Meleth Esthar
Les Chroniques du Torrent
(2019-2021)
(2022-2024)
Les Chroniques du Torrent
Mise au propre terminée ! Retour des chroniques à la 7.0
Vers l'Infini et le Tural !
Que n'avaient-ils attendu ce jour. Avec l'été vint le vent d'ouest, appelant à un nouveau départ vers des terres lointaines. A la barre, Meleth revêtit son chapeau de capitaine -au sens figuré, fichu complot des chapeliers- elle ressentit toute l'énergie née de l'enthousiasme et des aspirations des personnes sur le pont. De toutes parts, les hommes s'activaient, grimpant aux cordages, relayant les ordres. Les voiles déployées se gonflèrent dans un même élan, les dockers larguèrent les amarres depuis le quai N°6, l'Eternal quitta le port dans un feu d'artifice tiré par l'équipage du capitaine Barker rejoignant son sillage. Sur tribord, l'Abyssius glissa sous les vagues, dans sa linkperle la confirmation sommaire dissimulant bien mal l'enthousiasme du capitaine Fyrlithwyn : "Tout est bon, on vous suit !".
"Nous sommes en route, capitaine.
- Tout droit vers le Tural, second Terrechant !" s'exclama t-elle en levant le poing... >>>Voir la suite<<<
"Nous sommes en route, capitaine.
- Tout droit vers le Tural, second Terrechant !" s'exclama t-elle en levant le poing... >>>Voir la suite<<<
Baigné d'or et de mille couleurs
Si la légende de la cité d'or vient du Tural, selon Meleth la splendeur de Tuliyollal n'y était pas étrangère. Le palais surplombant la capitale s'élevait au-dessus de tout et sa pierre ocre sous les rayons du soleil lui donnaient un aspect presque doré. Dès les premières heures, la viéra tomba sous le charme de cette tapisserie colorée aux multiples odeurs, musiques, sans parler de la cuisine. On voyait des restaurants à tacos et des bars à cocktails tous les trente yalms. Partout où elle posait ses yeux, les allées grouillaient de monde autour de multiples étals d'un marché traversant la cité d'un bout à l'autre. Artisans, produits locaux, aventuriers venus de partout, si l'Eternal n'avait pas été en si mauvais état elle aurait croqué dans le premier fruit venu avec bien plus d'enthousiasme. Mais malgré ses déboires, elle pouvait sentir la joie l'envahir.
"Un pas à la fois. Nous avons d'abord besoin de repos."
Trois jours furent nécessaires pour récupérer. Ceux qui ne dormirent pas à bord trouvèrent asile à l'auberge locale appelée "Les Cabines de Proue" ce qui ne fut pas pour déplaire au capitaine blessé. Tandis que son épaule remise en place se remettait doucement, elle arpenta les rues de Tuliyollal à la recherche d'un maître de chantier mais trouva nombre d'autres visages connus à la place. ... >>>Voir la suite<<<
"Un pas à la fois. Nous avons d'abord besoin de repos."
Trois jours furent nécessaires pour récupérer. Ceux qui ne dormirent pas à bord trouvèrent asile à l'auberge locale appelée "Les Cabines de Proue" ce qui ne fut pas pour déplaire au capitaine blessé. Tandis que son épaule remise en place se remettait doucement, elle arpenta les rues de Tuliyollal à la recherche d'un maître de chantier mais trouva nombre d'autres visages connus à la place. ... >>>Voir la suite<<<
A l'Ombre de la Forêt Bleue
Elle n'aurait jamais pensé se sentir un jour aussi à l'aise et à la fois aussi nostalgique à l'autre bout du monde, sur un continent si loin de Golmorre et de la Terre des Torrents. A leur arrivée -mouvementée- par ballon trois semaines plus tôt, Meleth apprit de la bouche de leur guide la signification de ce nom "Yak T'el", la Forêt Bleue. Cette jungle dense éveillait ses sens par ses multiples odeurs, sons, ainsi que ses dangers. Prédateurs, plantes vénéneuses, jusqu'aux cenotes dans lesquels l'imprudent pouvait tomber dès lors qu'il quitte la route. Ces puits naturel, profonds et remplis d'eau de pluie -ou reliés à la mer- la fascinaient au plus haut point tout comme leur origine mystérieuse.
"Une pluie de météorites ?
