Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.
« Voilà quelques jours que nous sommes en postes avec le Seigneur Jereck Lameciel, petit Frère du Seigneur Melestian, maitre de la famille Lameciel, en service part l’honneur et l’épée pour la grand Maison Fortemps. Les forces des Durendaire s’occupant fort bien des lieux, il ne nous restait que peu de chose à faire en attendant que les ordres parviennent à Sir Jereck, laissant le temps à notre bonne ami Moutah Pontah de préparé ses travaux et son voyage dans les terres d’Abalathia. Jusqu’à ce qu’une jeune fille apparaisse, les habits sales et décousues, morte de froid et blessée.
Nalay Norois, Hyuroise apprentie au collège d’Astromancie, ne pensait pas qu’il était possible de voir un groupe de brigand fondre vers le chargement de livre et de matériaux d’études en plein milieu du Coerthas. Ayant du survivre dans le gel solitaire avant qu’une nuit mortelle ne tombe, elle avait pu joindre l’Observatoire en bravant les risques. Sir Jereck décida qu’il fallait enquêter sur ce qu’il s’est passé, et nous voilà quelques instants plus tard avoir les trois cadets parmi les Templiers qui avaient recueuillit la jeune fille, moi même, et cette Nalay installée sur le Chocobo du Sir pour nous guider vers le lieu de l’attaque. La nuit tombait progressivement, à mesure que nous quittions l’observatoire sous les salutations des gardes et des citoyens rencontrés au passage.
Pour ce qui semblait typiquement à une mission de contrôle habituelle – Mais l’ayant déjà fait et refait, il s’agit normalement de brigand essayant de survivre en volant des fourrures et des vivres. Que comptaient-ils faire avec des livres et des instruments ? La réponse viendrait, par les lames si il le fallait. Deux heures de route furent nécessaires, en bonne allure pour nous réchauffer un peu sous les fourrures recouvrant nos armures. Quelques conversations éparses, mais nous étions plus concentrés sur la mission que sur des discussions quotidiennes. Finalement, la caravane à été aisément retrouvé, ses débris abandonnés suite à un violent pillage ayant laissés des morceaux de bois fracassés et des bouts de métaux, probablement des instruments cassés, ainsi que le corps d’un des deux Templier de garde ayant chuté pendant l’assaut.
Les traces indiquaient clairement une attaque peu professionnelle, arrivant de l’Est, repartant vers l’Est avec probablement quelques prisonniers traînés – ou le corps de ceux tués. Plusieurs de ceux assaillit avaient visiblement pu fuir vers le nord, et des traces menaient plus au sud, au cœur de la forêt. Des bottes bien plus large que celles de la jeune Nalay. Avant d’essayer de retrouver, au moins la dépouille, d’un autre rescapé, le Sir Jereck à retourné le corps du Templier pour faire involontairement vomir un des cadets. Le masque de son casque était comme fondu, ainsi que la peau de son visage, n’y laissant que les ossements, un œil maltraité par le froid qui semblait comme nous fixer éternellement dans cet orbite cadavérique.
Ignoble vision, et bien d’autres interrogation sur ce qui lui était arrivé. Descendant dans la forêt, bien plus en alerte qu’avant suite à ce que nous avons vu, heureusement que notre Seigneur en pointe de lance restait attentif au sol : Des pièges s’y trouvaient, et loin de ceux utilisés pour capturé des lapins, mais bien adaptés à des hommes. Nombreux furent esquivés jusqu’à retrouver une silhouette étalé à un arbre, et bien que nous pensions être en position de force, il n’en fut rien en découvrant les vague lueurs des pointes de flèches que les rôdeurs braquaient vers nous de toute part. Encerclés, une conversation s’engagea où ils comprirent qu’ils n’étaient pas face aux brigands chassés, laissant apparaître un instant plus tard le visage du vieil Elezen qui levait son arc en montrant qu’il ne s’en servirait pas. Nous guidant à travers la forêt, jusqu’à une grande demeure cachée par la neige, si ce n’est la présence d’une porte gardée par deux rôdeur locaux.
Là-bas, nous attendant en plus de la chaleur accompagné d’une boisson chaude, le second Templier de garde qui se redressa en saluant le Sir Jereck, couvert de bandage mais donc l’expression trahissant son envie d’en découdre. Une courte conversation s’engagea en mettant la situation au clair : Ils n’étaient qu’une expédition habituelle, jusqu’à ce qu’une dizaine de personne habillés de haillons et de fourrure médiocre, mais quand une étrange pierre siffla et s’écrasa sur le casque de son camarade, il vit le métal et la peau se dissoudre sous ses yeux, hurlant directement la retraite, sachant qu’il ne pourrait rien pour les protéger face à de tels choses, et un tel nombre. Les brigands étaient des locaux, des pauvres âmes ayant tout perdu pour la plus part, des chasseurs, des mineurs, et ils avaient quitté un jour leur vie en prenant tout leur matériel pour creusé le sol, comme si ils cherchaient quelques choses.
Prêts à en découdre, deux des rôdeurs, le Templier blessé et les cadets inquiets à l’idée de se battre face à ce qui avait provoqué la mort du garde dans de si mystérieuse condition. Menés vers l’Est, nous avons parcouru une bonne distance avant que la torche n’éclaire des traces de minages au sol, des petits trous de la même hauteur, comme si quelqu’un était en pleine recherche. Suivant ses pistes, en faisant bien attention aux pièges jusqu’à arriver à un campement sur une élévation de pierre, les locaux n’étaient pas très attentif ou inquiet à l’idée de représailles. Ou peut-être étaient-ils assurés que rien ne pouvaient les atteindre en secret ? Cette suffisance s’expliquait au nombre de piège laissé au sol autours d’eux, que nous avons soigneusement contournés. Une douzaine de voleur éparpillés dans le campement, autours de la cage aux prisonniers, et un plan rapide préparés à l’avance.
Ce qui fit que quand nous nous sommes approchés là où les couverts étaient minime, la réaction se fit sans attendre quand un brigand beugla pour avertir de notre présence, chamboulant le calme qui devint un instant plus tard un désordre d’armes tirés et de cri de bataille. Guidant les cadets de mon côté, les brigands furent pour la plus part très vite maîtrisé et pratiquement sans perte : Seul un des bandits venant de saisir un coffret étrange où se trouvait la pierre luisante qui avait fait fondre un crâne fut tué quand le tir de la Gunblade de Sir Jereck creusa un cratère sanglant dans son dos. La dite pierre ne fut pas retrouvée, perdue dans la nature quand un autre brigand voulu l’envoyer à l’aide d’une fronde, mais le pire n’était pas encore là dedans. Ils avaient déterrés une sorte de Golem étrange, fait de nombreuses pierres et n’ayant pas l’air si ancien que ça. Quand ce qu’ils trafiquaient avec les instruments volés fut actif, leur dernier geste fut de mettre en marche cette machine qui prit vie, et se mit à tout faire pour atteindre Jereck et le transformer en escalope de dodo à l’air des lames de métal tournoyante à ses poignets.
Le Templier récupéré lors du voyage fut tué en se sacrifiant pour protéger Sir Jereck, une lame l’empalant dans le dos ne lui laissant aucune chance, un instant avant que les pierres d’une lumière étrange, étoilée, furent brisés sur ses flancs. Ne laissant que nous au milieu de se désordre, les brigands captifs ou inconscients et un des cadets blessé en soin d’urgence, beaucoup d’interrogation sont encore en place, mais nous aviserons de la situation avec Monsieur Pontah, pour comprendre clairement ce que signifiait toute cette histoire. »
Capitaine de la maison Fortemps.