Contes et légendes

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Manah
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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 27 févr. 2021, 22:42

Un jour, dans une ville étrangère à ma contrée, un homme se vanta d'avoir réussi à piéger un rossignol de Sombrelinceul, et ainsi posséder la plus jolie voix de la forêt dans une cage de petit bois. Bien évidemment, il s'attira toute l'envie des gens autour. Avant de dévoiler sa nouvelle possession, il s'assura de lui donner tout : des grains de la plus haute qualité, de l'eau fraîche renouvelée plusieurs fois.

Le rossignol chantait, certes, mais par tristesse et pour réclamer sa liberté. Fier d'entendre ce son mélodieux sans en comprendre le sens, l'homme posait chaque matin la cage sur son balcon, pour que tout le monde profite de ces mélodies.

Un jour, une corneille se posa sur le balcon, croassa quelque chose au rossignol qui, soudain, n'émit plus un son.

L'homme s'en inquiéta et inspecta son oiseau dans la cage. Il réclama des grains de plus haute qualité encore, et de l'eau des fontaines les plus pures. Il se ruina pour cet oiseau qui, peu à peu, désintéressait les habitants de sa ville.

Incapable de guérir son oiseau, il décida de se rendre à Gridania, et il croisa sur les chemins de Sombrelinceul une miqo'te qui l'interpella.

"Que fais-tu avec cet oiseau ?" lui demanda-t-elle. L'homme prit alors le temps de lui expliquer le mal qui rongeait son rossignol. Il semblait triste pour l'oiseau qui restait muet.

Alors la miqo'te lui proposa de parler à son oiseau. Perplexe, il la laissa faire et voyant en cette créature de la nuit une alliée, l'oiseau se confia.

"Autrefois, je vivais en liberté dans la nature. Puis on m'attrapa, on m'arracha à ma forêt, mes terres et mon ciel. Je me suis lamenté jour et nuit pour tenter de lui faire comprendre ma peine, mais cet homme n'entend pas.

Un jour, une corneille est venue me dire : "cesse de pleurer, car c'est à cause de tes lamentations que l'on te garde dans cette cage." Depuis et jusqu'à nouvel ordre, je reste silencieux."

La sage miqo'te traduisit à l'homme les propos du rossignol. Il se gratta la tête, embarrassé, peiné et honteux.

"À quoi bon garder un rossignol, s'il ne chante pas ?". Alors il libéra l'oiseau qui retrouva sa forêt et disparut entre les feuilles de nos grands arbres.
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Manah
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Message par Manah » 27 févr. 2021, 22:55

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, à une époque où la chasse était très mauvaise, n chausseur prit au piège un petit oiseau couleur jaune, un serin. Il allait le tuer pour le faire cuire car il était tiraillé par les cris de son corps en dépit de la maigre prise, lorsque le petit oiseau s’adressa à lui :

– Regarde moi ! Vois ! Je suis minuscule et maigre. Tu ne feras de moi qu’une bouchée. Laisse moi la vie sauve et je te révélerai trois vérités qui te seront utiles dès demain et tout au long de ton existence.

A cette époque, en ces temps reculés, les hommes et les animaux terrestres avaient l’habitude de se comprendre et de parler ensemble lorsque la nécessité se faisait force de loi.

– Comment te croirai-je ? répliqua la chasseur. Ce n’est qu’une ruse, un mensonge éhonté de ta part, pour avoir la vie sauve !

– Non, non ! jura l’oiseau. Je t’assure ! Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main; la deuxième une fois perché sur ton épaule et tu pourras toujours m’attraper facilement; et la troisième dès que je serai là haut sur la branche, dans l’arbre, toujours à ta portée.

Le chasseur jugea le marché équitable.

– C’est d’accord, fais moi entendre la première vérité.

– Si tu perds quelque chose, lui dit le serin, tu ne dois jamais le regretter, car la vie doit aller de l’avant, et non s’encombrer du passé. Que demain ne soit pas l’otage d’hier, car vivre dans le passé, être dans la nostalgie, c’est oublier le présent et se fermer les portes du futur… Vivre, c’est vivre l’instant présent.

Le chasseur réfléchit et trouva que c’était une bien belle vérité. Combien de gens ne cessent de ressasser le passé “avant, c’était mieux !”. Et il en faisait partie…

Il tint donc parole et laissa l’oiseau s’envoler vers l’arbre voisin.

– Si l’on te raconte quelque chose d’absurde ou d’invraisemblable, lui cria le serin, refuse toujours de le croire, à moins qu’on ne t’en donne une preuve éclatante. Fais confiance mais vérifie par toi-même et multiplie tes sources.

