[Aventures] Notes éparpillées de Finaen

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Finaen Ambrerune
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Re: [Aventures] Notes éparpillées de Finaen

Message par Finaen Ambrerune » 05 mai 2019, 02:44

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« Du mouvement dans l'immobile – Première partie »
Mandat de rang A

Troisième soleil de la troisième Lune Astrale
Après une période de pause pour certains, au lendemain d'un entraînement ardu mené par Kinemone pour d'autres, il fut temps pour un grand nombre d'entre nous de repartir à l'aventure, et cette fois-ci pour un mandat confié par des chercheurs gridaniens, qui promet de nous emmener sur un voyage de plusieurs jours. Nous devions en effet nous rendre vers des ruines situées à la limite entre la Forêt de l'Ouest et le Thanalan pour aider des chercheurs gridaniens à effectuer des recherches archéologiques, ceux-ci ayant été chassés des ruines qu'ils avaient découvertes par un groupe de bandits.

Nous sommes donc partis du moulin en Forêt du Nord, au nord, où nous avons rencontré notre mandataire, un homme bégayant peu téméraire, qui nous a confié une carte pour nous rendre sur les lieux de camp établi par ses confrères chercheurs, à la limite entre la Sylve et le Thanalan. Etait présent sur les lieux un Lalafel du nom de Korel Zarel, que nous avions déjà rencontré au cours d'un autre mandat au cours de cette semaine. D'autre part, ont pris part à l'expédition Ashighemur, Ume, Narja, Yuzukino, Kyraniel, Sohka Alehko et moi-même. D'autres devaient être amenés à nous rejoindre plus tard au cours de cette expédition.

Confiant la carte à Korel, qui était probablement l'un des membres les plus orientés du groupe, nous nous sommes mis en route vers le Sud-Ouest, passant par le Radeau de la Calebasse puis nous enfonçant dans les profondeurs de la Forêt de l'Ouest, dans un milieu où la forêt devenait plus dense et le chemin plus sinueux, par moments imperceptible.

Ce fut au milieu de ce labyrinthe végétal qu'il nous fallu à un moment faire un choix, deux chemins se dessinant devant nous. L'un menant plus au Sud, et l'autre plus à l'Ouest, et visiblement – je n'y connais pas grand chose – la carte n'aidait guère à effectuer ce choix. Des traces de pas témoignaient d'un grand passage vers le chemin menant à l'Ouest, et lorsque je fermai les yeux et scrutai l'éther, je ressentis moi-même de nombreuses présences humaines par-delà ce chemin, tandis que l'autre ne dégageait qu'un éther semblant bien plus ancien et plus pur.

Nous avons donc opté pour le chemin bifurquant vers l'Ouest, et lorsque nous parvînmes à un pont solide, notre avancée fut bloquée par la présence d'un garde armé d'une hallebarde, nous interdisant le chemin, au nom d'un territoire au-delà du pont approprié par un groupe nommé les vers des Sables. Et lorsque Ashighermur a fait état de notre statut de mandatés par les chercheurs gridaniens, la réaction du garde ne s'en est montrée que plus violente, menaçant d'appeler en renfort ses confrères pour nous chasser des lieux. Si pendant un instant, je fus tenté, tout comme mes camarades, d'écarter l'homme de notre route, qu'il le veuille ou non, Ume et moi avisâmes finalement au groupe qu'il était plus sage de faire demi-tour, afin d'emprunter le chemin que nous avions négligé. Notre priorité demeurait en premier lieu de retrouver les chercheurs, et foncer tête baissée à la charge des Vers des Sables, qui étaient probablement les bandits qui concernent notre mandat ne semblait pas des plus avisés, surtout en ignorant tout d'eux.

Revenant sur nos pas, nous empruntâmes l'autre chemin, bien moins praticable, qui nous mena jusqu'à un autre pont, dans un état plus déplorable. Les planches de celui-ci étaient humides, trouées pour certaines, si bien que nous avons procédé avec prudence, faisant passer les personnes les plus légères en premier, le pont cédant finalement après le passage d'Ashighemur, qui était heureusement le dernier à passer. Au bout du pont, une statue de femme ailée, tenant une lanterne dans sa main, nous attendait, et si elle ne nous posa aucun problème particulier, la magie blanche qui émanait d'elle me fit suspecter que les ruines investiguées par les chercheurs devaient être amdapori.

