[HRP: Un texte important concernant Cassiel'a rédigé par ce dernier ce trouve à la page précédente, au quel cas vous l'auriez loupé.^^]
[Cass’ arrivera donc dans ce petit hameau en Noscea, un peu en retrait. La petite ferme au loin possède un vaste terrain. Une rivière, des champs alentours, du personnel même. Le lieu est calme et paisible, il y fait bon vivre en cette douce après-midi encore chaude. Il pourra noter que les bâtisses ont été restaurées dernièrement. Que le matériel pour les champs sont neuf et que la petite famille fermière semble ne manquer de rien.]
[S’il parcourt du regard encore un peu, il y verra des petites maison plus modestes mais entretenus, sans doute pour les ouvriers. Une femme nourrissant les poules en liberté. Le bétail est composé de quelques agneau bien poilu et rondouillet, de vaches, des chèvres et des dodos qui se mêle au poulailler géant fabriqué. Ils sont soignés et chacun à son petit espace et cabanon pour la nuit. Il ne fait nul doute, que Kaly y est pour quelque chose et qu’elle entretien et soutient pleinement sa famille avec ses moyens.]
Cassiel regarde tout autour de lui, Il a l'impression de violer l'endroit de sa présence.
Les personnes qu'il croise sourit et salut poliment, il est en rien scruter comme un étranger, ils ne semblent pas surpris.
Le Miqo’te accostera l'une des personnes présente, se présentant sans détour et demandant à parler au propriétaire.
La femme d'un certain âge souriante, hochera lui indiquant la bâtisse au loin "Il cuisine avec son épouse, mais allez-y Monsieur, si c'est pour une commande ou autre il prendra le temps."
- hum euh merci ... *lui rendra un sourire navré*
Cassiel’a est tendu cela se voit sur la moindre parcelle de son Corps. Mais résigné. IL n'a ni bu ni fumé quoi qu'il aurait surement dû.
La grande porte semble ouverte, une odeur de blé, et de petit pain chaud s'échappe doucement alors que quelques rire rauque et cristallin raisonne, complice, le couple aux fourneaux.
Cassiel’a frappe à la porte, malgré qu’elle soit ouverte, restant dehors. Tout le corps de cass ainsi que son esprit lui hurlent de faire demi-tour .... Une sensation horrible.
[K’junah Hia, miqo’te solaire d’environ 45 ans à vue de nez, possède une tignasse d’un roux clair d’où s’échappent deux oreilles félines, la femme semble avoir une douceur telle, similaire à Kaly, on sait de qui elle tient. Son visage creusé par des pommettes, ont peu souvent la voir sourire et son timbre de voix d’une douceur infinie démontre une bienveillance, toujours attentionnée auprès des siens.]
La mère de Kaly sursaute légèrement avisant l'entrée avant d'étirer un plus doux sourire, un soupire suivant, soulagée ?
[K’shay Tia, de son prénom, le miqo’te fermier à la carrure imposante, semble approcher de la cinquantaine. Les cheveux grisonnants et attachés en arrière, le visage du miqo’te dévoile aisément les traces d’une vie de labeur. Ses traits sévères et brut n’en retire pas un regard pouvant certainement en être doux en des occasions, comme lorsqu’il s’adresse à sa femme ou ses enfants, ce qui manque pas à un franc parler dont on ne saurait se tromper. Le Miqo’te à l’air d’avoir bien vécu sur son corps imposant marquant la force d’un fermier.]
Le père quant à lui repose doucement la pâte à pain s'essuyant les mains dans un linge de cuisine, un regard poser sur le miqo'te par-dessus son épaule. "Entre mon garçon, ne reste pas devant l'entrée" *sa voix raisonne, rauque, imposante mais d'un timbre tendre ? amical ? difficile à discerner, mais en rien agressif c'est certain.
