[Chronique] Steinar Nemesis

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Steinar Nemesis
Messages : 2
Inscription : 28 déc. 2019, 17:01

[Chronique] Steinar Nemesis

Message par Steinar Nemesis » 28 déc. 2019, 17:33

Sauvetage en mer ~ Un nouveau départ

~ Steinar s’est vraiment mis dans un sale pétrin.

Alors qu’il pensait faire une simple livraison à Noscea pour le compte d’un homme habitant Ul’dah, il s’est finalement révélé que ce dernier travail pour une compagnie d’esclavagistes, l’une des plus grosses d’Eorzéa, et qu’il a tendu un piège à Steinar pour pouvoir le faire travailler à son compte puis le revendre comme esclave dans une contrée lointaine.

Mais tout ça, Steinar ne le sait pas encore. Il doit donc livrer le colis, mais ce dernier disparait alors qu’il se fait agresser à la sortie d’Ul’dah. Embarrassé, il retourne voir l’homme, et ce dernier lui donne quarante-huit heures pour le retrouver et faire sa livraison. S’il échoue et a bel et bien perdu le colis, il devra travailler pour l’homme à Ul’dah, comme esclave. Mais il ne doit en parler à personne, et s’il tente de fuir, il sera retrouvé et tué.

Le temps limite presque atteint, Steinar abandonne. Il retourne une dernière fois à Brumée, pour faire ses adieux au Tapas, de façon très subtile en abusant d’alcools forts, lui qui n’a pas l’habitude de boire. Avant de quitter le bâtiment, il laisse son journal intime avec une note, à destination du Yunaia. Il en profite pour glisser une lettre à Nina, afin de la remercier de sa gentillesse et de son service impeccable, il aurait aimé lui parler de tant d’autres choses, mais il sait qu’il n’en aura pas l’occasion.
Cette lettre retient toute l’attention de Nina. Dans le post-scriptum, il y a l’air d’avoir des coordonnées, indiquant la Rue de l’Onyx, à Ul’dah.
Nina s’empresse alors d’aller là-bas à la fin de son service.
Une fois arrivée, elle tourne quelques temps en ronds, ne connaissant pas bien la ville. Elle longe les ruelles, puis vois le nom Onyx marqué sur une pancarte de ruelle. Elle s'engouffre à l’intérieur, et aperçoit Steinar, assis entre deux hommes, tête baissée. Elle s'approche doucement du trio, longeant les murs, puis s'assoie, imitant un mendiant. Elle attends, espérant une opportunité de parler à Steinar, malgré l'heure tardive.

