De l'ombre et de la lumière - Folken Kezar

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Folken Kezar
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De l'ombre et de la lumière - Folken Kezar

Message par Folken Kezar » 02 juil. 2020, 18:57

Prénom : Folken
Nom : Kezar
Âge : 27 ans
Traits particuliers : Contemplatif, intuitif, calme, émotif, pudique, fort de caractère, indépendant d'esprit.
Aptitudes au combat : Adroit, tonique et témoignant d'un grand potentiel, mais médiocre au regard des grands champions d'Eorzéa.
Classes destinées HL :
SPOILER
Samuraï & Chevalier Noir. Folken devra apprendre à maîtriser l'infamie qui l'habite... Ou bien laissera son âme se faire engloutir. Il pourrait aussi bien être un puissant allié qu'un redoutable ennemi. Aidez-le !
Edit : Ne tenez pas ce BG pour vrai ; j'ai ouvert sur discord une discussion pour voir si ça passait, et pas mal de joueurs pensent que ce n'est pas assez racro avec le lore. Alors laissons cela au stade d'une micro fan fiction. :)
SPOILER
Folken Kezar vient d'arriver en ce monde. Ce jeune homme de 27 ans ne comprend toujours pas comment il est arrivé en Eorzéa. Pourtant, il se souvient bien de ce qui précéda son arrivée.

Le météore. Il occupait le champ de toutes les consciences. Toutes les discussions gravitaient autour de l'astre macabre qui se rapprochait inexorablement. Quelques mois avant le cataclysme, Folken avait quitté le SOLDAT, force d'élite reconnue pour instaurer la paix. Grâce à la grande corporation, les gens disposaient désormais de quantités d'énergie quasiment illimitées, en faveur des réacteurs Mako, qui émergeaient dans le monde entier.

Enfant pauvre des taudis de Midgar, Folken n'avait rejoint le SOLDAT que pour se hisser socialement, cherchant à tout prix à fuir la misère. Mais les années passèrent, et à mesure qu'il servait les intérêts les plus précieux de la SHINRA, à mesure qu'il voyait le chaos que la corporation engendrait dans le monde, Folken décida de suivre sa propre route. La guerre contre Wutaï n'avait-elle pas fait assez de morts ? L'énergie Mako n'avait-elle pas jeté les gens de Corel dans la misère ? Le lien avec la nature ne risquait-il pas d'être perdu, dans un monde exploitant ce qu'il y avait de plus pur en ce monde ? Si ce dernier devait être réduit en cendres, Folken devait mourir en homme libre.

De rumeurs, il apprit que le météore était l'oeuvre d'un ancien membre du SOLDAT doué de pouvoirs incroyables. C'était l'effroyable Sephiroth, réfugié dans les entrailles d'un cratère au nord de ce monde. De façon complètement inconsciente, Folken se lança à la poursuite de l'apocalyptique homme à la cape noire.

Il s'avéra, sur sa longue route, que la seule possibilité pour rejoindre la grotte nord était de passer par une forêt ancienne et mystique où, disait-on, les hommes qui s'y aventuraient ne revenaient jamais, ou bien, revenaient, des années après, complètement fous.

"Si le monde doit périr, je dois traverser cette forêt maudite, pensa-t-il."

Étrangement, ce qu'il y avait de plus profond en sa conscience le guida naturellement sur la bonne voie. Ses pas le menèrent à une cité abandonnée d'une beauté incroyable. Quelque chose semblait intensément vivant dans ce désert.

"Où suis-je..."

Il leva la tête. Un engin volant élancé et grisâtre passa dans le ciel, en direction du nord. Arpentant la cité, Folken avait en quelque sorte oublié les raisons de son voyage. Cette cité perdue le fascinait depuis le fond de son âme. C'était comme le plus beau des rêves. La houle de ses tourments s'était apaisée, laissant la place à un océan de quiétude. Arrivé au plus près d'une étendue d'eau, une voix résonna alors en lui. Elle était distante, et Folken ne comprit pas vraiment ce qu'il entendait. Ce n'était qu'une présence bienveillante et mystérieuse. Tout cela, c'était un peu comme un rêve... Il se laissait complètement aller à ses contemplations curieuses dans cette atmosphère étrangère. Il en avait même oublié le... le météore ?

