Les Légendes d'Azim

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Khorijin Dotharl
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Les Légendes d'Azim

Message par Khorijin Dotharl » 04 févr. 2016, 22:36

*Un livre à l'écriture soignée et rigoureuse, agrémentée parfois d'illustrations. Il n'existe quand un seul exemplaire jalousement gardé par Khorijin Dotharl, l'auteure. Ce livre et encore en cours d'écriture"


Page de garde


" Afin que les légendes d''Azim ne soit jamais oubliée, afin que nos tribus gardent leurs âmes.


Nous sommes des guerriers, enfant de la Mère du Crépuscule et ceci est notre héritage. "

à Jaghatai, Lune de mes jours. "
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L'homme en noir

Message par Khorijin Dotharl » 04 févr. 2016, 22:39

L'homme en noir.

Tribu d'origine : Dotharl.
Chez les Dotharl les histoires se racontent après les combats, ceux qui ne sont pas mort partagent autour d'un feu les légendes et les fables qui ont construit ce qu'ils sont : des guerriers nés.

L'une d'elle nous emmène au Pic Brumeux, un des pics les plus élevés bordant les Steppes d'Azim, où la neige ne fond jamais et où le regard ne porte jamais.

On aimait dire qu'au sommet, un grand défi attendait les plus grands guerriers et guerrières de notre temps et que celui qui reviendrait victorieux aurait la force de mener la tribu au delà des pics orientaux jusqu'à Doma.

Un idéal pour l'avenir des nôtres qui poussa un grand nombre de mes semblables à quitter le camp pour s'aventurer seuls vers le Pic, en quête de gloire et de pouvoir, car notre tribu campait non loin du pied du pic durant la mauvaise saison.
La silhouette que l'on voyait partir à travers le rideau de neige était la seule image qu'il nous restait de nos frères et sœurs.
Jamais personne n'en revenait, forgeant la légende années après années, sur l'incertitude de leur destin.

On raconte que par les plus clémentes des nuits, lorsque la voute étoilée éclaire timidement la neige tapissant les prés, les éclaireurs pouvaient voir descendre un homme en noir le long du pic.

On raconte qu'il montait le destrier le plus lourd et tenace que l'on ait vu, que son galop résonnait dans la nuit à peine étouffé par la neige éternelle et qu'il s'enfonçait dans la steppe sans jamais que l'on sache ou il allait, pour ne revenir qu'après des lunes et disparaître dans la brume des hauteurs.




Certains éclaireurs, dit-on, ont voulu arrêter l'homme en noir pour le piller ou l'interroger et qu'on ne retrouva leurs corps qu'à la belle saison, lorsque le pied du pic se réveille et s'ébroue de son manteau de neige.

Alors les éclaireurs ont arrêté d'essayer, et se sont contentés d'observer les allées venues de l'homme en noir. Malgré ca, les guerriers ont continué à gravir les hauteurs du Pic, pour prouver leur force et leur témérité, sans jamais en revenir vers le camp. Car dit-on la clef du pouvoir est là haut, et celui qui la saisira pourra maîtriser Othard tout entier.

Nul ne sait qui est l'homme en noir, ce qu'il veut ou ce qu'il cherche, car nul n'a jamais pu l'aborder et vivre un jour encore.

Ce que la légende ne dit pas, c'est qu'un jour un homme à suivi le chemin des guerriers d'antan et gravi le pic, non pas par orgueil mais par désespoir. Et qu'après ce jour nul ne vit plus jamais passer l'homme en noir.
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Les filles de Dalamud

Message par Khorijin Dotharl » 04 févr. 2016, 22:43

Les filles de Dalamud.

Tribu d’origine : Dalamiq.

Cette tribu vouait un culte à la lune rouge qui avait inspiré leur nom : Les Dalamiq.

Ils avaient abandonné la vie nomade et les guerres des clans pour vivre sur un ilot entouré par les bras d'une large rivière qui les protégeait des assauts.

Les Dotharl tentèrent plusieurs fois d'envahir leur riche village et répandre la mort comme il se doit.
Mais ceux qui survivaient à la noyade et aux brasiers ardents qui fusaient depuis la rive, se retrouvaient gelés dans l'eau qu'ils tentaient de traverser, leur corps emprisonné dans une épaisse couche de glace qui se formait autour d'eux au rythme des incantations des occultistes Dalamiq.
Pendant des générations, le sac du village Dalamiq faisait affluer les tribus les plus belliqueuses à tenter leur chance. Et ainsi à travers les Steppes d'Othard, diverses légendes et fables sur les mœurs étranges des Dalamiq se murmuraient de guerriers en guerriers.

Les plus jeunes Xaela étaient passionnés par l'histoire des Filles de Dalamud.

