[Décédé] Calypse Hunter-Liuh

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Alexois Iseterre
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[Décédé] Calypse Hunter-Liuh

Message par Alexois Iseterre » 22 nov. 2015, 01:09

Nom : Conun sous le nom d'Hunter, personne ne connais son véritable nom de famille.
Prénom : Calypse
Classe : Mage noir, ex paladin
Race : Hyur
Ethnie : Hyurois
Statut : Marié à Ji Liuh. Père de Peter, Isleen et Marta Liuh.
Emploi : Démonologue / Traqueur (Retraité)
Employeur : Anciennement : Pluma Noctis

Il aime : Ses enfants, son mari, son travail, cuisiner, boire, le théâtre
Il déteste : Le chocolat (allergie sévère et possiblement mortelle) , les sushis, le café de C'lya
Points forts : Loyal
Points faibles : Capacité fulgurante à se retrouver dans les ennuis jusqu'au cou
Arsenal : Sceptre, épée & bouclier, dagues, espadon, lance.
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Père : Vhaan Hunter
Mère : Cathie Hunter
Frère cadet : Isior Hunter
Sœur cadette : Daphnée Hunter
Histoire :
Calypse est né le 13e soleil de la 4e lune astrale, à Ul'dah. Il est le fils aîné de parents marchants, a un frère, Isior, et une sœur, Daphnée. Il a grandi au sein de l'élite de la société Uldienne jusqu'à l'âge de douze ans. Lorsqu'il commença à démontrer une certaine aptitude avec l'occultisme, son père décida de l'envoyer auprès de Sir Valsorkan Niehmra, un respectable Paladin et ami proche de monsieur Hunter, pour devenir son écuyer. Il mit ainsi un terme aux pouvoirs naissants de son fils pour une magie prohibée.

Du moins, c’est ce que Calypse laisse croire…
Dernière modification par Alexois Iseterre le 13 mars 2018, 06:50, modifié 14 fois.

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Lerith
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Re: Calypse Hunter

Message par Lerith » 02 août 2016, 09:31

"Mon frère est quelqu'un de bien, malgré ses frasques et ses sautes d'humeur. Il cherche toujours le meilleur chez les autres, et le moyen de les aider. C'est un altruiste qui ne connait aucune limite... même s'il serait capable d'aller très... trop loin pour sauver quelqu'un, ou s'il pense pouvoir le sauver ainsi."

Lys sourit un peu, rassemblant quelques partitions de musique.

"C'est vrai, il est idiot, possessif et jaloux en plus d'être protecteur avec les gens. Mais ça, c'est surtout parce qu'il recherchait à tout prix quelque chose qu'il pensait avoir perdu. Il va mieux maintenant qu'il l'a retrouvé. Parfois... il vaut mieux se contenter d'un sourire sincère et ne pas trop chercher à se mêler de la vie des autres, non ? Juste avoir l'esprit ouvert."

Elle s'éloigne en fredonnant.
Lys Calheb, à un domestique de l'Institut.
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"Jouez ensemble, pas les uns contre les autres."

Alexois Iseterre
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La fin d'une dynastie de chasseurs de démons

Message par Alexois Iseterre » 13 mars 2018, 06:49

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Il était debout et attendait qu’ils arrivent, vêtu de son armure. Il allait les combattre, tous autant qu’ils étaient et il allait tenter de sauver sa peau. C’était ce qu’il s’était promis, en se rendant au mur incandescent. Il avait posé tout un tas de pièges et de protections afin de se prémunir contre les chasseurs de démons. Il soupira et laissa sa seconde moitié le « rejoindre », histoire de se sentir moins seul.

- Tu n’aurais pas dû laisser ce drone nous voir. Nous aurions pu nous enfuir.

- Pour aller où? Pour faire quoi?

- Survivre. Trouver la solution pour que nous puissions coexister tous les deux sans que nous fassions de nouvelles victimes.

- Tu es sûr d’être un incube?

- Nous sommes un incube. Mais nous sommes aussi humain.

- Pour ce que ça aura donné, au final… On a merdé avec Ji en le tuant.

