Contes et légendes

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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 25 juil. 2021, 14:16

Cette année là, dans la steppe, le fleuve sortit de son lit et inonda les terres autour. Les proies prirent la fuite et les plantes furent noyées.

Un khan essaya bien de trouver des solutions, et ses chamanes prièrent pour remettre le fleuve dans son lit, mais en vain...

On lui parla alors d'un sage qui vivant tout seul sur la montagne.

Il partit donc avec ses meilleurs hommes et chercha le sage.

C'était pas simple : il vivait dans une grotte bien cachée, mais il finit par le trouver et lui raconta ce qui arrivait à la steppe.

Le sage écouta, mais ne dit rien. Quand le khan eut finit, il se leva et quitta sa maison.

Il partit se réfugier dans une grotte encore mieux cachée et encore plus isolée.

Les jours passèrent. Les lunes. Les années. le fleuve rentra dans son lit. Les proies revinrent et de nouveau, la steppe offrit à son peuple tout ce dont il avait besoin.

Le khan voulut savoir ce que le sage avait fait. Il décida donc de le retrouver, et le voyage fut encore pire que le premier. Mais, il trouva la seconde grotte du sage.

"Qu’avez-vous fait pour que la paix et la prospérité reviennent ainsi ?"

Et le Sage lui répondit : "J’ai remis de l’ordre en moi-même ! J’ai poli le miroir de mon cœur !"
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Message par Manah » 25 juil. 2021, 14:18

Si, près d'une rivière de la forêt de Sombrelinceul, vous voyez une femme vêtue de blanc, qui baigne un petit corps lui-même drapé de blanc, alors vous assisterez à une cérémonie funèbre propre aux Epocan.

Quand un miqo'ton naît sans être animé par le souffle de vie, Mahlu l'emmène dans la rivière pour laver son âme sans baptême et la laisser partir avec le courant.

C'est pourquoi les Epocan ne s'attardent que peu sur leurs reflets. On dit que par le passé, des miqo'tons n'ayant jamais trouvé le repos auraient tenté de voler l'âme de leurs frères en vie.
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Message par Manah » 25 juil. 2021, 14:21

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, Il était une fois, il y a des âges de cela, un Khan d’une petite tribu était devenu fort riche grâce au commerce.

Ce Khan n’était pas seulement riche, il était aussi très méchant et avait pris l’habitude de battre son serviteur personnel . La méchanceté n’était pas son seul défaut, c’était aussi un grand poltron.

Ouais. Ca arrive.

Un jour qu’ils voyagent dans la steppe, accompagné de son domestique, ils sont surpris par l’orage. Les éclairs déchiraient le ciel et le tonnerre grondait et de répercutait en écho sur les montagnes. Il n’y avait aucun endroit pour s’abriter. Alors, dans son immense frayeur, sautant à bas de son cheval, le khan se jette sur le sol et s'accroupit en se couvrant la tête de son manteau.

En voyant cela, le domestique saisi un bâton et de met à frapper son maître sur le derrière.

A chaque coup de tonnerre, le domestique assénait un coup. Encore et encore et encore.

L’orage ne dure pas très longtemps, mais le khan reçoit une belle raclée.

Alors que la tempête s'apaise, le domestique se couche à son tour, se couvre la tête de son manteau et reste comme ça sans bouger.

Au bout d’un moment, le Khan se relève, pouvant à peine se bouger tant il avait mal dans tous ses membres.

Il voit son serviteur, toujours par terre et lui crie : “Holà !! feignant, lève-toi, l’orage est fini”

“Je ne peux pas” lui répond le serviteur, “La foudre m’a frappé et j’ai mal dans tout le corps”

“Allons, allons, pleutre” lui répond le Khan “moi aussi, la foudre m’a frappé et certainement plus que toi et je n’en fais pas toute une affaire !!"
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Message par Manah » 25 août 2021, 18:31

Les premiers homme-bêtes que nous ayons connus sont les matanga. En avez-vous déjà vu un ?