On racontait qu'un jour une femme de la tribu implora à genoux l'astre rougeoyant de lui offrir plus de pouvoir pour protéger son village des assauts de leurs ennemis. Elle suppliait et promis de donner plus que sa vie, si tel devait en être le prix.

Les Dalamiq se plaisaient à dire que la Lune de sang répondit à l'appel d'une voix mystérieuse ; "Donne moi ton premier né, femme, et je m'assurerai que ton peuple ait toujours une enfant bénie de mon pouvoir pour veiller sur lui."

On dit que la femme réfléchit longuement, mais que devant l'avancée des tribus conquérantes de la steppe et la violence des affrontements, elle se résouts finalement à céder.

Elle amena alors son premier né, un jeune mâle de quelques années, sur un autel construit sous la voute nocturne, et lorsque là lune de sang fût haute dans le ciel, elle abattit un poignard sur l'enfant pour offrir sa vie à l'astre nocturne.

Alors la voix reprit derrière elle, sombre et caverneuse :

"Je vais te donner le pouvoir que tu offrira à tes filles, et elles pourront elles-mêmes l'offrir à leurs filles si elles m'offrent en retour leur premier né".

Elle se retourna pour voir l'origine de la voix, et c'est un monstre de plus de deux yalms, dont la peau passait du gris cendre au rouge braise, aux bras, pieds et queue griffus ainsi qu'aux ailes déployées qui s'adressait à elle.

Il est dit qu'elle reçut de lui un don puissant et que dans l'année elle mit au monde une enfant à la peau de cendre et aux yeux d'un rouge évoquant la lune sanglante.



On raconte que la femme porteuse du don faisait pleuvoir le feu, la foudre et la glace sur leurs ennemis avec une puissance telle que les Dotharls eux-même ont fini par se retirer et les laisser en paix.

La femme aurait enseigné à sa fille l'existence du don et le sacrifice à faire pour le transmettre, mais lorsque l'âge qu'il s'éveille en elle serait enfin arrivé, sa mère se serait transformée en un monstre assoiffé de destruction et elle aurait dû utiliser ses pouvoirs pour y mettre un terme.

Cette légende remonte à des générations, et pourtant on dit encore que ceux qui tentent de piller les Dalamiq font toujours face au regard écarlate d'une femme à la peau de cendre avant d'être pulvérisés par les éléments destructeurs.

Quoi qu'il en soit, les Dalamiq demeurent une tribu des steppes à qui on cherche rarement querelle, et qui vivent en paix entre les bras du fleuve.
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Les amants des Steppes

Message par Khorijin Dotharl » 04 févr. 2016, 22:47

Les amants des Steppes.

Tribu d'origine : Qestir et Qalli.
Partition d'instrument à corde : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... -xaela.mp3


C'est un chant qu'il fut rarement entendu dans d'autres tribu, car l'amour trouvait peu de place ou de temps pour exister parmi les guerriers. Mais parfois, un cœur mélancolique chantonnait le refrain de cette histoire en essayant d'oublier que son âme souffrait mille tourments après la perte de l'être aimé.

Le chant parle d'un amour impossible qui marqua les deux tribus à jamais ;
« Il y avait une mélodie, celle d'un guerrier Qalli,
Qui poussait ce chant, porté par le vent,
Au dessus des plaines où la guerre ne répandait que peine,
Il espérait apaiser les cœurs des guerriers qui avaient oublié la peur,
Las des combats et de la mort comme norme, il entendait que cette rage un jour s’endorme,

Et qu'il puisse un jour connaître la paix,
Dans les bras d'une femme se noyer,
L'aimer jusqu'à tout oublier.
Alors il chantait encore et encore cette chanson :

Quand l'aube naîtra sur Azim encore une fois,
Je l'espère elle viendra jusqu'à moi,
Quand les astres se lèveront, elle et moi à l'unisson,
Nous nous serons aimé jusqu'à tout occulter.

Plus jamais le sang nos mains ne se recouvrira
Seules des caresses du bout des doigts,
Le soleil de mes nuits, dans mes bras endormie.

Mais sa litanie, demeurait seule et a l'oubli,
Trop de temps en solitaire, manqua de changer son cœur en pierre,
Et la flamme du guerrier, de lentement se faner.

Ignorait-il finalement, jusqu’où portait son chant,
Car c’était bien celle qu'il allait chérir, une archère Qestir
Qui en bas des plaines, écoutait l’ampleur de sa peine.

Chaque jour elle l'entendait, dans son cœur cet amour naissait,
Les mêmes idées elle partageait, mais lui répondre elle ne pouvait.
Et elle se disait, que ce chant la visait.

C'était interdit, mais à présent c'était dit,
Le rejoindre elle irait pendant la nuit.

