Contes et légendes

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Manah
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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 24 sept. 2021, 20:33

L'histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.

A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines inextricables, et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.
En ces temps là, les loups vivaient nombreux, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.
Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre. A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.

Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de meute, et quelques élus entreprenaient le grand voyage. Ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire. Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie. Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.

Cette année là, Loup blanc, chef de meute encore solitaire, venait pour y trouver une compagne. Chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.

Quelques lunes plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris. De longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea.

Elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit. Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal. Celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir.

Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur : lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village.
"Seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route"

Il s'exécuta et la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.

De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.
Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.

Très loin de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de meute. Eux aussi, faisaient route vers le grand rassemblement.

Elle venait y faire alliance. Elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur.

Son chemin avait croisé celui d'un homme blessé et, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.

L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerai plus.

Un soir, alors qu'elle venait le retrouver, elle découvrit qu'il était parti. Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.

La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires.

Il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, avant de se diriger vers l'élue.

Ce soir sacré, lorsque la Louve aperçut Loup blanc, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu. Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées. Loup blanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, l'accepta comme compagne sans se formaliser.

La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas à la même meute et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles. La louve fit ses adieux à ceux qui l'avaient vue grandir


Leur périple fût sans histoire. Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier. Au printemps de l'année qui suivit, elle donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Mais avant de mettre bât, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.

Une nuit...

Ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière.

Ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel.

Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.

Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits pour s'éloigner du danger.

Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants, fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.

La légende dit que la route des loups croisa celle des humains.

Qu'il reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que la louve reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.

On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière. Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...
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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 21 oct. 2021, 15:20

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, un automne où les plaines s'étaient parées de leur plus belles couleurs, trois khans partirent à la chasse, accompagnés d'un cuisinier.

Celui-ci était chargé de préparer le gibier qu'ils comptaient attraper, et il les suivait discrètement, portant sur son dos chaudrons, ustensiles et couverts.

Toute la journée, ils arpentèrent les plaines sauvages. Mais à la fin du jour, épuisés et affamés, ils n'avaient tués qu'à eux trois une seule perdrix. Ils avaient bien vu détaler quelques lapins, vu fuir un magnifique chevreuil et voler de beaux canards au dessus de leurs tètes, mais la chance n'était pas avec eux.

Ils étaient, comme vous pouvez l'imaginer, de fort mauvaise humeur !

Au moment de savoir qui allait manger leur unique prise, l'un d'eux eut une idée :

"Gardons la perdrix pour demain. Celui qui aura fait le plus beau rêve la mangera."

Ils installèrent leur campement et, le ventre creux, s'installèrent pour la nuit en bougonnant...

Eveillés dès l'aube, le premier demanda :

"Quel rêve as-tu fait ?"

"J'ai rêvé que j'épousais la plus belle princesse du monde. Elle avait des joues de pêche, une chevelure éblouissante, des yeux brillants comme des diamants et un sourire à chavirer les cœurs."

"Ah ! Quel beau rêve tu as fait ! Moi, j'ai rêvé que j'étais le roi d'un pays où il n'y avait pas de pauvres, où tout le monde s'entendait bien sans jamais se chicaner. La haine n'existait pas, on ne vivait que d'amour et de gentillesse."

Le premier chasseur admit que c'était un rêve épatant. Puis, ils se tournèrent vers le dernier chasseur pour connaitre le sien

"Moi, j'ai rêvé que j'étais au ciel. J'ai vu Azim assis sur son trône."

Tandis qu'il discutaient pour savoir lequel de leur rêve était le plus beau, le cuisinier qui cuisaient des légumes prit la parole.

"Moi aussi, j'ai fait un rêve, un beau rêve. J'ai rêvé que je mangeais la perdrix. Elle était merveilleusement bien apprêtée avec des oignons et du chou. Elle était succulente."

Ils le regardèrent...

"Quel curieux rêve..."

"Et il doit être vrai, ajouta le cuisinier, puisque ce matin, je n'arrive pas à mettre la main sur la perdrix. Je n'en ai retrouvé que le bec et les pattes..."

L'histoire ne dit pas comment se termina cette partie de chasse, mais je crois bien que le cuisinier a dû s'enfuir bien vite en courant, les chasseurs à ses trousses... et il doit courir encore !
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Message par Manah » 21 oct. 2021, 15:27

Ceci n'est pas une histoire à proprement parlé mais plutôt une anecdote, plutôt récente, le début d'une chasse face à l'inconnu.

Voilà maintenant quelques lunes que deux lames vagabondes fréquentaient les chemins, ayant tout d'abord comme simple but de rejoindre un village afin de prendre de leur nouvelles, qui étaient dès lors sous silence depuis un moment.

Aussi, ces deux lames avaient aussi pour but de vérifier un sceau magique. Un sceau capable de retenir une force maléfique, qui a quitté ce monde depuis longtemps mais qui n'a jamais pu rejoindre l'autre.

