[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-et-unième entrée.
«Solvagen, le familier rebelle.»

« Le dernier passage fut enfin ouvert. Ce qui nous mènerait droit vers le Cercle de sang, sans que nous ne soyons encore conscient de ce dont il s’agissait. Ce n’est pas pour briser l’attente commune que j’aime mettre dans mes récits de nos péripéties, mais ne vous attendez pas à ce que ça finisse pour le mieux, hélas. Peut-être que notre mission en Lunule aurait pu s’arrêter là, d’un coup, mais il n’en fut pas le cas. Ce n’était que le début, et nous étions sur le point de découvrir cette problématique que le créateur de l’île aurait certainement préféré garder secrète. Ou non, à vrai dire, je n’ai pas pris le thé avec des petits biscuits avec lui pour le comprendre. Tout n’était que mystères et légendes à son sujet. Ayant fini par trouver un moyen d’ouvrir le passage, pendant que les problèmes des Corsaires s’étaient lentement étouffés dans les environs. L’Aide de Corail, l’esprit à l’intérieur de l’Apa, offrit un moyen particulièrement efficace à Cirmo pour préparer notre départ. Mais elle nous tint averti : Solvagen était jadis un familier puissant créer pour que le Corail puisse toujours empêcher la menace de sortir de là. Il avait été créer pour le transporter loin du continent où la guerre de la magie faisait rare, et cherchait à l’enfermer pour faire partie de les légendes.

En aucun cas, il n’était prévu ce débordement. L’erreur provoqué par le coup de hache d’un membre de l’expédition avait toujours de fortes conséquences, mais clairement, on doutait grandement qu’il ne s’agisse que de ça. Quelqu’un l’avait poussé à le faire. Et tôt ou tard, nous aurions le résultat de ce qui s’est passé. Nous préparant à partir avec Lurhan, la nuit semblait être tranquille, mais c’est en arrivant jusqu’à l’emplacement où nous avions purifiés la veille même, Corail, que nous pouvions voir à quel point nos compagnons étaient épuisés. Stanislas avait bêtement tirés en l’air en sursautant à notre venue, s’attirant quelques mauvais regards, mais aussi la compassion de Corail venue à son aide.

En nous saluant, Cirmo leva les mains et ouvrit le passage, créant une grande lueur aqueuse, tournoyante soudainement autour de ses mains avant de former des cercles les uns après les autres. Quelques instants plus tard, le passage s’ouvrit, mais la fatigue cumulée par tout le monde les empêcha de faire plus. Fonçant en avant, bondissant à travers les flots. Nous contemplions derrière nous l’eau qui retombait. Seul Lurhan, Stanislas et moi étions passés. Corail ne pouvait de toute façons par s’approcher de crainte d’être corrompue à souhait. Nous observions tout les trois nos compagnons derrières les flots. Conscients que les problèmes nous attendaient plus loin. Une fois le passage ouvert, nous commencions à monter les escaliers en constatant qu’ici, l’eau et les coraux avaient été particulièrement affectés. Ils étaient distordu, comme s’ils tentaient de changer pour devenir un peu comme ceux qui avaient tentés de contaminer Marie. Alors que nous avancions le long du passage, on pu voir plusieurs Corsaires du Corail. Ils étaient une dizaine, se lamentant sur ce qui se passait. Certains étaient coincés dans les coraux, et tous cessaient de gémir en tournant la tête vers nous. C’était vraiment effrayant à voir comme effet. Ils souffraient mais tombèrent tous dans le mutisme en nous observant, ignorant comment ils devaient considérer notre présence : une condamnation, ou de l’aide ? J’espérais leur apporter la seconde option.

Au moins ils ne tentèrent pas de nous faire du mal. Lurhan prit le temps de bien repéré les environs, de prendre en considération la présence nocive, découvrant que quelque chose avait définitivement saboter les coraux. Sans ça, le Cercle de Sang n’aurait jamais pu libérer sa nocivité, et nous aurions eu bien moins de problème une fois arrivés sur Lunule. Mais que voulez vous, les évènements découlent rarement du hasard. Un des Corsaires du Corail attrapa Lurhan par la manche, le suppliant d’arrêter ça. Non pas de s’arrêter lui, mais bien ce qui nous attendait. En progressant, nous n’allions pas pouvoir avancer aussi aisément. Les passages étaient totalement envahi par les coraux rouges, donnant l’impression d’une folie visuelle. Stanislas avançait lentement derrière nous, et il nous fallait ouvrir le passage. Parfois, les coraux cherchaient à nous attraper, soudainement, pour nous forcer à devenir de nouveaux gardiens. Pour quelque chose qui semble si pure en voyant l’Apa, c’était triste à considérer. Alors, je devins soudainement la gouvernante pour un idiot peu fichu de se déplacer dans tout ce foutoir.

Aidant Stanislas autant que faire se peut, il faillit être engloutit par un Corail en perdant son pantalon lors d’un déplacement un peu chaotique. Je l’aurais tué ! Mais ça se serait avéré peu constructif. Lurhan lui n’avait pas vraiment envie de prendre le temps de s’occuper de se déplacer le long de l’accès. Il se contenta plutôt d’envoyer plusieurs sphères de feu avec des grandes explosions pour se débarrasser des coraux. C’est vrai, après tout, pourquoi essayer d’agir avec finesse quand on peut tout casser ? Ses magiciens, je vous jure. Comme vous vous en doutez. Qui dit domaine perdu particulièrement inquiétant, veut aussi dire que nous allions bien entendu devoir affronter quelques adversaires. Les Corsaires qui avaient été affectés par le Corail rouge, avaient finir par devenir des sortes d’aberrations. D’énormes coraux rouges avaient poussés partout autour d’eux, avec des énormes poings, émettant sans cesse des grondements de colère rauque. Ils tentèrent de nous foncer dessus pour nous broyer, mais hélas pour eux, nous étions prêts à les recevoir. Alors, pour s’ouvrir le passage, j’envoyais mes lames traverser le ventre d’un ennemi. Ce genre de blessure mortelle aurait tué un adversaire qui n’était pas une sorte d’homme-corail berserker totalement décérébré. Je maudis mon mauvais choix, me prenant un grand coup dans le ventre au passage. Stanislas tirait sans cesse, y mettant un peu trop d’éther à mon goût lors de ses impacts, alors qu’il faisait de son mieux pour essayer de les détruire. Jusqu’à être poursuivi, se cachant derrière Lurhan.

Fauchant en avant, sa lame formant des frappes puissantes tandis que Valhd, lui, créa une sorte de griffe de brume. Conjointement, ils frappèrent, détruisant les dernières créatures qui nous empêchaient d’avancer. Me relevant douloureusement, après avoir détruit plusieurs de ses derniers. Nous progressions alors que la souffrance s’apaisait grâce aux soins de Lurhan. Plus loin, d’étranges marins se faisaient entendre. Que pouvait-il bien nous attendre ? Bien entendu, l’accès n’allait pas être aussi aisé à approcher qu’on aurait pu se l’imaginer. Certains diraient que les épreuves subies jusque là étaient déjà suffisante, mais dans les faits, il restait une personne qui nous avait mit des bâtons dans les roues. Si Solvagen n’était jusque là qu’un nom mystérieux, le Capitaine du Corail lui était bien plus une gène que les autres. Le passage était clos, une montée d’eau jaillit en formant un effet puissant, empêchant l’accès en arrivant dans une salle avec un peu d’eau au niveau de nos pieds. Il était là, quelque part autour de nous, grondant que nous n’avions rien à faire ici. Sortant lentement des flots juste à côté de nous, apparu alors petit à petit la silhouette d’un vieil Aéronef datant de cette époque. Il n’était pas aussi énorme qu’un de ceux en Eorzéa amenant pas mal de monde d’un point à un autre, mais il prenait une partie de la place. Le Capitaine était dessus, avec plusieurs de ses Corsaires.

