« Ainsi débute une véritable aventure ! Bien qu’avec ma sœur, voilà quelques jours que nous sommes en entraînement pour acquérir quelques gils, des nouvelles connaissances, des liens et des contacts intéressants, pour ce long voyage. Je me présente, Tsakuki Kosenjobi, et je voyage avec ma sœur, Sakiko. Originaire des îles de Hingashi, nous sommes arrivés depuis quelques semaines en Thanalan après avoir été libéré par un membre de la Guilde des Aventuriers nommés Vhaldir, du Raen ayant décidé de vendre tout ceux fuyant un massacre chez nous. Depuis, notre volonté est de parvenir à découvrir l’étendue d’Eorzéa et de nous forger de nouveau en une terre nouvelle pour nous. Les visages, les péripéties, les tâches. Tout ce qui fait d’une vie d’aventuriers est palpitante, se mue entres les quêtes et les rencontres. C’est après avoir commencer cette vie de voyage, que j’entame ce récit, qui sera le résumé et les écrits sur nos périples et notre vécu en cette vaste terre, pour ainsi toujours être consciente de ce que nous avons par le passé vécu et avoir toujours un regard vers le passé.
Les visages, les actions, les regrets, les réussites, rien ne doit être perdu car tout ça fait simplement partie de notre héritage, du début, jusqu'à la fin. Et en parlant de début, notre première tâche consistait à essayer de découvrir les intentions d’un groupe de brigand nommé les « Maussades enrhumés » sévissant dans l’Ouest du Thanalan occidental, nous en avions déjà entendu parler pendant notre premier périple. Mais, là, il était bien temps de découvrir la profondeur de cette affaire et d’y mettre un terme. C’est ainsi que nous sommes sorti de Ul’dah après une conversation avec mes francs camarades. Lustian Raimost, notre guérisseur. Une miqo’te nommée « Nhagi », avec son arc. Ainsi que ma dernière rencontre – Hael, sa lame et sa magie dangereuse nous épaulant. Et notre premier pas à l’extérieur fut en voyant la tempête de sable qui soufflait devant nos yeux. Oh joie, ça commence bien.
Progressant dans la tempête de sable, nous avons découvert ce qu’est un voyage en y voyant pas grand-chose, usant ce qu’on pouvait pour nous protéger des vents vicieux soulevant les grains du sol. Des courageux étaient en train d’œuvrer naturellement en usant de leurs turbans pour s’en sortir, nous saluant en nous disant de nous méfier d’une telle condition, mais notre groupe était rapidement identifiable comme étant des aventuriers. Et puis, le noir partagé nous donnait vraiment un style, presque inquiétant.
Après un long voyage, deux heures dans le sable tournoyant et le vent hurlant, nous sommes parvenu à la caravane dont parlait la Lame des Gladiateurs de la Guilde d’Ul’dah, Cassia Landers. Les Lames de Cuivres étaient censés ne pas avoir trouver quoi que ce soit, mais le corps de celui qui fut empalé par une lame brisé contre un arbre signifiait que c’était plus compliqué que ça. Sur lui, il avait une note lui proposant des gils pour fermer les yeux, et avait du être un des rares, voir le seul, à avoir refuser la demande. Un pantalon hissé sur un mât avec des demandes provenant du groupe de sans-abris qui devait bénéficier des caravanes du Caïd surnommé « Le Goret » ayant disparut, rechercher par Cassia Landers précisément à cause de cette situation – Et nous avons à peine pu en savoir plus en retrouvant une jeune Lalafell nommée Dodoru Doru dans la caravane, seule survivante visiblement.
Une fois soignée, elle nous expliqua la situation, mais malgré les indices pouvant nous mener à de nombreux endroits – Retrouver les Lames de cuivres corrompues, atteindre le refuge des sans-abris pour enquêter, nous avons suivi la piste la plus dangereuse : Celle de la poudre fumante et du boulet de canon. Et rien n’aurait pu être plus violent que ce voyage ci.
Parcourant encore un peu le territoire sous cette maudite tempête de sable, en suivant la piste soulevée par les vents, ce fut toutefois là notre première erreur : Atteindre une destination sans surveiller les environs. C’est ainsi que nous avions été repérés, et que nous sommes arrivés en étant saluer par l’adversaire à grand coup de canon. L’explosion nous balança tous au sol, un peu sonnés et surpris, de voir autours de nous à travers le sable balancé dans tout les sens, des silhouettes nombreuses nous assaillir. Ce n’était pas des adversaires très farouches pour des Aventuriers, aussi novices que nous soyons, mais leur nombre bien plus grand que le notre dépassait notre expertise.
Ce fut un combat difficile, pendant que le Roegadyn manipulant ce groupe clairement défini des « Maussades enrhumés », comme en témoignant leurs insignes, et ils firent tout pour nous empêcher d’atteindre les prisonniers et leurs chefs. Ils agissaient par crainte, clairement, et par une certaine soif d’acquérir quelque chose à notre dépend, c’est sûrement ce qui rendait ce combat difficile aussi moralement : Tuer, ou être tuer, par des personnes dont la soif de survie les avaient rendu si dangereux.
De fils en aiguille, le dénouement approcha lentement en quelques actions dévastatrice, et à la fuite de deux survivants, dont un fut sérieusement blessé. Mais ils avaient eu le temps de mettre le feu au cabanon où résidait leurs informations, et ce fut grâce à l’effort de Lustian et Naghi que des cartes et missives furent sauvegarder. Sakiko ayant libéré les prisonniers avant un massacre, et Hael soutenu les recherches dans les caravanes volés. Le feu prit une telle ampleur, qu’il gagna les réserves à poudre du Canon, et nous avions filés bien avant. Dans l’explosion, quelques rares survivants du combat furent happés par les flammes.
Une vie miséreuse, un fin encore plus affreuse , et en voyant cette silhouette gesticuler au sol sous le bain flamboyant, au loin de ma vision, que je savais que j’aurais pu être à sa place. Si nous avions fait d’autre choix, avec Sakiko, nous aurions pu être à leurs places. Mentalement, ce fut une épreuve bien difficile, mais beaucoup d’autres nous attendent encore. Car tel est la difficulté de la vie d’aventuriers : Il faut subir le sourire de la gloire, et le fardeau de la réalité. Et il nous reste encore beaucoup à faire avant de mettre la main sur ce fameux « Enrhumé »… Quel nom stupide, quand même ! »