[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

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Akayane
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[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

Message par Akayane » 29 juil. 2019, 13:43

Carnet de Rapport du Chevalier Eïffy Lhayn
Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.
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Premier Rapport – Mission de Rang C - « Brigands incohérents. »

« Voilà quelques jours que nous sommes en postes avec le Seigneur Jereck Lameciel, petit Frère du Seigneur Melestian, maitre de la famille Lameciel, en service part l’honneur et l’épée pour la grand Maison Fortemps. Les forces des Durendaire s’occupant fort bien des lieux, il ne nous restait que peu de chose à faire en attendant que les ordres parviennent à Sir Jereck, laissant le temps à notre bonne ami Moutah Pontah de préparé ses travaux et son voyage dans les terres d’Abalathia. Jusqu’à ce qu’une jeune fille apparaisse, les habits sales et décousues, morte de froid et blessée.

Nalay Norois, Hyuroise apprentie au collège d’Astromancie, ne pensait pas qu’il était possible de voir un groupe de brigand fondre vers le chargement de livre et de matériaux d’études en plein milieu du Coerthas. Ayant du survivre dans le gel solitaire avant qu’une nuit mortelle ne tombe, elle avait pu joindre l’Observatoire en bravant les risques. Sir Jereck décida qu’il fallait enquêter sur ce qu’il s’est passé, et nous voilà quelques instants plus tard avoir les trois cadets parmi les Templiers qui avaient recueuillit la jeune fille, moi même, et cette Nalay installée sur le Chocobo du Sir pour nous guider vers le lieu de l’attaque. La nuit tombait progressivement, à mesure que nous quittions l’observatoire sous les salutations des gardes et des citoyens rencontrés au passage.

Pour ce qui semblait typiquement à une mission de contrôle habituelle – Mais l’ayant déjà fait et refait, il s’agit normalement de brigand essayant de survivre en volant des fourrures et des vivres. Que comptaient-ils faire avec des livres et des instruments ? La réponse viendrait, par les lames si il le fallait. Deux heures de route furent nécessaires, en bonne allure pour nous réchauffer un peu sous les fourrures recouvrant nos armures. Quelques conversations éparses, mais nous étions plus concentrés sur la mission que sur des discussions quotidiennes. Finalement, la caravane à été aisément retrouvé, ses débris abandonnés suite à un violent pillage ayant laissés des morceaux de bois fracassés et des bouts de métaux, probablement des instruments cassés, ainsi que le corps d’un des deux Templier de garde ayant chuté pendant l’assaut.



Les traces indiquaient clairement une attaque peu professionnelle, arrivant de l’Est, repartant vers l’Est avec probablement quelques prisonniers traînés – ou le corps de ceux tués. Plusieurs de ceux assaillit avaient visiblement pu fuir vers le nord, et des traces menaient plus au sud, au cœur de la forêt. Des bottes bien plus large que celles de la jeune Nalay. Avant d’essayer de retrouver, au moins la dépouille, d’un autre rescapé, le Sir Jereck à retourné le corps du Templier pour faire involontairement vomir un des cadets. Le masque de son casque était comme fondu, ainsi que la peau de son visage, n’y laissant que les ossements, un œil maltraité par le froid qui semblait comme nous fixer éternellement dans cet orbite cadavérique.

Ignoble vision, et bien d’autres interrogation sur ce qui lui était arrivé. Descendant dans la forêt, bien plus en alerte qu’avant suite à ce que nous avons vu, heureusement que notre Seigneur en pointe de lance restait attentif au sol : Des pièges s’y trouvaient, et loin de ceux utilisés pour capturé des lapins, mais bien adaptés à des hommes. Nombreux furent esquivés jusqu’à retrouver une silhouette étalé à un arbre, et bien que nous pensions être en position de force, il n’en fut rien en découvrant les vague lueurs des pointes de flèches que les rôdeurs braquaient vers nous de toute part. Encerclés, une conversation s’engagea où ils comprirent qu’ils n’étaient pas face aux brigands chassés, laissant apparaître un instant plus tard le visage du vieil Elezen qui levait son arc en montrant qu’il ne s’en servirait pas. Nous guidant à travers la forêt, jusqu’à une grande demeure cachée par la neige, si ce n’est la présence d’une porte gardée par deux rôdeur locaux.

Là-bas, nous attendant en plus de la chaleur accompagné d’une boisson chaude, le second Templier de garde qui se redressa en saluant le Sir Jereck, couvert de bandage mais donc l’expression trahissant son envie d’en découdre. Une courte conversation s’engagea en mettant la situation au clair : Ils n’étaient qu’une expédition habituelle, jusqu’à ce qu’une dizaine de personne habillés de haillons et de fourrure médiocre, mais quand une étrange pierre siffla et s’écrasa sur le casque de son camarade, il vit le métal et la peau se dissoudre sous ses yeux, hurlant directement la retraite, sachant qu’il ne pourrait rien pour les protéger face à de tels choses, et un tel nombre. Les brigands étaient des locaux, des pauvres âmes ayant tout perdu pour la plus part, des chasseurs, des mineurs, et ils avaient quitté un jour leur vie en prenant tout leur matériel pour creusé le sol, comme si ils cherchaient quelques choses.



Prêts à en découdre, deux des rôdeurs, le Templier blessé et les cadets inquiets à l’idée de se battre face à ce qui avait provoqué la mort du garde dans de si mystérieuse condition. Menés vers l’Est, nous avons parcouru une bonne distance avant que la torche n’éclaire des traces de minages au sol, des petits trous de la même hauteur, comme si quelqu’un était en pleine recherche. Suivant ses pistes, en faisant bien attention aux pièges jusqu’à arriver à un campement sur une élévation de pierre, les locaux n’étaient pas très attentif ou inquiet à l’idée de représailles. Ou peut-être étaient-ils assurés que rien ne pouvaient les atteindre en secret ? Cette suffisance s’expliquait au nombre de piège laissé au sol autours d’eux, que nous avons soigneusement contournés. Une douzaine de voleur éparpillés dans le campement, autours de la cage aux prisonniers, et un plan rapide préparés à l’avance.

Ce qui fit que quand nous nous sommes approchés là où les couverts étaient minime, la réaction se fit sans attendre quand un brigand beugla pour avertir de notre présence, chamboulant le calme qui devint un instant plus tard un désordre d’armes tirés et de cri de bataille. Guidant les cadets de mon côté, les brigands furent pour la plus part très vite maîtrisé et pratiquement sans perte : Seul un des bandits venant de saisir un coffret étrange où se trouvait la pierre luisante qui avait fait fondre un crâne fut tué quand le tir de la Gunblade de Sir Jereck creusa un cratère sanglant dans son dos. La dite pierre ne fut pas retrouvée, perdue dans la nature quand un autre brigand voulu l’envoyer à l’aide d’une fronde, mais le pire n’était pas encore là dedans. Ils avaient déterrés une sorte de Golem étrange, fait de nombreuses pierres et n’ayant pas l’air si ancien que ça. Quand ce qu’ils trafiquaient avec les instruments volés fut actif, leur dernier geste fut de mettre en marche cette machine qui prit vie, et se mit à tout faire pour atteindre Jereck et le transformer en escalope de dodo à l’air des lames de métal tournoyante à ses poignets.

Le Templier récupéré lors du voyage fut tué en se sacrifiant pour protéger Sir Jereck, une lame l’empalant dans le dos ne lui laissant aucune chance, un instant avant que les pierres d’une lumière étrange, étoilée, furent brisés sur ses flancs. Ne laissant que nous au milieu de se désordre, les brigands captifs ou inconscients et un des cadets blessé en soin d’urgence, beaucoup d’interrogation sont encore en place, mais nous aviserons de la situation avec Monsieur Pontah, pour comprendre clairement ce que signifiait toute cette histoire. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps. 

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Message par Akayane » 31 juil. 2019, 08:42

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Deuxième Rapport – Mission de Rang C - « Une routine malmenée. »

« Mettre en place une dizaine de cadet pour une mission de routine est une activité pas aussi évidente et aisée qu’il n’y paraît. On peut s’attendre à ce qu’il suffise d’aboyer un ordre, et de les mettre en rang, mais il faut s’assurer qu’ils aient bien préparer l’équipement, les rations de secours, les fourrures, que tout soit en place pour qu’au moment exact nous soyons prêts à partir. C’est ainsi que nous nous sommes mit en route pour le camp de la tête du dragon, répétant cette route en pleine journée en nous souvenant des histoires d’embuscades, tout le monde était sur leurs gardes. La dizaine de cadet choisit par Sir Jereck pour cette mission de routine reçue depuis la Sainte Citée nous menait à inspecter le gouffre des hérétiques en vérifiant l’éther ambiant à l’aide d’instruments à l’essaie dans les forges de Cielacier. Moutah Pontah, Sir Jereck et moi même nous retrouvions donc à discuter simplement des conditions tactiques avant de nous préparer pour une mission banale.

Cela dit, si elle ne finira pas en grande révélation, la banalité d’une mission de surveillance relève parfois du danger qu’il nous faut surmonter. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec la dizaine de cadet prêts à partir à la porte Est de la tête du dragon, lentement les discussions éparses se turent quand Moutah prit le temps de leur fournir des monocles fait pour repéré les énergies du néant que nous étions censés recensés une fois au gouffre. D’après les experts, l’énergie ambiante devrait rester entre 30 et 50 % à la normale pour être relativement stable, et si le niveau était plus élevé, le risque consistait à retrouvé des engeances ayant fini par percé le voile pour errer dans notre monde.

Ainsi, nous nous sommes mit en route en formant une colonne cohérente pour protéger de nos vies Monsieur Pontah en sa qualité d’Astromancien des Lameciel, ainsi que le Sir Jereck, maître de cette expédition. Dans un froid cinglant alors que la nuit tombait, soulevant des brumes autours de nous par le vent sifflant, nous voilà errant dans les terres du Coerthas. Quelques dizaines de minutes suffirent à nous menés vers le gouffre, prenant grand soin de ne pas le découvrir en tombant dedans à cause de la brume, ce qui aurait été d’une fatalité gênante que de tous mourir en chutant de haut. Quatre points devaient être découvert les uns après les autres en vérifiant qu’ils n’étaient pas souillés par une présence quelconque, et le premier nous attendait proche de l’entrée du gouffre.



Il ne s’agissait pas d’y descendre, mais au moins de faire le tour de la bordure comme on vérifierait l’encadrement d’une porte en vérifiant qu’elle n’ait aucune imperfection. Ce qui commençait bien mal, en découvrant que l’éther ambiant était bien supérieur à la norme en créant une véritable anxiété à l’intérieur des rangs quand Moutah débuta son enquête. Le Lalafell se mit lentement à flotté en l’air, porté par un nuage de magie qui le permettait de se déplacé dans une concentration totale. Et d’un coup, ce qui fit cédé l’instant que tout le monde attendait où l’ambiance nerveuse d’une formation tenue devient la vérité d’un conflit, fut lors du sifflement d’une flèche qui essaya de percé l’Imp qui venait d’apparaître non loin de là.