- C'est ça. Mais personne n'a su me dire quand exactement ce phénomène s'est produit, et ce qui l'a provoqué."
Au campement près du village d'Iq Br'aax les premiers jours, l'ambiance générale semblait avoir retrouvé sa légèreté d'avant les attaques à Kozama'uka. Chaque soir ou presque, Meleth voyait les chasseurs de la compagnie se mêler aux rôdeurs-vipères qu'ils soient d'ici ou de Xrikit'ye plus loin vers la côte. Noah passait de plus en plus de temps avec Sheyen qui leur en apprenait aussi beaucoup sur les shetonas... >>>Voir la suite<<<
"Une pluie de météorites ?
- C'est ça. Mais personne n'a su me dire quand exactement ce phénomène s'est produit, et ce qui l'a provoqué."
Au campement près du village d'Iq Br'aax les premiers jours, l'ambiance générale semblait avoir retrouvé sa légèreté d'avant les attaques à Kozama'uka. Chaque soir ou presque, Meleth voyait les chasseurs de la compagnie se mêler aux rôdeurs-vipères qu'ils soient d'ici ou de Xrikit'ye plus loin vers la côte. Noah passait de plus en plus de temps avec Sheyen qui leur en apprenait aussi beaucoup sur les shetonas... >>>Voir la suite<<<
Les choix que nous faisons
"Pas ça, tout mais pas ça...!"
Le coup porté fut brutal, le châtiment implacable. Ce voyage si exhalant et plein d'optimiste s'était peu à peu mué en un conflit ouvert qu'aucun d'eux n'avait souhaité ni même provoqué. On leur avait imposé cette guerre, et son lot de victimes. Était-ce le prix des réponses à leurs questions ? Lorsqu'elle entra dans sa cabine et vit Nazah le visage fermé près de son lit où reposait le corps inerte de madame Kurusu, son cœur se serra. Partout dans les couloirs, la cambuse, l'infirmerie, sur le pont, elle ne vit que des yeux fermés, des mâchoires crispées et des poings serrés. Le petit alpaga désormais orphelin de mère et de maître continuait de pleurer comme un perdu, prostré dans un coin. Dans une cabine sur deux, il y avait un blessé ou un soigneur épuisé. Pas de morts, mais pas de victoire. Assise sur le pont supérieur, adossée au bastingage, elle trouva Floerswys silencieuse les mains jointes contre son front. La viéra soupira longuement, venant s'asseoir à ses côtés.
"Et maintenant, que fait-on ?" demanda la roegadyne... >>>Voir la suite<<<
Le coup porté fut brutal, le châtiment implacable. Ce voyage si exhalant et plein d'optimiste s'était peu à peu mué en un conflit ouvert qu'aucun d'eux n'avait souhaité ni même provoqué. On leur avait imposé cette guerre, et son lot de victimes. Était-ce le prix des réponses à leurs questions ? Lorsqu'elle entra dans sa cabine et vit Nazah le visage fermé près de son lit où reposait le corps inerte de madame Kurusu, son cœur se serra. Partout dans les couloirs, la cambuse, l'infirmerie, sur le pont, elle ne vit que des yeux fermés, des mâchoires crispées et des poings serrés. Le petit alpaga désormais orphelin de mère et de maître continuait de pleurer comme un perdu, prostré dans un coin. Dans une cabine sur deux, il y avait un blessé ou un soigneur épuisé. Pas de morts, mais pas de victoire. Assise sur le pont supérieur, adossée au bastingage, elle trouva Floerswys silencieuse les mains jointes contre son front. La viéra soupira longuement, venant s'asseoir à ses côtés.
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Sept Jours pour Trente Ans
Une effervescence manifeste secouait le hameau de Sheshenewezi ce matin-là, quand on annonça qu'enfin le train allait repartir. Un grand nombre de passagers en attente depuis des jours se pressait déjà sur les quais de la gare. Pas mal de curieux -ou d'amoureux des trains- convergeaient tous vers un même endroit. Le chemin de fer du Xak Tural occupait, de toute évidence, une place importante dans le quotidien et le développement de la région.
Et parmi cette foule, plusieurs visages connus...
"Ah-... attendez-moi !"