Bravant l'improbable, c'est une Xaela des plus adorable,
Qu'il trouva debout devant lui, le Soleil de ses nuits.
Sa voix pour la première fois s'élevant pour lui, et ce malgré les interdits,
Alors ils chantèrent cette chanson :

Quand l'aube naîtra sur Azim encore une fois,
Tu es avec moi et je suis venue jusqu'à toi,
Quand les astres se lèveront, toi et moi à l'unisson,
Nous nous serons aimés, jusqu'à tout occulter.

Plus jamais le sang nos mains ne se recouvrira,
Seules des caresses du bout de nos doigts,
Lune de mes jours nous sommes ici pour toujours,

Leur hymne d'amour résonnait d'années en années et ils en avaient oublié,
Qu'en bas et autour d'eux, la guerre ne ce souciait pas de leur feu,
Leurs tribus s'affrontaient, jusqu'à les encercler,

Et alors qu'enlacé ils étaient, c'est la flèche d'un archer qui vint les transpercer,
Au milieu d'un conflit pour eux depuis longtemps fini,
Leur amour se figea ainsi.

L'un contre l'autre leurs corps étreints, en réalité jamais leur amour ne se serait éteint,
Car Azim les immortalisa, pour qu'ils chantent encore une fois. «
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Le Loup, le Cheval et la Barbare

Message par Khorijin Dotharl » 04 févr. 2016, 22:50

Le loup, Le cheval et La barbare

Tribu d’origine : Nyokin.
C'est quand le vent souffle sur Othard et lors des nuits les plus noires, que l'on raconte cette histoire.
Celle d'une jeune femme nommée Nayan et de son cheval Orgul.

Comme les deux parties d'une âme, le cheval et la jeune femme étaient un seul tout.
Fière guerrière aux cheveux d'ébène criblant de ses flèches les ennemis du clan, chevauchant son grand et immaculé destrier.
Loyal et fier, Orgul était un étalon des plaines, indomptable et sauvage, jusqu'à que la douce Nayan croise un jour sa route.

Des années durant, l'animal et sa maîtresse traversèrent Othard aux rythme des combats et des affrontements, sans que la mort n'ose venir les séparer.

Fiers et victorieux, Nayan et Orgul étaient l'exemple de la réussite au sein de leur tribu.

Mais c'est un soir alors que la lune était haute dans le ciel, que le sinistre hurlement d'une créature fit frissonner les deux complices jusqu'au plus profond de leur être.

Tournant leurs regard vers l'astre qu'une ombre immense éclipsait, ils firent face à un gigantesque loup de plusieurs yalms de haut, le contemplant avec admiration.
Son riche pelage d'argent reflétait la clarté lunaire, une large gueule garnie de crocs et deux grands yeux vifs et pâles comme l'astre nocturne.
Sa tête était ornée d'une paire de bois ornementés aux couleurs de son pelage, tortueuses comme les branches d'un arbre millénaire.

Le Roi des loups mit fin à son hurlement, n'observant que brièvement les deux compagnons avant de repartir dans les steppes en à peine quelques foulées.



C'était sans compter sur la témérité d'une Xaela, galvanisée par cette rencontre, car il n'y avait rien qu'une Noykin ne pouvait dompter.

Alors ils partirent tous deux sur les traces de la créature, galopant contre le vent, la nuit et le temps, sur les traces que le Roi laissait derrière lui.

Chevauchant trois jours et deux nuit sans s'arrêter, ils traversèrent des contrées que jamais ils n'avaient foulées, mais aussi vaillant que pouvait être Orguld, il demanda à sa maîtresse une halte au bout de la troisième nuit.

A l'aube du quatrième jour, ils repartirent sur les traces du Roi des Loups, chevauchant trois jours, de collines en vallées, trois jours et deux nuit sans s'arrêter.
Mais aussi vaillant que pouvait être l'équidé, c'est à la sixième soirée qu'il demanda à se reposer.

A l'aube du septième jour, Nayan s'éveilla. Mais à la place d'Orgul elle découvrit à ses cotés les reste de son cheval bien aimé.
Son beau pelage immaculé séchait sur ses os trop vieux et usés.
Le Roi des Loups perçât alors la brume, sa silhouette imposante et majestueuse observant la Xaela contempler la perte de son ami. Un vent fort se mit alors à souffler, portant la voix caverneuse et millénaire de l'animal.

"Tu as passé tant jour à me traquer, que tu en as perdu le fils des années. Qui avait il de plus précieux que la vie de ton ami ?"

Nayan lèva ses yeux larmoyant vers le Roi des loups, pouvant enfin admirer la bête sans avoir à le traquer, après tant de malms à ne voir que son ombre au loin.

