"Un monde sera toujours moins vaste que l'étendu de ses histoires qui sont vécues. Les rêves qui nous habitent, sont l'essence même qui forgera l'étendue de notre trame."
"Je suis Ilaeth Marchesombre, et ce carnet racontera les histoires des routes et des voyages qui nous attendent. Ce monde est grandiose, habité par autant de mal qu'il est parcouru par une beauté qui nous inspire en nous émerveillant des possibilités qu'offre les étendues de neige, de forêts ou d'autres horizons. Ma vie s'est lentement écoulé jusqu'à mes vingt-cinq cycle en constatant avec une pointe d’amertume que je ne progresserais jamais dans ma tâche, dans mon objectif final. Mais je ne peux pas dire avoir été seule tout le long, car la nature était présente et j’eus passer cette dernière dizaine d'année à l'écouté, et à ressentir sa souffrance après le septième fléau. J'ai pu ressentir à m'en arracher le cœur cette sensation d'inutilité face aux douleurs des arbres, des plaines, et des pierres. Autant que face à la douleur des peuples, des pauvres comme des blessés. Tout ça étant du passé, je m’intéresse désormais à ce que l'avenir peut réserver aux courageuses âmes qui décident de passer outre la vérité et leurs conditions pour accomplir ce qu'ils souhaitent vraiment.
L'ombre que je garde au creux du cœur m'affecte. Cette volonté de justice inexplicable dont me Mentor m'apprenait toujours à me méfié. Il me disait toujours, que nous devons pas écouter ce que notre part obscure nous propose pour atteindre notre réussite, mais rester à l'entente des vagues des sentiments autours de nous. J'ignore ce que les Civilisations dicte, mais Vandgar m’a enseigné à ressentir le battement des choses : La terre, le vent, les eaux, offrent des valeurs qui apaise notre esprit en le laissant aller sur le flot d'une pensée souple et simple. Mon collier est là pour me rappeler ce que signifie le "laisser aller", quand la Justice nous demande des sacrifices, et la douleur des regards de Seul-Foyer - Du moins ce qu'il en reste, suggérait une solitude à vivre plus rude. Une solitude nécessaire pour ne pas avoir à fonder son jugement sur les autres, mais bien sur sa paix intérieur, pour que personne ne profite de soit, mais profiter du monde comme il l'offre de sa plus humble façons. En quittant mon foyer, je pensais être seule. Et pourtant.
Je n'ai jamais été seule, mais la nature n'est pas un camarade. Elle n'est pas faite pour ressentir les vagues d'une émotion mortelle, les moment partagés entres nous plus fort que les problèmes qui nous affectent. Même en tant que humble Elezen, j'observe les cités grandioses avec un regard inquiet, la foule n'ayant jamais convenue aux crépusculaires. Je n'ai jamais connu les vagues de personnages errantes dans les rues, car mon ancien foyer était simple et modeste. Je n'ai jamais connu les cris des marchands et les vagues des murmures, car durant mon apprentissage, la nature était le seul échos traversant la sensibilité de mon ouïe aiguisée. Tout cette vague de palabre traversant mon esprit, mais mon regard porta tout de même sur l'enseigne qui m’intéressait.
La Guilde des Aventuriers, l'Alpha des premières péripéties de ceux ayant le courage de renverser son quotidien et rejoindre ses rangs. Ce n'est pas elle qui vous forme à devenir de véritable héros, ce sont seuls vos actes qui comptent et le résultat de vos tentatives là où vous suivez les innombrables demandes des citoyens les plus humbles. Mon propre désirs peut vous paraitre égoïste, mais je m'étais longuement interrogé sur mon rôle et ma propre volonté avant de conclure après des interminables méditations sur ce point précis : Si je veux accomplir quelque chose qui peut paraitre "noble", je dois m’imprégner de ce principe même à m'en graver la peau de ce mot fabuleux. Pour ce faire, je ne dois pas simplement poursuivre ma quête dont je parlerais tôt ou tard sur ce petit carnet, mais il faut soutenir les principes mêmes de la protection des faibles avant de se croire digne de le vouloir. C'est ainsi que je lisais les contrats les plus humbles proposés dans la citée d'Ul'dah où j'avais fini par quitter l'Aeronef où j'avais pu gagner quelques Gils pour m'en sortir dans la civilisation. Une bourse d'une centaine de pièce ne servirait pas très longtemps, et les tâches ingrates me paraissaient toutefois nécessaires. Autant pour une histoire de survie, que pour une histoire de confiance. Ignorant les drôles de regard que l'on porte sur un individu de ma caste nécessairement, je tendais l'oreille aux conversations environnantes en me plaisant à entendre leurs histoires, et plusieurs me paraissaient maussade. C'est en allant m'installer à la rambarde de bois autours du cercle des tables de la Guilde que je fis la rencontre qui débuta mon propre récit. Si tout n'avait été qu'un prémisse, m'adresser à eux fut le début du premier chapitre. C'iashta, une Miqo'te du Soleil ainsi que le Raen Ryuko Buhen. Mes compagnons.
Notre première tâche confiée par la Guilde des Aventuriers est de retrouver un enfant enlevé par des brigands de Gridania : Des anciens mercenaires surnommés les Chaînes Rouges, à cause d'une histoire d'un étrange serment. Le fils du Capitaine Godfroy Sylhaire ayant accepté de faire un dernier voyage vers Gridania avec des aventuriers confiés pour retrouver son enfant. Un des brigands avait attraper son fils pendant son avant-dernier voyage, bondissant du pont de son Aeronef pour disparaitre à travers la forêt, une toile retenant brusquement sa chute, disparaissant à travers les feuillages et les branches. Ce qui nous laisse très peu d'indices pour commencer la route, et je me tiens actuellement à la Guilde des Aventuriers de Gridania pour en parler. Notre enquête va commencer, après deux jours de repos dans quelques bars et débits de boissons, ainsi qu'un passage dans les bains pour mes deux camarades où nous fîmes la rencontre de Rhaya, une autre Miqo'te. Nous aurons surement de nombreuses tâches à accomplir en même temps, des missions plus banales et autres Mandats de la Guilde au milieu de notre principale rôle. Rien que quand nous sommes aller chasser quelques monstres gênant les pêcheurs, ramassant des lances d'entrainements avec la petite Ly'Alh. Mais la vie est faite ainsi : Tout vous déborde, jusqu'à ce que le bassin soit stable, et que vous profitez amplement de votre existence. Et c'est sur ses eaux troubles, que notre histoire commence."