Pour la Compagnie fantôme:
- Jaghatai Dotharl.
- Khorijin Dotharl
- Tsubaki Nagae
- Didimiaou Dimiaou
- Amalia Gishi
- Iru Naoeh
- V'hallan Tia
- Maeko Aeko
S'il est difficile d'estimer les raisons qui ont poussées les différents groupes à participer à cette expédition, il apparaît clairement que celui ou celle qui l'a montée savait ou ils mettraient les pieds et a rassemblé une diversité de talents pour faire aux écueils d'un laboratoires d'une civilisation reconnue dans le milieu scientifique comme aussi brillante que démente.
L'atmosphère était saturée d'un éther fluctuant et dénaturé qui s'étendait de façons hétérogène, s'étalant en épaisse nappes poisseuse ou se raréfiant au point de donner le sentiment que l'air lui-même était privé d'oxygène. Le paysage lunaire, la terre déchirée et les reliefs cisaillés étaient tout aussi accueillant que les quelques créatures difformes qui erraient ici et là, au loin une végétation chaotique s'étendait aux abords de l'entrée du laboratoire.
La plupart des pauvres créatures victimes des dérangement éthérique de la région s'égaillèrent au passage de la petite troupe mais les plus féroces durent être éliminées. Les combattants de la compagnie fantôme éclaircirent efficacement leurs rangs tandis que les Corsaires de l'Eternal s'assuraient que rien ne vienne entraver une retraite anticipée ou blesser de façons fort tragique les scientifiques de l'Axiome sans lesquels la récupération des butins promis se révélerait bien ardue.
Si la progression des explorateurs se fut rapide et sans difficulté notable l'accès au laboratoire ne se fit qu'au prix d'un combat un peu plus musclé. l'imposant massif de ronces qui en barrait l'accès laissait apparaître nombre de cadavres au gré de ses respirations. Ou du moins est-ce à ceci que ressemblait ce gonflement régulier de l'enchevêtrement.
Après un bref échange sur les probabilités de trouver le laboratoire intact que représentait cette créature végétale, il fut temps de mettre à mort la bête. L'affrontement ne se fit pas sans un certain nombre de projections d'épines acérées, de claquement de lianes cruelles et il fallu extirper Khorijin de ce qu'il fallait bien se résoudre à appeler une bouche. La pauvre Xaela se retrouva recouverte d'un épaisse bile visqueuse, ignorant tout des propriétés du liquide gastrique mais assurée qu'elles ne pouvaient opérer aucun bienfait sur sa compagne Amalia lui offrit de quoi se nettoyer rapidement.
Le reste du massif se rétracta et disparu dans les bois libérant l'accès à la porte du complexe, l'imposante plaque d'acier semblait néanmoins toujours fermement scellée. Tandis que tout un chacun se remettait du combat Didi et Amalia examinèrent les restes de la plante, l'un récupérant des boutres l'autre à la recherche de quelque chose parmi les corps.
Amalia finit par trouver ce qu'elle cherchait, une plaque de la dimension d'une main de Roegadyn qu'elle tripota quelques instants avant de décréter qu'elle ne fonctionnait pas. Elle en sorti une seconde quasiment identique de son sac et démonta une partie de la plaquette endommagée pour la brancher sur son matériel. L'entreprise sembla être un succès car c'est avec enthousiasme qu'elle déclara qu'il n'auraient pas besoin de faire exploser la porte et joignant le geste à la parole elle employa son sésame. Ils assistèrent donc à la lente ouverture d'une porte scellée depuis plusieurs centaines d'années, la terre, la poussière et les racines se détachèrent en un rideau de pluie tant que dura l'ouverture.
Si l'accès au laboratoire fut un succès, la progression à l'intérieure fut entravée par l'activation des sérité de l'endroit par un sous-système caché que la Raen n'avait pas repéré en ouvrant la porte, tandis que chacun reprenait naturellement son rôle dans les affrontements qui suivirent Amalia tenta de corriger son erreur, affairée sur sa plaquette, protégée par ses compagnons. Nul ne savait ce qu'elle trafiquait mais ça ne devait pas aller dans le bon sens car les assaillants se firent de plus en plus nombreux et la scientifique dû essuyer des reproches agacés parfaitement justifiés jusqu'à ce qu'elle parvienne enfin à tout désactiver.
Le cœur du Laboratoire était à leur portée et leur récompense presque accessible mais la dernière épreuve devait se révéler bien plus ardue que les précédentes, l'entreprise aurait tourné court sans l'intervention de Maeko. Amalia avait eut toutes les peines du monde à convaincre la Lalafelle de participer à l'expédition, elle savait que sans l'expérience du terrain de cette élémentaliste les chances de succès étaient proche du néant. Elle avait prévu une solution de replis pour se compagnons au cas ou ils ne puissent surmonter les dangers du Laboratoire, bien sûr, mais rentrer bredouille aurait été extrêmement frustrant.
La protection et les soins que leur prodigua la petite élémentaliste leur permirent donc de faire face à une des créatures les plus immondes crées par les Allagois et qui sommeillait dans cette unité de recherche et de développement en biotechnologie et génétique: une Lamia.
La créature libéra de leurs cuves de nombreuses autres expériences affamées et furieuses qui décidèrent bien sûr d'éliminer les intrus.
Au terme d'un combat acharné qui aurait pu voir la fin de la plupart des combattants la Lamia fut acculée au centre d'un dispositif octogonal installé rapidement par Amalia. Enragée elle poussa un nouveau cri destiné à pétrifier ses adversaires, la barrière se déclencha, répercutant et décuplant plusieurs fois l'effet du cri qui frappa de toute part la Lamia, celle-ci se retrouva terrassée par l'accumulation soudaine et démesurée de pouvoir.
Par instinct les autres créatures se débandèrent laissant le loisir aux explorateurs de fouiller les lieux.
L'examen des lieux s'étant révélé un peu tronqué à cause de la limite de temps de cinq minutes je propose à ceux qui veulent en savoir plus de me faire un petit post RP au sujet de leurs recherches.