"Je me suis jurée de te dompter, Roi des Loups, car je suis une Noykin et il n'y a rien que nous ne sachions apprivoiser."

Le Roi des Loup retroussa ses babines un instant, dévoilant ses crocs, semblant mimer un sourire de quelque sorte, avant de pointer de son museau la carcasse d'Orgul.

"Tu as gâché ses meilleurs jours pour satisfaire ton orgueil, si c'est là toute la valeur que tu accordes à la loyauté, je ne passerai pas un seul jour à tes cotés."

Sur ces mots le Roi des Loups se retourna et disparût en quelques foulées loin de la Noykin, la laissant seule au beau milieu de nulle part avec des regrets pour seule compagnie.

On dit que les Noykin véhiculent cette histoire pour enseigner la richesse de l'amitié entre un chasseur et son compagnon, car la loyauté ne saurait être sacrifiée pour la curiosité ou la fierté.
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Les guerriers Immortels

Message par Khorijin Dotharl » 08 avr. 2016, 20:02

Les guerriers Immortels

Tribu Himaa : Pour des raisons inconnues, une grossesse sur trois chez les Himaa donne des jumeaux. Par conséquent, plus de la moitié des membres de la tribu ont un sosie. Cela peut s’avérer être un avantage lors des attaques, car l’ennemi pense que les morts sont revenus à la vie.

[Accompagnement : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... reedom.mp3]
Ô toi guerrier qui part ce soir au combat,

Méfie toi si tu rencontres alors les combattants Himaa.
Car la mort est leur alliée,
C'est de leur cotés qu'elle s'est rangée,
A chaque mort que tu ferra, ton ennemi se relèvera.
Prend ton arme et défend toi, mais n'oublie pas,
Que par deux fois tu devra mener ton combat.

Ô toi guerrier du trépas,

A qui as-tu vendu ton âme?
Pour qu'après ta mort tu puisse reprendre les armes.
Et marcher chercher vengeance,
De quel démon es tu l'engeance?

Ô toi guerrier Himaa,

Comment les coups que je t'avais infligés,
Sur ton corps se sont dissipés?
On m'a dit que l'acier ne pouvait rien contre l'immortalité,
Mais je n'y crois pas, je percerai ton secret.

Ô toi guerrier des limbes,

Nous avons combattu des heures durant,
Et maintenant nous voilà tout deux agonisants,
J'allonge mon corps brisé,
Himaa par deux fois je t'ais tué, à présent laisse moi en paix.

Ô moi guerrier mourant,

Alors que je m'endors,
Quelle est cette ombre qui se penche sur moi,
Je vois de nouveau ton visage, Himaa,
Sans marques ni sang, fugacement
Brume, acier et puis Néant.
Dernière modification par Khorijin Dotharl le 20 juil. 2016, 13:05, modifié 1 fois.

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Le Crâne de Fer

Message par Khorijin Dotharl » 11 avr. 2016, 18:46

Le Crâne de Fer


Cette histoire m'a été racontée par Deimos du Clan Malaguld.
Tribu Haragin : Les légendes de cette tribu côtière parlent d’un groupe d’ancêtres ayant fabriqué un navire géant pour naviguer sur le vaste océan oriental. Les explorateurs en sont revenus avec des récits d’îles effrayantes couvertes de gigantesques monolithes gris et habitées par des démons d’acier cracheurs de feu.
Il existe un clan Xaela, appelé Haragin, composé de plusieurs tribus côtières qui ont élu domicile sur les rives du sud d’Othard.

On y conte parfois une vieille légende, sur l’origine d’un crane de fer, fixé au bout d’un bâton de chêne, porté traditionnellement par le dirigeant du clan.



Il y a des centaines de lunes, le chef des Haragin sentait ses forces l’abandonner. Il avait connu nombre de batailles, nombre de luttes pour préserver son clan, et à présent, son corps était las, brisé.

Il lui restait encore un peu de temps, et il savait ce qu’il avait à faire, désormais. Comme le précédent chef, il fit construire un grand bateau, par toute sa tribu.

Quand le navire fût enfin prêt, il reçu chez lui les prétendants à sa succession.

Partition à la harpe : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... Part_1.mp3
(Chant)
_____________________________

Toi qui désire conduire notre destinée,
Quitte les tiens et suit les alizés,
Navigue sur les vastes mers,
Ramène le crâne de fer.
_____________________________

Parmi les plus forts et les plus rusés de sa tribu, il désigna deux d’entre eux. Certains maudissaient de ne pas avoir pas été choisis, mais tous respectaient le pouvoir du crâne aux reflets d’argent, détenu par leur chef. Et un matin, il pris la mer avec les deux fiers guerriers, à l’aube, assisté par son meilleur équipage.

