop longtemps.

Je suis à bord du bateau pour le retour. Le voyage jusqu'à Hingashi fut long. Le retour l'est encore plus. Les vents me portent jusqu'à Meiken-dono et le clan d'Ise. La Noscea se dessine à l'Horizon. Alors que ma main se pose sur le tsuba de mon arme, une pensée s'impose dans mon esprit, plus claire que jamais. L'Automne arrivera tôt cette année, mais il apporte avec lui une tempête qui fera autant tomber les feuilles d'arbres, que les hommes.
Dernière modification par Akira Kurusu le 10 juil. 2017, 02:32, modifié 1 fois.

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Re: [En Vrac] Akira Kurusu, La Lame qui fend la Lune.

Message par Akira Kurusu » 27 juin 2017, 08:30

Akira était aux côtés de Fraternité, lorsqu'il fut prévenu par perle. "Dame Murasaki est tombée." Aussitôt il prit la route du Dragon Assoupi. L'ambiance était pesante, sombre. Quelques larmes de réfugiés. Akira lui, observait l'Aquarium qui lui faisait face, en seiza sur le tatami. Ses yeux violets étaient rivés sur les deux poissons qui nageaient, comme si de rien n'était, imperméable à ce qui se déroulait en dehors de leur monde. A nouveau, il avait échoué. A nouveau, son Seigneur était mort sans qu'il ne puisse tirer son katana. Ses poings se resserrèrent, du sang perlant de ses paumes. Son visage habituellement impassible trahissait sa colère et sa tristesse. Son impuissance. Murasaki Meiken était morte, seule. Il inspira profondément. Au moins, peut-être était-elle morte sur les terres de ses ancêtres. C'était le seul réconfort qu'il pouvait y trouver.

Les dernières volontés de Murasaki étaient claires. Il ne devait pas prendre sa vie, et poursuivre sa route. Le samouraï se demanda un instant si il n'était pas maudit. Peut-être causait-il la mort de ceux qu'il servait. Il se releva, le visage déterminé. Il embrassa longuement le vieux Fû, le remerciant pour tout ce qu'il avait fait. Il lui jura que la mort de Murasaki ne resterait pas impunie, et que vengeance viendrait en temps et en heure.

Akira Kurusu ne se retourna pas lorsqu'il sortit, ses affaires sur le dos, ses cheveux relevés et sa barbe d'une semaine transformée en une fine moustache et bouc. Son regard impassible lui donnait une allure sévère. Dure. Il n'était plus un Samouraï. Il était un ronin. Mais cette fois-ci, il était un ronin avec un katana. Et bientôt, celui-ci ferait couler le sang des responsables.

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Re: [En Vrac] Akira Kurusu, La Lame qui fend la Lune.

Message par Akira Kurusu » 10 juil. 2017, 02:31

Hiver

"Sous une feuille gelée,
La neige s'affaisse,
Un bourgeon."
Du haut de l'auberge de Kugane, j'observe. L'eau du bain délasse mes muscles déjà bien trop fatigués par les batailles. Cette semaine fut éprouvante, mais nécessaire. Murasaki Meiken-dono a été vengée. Ses assassins, un groupe de bandits nommés Hanyagumi, chasseurs de têtes au service de l'Empire de Garlemald, a été rayé de la surface d'Othard. Recrues, vétérans et chef, tous sont mort avec extrême préjudice. Le plus frustrant, dans tout cela, est qu'ils n'avaient pas la moindre idée de qui vous étiez vraiment. Simplement que vous étiez un seigneur dont la tête valait quelque chose. Pas même une attaque personnelle, rien que l'appât du gain. Vous méritiez mieux. Mais cela nous rappelle, encore une fois, que nous sommes en guerre. Et vous n'êtes pas la seule à être morte pour rien.

Si ce n'était pour Kuro, Saya et Seika, je serais probablement mort, moi-aussi, Meiken-dono. L'ennemi était fort, mais sa tête a fini par rouler.
Et maintenant que je vous ai vengé, je me sens vide. Je pensais me libérer de votre fantôme, me persuader que mon serment était mort avec vous. Mais la vérité est que je ne trouverai jamais un seigneur comme vous à nouveau. Aucun ne m'inspirera la vision que vous aviez. Je souhaite avoir tort. Mais au plus profond de mon être, je sais que cela n'arrivera pas. J'ai été fier, heureux, de vous servir. Et mon cœur saigne de votre absence. Pas comme Narisayu ou Kuro, mais par le profond respect que j'avais, et que j'ai, pour vous. L'affection d'un serviteur à son maître. Pour avancer, je dois cacher ceci au monde. Seika a récupérée sa fille, vous savez ? Nous avons tenu notre promesse. Elle est partie de son côté, dans les ombres. Quand à Kuro, je ne souhaite plus le voir. Sa soif de sang, de violence, et sa manière de penser, finiront un jour par me mener à tirer ma lame contre lui. Plus rien ne me lie à Ise. Si ce n'est votre souvenir.