C'est pourtant elle qui traînait des pieds derrière les trois elezens, la moins pressée de monter dans cet engin infernal malgré les potions d'Ivanhault contre le mal des transport. Chaque seconde que Meleth passait en dehors était une respiration gagnée et en même temps, elle ne voulait pas affronter ce calvaire seule. Aussi s'accrochait-elle comme une enfant à leurs manches. Elle n'avouerait jamais avoir la trouille, même sous la torture, mais en avait-elle seulement besoin quand le moindre crachin de vapeur de la locomotive la faisait bondir comme un moussemousse.
"Oh Mère-Forêt...">>>Voir la suite<<<
Et parmi cette foule, plusieurs visages connus...
"Ah-... attendez-moi !"
C'est pourtant elle qui traînait des pieds derrière les trois elezens, la moins pressée de monter dans cet engin infernal malgré les potions d'Ivanhault contre le mal des transport. Chaque seconde que Meleth passait en dehors était une respiration gagnée et en même temps, elle ne voulait pas affronter ce calvaire seule. Aussi s'accrochait-elle comme une enfant à leurs manches. Elle n'avouerait jamais avoir la trouille, même sous la torture, mais en avait-elle seulement besoin quand le moindre crachin de vapeur de la locomotive la faisait bondir comme un moussemousse.
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Je veux rentrer chez nous.
Etaient-ils si nombreux ? Etaient-ils... si bruyants ? Cette chaleur qui remonta dans sa poitrine lorsqu'elle les vit regroupés dans les ruines de Yyasulani la figea sur place. Trente années à contempler leurs visages sur son mur, à répéter leurs noms, elle les voyait à présent se mouvoir sous ses yeux, elle entendait leurs voix et lorsqu'ils la virent à leur tour ils se précipitèrent vers elle, les larmes lui montèrent aux yeux.
"Vous êtes là..."
Un à un, elle les nomma. Tous ne s'étaient pas rués vers elle, certains la fixaient incrédules. Elle avait beaucoup changé même si l'âge ne se voyait pas encore sur son visage. Yone la serra dans ses bras. Elle se souvint de son dernier réveillon des Etoiles avec eux, cette même étreinte. Puis ce fut au tour d'Albynn qui s'accrochait à sa jambe en pleurant... >>>Voir la suite<<<
"Vous êtes là..."
Un à un, elle les nomma. Tous ne s'étaient pas rués vers elle, certains la fixaient incrédules. Elle avait beaucoup changé même si l'âge ne se voyait pas encore sur son visage. Yone la serra dans ses bras. Elle se souvint de son dernier réveillon des Etoiles avec eux, cette même étreinte. Puis ce fut au tour d'Albynn qui s'accrochait à sa jambe en pleurant... >>>Voir la suite<<<
Pour l'amour du risque !
Ces temps-ci, la Sainte Cité voyait régulièrement courir dans les rues une viéra noire un sac de voyage sur l'épaule ou bien un sac en papier dans les bras. Ce n'était pas une nouvelle résidente, pas plus qu'il y a quelques années lorsque cette même viéra multipliait les aller-retours sur le chantier d'Azurée. Lorsqu'on la voyait franchir quasi-librement la porte d'une garçonnière près du Crosseron Précieux, les mieux informés savaient qu'elle rendait visite à ce monsieur de Mainzanet, noble et surtout chevalier noir aux mœurs des plus douteuses. "Encore une de ses conquêtes" disait-on, et en apparence tout semblait aller dans ce sens et en particulier depuis le bal des Riverhood où elle s'était affichée à son bras, traitée comme une princesse par le plus charmant des coureurs de jupons d'Ishgard.
"Petit déjeuner !" s'exclamait-elle joyeusement en entrant dans le minuscule appartement que le marquis préférait à la demeure familiale. Elle s'était bien sûr assuré avant de venir qu'il n'était pas déjà "accompagné" et l'y trouvait assis dans son fauteuil, levant les yeux vers elle avec ce sourire charmeur, le même depuis plus d'un an. ... >>>Voir la suite<<<
"Petit déjeuner !" s'exclamait-elle joyeusement en entrant dans le minuscule appartement que le marquis préférait à la demeure familiale. Elle s'était bien sûr assuré avant de venir qu'il n'était pas déjà "accompagné" et l'y trouvait assis dans son fauteuil, levant les yeux vers elle avec ce sourire charmeur, le même depuis plus d'un an. ... >>>Voir la suite<<<
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