Après des mois passés en mer, guidés par la connaissance des étoiles du vieux xaela, le navire arriva en vu d’une grande Île, à la terre faite de cendres, et au relief escarpé. Ils accostèrent rapidement, et l’ancien leur désigna un chemin dans la roche, menant au coeur de l’Ile. Le sentier menait vers une montagne dentelée, qui semblait gronder en son sein.

Partition à la harpe : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... Part_2.mp3
(Chant)
_____________________________

Toi qui désire conduire notre destinée,
Suis la voie des pierres brûlées,
Et le chemin d’argent clair,
Ramène le crâne de fer.
_____________________________
Après plusieurs heures d’ascension, des pans de lave crépitante se révélaient progressivement. Par endroit, la chaleur faisait fondre des inclusions de métal dans la roche, et d’étranges veines de fer liquide courraient à présent sous leurs pieds. Ils arrivèrent finalement auprès de grands monolithes sombres, qui encerclaient un puits de lave béant.

Puisant dans ses dernières forces, le chef marcha devant eux, et, soudain, il sauta dans le puits brûlant, emportant avec lui le bâton, le crâne, et tous les symboles qui avaient constitué son pouvoir. Les deux guerriers se regardèrent, interdits. Puis l’un d’eux regarda les os accumulés au pied des monolithes.

Il sorti sa hache, et lutta un moment avec l’autre guerrier, qui défendit âprement sa vie. A la fin, seul l’un d’entre eux se tenait debout, adossé à l’une des stèles. Il ne pouvait pas revenir vers l’équipage, et au delà, vers son clan, sans le symbole de pouvoir qui avait été transmis jusque là…

Alors, il trancha la tête de l’autre guerrier, et en fit brûler la chair, la fixant sur la hampe de sa hache. Quand il ne resta plus que le crane, il le plongea dans une veine de fer en fusion, le recouvrant complètement.

Enfin, il retourna vers le navire, rejoignant l’équipage qui l'accueillit en tant que nouveau chef du clan.

Partition à la harpe : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... Part_3.mp3
(Chant)
_____________________________

Toi qui désire conduire notre destinée,
Ton bras, ton âme sont fait d’acier,
Après avoir vaincu ton frère,
Ramène le crâne de fer.
_____________________________
Dernière modification par Khorijin Dotharl le 20 juil. 2016, 13:05, modifié 1 fois.

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L'Arbre Sacré

Message par Khorijin Dotharl » 11 avr. 2016, 18:52

L'Arbre Sacré.


Une autre histoire raconté par Deimos de la tribu Malaguld.
Tribu Tumet : À leur dixième année, les enfants de la tribu des Tumet sont attachés à un arbre sacré, tandis que le reste de la tribu range les affaires et part vers sa prochaine destination. Ceux qui parviennent à se libérer de leurs liens et à rattraper les leurs à l’endroit suivant se voient attribués un nom, et intègrent ainsi la tribu.
Au sein du clan Tumet, c’était la veille du départ. A chaque fin de saison, cette tribu quittait ses campements, à la recherche d’autres terres plus fertiles. Alors que les enfants s’amusaient ensemble, jouant à la guerre ou à mimer les gestes de la chasse, les adultes préparaient pendant ce temps l’arbre sacré du clan.
Image

C’était une tradition assez ancienne que le clan honorait à chaque fois. Elle consistait à laisser les enfants, entrant dans leur dixième année, attachés solidement à un arbre, le plus grand et le plus résistant situé à proximité du village. Ils devaient ensuite réussir à se sortir de leurs liens, par leurs propres moyens, et rejoindre seuls le prochain campement établi par le clan, plus loin dans les steppes.

A cette époque, cette tradition comprenait une autre règle, plus cruelle : Le dernier enfant a arriver au nouveau camp, n’était pas accepté dans le clan, et restait condamné à l’errance. Ce qui fait que les jeunes adolescents se dépêchaient en général, sans prendre le temps d’aider les autres à défaire leur liens. Habituellement, seuls les enfants les plus résistants ou les plus malins arrivaient à s’en sortir. Ils étaient une douzaine d’enfants, cette saison, à subir le rituel de l’arbre sacré.

Partition à la Harpe : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... p_Main.mp3
(Chant)
_____________________________

Seul, loin de ton père et de ta mère, relève la tête et crois en toi,
Sache que ta propre misère, peut devenir la source de ta joie.
Libère toi de tes chaînes, même si tes poignets saignent.