La créature fit un rictus déformant son hideux visage baveux, menaçant notre expédition de bien des farces cruelles. Ce temps que je ne souhaitais lui offrir, Moutah donna quelques indications pendant que ma lance transformait en véritable pulpe l’entité dont le corps fut rendu à son monde chaotique en devenant cendres éparses. L’autre qui apparut était bien trop éloigné de moi, et proche de Moutah, mais la coordination des cadets permit à ceux ci de correctement l’abattre en un déluge de trait et de lance sans se cassé la figure eux même. Quoi qu’il puisse nous attendre, les points étaient véritablement corrompu, nous pressant à la suite du second site, celui ci était à un stade avancé. Un des cadets ne supporta même pas la vision chaotique de ce qui semblait être une tentative de brèche, et fini par vomir au sol.

Une véritable anxiétés était désormais présente dans les rangs, difficile à comblé par des soutiens moraux qu’ils n’écoutaient à peine, il s’agissait de leurs faire retirés leurs monocles pour qu’ils se concentrent sur la tâche présence : Abattre les Imp apparaissant lentement durant la tentative de fermeture de Moutah. L’énergie céleste ondulait lentement au point sensible, pendant que flèches et lances repoussaient les quelques petits malins nous harcelant. Ceux voulant passer par en dessous du gouffre heurtèrent l’explosion que je fis descendre sur eux, et ce combat cessa en me retrouvant étalée au sol, dans la neige. Sir Jereck m’avait prévenu pourtant de ne pas utilisé les explosifs au maximum de leurs puissances, le cristal de foudre ayant été un peu trop déchaîné.



Encore deux points, c’est ce que tout le monde essayait de se dire en espérant que ce ne soit pas pire d’un point à un autre en subissant plus de créatures abjectes et de terrains corrompu. Le moral revenait très lentement, suffisamment pour qu’ils ne se laisse plus abusés par tout et n’importe pas, ce qui n’empêcha pas des sueurs froides en arrivant au troisième site. Il n’y avait pas d’ambiance malsaine, ni d’adversaires à affrontés, nous n’avons pas du tués qui que ce soit, mais trouvé malheureusement qui à été tué. Une sentinelle de la maison Haillenarte à été retrouvé mort étalé par terre, gelé par le froid absolu du Coerthas.

Mais comme je m’en doutais, ce n’était pas la cause du décès, celui ci avait été poignardé par une lame, assassiné par je ne sais qui ayant laissé sa dépouille ici. Récupérant sa plaque d’honneur, la mission devait continué mais il était nécessaire de poursuivre et finir notre mission. Une bonne partie des cadets partirent avec Moutah et le Sir Jereck afin d’explorer le dernier site, et me voilà avec mes deux cadets en train d’exploré les pistes de traces de pas pratiquement recouverte par la neige, en espérant que cela ne nous mène pas vers des problèmes plus important. Dans cet instant de gène légère, donnant l’impression d’être isolés totalement des autres en errant dans la brume montante de plus en plus. Jusqu’à arrivé à notre destination, où une petite plaque de métal gelée sortait du sol à la fin de la piste.

Après avoir découvert qu’il s’agissait d’une plaque d’honneur coincée, rattachée à quelque chose, j’ordonnais aux cadets de retiré la neige pendant qu’ils découvrirent une main congelée, crispée par le froid, émettant tout deux un cri de détresse en se bousculant l’un l’autre, chutant au sol. Ravalant mon anxiété, j’eus quand même un léger hoquet en entendant dans l’inattendu Moutah déclaré sa venue, accompagné de le reste de l’expédition. Avec l’aide de la magie de l’Astromancien, le corps fut soulevé de neige en découvrant une jeune Hyuroise dont un bras avait été souillé par une noirceur infâme, loin d’être due à la nécrose d’un sang gelé par la neige, il s’agissait plus là de la corruption latente due à ce qu’elle portait en main : Un cristal infusé du néant, expliqué par les experts sur place comme étant une composante chutant des corps des engeances plus puissantes que des Imp à leur chute dans notre monde.

L’épée ayant servie à l’assassinat dans l’autre main, la pauvrette avait du être maltraitée par ce cristal en la poussant à abattre son gardien. Notre histoire avait une conclusion, une mission de surveillance à du bien mal se passé, et en voilà le résultat. Il était temps de rentré, récupérant les corps, et scellant ce maudit cristal pour qu’il ne soit plus jamais un problème. Parfois, une mission de routine peut se clore en elle même, tout en racontant une histoire, rarement des plus joyeuses. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
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Message par Akayane » 02 août 2019, 14:28

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Troisième Rapport – Mission de Rang C - « Mystère aérien. »

« Pour un voyage inattendu, ça l’est. Nous étions informés de l’expédition prévu pour les études de monsieur Moutah Pontah vers les terres d’Abalathia pour parfaire des cartes d’Astromancie via un ciel dégagé. C’est ainsi que tout fut pressé pour qu’au petit matin, nous soyons à bord d’un Aeronef avec toutes nos affaires, une nuit relativement courte, et un voyage nocturne peu agréable dans les neiges sur nos chocobo traînant les paquetages remplis de fournitures suffisante pour ne pas mourir sur la route.

Cette terre, bercée par une douce lumière journalière brillait d’une verdure agréable, nous laissant le temps de la contempler au fur et à mesure de l’approche de notre embarcation jusqu’à le camp de la tête de baleine. Bien qu’habituellement au service de Sir Jereck, ce fut Moutah qui avait pour rôle de nous indiquer ce que nous avions à faire ici, et ce débutait par une livraison de nombreux sacs de légumes pour les Vanu-Vanu de Ok’Zundu, mais les caisses n’étant pas prête avant quelques jours, il était temps de commencer au moins l’inspection d’un lieu confortable pour travailler sur les étoiles. C’était un temps confortable pour prendre quelques jours après nos derniers missions dans le Coerthas, qui reviendrait suffisament vite – Cette expédition n’était pas censée durée des semaines, ou des mois, mais seulement quelques jours avant de reprendre un service sur nos terres.

Nous mettant donc en route pour un pâturage relativement calme, Moutah nous fit passé par l’impressionnant Rosier en nous laissant voyager le long des passerelles de terres et de pierres naturelles portées par étranges cristaux. A la fin de ce voyage splendide où nous contemplions autant les structures levées par nos pairs, que l’étendue des beautés naturelles de la contrée, épuisant nos réserves d’air bien plus rapidement à cause de l’altitude, il ne restait qu’à installer le camp dans un petit recoin agréable. Le ciel y était particulièrement visible, le son d’une chute d’eau agréable à nos oreilles, et la bordure de terre vers la mer des nuages. Et c’est cette position qu’il me fallait surveiller.



Observant au préalable l’étendue proche, je laissais aux soins de Sir Jereck de prendre les hauteurs grâce à sa longue-vue déployable qu’il usait pour vérifié que nulles impertinent n’ait l’audace de nous espionner. Si ce n’est un Paissa, cette sorte d’oiseau débile au regard globuleux, il n’y avait rien de plus que les massifs Wisents dont le pâturage appartenait logiquement. C’est eux qui m’aiguillèrent sur une intrigue qui allait nous mené à une drôle d’inspection – Ceux ci évitaient soigneusement un bout de terre, et si les voir tourner autours du vide comme si ils pouvaient être bloqués, au bout de la troisième fois, je me dis qu’il y avait définitivement quelque chose incrusté dans le sol.

De haut, cela ne ressemblait qu’à un morceau d’os que je n’osais pas toucher pour ne pas recevoir ce que les bêtes évitaient soigneusement. Pour le Sir Jereck, cette approche et cet intérêt avait été découvert par quelque chose, ou quelqu’un sur les hauteurs, une plume sortant du buisson dans lequel il était caché. Après avoir creusé à la pointe de la lance la terre proche de l’ossement, il était finalement une sorte de petit totem étrange gravé en une sorte d’oiseau recouvert de runes. Mais le plus impressionnant était l’impression de déplacé toute une forme invisible autours du dit totem à chaque mouvement, sans qu’il n’y ait de poids supplémentaire, mais une véritable présence autours du dit totem. J’essayais de le tendre en l’air pour savoir si c’est ce que cherchait la « personne » caché dans les hauteurs, sans réponse.

Il fallait découvrir quel était l’utilité de ce totem runique, et c’est en le brandissant à droite et à gauche que je finis par être guidée avec Jereck vers un arbre massif installé sur une pierre volante recouverte de cristaux. Celle ci flottait trop loin pour être accessible sans un bond de Chevalier-Dragon, ou un moyen de ce genre d’efficacité, mais de loin on pouvait déjà inspecté les runes gravés dessus, ainsi que le renfoncement pour pouvoir s’y tenir debout. Le temps de l’inspection fut long, Moutah suggérant qu’il s’agisse là de runes Vanu-vanu, que ce puisse être un lieu de pèlerinage. Mon devoir de Chevalier consistant à découvrir les potentiels danger, il fallait comprendre tout de ce lieu si étrange.



Et cela débute par une suggestion avisée de Sir Jereck. Je n’avais pas réussi à instinctivement comprendre l’utilité de la fente au bec et du trou caché dans une des peintures du totem, qui servait comme un sifflet à souffler dedans et faire passé un son. Prenant mon courage à deux mains, soufflant dans le dit trou, ce ne fut pas tant un son étonnant qu’un instant de relative panique quand le vent fini par me transporter sur la passerelle à peine aménagée installée sur la pierre volante. Le totem vint installer les deux runes équivalentes, celle ce trouvant sur le totem, et celle gravée sur l’arbre, juste au dessus de ma tête.

Me laissant inspecter quelques instants les environs, et forte fut ma déception de ne trouver pas grand-chose de constructif qui puisse suggérer l’approfondissement direct d’une investigation plus poussée. Mais la seule intrigue que nous n’avons pas pu percé encore, était la présence de ses chapelets de cristaux servant à faire voler les étendues aériennes d’Abalathia. Installant ceux ci autours de mes bras et de mon cou, les six chapelets me permirent avec beaucoup de danger de flotter légèrement dans les cieux, prenant le temps d’inspecter l’arbre de haut en bas pour ne laisser rien au hasard, jusqu’à revenir sur place. Embarquant les chapelets, je suivi les consignes une nouvelle fois de Jereck en soufflant de nouveau dans le totem qui se détacha, et m’emmena avec lui jusqu’à la terre ferme où nous avons pu rediscuter de ce lieu si étrange.