Image

Peu de temps après l'arrivée de Nina, dont Steinar n'a pas prêté attention, ce dernier fait signe aux hommes, il a besoin d’aller aux toilettes. Ils acceptent, à condition qu'il fasse vite, de toute façon, il ne pourrait pas aller bien loin, les rues étant surveillées par d'autres mercenaires.
Steinar se déplace alors en direction de Nina, et cette dernière lui fait léger croche-pied lorsqu'il atteint son niveau, puis se baisse en attrapant Steinar et en lui mettant le doigt sur la bouche pour lui dire de se taire.
‎― C’est moi, Nina, ne crains rien. J’ai reçu ton papier, j’ai fait au plus vite pour venir et comprendre ce qui t’arrivait, lance-t-elle, un peu déstabilisée
‎― Je vois que tu as compris ma lettre, j’étais sûre que tu y arriverais, mais je m’en veux de t’avoir amenée ici, c’est tellement dangereux.
― Je n’ai pas prévenu les autres, je restais convaincue que tu ne voulais pas être retrouvé, répond-elle, troublée, mais je vois que les choses sont plus graves que je ne le pensais.
― Je suis désolé de t’embarquer là-dedans, répond Steinar, presque triste.
― Ce n’est pas le plus important, je suis là, maintenant… Drokvir, Yunaia et peut-être Ex' ont prévus de venir te chercher, demain. Je peux t’aider à fuir jusque-là, pour que tu ne sois pas emmené ailleurs.
Steinar fronce les sourcils et secoue la tête
― On ne pourra pas s’enfuir de la ville je te l’assure, ils sont un peu partout à travailler pour cet homme, et on se fera attraper avant même de sortir de la rue. Steinar hésite, puis reprend. Mais j’ai leur plan, et si tu me dis que Yunaia et Drok sont aussi sur le coup, ça va nous permettre de leur donner des informations.
― Que puis-je faire pour t’aider, alors ? Nina se sent perdue et impuissante face à la situation.
― De ce que j’ai compris, je vais être emmené à Noscea, puis embarqué sur un navire qui transporte beaucoup d’esclaves illégalement, répond Steinar d’une voix tremblante. Je ne sais pas où ira le bateau ensuite, mais je crains le pire. Ce sera notre seul moment pour tenter de me sortir de là, Noscea est une grande ville et une fuite serait plus simple qu’ici, même à la nage s’il le faut.
Steinar s’arrête un moment, pour réfléchir, car il n’a pas tous les détails du plan, puis en déduit sa position probable.
― Ce que je sais, c’est que le bateau ne sera pas à l’embarcadère, il y a trop de monde. Donc le seul autre point que je connaisse ce sont les quais Limséens, il n’y a pas grand monde là-bas.
― Et dire que je pensais à un rencart clandestin. Quelle idiote je suis ! J’aurais dû prévenir les autres, tout se serait arrangé ce soir ! Est-ce que tu as des noms à me donner par rapport à ce réseau ? D’un ou deux individus ?
Steinar regarde Nina et lui sourit.
― J’aurais préféré un rencart c’est sûr ! Steinar retient un rire. À la place me voilà à attendre le cul par terre devant deux grands messieurs. Enfin bon, je n’ai aucun nom à te donner, ils font attention à ce qu’ils disent devant les esclaves.
― Tu es sûr de ne pas vouloir tenter le tout pour le tout ? À quelques mètres d’ici, il y a une éthérite, si je les distrais, tu pourras l’atteindre et te sauver !
― Jamais je ne te mettrais en danger. Et c’est un gros réseau, où que j’aille ils me chercheront. Il faut me faire passer pour mort, c’est le seul moyen. Retrouve les autres au plus vite, et imaginez un plan pour me tuer et m’évacuer avec un navire-pécheur vers brumée. C’est pour moi le seul moyen de leur échapper, et j’y ai réfléchi longtemps, répond Steinar d’une voix assurée. Et je préfère être gravement blessé qu’esclave, alors ne faites pas les choses à moitié, ajoute-t-il.
― Jouer avec la mort même quand elle est factice est un jeu encore plus dangereux que la fuite…
― Oui, mais je ne veux pas fuir toute ma vie, ce n’est pas une vie que de devoir regarder derrière soit à chaque instant.
Steinar reste pensif quelques instants.
― Il y a beaucoup d’esclaves, un qui meurt ce n’est pas une grande perte, donc si on camoufle ma mort, ce sera surement gagné, reprend-il.
― Retourne les voir avant qu’ils rappliquent. Ils vont m’attraper moi aussi… je me chargerai des détails de ce scénario avec les autres, ne t’en fais pas ! Obéi à tout ce qu’ils te disent, tu sais que ce n’est plus qu’une question de temps, maintenant.
― À bientôt je l’espère Nina, encore merci pour tout.

Steinar se relève et ne laisse pas le temps à Nina de répondre. Il repart en direction des hommes, sans avoir pu aller aux toilettes, et espère ne pas se faire dessus. Nina quant à elle, longe les murs discrètement pour pouvoir repartir de là où elle est arrivée.

Plus tard dans la nuit, Steinar et plusieurs autres esclaves sont transportés en direction de Noscea par bateau, un navire relativement imposant dont les grandes voiles permettent d’atteindre la ville en peu de temps.
***
Les esclaves sont déchargés par petit groupe, pour ne pas éveiller de soupçons. Ils reçoivent chacun une tenue de mendiant, puis doivent attendre au port des pêcheurs pour connaitre la zone où ils doivent mendier.

Steinar est déchargé en fin de matinée. Il ne le sait pas, mais Drokvir n’est pas loin. Ce dernier analyse la situation et cherche à comprendre le fonctionnement des esclavagistes. Il est posté sur un ponton qui surplombe le port marchand, ayant été prévenu de la situation de Steinar et de ses suppositions, qui se sont avérées justes.