_____________________________

Parmi eux, un des enfants possédait une grande sagesse, assez étonnante pour son âge, mais il était tout de même méprisé par les siens, parce que faible de constitution. L’enfant savait qu’il n’aurait ni la résistance, ni la force des ses pairs, pour arriver seul, au bout de cette épreuve. Tour à tour, il vit les autres enfants réussir à se débarrasser de leurs liens, partant le plus vite possible dans la direction où les adultes avaient disparus. Il était désormais le dernier à être lié encore à l’arbre sacré. Il prit son temps, s'abîmant les chairs, mais réussit finalement à extirper ses poignets ensanglantés des cordes de lin. L’enfant observa longuement l’étendue des steppes, en se disant qu'il n'y arriverait pas seul.

Alors il regarda l’arbre sacré, désormais dépouillé et entouré de liens brisés. Au lieu de partir directement sur les traces des autres jeunes Xaela, il se mit à casser et à couper plusieurs branches de l’arbre mort, aussi sèches que la grande plaine d’Azim en plein été. Il réussit, après quelques heures à frotter un bout de bois sur l’écorce, à faire du feu. Enfin, il décrocha, comme son père lui avait enseigné, de larges bouts d’écorces, de l’arbre sacré. Il y trouva de nombreuses larves d’insectes, qu’il mis soigneusement de côté, dans un baluchon constitué d'une partie de ses vêtements. Après avoir passer une journée à se préparer, il prit enfin la route des aînés du clan, en direction de l’Est.

Partition à la Harpe : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... p_Main.mp3
(Chant)
_____________________________

Seul, loin de ton père et de ta mère, relève la tête et crois en toi,
Sache que ta propre misère, peut devenir la source de ta joie.
Ceux qui avancent sans se retourner, oublient souvent des trésors cachés.

_____________________________

Au bout de quelques jours de marche, tenant le coup grâce aux provisions qu'il avait accumulé, il aperçu un groupe d’enfants, parmi les premiers qui s’étaient échappés de l’arbre. Trois d’entre eux étaient en train de se faire dévorer par les loups, en bas d'une colline, alors que deux autres fuyaient, laissant leurs compagnons d’infortune derrière eux. Il hésita d'abord, se souvenant comment ils l’avaient abandonné à son sort. Enfin il s’approcha, puis couru vers la meute, et les flammes de sa torche, construite avec une des branches de l’arbre sacré, chassèrent les prédateurs rapidement. Les deux autres le regardèrent, et puis, finalement le suivirent, sur les traces du clan.

Ils arrivèrent quelques jours plus tard au nouveau village fondé par les Tumets, alors que les dernières forces du plus faible d’entre eux commençaient à l’abandonner. Mais les deux autres refusèrent de le laisser tomber derrière eux, en le soutenant par les épaules, jusqu’au centre du campement. Ils racontèrent comment il les avait sauvé, et pour une fois dans l’histoire du clan Tumet, on accepta le dernier enfant à entrer dans le nouveau village, au terme de l’épreuve de l’arbre sacré.

Partition à la Harpe : https://dl.dropboxusercontent.com/u/429 ... Ending.mp3
(Chant)
_____________________________

Seul, loin de ton père et de ta mère, relève la tête et crois en toi,
Sache que ta propre misère, peut devenir la source de ta joie.
Tu peux laisser le feu dévorer ton cœur, ou choisir d'abandonner tes peurs.

_____________________________
Dernière modification par Khorijin Dotharl le 20 juil. 2016, 13:06, modifié 1 fois.

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Diamant Noir

Message par Khorijin Dotharl » 05 mai 2016, 22:34

Diamant Noir.


Cette fois je parlerais d'une tribu plus discrète ; les Bolir. Peu d'entre eux sont réellement des guerriers nés et leurs talents étaient davantage dans le marchandage que dans la guerre.
Ainsi, avant que les jours les plus froids n'arrivent, un marchand Bolir avait pris l'habitude de traverser une partie d'Azim avec une cargaison de sa production à la rencontre d'autres clans Xaela, bien décidé à troquer sa récolte.

Les Bolir ne produisait qu'une seule chose, fabriqué dans de grand four de terre dont l'ingrédient principal restait secret et qu'on appelait "Diamant noir"
C'est ainsi que les Bolir avaient surnommé ce charbon si précieux, car à l'approches des saisons froides, le charbon était un composant nécessaire pour réchauffer les camps et les yourtes.
Un combustible facile à enflammer et qui se consumait avec lenteur, assurant aux clans acquéreur de Diamant noir la survie pour les leurs pendant les premières neiges.
Réchauffer les blessés, les nouveaux nés, cuire des repas nourrissants, entretenir un feu vivant et crépitant pendant les périodes les plus froides devenait une nécessité.

Aussi chacun préparaient leurs meilleurs offres à l'approche du marchand Bolir.

Peaux de bêtes tannées, bois sculpté, armures d'écailles ouvragées, viandes marinées... Les meilleures productions étaient prêtes à être échangées contre le précieux Diamant noir pour l'hiver.