Le chasseur acquiesça avec force car combien de ses semblables ne prennent plus le temps de réfuter, de vérifier, d’argumenter et d’arrêter de vivre des “abrégés du vrai”…

Sur ce, l’oiseau s’envola hors d’atteinte et commença à rigoler, à rire et à se moquer du chasseur.

– Comme tu es bête et comme je t’ai bien eu ! Sache qu’il y a dans mon coeur deux diamants pesant chacun plus de cinquante grammes. Non seulement si tu me tuais, ils étaient à toi… tu serais riche, et en plus tu te serais fais plaisir en te délectant de ma chair tendre et parfumée… Mais tu m’as laissé partir !

Fou de rage, le chasseur s’en arracha les cheveux en regrettant de ne pas avoir tué l’oiseau. Puis il dit au serin :

– Je le savais, je le savais ! Tu vois, la vie n’est qu’un mensonge. Mais au moins, tu as la vie sauve, en contre partie, révèle-moi au moins la troisième vérité !

– Pour quoi faire, lui répliqua le serin, puisque tu n’es qu’un idiot qui ne met pas en pratique ce que nous venons de dire ? Je t’avais dit de ne jamais rien regretter, et tu regrettes déjà ton geste de m’avoir libéré. Je t’avais dit de ne pas croire des choses invraisemblables, et tu as cru qu’un petit oiseau comme moi, qui ne pèse pas plus de quinze grammes dans ta main, peut renfermer deux diamants de cinquante grammes. Pauvre fou !

Mais voici tout de même la troisième vérité qui te concerne plus que tout autre et concerne tous tes semblables : la convoitise, la cupidité, la jalousie aveuglent le cœur des hommes et ce sont par elles que vous êtes tous abusés.

Sur ces belles paroles, le petit serin s’envola à tout jamais…
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Message par Manah » 28 mars 2021, 23:33

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, vivaient deux sœurs, en tous points différentes.

L'une était terre, roche, source vive ; l'autre était ciel, nuage, torrent indomptable. L'une était arbre, branches, racines ; l'autre n'était que vent.

Elles se vouaient cependant une affection profonde.

Elles avaient grandi dans l'ombre l'une de l'autre, dormant sur la même paille, buvant à la même jatte, cousant à la même chandelle.

La grande refrénait inlassablement les ardeurs de la petite ; la cadette, à sa manière, stimulait son aînée. Elles se complétaient parfaitement et la vie s'écoulait, paisible et délicieuse.

Mais le vent est ce qu'il est : nul ne peut l'empêcher de souffler.

Un jour, alors qu'elles battaient leur linge au bord de la rivière, la plus jeune annonça : « Je partirai demain ». L'autre ne répondit pas : il n'y avait rien à dire. Elles avaient toujours su, l'une comme l'autre, que ce jour arriverait.

Elles restèrent longtemps côte à côte, en silence, à rincer leurs vieux draps de leurs larmes amères.

Le lendemain, après de pénibles adieux, la jeune sœur s'engagea sur le chemin, toute vêtue de rêves. Et l'aînée resta là, le cœur en haillons, à regarder la silhouette gracile s'évanouir dans le lointain.

Elle resta là longtemps, incapable du moindre mouvement, les yeux rivés sur l'horizon. Elle y resta comme suspendue, figée telle une statue de pierre, étrangère à sa propre vie.

Un matin, alors qu'une année entière s'était écoulée depuis le jour du grand départ, elle fut tirée de sa torpeur par le chant d'un oiseau.

C'était un bel oiseau bleu au plumage chatoyant, aux yeux pleins de douceur. Lentement, il se mit à lui parler de sa sœur...

Il lui raconta la poussière des chemins, le scintillement des étoiles ; les mains tendues, les pains offerts.

Il lui raconta les bivouacs sous la lune, les dunes hautes comme des montagnes, le pas lent des chameaux, les caravansérails aux portes du désert.

Il lui raconta les voiles gonflées par les alizés, le grondement des vagues, les cris des goélands, les ports du bout du monde.

Il lui raconta mille autres choses encore.

Lorsqu'il se tut, la nuit régnait sur la vallée. Mais une lueur luisait à nouveau dans les yeux de la grande sœur.

Le cœur apaisé, elle put reprendre le cours de sa vie.

L'oiseau revint l'année suivante, et l'année d'après, et encore celle d'après. Il revint chaque année, toujours à la même date.

Il arrivait au point du jour, sans faute, et s'installait sur un rocher, au bord de la rivière. Et il parlait lentement, longuement, jusqu'à ce que la nuit descende.