Drokvir aperçoit Steinar, assis sur un ponton, sur le port d’accostage des marchands. Ce dernier semble attendre un ordre, il reste immobile, habillé comme un sac à patates. Drokvir ne pouvant s’approcher, décide à contrecœur de descendre le long d’un pilier pour atteindre Steinar par la nage, mais l’eau est vraiment froide. Une fois accommodé à la température, il se déplace furtivement et atteint le ponton où il entend un homme donner des ordres à Steinar.
― Tu m’as bien compris ? Une fois sur la place des Camelots tu mendies et tu ne bouges plus jusqu’à ce que je vienne te chercher ! Lance l’homme d’une voix menaçante. Et ne tente rien d’idiot, nos hommes sont partout, finit-il en riant.
― Oui Monsieur, je m’y rends de ce pas.
― Il y a intérêt oui, et n’oublie pas, si tu n’as rien récolté, tu ne manges pas !
Steinar s’éloigne de l’homme doucement, d’un pas hésitant, tremblant. Il ne sait pas s’il sera sauvé, ou s’il vivra l’enfer le restant de ses jours.
Alors qu’il n’est pas escorté pour se rendre sur la place, Drokvir arrive derrière lui et tape sur son épaule.
Steinar sursaute :
― Drok ? S’il y a bien une personne auquel je ne m’attendais pas ici, c’est bien toi, mais je suis ravi de te voir ! Steinar tente un sourire à Drok.
― Bon, on n’a pas le temps, je t’embarque et je massacre tout le monde et c’est plié.
― Si seulement ça pouvait être si simple. On n’a pas beaucoup pour parler de temps alors je t’explique rapidement mon plan, lance Steinar en mâchant presque ses mots. Où que j’aille ils me trouveront, et mettrons en danger les personnes qui m’entourent. Je dois me faire passer pour mort pour me débarrasser d’eux. Un esclave de plus ou de moins, ça ne change pas grand-chose. Steinar n’est quand même pas serein à cette idée en voyant la carrure de Drok.
― Oui, vas-y continue, lance Drok.
― Je vais être sur la place, à mendier, donc dans l’idée je te force la main en mendiant, tu me poignardes, me fais passer par-dessus le rebord de la place, et on me récupère dans l’eau en bas.
― Dans l’idée, c’est pas mal, mais tu as vu la hauteur de la place ? C’est beaucoup trop haut, te sera mort à l’impact en contrebas, lance Drok en réfléchissant, puis il reprend. Une fois que tu m’auras énervé, tu prends la fuite, ici exactement où nous sommes, la chute sera bien moindre.
― C’est gentil de penser à moi, je n’avais pas trop pensé à ça, l’idée me parait bonne. Bon, je te laisse gérer les détails ? Avec les autres peut-être ? Je ne sais pas qui est au courant, mais si je tombe dans cette eau froide avec un coup de poignard au ventre, je risque de ne pas remonter, fini Steinar d’une voix hésitante.
― Ne t’en fais pas, on est suffisamment nombreux pour gérer ça. File avant qu’ils ne se doutent de quelque chose et à tout à l’heure.

Drokvir et Steinar se séparent. Ce dernier presse le pas pour aller s’assoir sur la place, confiant malgré la peur que le plan échoue.



Drok quant à lui retourne à Brumée pour retrouver le reste de l’équipe et préparer le plan de sauvetage.
***
Toute l’équipe arrive à Noscea en début d’après-midi. Yunaia est postée en contrebas de la place, sur le port, avec Ex’. Kiaran quant à lui cherche un endroit où plonger sans éveiller de soupçons. Enfin, Drokvir arrive de la zone marchande, une bouteille à la main.
Alors que ce dernier marche et boit du rhum directement au goulot, il se fait interpeller par Steinar, cherchant quelques pièces pour sa famille et ses enfants, vivants dans la misère. Il recrache alors le doux liquide au sol, et regarde Steinar.
― S’il vous plait, vous monsieur s’il vous plait ! Dites monsieur vous n’auriez pas une pièce ? S’il vous plait, pour ma famille !
Le Hyur éclate de rire et dépose sa bouteille de rhum devant Steinar.
― Je vois que vous avez une bonne bouteille, vous auriez bien un peu de monnaie ?
― Va donc mendier ailleurs ! T’es à Limsa ici sale mendiant !
Contrarié, Steinar reprend en coupant son interlocuteur.
― En revanche vos habits sont à chier, vous n’êtes peut-être pas si riche.
― Quoi ? Réponds d’une voix énervée Drokvir, presque en hurlant.
― Je vous assure, c’est d’un mauvais gout ! Je suis peut-être mendiant, mais autrefois je m’habillais bien mieux !
Plusieurs hommes se retournent alors et regardent la scène avec méfiance. Drokvir élance alors son pied dans le ventre de Steinar, le faisant se recroqueviller et marmonner des insultes.
― Saleté de mendiant, je vais te faire la peau !