Je compte retourner en Eorzéa. Auprès de Fraternité et de l'Alliance Othardienne, et les aider du mieux que je peux. Honorer vos anciennes alliances. Mener à terme votre vision. Je terminerai ce que vous aviez commencée, seul. Ne vous en faites pas, je suis bien entouré, j'ai des amis, une amante. Mais c'est un poids que je me dois de porter sans le partager. Votre vision, mon ambition, ne feront plus qu'une. Doma libre. Yanxia libérée. Veillez sur moi depuis votre repos. Et accordez un regard bienveillant à nos ennemis, car je n'aurais aucune pitié. Je ne reculerai pas, et je ne laisserai personne se mettre sur mon chemin. Et au final, je me tiendrai au sommet de la montagne. Il est temps de mettre fin à cette ère de chaos, et apporter la paix.
Dernière modification par Akira Kurusu le 02 avr. 2018, 17:30, modifié 1 fois.

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Re: [En Vrac] Akira Kurusu, La Lame qui fend la Lune.

Message par Akira Kurusu » 19 sept. 2017, 20:40

Chasse
Nuitée de printemps,
Dans la clairière silencieuse,
Moi, l'Ombre, et ma proie.


Le frisson de la traque. Il fut la cause de mon exil, il fut la raison de ma renaissance au sein du clan Malaguld. Les Steppes d'Azim devinrent ma nouvelle maison, mon nouveau terrain de jeu. Pour un temps. Et maintenant, je mets mes compétences de shinobi au service du plus offrant en Eorzéa. Ce soir, mes pas me mènent dans la Noscea orientale, à la poursuite de ma proie. Une sacrée somme d'argent m'attend, si je ramène la tête de la cible à ma cliente. Il fait nuit, les ombres me dissimulent, m'accompagnent. Je sens son odeur, j'ai déjà le goût cuivré de son sang sur mes dagues. Je l'observe, longuement. Il médite sur un rocher, sous une cascade. Je sais déjà comment prendre sa vie.

Je surplombe la cascade, et me laisse chuter, ne faisant qu'un avec l'eau qui va s'abattre sur ses épaules, dégainant lentement mes dagues. Je vois sa nuque offert, et je mord, dans un bruit d'impact de métal. D'impact de métal ?

-"Oh ? Quelle impudence."

Son sabre a paré ma frappe. Je recule, mes mains commençant à former un mûdra, et une vive douleur me frappe à la base des poignets, alors que mes mains tranchées tombent sur la roche. Il se tient toujours devant moi, m'écrasant de son regard impérieux, le katana dans son fourreau. Je brise l'une de mes molaires creuse pour consommer une drogue afin de me rendre insensible à la douleur, c'est ma vie qui est en jeu. Ma proie est dangereuse. Je dois tuer ou être tué. Un sifflement aiguë suivi d'un nouveau mal au niveau des cornes, et j'ai à peine le temps de les voir rouler sur le sol, leur couleur blanche teintée de sang, que ma vision cesse aussitôt, un liquide chaud s'écoulant de mon visage. Je perd l'équilibre, chutant sur la roche, plongé dans les ombres. La mort arrive, m'attrapant par les cheveux, me chuchotant au creux de ce qui fut ma corne, distinguant à peine sa voix dans le sifflement.

-"Vous m'avez fourni un excellent entraînement. Merci, shinobi-san."

C'était donc ça...huh. Quel dommage, le frisson de la traque a eu raison de moi, et le prédateur est devenu la proie. Retour aux ombres et à l'oubli. Au revoir, mes frères et sœurs, ce fut agréable. Peut-être aurais-je dû rester dans les Steppes.
______________________________________________


Akira retira sa lame du cœur du Raen, et d'un mouvement sec, la nettoya du sang qui la couvrait. Il poussa du pied le cadavre dans l'eau, se rasseyant en seiza sur le rocher, sous la cascade, fermant les yeux. L'eau tombant avec violence sur ses épaules le lavait des souillures, l'aidait à recentrer son esprit. Sa Justice ferait régner la terreur dans le cœur des sauvages et des barbares. Les mots d'Athaline Lautreamont résonnaient en lui : "Akira, vous êtes certainement l'homme le plus dangereux que je connaisse." Il se dessina un fin sourire sur son visage, alors qu'il se replongeait dans sa méditation.

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Re: [En Vrac] Akira Kurusu, La Lame qui fend la Lune.