Plusieurs fois, certains clans jaloux et trop pingres pour accepter le troc, avaient tenté de produire leur propre charbon, sans grand succès.
Les Bolir aimaient clamer que ces mauvais imitateurs et voleurs ne voyaient jamais les beaux jours arriver, leurs feux mourant dès les premiers jours et que leurs cadavres servaient à produire à le précieux Diamant Noir.

Aussi, pas habitude ou par croyance, personne ne cherchait réellement à faire concurrence aux Bolir et les clans acceptaient le troc naturellement à chaque hiver.

Image
Mais il fut une année, ou un jeune Xaela trop curieux demanda au vieux marchand le secret de son charbon ce à quoi ce dernier lui répondit avec un sourire franc :
"Le secret des Bolir réside dans la capacités de voir ce qui brille dans ce que les autres laissent derrière eux"
Loin d'être satisfait par la réponse, le jeune guerrier décida de découvrir lui même ce secret et de le rapporter à sa tribu par la même occasion.
S'enroulant dans une peau de bête et se parant pour le voyage, il suivit alors les traces du vieux marchand à contre-sens, remontant jusqu'au camp de la tribu Bolir.

Il se percha sur une colline plus en hauteur, pour observer l'activité du camp pendant plusieurs jours, observant les immenses fours de pierre s'activer jusqu'au soir, une épaisse fumée noire et une odeur nauséabonde envahissant le ciel jusqu'à la nuit tombée.

Mais toujours aucune trace de l'ingrédient secret, soit trop tôt, soit trop tard, le jeune Xaela avait raté le moment le plus crucial dans la conception du Diamant Noir.

Quel pouvait-il être ? Était-ce réellement produit à base de corps ? Certain disaient que c'étaient les branches d'un arbre sacré, d'autres des cristaux magiques de la Montagne de l'Est, ou encore des os de chevaux des plaines.

Au matin il voyait régulièrement des petits groupes quitter le camp avec des paniers d'osier vide sur leurs dos vers les collines, ne revenant qu'au soir avec une cargaison chargée, pour retravailler le Diamant noir dans les fours dès l'aube à nouveau.

Trop loin pour voir ce que contenaient les paniers et pas assez discret pour s'approcher du camp sans être vu, le jeune Xaela décida de suivre les petits groupes d'expédition du matin qui ramenaient le précieux trésor pour enfin se l'approprier.

Il observa alors un petit groupe de trois individus traquer longuement les traces d'un troupeau de chevaux vers le Nord. Les suivant à bonne distance, le jeune guerrier commençait à trépigner d'impatience.

Allaient ils creuser la terre après le passage du troupeau pour y trouver des racines ? Récupérer les os ou les sabots ?
Les yeux rivés sur la scène, le jeune Xaela les observa alors courber l'échine à quelques mètres du troupeau...

Et déposer précieusement dans les paniers d'osier, les excréments du troupeau tout entier.

Mais la morale de l'histoire est comme les Bolir s'amusent à le dire :

" La richesse n'est pas toujours dans ce qui brille"
Tribu Bolir : : Une petite tribu qui survit en récoltant les déjections des troupeaux de bêtes qui vivent dans les steppes. Celles-ci sont séchées puis transformées en charbon dans des fours de fortune pour être vendues aux autres tribus.
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Re: Les Légendes d'Othard

Message par Khorijin Dotharl » 07 juil. 2016, 22:46

Une autre histoire raconté par Deimos de la tribu Malaguld.
Le Cheval de Foudre.
Tribu Goro : Les Goros considèrent que les chevaux sont des êtres parfaits. Une fois l’âge de raison atteint, chaque homme et chaque femme se voient mariés à un cheval du sexe opposé. Les partenaires reproductifs Xaelas, eux, sont choisis par tirage au sort, sans lien affectif.
Image
Le vieux Xaela sentait que sa compagne arrivait au crépuscule de sa vie. Khalja, une belle jument à la robe d’albâtre et aux pattes mouchetées, commençait à rester de plus en plus de temps sur sa couche, et boitait les jours de pluie. Depuis qu’ils étaient mariés, ils avaient connus de nombreuses batailles et accompagné le clan dans de vastes migrations.

Altung continuait à prendre soin d’elle, pour entretenir ses pattes et la tenir éloignée de la maladie. Il lui apportait à boire au petit matin, quand un éclaireur du clan vint à leur rencontre.

Après l’avoir salué lui et son destrier, l’éclaireur l’informa que le clan Jhungid, un clan belliqueux et fort, avait été aperçu à une journée de marche, au nord de la côte. Altung connaissait bien ce clan pour l’avoir combattu à plusieurs reprises. Ils savaient que leur but était d’assimiler cette partie de la tribu des Goro, en vue de renforcer leur propres rangs. Ils étaient plus nombreux, et mieux armés qu’eux, dans les dernières confrontations.