Steinar se relève alors, en attrapant la bouteille de Rhum qui trainait encore là. Faisant face à Drokvir, il lui projette le contenu de la bouteille au visage. Drokvir, hésitant, sort alors sa dague et menace Steinar sur la place, à la vue de tous. Steinar, pris de panique, esquive son assaillant et se met à courir en direction des quais des pêcheurs. Drokvir ne met que peux de temps pour se mettre à sa poursuite, précédée de plusieurs hommes, qui n’ont pas l’air d’être des gardes de la ville.

En attendant, Kiaran attend dans l’eau, sous le ponton, au point de rendez-vous de chute. L’eau est froide, mais il s’y est accommodé. Il entend au loin les pas lourds des hommes qui courent et se tient prêt à réceptionner le colis.

Drokvir donne un coup de pied à l’arrière de genoux de Steinar, ce qui le fait s’effondrer sur le ponton. Ce dernier se relève tant bien que mal et se retenant aux cordages de sécurités qui longe le quai. Il fait alors face à Drokvir, et le regarde droit dans les yeux.



― Fais ce que tu as à faire Drok, pas d’hésitation, ils arrivent ! Lance Steinar, crispé par la peur.
De l’autre côté des quais, Ex’ et Yunaia surveillent la scène. Cette dernière doit réussir à ralentir la chute de Steinar dans l’eau, pour éviter qu’il ne s’assomme ou pire encore contre les rochers qui entourent la zone. Tout le monde est extrêmement tendu.
Drokvir regarde Steinar, peiné, et tâche de se reprendre. Il attrape Steinar a la gorge et lui plante la dague entre les côtes, de manière à ne pas toucher d’organes vitaux puis le jette vers l’arrière.
― Je suis désolé, lance Drok d’une voix basse et attristée.

Dans la chute, Steinar lance un « putain enculé de sa mort ça fait mal ». Les hommes de main des esclavagistes se sont arrêtés en voyant la scène. Steinar chute entre deux cordages et Drok fuit dans la direction opposée des hommes, qui ne bougent pas.

Pendant ce temps, Yunaia se concentre à ralentir la chute de Steinar. Elle arrive à diminuer sa vitesse, mais l’impacte dans l’eau reste important, sans pour autant le blesser.

Steinar à l’impression de voir sa vie défiler devant les yeux. La douleur au ventre est intense, et le froid ainsi que le sel lui font horriblement mal, il sait qu’il n’arrivera pas à remonter à la surface. De petits points blancs troublent sa vue et il sent toute sa force s’envoler.
Au même moment Kiaran le récupère et le remonte doucement sous le ponton, pour ne pas éveiller de soupçons.

Le sang s’étale dans l’eau, et les hommes de main font demi-tour pour aller prévenir leurs supérieurs de la mort d’un des esclaves. Yunaia et Ex, regardants la scène de loin, font part de la réussite de la mission par Linkshell à tout les membres de l’expédition, tandis que Kiaran aide tant bien que mal Steinar à nager, le sentant perdre toutes ses forces au fur et à mesure qu'ils approchent de la plage, où attendent Yunaia et Ex'.

L’ensemble de l’équipe est saine et sauve, Yunaia et ses acolytes sont soulagés, mais elle contacte rapidement Leekh, le médecin du Tapas, par Linkperle pour qu’il s’apprête à réceptionner Steinar. En attendant d’être avec le doc, Kiaran, maintenant habitué au froid, retire son pull et l’utilise pour faire pression sur la blessure de Steinar.

Sur la route du retour, Steinar s'évanouit, et est alors porté par Kiaran jusqu'au Tapas.
***
A suivre

Avatar de l’utilisateur
Steinar Nemesis
Messages : 2
Inscription : 28 déc. 2019, 17:01

[Chronique] Steinar Nemesis

Message par Steinar Nemesis » 03 janv. 2020, 17:35

Voilà presque une semaine que Steinar est en convalescence, et il n’en peut plus. Pas à cause de la douleur suite à sa blessure non, mais à cause de son manque d’ « activités ».
Être au Tapas, c’est agréable : les gens qu’il y croise sont chaleureux et attentionnés, l’équipe de médecin qui le suit sont aux petits soins et la patronne est à croquer, mais rester les bras croisés à ne rien pouvoir faire, c’est très dur pour lui.
Il s’est en effet habitué à ses missions de chasseur ou d’aventurier, aidant autant qu’il le peut chaque personne dans le besoin. Mais être là, à rester assis sur son lit ou dans le canapé à l’étage du Tapas, c’est pour lui comme mourir à petit feu. Le jours sont de plus en plus long, et son impatience grimpe jour après jour.