- Ce crétin? Oh arrête, ne viens pas me dire que sa mort t’attriste. C’était un imbécile qui savait très bien à qui il avait affaire. Il savait que nous étions dangereux et pourtant il a éprouvé pour nous du désir, avant même qu’on le charme avec notre aura. Il aurait fini par tromper son mari, avec ou sans ça. Arrogant, prétentieux et narcissique. C’est tout ce qu’il était, doublé d’un criminel. Son petit trafic de drogue, tu crois qu’il se souciait du bien-être d’autrui? Non. Ce qui l’intéressait, c’était l’argent et sa petite personne.

- Je n’ai pas dit que c’était un saint, juste qu’on a grave merdé sur ce coup.

- … J’avais faim.

- Et ça t’autorise le droit de prendre la vie sans aucun égard pour celle-ci?

- Tu sais très bien que les humains ne sont que de la nourriture, pour moi.

- … Et Arsen?


Armantel senti le démon se replier en lui.

- Arsen… était différente.

- Évidemment. La dernière fois que tu m’as laissé tomber amoureux, tu t’es lassé après une année et tu as tué ma compagne.

- Tu vas me le reprocher encore longtemps? Elle n’était pas suffisamment appétissante pour nous sustenter tous les deux. Et puis le son de sa voix me tapait sur les nerfs.

- Tu aurais fait pareil, avec Arsen?

- … Non.

- Tu l’aimais, toi aussi?

- … Oui.

- C’est bien la première fois qu’on sera tombé d’accord sur quelque chose.


Il soupira longuement et leva les yeux vers le ciel. S’il s’en sortait, il comptait bien se rendre à l’Antique Café afin de demander à Kiratai et Ravija de l’aider à se contrôler. Il accepterait leur offre de prendre un philtre d’illusion et tenterait de reconstruire sa vie. Peut-être avec Linea. Elle n’attendait qu’un geste de sa part, après tout, pour lui tomber dans les bras.

Ce qui l’inquiétait, c’était l’incube. Il n’appréciait pas l’humaine, trop soumise et trop fragile à son goût. Mais il pourrait se nourrir d’elle pendant quelques temps, discrètement, et continuer de chercher le moyen de réfréner les pulsions meurtrières du démon en lui. Peut-être même qu’il arriverait à oublier Arsen, avec le temps. « C’est ça. » pensa-t-il. « Et les chasseurs de démons vont arriver et t’accueillir à bras ouverts parmi eux et deviendront tes meilleurs potes. »

Il grommela. Il était fichu et il le savait. Il avait peur de mourir, peur de souffrir. Sa vie commençait à peine et il n’avait jamais pu réaliser ses rêves. Un goût de bile lui monta à la gorge et il cracha sur le sol, dégoûté. Le seul rêve qu’il avait pu frôler du bout de ses doigts, c’était d’être aimé et accepté tel qu’il était. Kiratai, Ravija, Linea et Arsen lui avaient offert, l’espace de quelques semaines à peine, l’espoir de pouvoir vivre normalement malgré ses différences.

Il repensa à Yuen. Est-ce qu’elle viendrait pour le tuer? Est-ce qu’elle aurait le cran nécessaire pour laisser ses sentiments de côté? Cruelle ironie pour la petite chatte de devoir traquer celui qui lui avait sauvé la vie quinze ans plus tôt. Il se demanda, l’espace d’un instant, s’il tenterait de la charmer avec son aura durant le combat. L’incube, en lui, soupira. Ils savaient tous les deux que non. Ils n’arrivaient pas à la voir autrement que comme cette petite miqo’te téméraire et absolument adorable qui avait fait une grosse bêtise. Une petite sœur. Voilà ce qu’elle était devenue pour eux deux, sans même le savoir.

Est-ce qu’il le lui dirait, avant de mourir? Probablement pas. Le mieux, c’était encore de ne rien dire. De toute façon, aucune parole ne pourrait réparer les tords qu’il avait causé à Pluma Noctis. Parce qu’il avait merdé, ils perdaient deux de leurs vétérans. C’était la juste chose qu’ils les laissent venir à lui.

Il pensa à Calypse, à la douleur qu’ils partageaient tous les deux. Il savait que son maître se rendrait aux autorités et qu’il serait exécuté. Un Hunter, s’il échouait, payait toujours le prix de son échec en mourant. Vhaan, Cathie et Isior avaient été les premiers. Puis Daphnée avait fini par payer aussi. Il ne restait plus que deux Hunter, à présent. Et les deux allaient mourir. C’était la fin d’une dynastie. Ce qu’ils représentaient serait souillé à tout jamais et plus personne ne pourrait laver leur honneur.