Stanislas était fasciné par le bâtiment. Mais nous devions pour l’instant le mettre hors d’état de nuire. Tout en brisant le Corail bleuté, un des rares survivants, installés sur le bâtiment. Qui formait l’eau qui ondulait. C’était parti pour un combat sur les hauteurs, en embarquant sur le petit Aéronef, ainsi que pour un intense duel ! Alors, nous arrivions directement sur l’Aéronef, à la grande surprise des Corsaires qui espéraient pouvoir nous bombarder à distance comme ils le firent il y à quelques jours, quand nous venions de découvrir l’installation cachant le Cercle de Sang. Moi, j’avais su embarquer comme un éclair, fendant quelques corsaires tout en brisant la protection autour du Corail bleuté. Ce fut plus aisé pour Lurhan, qui se contenta d’apparaître dans un éclat mauve intense, en paralysant par le givre et les chaînes le Capitaine. Néanmoins, il était plus habile et futé qu’il n’en avait l’air, permutant son incarnation avec celle d’un Corsaire, tout en transperçant de sa lame l’épaule de Lurhan en le plaquant au sol lourdement. Se relevant quand la jambe du Capitaine fut tranchée par un grand coup de l’ombre de Valhd se rependant un peu partout, ayant taillé en pièce brutalement un Corsaire qui voulait me frapper dans le dos.

Me permettant de détruire le Corail qui gardait actif l’Aéronef. Mais le dernier sorcier qui l’utilisait me coinçait auprès du Corail avant son explosion, nous envoyant valser. Lui fini en amas d’eau, moi je vins m’écraser brutalement contre Stanislas, alors que l’Aéronef s’écrasa doucement au sol, sans trop de dégât, au cri de Stanislas étalé par terre qui braillait pour son futur bébé. Emprisonné dans du cristal créer par Lurhan, bloquant tout sauf sa tête. Il déblatérait des propos incompréhensibles. Il pouvait encore être secouru de l’influence du Cercle de Sang. Mais c’était peu probable pour Solvagen qu’il suppliait de le sauver. Soignée par Lurhan m’aidant à avancer, après avoir reçu un sacré impact, nous reprenions la route malgré nos blessures. Nous étions trop proche pour échouer maintenant. Avancer dans ce long couloir menant droit vers l’emplacement du Cercle de sang m’inquiétait grandement. Oh, je n’ai pas peur du noir en général, je m’interroge surtout sur les êtres qui s’y trouvent.

Stanislas nous soutenait, mais à distance, alors que nous nous engouffrions avec Yuki dans les entrailles nous menant lentement vers la fin de ce domaine. Parcourir pareils donjons était une des natures des Aventuriers, pour autant, il est rare que la finalité nous offre autant d’excitation que le début d’un tel périple. Car on s’inquiète toujours de ce qu’on va découvrir. Pour affronté l’obscurité, j’usais de l’artefact – surtout du morceau restant – de la Mère étoile, créant une petite sphère de lumière d’or pour y avoir quelque chose. Mais même lui fini par s’éteindre, comme si une pression environnante l’éteignait. Les coraux se mirent à reluire d’un rouge intense, partout autour de nous. C’est là que les ombres jaillirent. Se relevant en parlant dans des langues inconnues. Certains furent compréhensibles : « Il arrive. » Tandis que plusieurs silhouettes d’Ombre jaillirent, des doigts finissants en immenses griffes. Pour se débarrasser d’eux, Lurhan fit usage de pas mal de ses forces pour faucher de son arme en même temps que les griffes de Valhd frappaient, ce qui m’aida grandement quand je fus engloutie. Un bref arrêt fut presque mortel quand mon genou tomba au sol, suite à mes récentes blessures, avant d’être écrasée par terre par bien des griffes.

Débarrassée rapidement de mes assaillants, Stanislas me soutenait alors qu’il tirait un peu partout, me permettant de fendre les ombres restantes. Ici, l’odeur sucrée étrange était comme envahissante. C’est donc bien un des démons charmeurs qui avait pu atteindre ce lieu, pour ouvrir le Cercle de sang. Il était temps de découvrir ce qui se cachait, au point de créer de pareille ombres jusqu’ici. Enfin, nous y étions. La dernière salle. Là où les réponses pourraient être trouvés. Dans une structure religieuses de la sorte, vous imaginez bien que la première chose que nous avons vu, c’est un immense symbole d’Oschon au sol. Le vagabond était particulièrement mit en valeur, alors que l’eau coulait doucement sur les côtés, et la structure aurait pu donner un côté aérien, touché par les vents malgré l’effet intérieur pour honorer le Vagabond. Là, il résidait uniquement une sorte de pression lugubre. Une lueur rouge intense se dégageait dans les environs, formant l’effet d’une aura malveillante qui quittait le Cercle. Il était face à nous, et je dois dire que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu l’un de ses artefacts : Un Halo des Profondeurs.

Sorte de structure liant plusieurs endroits, créer lors de la Guerre de la Magie. Était-ce un artefact de Nym depuis tout ce temps, après avoir vu et subi autant de voir ses Halos pour les meilleures et pires raisons ? Sauf que celui ci avait reçu un coup de hache si puissant, qu’il avait été fortement abîmé. Et ce qui était coincé derrière ce Halo, tentait de sortir désormais. Ce n’était pas du sang qui coulait en bas du Halo qui tournoyait doucement. C’était son essence qui s’échappait lentement, l’essence de la Créature du Néant qui était enfermé derrière. Peut-être aurions nous pu essayer, si Solvagen n’avait pas décidé de jaillir nous essayer de nous arrêter. L’énorme Familier avait été créer par le maître de l’île pour être l’arme décisive du Corail contre les envahisseurs. Dommage qu’il fut le premier à tombé. Les coraux sur son dos devinrent d’un rouge vif, ressemblant à un énorme griffon à la tête de coeurl massif. Son plumage était devenu d’un rouge vif, avec cette force létale autours de lui. Il était temps de vaincre le Familier rebelle, pour essayer de réparer le Halo des Profondeurs avant que quoi que ce soit n’en sorte.

Pour ça, je tentais de le retenir, car Lurhan fut plongé dans une vision forcée par l’être coincé dans le Halo des Profondeurs. Comme noyé dans l’obscurité, tourmentés par des corbeaux, la voix de l’Essence rouge à l’intérieur lui annonça qu’il quitterait bientôt le passé. Revenant dans le réel, une minute s’était déroulé. Ce qui était particulièrement long en combat : j’avais su le tenir, malgré plusieurs coups m’ayant blessé au bras. Reprenant nos assauts, Lurhan fit de son mieux pour me soigner alors que je parvins à esquivé les plumes et les trombes d’eau vive, laissant Valhd attaquer. Mais Valhd se bloqua. Ce qui se trouvait dans le Halo des Profondeurs le sonna tellement, qu’il n’osait plus bouger.

Se prenant l’énorme coup de patte de Solvagen, il fut ramener par Lurhan en urgence, pour ne pas qu’il périsse et que Nocta Ombra ne le récupère. Le blessant de plus en plus, par des sorts et mes lames, il commença à fissuré le sol en formant des lumières rouges intense partant vers les cieux, pour essayer de nous abattre. Même en esquivant les rayonnements rouge, deux plumes se plantèrent dans mon épaule et dans ma hanche. Brisant le bouclier que Lurhan venait de former, sans ça et l’effet d’un second souffle, je ne sais pas si je ne me serais pas vidée de mon sang. Ignorant la partie de moi qui voulait s’allonger et dormir quelques jours en espérant ne plus avoir mal au réveil. Je luttais, frappait, foudroyant Solvagen pour le détruire avant qu’il ne nous tue. Lurhan, usant de la force de Valhd, vint de joindre à moi. Et nous frappions une ultime fois pour nous débarrasser du Familier Rebelle. Plantant sa faux dans la bête, en même temps que mes lames au niveau du coeur. Il fit éclaté une sphère d’éther. Cette fois, il ne pouvait plus s’en sortir. S’écrasant au sol lourdement, les yeux éteint. Solvagen venait enfin d’être vaincu.