Après des soleils et des soleils à traverser la région, pour rejoindre les bordures d'une autre, elles arrivèrent enfin à ce dit village. Un village austère, sinistre et qui avait pour réputation de se nommer "La forêt lugubre." Et ces lieux... avaient plus des airs de cimetière que qu'un village perdu dans la forêt.

Bien que peu sereines d'être arrivées sur place, elles n'en oublièrent pas leur objectif : trouver signe de vie des villageois et s'assurer que le sceau était encore intact.

Et...Tout était mort. Pas une trace. Aucune. Aucun signe de vie, aucun signe de lutte, ni de traînée, rien.

Les lames vagabondes se sentaient assez mal. Pas forcement malades mais elles se sentaient profondément mal en leur être intérieur. Quelque chose manquait, clochait et elles avaient l'impression de ne plus être au bon endroit. Comme perdue telle des âmes errantes.

Mais alors qu'elles tentaient de relativiser ou de se rassurer, des notes stridentes commencèrent à jouer, d'un vieil instrument. Un shamisen. Les notes étaient désordonnées, chaotiques, malades.

Et de par ses notes, le village jusqu'alors mort, ou même la faune furent silencieuse, les morts se sont relevés ou plutôt, les esprits de cette région prirent possession des corps enterrés, sous la frénésie du musicien qui lui aussi, n'avait plus rien de vivant.

Les lames vagabondes, effrayées et rapidement dépassées par les événements finirent par se ruer sur ce musicien pour faire taire les morts... La tête fut coupée, nette.

Mais pourtant, le musicien n'arrêtait pas sa mélodie car ce n'était pas lui qui était possédé mais bel et bien l'instrument même. Détail qui fut alors rapidement expédié pour enfin apporter le repos aux morts des alentours.

Les lames continuèrent leur enquête, jusqu'à arriver à ce fameux sceau protecteur, qui était alors brisé et corrompu. Ces lames se retrouvèrent donc à partir en chasse d'un ennemi inconnu...Un esprit qui peut semer la mort sur son passage.

Mais là où l'horreur s'installe, c'est lors de leur départ du village. Après avoir franchi un portail à l'entrée de ce village, une sensation étrange les submergea.

Comme si...Tout ce qu'elles avaient vécu, étaient presque une illusion et en quelque sorte, ça l'était. Elle retournèrent sur leurs pas et c'est la qu'elles furent témoins du massacre.

Les squelette du cimetière ? C'était les villageois. Le musicien ? Le prêtre qui était chargé de renouveler les défenses.

Et sans le savoir, ces lames vagabondes ont apportés des coups inutiles, jusqu'à souiller leur arme de leur sang alors que cela n'était pas nécessaire. Elles ont été trompées.

Et c'est ainsi que la chasse d'un démon commença et que cette histoire se termine mais les lames vagabondes sont déterminées à trouver des réponses et espérons-le, réussir à libérer cet esprit malfaisant.
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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 21 oct. 2021, 15:36

Si cela sied. Une petite histoire venant d'Hingashi. Une légende laissant quelques message pour les jeunes, et parfois les plus anciens.

A vrai dire, pour vous dont le prénom est Ryû, cela devrait avoir une certaine tonalité. Puisque l'histoire que je vais vous raconter traite d'un périple concernant un petit dragon de mes chères contrées !

C'était il y a... plusieurs années, le nombre n'importe peu pour ces êtres là. Le temps, n'est qu'un principe qui lève le soleil, et l'abaisse quand vient le temps à la nuit de jaillir. Et cette histoire trouve sa naissance, lorsque le voile fut tombé, et que pour les hommes, vint le temps de s'offrir le sommeil escompté...

Le jeune dragon n'est point comme Eorzéa les perçoit. En ses terres, fins et serpentins, ils arpentent parfois même sans toucher le sol à l'image d'anguille qui file sans eau, ni sol, que l'air lui appartient, et le tire, le fait sien. Mais vint un instant où quand la nuit se fait profonde, une faim capricieuse gronde, et le désir lui vint.

"Pourquoi aurais-je à attendre le souper, que père m'aurait préparé", fût-il à même de se vanter. "Je suis si agile et vif. Qui pourrait donc m'échapper ?"

Son regard scruta. Déchiffrant ce que l'œil sait saisir quand il se fait vif : La terre, l'herbe, les broussailles, tout bougeant comme si chaque instant pouvait être celui qui l'amènerait à son précieux repas... Jusqu'à se saisir de l'agitation de quelques feuilles.. Pour y découvrir sa proie.

La petite grue. N'était pas des plus malignes. Que faisait-il si loin de l'eau, où sommeil ses parents ? Ce n'était pas cela, que le petit dragon pensa. Il ne vit en elle, qu'un met, qu'une proie.

Les lucioles l'avait conquise, si belle, elle nous attise. Toute curiosité nous mène à ce que la beauté amène, mais même distraite, c'est sans effort. Que d'un seul geste, elle s'échappa ! Il n'eut que boue et un peu d'herbe, que la gueule du dragon vint rejoindre. La frustration montait alors... et la confusion de même.