Un lieu rituel, un site dédié à Bismarck ? Pourtant Moutah Pontah semble certains que les chapelets ne correspond pas à la culture Vanu-Vanu habituelle. Mais s’en était bien un, qui nous espionnait depuis un buisson, une plume noire visible signe de la tribu des Vundu, les plus agressifs des hommes-bêtes locaux. Emportant autant le totem qui pouvait semble t-il, possiblement déverrouiller l’accès à d’autres site rituel correspondant aux runes installés dessus, autant que les chapelets mystérieux, nous pourrons en parler aux Zundu une fois arrivés là-bas avec les caisses de légumes promises par le Rosier. Nous laissant quelques jours pour nous interroger sur la nature de cette nouvelle intrigue. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
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Message par Akayane » 04 août 2019, 17:15

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Quatrième Rapport – Mission de Rang B - « Tentative d’enlèvement »

« L’inattendu est une des formes que peuvent prendre nos missions, quand une situation totalement banale prend très rapidement une tournure pressante. Nous sommes au troisième jours de notre expédition en Abalathia pour les réalisations de Moutah Pontha en Astromancie afin de préparer de nouvelles cartes plus sûre, meilleure encore que ses anciens schéma, le travail d’une vie d’un chercheur passionné. Laissant Moutah à son travail au crépuscule, Sir Jereck et moi sommes parti au campement du Rosier pour y faire l’état des lieux et récupérer si possible une canne à pêche. - Suite à un défi qui n’à que peu de chose à voir avec la situation – Nous voilà, marchant le long d’une paisible étendue verdoyante ayant prit les couleurs orangées du crépuscule parfait qu’aucun nuage ne venait souillé.

Peu de chose durant la route, les Wisents ayant commencer à prendre l’habitude de notre présence paisible dans les environs, une de ses bêtes offrit par surprise une léchouille en plein visage du Sir Jereck qui m’envoya son mouchoir souillé en pleine truffe pour avoir mal retenu un rire. Et nous voilà en ville, accueillit par Sebaroix de la famille Hautepointe, eux aussi au service de la Maison Fortemps. Une conversation bénine sur la situation nous fit le point sur la situation actuelle, si ce n’est la nervosité des Paissa locaux, il n’y avait pas grand-chose à dire. Des ravitaillements arrivés il y à peu installés en ville, et sa sœur, Dame Pheniria, rechercherait activement à retrouver Jereck en sortant régulièrement du Rosier pour essayer de lui mettre la main dessus, peut-être afin de lui remettre ses effr- … délicieux sandwich.

Ce sont deux guetteurs qui intriguèrent le sir Jereck plus que tout le reste, et il avança en traversant la ville, jusqu’à parvenir sur les hauteurs de bois où les deux jeunes prirent le temps de lui répondre avec une immense gène. Ils étaient effrayés à l’idée de lui parler, aussi cela me paraissait vaguement habituel dans l’idée qu’il avait tout les attraits d’un Noble, et que le sang bleu est souvent intimidant surtout pour les plus jeunes factionnaires. Revenant sur nos pas en discutant de cette histoire de canne à pêché, assurés qu’il n’y avait rien de mal, jusqu’à ce qu’un bruit étrange apparaisse en fond d’oreille. Nous tournant vers le sud, le temps de voir la machine volante miséreuse fonçant droit vers nous, avec Dame Pheniria attachée au milieu de son petit pont.



L’alerte aurait du être lancée depuis longtemps, c’était le travail des guetteurs que de prévenir à de tels soucis, mais les deux Elezen descendait un ensemble de corde visiblement pour s’enfuir, satisfait de la situation ? Sir Jereck s’emballa en exigeant que les batteries anti-aériennes soit rapidement mises en place pour harponner ce petit Aeronef un peu plus gros qu’un Manacutter, afin de libérer Dame Pheniria Hautepointe. Mais ce qui serait passé pour une intervention rapide, malgré la proximités effrayante du nef, se transforma en grande confusion quand Jereck prit le temps d’observer le campement après avoir empêché un templier de tomber dans la Mer des nuages.

Les caisses furent ouverte par les gardiens en haillon à grande coup de hache, libérant de très nombreux Paissa totalement déchaînés qui se mirent à bondir partout, frapper les soldats désordonnés de leurs poings, créant une véritable confusion où s’y ajouta plusieurs explosifs des pirates de tout genre envoyant des tubes explosant sur les pontons de bois résistant ou sur les structures au sol. La fumée levée couvrait à peine le grappin qui attrapa une caisse dans une tente précisément, avant de se mettre en route vers le nord. Accompagnant Sir Jereck, comme son fer de lance, j’écartais à mesure de grand coup les bêtes ahuries de notre chemin jusqu’à ce qu’il puisse atteindre un des canons anti-dragon.

La détonation cinglante et habituelle fut rapidement accompagné du sifflement comme la suite logique d’une chanson, avant d’émettre une grande explosion dans l’arrière du Nef. Les travaux étaient en bonne voie pour préparer des armements face à des machineries volante Garlemaldaise, après tout ! Écartant encore les Paissa pour poursuivre vers le nord, ils ne furent pas d’une si grande gène, les repoussant par l’épée et la lance, j’en vis même un prendre un grand coup de Gunblade avant de dégringolé vers le vide. Une bête dans la Mer des nuages va bien manger ce soir ! Récupérant Sebaroix dont le visage était ensanglanté, le nez cassé à cause d’une multitude de coup de poing des sales bêtes, il brailla qu’il fallait quand même qu’il nous suive, et nous voilà à la poursuivre du Nef chutant lentement vers le nord, à travers une longue route très fine au milieu des îles de pierres et de terre volant lentement.



Notre petite équipe de quatre, constituée de Sir Jereck en pointe, suivit de moi même, Sebaroix Hautepointe et d’un médecin des Templiers désigné par Jereck pour que le pauvre bougre soit soigné le plus vite possible, essayant ensemble d’atteindre la zone où il pourrait atterrir à cause de l’état misérable de ses arrières. Un des pirates se pencha pour le railler, mais recevant un tir de Gunblade – les modèles Impériales dotés d’un canon – celui ci chuta dans la Mer des nuages dans un grand cri de stupeur que j’ai l’impression d’avoir entendu tant de fois. Tout les autres se mirent à faire explosés le reste de leurs charges en les balançant sous eux, et si plusieurs des fracas auraient pu nous transformer en fumée à notre tour, l’énergie céleste rayonnant un instant en myriades de cristaux magnifiques quand Moutah Pontah intervint d’urgence. La lueur s’estompa aussi tôt, celui ci s’excusant de son retard en étant le Médecin à traverser les roches brisés de la route sans chuter dans le vide.

Tout cela pour arriver sur une grande plateforme où le Nef se mit lentement à tournoyer autours de nous, parvenant à ne pas chuté malgré son état, les pirates rieur affirmant qu’ils avaient réussi. Un Hyurgoth, le chef de la bande, fut brutalement descendu par Moutah grâce à un sort. S’écrasant au milieu de nous, ses exigences ne furent pas satisfaite et il ordonna un tir des canons – C’est là que Moutah l’attira à nouveau quand il essaya de s’échapper, et plusieurs cratères furent formés. Moutah tombant sur le côté, le Hyurgoth voyant une de ses jambes se brisés en étant renvoyé en arrière. Et moi, je gisais au sol plus loin, ayant bien du mal à m’en remettre vu à quel point le choc fut rude. Je repris conscience en voyant Jereck et Sebaroix levés par des cordages d’une échelle pour grimper dans le nef stationnant au dessus d’eux, et une dispute s’engagea. Quoi qu’il en fut, la situation n’était pas joyeuse, et après avoir soigné le Hyurgoth en le laissant dans son coin, Moutah me propulsa en direction des ballons du Nef pour que ma lance tournoie en plein contre ceux ci.

L’explosion m’envoya un peu plus haut, voyant lentement l’amas de métal fatigué se mettre à descendre lourdement en faisant tombé tout ce beau monde de son pont, Jereck protégeant la chute de Dame Pheniria pendant que Moutah essayait d’épargné tout ceux tombant de haut – Pas si haut que vous pourriez l’imaginer, mais bien quinze mètre au dessus du sol. Nous retrouvant en bas, quant la poussière fini par retomber, il ne restait vraiment que trois des pirates pour essayer de nous assaillir, étant bien vite maîtrisé par nos soins sans trop de mal. Les Templiers arrivèrent une dizaine de minute après les interrogatoires et les soins d’usage quand Sebaroix, sa sœur et le médecin sont parti les cherchés.

Il apparut que les pirates avaient été engagés pour mettre la main sur Jereck depuis ce qu’il s’est passé dans le Coerthas, dans mon tout premier rapport. Quelqu’un savait qu’il se trouvait ici, et voulait le récupérer. La question étant : Pourquoi ? Nous finissons notre expédition intellectuel pour monsieur Pontah en Abalathia. Puis nous pourrons totalement nous poser sur la question. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
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Message par Akayane » 06 août 2019, 17:00

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Cinquième Rapport – Mission de Rang B - « Grande frayeur élémentaire. »

« Cette mission ne figure pas dans les opérations prévues par la Maison Fortemps, ou de la part de Melestian – Ou bien de la part de ceux nous fournissant des missions parmi les Templiers. Mais de la simple volonté du Sir Jereck de nous rendre utile à la manière d’aventuriers sans travail un jour de repos. L’officier de garde du Rosier fut satisfaite de cette prise d’initiative inattendue pour leur offrir notre aide depuis le désordre des Païssa lors de notre dernière mission surprise et elle eue la malchance de voir un scientifique bien connu local, Monsieur Siroix, exigé de partir dans l’immédiat pour observer des accumulations de cristaux à pratiquement deux heures du Rosier, dans un lieu isolé. La mission était simple : Retrouver Monsieur Siroix et sa suite de quelques jeunes templiers pour s’assurer que tout va bien. La route nocturne nous conduisit sur bien des décors fabuleux d’Abalathia, voilà bientôt cinq jours que nous y sommes, et ce lieu me fascine toujours autant.

Traversant des longues plaines, et parfois des roches humides parcouru de grandes bassines d’eau, jusqu’à atteindre des amas de roches flottantes formant un passage difficile. Malgré le rendu splendide de cette route, le vent ne nous épargnait rien. Il soufflait, sans cesse, d’une force irritante qui faillit nous faire basculé plus d’une fois dans le vide, Moutah forcé d’alourdir son poids par magie pour ne pas s’envoler comme de la paille. Il fallait crier pour se faire entendre, et quand ce n’était pas le cas, c’est que nous étions en train de nous acharner à essayer de survivre comme quand une énorme pierre nous à foncé dessus. Partant rapidement en avant, le long d’un couloir peu épais, Sir Jereck tira sa gunblade pour qu’un tir bien placé explose contre la pierre massive en l’écartant de la trajectoire, ce pauvre Moutah ayant faillit finir écrasé s’en est sorti avec quelques griffures quand des pierres chutèrent dans son dos.