Détruit, définitivement. Le familier ne pourrait plus surveillé le Halo des Profondeurs, mais il ne pouvait plus non plus le corrompre et lui ouvrir le passage. Ce dernier s’arrêta net, et nous pensions pendant un bref instant avoir réussi, avant qu’une onde de choc ne jaillisse en nous envoyant à terre. L’onde rouge se canalisant pour former une sphère rouge intense, pulsant de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle ne quitte les lieux, accompagnées par plusieurs corbeaux tournoyant autours. Nous venions d’assister à la libération de l’Essence Rouge. Nous n’avions pu l’arrêter. Même si notre tâche dans le Versant des Visions s’achève, ne ne doutais pas que de nombreux problèmes nous attendaient ailleurs, sur Lunule. Plutôt que d’être terminé. Notre combat ne faisait alors que commencer. Et dans l’instant, je sombrais un bref instant dans l’inconscience. Bigre, comme ils étaient forts !»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-deuxième entrée.
«La pierre d’Amdapor.»

« Tout le monde était particulièrement inquiet depuis que le Halo des Profondeurs avait laissé sortir l’essence rouge étrange qui avait disparut dans un grand éclat. Il est facile d’imaginer à quel point Cirmo avait pu être disputé pour ça, pour autant, nombreux étaient ceux qui s’interrogeaient alors sur le devenir du Corail et sur ce que l’essence rouge était devenue. Corail, voilà le nom qu’allait prendre bel et bien l’Apa qui possédait sa conscience, celle de l’ancienne silhouette de Lalafell, afin de nous aider. Et c’est elle qui suggérait de trouver de l’aide auprès d’un des rares êtres qu’elle connaissait dans les environs : Valgard. Parmi les anciennes constructions d’Amdapor, elles étaient en général toutes des sortes de mécanismes magiques formant des Golems avec des objectifs très particulier. Valgard, lui, était visiblement une sorte d’héritage de ses principes avancées avec plusieurs objectifs et capacités de réflexion. Il n’était certes pas réellement doué de libre arbitre et ferait toujours de son mieux. Mais c’était déjà mieux que rien. Tout ça aurait été plus facile, si les golems d’Amdapor n’avaient pas tentés de broyer Stanislas et Marie quand ils suivirent Corail en direction de la demeure de Valgard. Aucuns d’entre eux n’étaient le bienvenue, même pas Corail, comme si les protocoles des golems avaient soudainement changés. La disparition de l’Essence Rouge avait tout changé.

Et si nous voulions découvrir la vérité, il était triste de devoir avancer par la force en direction du domaine de Valgard afin de découvrir quel était cette essence si inquiétante, et ce qu’elle impliquait. Pour cette mission, avec Yuki, nous quittions alors le campement lors d’une journée plutôt tranquille. Le bouclier autour de Lunule ondulait avec des effets curieux, et plutôt inquiétants je dois dire. C’est comme si il était agité par les caprices de l’éther qui le rendait un peu entropique, et ça sapait le moral de quelques membres de l’expédition. Je pouvais les comprendre, comme en témoigne les navires brisés environnants. Le piège de l’île légendaire pouvait réellement donner l’impression qu’on ne pouvait qu’y périr. Sur notre route, un marchand avec une sacrée toux, ouvrit son manteau en nous proposant tout un tas d’objets différents.

Des potions, des lames de jets. Et de petits explosifs qui semblait grandement intéressé Yuki. Proposant un troc au Marchand, celui ci le prévint qu’il serait capricieux dans ses choix. Jusqu’à ce que Yuki ne lui montre, entre ses affaires proposées, les sablés de Ice Storm. Il ne lui fallut pas longtemps pour les prendre et donner les explosifs à Yuki, filant en disant qu’il était son meilleur client. Je ne connais pas encore la valeur des sablés d’Ice Storm, mais j’ai maintenant l’impression qu’ils valent de l’or. C’est dans un recoin un peu plus forestier que nous traversions le passage. Un lézard ailé dormait paisiblement sur une branche, nous laissant en paix alors que nous traversions un passage plutôt tranquille. On pouvait voir hors de la cime des arbres, à peine quelques bouts des pierres de l’hommage à Amdapor créer par le Maître de l’île. C’était là que nous devions nous rendre, et alors qu’on progressait dans les environs, on pouvait ressentir que quelque chose n’allait pas. Définitivement, quelque chose était passé avant nous. Un souffle froid se fit sentir, et nous avions l’impression que quelque chose nous regardait depuis les profondeurs.

C’était à en donner froid dans le dos, je l’admets. Mais pour l’instant, la Forteresse était notre priorité. Notre souffle formait une petite buée, nous rendant rapidement compte que l’influence néfaste des environs était très profonde. Sous le sol, quelque chose n’allait vraiment pas. Cela dit, ce n’est pas encore notre problème. Pas encore, entendez le bien. En progressant, c’est là que les soucis arrivèrent. Ce n’était pas de notre fait, ni rien, mais des sorts puissants avaient visiblement été utilisés contre des adversaires dans les environs. Il restait encore des vagues effets de pouvoirs éclatant un peu partout dans des chocs violents, donnant l’impression de créer des déflagrations éthérés répétées. Il nous fallait avancer, car s’il restait ce genre d’effets, cela voulait peut-être dire que quelque chose de grave se préparait plus loin. Alors, pour avancer, Rine forma des protections autours de nous. La chouette se fichait bien des effets des sorts, s’élevant au dessus des entropies. Arrachée à une déflagration de justesse, leur aspect chaotique m’empêchait de prévoir leurs impacts. Pour moi, ce fut anodin, l’éther ondulait sur le bouclier éolien autour de moi. Mais celui de Yuki céda, envoyant le Viera brutalement au sol. Venant chercher mon camarade rapidement pour nous éloigner d’ici, avant que ça ne soit bien pierre. On se retrouvait agité, secoués, sur nos gardes. C’est là qu’ils en profitèrent pour nous foncer dessus.

Fusant dans notre direction. Plusieurs assaillants qui avaient visiblement essayer de passé les défenses de Valgard, jaillirent vers nous. Des armes flottantes, tenues par des mains d’obscurités. Les armes étaient grandes, avec des silhouettes plutôt surprenantes. Affronter des objets animés, ce n’était pas une première pour moi, mais là il ne s’agissait que d’armes habilement maniées, qu’il nous fallait détruire en vitesse. Pour ça, je vins faire de mon mieux pour frapper là où les mains se trouvaient. Yuki fit de même, envoyant ses lames et les flammes les suivant, précisément là où des mains étaient censées être. Dévastant au passage ce qui pouvait être perçut comme l’emplacement tenant leurs armes. La foudre tombait de mon côté, les gênant suffisamment pour que mon glaive ne les tranche. Yuki, encore sonné par l’impact, reçu un coup au torse et dans le dos. Heureusement pour lui, il parvint à bouger pour être touché par les parties contondantes des armes, et loin d’être mortelle.