Il parlait et la grande sœur l'écoutait, immobile, et son chant résonnait longtemps à travers la vallée.

Il racontait les cimes enneigées, les forêts luxuriantes, les fières cavalcades à travers les steppes...

Il racontait les troupeaux majestueux dans l’herbe des savanes, le glissement des pirogues au miroir des eaux sombres...

Il racontait les marbres des palais, les remparts de torchis, le brouhaha des villes lointaines...

Il racontait l'argent des fleuves à travers les plaines, l'or des crépuscules sur les plages du sud, le cuivre brûlant des verres de thé partagés...

Puis il repartait d'où il était venu, chargé de nouvelles, emportant avec lui le récit des récoltes, l'écho des noces heureuses, les pleurs des nouveau-nés, les berceuses et les rires des enfants ; parfois aussi le parfum d’une gerbe de fleurs déposée sur une tombe.

Au soir de sa vie, la vieille femme demanda à ses petits-enfants de l’accompagner au bord de la rivière pour y passer la nuit. Elle voulait y attendre l'oiseau bleu.

Les enfants étaient nombreux et de tous âges. Les plus aguerris allumèrent un feu pendant que les autres s'installaient autour, sur des nattes ou des tapis de laine.

La nuit était claire. Il y avait beaucoup de joie dans l'air, et beaucoup de rires qui crépitaient avec le feu.

Alors la voix de la vieille s'éleva, très douce, et se mit à raconter les histoires apportées tout au long de ces années par l'oiseau bleu. Toutes les histoires, les unes après les autres.

Les yeux des grands et des petits étaient suspendus à son visage plissé, à ses lèvres minces toujours prêtes à sourire.

Elle se sentait infiniment heureuse, ainsi entourée de sa descendance, partageant avec eux l’écho des voyages de sa sœur bien-aimée.

Elle la sentait toute proche. C'était comme si elle était là, assise de l'autre côté du feu, et que leurs deux bonheurs se conjuguaient.

Le sommeil finit par les prendre, un à un, grands et petits, et ce fut la morsure du soleil qui les réveilla quelques heures plus tard.

Le jour était levé, mais l'oiseau n'était pas là – il n'était pas venu.

La vieille femme comprit qu'il ne reviendrait plus, que tout était terminé ; qu'il n'y avait plus d'histoires à raconter.

Une légère brise vint alors caresser sa joue parcheminée. Une brise chargée d’affection. La vieille lui adressa un sourire : elle lui avait tant manqué.
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Message par Manah » 28 mars 2021, 23:39

je suis Aqeh, tribu solaire de Bouquetins. Ce que je vais vous raconter ce soir est une aventure qui m'est arrivée quand j'avais environs dix ou onze ans. Il faut aussi savoir que j'étais assez nerveuse à cette époque, je courrais partout à en faire perdre le pelage de ma mère.

Cette année là, nous voyagions avec une branche de ma tribu. Nous devions traverser plusieurs endroits et nous avons marché durant des jours.

Alors que la nuit tombait, notre troupe c'est arrêtée à la lisière d'une forêt. Je me souviens encore des ses arbres qui étaient par moment collés entre eux ou assez écartés les uns des autres et ma mère m'avait dit de ne pas bouger le temps qu'elle aille chasser.

Mais bon, jeune inconsciente que j'étais, je n'ai pas obéis à ma mère et quand elle fut partie et que les autres discutaient entre eux je suis partie dans cette forêt.

Au début tout était calme, il y avait de belles fleurs au sol, j'entendais quelques bruits d'animaux qui ne me semblaient pas si terribles que ça. Puis fatiguée je me suis assoupie contre un arbre.

Je ne sais plus trop combien de temps j'ai dormi mais mon réveil fut assez brutal, quand j'ai vu un lion face à moi. J'étais terrorisée collée contre l'arbre et lui m'observait avec ses gros yeux.

Je me suis alors mise à courir comme une folle, prise de peur, et lui me voyant partir s'est mis à me chasser. J'ai donc décidé... ou pas....je crois que c'était plus un réflexe... Réfléchi un instant avant de reprendre. Enfin bref. J'ai bondi sur un arbre pour me hisser très rapidement au plus haut. sur une branche.

Le lion lui est resté en bas à tourner autour de l'arbre et voir si la branche n'allait pas céder ou si j'allais pas redescendre de moi même. Mais je suis restée agrippée à cette branche durant une bonne partie de la nuit. Je m'efforçais à ne pas m'endormir, je somnolais par moment.

Puis, j'entendais des cris à un moment, j'entendais mon nom dans la forêt et le lion semblait les avoir entendu aussi. Il a décidé de prendre la fuite, alors je me suis mise à hurler aussi jusqu'à ce qu'on me retrouve.

