[Lieu RP][La Coupe][8-2] Auberge : La Lanterne Éméchée

Lieu sombre où les rêves oubliés viennent s'échouer, mais pas disparaître malgré tout.
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Nariyasu

[Lieu RP][La Coupe][8-2] Auberge : La Lanterne Éméchée

Message par Nariyasu » 08 oct. 2017, 18:54

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La Lanterne Éméchée
Auberge Ul'dienne

La Coupe, 8-2
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En résumé :
L'auberge de la Lanterne Éméchée est une petite auberge comme il y en a tant de par le monde. Petite, sombre, la fumée y est épaisse et la population constituée principalement de travailleurs qui viennent y dépenser leurs gains de la journée ou qui y vivent à la saison. On y sert une bière acceptable et du thé de qualité moyenne noyé dans les épices ul'diennes, dans des verres presque propres. En cas de besoin Furious Boar, le gérant, accepte parfois de sortir un tonnelet de tord-boyaux, vaguement apparenté à de l'orange. Les repas sont copieux, de la viande accompagnée de haricots et noyée sous la sauce tomate aux épices typique d'Ul'dah, et les chambres propres bien que meublées sommairement. Des bardes ou des amuseurs séjournent parfois à l'auberge et en profitent généralement pour se livrer à une ou deux heures de prestations, toujours fort appréciées.

Le lieu :
Située à la Coupe, n°2 du quartier 8, l'auberge est idéalement située : sur le retour des mines mais également tout près de l'entrée de la ville et de la guilde des mineurs, un petit crochet pour boire un verre en rentrant le soir est vite effectué.
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Le personnel :
Réclamée par un aventurier mhigois, la parcelle qui accueille l'auberge est gérée par un roegadyn du feu nommé Furious Boar qui s'est retiré du commerce de gemmes. Il lui arrive parfois de d'expertiser les trouvailles des mineurs sur le retour avant qu'ils partent les faire examiner à la ville entre deux services de bière. Son acolyte, T'ioro, tient la cuisine. Le propriétaire, Aurélien Sadler, aide parfois au service et on le trouve généralement à fumer dehors quand il n'est pas à la forge des environs.
L'écurie est tenue par un jeune hyurois volontaire aux dents légèrement en avant et à la tignasse brune indomptable du nom de Guillaume.
Le menu :
A la Lanterne Éméchée, il n'y a pas de carte, de menu à lire à table ni même de panneau annonçant les différents plats, boissons et leurs prix : plus que décents, ils sont fixes et l'on y sert ce qu'il y a en cuisine.
Du dodo, des saucisses, du pain de taupe, du ragoût de mouton, on y sert la viande selon l'approvisionnement de la journée et on trouve souvent les plats de la veille au petit déjeuner. Ceux qui demanderaient un plat végétarien se verraient servir une omelette, libéralement arrosée comme tous les plats ici de sauce tomate aux épices et accompagnée pain plat et de haricots... à la sauce tomate.
On y sert de la bière et du thé aux épices. Si Furious Boar vous aime bien ou que vous semblez en avoir particulièrement besoin, il peut lui arriver de sortir de sous le comptoir une bouteille de décapant "à l'orange".
Ceux qui logent à l'auberge ont droit à au moins un bol de fromentée assaisonnée d'épices le matin... avec la viande de la veille et, naturellement, la quantité de sauce tomate adéquate. Pour un supplément, modeste mais pas des moindres pour des gens qui doivent gagner de quoi acheter leur pain chaque jour, il est possible de se faire servir une tasse de café le matin avec un peu de sucre d'érable, mais pas de lait : la denrée est périssable.
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Les commodités :
La Lanterne Eméchée met à disposition quelques chambres. La plupart d'entre elles sont louées par les ul'diens ou les mhighois assez chanceux pour payer le toit au-dessus de leur tête mais pas assez pour en être propriétaires. La plupart des locations se font sur la durée mais on y accueille aussi les aventuriers économes de passage. Propres malgré l'usure, confortables et presque tout à fait dépourvues de vermine, elles font effectivement partie des meilleures occasions des environs.
Les salles communes, fréquentées par les locataires, sont bien plus calmes que la grande salle. Attenantes aux chambres, elles offrent un endroit où se rassembler le soir tout en garantissant un peu plus d'intimité. Le salon du bas, baigné dans les fumées et odeurs de cuisine, est la pièce à vivre du personnel de l'établissement. L'accès en est autorisé et sa proximité avec l'unique douche de l'auberge ainsi que la relative intimité qu'il offre en fait un endroit privilégié pour se sécher confortablement près du feu ou lire contre des coussins.
Le public :
Ceux qui y vivent à l'année ou à la saison sont généralement des mineurs, ul'diens ou mhighois, de toutes races. Même des ao'ras expatriés ont également trouvé refuge dans ce lieu, en même temps qu'un emploi dans les mines. Tous se retrouvent le soir dans la salle principale de l'auberge ou dans les salles communes pour y jouer au Triple triade, aux dominos, aux dés ou aux cartes.
Le commerce :
L'auberge fait également office de mont de piété et fait crédit à ses locataires, permettant aux clients connus des propriétaires de joindre les deux bouts. On y échange donc des biens de valeur moindre, sous le manteau ou non, parfois quelques gemmes ou pépites de minerai ramenées des mines ou des objets fabriqués par les locataires. Les gens s'y rendent service et s'y entraident, sans jamais laisser le sens du commerce ul'dien se perdre. Evidemment, quelques clients y pratiquent la contrebande propre à l'écosystème d'Ul'dah mais si les plus pauvres acceptent de s'affranchir des douanes, la fierté défend à ces gens qui travaillent durement de verser dans des trafics plus lucratifs, mais dégradants.
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Les détails en plus :
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Les quelques peintures affichées aux murs de l'auberge sont l'oeuvre d'un des locataires, Sesenji Rerenji. Celui-ci vit à la Lanterne Eméchée depuis qu'il a contrarié un seigneur ul'dien aussi teigneux que sa position est précaire en remplissant avec un peu trop de zèle et de précision le portrait d'une amante lascive. Il subsiste en livrant aux clients une version papier d'images tirées de leur imagination simple et fertile. Il prépare lui-même ses couleurs et il n'est pas rare qu'un jeune homme désireux de faire plaisir à sa fiancée ou un caravanier vienne troquer quelques fragments de lapis-lazuli ou de la terre brûlée de Noscéa contre un portrait.

