Merydwen Frözz

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Merydwen
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Merydwen Frözz

Message par Merydwen » 01 avr. 2018, 22:22



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Thèmes musicaux:



Nom: Frözz
Prénom: Merydwen
Age: 29 ans
Ville d'origine: Ishgard
Race: Hyurgoth
Taille: 1m74
Alignement: Loyal Neutre
Allégeance: Enclave d'Estenn
Archétype: Lancière

Aime: Le respect, l'honneur, les arts martiaux, le forgeage.
N'aime pas: L'impudence, la provocation, l'échec, le mépris.

Description physique : De par sa beauté froide, Merydwen ne paraît clairement pas très avenante au premier abord. Sa peau de porcelaine met en avant son regard d’un gris perçant, rude, tandis qu’un tatouage rouge sang représentant l’emblème de sa famille entoure son œil droit.
Son nez droit et strict est souligné par une bouche assez pulpeuse pourtant dépourvue du moindre sourire, et une chevelure d’un blanc immaculée encadre ce visage de marbre, généralement attachée en une queue de cheval serrée et composée de fines tresses.
Elle possède une musculature sèche et la hauteur du temps passé à s’entraîner sans relâche.

Caractère :

Bonne ••••••••••Mauvaise
Loyale ••••••••• Chaotique
Aimable •••••••••• Antipathique
Altruiste •••••••••• Egoïste
Loufoque ••••••••• Sérieuse
Chaste ••••••••• Luxurieuse
Solitaire •••••••••• Sociable
Humble ••••••••• Prétentieuse
Réaliste •••••••••• Rêveuse
Courageuse •••••••••• Couarde
Paisible •••••••••• Violente
Clémente •••••••••• Rancunière
Réfléchie •••••••••• Impulsive
Désintéressée •••••••••• Cupide
Modeste •••••••••• Ambitieuse
Travailleuse ••••••••• Oisive

Dernière modification par Merydwen le 27 avr. 2018, 12:57, modifié 2 fois.

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Merydwen
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Re: Merydwen Frözz

Message par Merydwen » 19 avr. 2018, 17:20

Liens :
Hakon Frözz - Mari
Merydwen fut promise à l’âge de 19 ans au plus vaillant guerrier des Frözz, Hakon, qui n’est autre que son propre cousin. Bel homme, souriant, et sympathique, Hakon a toujours eu un caractère assez éloigné de la plupart des membres de la famille, habituellement connus pour leur froideur et leur sérieux en toute situation. Merydwen a cependant eu le malheur de découvrir la véritable facette de cet homme, suite à leur mariage...
Possessif, jaloux, manipulateur… tant de qualités bien éloignées de ce qu’Hakon avait pu montrer auparavant, et qui firent de leurs trois années d’union un véritable enfer.


Nohrlak Frözz - Père

Aussi loin que Merydwen s’en souvienne, les exigences et les attentes de son géniteur à son égard furent toujours particulièrement démesurées.
Dernière héritière des Frözz, il espérait pouvoir lui faire acquérir le rang de Chevalier Dragon au sein de la Sainte Cité, comme quelques uns des rares élus de leur lignée auparavant, et ce au prix d’un entraînement acharné et d’une discipline de fer.
Malgré tous ces efforts et cette implication, la guerrière ne parvint pas à acquérir ce privilège, ce qui lui attira la rancune et l’aigreur de son paternel.


Helga Frözz - Mère

Loin d’être aussi intransigeante que son époux, Helga Frözz n’en est pas moins une femme rigide, qui a toujours eu tendance à suivre l’avis de son mari même lorsqu’elle le désapprouvait. Bien qu’elle fut plus tendre avec sa fille, cette dernière n’eut jamais vraiment le sentiment d’être soutenue par sa génitrice, les deux femmes entretenant donc une relation mère-fille plutôt distante.


Miranda - Nourrice

Miranda fut la nourrice de Merydwen, et a probablement joué un rôle plus important dans l’éducation de la guerrière que ses propres parents. C’est une femme douce et aimante, l’une des seules personnes à laquelle Merydwen ait jamais pu se confier librement. Cependant, Nohrlak Frözz s’attela rapidement à minimiser l’implication de la vieille femme, de peur que la relation forte qui la liait à sa progéniture ne vienne perturber la voie toute tracée à laquelle il la destinait.
Dernière modification par Merydwen le 27 avr. 2018, 12:58, modifié 1 fois.