Ce qui fut le cas, vue que je suis ici aujourd'hui. Mais après une bonne dispute j'ai pu à nouveau m'endormir auprès des miens.
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Message par Manah » 28 mars 2021, 23:49

Pour commencer, je m'appelle Nyra. Et mon histoire assez amusante car parfois notre insouciance peut nous amener dans des situations assez compliquées.

Sachez que dans cette histoire, j'étais sous les ailes d'un des archéologues et je commençais aussi à étudier la magie rouge. Comme vous le savez, le Thanalan a pas mal de ruines antiques et sans compter la présence des amalj'aa. Des fois, les fouilles sont un peu compliquées.

Un jour, on avec mon maître, on était en train de fouiller les environs. On avait repéré une sorte de tombeau et la porte étaient scellée. Avec de l'abnégation et de la volonté on était parvenus à ouvrir ce tombeau. Cela nous avaient pris trois jours. Mon maître m'avait donné l'instruction de rester non loin de l'entrée le temps qu'il aille chercher deux torches. Son retour fut très rapide même car une groupe d'amalj'aa nous avaient repérés et cherchait à nous capturer.

On a eu d'autre choix que de rentrer dans le tombeau pour pouvoir les semer. Dans notre fuite, je n'avais pas eu le temps prendre une arme pour pouvoir nous défendre. Au moment nous étions entrés et fait à peine trois mètres. Les portes s'étaient refermées ! On était dans une situation assez embêtante mais, pour mon maître c'était l'occasion de partir en exploration. Je n'étais pas pour mais, il n'avait pas tord car on pensait trouver une autre sortie.

On vagabonda dans les lieux pendant des heures, on essayait d'être le plus prudent possible. Jusqu'à qu'on trouve une salle qui nous avait intrigués. On avaient donc supposé que c'était la salle où se trouvait la tombe d'un souverain perdu. Ce qu'on avait réussi à faire, c'était de réveiller des mort-vivant endormis, ceux qui gardaient le tombeau. Nous avions couru pendant des heures à chercher à semer nos poursuivants.

Et comme j'ai dit précédemment, je n'avais aucune arme, aucun moyen d'affronter ces gardes d'outre-tombe. On a pris juste la fuite et là vient ma plus grande réussite ou boulette.

Pour faire simple, pensant qu'on avait semé nos poursuivants, j'ai activé un piège par mégarde. Un rocher rond et lisse étaient tombé devant nous et se mit à rouler dans notre direction. On avaient commencé à prendre la fuite et on avait oublié que derrière nous il y avait les mort-vivants.

On étaient pris entre deux feux, l'un menaçait de nous écraser et de l'autre se faire massacrer par des revenants. Par je ne sais quel miracle, mon maître avait trouvé un petit espace de quoi nous glisser dedans. Il n'avait pas perdu de temps pour nous mettre à l'abris et on vit le rocher rouler vers les revenants. Pas un seul s'étaient relevé après ça, littéralement écrasés. En revanche, un autre miracle se produisit. Le rocher avait fini par percuter un mur.

Une brèche c'était créée qui menait directement vers l'extérieur. Une brèche assez grande pour s'y glisser et on avaient clairement pas perdu de temps. On s'y s'étaient faufilé le plus rapidement possible.

Depuis ce jour-là, mon maître m'avait fait promettre deux choses : toujours garder une arme sur soi et ne jamais rentrer dans un tombeau si on était poursuivi.
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Message par Manah » 28 mars 2021, 23:55

Il s'agit de l'histoire d'un tout petit poisson qui vivait paisiblement, avec sa famille, dans un petit ruisseau. Comme tous ceux de son espèce, il était très petit, et ce cours d'eau pouvait bien lui suffire.

Pourtant, ce petit poisson était plein d'ambitions...

"Je veux aller voir l'océan !" disait-il toujours à sa mère.

Et sa mère lui répondait toujours : "Mais nous ne sommes pas fait pour cela !"

Le petit poisson avait beau entendre les siens lui expliquer qu'ils étaient trop petits pour survivre dans la mer, son rêve était d'y aller pour explorer le monde. Alors un jour, il se mit à aller plus vite que le courant et échappa à la surveillance de sa famille.

Il nagea ce qui lui parut être une éternité. Ses petites nageoires fatiguaient, mais enfin, il déboucha dans un monde plus vaste.

"C'est l'océan !" s'exclama-t-il.

Une truite passant par-là, le regarda de ses yeux ronds et lui fit "non" de la tête.