Mais à la fin du combat, Rine et moi lui offrions un peu d’aide, avant de reprendre notre route sous les piaillements de la Chouette qui rouspétait sur Yuki. Je ne pouvais pas me le permettre, vu comment j’ai été frappée plusieurs fois lors de notre dernière mission, après tout. Et nous voilà arriver dans un petit champ de bataille figé dans le temps, dont il ne restait qu’une seule faction. Nous étions arrivés dans un recoin avec quelques pierres en ruine, où se trouvait des marques de tissages provenant des créatures sorties du cocon inquiétant. Elles étaient passés par là, et avaient trouver une forte opposition inattendue : quittant la Forteresse, comme ils n’auraient certainement pas du le faire logiquement. Des Soldats de pierres n’étaient rien d’autre que des statues un peu plus haute qu’un Roegadyn, dans des postures où elles frappaient. Plusieurs étaient brisées, certains dont il ne restait que les jambes et le bassin, d’autre où on pouvait voir qu’il ne lui manquait qu’un bras. En tout cas, il y eu un combat ici. Mais alors que nous approchions, une voix se fit entendre, avec un grondement. « Risque de contamination de l’Essence rouge. Accès refusé. » et soudainement, une cage d’éther se forma. Dans des grandes lumières dues aux barrières éclatante avec grâce autours de nous, ça n’aurait pu être qu’une bulle pour nous coincé, si on ne pouvait pas voir derrière, Marie qui n’avait pas été prise dedans.

Frappant deux fois la bulle, elle se retourna soudainement quand deux des soldats se mirent à prendre vie. Deux dehors, non loin d’elle, et quatre dedans. Les statues les moins brisées s’animèrent petit à petit. Il fallait faire vite, pour secourir Marie, tout en devant repousser les statues présentes. Fonçant vers le bouclier. Yuki frappa de son glaive en brisant une grande partie de la couche protectrice. Heureusement, le sort ancien n’était pas si solide que ça. Il put par la suite rapidement tirer Marie de là, bondissant à travers la faille, et retournant dedans en la laissant venir à monde aide : j’avais reçu une frappe venant d’une étrange lame de lumière. Jaillis après que j’avais vaguement aperçue une pair d’aile, je vins me retrouver au sol, l’épée de lumière plantée à côté de moi. La douleur était vraiment intense. Plus encore quand le pied d’une de ses maudites statue s’écrasa sur ma blessure presque refermée. Marie et Rine firent de leurs mieux, mais les deux avaient été attrapés par deux des statues blessées. Yuki lui était un genou au sol, blessé par un coup de poing. Bigre, que la situation était mauvaise.

Je m’emballais de plus en plus, jusqu’à ce que, en usant d’un surplus d’éther, j’entrais en Réminiscence avant de détruire les golems qui portaient mes deux guérisseurs, détruisant rapidement celui qui avait l’épée de lumière en esquivant sa frappe avant de le briser dans le dos brusquement. Yuki fit de même avec les deux derniers golems, utilisant son grappin amélioré par les forges d’Adalhaid, pour provoquer quelques explosions au passage. Alors que Marie et Rine soignaient encore ma blessure sérieuse due à cette maudite épée de lumière. Nous contemplions un instant la chute de l’éther du bouclier autour de nous. C’était bien beau, en tout cas. Et dès lors que nous étions prêts, Marie restant là sous la demande de Yuki pour sécurisé les environs, il était temps de reprendre la route. Progressant vers la Forteresse maintenant que nous avions repoussés les « soldats de Valgard » comme ils semblaient être indiqués. Il était sûr et certains que ses derniers ne devaient pas se trouver ici.

Définitivement, quelque chose rendait l’antique protecteur conçu par les Mages blancs, particulièrement instable. Du moins, cette réplique. Avait-il été vraiment un jour déployé pour affronter une menace, puis déplacé ici avant sa destruction, ou était-il une parfaite copie ? Ce musée comporte de plus en plus de mystères. Poursuivant au milieu de la végétation, on pouvait commencer à voir les immenses murs de la Forteresse perdue. Bigre, c’était tellement grand ! Je me disais que pour l’escalader, il faudrait un petit moment, mais je ne me voyais pas me tenter à ce genre de plaisir dans un lieu aussi dangereux que celui ci. Une petite bulle jaillit avec dedans, la silhouette d’un petite crabe. Corail voulait donc nous aider, même ici, ondulante dans sa bulle pour nous indiquer un passage. Il était recouvert de nombreuses glyphes s’allumant les unes après les autres avec douceur, comme si celles ci s’allumaient à chaque fois que nous mettions un pas en avant. Dans les faits, ça aurait pu faire penser à un piège mortel. Mais maintenant qu’on y est, autant se jeter dedans, non ? Je profitais clairement de ce temps pour me remettre de ma blessure.

Cette épée de lumière m’avait bien lacérée, et les soins pour pouvoir tenir étaient épuisants. Bigre, comme je rêvais d’un lit douillet à cet instant. Yuki de son côté, fit un signe à Corail en forme de crabe dans une bulle, content de la revoir. C’était mignon comme scène, et j’aurais préféré que ça reste là. Mais Corail montra bien des signes de l’Essence rouge. Elle était visiblement venue directement droit vers Valgard, dès sa libération. Ce qui est ironique : foncer vers un ennemi une fois libre ? Quelque chose de grave à du se dérouler dans les environs. Et nous arrivions trop tard pour l’empêcher. Cela dit, dans l’instant, nous étions concentrés sur la fin du passage face à nous.

L’accès à la Forteresse Perdue était une grande trouée dans la muraille fantastique couvrant les lieux. Faisant quelques pas en avant, avec l’intention de la traverser pour découvrir l’étendue de ce domaine si surprenant. C’est là que jaillit soudainement l’écho de Corail. Créant une sorte d’avertissement soudain, la Conscience refusait que nous fassions un pas de plus avec une magnifique onde. Ce n’était pas une menace, c’était un avertissement. Car brutalement en face de nous, vint apparaître de nombreuses glyphes. Elle formaient un cercle parfait, autant au sol que sur les murs, donnant l’impression que le monde scintillait d’un coup. La mélodie provoqué par l’activation des glyphes les unes après les autres offrit une magnifique sonorité chantante, avec des lueurs vives passant autours de nous en animant l’éther. Mais la concentration se fit surtout au centre de ce sort-piège qui venait de se rendre actif. Nous étions déjà sur nos gardes, mais il y eu un petit temps d’attente contemplatif. Il aurait été dangereux d’attaquer, un risque de se prendre une pierre et d’être coincé à l’intérieur du Golem en formation.

Le protecteur du passage n’aurait pas du s’éveiller, mais Valgard avait changer les principes d’accessibilités de son domaine, ce qui fit que nous nous retrouvions alors soudainement face à un énorme golem. Fait pour combattre, il possédait un corps particulièrement massif, une pierre blanche digne des roches d’Amdapor, avant de se mettre à gronder brutalement en se mettant en face. Il fallait se débarrasser de lui, et pour ça, ce fut une question de frappes et d’esquives. J’aurais préféré réussir un peu mieux à échapper aux souffles de dévastations qu’il pratiquait. Mes images de miroirs apparaissant lors de frappes ne suffirent pas, elles furent soufflées par ses impacts, jusqu’à m’envoyer plusieurs fois au sol brutalement tandis que j’affaiblissais sa carcasse à chaque fois. Yuki lui brisa rapidement un bras, ce qui fit que le Viera fut attrapé. La scène du sourire innocent de Yuki et les sourcils de pierres donnant l’impression d’être plus froncés, me marquera pendant longtemps. Nous écrasant au sol, Yuki parvint à revenir en esquivant tout ses impacts pendant qu’une onde m’écrasa. Son dos était brisé, et moi, je m’étais chargé de l’éventré en laissant apparaître son cœur. Pour le détruire, je fis de mon mieux pour agrandir la trouée vers son cœur, jusqu’à ce qu’un choc tellurique ne m’envoie au sol. Mon corps ne voulait plus se relevé cette fois, c’était à Yuki d’en finir.