Récupérant en vitesse, dans une brume apaisante, nous avons pu poursuivre la route dans le vent hurlant une trentaine de minutes jusqu’à atteindre un lieu où il s’était enfin quelque peu apaisé. Installé à côté d’une longue vue solidement ancrée au sol, avec tout l’équipement déposés là de façons à ce qu’ils ne soient pas balancés dans le vide par une bourrasque, le vieil Elezen était en plein travail avec autours de lui un massif Roegadyn l’air très timide qui devait lui servir d’assistant, et nos trois templiers de garde qui se relevèrent aussi tôt en se remettant en place dès qu’ils virent l’approche du Sir Jereck, constatant la venue d’un noble. Mais plus que leur présence, un spectacle d’une beauté incroyable nous attendait en ce lieu.



Installés sous une plateforme volante, des millions de petits cristaux reluisant légèrement sous l’éclat des étoiles offrant comme une nébuleuse de couleur variante d’une intensité de vert à une autre, donnant l’impression d’être installés sous une rivière de splendides lueurs chatoyantes. Avec l’étherimètre actif, on pouvait y voir ce qui complétait ce spectacle, comme des veines de flux d’éther tournoyant en de nombreux câbles bougeant comme au rythme d’un vent imaginaire, créant de véritable danses entres le sol et les cristaux, tournoyant autours comme si ils étaient attirés par la chaleur d’une lanterne. Sir Jereck fut fasciné par le spectacle, mais Moutah travaillait déjà sur la raison de la venue du Scientifique Siroix en ce lieu : Un cristal qui lui avait été étrangement dégradé par des trous, et reluisant d’un éclat blanc bien différent, comme si il y avait quelque chose qui agressait l’intérieur du cristal, son énergie, pour prendre de la place.

Il débuta de nombreux exercices sur ce dit cristal, en essayant de comprendre le phénomène, et réalisa lentement qu’il s’agissait d’un moyen pour en faire un relais de pouvoir pour alimenté quelque chose. Celui ci n’était qu’un test, n’ayant été connecté à rien de précis, il essaya de remonté une source inconnue, ce qui provoqua un désordre certains dans le campement quand des éclairs de cette énergie reluisante frappèrent autours de nous, envoyant baladé un pauvre Templier. Sir Jereck lui était dans l’étude de la grande pierre volante bien plus loin, à travers la longue-vue, admirant sa splendeur tout en constatant rapidement le problème : Il y avait quelqu’un là-bas, une personne portant une grande tenue d’un bleutée étoilé splendide, avec un arbre tournoyant fermant sa cape. Il disparut quelque instant après, laissant un objet, et vint à naître une sorte d’étendue d’étoiles au milieu du campement, qui grossissait. Grossissait. Et grossissait encore.

Jereck eu la bonne initiative de faire reculé tout le monde rapidement pour ne pas être happés par une force inconnue, ce qui était en vérité une cible pour quelque chose qui viendrait nous écrasé, allait nous tirer dessus sous peu. Moutah essaya de son mieux de lui faire changer de place, mais cet étrange calibrage avait clairement une cible, et je récupérais le Lalafell pour bondir plus loin, roulant un peu sous l’impact d’une étoile filante se fracassant au sol, soulevant la poussière et créant un trou par terre. Tout cela devait provenir de l’étrange sphère déposé par l’Elezen qui avait débuté son expérience.



Il y eu un instant de blanc, et de calme. Seul Moutah et moi devions prendre le temps de nous relevé, malmenés que nous étions par le choc mais sans véritable blessure. Tout les autres ayant été protégés par les champs d’énergies envoyés par les tourelles du Sir Jereck, ne laissant qu’un instant de vide calme qui fut rapidement brisé par un hurlement rauque provenant des entrailles de la terre. Du moins, de cette plateforme volante. Et si ce n’est les tremblements de terre sous nos pieds, l’éther des sortes de veines s’emballèrent en revenant à toute vitesse vers un point étrange sous le sol, des sortes de tentacules s’extirpant brusquement de terre, n’ayant ni chair ni cuir, ni os.

Uniquement des bourrasques de vents tournoyante reluisant d’un vert magnifique scintillant. Mais à l’intérieur de ce qui ressemblait à la force d’un élémentaire du vent, s’y glissant lentement des schémas complexes et étranges d’étoiles très fines. Des sortes d’accumulations de pierres étranges, qui me firent vaguement pensé au golem découvert dans le Coerthas. Mais cette influence ne parvenait pas réellement à prendre racine, ce projet était voué à l’échec, le plus grand danger était les dégâts que pouvait provoquer un élémentaire de cette taille qui gémissant de peine, de peur. De colère. Une des tentacules fut maîtrisées par des tirs ajustés à travers les étoiles par la gunblade magitech de Jereck, pendant que Moutah contrôla une autre pour au moins la laisser léthargique. La plus difficile à tenir fut la troisième, à droite de notre formation, qui nous balaya littéralement avec un des jeunes templiers, l’envoyant s’écraser contre une pierre, le pauvre du recevoir de bien lourd dégât. Il fallait arrêté la source même, et Moutah se rua en direction du trou où se trouvait l’impact du tir.

Le couvrir n’était pas évident, fonçant en avant, un tir de Jereck l’empêcha un instant fatal où il aurait pu être attrapé, et un des pauvres jeunes templier eu la nuque brisée. La situation nous échappait peu à peu. Après plusieurs sortilèges appliqués sur le réseau étrange et inquiétant d’énergie imposés par une sorte de schéma d’étoiles où la constellation de la Tour s’y trouvait au centre, l’élémentaire fut libéré et apaisé, s’extirpant du sol pour tournoyer autours de nous en une gracieuse danse, avant de disparaître comme si une tornade s’était d’un coup estompée.

Le calme revenu, Siroix avait reçu les informations de Jereck et semblait déjà en train de défaire son campement, nous donnant rendez vous le plus tôt possible en Ishgard pour en comprendre plus sur cette scène, et cet étrange Elezen marchant dans le vide qui avait été vu à la longue-vue. Peut-être pourrons nous faire le lien avec les étranges actions déroulés dans le Coerthas qui menèrent à une tentative d’enlèvement du Sir Jereck quelques jours plus tôt. Mais avant ça, il nous reste une livraison à effectué pour Ok’Vundu avant de quitter Abalathia. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps.

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Akayane
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[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

Message par Akayane » 07 août 2019, 16:04

Carnet de Rapport du Chevalier Eïffy Lhayn
Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.

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Sixième Rapport – Mission de Rang C - « Livraison aux Vanu-Vanu »

« La mission choisie par Moutah Pontah était enfin sur le point d’être accomplie. Raison usée en Abalathia pour ne pas être inactif en escortant notre scientifique observer les étoilés pour mettre à jour ses cartes d’Astromancie, il s’agissait de faire venir des légumes et des graines à Ok’Zundu en échange de matériaux de construction pour les travaux Ishgardais. Installés au Rosier, me remettant encore des mauvais coups reçus hier, les caisses flottantes dans les airs surprirent tout le monde, préparant un canon anti-dragon dans la direction qui du surprendre qu’une ou deux secondes Monsieur Pontah qui arrivait avec un débardeur chantonnant des musiques communes pour les voyageurs des airs. Une inspection des caisses fut rapide, et si les premières caisses n’étaient pas spécifiquement gênante, remplie naturellement de légumes et de graines comme prévu pour les Vanu-vanu, la dernière était plus intrigante.

Le sceau n’était pas celui des Haillenarte ni d’aucunes organisations Ishgardaise dont je pouvais connaître l’existence. Une sorte de dragon dont les ailes sont en vérité des harpes et ses griffes tiennent des trompettes. Qui irait prendre un sceau rendait si ridicule un être aussi dangereux qu’un Dragon ? Dans mes souvenirs, aucuns blason ne ressemblait à ça, et à l’intérieur se trouvait un instrument de musique que je ne parvenais pas spécialement à identifier, et d’après les documentations, il devait être échangé contre des cristaux possédés par les hommes-bêtes. Une certaine paranoïa me titilla l’esprit en imaginant qui pourrait en avoir besoin, depuis les expériences de maître Siroix. Nous devrons garder la caisse exigée pour la remettre nous même en découvrant précisément ce à quoi elle pourrait véritablement servir pour cette cabale inconnue au blason musical.

Mais dans l’instant, mon esprit revenait vers Abalathia, écartant toutes les tâches que nous aurons à faire une fois de retour en Ishgard et dans ses environs enneigés du Coerthas, et nous voilà en route à travers les contrées de l’écume des cieux, tout en traversant bien des environnements en faisant l’effort de ne pas laisser Moutah chuter dans le vide puisqu’il transportait les caisses grâce à l’usage de sa magie, les laissant lévité devant lui comme si elles avaient décidés d’elles mêmes de nous suivre. Lentement, la nuit tombait, et le ciel journalier laissa doucement place au voile nocturne toujours aussi splendide, et petit à petit jusqu’à l’accroche qui allait nous servir à ce passage tant attendu : La tyrolienne. Un moyen élégant et efficace de faire une grande partie du trajet sans avoir besoin de faire des contours abominables, attachant bien nos accroches solidement pour ne pas chuter dans la mer des nuages, tout en vérifiant que rien n’allait nous assaillir. Je fus la première à partir, en avant-garde, ayant du mal à retenir un cri quelque peu enthousiaste à l’idée de voltiger dans les airs. Oui, c’est un de mes plaisirs coupable, depuis l’apprentissage du maniement d’un manacutter.



A toute vitesse, je voyais l’arbre qui servait de première liaison qui s’approchait. Ralentissant le plus possible, avant de m’écraser à toute vitesse dessus dans un grand plat comme j’avais prévenu de le faire en inspectant correctement les environs à la longue-vue, ce n’était pas tout à fait évident avec l’intensité du brouillard autours de nous. Moutah suivait avec les caisses attachées derrière, en finissant par Sir Jereck arrivant jusqu’à la dernière plateforme, où l’altitude nous donna quelques instants un haut le cœur, me forçant même à décroché l’avant de mon heaume de combat pour respirer convenablement sans avoir les poumons écrasés. Des hauteurs splendides, pleines de nouvelles couleurs, alors que nous n’étions plus bien loin de Ok’Zundu, notre destination finale.

Après une bonne marche, passant sous une immense arche de pierre dans un cadre magnifique, la ville était enfin au loin en vue. Une éthérite immense tournoyant lentement au milieu d’habitation curieuse en forme d’œuf surélevés avec plusieurs totems traditionnels, de loin, c’était encore un mystère charmant que nous pourrions savouré une fois sur place, mais il restait encore à passé un grand pont de bois frappés par un vent léger. J’ai tendance à me dire que c’est toujours devant ou sur un pont qu’il se passe des choses, et cela n’y manquait pas : Trois Gundu nous barraient la route, en exigeant de savoir quels étaient nos intentions au vue de nos accoutrements. Ils arrivèrent comme une ombre dans le ciel, cachant les étoiles et la lune nous éclairant, avant que lentement la forme des Samuwa déposant leurs cavaliers au sol qui s’installèrent devant nous, armes en mains.