"Tu es ici dans la rivière, petit poisson, mais prend garde, le danger rôde ici."

Et effectivement, une pince s'approcha du petit poisson pour l'attraper. Agile, il parvint à s'échapper derrière un rocher. Là, un bébé carpe déjà plus gros que lui, lui expliqua : "Ici, il faut être le plus gros pour ne pas être mangé !"

Alors le petit poisson se gonfla d'eau pour paraître plus impressionnant. Mais pour autant, il n'était pas arrivé à l'océan. Et pour rien au monde il n'abandonnerait son rêve.

Il traversa la rivière, tout gonflé qu'il était, pour impressionner les autres habitants de ce cours d'eau si immeeeeeense pour lui.

Il agita sa petite caudale pour aller plus vite que le courant !

Et un courant plus fort encore se fit sentir et l'emporta.

Il se laissa faire et tomba alors dans un lieu immense !

"Ça y est, j'y suis !" et là, un immense poisson fondit sur lui et il esquiva tout juste l'assaut avant de se réfugier derrière un caillou.
"C'était quoi ça !" s'exclama-t-il.

* prend une voix un peu plus aiguë * "Un énorme brochet !" Le petit poisson se tourna et découvrit un petit gobie, déjà plus gros que lui.

"Tu ne devrais pas être ici !" continua le gobie. "Ce n'est pas ta place ici."

"Je veux voir l'océan !"

"Mais tu es trop petit !"

Alors le petit poisson se gonfla encore d'eau pour dépasser la taille du gobie.

"Voilà, comme ça je ne craindrai plus personne ici !"

"Mais !" s'exclama le gobie, interloqué. "Ici c'est le fleuve ! Continue de suivre le courant si tu veux trouver l'océan !"

Déçu mais loin d'abandonner, le petit poisson tout gonflé se mit à faire la course avec le courant.

Il continua longtemps. Le gobie avait-il dit vrai ? Pourtant, jamais encore le petit poisson n'avait vu autant d'eau !

Bientôt, il sentit quelque chose de particulier. Du... sel ? Oui, c'était ça !

Le petit poisson s'agita encore et encore pour aller toujours plus vite, sa queue frétillant pour le propulser ! * se trémousse, comme elle le ferait devant une assemblée d'enfants *

Et enfin, enfin ! Il sentit le courant l'emporter. Cette fois-ci, il prit ses précautions et se gonfla encore plus ! Il se sentait énooooooorrrme mais au moins, personne ne l'attaqu... ATTENTION !

"GROOOOOOOR !!!" CLAC Le petit poisson vit d'énormes dents claquer juste devant lui. Terrifié, il plongea au plus profond de cet endroit de la mer.

Apeuré, il regardait entre les algues d'immenses poissons comme il n'en avait jamais vu, ni même imaginé de touuuuuute sa vie.

Tremblant de froid dans cette profondeur que le soleil n'atteignait pas, il se mit à pleurer.

C'est alors d'un étrange petit dragon d'eau, ressemblant à un cheval des mers, s'approcha de lui.

"Quel étrange petit poisson tu es !" fit ce dernier.

Le petit poisson n'avait jamais vu d'hippocampe de toute sa vie et il se mit à pleurer.

Mais l'hippocampe, au nez et à la bouche bien trop petits pour représenter une menace, s'approcha de lui pour le rassurer.

"Tu as échappé au requin, mais il existe d'autres dangers plus terrifiants encore. Es-tu sûr de vouloir rester ?"

"Non ! Non ! Je ne suis qu'un tout petit poisson ! Je veux retrouver ma maman !"

L'hippocampe considéra d'un œil dubitatif le "petit poisson" tout gonflé.

"J'ai triché, j'ai voulu aller trop vite... je ne suis pas un gros poisson" pleurait le petit poisson.

"Alors rentre vite chez toi ! Je vais détourner l'attention des requins."

Aussitôt, l'hippocampe se cacha dans d'autres algues non loin, et commença à expirer des bulles d'eau de sa bouche, pour attirer les requins de son côté.

Sa ruse fonctionna et le petit poisson remonta le courant.

Mais il était épuisé et le courant était fort.

Alors il décidé de se dégonfler tout d'un coup !

Prrrrrrrrrrrrflflflfl !

Et lui qui avait tellement grossi pour être imposant, il se sentit propulsé. Il fendit l'eau à contre-courant à touuuute vitesse ! Un petit coucou au gobie tout en évitant le brochet du fleuve.

Puis un salut à la truite de la rivière tout en évitant la pince d'une grosse crevette affamée.

Enfin, il arriva dans son petit ruisseau natal.