Un matanga est grand comme deux ao'ras adultes, la peau grise et le visage d'une bête, avec une énorme trompe au milieu de visage.

Mais il n'ont pas toujours vécu parmi nous. Autrefois, dans les vastes plaines qui nous abritent, ils n'y avait que les ao'ras.

A cette époque lointaine, les raens avaient déjà quitté la terre qui les avait vu naitre. Le dernier Nadaam avait été remporté par les Uyagirs.

Hélas, ceux-ci refusaient obstinément de remettre leur titre de maitre de la steppe en jeu. Chaque tribu leur devait une certaine obéissance et leur payait un tribut en proies, en cueillette et les plus belles femmes finissaient épouses de leurs guerriers.

La paix dans la steppe repose sur un frêle équilibre. Durant la saison guerrière, les combats permettent à nos guerriers de se mesurer les uns aux autres et d'apaiser leurs instincts durant la saison de paix qui suit le Nadaam.

Ainsi, la colère grondait et les escarmouches étaient devenue nombreuses et incontrôlées, affaiblissant les tribus.

C'est alors qu'Azim et Nhaama intervinrent. Pas personnellement bien entendu ! Cela aurait marqué la fin de notre monde s'ils avaient décidé de quitter leur territoire dans les cieux pour redescendre sur la plaine.

A la place, ils envoyèrent des créature gigantesques, des scarabées géants, dans les grottes que les Uyagirs occupaient alors

Ceux-ci ravagèrent les camps Uyagirs. Nul ne saurait compter le nombre de victimes. Hommes, femmes, enfants, vieillards...

Ils ne durent leur salut qu'à la fuite...

Afin qu'ils ne retrouvent jamais leur territoire séculaire, Azim et Nhaama donnèrent les grottes aux Matangas.

Aujourd'hui encore, les matangas occupent ces grottes et harcèlent les xaelas. Et les Uyagirs, en pénitence ne survivent plus que grâce à la générosité de ceux qu'ils ont autrefois asservis.
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Message par Manah » 25 août 2021, 18:43

A-...alors... ne vous moquez pas... mais avant tout, les Sylphes, sont de petit êtres.

Ils ressemblent énormément à des plantes, leur peau étant similaire à du feuillage.

Ils vivent à ma connaissance, uniquement dans la foret de Sombrelinceuil, notamment dans son cadran Est.

Ils ressemblent trait pour trait à un Légumes de Gysahl arrivé à maturité. Eux comme beaucoup de locaux d'ailleurs, les considèrent comme les protecteurs de la Sylve.

Bien qu'ils soient d'apparence inoffensive, ils vaut mieux qu'ils n'entendent pas lorsqu'on les compare à des salades !

Car bien qu'il s'agisse à l'origine d'un peuple pacifique.

En tant que gardien... ils n'hésiteront dans aucune espièglerie ou taquinerie contre les "indésirables".

Et comme on en parler tout à l'heure... les cités Etats n'ont pas aidé.

Etant étroitement lié aux créatures de la forêt, et même, capable d'influencer ces dernières.

Ils sont impressionnants, pour leur petite carrure. En même temps, pour survivre, il faut bien.

Déja, ils volent dès leur plus jeune âge.

Car malgré leur petite carrure, les sylphes savent manipuler l'éther, notamment celui affilié à la foudre. C'est un élément qui correspond bien à leur tempérament par ailleurs...

De ce que j'ai pu découvrir, au delà de cette maitrise éthérée, c'est que leur société est matriarcale, et s'organise en petits villages. Certains à même le sol, d'autres très discret dans la lisière des arbres. Une chose est sure, leur présence semble indissociable à l'équilibre de la Sylve Gridanienne. Et bien qu'accueillant pour certains, pas très ouvert pour autant...