Le clan vivait à cette époque en région côtière, près d’un endroit appelé... la baie des Cordes de Feu.
(Chant)
______________________________________
Après cette vie passée ensemble, je n’ai plus de doute ♪
Je suivrais tes sabots, dans le désert le plus noir, le plus froid ♪
Au final, peu m’importe la route ♪
Si j'accomplis cette marche avec toi ♪
Une dernière bataille, un dernier effort ♪
Et nous serons réunit à la prochaine aurore ♪
______________________________________

Les Jhungid venaient du nord, et ils étaient encore séparés des campements Goro par la large baie des cordes de feu. C’était un endroit que les Goros considéraient comme béni par Azim. La foudre tombait très souvent dans cette baie en cette saison, surtout en soirée. Elle donnait par moment au ciel un aspect immaculé, tant le nombre d’éclair qui frappaient la plage et ses aiguilles rocheuses étaient important. Altung parla longuement à son destrier, à voix basse. La jument lui paru apaisée, et sereine quand il lui exposa son plan.

Alors, il fit part de ses projets au chef de leur tribu, et après une longue réflexion, celui-ci approuva son choix, bien que risqué. Les guerriers du clan se préparèrent, pour atteindre la Baie avant la tombée du soir. Alors que les invalides et les enfants restèrent à prier aux campements.

Tous les combattants étaient présents avec leur destrier formant une ligne de cavalerie entretenue et soudée. Mais ils restaient bien moins nombreux que les Jhungid, qui, les apercevant de l’autre côté de la baie, commençaient à s’organiser pour la confrontation imminente.

Le vieux Xaela regarda le ciel, attendant le moment propice, alors que les nuages les plus noirs s’accumulaient au dessus de la baie. Et puis, il sut que c’était le bon moment, lorsque Khalja s’ébroua sous le grondement sourd qui résonnait au dessus de leur tête.
(Chant)
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Après cette vie passée ensemble, je n’ai plus de doute ♪
Je suivrais tes sabots, dans le désert le plus noir, le plus froid ♪
Au final, peu m’importe la route ♪
Si j'accomplis cette marche avec toi ♪
Un pacte nous lie tous les deux ce soir, ♪
Qu’il nous mène à la ruine ou à la victoire ♪
______________________________________
Les Goro envoyèrent alors une volée du flèche à longue portée, pour forcer les ennemis à réagir.
Lorsque les traits mortels tombèrent sur les positions des Jhungid, ceux là se décidèrent à mener l’assaut à travers la baie des cordes de Feu, leur armes pointées vers le ciel, en signe de ralliement et de rage guerrière, certains de leur force et de leur supériorité...

Alors que les chevaux des Jhungid franchissait au grand galop la baie, la fureur d’Azim s’abattit sur eux. De puissants éclairs les frappèrent tour à tour, projetant les cavaliers à terre, et foudroyant les hommes qui marchaient sur le large banc de sable humide.

Les chevaux des Goro, calmés et apaisés par leur compagnons, résistèrent à l’instinct de s’enfuir. Ce lien presque mystique, qui existait entre les hommes et leur monture, leur permit de rester immobile, alors que les éclairs tombaient à quelques dizaines de yalms d’eux, sur la tribu qui avait bravée la fureur du dieu des steppes d’Othard.

Une fois le gros de l’orage passé, la cavalerie des Goro effectua un mouvement de charge à travers les rangs désorganisés des Jhungid, qui brisa leurs lignes et leur os... remportant ainsi une victoire mémorable sur leurs adversaires.

Quand la bataille fut terminée, on chercha Altung et Khalja un long moment...
Mais ils restèrent introuvables. Certains disent que le vieux Xaela fut aperçu, marchant dans les eaux de la baie, entraînant sa fidèle monture avec lui vers le large, après le dénouement final.

Aujourd’hui encore, la légende raconte que les Goros sont accompagnés par le tonnerre, quand ils chargent leurs ennemis. Et qu’une forme est parfois visible les jours orageux, parmi les stries lumineuses, esquissant dans le ciel un cavalier et son fidèle destrier.
(Chant)
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Après cette vie passée ensemble, je n’ai plus de doute ♪
Je suivrais tes sabots, dans le désert le plus noir, le plus froid ♪
Au final, peu m’importe la route ♪
Si j'accomplis cette marche avec toi ♪
Jument aux formes pures, volonté d’Azim incarnée, ♪
Je suis à ton service, et pour l’Eternité. ♪
______________________________________
Dernière modification par Khorijin Dotharl le 20 juil. 2016, 13:06, modifié 1 fois.

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