Il y avait quelque chose d’étrange dans leur histoire d’homme en noir, et dans leurs manières, aussi exigèrent qu’ils nous laissent passer au nom de la Sainte-Citée sans avoir besoin d’escorte afin d’apporter l’échange prévu avec les Zundu. Arrêtant Sir Jereck dans le mouvement, un bref instant avant qu’un assaut n’éclate alors que trois Vundu se ruèrent sur eux en s’écrasant dessus brusquement. Un désordre total, alors que des coups étaient partagés entres les mêmes armes, des escouades identiques s’affrontant avec férocité, nous laissant de côté. Mais nous n’étions pas là pour les observés se battre sans rien faire, usant d’un sort appris auprès des savants de l’observatoire, j’exerçais instinctivement les connaissances acquises pour qu’une étoile éclate à la pointe de la lance sans provoqué d’autre chose que la surprise. Et un des Vundu s’attaqua à moi brusquement en me donnant ce dont j’avais besoin : Une cible.



Le combat était d’une rare violence, mais pas une de ses batailles rangées absolues, nos alliés de circonstance se permettant aisément de mettre à mal nos adversaires, il s’agissait de leur donner des ouvertures suffisantes. Comme celui qui s’amusait à se battre face à moi, lance contre lance, en oubliant qu’il avait déjà un adversaire. Et quand ma lance se planta dans son ventre immense sans avoir l’effet que j’attendais, ce qui serait expliqué par les Gundu après le combat, mais il n’eut pas le temps d’exiger ma mort au nom du grand dévoreur, Bismark, car une lance lui traversa le crâne en le laissant choir lentement, coincés par nos lames. J’essayais de déplacés le corps pour empêcher ceux aux dagues de m’assaillir, mais il fallait tirer sur l’autre lance coincée du Gundu qui m’avait aider. Celui à la dague reçu un passage de ma lance tournoyante pour essayer de se sortir de l’amas graisseux du cadavre à son bout, mais me laissant pas suffisamment de temps pour ne pas recevoir un coup dans l’épaule droite, m’arrachant un petit cri – Il fallait que ce soit l’épaule sans épaulière.

Les tirs cessaient rarement, Sir Jereck délivrant un vrai tir de barrage sur les Samuwa assaillant celui des Gundu, laissant parfois des corps chuté des cieux en s’écrasant au milieu du conflit d’une envergure minime, et tout s’arrêta bien vite quand les Vundu finirent par être écharpé. Tirant ma lance en devant poussé du pied le corps de celui que j’avais égorgé, les Gundu nous expliquèrent qu’ils n’étaient pas rare : Des subjugués, ayant tant de dévolu pour le Primordial baleine qu’ils leur dédiaient bien des âmes au grand dévoreur afin de le faire revenir dans les nuages. En nouvelle preuve de bonne foi, les Gundu étaient précisément ceux qui attendaient l’instrument de la part d’un étrange Lalafell en tenue tout aussi curieuse portant l’écusson du dragon aux ailes en harpes sonnant les trompettes.

L’échange avec les Zundu fut cordial, arrivant en laissant notre escorte repartir vers les cieux en disparaissant ailleurs, nous avons pu découvrir l’étendu de cette ville sous les regards curieux et amicaux des locaux, ainsi que l’espèce d’œuf dans lequel nous allons dormir cette nuit pendant que Moutah sera encore à travailler sur ses divers cartes. Il n’y à plus qu’à attendre l’arrivée des Chevaliers des Fortemps pour cette fameuse mission secrète dont nous n’avons entendu qu’un ordre de déploiement. Qu’est-ce qui pouvait bien nous attendre avant notre sortie d’Abalathia ? »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps. 

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Akayane
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[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

Message par Akayane » 08 août 2019, 14:38

Carnet de Rapport du Chevalier Eïffy Lhayn
Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.

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Septième Rapport – Mission de Rang A - « L’adepte du Maître des étoiles.»

« Notre dernière objectif en Abalathia révélait du mystère, mais l’ambiance changea rapidement à la venue des chevaliers Fortemps se réunissant, dirigés par le Sergent Alsaroix, accompagné du maître d’arme Vulkaroix, les deux étaient de pair et se rangèrent aux ordres du Seigneur Jereck Lameciel après une conversation sur la situation qui eut effet de briefing de mission. La demeure de Monsieur Siroix, Scientifique de renom, avait été dépouillée pendant son voyage en Abalathia et plusieurs livres qu’il était préférable de ne pas laisser fuiter, ne serais-ce que leurs existences, avaient été volés. Celui ayant provoqués ça devait être un expert pour les atteindre, et encore plus doués pour avoir conscience de leurs existences, mais les voilà dans la nature, et l’enquête d’un Inquisiteur nous mena jusqu’à une position au nord-est de l’écume des cieux.

Le temps nous avertit d’une bien morne quête, la pluie chutant en trombe sur nous, et la première heure de route suffit à en faire tousser et éternuer plus d’un malgré les couches suffisantes pour nous couvrir. Un des premiers lieux à découvrir sur la route était un grand escalier grimpant vers une hauteur, d’une couche de pierre volante à une autre sur trois étage, où se trouvait trois pêcheurs de poissons volants. Ils affirmèrent que l’accès était bloqué, au nom de la maison Dzemael (qu’ils prononcèrent Dazémale) et qu’il nous fallait rebrousser chemin pour rentrer vers Ok’Zundu ou ailleurs. Sir Jereck affirma qu’il était impossible de réagir à cette demande, jusqu’à ce qu’il constate les étranges colliers magitech qu’ils portaient. A cette réflexion, la panique les attrapa d’un coup, et le Miqo’te voulu s’enfuir en criant qu’il voulait vivre, mais le collier explosa, éparpillé ce pauvre bougre un peu partout en laissant un trou dans les escaliers.

L’intervention de Jereck sauva les deux autres, la sphère foudroyante détraquant les colliers suffisamment pour les ouvrir plus tard sans explosions, nous nous sommes rués pour grimper en vitesse : Les tirs d’une provenance inconnue avaient pour but de détruire l’escalier, nous condamnant à ne plus pouvoir grimper les hauteurs. La première salve s’écrasant en envoyant des échardes dans tout les sens, un chevalier chuta et s’écrasa au sol, restant inconscient contre la roche, nous laissant nous hâté avant de plus ne soient massacrés. L’éclaireur Garlemaldais en charge de surveillance c’était mit à tiré en faisant son rapport grâce à son gantelet, mais quelques flèches menés par les tirs de Jereck de nos chevaliers le taillèrent en pièce, et nous voilà à traverser marches sur marches en évitant les explosions autours de nous.

Moutah avait pu nous rejoindre, facilitant le port de plusieurs blessés, il allégea les deux massifs Roegadyn en tenue impériale qui levait des boucliers pour nous laisser dans cet enfer, écrasés par les chevaliers en bouclier quand leur poids n’était plus un avantage. Il fut propulsé par Jereck, le Lalafell catapultant son énergie pour offrir une envolée à nos chevaliers pour se sortir de là avant la chute des derniers tirs qui se fracassèrent derrière nous. Quel chaos ! Jereck tira instinctivement au bras de l’Eques qui voulait abattre Moutah dans son dos, et les deux Roegadyn furent mit à terre et capturés. Un temps de repos très court fut concédé, le temps de voir une lueur étrange venant de notre destination. Quoi que cela pouvait signifier, ça avait commencer, et nous avons laissés trois de nos chevaliers veillés sur les blessé et les prisonniers. Pour foncer empêcher ce qui voulait naître de mauvais sur cette terre.



Fonçant à travers une contrée de moins en moins fraîche et verdoyante, nous escaladions des roches et avons parcourut une heure durant un territoire de pierre rude, avant une grande ascension. La pluie n’avait pas cessé, et le tonnerre au loin rugissait en s’approchant doucement, rendant les éclairs à chaque fois plus aveuglant, donnant un air dramatique à cette escapade. Et encore plus à ce qui nous attendait, quand le premier sang pour nos compagnons coula. Le chevalier de tête annonça qu’il venait de voir du mouvement en l’air, et les tirs des gunblades impériales s’écrasèrent autours de nous, perçant un trou dans son crâne en le laissant lourdement s’écraser proche de nous, sans aucune pitié. Les tirs continuaient en déluge, et ce fut Moutah et Jereck qui permirent une approche : La magie des astres aveugla d’un coup nos assaillants, et les tirs de Jereck en abattit un, les autres préférant baisser la tête quand plusieurs flèches percutèrent leurs positions.

Envahissant les lieux, la situation était obscure en ce recoin colonisé par cette expédition. Une vingtaine d’impériaux installés hors de leurs couches, dont les lances des Eques formaient déjà un barrage soutenu par les braillements de leur officier. D’autres tenaient un Hrothgar par des perches foudroyantes, le forçant à se battre pour eux grâce aux machineries magitech installés sur lui. Les éclaireurs retrouvés dans des cages plus loin, ainsi qu’une sorte de petite tour installée au sol, qui d’après le Sir Jereck, permettait aux Impériaux d’empêcher les communications. L’énorme canon était le plus inquiétant, une sorte d’officier noble installé à côté qui ne faisant pas attention à nous, même lorsque la bataille venait d’éclaté. Lances contre lances, Aslaroix avait bien du mal à progresser avec ses chevaliers pendant que Jereck et moi libérions le Hrothgar – Même si il nous en à fait bavé, le temps d’abattre ses geôliers et de briser ses chaînes, nous voilà aux bords du champs de bataille, écrasant les deux Eques ayant voulu abattre notre bon Sir qui se remettait du choc d’une grande claque du Hrothgar quand il était encore non responsable de ses gestes.

Moutah de son côté avait pu libéré les prisonniers en leur offrant un bref répit, quelques soins magiques nécessaires pour qu’ils se replient rapidement, pendant que Vulkaroix le protégeait. Sa cible était la sorte de Brouilleur magitech qu’il allégea le plus possible, pendant que le maitre d’arme poussait la machinerie lentement mais sûrement vers le vide. Le chasseur aérien qui tournoyait en l’air depuis le début de ce conflit voulu les taillés en pièces avant, et il réussit partiellement malgré la destruction d’une de ses ailes, envoyant Jereck brutalement au sol ainsi que Moutah, des morceaux de terres volant ici et là, peu de temps avant que la machine ne tombe dans la mer des nuages. Se réunissant avec ceux ayant pu sortir de la bataille, le Hrothgar ayant largement contribué à changer la donne avec des grands coups d’Eques qu’il utilisait comme une masse d’arme, nous avons pu rejoindre l’étrange canon.