Malgré sa Réminiscence, il reçu une lame de lumière à l’épaule. Une silhouette ailée se trouvait dans le reflet de l’épée. Était-ce Valgard ? Visiblement, elle nous prenait pour des serviteurs de l’Essence rouge. Disparaissant hors d’ici, cela laissa à Yuki l’opportunité de se saisir de la lame de lumière, frappant avec elle et son glaive, en détruisant brutalement le cœur du golem dans une vive explosion. S’écrasant lourdement en arrière. Les pierres se mirent à tomber un peu partout. Mais pas seulement autour du golem, mais aussi dans les environs, comme si les « recharges » possibles pour son corps massif finirent aussi par céder en s’effondrant par terre lourdement. Sans son cœur, il n’était plus rien. Et nous pouvions contempler le passage désormais grand ouvert. La suite de notre expédition dans la Forteresse oubliée allait pouvoir reprendre. Mais il fallait laisser du temps à nos alliés de s’installer et vérifier nos objectifs. Au moins avions nous mit un premier pas vers Valgard. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-troisième entrée.
«Le maître des dix lames.»

« Après avoir trouvé un accès vers la Forteresse interdite, dans un recoin permettant d’atteindre un vieux réseau de grotte qui pourrait nous mené plus facilement vers le domaine de Valgard qui se trouverait sous l’Atelier à Golems. Le passage fut soudain clos quand brusquement, une entité jaillit. Deux des Explorateurs furent blessés, quand une silhouette en armure intervint en frappant avec plusieurs bras, et de nombreuses lames. Les rumeurs traitaient que quelque chose de vraiment vicieux se trouvait dans les galeries, comme on aurait du plutôt en trouver du côté des Cavernes de Cristal. Quelque chose avait attiré une noirceur inquiétante sur place, et il fallait craindre que l’Essence Rouge ne soient pas inconnue à se changement. En tout cas, impossible de commencer les explorations souterraines si nous ne pouvions simplement pas entrer à cause de cette armure étrange qui était sortie de nulle part. C’est donc dans la splendeur de la Forteresse Perdue, que nous progressions en espérant lui mettre la main dessus. Plus le temps passerait, plus il était probable que Valgard ne perde l’esprit en s’offrant lentement à la même fureur qui avait poussé Solvagen à essayer de massacrer tout ceux qui approcheraient de trop prêt du Halo des Profondeurs.

Le mal s’accumulait, alors autant faire vite, et pour ça il nous fallait mettre fin au destin du Maître des dix lames, avant qu’il ne tue quelqu’un. En route vers une nouvelle menace particulièrement inquiétante. La journée nous semblait plutôt tranquille. La bulle était reluisante d’un effet plutôt calme, apaisant, donnant l’impression que nous n’étions qu’une simple bonne journée. Des marins buvaient, s’amusaient, offrant à Yuki avec qui il à partagé jadis quelques histoires, devenir s’installer pour boire. Quelque peu occupé, il leur offrit de revenir boire un petit coup quand il sera en journée de repos. Tout le monde dévorait les sablés de Ice Storm, qui ayant une poule, pouvait clairement en profiter.

Le Roegadyn était sur notre route, discutant avec un Lalafell qui se faisait léché le visage sans cesse par un Lézard volant que le maître des bêtes avait apprivoisé lui même. Un sacré don, pensais-je ! En tout cas, Yuki et moi étions bien heureux de cette marche. Qui n’allait pas rester tranquille bien longtemps. Progressant vers le territoire où nous avions entendu parler des problèmes ayant quittés les galeries. Nous marchions dans une partie abandonnée de la Forteresse où les créations qui arpentaient l’endroit auparavant avaient toutes étés brusquement massacrées. Visiblement, il restait leurs carcasses un peu partout. Plusieurs golems locaux, et même un ou deux ventilateurs brisés. Des étranges créations d’aciers qui utilisaient l’éther éolien. On pouvait clairement voir la trace de ce que nous devions chasser avec l’Aube Obscure, tandis que celle ci ne semblait pas suivre une piste au hasard. On ne trouvait pas d’exemple prouvait qu’elle provenait d’une créature du néant, mais il y avait bel et bien quelque chose. Ce n’était pas dans les blessures provoqués aux créations Amdaporiennes, mais plutôt comme un jeu de piste bien sinistre.

Je regardais les traces en me demandant qui avait bien pu faire ça, au vue de la puissance des impacts. Mais pas vraiment besoin de jeu de piste : Ah, tout était désigné pour nous guider vers notre cible. Si seulement toutes les traques des rôdeurs-vipères pouvaient être aussi facile ! Yuki lui réalisa bien que quelque chose avait dévoré l’éther des créations après leur destruction. Définitivement, quelque chose était là pour se nourrir de ce que l’armure brisait le long de son voyage. En continuant, des tâches de sang se firent voir. Un homme gisait plus loin. Ce dernier avait été blessé par la même entité, et semblait être bien chanceux d’avoir survécu jusque là. Séparé de son équipe, il nous suppliait de leur venir en aide. En effet au loin, on pouvait entendre plus loin des bruits d’affrontements qui résonnaient en écho. Un groupe d’expédition avait besoin d’aide, et il préférait être abandonné là, droit vers la mort, que de nous voir rester ici pour le soigner. Pourtant, je me voyais mal laisser là quelqu’un dans cet état. Alors, en le laissant se plaindre qu’il est perdu, nous lui offrions des soins rapidement tout les trois.

Rine aidait beaucoup grâce à ses effets magiques, se mêlant à celui de l’élixir de soin. Nous ne pouvons au mieux que le stabiliser, utilisant les outils « Pontah » pour le premier soin d’urgence, jusqu’à ce que je ne signal à Cirmo d’envoyer des secours le chercher. C’est pendant ce temps que Yuki observait au loin quelques éclairs lumineux, démontrant bien qu’un combat avait lieux plus loin. En progressant vers les combats, plusieurs des créations d’Amdapor vinrent à notre rencontre. Celles qui n’avaient pas été détruite entièrement, et qui erraient avec confusion désormais. Plusieurs Ventilateurs formant des effets de vents puissants nous fonçant dessus, ainsi que quelques golems de pierres distordu et en parti détruit. Ils seraient plus facile à achevés, mais ils avaient quelque chose de frénétique, d’inquiétant, de gênant. Pour nous en débarrasser, Yuki préféra ne pas tous les détruire. Avait-il une soudaine envie d’étude ? Je ne comprenais pas sur l’instant, mais obéir instinctivement à mon camarade fait de moi sa coéquipière. Ce qui ne m’empêcha pas d’être balancée au loin avec un choc éolien plus loin. Rine avait protéger Yuki, et je grognais douloureusement en envoyant plusieurs lame de jet se plantant dans les golems et les ventilateurs.

La foudre les ondulants de plus en plus le long de leurs corps, alors que Yuki les désactivait avec une lueur enflammée, détruisant l’éther là où il pouvait leur permettre d’être. Il s’excusa en m’aidant à me relevée, sonnée par le choc des vents puissants. Il voulait montrer à Valgard que nous n’étions pas des ennemis, en ne détruisant pas les protections. Au fond, c’était parfaitement compréhensible. Mais peut-e^tre que mon acharnement à vouloir tout détruire me rend un peu moins réfléchie. Là dessus, on s’entend avec Lurhan, heureusement que Yuki est là pour nous contrôlé un peu. Continuant vers les combats plus loin, les lueurs des affrontement s’intensifiaient. La bataille que nous venions de rejoindre avait une intensité rare. Plusieurs soldats de pierres luttaient contre un des groupes d’expéditions, qui semblait pour l’heure s’en sortir.