Une variation dans l’éther le tira de ses pensées. Ils étaient là, enfin. Il était temps d’en finir…
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Le combat avait été rude. À sept contre un, Armantel n’avait pas pu tenir très longtemps. Lorsque la dernière rune de protection eût été détruite, il avait été vaincu et avait dû laisser la place à l’incube, qui avait lui aussi été terrassé, par cette flèche sanctifiée qu'avait tirée Yuen.

Lorsque la flèche traversa son torse, broyant son cœur d’humain tandis que la bénédiction le libérait enfin de sa moitié d’incube, Armantel eût un sourire. C’était terminé. Il pouvait s'en aller rejoindre la mer d’étoiles, dans laquelle il comptait bien retrouver Arsen.

Quand son corps s’écroula sur le sol, il souriait toujours. Avant que son âme ne quitte le monde des vivants, il pût dire la seule chose qui lui importait vraiment : « Merci… à vous tous. »

Il était libre… Finalement.
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Calypse avait flanché, au tout dernier moment. Quand Raven s’était éloignée, sans se retourner, il avait fondu en larmes. Ses enfants sauraient que lui et Ji n’étaient que des déchets, des criminels et des moins que rien. Pire, lui et son mari ne pourraient même pas reposer à Ul’dah, comme ils l’avaient espérés. Mais au fond, au plus profond de lui-même, il savait qu’il n’avait que ce qu’il méritait.

Il avait voulu suivre le chemin de son père, trouver le moyen de faire ce que personne n’avait réussi à faire, à ce jour. Et il avait échoué. Lamentablement échoué, même. Il pleura longtemps, lui qui pensait pourtant ne plus être capable de verser de larmes. Au bord du gouffre, le spectre de la mort planant au-dessus de sa tête, il ne lui restait plus rien. Raven était partie, emportant avec elle le peu d’espoir qui avait réussi à le faire tenir. Elle avait été cruelle avec lui… mais la vérité l’était et Raven ne passait jamais par quatre chemins pour énoncer ce qui était, même si cela faisait mal.

La journée passa à toute vitesse, sans qu’il n’en tienne compte. Un garde vint lui demander s’il désirait un dernier repas, son exécution ayant été décidée et planifiée pour le soir même. Il refusa. Il posa la main sur son ventre, là où était nichée la larme d’Hiei. Il se raccrocha à ce souvenir, cette unique larme de cristal noir que le jeune homme avait versé pour lui. Il lui avait interdit de venir assister à son exécution, mais il savait qu’il ne serait pas seul. Quelque part, cela lui permis de redresser la tête et de sécher ses larmes.

Ce n’est qu’en soirée que deux gardes vinrent le chercher. Pieds et poings liés, ne sachant pas comment il allait mourir, il suivit ses geôliers vers la cour intérieure de la prison… Et son sang se glaça dans ses veines. Il vît l’estrade, puis la corde. Il allait être pendu, haut et court. Calypse senti son corps devenir lourd tandis que la peur commençait à s’insinuer en lui. Il ne voulait pas mourir, pas comme ça. Il risquait de souffrir, si sa nuque ne se brisait pas lors de sa chute. Le regard rivé sur la corde, il ne put masquer sa terreur.

Devant lui se tenaient le bourreau, quelques soldats, en plus de ceux qui l’escortait, un juge et un prêtre de Nald’Thal. Tous des étrangers, qui ne ressentiraient absolument rien pour lui, lorsqu’il rendrait son dernier souffle. Pas de pleurs, pas de sanglots étouffés. Rien d’autre que le regard méprisant des soldats et de ceux, indifférents, du reste des personnes présentes.

On le poussa sans ménagement sur l’estrade, puis on lui fît prendre place. Pendant que le juge énonçait sa sentence, on lui glissa la corde autour du cou. Étrangement, le ciel était clair et la température agréable. Il leva les yeux pour regarder une dernière fois les étoiles. Il laissa le prêtre de Nald’Thal prononcer les prières d’usages qui recommandait son âme aux Douze, sans vraiment y porter attention. Le juge prit une dernière fois la parole :

- Est-ce que l’accusé désire énoncer quelques mots, avant que la sentence ne soit exécutée?