Au lendemain d’une cuite avec Drokvir, avec qui il a dansé sur des rythme endiablé joués au piano par Yunaia, puis sur lequel il a vomi plus tard dans la soirée (décorant au passage le divan, qui vaut probablement une fortune, de la patronne), Steinar s’est décidé à reprendre du service (entre deux mal de crâne, dû très probablement à l’abus d’alcool, lui qui ne boit jamais), il ne veut plus se morfondre ici et attendre alors que tout autour de lui, telle une fourmilière, tout le monde cours tout le temps dans tout les sens.
Depuis plusieurs mois, Steinar réfléchit à son grand projet, dont il n’a jamais trop parlé, à part à Nina et Yunaia. Cette semaine à ne rien faire lui aura au moins permis de beaucoup y réfléchir.
Ce projet, c’est la création du « Service de Transport de Nourriture pour Réfugiés, » ou plus simplement, STNR (Comment ça ça ressemble étrangement au prénom Steinar ? C’est totalement faux).

Steinar en est fier, de son idée, et son passé difficile le pousse un peu plus chaque jour à vouloir venir en aide à tout ces pauvres gens qui ont, pour la plupart, tout perdu. Ce projet humanitaire lui tient à coeur, et il est plus déterminé que jamais de le mettre en route.

Ce matin là, il commence donc par un merveilleux petit déjeuner que lui a préparé Yunaia, avant qu’elle ne parte à toute vitesse pour une raison inconnue.
Il n’a même pas eu le temps de lui dire au revoir alors, avant de quitter la chambre, Steinar a rangé les ustensiles utilisés par Yu pour son petit déjeuné, tout lavé, essuyé, rangé là où il le pouvait (parfois probablement à la mauvaise place), puis il a ensuite pris une feuille et un stylo, afin de laisser un message à Yunaia.
Sur le message est inscrit les mots suivants :
"Je te remercie pour tout, Yu, tu es vraiment merveilleuse ! Je me sens bien mieux, je suis requinqué ! J'ai longuement fait murir mon projet, et ce matin je pars en direction des grandes villes pour mettre en route ce dernier. J'aurais voulu te faire un dernier câlin avant de partir, car je risque de mettre du temps, les négociations risquent d'être longues et compliquées. Je te promet de revenir au plus vite pour les massages que je te dois ! Chaque nuit je m'allongerais dehors, regardant les étoiles, et espérant que tu regarde les mêmes que moi. Bisous, Steinar."

Enfin, avant de partir, Steinar a pris un objet étrange sur la bibliothèque, mis ça tête en tirant la langue dedans pour que l'objet prenne la forme et utilisé l’objet, relativement lourd, pour caler sa feuille sur la table et éviter de la faire tomber, Yuna ayant tendance à ouvrir les fenêtres régulièrement.
***

Pour lancer le STNR, Steinar a besoin d’argent, et donc d’un prêt, il n’a pas un rond.
Pour y avoir droit, il aurait probablement pu demander à quelqu’un du Tapas, mais il veut se prouver qu’il peut aussi réussir sans demander d’aide.
Il va donc lui falloir de l’aide de personnes ou de groupe influents sur Eorzéa, et sa première étape a donc été d’aller à Gridania, pour pousser l’Ordre des Deux Vipères à apporter leur aide au projet.



Ce partenariat a pour Steinar deux objectifs :
- Avoir l’appuis de leurs hommes pour protéger les convois de nourriture
- Simplifier la distribution autour de la cité

Steinar a tout d’abord eu du mal à se faire entendre, et gagner l’interêt ne serait-ce que du Colonel des Serpents, mais à force de discuter avec différents soldats de la Grande Compagnie, il finit par avoir droit à une entrevue avec l’un des représentants de l’Ordre. L’homme qu’il rencontre est finalement intéressé par le projet, et une réunion se déroule le lendemain avec l’ensemble des représentants, mais avant cela, il doit se changer ! Sa tenue n’est pas assez correcte pour un entretien avec des hommes aussi respectés que ceux qu’il verra à la réunion.

La réunion dure plus de quatre heures, Steinar n’est pas le premier à proposer ce type d’initiative, mes ses qualités d’orateur et ses arguments auront eu raison des personnes présentes.
Avant d’avoir le verdict final, Steinar est appelé par Linkperle par Yunaia, qui souhaite lui remettre un cadeau. C’est pour lui l’occasion de décompresser, même s’il est à cran, ne sachant pas encore s’il aura l’aide de la Grande Compagnie de Gridania.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invités