Ils ne perdaient personne, mais étaient acculés par le nombre de golem de pierre revenant à la charge, convoqués sans cesse depuis que quelque chose avait fracturé un socle d’appel. Visiblement, c’était une vieillerie recréer pour offrir la vision d’une sorte de feu d’appel pendant la Guerre de la magie pour réunir les golems. Il brûlait d’un feu rouge, démontrant bien que l’Essence Rouge n’y était hélas pas pour rien. Il fallait l’atteindre, mais pour ça, ça signifiait passer à travers tout les affrontements ayant lieu devant nous. Ça n’allait pas être évident, et un Gardien de pierre plus massif que les autres semblait déjà être tombé entre les mains de cet étrange ennemi échappé du Halo des Profondeurs : Le golem avait une partie de la tête arrachée, ainsi qu’un bras, remplacé par l’éther rouge intense lui donnant un aspect particulièrement délétère. Alors, pour arrêter ce combat et venir en aide à ce groupe de l’expédition, je vins affronter avec hargne le plus grand golem dont il manquait un bras. De prime abord, je me jouais de lui, le faisait détruire ses propres alliés en l’envoyant frapper des images de miroir. Ce fut des plus efficaces. Yuki lui avait pu reprendre le flambeau – non sans se prendre un sacré coup dans le ventre. J’espère qu’il n’avait pas trop manger avant notre mission. Rine se chargea d’arrêter le flambeau en l’isolant, les vents puissants scellant l’accès à l’éther, ce qui agaça la responsable : un démon à l’allure d’une araignée monstrueuse. Dont l’aspect me faisait pensé aux horreurs de Légion.

Elle ne pu pas faire grand-chose qu’être tuée d’un grand coup de lame dans le flanc. Mais le cocon visible au dessus du mur, caché dans les feuillages d’un arbre, prouvait bien qu’elle avait du être installée ici avant même la libération de l’Essence rouge dans le Halo des Profondeurs. Et ça avait attiré quelque chose de vraiment mauvais. Éclatant en milles morceaux, le golem se brisa, dévoilant l’ombre d’une silhouette horrible, qui m’envoya valser fortement plus loin. Il me fallut un instant pour me relevé, et je ne vis que l’être gémir à cause du soleil. Disparaissant dans les souterrains, on pouvait s’imaginer ce qui nous attendait en bas. Cette chose convoitait peut-être notre proie. Alors hors de question de la laisser partir. Une fois remise, nous nous remettions en route, après avoir parler un peu aux membres de l’expédition qui nous souhaitaient bonne route. Et espéraient que nous retrouvions leur cheffe disparue. Des bruits de combats se firent alors entendre plus loin.

C’était comme si une personne seule, douée avec la magie, luttait contre un terrible adversaire. Il nous fallait la rejoindre en vitesse, surtout quand un des gardes de l’expédition cria son nom. « Vanelope ! » visiblement celle ci était en grand danger, et il nous fallait la rejoindre. À peine avions nous commencer à foncer dans la bonne direction, que brusquement se firent entendre plusieurs sortes de pattes qui passaient à toute vitesse. Comme dans une ombre, une silhouette arachnéenne passa en vitesse en étendant des tissages rouges qui disparurent rapidement. Affectant soudainement avec un rouge vif, plusieurs anciens gardiens inactifs. Des combattants d’Amdapor, amas de pierres blanches, se relevèrent pour nous barrer la route. Visiblement, cette Vanelope était condamnée à mort par notre ennemi, il ne fallait pas que nous intervenions. Les golems avançaient de façon erratique, comme des pantins mal fait se déplaçant avec un petit côté horrifique. Pour les détruire et avancer, nous nous trouvions au milieu de tout les pantins, tranchant leurs fils. L’affrontement fut aussi bref que d’une intensité rare, et je me fis écrasée contre un mur avec une force inquiétante. Avant d’avoir la nuque brisée par un coup bien placé, Yuki vint m’aider en fendant le fil qui permettait au pantin de frappé. A la chute du dernier, nous entendions ce rire et sentions cette odeur sucrée. Il était là. Le marionnettiste.

Il surveillait l’avancée de l’Essence Rouge en Amdapor, et se moquait de nos actes. Bigre, qu’est-ce que j’ai hâte de lui mettre la main dessus ! Après quelques soins, nous avons pu nous remettre en route. Fonçant enfin à travers la sortie, quittant les environs de la Forteresse Oubliée. Nous contemplions rapidement la grande plaine avec quelques arbres s’étendant au loin. C’est là que se trouvait notre cible, l’armure étrange. Dans les environs, de nombreuses épées rouges étaient plantées au sol, rayonnant doucement d’éthers en s’éteignant petit à petit. Elles étaient de tailles différentes, mais surtout, particulièrement éphémères. Ce n’était que le due des sorts d’une armure déchaînée qui s’était défoulée face aux bêtes locales. Un Chaotyugh et un Lézard volant gisaient au sol, transpercés par de nombreuses épées. Mais la vision pour nous la plus triste, ce fut la pauvre Elezen à la rapière brisée qui gisait par terre. Vanelope était déjà morte. Vaincue par le maître des dix épées, elle n’avait pas pu faire grand-chose quand ce dernier la frappa avec toutes ses lames.

L’armure animée ne convenait à aucun corps, c’était une sorte d’armure massive qui flottait dans les airs, faite pour être portée par personne, donnant un tas d’acier creux d’où une lumière rouge jaillit soudainement avec une petite impulsion. Levant lentement ses bras, les épées s’élevèrent petit à petit autour de l’armure, avant de faire un mouvement vif : Toutes les épées étaient ainsi prêtes à frapper, à nous engager dans un affrontement mortel. Si on lui permettait de s’éloigner, l’armure deviendrait un danger pour les autres membres de l’expédition jusqu’à ce que l’un suffisamment fort ne la détruise. On devait l’arrêter avant la moindre victime supplémentaire. Et pour ça, nous fusions pour essayer de briser des défenses. Ce furent des combats à l’épée d’une rare intensité, envoyant nos lames sans cesse pour le briser alors qu’il maniait les dix épées avec grâce et agilité, flottantes autours de lui. Je parvins à dévié et repousser ses lames, tandis que Yuki vint me rejoindre.

Il avait aidé le départ des âmes des bêtes et de Vanelope vers la Mer des étoiles, attristé de ne pas avoir pu la sauvé. Moi, j’étais vraiment en colère, aussi bien contre lui que contre nous n’ayant pas pu la secourir. Envoyant son grappin en formant une explosion contre son visage, Yuki fusa en dévastant une partie de son casque. Lui laissant une grande cicatrice. Il se préparait à nous affronter pour nous massacrer. En position de garde. Nous ne lui offrirons pas ce plaisir. Pour en finir avec, je fusais en déviant ses lames, esquivant la plupart, surchargeant mon glaive pour un coup fatal mené avec Yuki. Je plantais mon glaive dans son torse, alors que Yuki dans les airs, dans un bond vif, avec une lueur de feu intense. Plantant son glaive à lui dans son casque, formant une grande explosion brisant ce dernier. Plusieurs des épées éclataient avec des échos d’obscurités fusant dans tout les sens. S’écrasant sur les deux genoux, l’armure écarta les bras et se mit à se distordre de plus en plus, se broyant sans cesse elle même avec des bruits puissants de chocs, jusqu’à ce que toute l’essence rouge à l’intérieur ne s’échappe.

C’était comme si une personne sortait avec un hurlement, avant de se dissiper, s’effondrant au sol lourdement. Un éclat d’âme brisé en forme de croissant chuta lourdement par terre. C’était fini du maître des épées, mais nous ne pouvons pas laisser des êtres de ce genre sortir sans cesse des profondeurs. Bientôt, il serait grand temps d’entrer à sa suite dans les profondeurs sous la partie de la Forteresse perdue où s trouvait Valgard. Inconscients encore de ce qui pouvait nous attendre là dessous. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-quatrième entrée.
«L’éveil d’un Avatar de Légion.»