L’Officier Garlemaldais, Javius Pyr Sonorion si les rapports sont correct, ne fut pas agressif à notre venu. Il préféra le dialogue, en expliquant la raison de cette ingérence de l’Empire en pleine guerre, et sa cible : Le cercle complexe d’étoile que nous avions vu au loin. D’ici, il était encore plus fabuleux, une silhouette solitaire ayant le même apparat que l’Elezen qui avait déchaîné l’élémentaire du vent. Une courte conversation mit fin aux hostilités, surtout avec la venue de notre Aeronef ayant pu enfin trouver cette position, qui nous permit de rejoindre en vitesse le cercle des étoiles en laissant l’officier convaincu que nous allions l’arrêté. Ce n’est sûrement pas la dernière fois que nous rencontrons Javius, et le mystère de qui avait bien lui le faire venir ici pour arrêter une « machination Ishgardaise » devait être élucidé, mais bien après notre problème actuel.

La pierre ici était presque noire, des sortes de veines verdâtres de cristaux d’une ampleur titanesque remplissait la vue du Dos-Brisé, une région hostile et isolée que les voyageurs et aventuriers évitent généralement. Et au bout de cette route, le magnifique schéma d’étoile d’une taille que je n’avais jamais vu, passionnant et effrayant Moutah Pontah par la gravité de l’acte causé. L’Elezen portait une bure d’un bleu nocturne, recouverte de quelques étoiles, close par un emblème d’un arbre tournoyant. Il fut surprise par notre approche, plusieurs étoiles vinrent frappés nos positions sans trop de mal, et nous évitions de finir comme les quelques Eques Impériaux à moitié désintégrés retrouvés au sol, ceux qui avaient voulu procéder à son arrestation. Une conversation à sens unique s’engagea, Sir Jereck et Moutah essayant de le convaincre de la gravité de ses actes, ne purent que le rendre plus nerveux et convaincu de l’importance de sa cause, jusqu’à ce qu’il provoque lui même sa chute.

Plongeant ses mains à l’intérieur du schéma complexe du contrôle de ce sort brouillon, ses mains se mirent à moitié à se désagrégées, comme prises entres deux conditions d’existence, et il s’attaqua à Moutah qui voulait user sur lui sa magie céleste, qui se perdit au cœur de cette structure. Les tirs de Jereck permirent au corps à moitié consumé de devenir de plus en plus instable, Alsaroix ayant mit son corps en travers la lame qui allait pourfendre le Lalafell, avant de s’effondrer au sol. Partageant quelques passes d’armes pour permettre à Moutah de finir l’étendu de son sortilège, il détraqua la structure de cette sorte de plateau d’étoile, qui fini brusquement, trop brusquement, par se résorbés. Pendant l’espace de quelques longues secondes, nous luttions pour ne pas être aspirés et dévorés dans ce flot d’énergie, laissant voir l’Elezen, le disciple du « Maître des étoiles » dont Maître Siroix nous parlerait sûrement, disparaître en petit fragment d’étoiles.

En un instant, il ne restait plus rien. Rien de plus que la respiration saccadée de Alsaroix qui fut sauvé au prix d’une grande partie de l’énergie du Lalafell, s’effondrait de fatigue au sol. Les Chevaliers se réunissant à nos côtés, nous transportions nos blessés vers l’Aeronef qui nous attendait, satisfait de la fin de ce conflit. Ainsi s’achève notre voyage en Abalathia, qui suggère hélas que bien des problèmes nous attendent désormais à la Sainte-Citée pour percé enfin le mystère de ce »Maitre des étoiles. » »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps. 

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Akayane
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[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

Message par Akayane » 11 août 2019, 15:37

Carnet de Rapport du Chevalier Eïffy Lhayn
Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.

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Huitième Rapport – Mission de Rang C - « Course-poursuite pour un ouvrage.»

« La rencontre avec Maïtre Siroix était bien attendue depuis notre séjour en Abalathia. Ce qui devait être une simple rencontre s’acheva comme étant notre première mission depuis notre retour de l’écume des cieux. La journée s’engagea paisiblement, et ce fut en une début de soirée âpre où la neige tombait en trombe en faisant rentrer rapidement chez eux, voyageurs, errants et badauds, que nous fûmes en route pour le Collège d’astromancie de Saint-Guenriol où nous attendait le maître dans son bureau privé. La route était paisible, les contreforts étant souvent moins encombrées, il y à toujours cela dit une telle différence entre les belles gens aisées des hauteurs de la Citée que de ceux d’en bas qu’il ne me vint qu’à l’esprit d’espérer que Cielacier parvienne à trouver une solution pour chauffer la citée rapidement, pour l’avenir des nôtres.

Dans l’instant, il n’y avait rien de bien plus important que quelques bonnes femmes riantes et colportant des ragots sur les Lameciel en voyant arriver Sir Jereck, quelques scènes de vies communes très habituelles, mais ce qui agaça réellement Jereck était la présence des trois étudiants du collège installés devant la grande porte qui étaient vraisemblablement ivre-mort. Approchant de ceux ci, une conversation ne nous mena pas bien loin dans l’état minable dans laquelle la boisson les avaient laissés, alors qu’ils s’effondraient tous lentement au sol, vaincu par les effets néfastes de ce qu’ils avaient bu. Il y avait cela dit certaines incohérences, bien qu’elles pouvaient se justifier par des combines quelconques, ils n’avaient pas l’air d’être spécialement responsable, d’autant qu’il était écrit « Jus de pomme » sur leur bouteille. Ils furent rapidement récupérés par les responsables du Collège sans être remplacés, laissant la sortie vide de toute surveillance qui servirait bien nos adversaires dans un instant.

Le responsable du collège fut compréhensif, bien que curieux de cette histoire, et nous le laissons à sa préparation des punitions qui allaient tomber pour les jeunes étudiants malchanceux. Quant à nous, nous voilà dans le bureau désorganisé de Monsieur Siroix en pleine étude, un globe d’Astromancie tournoyant doucement au dessus, d’une très grande taille, alors que plusieurs affaires voletaient ici et là. Le grand Roegadyn installé en boule en attendant d’être utile, remuait la main vers nous, mais Siroix un instant plus tard sauta presque à la gorge de Jereck pour le saluer, bien heureux qu’il soit là. Cherchant dans ses affaires, il n’avait qu’une hâte : Nous parler du Maître des étoiles dont nous avons enfin appris le nom. La démonstration fut couverte par des myriades de représentations d’étoiles, nous offrant la vie sublime d’un cercle lumineux rempli de schéma complexe et diverses incarnant nombreuses possibilités de sortilèges, des brouillons de nouvelles capacités. C’était le travail d’un homme ayant décidé que l’Astromancie servirait des desseins bien plus grand, le Sharlayanais Loraedal avait tenté de créer des sorts d’une nouvelle génération. Et il était censé être mort en essayant.



Maître Siroix nous expliqua le destin funeste de son vieil ami, sa disparition après sa plus grande tentative de sort et le fait que tout ses brouillons et tentatives persistaient dans l’ouvrage qu’il nous présentait, l’œuvre de toute une vie. Le régime de la peur, c’était ça l’objectif du Maître des étoiles. Décidant qu’il était temps de faire cessé tout conflit pouvant apparaître depuis la guerre contre les Dragons. Garlemald était nécessairement la première cible, et l’utilisant de sorts d’une nouvelle ampleur permettant d’abattre le « juste courroux » sur les habitants des nations jugées belliqueuses envers la nation d’Ishgard. Plusieurs personnes étaient venu assister à la représentation et la discussion, mais ce fut à leur approche que Jereck se retourna, agacé de voir une telle ingérence dans une affaire censée être privée. Il allait faire une remarque, mais l’instant d’après, le flash éblouissant d’une sphère d’astromancien nous empêcha d’y voir quoi que ce soit.

Le désordre gagna la scène brusquement, j’entendis Jereck s’en sortir en envoyant, malgré la cécité, son pauvre adversaire en travers la barrière qui se cassa, le faisant chuté au milieu des étudiants en plein travaux dans quelques cris de stupeur. J’essayais de me défendre de la ruée de coup que le Hyurois au dessus de moi, en guenille, tentait de m’infliger tout en voyant une femme essayer de poignarder Maître Siroix. Elle ne pu pas faire grand-chose d’autre que hurler quand la pointe de la Gunblade lui traversa le flanc, envoyant sa dague se planté sur la table et son corps s’effondrant par terre. J’avais entre temps pu frapper d’un grand coup de tête mon assaillant, qui pu reconnaître l’utilité du port d’un casque dans ses dents, avant de l’envoyer danser avec Menphina d’un grand coup dans la mâchoire. Trois des assaillants s’enfuyaient, et il n’y avait personne à cause de l’empoisonnement des étudiants en corvée de surveillance, pour les arrêtés. Envoyant un surveillant s’occuper de Siroix en vitesse, je ne pouvais pas laisser Sir Jereck partir sans moi en quittant les lieux en désordre, sautant au dessus de l’Elezen effondré au sol qui se tortillait après avoir été éjecté de l’étage.

Quittant les lieux rendu chaotique par la scène, ils étaient déjà plus loin dans la foule, et nous avons du nous rués pour les rattrapés. Deux Templiers essayèrent de les saisir, mais une sorte de sphère éclata, faisant apparaître un liquide qui les envoya brusquement au sol, comme ivre-mort. Jereck ajustant le tir de sa Gunblade, essaya d’en arrêter un, mais le Roegadyn attrapa une passante et s’en servit de bouclier humain. Son cri résonna quand sa jambe fut touchée, et la colère, la haine se grava sur les traits du Seigneur. Pour lui, il n’était plus question d’épargner ce bandit là. Fonçant en direction des brigands, la foule s’écarta en vitesse au coup de feu, les bourgeois et nobles présents préfèrent se mettre à l’abri, pendant que le chevalier de garde Dzemael mettait en sécurité ceux des siens qui se réfugiaient vers l’abord du manoir. Eux partaient dans l’autre direction, et le prochain tir parvint à atteindre le Miqo’te de droite qui s’écroula par terre, pendant que je bataillais à me faire bousculer par des citoyens venant crier dans mon casque de les mettre à l’abri de ses dangereux félons. En réaction à ça, le Roegadyn attrapa le chariot à choux d’un marchand hyurois qui tomba à genou en hurlant le nom de ses légumes qui volaient dans tout les sens, au même moment où le chariot dévalait les escaliers en allant se fracasser sur nous.



L’esquive nous coûta un temps précieux qu’ils faillirent mettre en usage pour s’échapper, mais plusieurs mécanismes permettaient à Jereck d’avancer plus vite pour les saisir. Le Miqo’te avait été abandonné derrière, étalé au sol, il nous regarda avec un air perdu. Pour lui, il était déjà mort, même sous état d’arrestation, et il fini par recevoir un grand coup de crosse pour partir danser avec ses autres camarades inconscients. Parvenir à rattraper les autres n’était pas de tout repos, j’avais un peu d’avance, qui fut très vite effacée par l’envoie d’un sort : L’astromancien Elezen ayant volé l’ouvrage et qui nous avait aveuglé, à bien faillit m’envoyer dans une fontaine glacée quand de nouveau je fus aveuglée et secouée dans tout les sens, perdant totalement mon orientation quelques secondes.