Message par Akira Kurusu » 07 nov. 2017, 09:18

Renaissance


"Une longue semaine. Cela fut une longue semaine. Hier, j'ai remercié comme il se devait Fraternité. Si ce n'était pour eux, je serais mort. Murasaki-dono, avez-vous veillée sur moi ?

Les profits obtenus par mon organisation lors de l'ouverture des différents secteurs de Shirogane aux Ijins, et l'arrivée massive de nouveaux commerces, à fait s'envoler la demande de matériaux de construction locaux. Bois, pierre, soie. Ma vision s'est réalisée. Entre les maisons personnelles et les villas ayant pour but de devenir des auberges de luxe, je n'ai eu qu'à m'asseoir et regarder les gils couler à flot, tel l'eau d'une cascade se déversant en contrebas. Cette nouvelle fortune, si je la gère bien, me conservera, moi et mes futurs descendants, à l'abris pour les générations à venir. J'ai fait envoyer quelques présents à mes partenaires du Cartel du Scorpion. L'influence des monétaristes est très importante dans le commerce, je me dois de rester un allié profitable.

Grâce à cet argent, j'ai enfin pu mettre sur pied mon expédition à Monzen, afin de marcher dans les ruines de la villa de mon ancien maître, le seigneur Danjo Byakuren. Alden et Fraternité m'ont accompagné tout du long, je ne les remercierais jamais assez. C'est encore une fois grâce à vous, lorsque vous me les avez présentés. Là-bas, parmi les décombres, j'ai découvert le journal du seigneur Byakuren, ainsi que son tessen de commandement. Après enquête, j'ai mené nos pas dans les hauteurs de la chaîne du Gensui. Ce que nous avons trouvé là-bas...des cauchemars, du sang, et ce qui n'aurait jamais dû exister. L'esprit vengeur qui s'y trouvait, Gui Po, m'a utilisé dans un rituel afin de manifester une créature nommée Deng Bo Rai. Je n'en ai que des bribes de souvenirs, et des cicatrices sur mon torse et poignet comme preuve. C'est Fraternité qui m'a tiré de là, après un rude combat. Il semblerait que ce Deng Bo Rai ai tenté de me posséder dans un élan de désespoir, mais Anarun-san l'a exorcisé.

Murasaki-dono. Je suis à la croisée des chemins. Au cours de cette aventure, j'ai appris que Danjo Byakuren était mon grand-père, et que j'étais son héritier légitime, l'héritier du clan du Lotus Blanc. Il avait dissimulé ce fait afin de me protéger des mains de l'Empire, en me faisant passer pour simple fils de samouraï. Je suis d'ascendance noble, le nom du Lotus Blanc m'appartient. Mais je ne sais quoi faire, Murasaki-sama. Ce clan est mort, si ce n'était pour mon existence, il aurait sombré dans l'oubli. Dois-je accepter mon héritage ? Dois-je devenir Akira Byakuren, le daimyo du clan du Lotus Blanc, ou bien dois-je rester Akira Kurusu ? Y'a t'il une quelconque raison, autre qu'un titre ? Je pense à ma mère dont j'ignorais l'existence, mon grand-père que je pensais être simplement mon seigneur, mes ancêtres. Pour la première fois depuis votre mort, je suis à nouveau perdu, je ne sais quelle décision prendre. Ne serait-il pas ridicule de devenir le seigneur d'un clan de deux personnes ? Et pourtant...le clan d'Ise lui aussi, était au bord de l'oubli. Mais vous vous êtes battue jusqu'au bout. Continuez de me donner la force de poursuivre mon ambition, Murasaki-dono."


Akira se redressa, allumant deux nouveaux bâtons d'encens dans sa salle de prière, puis se dirigea vers ses quartiers. Il retira son kimono, dévoilant une large bâlafre sur son torse, puis se glissa dans l'eau brûlante de son bain. Il laissa son esprit voguer, les yeux fermés, son corps encore douloureux se délassant, profitant des herbes médicinales qui avait infusée dans l'eau. Lorsqu'il se redressa, il avait pris sa décision.


Quelques heures plus tard, dans un bâtiment officiel...

-"Et avec ces papiers, seigneur Kurusu, vous êtes reconnu comme l'héritier légitime de Danjo Byakuren. Mes félicitations, Kurusu-dono. Quelle histoire, mais il n'y a aucun doute, et j'ai bien connu Byakuren-dono. Et quand bien même, votre statut de samouraï et vos actions vous autorisent à fonder votre propre clan. Mais vous savez, vous avez les mêmes yeux pleins de force. Votre grand-père était un réel tigre, Kurusu-dono. Puissiez vous sous votre règne reconstruire et faire prospérer le clan du Lotus Blanc."

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