Sa maman et sa fratrie s'étonnèrent de le voir venir de la rivière, mais le petit poisson avoua tout.

"J'ai été dans l'océan, maman... mais tu as raison, je suis trop petit, je ne suis pas prêt pour ça."

Il regagna son petit lit d'algues, exténué.

"En tout cas, j'attendrai d'être vraiment grand pour partir à l'aventure !"
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Message par Manah » 29 avr. 2021, 22:50

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, la légende raconte que dans les steppes, vivait un khan, dont la fille faisait pâlir de jalousie les plus resplendissantes des étoiles. Il aimait profondément sa fille et il ne désirait pour elle que ce qui existait de mieux sur terre.

hors, un beau matin, la jeune princesse croisa le regard d'un chasseur. Ce n'était pas un guerrier. Juste un simple chasseur. ce n'était même pas le meilleur chasseur de sa tribu.

Mais dès l'instant où leurs regard se croisèrent la princesse sentit son coeur s'envoler au côité de celui du chasseur. Et rapidement, ils ne se quittèrent plus.

Bien entendu, le khan finit par apprendre la relation qui liait les deux âmes. Il entra dans une colère plus noire que la plus noire des nuits. Il convoqua son sorcier et lui demanda de mettre un terme à l'aventure de la princesse. Un terme définitif frappe sa paume de son poing.

C'est ainsi que le sorcier fit appel à ses pouvoir et changea le jeune chasseur en coquillage, qu'il jeta dans Azim Khaat où il disparut au plus profond des eaux obscures, là où, dit-on, ni la lumière d'Azim, ni celle de Nhaama ne peuvent parvenir.

Le cœur de la princesse se brisa. Et elle mourut.

Son âme se métamorphosa alors en un nuage qui, chaque année, tente d'écarter les eaux du lac pour retrouver son cher amour perdu, le coquillage qui gît dans les profondeurs des eaux.

Lorsqu'il apparait par temps clair, on peut distinctement apercevoir la silhouette de la jeune princesse, ses cheveux masquant son visage, agenouillée et éplorée, tournée vers la surface du lac.
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Message par Manah » 29 avr. 2021, 22:56

Khutulun était également la fille d'un khan. Et lui aussi l'aimait énormément. Elle était une fière guerrière, capable de fondre dans les rangs ennemis, tel un faucon et terrasser les plus redoutable combattants.

Lorsqu'elle fût en âge de se marier, elle exigea que son prétendant soit capable de la vaincre à la lutte. En cas de victoire, il serait autorisé à l'épouser. En cas de défaite, il devait lui donner dix chevaux.

Elle devint ainsi la propriétaire, dit-on, de dix mille chevaux. Et les membre de sa tribus ne manquèrent plus jamais de monture

Finalement, Khutulun ne se maria jamais, mais elle devint la première Khatun et n'ayant aucune descendance et n'ayant jamais été vaincue par quiconque que le temps lui même, ce fut son neveux, le fils de son frère qui devint chef
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Message par Manah » 29 avr. 2021, 23:10

Il était une fois, une petite fille qui vivait dans la foret avec des deux parents. Mais ses parents furent chassés, sa mère tuée et son père disparut. Elle pensait qu'il était mort mais un vieil homme l'invita dans sa compagnie, alors qu'elle n'avais que 15 années.

Cet homme berça son enfance la formant à ce qu'elle avait toujours aimé, une invocatrice.

La petite fille grandis et s'éprit d'un homme.

C''était un miqo'te lunaire, qu'elle chérissait plus que tout, mais un soir, il ne revint pas.

Elle déplora sa perte et le chercha de longs mois, mais elle apprit sa mort et alors dans le désespoir ne savait pas si elle pourrait aimer de nouveaux

Elle eut une aventure à nouveau mais l'homme partit comme le premier, la laissant seule à nouveau c'est alors dans le chagrin qu'elle avait perdu tout espoir.

Un jour, un ami lui dit qu'il était en présence d'un miqo'te lunaire, qui n'allait pas fort.

Elle partit à leur rencontre et en face d'elle vit son miroir.

Cet homme au plus bas était tout comme elle. Elle comprit alors sa propre bêtise d'avoir désespéré et tenta de lui redonner le sourire par une danse.

Il se joignit à elle pour danser la danse de l'éclipse, lunaire et solaire, dans une danse qui réchauffa leurs cœurs.

Elle le mit à l'épreuve et attendit qu'il réussisse à la vaincre dans un duel de lutte.

Ce qu'il fit. Ainsi elle savait qu'il était motivé, réellement.

Depuis ils vivent heureux et ont un fils, nommé Ankaa, qui est certainement le plus beau cadeaux !