Ce sont les tirs de Jereck qui finirent par les convaincre qu’ils ne parviendraient pas à s’échapper sans sacrifice, et le massif Roegadyn se retourna vers nous. Prêt à empêcher tout passage le long d’un couloir latéral menant vers le dernier vigile. Il aurait du y avoir des chevaliers de garde, mais où étaient-ils ? Arrivant à sa hauteur, il ne faisait simplement pas le poids. Une passe d’arme partagée avec la lame de Sir Jereck, et je brisais la cohérence de sa frappe ce qui ouvra un passage pour lui percé le crâne. Il n’était plus question de pitié pour ce qu’ils avaient fait, quelques prisonniers seraient amplement suffisant. L’Elezen essaya de nous arrêté en faisant usage d’un sort qu’il avait laissé derrière lui, mais la myriade d’étoile éclatante et se ruant vers nous, s’arrêtèrent contre la paroi d’énergie des machines de Jereck, les petites tourelles déployant un bouclier, alors que le fumigène écœurant avait forcé l’Astromancien à s’écrouler au sol en toussant. Plaqué brutalement par Jereck, il essaya de faire tomber le livre dans le vide, celui ci rattrapé in extremis par l’Elezen, pendant que je rattrapais moi même Jereck de peu.

Nous ramenant haletant sur la plateforme, en retournant nous occupé de celui qui était resté effondré au sol, qui reprenait doucement un peu de courage. Il allait nous en dire plus, disant que ce livre était leur seule porte de sortie, et si un nom allait apparaître du responsable de cette opération, plusieurs flèches le traversèrent de part en part. Un homme, dont l’écharpe était bordée d’étoile discrète comme la bure du Maître des étoiles, se trouvait sur le toit d’une demeure derrière nous. Avant de disparaître, un instant plus tard, laissant les Chevaliers Fortemps enfin apparaître pour nous demander si tout allait bien. Nous sommes retournés au collège, découvrant que tout les brigands avaient été tués derrière nous, de divers façons. Il y avait clairement plus que cet archers, mais certaines personnes avaient du être infiltrés pour en savoir plus.

Quelque chose sonnait faux dans cette affaire, et nous avons pu mettre le livre en sécurité loin de tout ceux pouvant essayer de mettre la main dessus. La seule chose restante après ce péril, était le message de l’étrange archers nous expliquant que tôt ou tard, c’est lui qui viendrait nous recontacter. Peut-être en saurons nous plus sur le Maître des étoiles et les siens ? Bien que pour l’instant, notre route nous mène vers le Nid de l’aigle pour une toute autre mission, convaincu cependant que nous sommes observés par une autre cabale aux intentions bien moins louable. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps. 

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Akayane
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[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

Message par Akayane » 12 août 2019, 16:15

Carnet de Rapport du Chevalier Eïffy Lhayn
Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.

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Neuvième Rapport – Mission de Rang B - « A la recherche de l’expédition perdue.»

« Voilà bien longtemps que je n’étais pas partie en mission sans le Sir Jereck, mais occupé comme il fut à Cielacier, nous étions bien obligés de nous mettre en route avec la petite expédition de sauvetage mené par Tiberus Aquilae. L’ingénieur des forges de Garlond, un transfuge Garlemaldais, souhaitait du soutiens suite à la disparition d’une équipe de recherche dans l’Ouest du Coerthas, une terre froide et dangereuses, jadis porteuses d’un grand lac et de nombreux points d’eaux, désormais tous gelés comme l’étoile du nord, vieille fierté de notre patrie. Ce n’était pas plus mal de pouvoir partir en mission régulière depuis que nos pensées étaient envahie par ce qu’il se déroulait autours du Maître des étoiles et de son étrange cabale. Nous n’avions plus de piste pour remonter jusqu’à ceux qui tirent les ficelles, et Javius Pyr Sonorion ne faisait plus entendre parler de lui, autant pouvoir passer à autre chose, et cela concernait des vies qu’il fallait sauver.

Réunis à Nid de l’Aigle, nous avons pu nous préparer avec les trois chevaliers missionnés pour nous accompagné par la Maison Fortemps, accompagnés de Tiberus, de l’Astromancien Moutah Pontah installé sur son petit chocobo adorable, et du chasseur de bête Bedivere Lavalette rencontré en Ishgard il y à peu. La route nous conduirait à exploré en partie le territoire en direction des Pruches, curieux nom d’une position installée dans les neiges, jadis un village ayant été pillé pendant la guerre me semble t’il. C’est là que l’expédition devait se rendre, mais bien avant le contact à été perdu, et nous devrions être à même de le retrouver durant la route. Nous mettant en selle sur nos Chocobo, Bedivere s’installant à mes côtés n’ayant pas lui même de monture pour voyager, nous avons parcouru l’étendue glacée n’étant que pierres levées sous une neige tombante en trombe, le vent soulevant la poudreuse en créant cette fine brume donnant l’impression qu’il n’existait plus d’horizon. Nous installant sur une couche de glace d’une ancienne rivière qui avait du être entièrement congelée, c’est après plusieurs heures de voyages à subir le froid et l’inconfort que nous sommes arrivés plus ou moins là où les rescapés avaient disparut.

Et ce débuta par la chute de Lavalette et de Tiberus au sol, les pauvres s’écrasant par terre quand les Chocobo déjà nerveux s’agitèrent. Le miens, « Wilfried », le plus agressif avait bondit brusquement sur un loup argenté qui nous fonçait dessus, l’écrasant de ses solides pattes sans lui laisser une chance : Un vrai Chocobo Ishgardais. Un autre se ruait vers Moutah, mais la lame de Lavalette perça le cuir et les chairs de la bête, la laissant toutes aussi sensible à la colère du compagnon de monte de Pontah qui s’en occupa à son tour. Les trois derniers loups fuiaient quand ma lance frappa le sol, usant d’un des sceaux de mon arme pour y joindre la fureur et le son de plusieurs étoiles scintillantes. Disparaissant pour nous observer de loin, on ressentait encore cette ambiance lugubre en ce lieu, cette pression qui mettait les chocobo sur les nerfs. Si ce n’était pas les loups qui avaient pu arrêté l’expédition, qu’est-ce que ça pouvait bien être ?



Moutah Pontah lui travaillait sur une impression d’éther neutre découverte dans la glace, comme un fil d’énergie rentrant et en sortant lentement, ondulant paisiblement en une source qu’il identifiait en diverses expériences avec son astromètre. Suivant la piste d’une silhouette observée par Lavalette, je partais à ses côtés en espérant trouver une présence, quelqu’un, mais il n’en fut rien. Personne ne fit surface, et pourtant il restait encore cette impression qu’une personne pouvait être ici. Nous écartant le temps que je lui montre ce que j’avais moi même aperçue, entendant Moutah crier de faire bien attention, surtout quand lui et les chevaliers se mirent à reculés rapidement en voyant un fracas dans la glace, entraîné par les expériences du Lalafell. Il était sur le point de trouver son objectif, mais lequel pouvait-il être ?

Pour l’instant, Lavalette et moi identifions un corps dévasté d’un ingénieur de Cielacier retrouvé dans la neige. Le pauvre avait été décapité, les jambes coupé, un bras coupés, c’était effroyable et je retenais mon envie de vomir pour moi. Ce n’était pas le premier corps en bouillie subie, et quand on à vu ce que les Garlemaldais sont capable de faire sur le corps humain avec leurs armes, on sait à quoi s’attendre. Mais là, il s’agissait bien d’un instrument tranchant qui avait fait son office, rien de ce qu’un dragon ou une créature massive de cette contrée n’aurait pu faire. Etait-ce un homme, ou une créature du néant dont une partie du corps serait une épée ? Au final, je n’étais pas bien loin de la vérité, mais nous n’y étions pas encore. Moutah avait découvert qu’il ne s’agissait pas d’éther neutre, mais bien d’énergie draconnique ancienne qui découlait de la rivière gêlée. Difficile de savoir comment elle pouvait parvenir ici, même si Jereck avancera plus tard que ce genre de chose peut provenir d’un ancien corps de dragon congelé. Abandonnant le corps sans autre solutions, si ce n’est de le faire récupéré plus tard, bien qu’il sera en partie dans l’estomac des loups, nous sommes parti à la rencontre de l’être que nous avions aperçu et que les Chevaliers tenaient en respect.

Un Elezen, entres deux âges, un Astromancien l’air bienveillant et paisible du nom de Landrin qui était venu ici pour rendre hommage à son frère. Il nous évoqua l’histoire de celui qui portait le nom désormais de Marass, un Chevalier noir qui avait juré de protéger certaines personnes, mais qui se laissa consumé par son Estime quand elles lui furent arrachées par les forces de Garlemalds. Depuis, n’en restait qu’une âme effrayante et vengeresse, qui avait eu le malheurs de rencontrer l’expédition – bien que désormais, nous sommes conscient que quelque chose de suspect existe dans cette affaire. Landrin nous expliquant qu’il y avait plus de chance pour que nous ne soyons pas attaqués grâce lui, il chevaucha à nos côtés pendant que la plus part des chevaliers étaient désormais à pieds pour être sûr de ne pas être attaqués, marchant le long d’un immense pont, j’eu vaguement conscience d’une silhouette aérienne bien, bien loin de là vers le nord. Peut-être était-ce le rejeton draconnique dont les chevaliers-dragons rencontrés dans la Sainte-Citée avaient parler, et je leur souhaitais de parvenir à l’abattre quand il serait enfin chassé de là.



Notre route le long du grand pont s’acheva sans peine avant de devoir de nouveau progresser dans les étendues glacées, entre la neige et l’eau congelée, en suivant la piste vers les Pruches tout en analysant la présence de cet éther. Beaucoup de travaux devront avoir lieux, aussi allons nous installer le camp une fois arrivés là-bas, mais ça aurait été bien plus simple si nous n’étions pas aller directement dans les bras de celui qui pourchassait l’équipe, ce qui sauva au moins la vie d’un d’entre eux. Le jeune ingénieur de la Forge de Garlond avait survécu, mais pas pour bien longtemps, Marass dans cette armure obscure, fourmillante de cette aura malsaine d’une ténèbre intérieur s’exposant au monde entier, le tenait fermement en se préparant à passer son épée en travers son corps. L’appelant, il préféra l’envoyer brutalement dans la neige en nous le livrant, nous narguant que nous étions venu au nom de la Sainte Ishgard défendre des criminels comme eux. Mais il avait déjà trop de sang sur les mains pour être aisément pardonner. Une conversation de sourd s’engagea sur ses torts, jusqu’à ce qu’il faille le mettre à terre au grand désespoir de Landrin.