Ce qu'il ma valut de bien m'entendre avec l'un d'entre eux. Je l'ai... disons... assisté à faire quelques plaisanteries. Quelques roues de charrettes qui se retrouvent ailleurs... rien de bien méchant ♪

Je pense que si leur existence n'était pas si cruciale pour un équilibre... certains individus mal avisé aurait déjà conquis leur terre.
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Message par Manah » 25 août 2021, 18:48

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, un jeune homme partit un jour de chez lui parcourir le vaste monde afin d'apprendre la vraie vie. Avant qu'il s'en aille, sa mère l'avertit : « Ne prends pas, mon fils, des chemins interdits ! Si tu vois un sac noué, ne le dénoue pas ! Et si tu te trouves en danger, pense à moi ! »

Le fils promit de se souvenir de toutes ces recommandations, mais à peine fut-il sorti de la yourte qu'il oublia les conseils maternels.

Il voyagea un jour, puis un autre, et il arriva à un chemin où deux os croisés gisaient sur le sol. On ne s'engage pas sur de tels chemins !

Mais le jeune homme n'eut pas envie de faire demi-tour. « J'ai tant de force dans mes deux bras que je n'ai rien à craindre », se dit-il.

Il prit donc le chemin interdit et vit soudain devant lui un sac fermé par trois nœuds.

« Que peut-il bien contenir ? » se demanda-t-il alors.

Curieux, il dénoua les trois nœuds.

À cet instant précis jaillit du sac une petite créature grise, avec des yeux globuleux et une grande bouche

« Je te remercie de m'avoir délivré ! cria-t-il. »

- t'es-tu retrouvé dans ce sac ? demanda le jeune homme.

- J'emportais le bétail du village, répondit la créature. Et les habitants m'ont attrapé avec un lasso. Maintenant que je suis libre, je vais pouvoir me venger. Mais je vais d'abord te manger afin de reprendre des forces !

- Est-ce ainsi que tu me témoignes ta reconnaissance ? se lamenta le jeune homme.

- Nous autres, les choulames, ignorons ce qu'est la gratitude, rétorqua le monstre. Nous ne connaissons que la faim et la vengeance.

- Oh, maman ! Si seulement je t'avais écoutée ! » se dit tout bas le jeune homme.

Soudain...

Comme s'il l'avait appelée, sa mère apparut.

Celle-ci s'inclina profondément devant le monstre et dit : « Il est bien clair, noble sire, que vous avez tout à fait le droit de manger mon fils qui vient de vous délivrer. Mais je ne peux pas croire qu'un être aussi grand que vous ait pu entrer dans ce sac…

- Tu ne me crois pas ? Alors, regarde bien ! » dit le choulame. Et il sauta dans le sac.

Seule sa tète dépassait.

« Non, je ne peux pas vous croire. Je vois toujours votre tête », répondit la femme.

Le choulame entra la tête dans le sac et, aussitôt, la mère le referma et fit trois nœuds.

Le monstre tenta de se libérer, mais en vain.

« Tu vois, mon fils, si je ne veillais pas sur toi et si je n'avais pas entendu ton appel, tu serais déjà mort. Pourquoi ne m'as-tu pas écoutée ? »

Et le jeune homme promit ,encore, à sa mère de toujours suivre ses recommandations.
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Message par Manah » 25 août 2021, 18:53

Tout a commencé avec ce papillon.

Des vols de papillons colorés, les ailes déployées...

Flottant dans le vent d'une âme légère, étrangère aux grimacières de notre ère ♪

Quel magnifique petit être encore une fois, n'est-ce pas ?

Je me suis trouvé nez à nez, avec l'un d'entre eux... pris au piège, d'une dame à de très nombreux yeux.

Cette dernière ne faisait rien de mal, si ce n'est que de chercher à survivre à cette journée, l'estomac bien remplie, cette fois-ci.

Du coup... j'ai voulu libérer le papillon de la toile de l'araignée. Car à la vue de son approche, en finesse et silencieusement, il m'était évident que pour l'ami coloré, ses jours été comptés.