Furious Boar fait pousser les herbes qui servent en cuisine avec un soin méticuleux et tous les habitués qui passent dans le jardin y font toujours extrêmement attention. Il a pour projet de lancer la production d'une liqueur "médicinale" et les premières bouteilles sont en train de vieillir. Il tire une grande fierté de la santé des plants dont plusieurs viennent d'Ala Mhigo.

L'une des chambres du bas est louée à l'année par un chamane xaela absent la plupart du temps. Les choses mystérieuses qu'il y entrepose sont un sujet de curiosité mais l'image d'étrangeté qu'il entretient et les malédictions qu'il lancerait forcément sur ceux qui pénétreraient dans l'endroit ont jusqu'ici dissuadé quiconque d'aller y jeter un oeil.

Des chargements modestes d'armes, de lettres et de vivres partent chaque semaine de l'établissement et sont envoyés au front Mhighois, amenés là-bas par des aventuriers serviables. La plupart des clients sont favorables à cette guerre contre l'Empire mais également obligés de rester sur place, trop pauvres ou trop vieux pour se joindre aux troupes dans les rares cas où ils savent se battre. Certaines familles se sont organisées pour envoyer l'un des leur en Gyr Abania, et tout aventurier qui en revient avec des nouvelles fraîches est accueilli comme un membre de la famille.

Le propriétaire de l'auberge, forgeron, répare les outils de travail des mineurs qui fréquentent l'établissement. Il le fait parfois à crédit et toujours au plus vite, bien conscient du fait qu'une journée sans outil équivaut généralement à une journée sans salaire, un luxe qu'une majorité d'ul'diens ne peuvent se permettre.

La lessive est faite une fois par semaine par trois miqo'tes solaires : U'lia, U'mia et U'nia. Elles pratiquent des prix un peu plus bas pour les clients en pension complète qui font appel à elles. Leurs boucles brunes et leur peau dorée leur valent de ne jamais manquer de bras complaisants pour les aider à monter ou descendre les lourds paniers de linge. Elles ont volontiers posé pour Sesenji Rerenji, et lui a reçu de nombreuses commandes dont les descriptions évoquaient à s'y méprendre les triplées.

Le petit orchestrion est un présent d'un riche marchand noscéen connu pour être excentrique, et qui le fit livrer à l'établissement au terme d'un séjour d'une semaine qui fut selon lui "la meilleure expérience typique et pittoresque qu'Ul'dah lui ait offert." Il est laissé à disposition des clients, mais le nombre de morceaux possédé par l'établissement est hélas limité : les véritables artistes en chair et en os restent irremplaçables.

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L'endroit est ouvert à la Coupe, quartier 8 emplacement 2. L'établissement est là pour offrir un cadre d'auberge moyenne traditionnelle et le service est laissé à la discrétion des joueurs. Il peut être utilisé comme décor pour des événements (soit à la Lanterne, soit en considérant qu'il s'agit d'une autre auberge) et les chambres placées dans la chambre de CL peuvent être utilisées, il suffit de prévenir pour les longs séjours. Si quelqu'un souhaite animer l'endroit, un poste peut être envisagé.
Le servant à l'entrée est là pour servir de rappel du menu en cas d'oubli ou de doute : on n'y sert que ça. (Et il y aura pénurie si quelqu'un s'amuse à acheter les objets...)

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