A noter qu'elle a retrouvé son père finalement, grâce à son époux, alors tout est bien qui fini bien !
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Message par Manah » 29 avr. 2021, 23:23

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, un grand-père et une grand-mère.

Tous les jours le grand-père allait couper des bambous et fabriquait toutes sortes d'objets avec. Il gagnait ainsi sa vie.

Un jour, travaillant dans un fourré de bambous, il en trouva un étrange, dont le tronc brillait, comme éclairé de l'intérieur.

Le grand-père était bien étonné, et se demandait pourquoi cet arbre brillait ainsi. Lorsqu'il coupa le tronc, il fut encore plus surpris : une jolie petite fille, minuscule, était assise dans le tronc, et c'était d'elle que venait cette lueur étrange.

Le vieil homme posa la petite fille sur sa main, et rentra bien vite à la maison.

"Grand-mère, regarde! Je l'ai trouvée dans un bambou!" dit-il à sa femme, en lui montrant la charmante petite fille.

Grand-mère pensa que les dieux leur envoyaient cette enfant. Ils l'appelèrent "la princesse des bambous", et la chérirent et l'élevèrent comme leur propre fille.

La petite princesse grandit très vite et devint une ravissante jeune fille.

Quand Grand-père ou Grand-mère étaient fatigués ou bien tristes, il leur suffisait de la regarder, et ils se sentaient mieux.

Après avoir trouvé la petite fille dans un bambou, quand Grand-père allait couper des arbres, il trouvait très souvent de l'or dans le tronc, aussi devint-il riche et ils ne manquèrent plus jamais de rien.

Tous trois vivaient très heureux ensemble. La princesse des bambous ne sortait jamais, mais sa beauté était réputée dans tout le pays.

Beaucoup de jeunes gens qui en avaient entendu parler vinrent de partout pour voir la princesse, mais Grand-père ne les laissait pas rencontrer son enfant bien-aimée.

Un grand nombre d'entre eux étaient fort déçus de ne pas pouvoir voir cette beauté, et rentraient chez eux au bout de quelques jours.

Quelques-uns seulement désiraient ardemment rencontrer la jeune fille et l'épouser. Cinq d'entre eux venaient tous les jours devant la maison du vieil homme, faisant fi des intempéries.

Un jour, la princesse des bambous dit à Grand-père : "Je vais demander à chacun de ces cinq jeunes gens de me rapporter l'objet que je désire. J'épouserai celui qui réalisera mon souhait."

Mais la jeune fille n'avait aucune envie d'épouser qui que ce soit, aussi demanda-t-elle des objets extrêmement difficiles à trouver.

Au premier des jeunes gens elle demanda la coupe en pierre de lune.

Au deuxième, l'arbre dont le tronc est en or et les fruits des perles.

Au suivant, la peau de la souris du soleil.

Au quatrième, le joyau aux cinq couleurs que le dragon porte autour du cou.

Et au dernier, le cauris, un coquillage qu'on trouve parfois dans le nid des hirondelles, et qui porte bonheur aux femmes enceintes.

La princesse des bambous demandait des choses dont on ne sait même si elles existent réellement, et les jeunes gens en furent très surpris et un peu découragés.

Les jeunes gens partirent donc à la recherche des objets demandés par la princesse des bambous, et ne vinrent pas chez le vieil homme pendant quelques temps.

Un jour, le premier d'entre eux revint et apporta la coupe de pierre de lune qui lui avait été demandée.

Il avait en réalité ramené une vieille coupe qui se trouvait dans un temple non loin de là.

Quand la princesse vit la coupe, elle comprit immédiatement que ce n'était pas la vraie, car même si celle-ci est très ancienne et faite en pierre, elle brille comme aucune autre.

Le deuxième jeune homme, quant à lui, ne savait pas où trouver l'arbre au tronc d'or et aux fruits de perles. Comme il était très riche, il demanda à des artisans d'en fabriquer un. Il l'apporta alors à la princesse.

L'arbre était vraiment magnifique, à tel point que la jeune femme crut que c'était réellement l'arbre qu'elle avait demandé. Elle était au désespoir, se disant qu'elle allait devoir épouser ce jeune homme !

Mais !

Lorsque les artisans vinrent réclamer leur dû, elle comprit alors qu'elle avait été trompée et que cet arbre était un faux.

Le suivant, qui devait ramener la peau de la souris du soleil, donna une paya grassement des chasseurs pour qu'ils lui ramènent cette fourrure.