Les arbres se raréfiant, la terre devenant plus sablonneuse au fur et à mesure de notre progression, il devint peu à peu évident que nous nous approchions de la frontière avec le Thanalan, et probablement de notre objectif. Et à vrai dire, nous n'avons pas eu à chercher très longuement, notre route croisant celle d'un chercheur en fuite, aux atours gridaniens, nous signalant que le campement un peu plus loin était sous le coup d'une attaque de bandits. Et ainsi, nous nous précipitâmes pour empêcher davantage de victimes. Car en effet, nous découvrîmes que le sang avait déjà coulé, et si l'affrontement avait encore lieu, quelques cadavres de chercheurs jonchaient déjà le sol, passés au fil de la lame des bandits.

Rapidement, nous avons apporté notre aide à la défense du campement, et les bandits furent mis en déroute, le chef de ce qui s'avérait être un détachement des Vers des Sables capturé par nos efforts combinés, Kyraniel aidant certains chercheurs à s'échapper des flammes attisées par leurs agresseurs, Ume prodiguant ses soins et le reste du groupe ferraillant avec les bandits. Lorsque le calme fut revenu, Ume et moi-même nous attelâmes au soin des blessés, Kyraniel alla deviser avec certains chercheurs tandis que Korel, Yuzukino, Ashighemur et Narja discutèrent avec le chef des chercheurs, un certain Maximilien, et gérèrent le bandit fait prisonnier. Sohka quant à elle aida les chercheurs à remettre de l'ordre dans le camp.

Ume et moi furent amenés à échanger avec la seule femme du groupe de chercheurs, une certaine Serena, qui nous apprit que le groupe des Vers des Sables était composé d'une centaine d'individus, menés par un certain Souffle-feu, et que les ruines auxquelles ils s'intéressaient étaient effectivement de facture amdapori. Cependant, Serena relata également que les chercheurs avaient été chassés bien rapidement des ruines, sans qu'ils n'aient eu le temps de se pencher longuement dessus, et que les deux tiers de leur groupe avait été tué par les bandits. Kyraniel nous rejoignant, nous apprîmes également que les bandits clamaient un droit d'héritage sur ces ruines, et qu'il était probable qu'ils s'intéressent à un souterrain situé au centre des ruines, dont Serena nous fournit par ailleurs la carte. Quant au bandit, il sembla que mes camarades aient décidé de l'exécuter devant son manque de coopération, un choix qui me sembla tant hâtif que regrettable, mais sur lequel je n'eus guère le privilège de donner mon avis.

L'heure étant tardive et le repos nécessaire, il fut décidé de passer la nuit au camp des chercheurs avant d'aller plus loin, nos mandataires ayant par ailleurs effectué quelques préparatifs dans leur camp pour nous accueillir. Cependant conscient que certains de nos camarades devaient nous rejoindre et que leur voyage risquait d'être rendu difficile par la destruction du pont que nous avions emprunté, Kyraniel et moi-même sommes repartis du camp pour chercher à remédier à ce problème.

Cela prit un peu plus de temps que prévu, et je ne vais pas mentir à ce sujet : Kyraniel et moi nous nous sommes perdus. Nous avons erré un certain temps dans les bois avant de retrouver les vestiges du pont que nous avions traversé plus tôt dans la soirée, et ce du fait de notre sens de l'orientation assez déplorable. Et s'il était effectivement peu judicieux de laisser Kyraniel et moi tenter de retrouver le chemin que nous avions emprunté, j'avoue que j'avais l'esprit suffisamment distrait pour ne pas me rendre compte ce dans quoi nous nous lancions, Kyraniel et moi.

Je ne sais si je dois qualifier cela de miracle ou non, mais au bout d'une errance plus ou moins longue dans la forêt, Kyraniel et moi avons fini par trouver les vestiges du pont que nous avions traversé plus tôt. Ne restant cependant plus grand chose de celui-ci, nous avons uni la maîtrise des mûdras de Kyraniel et ma magie rouge pour construire un pont de pierre qui permettrait à nos camarades de franchir le précipice, avant de décider de passer la nuit sur les lieux, le risque de nous perdre sur le chemin inverse étant trop grand pour que nous tentions de rejoindre nos camarades au camp des chercheurs.

Et c'est donc en ayant en tête le reste de la tâche qui nous attendait pour les jours à venir que nous avons fermé les yeux ce soir là, loin de toute civilisation, nos âmes de voyageurs et d'aventuriers éveillées.
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