« Le maître marionnettiste. Nous ne pouvions que le nommer comme ça, à défaut d’avoir un véritable nom pour parler de lui. Une figure mystérieuse qui avait laissé ses araignées étendre ses toiles petit à petit et ses tissages. Les créatures ressemblaient jusque là aux serviteurs d’un démon du nom de « Légion », un ancien adversaire toujours endormi, servant de conscience collective à tout un tas de carcasse infâme. J’ignore ce qu’il était dans le Néant pour être devenu pareille créature, mais celle ci existait dans notre monde depuis longtemps. Nourrie sans cesse pour ne pas dépérir, jusqu’à son éveil. Retrouver ici quelques cocons et créatures lui ressemblant me glaçait un peu le sang, surtout que tout semblait être lié avec l’ouverture impromptue du Halo des Profondeurs. J’espérais que nous aurions plus d’informations en suivant la quête d’Ice Storm recherchant ses compagnons disparut. C’est alors que le temps était calme et que je savourais un peu la tranquillité de la Ville Fantôme, un sablé en main, que Lurhan vint m’avertir de quelques changements.

Visiblement, il était fort possible que tout ça ait un lien quelconque avec Nocta Ombra. La découverte inattendue de ce qui se passait ici gagnait lentement en intensité, et il était de plus en plus probable que suivre Ice Storm dans sa tâche nous mène à faire des découvertes inattendues. Comme hier, la journée était plutôt paisible sous la bulle protégeant Lunule des interactions avec le reste du monde. Les explorateurs s’amusaient, des marins chantant et s’amusant en levant leurs boissons vers nous alors qu’on cherchait à atteindre Ice Storm. Malgré les coups récents, je me sentais plutôt l’esprit léger. La mort de Vanelope avait été un poids sur mes épaules, pas tant car je la connaissais – ce qui n’était pas le cas. Mais plutôt à cause du regard perdu et du moral fracturé de son équipe. Ils se reposaient, prenaient le temps de s’en remettre, mais beaucoup étaient conscients des dangers de l’île du Croissant malheureusement : si ceux qui sont arrivés ici durant le millier d’année qui sépare notre venue sur cette île et sa découverte au monde grâce à cette expédition. C’est bien que cet endroit ne fera pas de pitié. Outre les pensées lugubres qui m’empêchèrent de correctement dormir pendant que les traitements de Lucian faisaient effet.

Je revenais un peu à moi en voyant Ice Storm et son Lézard volant de compagnie. Une panique intérieur vint me saisir. Je revoyais la bête qui collait et léchouillait le Lalafell râlant hier, et ne pu rien faire, vaincue, quand son gros museau plein de bave se colla sur ma joue. Ce fut une des épreuves les plus compliquées de ma vie, je restais là, les yeux rond, avec la grosse tête bizarre dans cet angle du Lézard qui devait avoir ce rituel pour essayer de comprendre et se saisir de l’odeur des inconnus. Après cette étape, Ice Storm nous distribua notre due : des sablés. Précieuse ressource que Fifi, sa poule, permettait d’avoir en quantité. Vu comme ça, notre départ paraissait bien tranquille. Tout n’était que des questions sur « où sont passés ses compagnons » en mangeant des sablés tout en pensant aux problèmes de la journée. Mais il fallut très, très peu de temps avant que la situation ne dégénère. Arrivant proche d’une partie de la Forteresse perdue, celle ci témoignait de la même majesté qu’à l’habitude.

Si ce n’est que nous étions loin de l’emplacement où l’obscurité semblait être maîtresse dans ses profondeurs. Ici, le mal envahisseur était différent. Dès que Ice Storm ouvrit la grande porte et ordonna à son Lézard baveux de rester là pour qu’il ne soit pas en danger. Les créatures de Légion vinrent à notre rencontre immédiatement. Deux corps guerriers ressemblant à des énormes scarabée bipèdes monstrueux, et cinq chasseurs flottant en l’air, comme des moustiques avec une visage d’Imp monstrueux. Rien de très agréable à voir, les démons de « Légion » ne sont jamais les plus beau qui soient. Laissant à Lurhan le soin de s’occuper de ceux au sol avec Ice Storm. Les guerriers étant tenace, résistants, ils y parviendraient ensemble. De mon côté, rien de tel que d’affronter ceux dans les airs ! Dans un bond vif, je tirais mes deux lames pour commencer quelques acrobaties mêlés à des coups de lames vifs. Cherchant à transpercés les bêtes rapidement, laissant la foudre aux lueurs étoilées suivre mes lames pour trancher encore plus nettement. Un dard parvint à m’érafler l’épaule. Revenant au sol, je regardais la blessure tout en pensant à une chose : un dard de la sorte est rarement innocent. Du poison ! Envoyant deux dagues de jets foudroyantes contre les deux chasseurs survivants dans les airs. Ils furent paralysés tout juste le temps de boire un anti-poison de base délivré par Lucian hier même. Ce temps me suffit à les tranchés tout les deux quand elles reviennent à l’attaquer, au même moment où Lurhan retirait sa faux de la carcasse du guerrier qu’il venait d’abattre.

Ice Storm en avait balancé un d’une hauteur vertigineuse, et les deux s’en sortaient avec quelques éraflures, qui n’étaient heureusement pas empoisonnées. Ma besace médicale n’avait que deux anti-poison et deux potions de soin. Je ne pouvais pas me permettre de transporter beaucoup plus en cas d’urgence. Et je m’attendais à ce que d’autres puissent essayer de nous faire vomir. Progressant dans cette partie de la Forteresse perdue, elle avait visiblement la démonstration de ce que pouvait être une prison d’Amdapor, avec ses vieux glyphes de liaison qui scellaient les démons. Nous descendions les escaliers en prenant bien gardes aux nombreuses pièges qui pouvaient nous y attendre, laissant les créatures vaincu disparaître lentement dans notre dos, après un soin léger de la part de Lurhan. Pendant que Ice Storm guettait dans les environs d’un regard attentif, Lurhan scrutait l’éther à sa façon. Moi, j’avais mon éthérimètre pour ça !

Le collant sur mes yeux avec un air un peu benêt, en changeant les filtres pour trouver ceux pour observer les différents pièges. Je retins Ice Storm avec une petite poigne électrisée le temps de le surprendre, pour ne pas qu’il marche sur une glyphe et ne se fasse exploser en mille morceaux. Bigre, que je devais avoir l’air particulière avec ça sur le nez. Arrivant un peu plus loin, une barrière empêchait le passage droit vers ce que nous étions censés découvrir : des informations sur les compagnons, ou sur ce que « l’élu » dont j’avais vaguement entendu parler, ne se soit mise en tête de récupérer. Mais avant de pouvoir atteindre l’intérieur, la grande glyphe qui pouvait nous permettre de résoudre l’énigme pour nous laisser entrer, était compromise par une énorme araignée du néant. Celle ci était massive, renforcée de plaques comme de l’acier lourdement installé sur tout son corps. Elle se mit à parler, évoquant que l’élu ne devait pas être déranger. Les fragments d’onyx étaient identiques à ceux découverts lors de notre mission avec Ice Storm : Il ne lui fallut pas longtemps pour devenir énorme, à ce qui était sorti du cocon.