A leur retour, ils lui donnèrent une magnifique fourrure, l'assurant que c´était celle de la souris du soleil. Il se rendit alors chez la princesse, qui lui dit :

"C'est une très jolie fourrure; Mais on dit de la peau de la souris du soleil qu'elle ne brûle pas, même si on la jette au feu. Voyons cela."

Et la princesse présenta la fourrure aux flammes. Celle-ci s'enflamma immédiatement et se consuma.

Le jeune homme, couvert de honte, s'en alla précipitamment.

Le quatrième d'entre eux était très courageux, et décida de trouver lui-même le dragon qui porte un joyau de cinq couleurs au cou.

Il partit donc en mer et navigua très longtemps, sillonnant les mers au hasard, étant donné que personne en sait où se trouve le dragon, ni même s'il existe.

Mais durant son périple, il fut pris dans une tempête effroyable, et manqua de mourir. Il renonça à continuer ses recherches et rentra chez lui, mais il était encore gravement malade et ne pût rencontrer de nouveau la princesse des bambous.

Le cinquième et dernier des jeunes gens, auquel la princesse avait demandé le cauris, un coquillage porte-bonheur qu'on trouve parfois dans le nid des hirondelles, entreprit de fouiller les nids d'hirondelles.

Un jour, il crut avoir trouvé le coquillage, et le serrant fermement dans sa main, il descendit précipitamment de l'échelle sur laquelle il se trouvait, tomba et se blessa gravement.

De plus, ce qu'il tenait si précieusement à la main n'était pas du tout le fameux coquillage, mais une crotte d'hirondelle, toute dure et racornie.

Voilà comment lui aussi échoua et personne ne pût ramener à la princesse les objets demandés.

La réputation de grande beauté de la princesse des bambous arriva jusqu'aux oreilles du Grand Khan qui désira la rencontrer.

Un jour, il se rendit chez le vieil homme, et rencontra la princesse des bambous. Il en tomba immédiatement amoureux, et voulut l'emmener dans son palais.

Mais la princesse refusa, lui disant : "Je ne suis pas de ce monde. Je ne peux pas aller avec vous."

Néanmoins, il ne pouvait oublier la ravissante jeune femme.

Un été, la princesse des bambous, regardant la lune, se mit à pleurer.

Grand-père lui demanda ce qu'elle avait, mais elle ne lui répondit pas, restant silencieuse.

La jeune femme était plus triste de jour en jour, et elle pleurait tous les soirs en regardant la lune.

Grand-père et Grand-mère se faisaient bien du souci, mais la princesse gardait le silence et ils ne pouvaient en rien l'aider.

A la moitié de l'été, la veille de la pleine lune, la princesse des bambous parla enfin :

"Je viens de la lune. Il avait été décidé que je vivrais quelques années sur la terre, mais aujourd'hui l'heure du retour approche. Demain, à la pleine lune, mes compagnons viendront me chercher et je devrai rentrer. J'ai été très heureuse avec vous, je vous remercie du fond du cœur."

Grand-père et Grand-mère étaient abasourdis, et très tristes. Ils ne voulaient pas quitter leur princesse bien-aimée, mais celle-ci leur dit :

"Je n'ai pas le droit de rester avec vous. Il faut que je retourne d'où je viens. J'en suis très triste aussi, mais je n'ai pas le droit de rester ici."
[22:35] Vega Eclipse est plongée dans ses pensées devant vous.

Grand-père décida alors d'aller demander de l'aide au khan pour empêcher que la jeune femme ne parte. Il raconta toute l'histoire de la princesse des bambous à l'empereur et celui-ci envoya deux mille hommes à la maison du vieil homme.

La nuit de la pleine lune, tous se tenaient prêts à protéger la princesse.

A l'intérieur, Grand-père et Grand-mère entouraient leur enfant bien-aimée, attendant l'escorte venant de la lune.

A l'instant où la lune fut vraiment pleine, l'escorte des gens de la lune descendit du ciel.

Les nymphes de la lune brillaient d'une lumière irréelle, qui aveuglait les archers, les empêchant de tirer.

Le plus étrange était que tous avaient également perdu toute volonté de combattre, ils ne pouvaient rien faire.. Tous, impuissants, regardèrent la princesse des bambous s'avancer vers l'escorte venue de la lune.

"Je suis très triste de vous quitter, mais je n'ai pas le droit de rester avec vous, je dois retourner d'où je viens. Je vous en prie, pensez à moi de temps à autre."

Elle s'adressa ainsi une dernière fois à Grand-père et Grand-mère.

Les nymphes venues de la lune la revêtirent alors d'un manteau, une superbe étoffe de la lune, et la princesse des bambous oublia sa vie sur terre et repartit avec ses compagnons.
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