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Ennrael
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Re: Merydwen Frözz

Message par Ennrael » 27 avr. 2018, 12:53

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[ Ce Texte est posté avec l'accord de l'auteur de Merydwen. ]

Il s'agissait d'une petite pièce mal éclairée et peu meublée. Quelques étagères contenaient ce qui devaient être des archives, un lourd bureau d'ébène affichait sa forme imposante au fond, quelques cristaux jaunâtres servaient d'éclairage. Les murs avaient des allures de temple ancien dont les cimaises épaisses de pierre se dégageaient en hauteur, étouffant un peu plus l'espace de leurs formes anguleuses.

Un Miqo'te vêtu de noir était agenouillé face à une silhouette plongée dans la pénombre, assise au bureau, les mains jointes sur celui-ci. Sa tenue serrée était pourvue de quelques protections et de pans plus amples pour favoriser à la fois le mouvement et le combat. L'agenouillé avait un poing dans la paume de l'autre, le regard rivé vers le sol, dans une posture de respect et de soumission.

- Gloire à Septhis.
- Gloire à Septhis, Claus. Ta prochaine mission sera particulière, l'assassinat ne devra être qu'un dernier recours. Cette demande nous vient d'une famille liée à l'un de nos plus anciens clients. Les Frözz. Elle souhaite retrouver dans son giron l'une de ses brebis perdues, leur fille unique qui s'est enfuie. Nous avons pour mission de l'inciter à revenir d'elle-même et de rester auprès de son mari par tous les moyens possibles jusqu'à production d'une descendance. Si aucune démarche ne s'avère fructueuse... Elle devra rejoindre Nald'thal sans que personne ne se doute jamais de sa disparition jusqu'à ce que la famille ait besoin du corps pour libérer le mari de ses obligations et de faire croire qu'un autre enfant ait pu être le fruit de leur union.
- Si je comprends bien, Raïs, je dois d'abord l'inciter à revenir de sa propre volonté puis employer la force si nécessaire pour parvenir à l'objectif?
- Tu as bien compris, Claus, fit gravement l'homme. Tu es désormais son ombre. Va.

Le Miqo'te se releva avec précaution avant de s'approcher du bureau. Il prit les documents qui se trouvaient devant le Raïs ainsi qu'un morceau de bois ovale pouvant tenir dans une main. Ce morceau était un portrait peint de Merydwen, une copie sans doute de l'un des tableaux de la famille. Il sortit ensuite de la salle, refermant la porte derrière lui. Pendant son trajet jusqu'à la sortie du Temple, il regarda sa cible, esquissant un sourire en coin. S'il terminait cette mission proprement, il aurait sans doute une chance de monter dans les rangs. Un pas de plus vers son rêve.

Pendant ce temps...

Quelque part, à Ishgard, Hakon contemplait l'horizon glacé et indiscernable du ciel, main sur le rebord en pierre d'un balcon de sa demeure. L'humiliation du rejet de sa femme coulait toujours dans ses veines. Il se souvenait toujours de son regard éteint, désespéré, si loin de leur enfance. Il ne comprenait pas. Non, comment pourrait-il comprendre?

Je pensais que tu étais comme ça, timide, distante, mais j'avais l'impression de te plaire un tant soit peu malgré tout...!

Face à son entourage, il avait dû trouver des excuses à l'absence de son épouse. Tout pour sauver son image et celle de sa belle-famille. Comment avait-elle pu l'abandonner de la sorte? Dans sa fierté blessée, la seule explication qu'il avait pu trouver était l'existence d'un autre homme. Il ne pouvait pas concevoir qu'elle ait pu le repousser pour d'autres raisons qu'une obscure manipulation. Une part de lui se doutait de la Vérité mais la douleur était la plus forte. Il ne pouvait pas en être autrement.

Son beau-père lui avait assuré qu'il faisait le nécessaire pour que sa fille soit retrouvée là où Hakon se devait de rester pour ses responsabilités. Le Temps ne faisait que nourrir son sentiment d'impuissance et de frustration, ébréchant les miettes de sa Patience.

Elle répondrait.
Elle répondrait pour chaque instant d'attente.
Chaque manque.
Chaque blessure.

Le combattant s'en faisait une promesse alors qu'il serrait son poing sur le rebord à s'en blanchir les jointures déjà pâles.