-*toussote* au « mon garçon » ...* Je crains que je ne sois pas le mieux placer pour rentrer chez vous je ... j'en suis navré ... * d'un ton grave et honnête* Je .. je suis ... .. enfin .. .. *soupire avant de lâcher ...* Cassiel'a ..
Le père hausse un sourcil il se plante devant l'entrée en laissant accès, il insiste d'un sourire furtif et d'un geste de main pour qu'il entre* Etes-vous donc mieux placé que le propriétaire pour juger de qui ou non à le droit d'entrer sur mes terres Monsieur Cassiel'a ? *ferme, mais d'une certaine douceur, le fixant.*
Cassiel'a est stupéfait. -Je sais, j'ai su qui vous étiez dès le premier coup d'œil et je répète donc, entrez et prenez place.
- Je ...je ne pense pas que c'est nécessaire .... * prit au dépourvu le corps de cassiel’a se met naturellement dans une position de méfiance. *
-Nous n'avons pas beaucoup de différence d'âge *souriant en coin légèrement* Nous sommes entre homme, cessons les enfantillages, mais soit. Que souhaitez-vous dans ce cas ?
La mère approche d'un doux sourire une tasse de café en main, prête la tendre au Miqo'te lunaire. "Elle m'a dit que vous aimiez le café, nous faisons le meilleur de la région"
- J'imagine ... du coup que .. enfin bref .. Je pense que nos parents sont le plus a même de nos guider et à défaut d'en avoir .... Je me tourne vers vous concernant votre fille ...et sur ce qu'il convient de faire pour qu'elle subisse le moins possible mes erreurs. Je ne viens pas vous supplier soyons clair. Je veux juste trouver un terrain d'entente entre gens intelligents.
Le père hoche, la mère reste avec sa tasse de café, observant l'échange un peu inquiète ?
- Bien, et nous allons donc faire ça planté devant la porte si je comprends bien ? *soupire, légèrement amusé*
Cassiel'a est braqué ... pas dans son terrain il passe de l'un a l'autre sans les regarder réellement.
-Elle n'est pas là ?
[Les jumeaux K’chilan Tia et K’chilou Hia âgé de onze ans, n’ont l’air de l’être que par l’âge et le sourire tant les deux ressemblent avant tout à l’un et à l’autre des parents. Dans un petit mixte des deux malgré tout, K’chila Tia arbore une tignasse courte d’un roux vif alors que K’chilou les attache soigneusement de leur couleur brune. L’air de complicité ce lit malgré tout par leurs regards pétillants et joyeux, se remplaçant par des soupirs trainant la patte à certaines tâches sans leur retirer bien longtemps cette joie de vivre.]
[Le petit dernier semble avoir quatre ans, la tignasse d’un roux vif également, le visage angélique, il semble être actuellement un parfait mélange des deux parents tant du côté câlin adoratif de la mère que la partie caractérielle de son père. Chaque enfant néanmoins semble avoir une bonne éducation, une politesse envers les invités et le cœur près à servir ou aider leur mère au besoin dans le foyer.]
Deux gamins, une miqo'te et un miqo'te du même âge arrivent en courant passant en trombe avant de plier devant l'entrée sans bousculer cassiel'a, plus calme mais riant à l'intérieur. Ils sont suivis du petit dernier qui mime un tigre ridiculement et qui les poursuivaient, ce pendant ils s'arrêteront souriant tout trois au miqo'te, intrigué, surement pas au courant eux. La petite : "Oh pardon Monsieur."
Cassiel’a affiche un sourire encore plus navré .... " bonjour à vous petite mademoiselle. "
Le père allant répondre avise les gamins et grogne un peu, amusé et dépité "Doucement, nous avons de la visite les enfants Kouchilou, va aider ta mère en cuisine tu veux bien ? Kouchilan, emmène ton petit frère vers les dodos un petit moment." les deux enfants répondront souriant un "Oui papa" en coeur.