Un combat furieux s’engagea, les ténèbres apparaissant dans des lueurs obscures qu’il nous fallait esquivé en vitesse. Lavalette et moi affrontions l’odieux combattant pendant que Moutah et Landrin préparèrent des sorts. Tiberus s’efforçait de s’occuper de l’ingénieur, quelques tirs volèrent contre l’épaulière dans une volée sporadique, et je ne pu faire grand-chose que quelques coups dans son armure dans des grands bruits d’aciers, le déstabilisé, plus occupée à me tenir en vie qu’à essayer de l’abattre. Lavalette parvient à glisser un poignard dans son aisselle gauche, puis sa lance dans la droite, les deux bras immobilisés en des blessures affreuses. Un bouclier rayonnante d’un coup en une énergie éclatante qui empêcha nos assauts, il était temps de parler, l’énergie céleste provoqué par Moutah éloigna la présence de son Estime, brisant la force des ténèbres qu’il usait et il fini par accepter son échec. Moutah essaya de lui parler, longuement, mais rien ne pu ressortir vraiment de la conversation, si ce n’est qu’il assura que ceux que nous défendons finirait par nous trahir. Tôt ou tard.

Mais il accepta son jugement : Il serait envoyé sur le front de guerre face à l’Empire pour y trouver une mort plus utile. Si ça haine pour les Garlemaldais était telle, alors c’est là-bas qu’il irait l’assouvir. De nombreuses questions se posaient encore, alors que je fis renvoyé vers Nid de l’Aigle les trois Chevaliers Fortemps avec l’ingénieur, Marass inconscient et enchaîné, ainsi que son frère Landrin en charge de son frère pour notamment faire en sorte que les blessures infligées par Lavalette ne l’envoie pas se battre comme un cadavre debout. Continuant la route vers les Pruches, nous nous sommes finalement arrêtés montés notre campement, communiquant les rapports concernant notre première péripétie le long de la route. Il fallait retrouver le reste de l’expédition, et découvrir quel est le mystère de cette énergie draconnique, ainsi que le mystère du Mercenaire ayant vraisemblablement envoyé l’expédition droit dans les bras de ce chevalier noir. Pour s’en débarrassé. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps. 

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Akayane
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[Chronique] Rapports d'Eïffy Lhayn

Message par Akayane » 14 août 2019, 15:54

Carnet de Rapport du Chevalier Eïffy Lhayn
Capitaine des Lameciel, de la Maison Fortemps.

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Dixième Rapport – Mission de Rang B - « Chasseurs de Déserteurs.»

« Les analyses achevés par Jereck Lameciel et Tiberus Aquilae, nous avons passés deux journées dans les Pruches installés dans l’intérieur des vieilles masures où nous nous réchauffions du froid mordant de l’extérieur. Des patrouilles furent effectuées, des recherches furent faites, et Moutah avait continuer ses études du cristal en découvrant de plus en plus ce lien avec l’énergie draconnique lié à cette expédition. Les dernières informations des analyses de l’éther devait nous mener vers le Malétang où loge la fière et vieille carcasse de l’Etoile du nord, piégé depuis la venue du septième fléau. Retrouver autant nos rescapés de l’expédition que la source qu’ils recherchaient était une prioritée, mais pour ma part, je voulais mettre la main sur le coupable autant que possible : Pouvoir traduire en justice le responsable de ce massacre, et le remettre entres les mains des autorités d’Ishgard.

Ainsi, installés sur deux Chocobo, nous nous sommes mit en route. Je chevauchais mon massif Wilfried, Moutah installé dans mon dos en pleine réflexion tout en progressant à travers les neiges avec Tiberus Aquilae. C’était un bien plus petit groupe qu’au départ, maintenant que nos chevaliers étaient rentrés amenés Marass et son frère, ainsi que le jeune ingénieur, mais il fallait tout de même remplir notre tâche. Le voyage fut long, quelques heures défilèrent en voyant lentement le déclin du jour laissant apparaître les étoiles merveilleusement reflétées par les neiges blanches et les éclats de la Lune. Les craquements de la neige, de la glace, avait quelque chose d’apaisant pendant la route. Nous fimes la rencontre d’un bien vieux chevaliers sur la route, munit d’un flambeau, visiblement en pleine patrouille solitaire. N’ayant que peu de temps devant nous pour converser, la discussion fut simple et nous l’aidions à retrouver son épée enfouie dans un tas de neige que Moutah éclairait à la lueur de son astromètre –
m’éblouissant au passage.

Le laissant repartir après avoir du batailler avec un petit dragon papillon qui avait bondit sur le Lalafell, finissant enfermé dans un de mes grands sacs le plus vide, renversant une des boites de pâté dedans pour qu’il se tienne attaché et tranquille, la besace remplie de ration que je découvrirais être savoureuse plus tard (il avait de la terrine!), nous sommes arrivés au premier quai, pour y retrouver un premier cadavre. Au loin, il était déjà visible la tragédie de la carcasse gelée du Chocobo étendu par terre, Moutah inspectant le corps en découvrant qu’il avait été atteins trois fois par des balles avant d’être achevé d’un coup net à l’épée. L’autre corps assis était bien un cadavre, celui d’un des Chevaliers que nous recherchions dont l’armure avait été dépouillée, le pauvre s’était vidé de son sang seul, immobilisé par le froid et le givre, attendant lentement la mort. Quel fin innommable pour un fier combattant d’Ishgard !



Ravalant ma colère, j’inspectais les lieux en m’attendant à une embuscade, de l’usage de la stratégie de l’homme de paille, mais rien ne fut. Il n’y avait que cette tâche de sang sombre, d’un noir lugubre, qui nous menait vers le lac. Comme le pensait Moutah, c’était peut-être une provocation, mais la vérité était encore plus énervante. Et il était temps de s’en rendre compte. Deux pairs de bottes laissaient leurs traces au sol, menant pendant presque une vingtaine de minutes le long de bordures gelés où des hautes pierres se hissaient en laissant tomber de la poudreuse lentement sur nous, comme des myriades d’éclats de lunes.

Au moins, avions nous le temps en notre faveur cette fois, contrairement au début de notre périple au milieu des vents et de la brume de neige soulevée du sol. Les pattes des Chocobo frappaient le sol pour ne pas tomber, dans quelques brefs battements d’aile afin de ne pas être envoyé au sol. Petit à petit, la vision étendue du Malétang se dévoilait face à nous après avoir traverser la rivière du Coerthas, des dizaines de minutes passant, jusqu’à ne plus voir les hauteurs de pierres des deux rives, pour ne voir plus que de la glace à perte de vue. Arrivés là-bas, la première chose qui nous alerta fut les bruits des tirs claquants et frappant contre le givre en des bruits résonnant à même le sol. Le second chevalier, dernier membre de l’expédition, était visiblement encore en vie. Il était en train d’essayer d’esquiver les tirs en roulant contre la glace totalement paniqué, pendant que la silhouette de ce fameux mercenaire lui tirait dessus : Il portait l’équipement du chevalier qu’il avait volé, celui retrouvé mort à moité gêlé contre un ponton congelé sur la rivière.

Pour l’instant, je ne savais pas qui était notre véritable ennemi, et laissait le soin à Tiberus et Moutah de s’occuper de celui sur les glaces, il avait besoin de soin et d’être au moins surveillé pour savoir si ce n’était pas lui la cible, pendant que je fonçais vers notre adversaire jouant avec ce qui semblait être en s’approchant, une Gunblade. Bien entendu, il tourna ses tirs vers moi, plusieurs venant s’écraser au sol ou éraflant l’armure caparaçonnée de mon fidèle Chocobo de guerre, conjurant Halone que la mienne résiste tout autant. Arrivant sans encombre jusqu’à l’étoile du nord où il s’était installé sur le pont, je bondissais depuis la selle de mon destrier pour m’accrocher d’une main presque contre le bord, me tirant aussi-tôt en frappant de la pointe de la lance contre l’épaulière de mon adversaire, qui recula aussi tôt. L’initiative était de mise, le temps de prendre correctement mes appuis en arrivant à son niveau, il leva sa Gunblade en me permettant de la soulevé d’un coup de lance, dans un bruit de parade.



Le combat fut acharné, des nombreux coups furent partagés face à un adversaire particulièrement acharné qui réussi même à me mettre au sol dans une onde électrique laissant une trace sur ma cuirasse, jusqu’à ce que je parvienne après une nouvelle passe d’arme et un coup de genou esquivé, à l’envoyé au sol en lui fauchant la jambe, gardant la pointe de ma lance bien installée devant sa gorge. Remarquant le collier qui me fit pensé aux pauvres pêcheurs en Abalathia, je pris le temps de le briser d’un coup sec et maîtrisé, mais l’assassin était encore hystérique. Loin d’être une victime comme les autres, il venait au moins d’être coupé de ses pairs, ceux qu’il avait si bêtement nommé comme étant les Alaudae. Sans parvenir à trouver autre chose que ses déclarations de haine et sa réclamation de nous livrer Tiberus et le jeune ingénieur rencontré entre les griffes de Marass, je préférais le voir ce taire d’un grand coup de hampe me laissant une brève seconde la satisfaction de le voir s’énerver en le traitant de sauvage.

Le descendre depuis le pont de cet antique navire n’était pas bien difficile, tout en étant normalement d’une complexité frustrante, je me contentais de faire fit de ses blessures en m’abaissant le plus possible depuis le pont, avant de le laisser inconscient chuter contre la selle massive d’un vrai Chocobo de guerre, et tant pis pour son râle qui suivit un instant plus tard avant de chuter de nouveau dans l’inconscience. Prenant le temps de retomber sur la glace d’un geste habile, usant en partie de l’énergie dans les bottes de mon armure pour que la magie céleste allège mon pas en retombant paisiblement sur le givre du Malétang, il n’y avait plus qu’à faire un point sur la situation avec Tiberus. Reconnaissant le nom et l’objectif des Alaudae, et recoupant avec ce qu’il à pu me dire pendant l’affrontement, celui ci n’était qu’un agent parmi les plus lambda d’élimination des déserteurs Garlemaldais, ayant décidé de tendre une embuscade précisément à Tiberus en capturant son disciple tout en éliminant le reste de son escouade. Mais la rencontre avec Marass fut fortuite, contrairement à ce que pensait relativement Tiberus de la situation sur le principe qu’il s’agissait d’un tout autre adversaire.

Achevant notre route, en attendant la venue des nouvelles équipes d’extractions pour récupérer ce qu’il y avait au fond de la glace : Le corps d’un jeune dragon tué pendant la guerre qui finalement à fini par dégagé l’énergie de sa dépouille. Des questions s’amassaient dans mon esprit tout le long de la récupération, en me demandant clairement ce que nous avions pu loupé dans cette affaire. C’était peut-être un peu rapide pour une tentative d’élimination depuis notre retour en Abalathia, mais au vue de notre récupération du canon magitech de Javius Pyr Sonorion, est-il possible que ce soit lui qui ait commandité le meurtre ? Seul l’avenir nous le dira. Cette mission au moins s’achève. »
- Chevalier Lhayn Eïffy,
Capitaine de la maison Fortemps. 

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