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Ennrael
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Re: Merydwen Frözz

Message par Ennrael » 14 mai 2018, 19:30

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[ Ce Texte est posté avec l'accord de l'auteur de Merydwen. ]

Ça faisait depuis plusieurs jours que Claus était devenu l'ombre de l'Ishgardienne. Il commençait à connaître les habitudes de cette dernière, tout comme les changements de situation qu'elle vivait. Il n'avait aucun mal à la suivre et à tenir le compte du peu de proches qu'elle avait. En fait, seulement trois: Morgan, son maître d'armes, Velren, son ancienne supérieure et... Eylion. Ce cas avait eu le don de rendre perplexe l'assassin. Il avait définitivement reconnu quelque chose de familier chez le Miqo'te. Ce fut au fil de sa filature, à force d'écouter les conversations, qu'il avait fini par comprendre et découvrir qui se tenait derrière ce faux nom.

Nous nous retrouvons enfin après toutes ces années... Mon ami.

Les souvenirs d'enfance lui étaient revenus, intacts. Lui et "Eylion" avaient fait parti de la même bande d'orphelins avant que leurs chemins ne se séparent, chacun poursuivant sa propre voie. Il se souvenait de leur dernière conversation, il y a de ça environ dix ans. En ce temps-là, les deux enfants se retrouvaient souvent sur les toits de la ville pour discuter ou jouer. Plus âgé, Claus était déjà au seuil de l'adolescence là où son ami était encore enfant. Debout, les bras croisés, il regardait l'horizon brûlant pendant que son cadet, assis au bord, s'employait à diviser un gâteau. Deux grands yeux bleus s'étaient levés vers lui.

- Tiens!

Le petit lunaire lui avait tendu la moitié de sa friandise avec un sourire.

- Garde le, tu en as plus besoin que moi... D'ailleurs, tu l'as trouvé où?

"Eylion" avait fait une moue face au refus avant de prendre une bouchée de ce qu'il tenait, vexé.

- C'est la danseuse de la place qui me l'a donné. Elle a dit que je chantais bien. C'est pas empoisonné, tu sais.
- Tu devrais peut-être faire barde, fit Claus avec un léger rire. Et s'il l'était, crois moi que j'aurai retrouvé cette fille et que je l'aurai égorgé.
- Barde, ça ne rapporte rien! Et arrête de dire des trucs pareils... Elle était gentille.
- Pas faux pour le premier mais pour le second, tu crois que cette ville en a quelque chose à faire de nous? C'est chacun pour soi et les siens. Gentille, mon œil, c'était pour satisfaire sa bonne conscience... Tu crois qu'elle aurait pu faire plus, te donner de l'argent, t'adopter peut-être?! Arrête de rêver.

Le petit lunaire eut un air blessé en tenant son gâteau entre ses mains.

- Ce... n'est pas grave. Je serai un jour riche et j'aurai une famille... mais pour ça, Claus, il faut que je gagne de l'argent... et c'est pour ça que je vais rejoindre la bande à Alev.
- Alev...? Tu plaisantes?

Le solaire rencontra un air on ne peut plus sérieux.

- Il m'a promis qu'il me prendrait sous son aile, que personne ne me ferait de mal si je fais bien mon travail.

Claus soupira.

- Alors... C'est la fin de notre bande...
- Epha' est mort... Tolk' disparu... Et... tu sais ce qui a failli m'arriver... Je... Je ne peux pas rester comme ça.
- Tu pourrais venir avec moi, auprès de Septhis, dit-il en s'agenouillant, une main sur l'épaule de son comparse. Grâce à l'Ordre, on ne manquerait de rien et... je pourrai te protéger.
- Je ne suis pas un tueur...! réfuta le petit Miqo'te en secouant vivement la tête. Je ne veux pas en devenir un...

L'innocence avait disparu depuis longtemps de l’œil unique qui restait au Mage. Claus avait pu en faire le constat au fil de ses observations. Il se demandait bien par quel genre d'épreuves son ami d'enfance était passé pour devenir ainsi. Même si les questions lui brûlaient les lèvres, sa Mission passait avant tout. "Eylion" et leur lien appartenaient au passé.

Malgré tout, il n'avait pas pu s'empêcher d'enquêter davantage sur la relation entre sa cible et son ami d'enfance. Il avait fini par découvrir qu'ils étaient devenus de proches confidents. Quelque part, cette nouvelle le mettait dans une position difficile même si elle n'était pas intenable. Si elle avait été sa Femme, les choses auraient été sans doute différentes mais si ce n'était qu'une amie...

Par égard au passé, même si le Miqo'te était devenu une cible plus intéressante que Morgan, Claus continuait de placer le vétéran au cœur de ses plans pour ramener la brebis égarée à son foyer.

L'assassin ignorait alors à quel point les événements allaient mettre à mal toutes ses prévisions.

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