Alors j'ai pensé écrasé l'araignée !

Mais au moment de le faire... je me suis dit... si je ne commettais pas un geste encore pire... condamnant alors l'araignée à un sort funeste du destin, celui de la faim. Et qu'après tout... elle n'avait que réussi l'exploit d'attraper ce dernier.

J'aurais voulu sauver le papillon, sans pour autant faire du tord à l'araignée.

Mais... je crois qu'il m'était obligé de faire un choix.

Je ne sais toujours pas si j'ai fait le plus judicieux.
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Message par Manah » 24 sept. 2021, 20:11

Erte togä tomsi ügei nögcigsen galab-un urida anu, il était une fois, il y a des âges de cela, vivait un petit poney qui, très tôt dans sa vie, avait commencé par maltraiter le bonheur.

Ne croyez pas que cela fût facile pour lui, car le bonheur aime les enfants, il s'approche d'eux sans précaution et tente même de se reposer un peu après de ceux qui sont disposés à lui sourire, ce qui est plus fréquent qu'on ne l'imagine.

Mais ce petit poney avait la détestable habitude de ne pas vivre le présent. Il était toujours en avance sur le temps et se précipitait sur l'instant d'après avec la vitesse de l'éclair.

Si bien que le bonheur, qui comme chacun le sait aime être reconnu, apprivoisés, caressé des yeux et du cœur, n'avait aucune chance d'être accueilli par cet enfant poney.

Plus tard, devenu un beau poney adolescent, il s'arrangea pour disqualifier chaque instant de bonheur possible en cultivant l'insatisfaction, l'amertume et le ressentiment, et surtout en se donnant des injonctions :

« Il faut que je fasse ici, il faut que je fasse cela... »

La vie n'était jamais comme elle aurait dû être, les autres ne se comportaient pas avec lui comme ils auraient dû le faire, tout ce qui lui arrivait avait un goût d'insuffisance ou de déjà-connu.

Bref, dès qu'il apercevait ce poney, le bonheur faisait un grand détour, car il faut que vous sachiez que les bonheurs, quels que soient leur âge ou leur qualité, n'aiment pas la violence ou la dévalorisation.

Ainsi, tout au long de sa vie d'adulte, ce poney, qui vivant dans un magnifique troupeau de chevaux sur un plateau de haute altitude, entouré de beaucoup d'amour et d'attentions, jouissant d'une très grande liberté, adoptait un ensemble d'attitudes et de comportements qui allaient décourager tout bonheur qui passait par là, aussi persévérant qu'il puisse être.

Tout se passait comme s'il interdisait au bonheur de s'approcher de lui, comme s'il lui disait :

« Je ne te fais pas confiance. »

Vous allez certainement me faire remarquer qu'en regardant autour de lui , il avait dû se rendre compte combien les autres étaient différents, sentir dans les pâturages ou les longues promenades des poneys mâles ou femelles, ou des tout petits enfants poneys, qu'il savaient recueillir le bonheur, eux.

Pas du tout, détrompez-vous.

Lui croyait simplement que la chance existe, qu'elle se dépose sur quelques privilégiés, mais que lui, de toute façon, ne pouvait pas compter sur elle.

« Moi, je ne compte pas sur la chance comme certains, je compte sur moi seul ! » aimait-il à dire.

Il ne savait pas d'ailleurs que, plus tard, sa partenaire et les enfants qu'il avait eux avec elle l'appelaient entre eux « Monsieur Moisseul »

Ainsi, il traversa la vie en cultivant son insatisfaction avec une persévérance à toute épreuve.

« Les difficultés, disait-il, je connais, ça ne me gêne pas, j'ai vécu avec elles toute ma vie, ce n'est pas maintenant qu'elles vont me lâcher ! »

Il aurait très bien pu dire :

« J'ai une grande habilité pour activer et entretenir les difficultés, je crois qu'il m'est difficile de renoncer à cette habilité, à sortir de la plainte, à ne plus croire que je reste un persécuté de la vie. »

Il ne savait pas encore qu'il était possible de changer de regard, de s'ouvrir à l'imprévisible des rencontres, d'accueillir le présent comme un cadeau.