Calypse ferma les yeux et réfléchit. Puis il hocha de la tête et prit parole, puisant une dernière fois le courage dont il avait besoin dans cette larme de cristal qui lui tenait compagnie, au plus profond de son corps.

- Je demande pardon à tous pour mes erreurs et mes crimes. Je meurs ce soir, conscient de mes péchés et j’accepte mon châtiment en connaissance de cause. Si je pouvais revenir dans le temps, je recommencerais tout à zéro, sans dévier de mon chemin. Je m’en remets aujourd’hui aux Douze, qui me jugeront à leur tour et je prie pour que ce monde soit enfin libéré de la menace démoniaque qui pèse sur lui. J’aurais aimé embrasser mes enfants une dernière fois, leur dire que je les aime… J’espère qu’ils seront capables de pardonner la bêtise de leur père, un jour.

Le juge opina d’un mouvement de la tête puis fit un signe au bourreau, qui s’avança, dissimulé sous une coule et un masque. Le prêtre se remit à la tâche, priant les dieux de pardonner les crimes de cette âme torturée et de l’accueillir dans la mer d’étoiles.

Calypse leva une nouvelle fois les yeux vers le ciel, s’autorisant une dernière larme, qui roula sur sa joue gauche. Il avait fait ce qu’il avait pu, dans le temps qui lui avait été imparti. Il avait menti, triché, floué. Mais il avait aussi connu les joies de l’amour et de la famille. Il avait eu de nombreux amis, avait vécu sa vie à fond. Ses trente-neuf années d’existence défilèrent devant ses yeux. Le seul regret qu’il avait, c’était qu’il ne verrait jamais grandir ses enfants. Mais il allait rejoindre son mari et, de par delà le ciel et les étoiles, ils veilleraient tous deux sur leur progéniture. Il en était persuadé.

Il espéra que Nyoss recevrait sa lettre… Car il restait encore un Hunter en vie. Un secret qu’il avait gardé au plus profond de son cœur et qu’il n’avait jamais révélé à qui que ce soit, sauf à cette amie chère à son cœur.

Un petit garçon qui lui ressemblait, conçu lors d’un instant d’égarement dans les bras d’une prostituée, lorsque Ji et lui s’étaient séparés, par le passé. Alexis Hunter… Son fils de sang. La chair de sa chair. Alexis reprendrait un jour le flambeau, il en était persuadé. Et jamais le fils ne ferait les mêmes erreurs que son père. Nyoss y veillerait.

Le prêtre termina ses prières et le bourreau s’avança. Au moment où il allait activer l’ouverture de la trappe, Calypse senti une piqûre lui brûler la nuque. Il n’eût que le temps de tourner le regard vers son bourreau pour comprendre ce qu’il lui arrivait.

Son bourreau retira son masque et il croisa… les yeux de Raven. Elle avait entendu son ultime prière, lors de leur conversation dans les geôles! La trappe s’ouvrit alors sous ses pieds et il plongea vers le sol, le soulagement imprimé sur son visage. Il n’allait pas souffrir, car elle avait veillée au grain, pour lui. Son ultime cadeau d’adieu, pour cette amitié qu’ils avaient développée au fil du temps, des missions, des bons comme des mauvais moments. Avant même que la corde ne se tende, son cœur avait cessé de battre, le poison ayant été fulgurant et indolore.

Ainsi se termina la vie du dernier Hunter officiellement connu, ironiquement, au même moment ou Armantel rendait son dernier souffle au mur incandescent, dans le Thanalan.

Nul ne sût si Calypse et Ji se retrouvèrent, de l’autre côté. Ni si Armantel retrouva les bras tendres d’Arsen. Mais si certains s’en moquaient, d’autres priaient pour que les deux hommes trouvent enfin le repos, malgré tous les crimes qui avaient ternis à tout jamais leur réputation.

Le corps de Ji, ainsi que celui de Calypse, furent incinérés puis déposés dans une unique urne, qui fût ensuite remise à Raven, comme stipulé dans le testament du couple. L’urne partie avec elle à Shirogane, sur laquelle elle allait veiller jusqu’à ce que Peter, Isleen et Marta soient en âge d’entendre l’histoire de leurs deux pères. Le moment venu, ils auront la lourde tâche de décider quoi faire des cendres de ces deux hommes qui les avaient aimés plus que leur propre vie, même si ce n’avait été que pour un bref instant.

FIN
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