Père le vit. Il faut dire que rien ne lui échappe. A quoi bon être courroucé, quand l'échec est déjà une punition ? Au lieu d'une réprimande, il lui enseigna une leçon. "Ton corps est long, agile et fin. Ta force, des griffes, broie et contient. Ton regard saisit, la moindre aspect du terrain. Mais l'ensemble n'est rien, si tu ne comprends rien."

Au lieu de lui faire apprendre, comprendre, ce qui lui manquait. Il le guida vers un homme, qui saurait l'enseigner. Dans le secret, comme si le vent le poussait. Le petit dragon observait le chasseur dans le pré.

"Qu'a t-il de plus que moi, que mon corps ne saurait ?"

Plus vif, plus agile. Plus fort, plus endurant. Les qualités ne manquaient pas, mais en devenaient des défauts. C'était le petit dragon dont le museau était plein de boue. Pas l'homme qui tenait à sa ceinture, quelques chiens viverrin qui nourrira les siens.

Tout deux virent la même proie :

"Celui là, sera à moi !"

Il jaillit dès lors, sans autre malice, que dans un artifice, lui ôte sa proie complice ! Mais le hoquet du chasseur jaillit, d'un regard, surpris, et la bête s'éloigna en ne laissant à son nez... que la forme et la senteur du bois, de l'arbre qu'il percuta.

Inquiet du petit être, il lui dit alors. Approchant à petit pas, se confiant sur ses torts.

"Vif, vous l'êtes ! Puissant, certainement. Habile, vous pourriez. Mais sans compter, si j'osais, toutes vos essais seront sans cesse échoués !"

La nuit durant, il apprit de lui. Tout deux arpentèrent sous un voile brillant, une étendue infinie. Les bois et les prairies, les rivières et jusqu'à la mer. Essayant sans cesse de demander au petit dragon de saisir les chiens viverrin qu'à sa ceinture ils détient...

Jamais il ne pouvait, et à chaque fois, le chasseur comptait.

"Un, deux, trois. Quatre."

"Un, deux, trois. Quatre."

Sur le même rythme, le quatre plus intense, et quand il n'essayait pas, le chasseur mêlé une mélodie. L'impatience de la jeunesse, au petit dragon échappa, mais ce n'était que la peine, car il ne comprenait pas.

"Je suis fort, vif et rapide. Mon regard, que tout cerne. Que me manque t-il donc, pour capturé la moindre bête ?"

Et de la même façons, au quatrième, se saisit d'un bolas, et les jambes d'un daim furent enlacés dès qu'il sorti des herbes.

"Aussi bon soit vos aspects, aussi vive soit votre esprit. Si il ne suit pas le rythme, que lui dicte la musique. Il pourrait tenté cent fois, et raté tout autant. Il ne faut pas agir promptement..."

"... Mais juste au bon moment !"
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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 21 oct. 2021, 15:37

C'est, hrm... Une petite famille, pas de sans, mais de circonstances. Fatigués de la pauvreté et de la misère, ils ont décidé de partir dans la forêt pour devenir des chasseurs, pour qu'ils puissent enfin manger à leur faim.

Le souci, c'est qu'il y avait déjà un groupe de chasseurs dans cette forêt, et ils avaient un code. "On ne tue pas plus que nécessaire", "on épargne les femelles qui ont une portée", ce genre de chose. La famille s'est dit que c'était idiot, que leur survie primait sur tout le reste. Alors ils se sont installés quand même, parce qu'ils se disaient que la forêt était bien assez grande pour tout le monde. Et ils vivaient confortablement, en allant chasser quand ils avaient faim.

Un jour, alors qu'ils mangeaient tranquillement, ils ont entendu du bruit près de leur camp. Un petit garçon qui pleurait, et qui demandait de l'aide. Ils n'avaient pas confiance, alors ils lui ont dit de s'en aller.

Et le petit garçon s'est mis à pleurer plus fort. Comme ils avaient peur qu'il attire des prédateurs, ils ont décidé d'aller voir, en essayant de calmer le petit garçon pour qu'il ne fasse plus de bruit. Mais quand ils s'en sont rapproché, les pleurs sont devenus des rires, et la voix est devenue celle d'un vieillard. Et, autour du camp, un groupe de chasseurs est sorti des fourrés.

La petite famille a été menée au camp des chasseurs, où ils s'attendaient à être punis. A la place, ils ont rencontré le chef des chasseurs, qui leur a expliqué que leur chasse avait rendue la vie beaucoup, beaucoup plus dure aux habitants. Que les pièges qu'ils avaient laissé blessaient les bêtes et les hommes sans distinctions, que les proies devenaient plus rares, et qu'à terme, la forêt serait vide de vie. Qu'à terme, ils auraient conduit le village à la misère.

Et qu'ils étaient en train de devenir ceux qu'ils avaient haï jusque là.

Et, comme ils avaient compris le sens des règles, ils ont décidé de se racheter en s'assurant que le code serait respecté dans la forêt.
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