C'est à tout ceux, qui comme lui, ne savent pas recevoir le bien qu'on leur donne, que ce conte est destiné
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Message par Manah » 24 sept. 2021, 20:15

Comme vous le savez ou non la tribu Noykin élève des chevaux dans la steppe. Il est même dit que rien ne résiste à être élevé par notre tribu. Mais étrangement, j'ai appris il y'a de cela quelques mois que le meilleur éleveur était la nature elle même.

Un jour alors que j'étais non loin d'une source d'eau, mes chevaux s'abreuvaient. Il y'avait des juments, des poulains, des étalons, beaucoup de générations différentes.

Un poulain qui avait ce petit air farouche avait décidé de s'approcher un peu trop près du ruisseau. Pourtant sa mère le protégeait toujours en se mettant devant lui et en le poussant du naseau pour éviter sa chute de rocher ou partout d'ailleurs. Ce jour là étrangement elle ne l'a pas fait.

Un peu inquiet je me suis donc dépêché d'intervenir et étrangement comme si Nhaama me guidait je n'ai rien fait. Le poulain est tombé dans la rivière, par chance l'eau n'était pas profonde et le courant faible. Mais il a appris naturellement et sans être dans les sabots de sa mère qu'il fallait être prudent et ne pas grandir plus vite que se que l'on peut.

Mon histoire résume simplement que parfois la meilleure chose pour apprendre est de laisser faire le temps et surtout laisser chacun faire ses échecs et ses réussites par soi même.

Je le vois au quotidien avec mon troupeau, alors c'est un enseignement qu'ils m'ont donné je dirais.
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Re: Contes et légendes

Message par Manah » 24 sept. 2021, 20:18

J'aurai bien une anecdote...Bien que celle-ci soit courte, je pense qu'elle peut-être, dans certains aspects, intéressante...

Et qu'elle ne concerne pas vraiment les animaux domestiques.

Voyez-vous, je voyage énormément, étant originaire de Thavnair, une région faite de marchands, danseurs et alchimistes. Nous sommes réputés pour de nombreuses choses, mais l'une d'elle est la richesse de notre population.

J'étais alors un jeune marchand, au début de ma soi disant carrière si vous voulez, je n'avais pas ou peu de moyen, étant basiquement l'homme à tout faire du coin...De bien tristes années si vous voulez mon avis...

Un jour, en ayant travaillé pour un noble, je me rendis compte que celui-ci possédait non pas une, non pas deux, mais bien trois émeraude de la taille de mon poing.

L'insouciant que j'étais alors....Bon je le suis toujours sous bien des aspects...S'empressa de les mettre au fond de ses poches. Bien entendu, je n'en ai parlé a personne, gardant ça bien au chaud pour moi, j'allais faire fortune après tout !

Mais au moment de les vendre sur le marché, je fus bien triste d'apprendre que celle-ci n'étais en réalité que du pauvre quartz vert, à peine de quoi ce payer deux nuits d'auberge...

Comme ci cela ne suffisait pas, dans un élan de vigueur, j'avais laissé de nombreuses choses derrières moi, commençant par ce travail chez le noble ou encore certains de mes contactes de l'époque...

C'est ainsi que je me suis retrouvé pendant un temps de devoir de nouveau m'occuper de laver les mosaïques et faire le linge...

Ce n'est qu'une anecdote parmi tant d'autres mais si je devais en tirer une conclusion...Hmm voyons voir..."Ne pas s'impatienter sur le joyaux qui brille devant vous" ? Non Non ce serai plutôt quelque chose du genre "Ce rabattre sur le rubis, c'est une valeur plus sure."
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