La mère sourit en douceur pour Cassiel'a et emmène la petite en cuisine, avec le café, du coup. Cassiel'a baisse les oreilles.
-Je ne tiens pas à troubler cet endroit j'en serais encore plus mal à l'aise ....
- Elle est là...quelque part.…*souriant, il soupire* Elle a toujours le don d'aller se percher ou rêvasser avec un livre près de la ferme, ou la rivière peut être. Vous ne troublez rien du tout Monsieur Cassiel'a cet endroit pourrait tout aussi bien être votre chez vous également. Il ne va que de votre choix. Vous disiez, ne pas vouloir faire payer Koualyanni de vos erreurs…ce qui est fait est fait, et ELLE a fait ses choix vous concernant, vous n'en êtes pas responsable, elle la fait par amour, par espoir, elle su voir en vous quelque chose que les autres ne voient pas. Vous pouvez, ou non la punir pour ça, ou au contraire continuer à tenter un chemin à ces côtés, avec votre enfant, si vous l'aimez
Cassiel'a V'lderyss soupire .... regardant pour la première fois le père dans les yeux sans ciller.
- Il n'est pas dans son intérêt ni celui de cet enfant de continuer une relation comme celle-ci ....il y a des choses qui ne se force pas ... pensez-vous réellement que Kaly et moi pouvons être comme vous ? Votre fille est une rêveuse sentimentale ... bien que je l'ai cru plus cérébrale ...
-Je crois, que tout est possible, si vous l'aimez et qu'elle vous aime oui Monsieur Cassiel'a mais je ne peux pas répondre à cette question pour vous. *d'un doux sourire navré croisant ses bras musclés.*
- Vous l'avez dit vous-même ...j'ai presque votre âge .... Enfin je suis plus proche du votre que celui de Kaly. J'ai un vécu ...Il y a des choses que je ne peux oublier et qui me forge, Kaly est jeune elle peut refaire sa vie, ça ne sera pas difficile pour elle. Je ne suis pas le premier qui lui a tourné autour * sur un ton sérieux absolument pas blagueur*
-hoche, l'écoutant avec attention. Ma fille est…beaucoup de chose…e ne l'ai jamais vue être sentimentale justement, ce qui me pousse à croire qu'elle a trouvé en vous une raison de le devenir, elle sait ce que vous vous êtes forgé, et comme elle a si bien dit, vous êtes un homme bien au destin malchanceux, elle a eu la prétention de penser qu'elle pouvait vous…"sauver" vous prouver le contraire.*soupire* Elle est jeune mais pas idiote, c'est cette vie-là avec vous qu'elle veut, peu importe votre âge et les prétendants...*tiquant* bien que c'est un détail que j'ignorais *ricane* mais..je sais ses capacités et son intelligence, si elle a fait ce choix, ce n'est pas pour rien. Elle, elle ne s'est pas trompée...mais elle n'a pas pensé à l'équation en face.
*soupire*-Et moi ce n'est pas cette vie que je voulais lui donner. Mais elle s'entête dans cette idée. Vous êtes ses parents vous devez vous rendre compte de ce qu'elle fait. Vous avez une confiance aveugle en elle ... elle est jeune et ne se rend pas compte dans quoi elle se lance elle s'obstine à une vie de compromis.
- [Oui...mais c'est sa vie se sont ses choix. Nous prendrons soin d'elle et de votre enfant quoi qu'il arrive, comme on la toujours fait.
-Si je n’en avait rien à faire d'elle je serais d'accord avec vous ....
-*sourit en coin, le père est fier de ce qu'il entend* En effet c'est ainsi qu'on l’a élevée. C'est là ou vous vous trompez, laisser le libre arbitre et faire confiance quand on connait son enfant, le laissant apprendre la vie, faire ses erreurs, le soutenir et l'aimer quand il avance, quand il chute, quand il se trompe, ça c'est en avoir quelque chose à faire de lui Monsieur Cassiel'a.
