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Pour pleinement comprendre les réalités d’Eorzea, il faut d’abord fouiller dans son passé et être témoin des violents cycles de naissances et de destructions qui ont forgées ces terres depuis les ténèbres.
La première ère ombrale, la calamité du vent :
Eorzea est caractérisée par des calamités élémentaires qui plongent le monde dans de bref, mais cependant atroces périodes de chaos connues comme les ères ombrale, suivit par de longues périodes de prospérités connues comme les ères astrales.
Alors, qu’y avait-il sur ces terres avant que la première calamité ne frappe vous demandez vous ?
Dessinées par les chants et les écrites d’innombrables civilisations, les théologiens croient que la préhistoire fut un temps orageux de créations incontrôlées par des dieux et des déesses antédiluviens. Création qui se conclue brutalement par la destruction de tout ce qui existait permettant finalement l’ascension de l’humanité sur les décombres.
Historiens et érudits dans le domaine de la biologie, d’autre part, clament que l’humanité ne peut pas simplement être « apparue » et suggèrent une évolution des espèces durant les milliers et les milliers d’années qui précédèrent la première calamité. Ce sur quoi les deux groupes s’accordent toutefois c’est que l’histoire moderne commence avec la première ère ombrale.
Ce n’est pas avant l’avènement de la première ère ombrale, par processus d’élimination, que les érudits furent capables de déclarer avec certitude que la calamité élémentaire qui inaugura la première ère ombrale était connectée d’une certaine façon au vent, potentiellement sous la forme de terribles ouragans, tempêtes et tornades. De récents échanges avec les Moogles de Moghome où les anciens du village parlaient du désastre amené par le vent précédant les cinq premières calamités ont renforcé cette théorie.
La première ère astrale, un temps de pierre et de feu :
C’est durant la première ère astrale que l’humanité croit avoir apprit l’essentiel pour survivre, la compétence de tailler des outils de pierre et de faire du feu. Des outils qui permirent l’émergence de l’agriculture et un abandon de la chasse et de la cueillette, ce qui finalement mena à l’abandon d’une vie nomade et vit l’établissement de villages et de villes.
Au cœur de ces villes, la civilisation prospéra et des savoirs fondamentaux comme l’élevage et la métallurgie furent découvert et perfectionnés.
Alors que les villes grandissaient, l’hégémonie de ces cités grandit jusqu’à la naissance des royaumes. Toutefois, les rois, comme à leurs habitudes sont rarement satisfait de ce qui est leur, et bientôt les dirigeants de ces nouvelles contrées abandonnèrent la création d’outils pour forger des armes, et l’ère sombra dans une folie sanglante.
Équipés de piques et de haches, les historiens croient que l’humanité profitait pleinement de la bonté de la nature. Les peintures rupestres datant de la première ère astrale suggèrent l’existence de centaines d’espèces disparues, allant des bisons à deux têtes aux coeurls écailleux ou aux sapins atteignant plusieurs un millier de yalms de haut.
La seconde aire ombrale, la calamité de la foudre :
Malgré les guerres constantes menées par les rois pour étendre leurs domaines, l’humanité prospéra, son nombre se multipliant à chaque passage des étés. Pour abriter et nourrir cette population, des forêts furent défrichées et des champs semés. Pour forger leurs outils et leurs armes, les montagnes furent vidées et les cieux devinrent noirs. Pendant d’innombrables années, la nature souffrit de ce capricieux pillage des terres jusqu’à ce que finalement l’équilibre soit rompu. Des montagnes de feu vomirent des nuages d’encres qui couvrirent le ciel et plongèrent le monde dans des ténèbres éternelles. Et de ces cieux tombèrent des pluies sans fin d’éclairs brûlants qui rasèrent les champs, firent bouillir les eaux des lacs et fendirent les murs des plus puissantes fortifications. Pendant douze jours et douze nuits, la furie de la nature se déchaîna.
