« La mémoire de Brighteye »
Acte 11 – Une tombe, des croyants.
Fonçant dans leurs directions, ils furent rapidement sorti des eaux pour essayer de les mettre en sécurité. C’est donc trempé que nous retournions auprès de N’yir qui observait la carte que je lui avais fournie. Elle m’avait été confiée par une alchimiste, friande des légendes locales et consciente d’où pouvait se trouver la tombe de Brighteye. Conduit par l’étrange carte à entre, au milieu de la tempête sous les regards curieux des membres de l’’Ost Rayonnant voyant le petit groupe d’aventurier arpentant la pluie et le vent, jusqu’à atteindre la plage plus loin au-delà des passages proche du Grand Œuvre, pour contempler la mer totalement déchaînée. Mais l’éther ici était bien capricieux, n’ayant simplement aucune envie de nous aider à avancer visiblement, puisque la carte semblait être confuse, brouillée par des effets intenses. Un éther stagnant arpentait les environs, provenant de sortes de rubans aux couleurs terres qui flottaient dans les environs de façons fantomatique. En passant la main dedans, ceux ci disparaissaient comme si on avait frapper un tas de sable dans les airs, flottant dans le vide, se dissipant doucement dans les airs. Agacés par le brouillage de notre carte, il fallait se débarrasser des rubans, et nous tous nous y mettions par l’éther et l’épée.
Mais les rubans approchant et nous touchant nous fîmes avoir quelques visions. Celle de Brighteye et d’une jeune femme blonde, face à la mer, disant qu’ils verront ensemble le monde en posant des coquillages sur le côté. Revenant brusquement à nous, l’éther se diluait doucement et la carte montrait clairement l’avant : La mer déchaînée. Il était peu probable que nous puissions nager là dedans sans être balayés, et la confusion s’installa alors que Yuki demanda à un vieux pêcheur à nos côtés ce qu’il en pensait. L’être étrange évoquait les coquillages, et tout devint plus clair. N’yir voulait en savoir plus, mais le vieil homme qui était là depuis notre arrivée, avait alors disparut, et il nous faudrait en finir pour découvrir que finalement. Même celui reposant en bas, avait envie de recevoir de l’aide. Les trois runes étaient très simple à suivre, car elles évoquaient les éléments dont les couleurs des coquillages représentaient : l’Ambre de la terre, l’Améthyste de la foudre et l’Émeraude du vent. Les colonnes d’éthers jaillirent en un effet magnifique, se suivant de plusieurs ondes tombant dans les flots, rayonnante régulièrement en tombant encore et encore dans les entrailles marines avec des lumières scintillantes se reflétant dans les environs, brillantes de milles feux.
C’était radieux, contemplatif, et l’eau s’écartait pour former un escalier menant vers les profondeurs. Tous heureux de l’aventure et de l’exploration sous-marine que cela suggérait, nous nous engouffrions alors doucement dans les eaux en repoussant par des protections éthérés, la fureur marine qui rendait cet accès difficile à cause de la tempête. Fit des flots nous évitant le pire, arrivant sur le fond marin, ce dernier était sans aucune mesure fantastique. Des idoles, des représentations d’une jungle faites de pierre comme si nous étions dans un jardin merveilleux illuminés de cristaux de foudre, de terre et de vent, donnant un aspect de lieu précieux isolé dans les flots. L’ensemble était ancien, recouvert de mousse et de végétation aquatique, alors que des poissons passaient un peu partout. Jusqu’à ce que jaillirent des menaces : Des pantins de combats, comme flottant légèrement en l’air, arrivant à toute vitesse de tout les côtés pour nous assaillir de leurs bras-lames. Plusieurs piliers de pierres chutèrent pour nous empêcher d’avancer mais c’était sans compter les talents de N’yir : ouvrant l’accès avec l’éther tellurique, la pierre se modelant pour former des trous béants de plus en plus le long du passage. Couvrant notre camarade, la lame de feu de Yuki jaillit aux côtés de ma lame noire, frappant les pantins dans des combats acharnés jusqu’à ce que le passage ne soit ouvert. A travers des tunnels de roches improvisés dans ce contexte merveilleux, nous luttions avec acharnement jusqu’à ce qu’il ne reste que des décombres des pantins, avant de reprendre une route plus calme.