Le météore ! Folken hissa ses yeux au ciel.

Trop tard. Le météore était beaucoup trop proche.

"Jamais je n'arriverai à temps !"

Il prit une inspiration profonde, et se mit à courir à toute vitesse. Comment avait-il pu oublier ce qui l'avait mené ici, si loin de Midgar ?

Soudain, une détonation surpuissante retentit dans le ciel. Folken se figea. L'effroi le plus noir glapissait dans son cœur. Le météore était entré dans l'atmosphère. Mais...!? Des faisceaux lumineux irradièrent alors le ciel de toute part. La Terre elle-même, faisant appel à son âme spirituelle, l'énergie de la vie, était en train de disloquer l'astre menaçant. Des frissons parcouraient tout le corps de Folken, et sa conscience était profonde.
Un faisceau lumineux se dirigea alors droit sur lui. Un flash. Et puis, plus rien. Rien que le néant. Lui-même n'était plus rien. Il n'était que conscience, et son corps n'était plus.

Et alors, des choses indéfinissables apparurent. Il était dans un lieu sans l'espace, et sans le temps (ou alors, régis par d'autres lois). Une voix rassurante résonna dans son cœur.

-Folken. Ton séjour en ce monde est terminé. Réjouis-toi, car le météore n'est plus. Réjouis-toi, car Sephiroth n'est plus.
-Où suis-je ?
-Tu ne peux pas le comprendre. Mais cela pourrait se rapprocher de ce que vous, humains, appelez la rivière de la vie. Tu n'es pas loin de la mort non plus.
-Je suis mort ?
-Tu es mort à ce monde, Folken. Mais ton âme est éternelle, comme chaque être en cet univers.
-... Qui êtes-vous ?
-Ma dernière incarnation revêtait le nom d'Ifalna. Mais cela n'a pas d'importance, Folken, car tu n'es ici que de passage.
-Je me sens si bien, ici.
-Tu es pourtant un héros, Folken. Sache que désormais, ta place est ailleurs. La rivière de la vie et l'énergie cosmique vont te porter vers un autre monde. L'univers a vu en ton cœur un sens du sacrifice qui saurait être utile à un autre monde en proie au tourment.
-... Je n'ai même pas pu dire au revoir à mes proches.

Folken ressentit alors en lui et partout autour de lui un amour immense. C'est comme si cette présence bienveillante, qui était partout, compatissait à sa tristesse.

-Ta bravoure a racheté toutes tes fautes passées, bien que l'univers te les eût pardonnées. Ta lâcheté, quant à elle, qui a retardé le moment de ton arrivée, t'a sauvé la vie. Si tu étais arrivé plus tôt, quand bien même tu aurais pu faire face aux gardiens monstrueux des abysses du nord, la calamité du ciel t'aurait tué.
-Jenova ?!

Le paysage éthéré dans lequel se trouvait Folken commença à se disloquer. Son corps se reconstitua dans une douleur horrible. Folken fut pris de convulsions. Au plus profond des cellules de son corps, une présence inquiétante bouillonnait de colère.

-IFALNA, AIDEZ-MOI !

La voix de l'entité retentit une dernière fois, d'une omniscience impassible.

-Folken... Tu portes en toi un chaos et une lumière. De ce que vous appelez l'au-delà, nous garderons toujours un œil sur toi. Mais tu devras te débrouiller seul.

Néant.

Folken s'éveille dans des steppes arides, revêtu d'une toge d'un autre temps. Il lève le regard au ciel. Point de météore.

"... Ce n'était pas un rêve, c'était trop... ... ..."

Il regarde autour de lui. Et, à lui-même...

"Je crois reconnaître ces steppes. Je ne dois pas être bien loin de Cosmo Canyon."

Et le voilà qu'il se met en route, perdu dans le vaste monde d'Eorzéa.

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