Craignant que cela signifiait que les dieux voulaient purger les terres de l’humanité une fois pour toute, la population abandonna ses demeures et ses cités et se réfugia au plus profond des cavernes. Attendant la fin du déluge en ces lieux, mais il n’y avait pas de salut, juste la mort alors que les cavernes devinrent un lieu de pestilence et d’épidémies. Alors que la population restait piégée dans les ténèbres, regardant leurs familles rencontrer une lente et douloureuse fin, elle concentra ses efforts dans la seule échappatoire qui lui restait, la prière. Les théologiens croient que c’est ce mélange de désespoir et la concentration des prières qui mena aux toutes premières incantations magiques.
Désormais pleinement averti de la colère sans borne de la nature, l’humanité se tourna vers les cieux pour sa protection. Par la prière, le peuple d’Eorzea découvrit qu’au plus profond des mots se dissimulait la magie, magie qui lorsqu’elle est alimentée par la foi, peut donner de grands pouvoirs.
La seconde aire astrale, les sommets de la foi :
Et alors que les magies primitives permirent à l’humanité d’endurer jusqu’à ce que le ciel s’ouvre enfin, ceux qui maîtrisaient ces techniques purent se hisser à des positions de pouvoir dans ces communautés. Les populations virent émerger des dirigeants charismatiques qui imputèrent la chute de la précédente ère à la faiblesse des rois et leur avarice inextinguible. Ils clamèrent que seul la foi et les prières pourraient sauver d’un sort similaire, et ainsi naquirent les premières religions organisées.
Ainsi en quelques années, les royaumes centenaires de l’humanité furent remplacés par des théocraties peuplées avec des hommes et des femmes désireux de prouver leurs valeurs aux dieux, afin que les êtres divins puissent les épargner de la colère de la terre. Les dirigeants de l’Eglises convainquirent les peuples d’ériger de grands temples, monuments et statues qui leur offrirait la paix et le salut. Pour orner ces bâtiments afin que les dieux leur sourient, les hommes perfectionnèrent les arts de la peinture et de l’orfèvrerie. Pour protéger ces constructions de ceux qui voudraient défier les dieux, ils percèrent le secret de l’acier. Pour mieux s’approcher de la lumière des dieux, l’humanité bâtie des tours jusqu’aux cieux.
Les commandes de l’Eglise d’innombrables cathédrales, temples, sépulcres durant la seconde ère astrale virent l’avancement rapide du travail de la pierre, le mantra omniprésent « pour le paradis » poussant les premiers architectes à concevoir des techniques qui pourrait défier les lois même de la nature.
La troisième ère ombrale, la calamité du feu :
Foi et peur donnèrent aux églises le pouvoir absolue sur le monde ; néanmoins, un pouvoir absolu corrompt inexorablement. En effet bientôt, le désir de s’emparer du contrôle absolu poussèrent les religions les unes contre les autres, culminant dans l’avènement d’un âge sombre de guerres saintes, de chasses aux sorcières et de purges. Les cités furent brûlées, les enfants réduit en esclavage, tout en voyant des hommes et des femmes mourir par milliers. Sans personne pour entretenir les champs, les récoltes flétrirent, laissant ceux qui n’étaient pas parti pour la guerre en proie à la famine. Les coffres des vainqueurs étaient gonflés du butin prit à leurs ennemis, mais il n’y avait plus nulle part où dépenser ses nouvelles richesses. La route pour la reconstruction serait longue, mais le peuple était convaincu que s’il gardait la foi, il pourrait se relever comme il l’avait fait autrefois autrefois. A ce moment-là cependant, les dieux s’étaient lassés de l’humanité, l’orgueil montré une fois encore par l’Eglise convainquit les dieux de les châtier. Durant les lunes suivantes, le soleil sembla grandir, assoiffant la terre et sapant la vie de toute la création, que ce soit plantes ou animaux. Les champs verdoyants et les forêts luxuriantes furent réduits à des terres désolées et brûlées, les populations qui reposaient sur elles pour leur survit réduites à la famine. La calamité du feu était sur eux.
De récentes découvertes de squelettes d’une faune de grands animaux végétariens dans le grand oued ont convaincu certains érudits que les déserts modernes du Thanalan furent autrefois de luxuriantes prairies perdues lors de la calamité du feu à la fin de la seconde aire astrale.
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