Yuki se laissa aller à la contemplation un instant, ce qui me tenta aussi je dois bien l’admettre : En quoi l’aventure en serait une, si nous ne pouvions prendre au moins quatorze seconde pour contempler les environs et sa beauté ? Mais devant la porte de la tombe, se trouvait des menaces. La tombe ressemblait plus à un temple, la grande porte possédant le masque de Brighteye et des plumes comme gravées sur la pierre, et les cristaux d’éther scellant le passage flottaient, sur le point d’être contaminé. Deux énormes crabes marins, renforcés par l’éther et recouvert d’or et de rubans colorés, furent conduit par le massif Dresseur de Bête. L’Arkasodaras qu’avait affronté N’yir sur les hauteurs des falaises de Noctivagues jaillit brutalement en rugissant. Un combat acharné s’élança, et je dois dire que je fus fière de m’en être sortie à merveille contre les deux massifs crabes. Esquivant, tournoyant, tranchant, le premier fut empalé brutalement en pleine tête et le second tranché en morceaux. N’yir s’en tira après quelques coups, et des douleurs intenses quand il fut percuté et attrapé par un fouet. Mais les pierres qu’il avait projeté contre son adversaire firent effet, brûlant brutalement l’Arkasodaras massif dans une lueur enflammée, le laissant s’enfuir en rugissant.
Éclatant en des rubans de couleur, de la même façons qu’un de ses maudits pantins, il fallait craindre que le Dresseur ne soit encore sur notre chemin tôt ou tard. Pendant le combat, Yuki avait pu rattraper les cristaux. Le poids l’avait broyé douloureusement, mais il en avait cure, repoussant l’amas d’écarlate hurlante envoyée depuis les hauteurs par un petit bateau où se trouvait quelques adversaires qui partirent à cause de la tempête. La porte fut libéré de la menace, et trois rubans tombèrent : Mauve, Vert et Ambre. Il fallait réellement avoir accès à pareil éther pour atteindre l’intérieur de la tombe, et heureusement, nous l’avions. Usant de ses derniers plutôt qu’en faisant usage des cristaux élémentaires environnant, la porte s’ouvrit quand son sceau en spirale tournoya, découvrant un temple simplement magnifique à l’intérieur. Bien des silhouettes fantomatiques, des bustes humains, priaient. Condamné par le sort qui les scellaient à la tombe de Brighteye, le sort forçant ainsi la Foi à investir des cristaux d’un éther corrompu que l’Oeil brillant récupérait quand les cristaux remontaient dans l’eau.
Le Gardien local avait massacré les membres de l’œil brillant ayant voulu récupéré la tombe avant notre venue, et l’énorme gardien arcanique, sorte de gros rond avec des bras et des jambes, nous fonçait dessus. N’yir et moi, malgré des coups sévères – dont un choc qui m’envoya valser brutalement, prirent alors des risques pour le détruire dans un affrontement conjoint particulièrement intense et vif. Jusqu’à ce que la rapière de N’yir ne se plante dans le cœur d’éther de l’entité et ne la brise. Yuki, lui, avait brisé le sort soudainement dans un effet puissant, laissant les âmes disparaître comme soulagée. Mais celle de Brighteye alors jaillit, ainsi que l’âme du vieux hyur : l’ancien prêtre de ce temple d’un « concept divin » basé sur l’espoir et abandonné depuis longtemps. Brighteye, son âme, était celle d’un aventurier si jeune. Soutenu par Yuki, il refusa la mer des étoiles : allant avec Yuki récupérer un cristal d’âme. L’ancien cristal d’âme de Brighteye, ce dernier ne fit qu’un avec le cristal. Il devait arrêter cette fausse idée de lui, et celle qui voulait faire de lui un primordial. Par amour, elle voulait tout faire pour que Brighteye revienne. Pour arrêter l’œil brillant, nous avions alors un but. Les réunir, pour soulager un mal du cœur. »