-Mais je ne veux pas ... qu'à cause de ses sentiments elle gâche sa vie a passé à côté de mieux.
-Eh bien c'est donc votre choix. *d'un sourire navré* personne ne va vous juger pour faire ce que vous pensez le mieux pour vous ou pour elle, que vous ayez tord ou raison.
-Vous ne comprenez pas ... *le regard suppliant* je sais ce que c'est... d'être ma femelle ... vous avez la possibilité de ... l'empêcher de faire une erreur ... mais vous penser que pour son bien on doit continuer cette relation ? vous parlez de libres arbitre mais c'est elle qui a claqué la porte .... Je suis venu ici en espérant que vous seriez de mon avis ... Je pensais que vous pourriez la convaincre de ... d'abandonner l'idée et ... Elle n'a pas besoin d'élever un enfant.... pas comme ça même avec vous a côté ... Cassiel'a semble inquiet et se frotte l'arête du nez.
-Vous êtes bien prétentieux Monsieur Cassiel'a de vous permettre de juger mon éducation ou mes mots ou encore de prétendre à vouloir l'obliger à quoi que ce soit *gronde un peu et soupire, restant toujours d'une certaine courtoisie tendre* Je ne prends pas parti Monsieur, je suis là pour elle avec ma famille peu importe ce qui se passera, c'est sa vie, ses choix, cet enfant à le droit de voir le jour, même sans votre présence. Quant à savoir si elle souhaite ou non que vous en fassiez partie, c'est à vous de voir avec elle. Je ne l'inciterais à rien, tout comme je ne vous en veux pas de vos choix et ne vous insisterais pas non plus à la reconquérir. Vous êtes assez grand pour décider, et affronter ou non vos sentiments.
-Elle ne me sortira jamais de sa tête si elle garde cet enfant !
Cassiel'a soupire ...
-Et ? en a-t-elle pas le droit ? allez-vous aussi décider de ce qu'elle ressent ou ce qu'elle a envie...si pour elle c'est une façon d'avoir une partie de vous, et qu'elle en a besoin, c'est SON choix, encore une fois.
Cassiel'a s'agite et mord le point sentant ses nerfs se crisper ....
Le père reste calme, l'observant, compatissant, d’une certaine tendresse paternelle dans le regard. "Toujours pas de café Monsieur Cassiel'a ?" l'invitant à entrer, encore une fois.
-Ce … C’était une mauvaise idée que je vienne ici ... si vous lui faite confiance et que vous pensez que son libre arbitre est le mieux pour elle je ne pourrais de toute façon rien faire ...
Kalyanni arrive en marchant lentement, son livre contre elle le regard bas avant de dresser les oreilles au sons de la voix de cassiel'a, elle se figera, observant l'entrée son père puis le miqo'te, sans un mot.
-Je suis désolé je ... merci quand même pour le café … *se retourne vivement fuir, fuir, fuir.*
Le père soupire, hochant simplement, il observe sa fille un instant tendrement et entrera pour retourner à la cuisine.
-*Cassiel’a tourne les yeux vers elle*Je suis désolé.... Je te souhaite bonne chance....
Kaly hoche simplement, déglutissant, elle entrera ensuite sans un mot, posant son livre sur la table pour rejoindre sa mère et l’aider à la cuisine, laissant perler ses larmes sur les joues.
Le Miq’ote quant à lui se fera violence pour avancer dans son départ, une lutte acharnée dans son corps et son esprit se retenant de faire demi-tour de toute ses forces.
Dans la journée, la jeune femme aura flâné, près de la ferme, puis la falaise. Ainsi installée le regard sur l’océan elle l’abaissera sa main caressant son ventre tendrement, un fin sourire se dessine, sur les traits de sa tristesse.
"On sera bien, tous les deux tu verras, je t’aime déjà tellement. Tout ira bien petit cassiel’a."