Fonçant pour essayer de commencer à fendre sa chair sous les plaques, trouvant quelque chose d’anormalement mou. Elle gronda de douleur quand moi et Ice Storm la blessèrent à plusieurs endroits avant de nous repousser. C’est là que les assaut débutèrent avec intensité. Lurhan vérifia à ma demande que nous ne faisions pas une erreur, mais au moins nous étions dans la bonne direction. Lors que Lurhan et Ice Storm furent empoisonnés, il me fallait gagné du temps. Pour ça, rien de tel qu’un rodéo sur dos d’araignée géante du néant ! J’aurais jamais cru écrire ça un jour dans mon carnet. Plantant mon glaive dans son dos, la créature paniquait sans cesse après avoir convoqués des légions – le mot est bien choisis – de ses progénitures éphémères. Acculée par mes deux compagnons, une fois la paralysie stoppée par les anti-poisons de Lurhan. Mon glaive trouva la route vers son crâne, et elle fut promptement empalée par terre. Un rire rauque se fit entendre. Cet « élu » pensait désormais clairement que nous pourrions atteindre l’intérieur du passage pour y trouver ce qu’il cherchait. Hélas, si les compagnons d’Ice Storm étaient bel et bien là, ne rien fait ôterait à l’élu ses moyens d’atteindre ce qui se trouvait derrière la barrière, mais sacrifierait plusieurs personnes.

Nous avions promis à Ice Storm de l’aider. Alors, la glyphe de la barrière fut allumée après avoir découvert après une brève réflexion qu’il nous fallait faire usage de plusieurs glyphes représentant des effets élémentaires se trouvant un peu partout dans les environs. Jusqu’à ce qu’elle ne s’allume en appuyant sur la glyphe de la terre et de l’eau, faisant parti du même schéma élémentaire que la foudre, dans le schéma des  « trois conquêtes » du cycle élémentaire. Je me sentais comme une jeune étudiante en étherologie à qui fut offert un sablé en récompense. Progressant doucement après avoir soigné mon épaule avec les instruments de ma besace médicale. Ce n’était pas l’oeuvre d’un vrai soigneur, mais bien un complément avant des véritables soins. Nous observions dans les environs plusieurs lumières mauves vives flamboyantes, jusqu’à arriver sur une grande place circulaire. La voix de l’élu se moquait de nous, en nous disant que nous nous étions nous même plonger vers notre fin. Plus loin, se trouvait deux éléments importants : La Cage où l’équipage captif de Ice Storm gisait, et une Statue ressemblant à Valhd.

Ainsi, l’ancre de Valhd l’empêchant de mourir se trouvait ici. Depuis tout ce temps peut-être, ou bien Nocta Ombra dont une partie du symbole était bien là, avait agit de cette mesure pour essayer de détruire Valhd tout en récupérant « la bête » : Apparaissant lentement devant nous quand ses énormes griffes percèrent de part et d’autre la grande plateforme de lumière pâle où nous nous trouvions. Ce lieu était la prison d’un des avatars de Légion. Un corps monstrueux, arachnéen, ressemblant à une sorte d’énorme bête infâme qui faisant la taille de la plateforme. Je n’avais pas affronté un adversaire géant depuis Urqopacha, quand nous avions tout fait pour arrêter le Golem-tombe immense qui voulait saccager les Ombres endeuillés où reposent la mémoire des Yok Huy. Ce n’est que plus tard que je compris que Valhd était un cadeau de cet « élu » pour réveillé cet Avatar inconscient, afin de s’offrir une puissance monstrueuse sur Lunule. Je pense sincèrement que la bête était là pour être exposée par le maître comme une façon pour les Amdaporien de scellés certaines créatures de la sorte.

Dommage qu’elle allait tout faire pour nous détruire. L’appât n’ayant plus de raison d’être, l’Avatar se préparait à massacrer les compagnons d’Ice Storm. Je lui offris le temps de tous les libérés, retenant la griffe immense du mieux que possible pendant que Lurhan fit de son mieux pour détruire la statue : Il avait fait la promesse à Valhd de le libéré du fardeau de son existence, et ce n’était certainement pas pour l’offrir comme un casse-croûte à cet Avatar. Maintenant que les Flammes de Limsa était saine et sauve, on pouvait entendre le rire de l’élu qui déclarait que nous ne nous en sortirions pas. Affronter l’Avatar fut un combat long, dangereux, où j’ai du secourir plus d’une fois Ice Storm avant la fin.

Mais un bref instant après la destruction de la statue, notre assaut final porta ses fruits. Je traversais littéralement la tête du monstre que j’avais frappé une vingtaine de fois, devenue une surface de lumière blanche là où la foudre s’était défoulée, jusqu’à le pourfendre. Nous tenant sur une plateforme de lumière brisée où sa prison se trouvait, particulièrement instable depuis qu’il l’avait sans cesse fracassé. Le grand trou de lumière créa quelques petits scintillements alors qu’il fut tué sur le coup. L’élu venait de perdre ce qu’il était venu sortir de là. Disparu depuis un moment maintenant, réalisant sa défaite. Mais l’énorme araignée qui allait me faire avoir quelques cauchemars, n’était pas la seule à disparaître. Valhd disparaissait dans un écho de lumière, l’air ravi, comme si la créature du néant avait trouvé ce qui la fascinait enfin dans son existence.

Remettant un cristal ayant jadis appartenu à un Faucheur, à Lurhan. C’était le cadeau qui l’attendait pour cette longue quête : Celle d’arracher son destin à Vermeille. Celle de le laisser enfin rejoindre la Mer des étoiles. Nous quittions les lieux en urgence, pour ne pas être attaqués par la moindre créature de Légion qui pourrait rester, avec la responsabilité de secourir les Flammes de Limsa maintenant que nous les avions sorti des griffes de l’élu. Le corbeau que j’avais entendu avant qu’il ne parlait le liait indubitablement à l’Essence Rouge. Quelque soit sa raison d’être, tout est intrinsèquement lié. Il nous faudrait en savoir plus pour essayer de l’arrêter. Et tout ça commençait par rejoindre Valgard. Alors en route pour les profondeurs sous sa tanière. J’ai hâte de me faire dévorer par des ombres vivantes avec des grands dents et des griffes immenses. Mais au moins, j’avais eue ma récompense de la part de Ice Storm : Une belle boite de sablé ! Ça en valait vraiment le coup. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-cinquième entrée.
«Dans l’ombre des héros de pierre.»

« Entrer dans les profondeurs n’avait rien de rassurant, croyez moi. Nous contemplions l’obscurité en espérant pouvoir trouver le passage qui nous mènerait vers Valgard, tout en contemplant à quel point la présence de l’Essence Rouge avait commencé à contaminé les environs. Le maître des dix lames était une de ses créatures qui était sorti de l’obscurité, comme réveillée par un appel sinistre. Ses recoins étaient difficiles à cernés – était-ce créer par l’intérêt du maître, ou bien y avait-il eu une volonté propre cette fois de construire quelque chose en plus juste en dessous de ses créations ? Après tout, quelque soit le risque, le Maître de Lunule à décidé de stocker le savoir de la 5ème ère. Aussi dangereuse soit-elle. Mais maintenant que nous y étions, il nous fallait trouver le passage menant un recoin isolé de la Forteresse perdue abritant l’ancien golem de pierre. Contemplant avec curiosité les environs, je ne cessais de songer à l’idée d’une aventure, aussi dangereuse soit-elle. Cirmo semblait plus jeune, bien plus heureux aussi, discutant avec enthousiasme auprès de Stanislas et Marie de leurs prochaines affaires.

Quant à nous, il était temps de partir dans les profondeurs délétères auprès de Yuki et Rine, ce qui était toujours rassurant d’avoir un petit soleil avec soit quand on s’engouffre dans l’obscurité. Quelque chose se trouvait là dessous, quelque chose que nous avions ressenti la première fois en approchant, délivrant une sorte de souffle glacé et inquiétant. J’espérais juste que nous pourrions lui faire face. Le départ fut auprès de nos compagnons de l’expédition. Ice Storm et un de ses pairs s’occupaient des bêtes alors que quelques anciens gardes sous les ordres de Vanelope aidaient pour se préparer à traquer les assassins de leur cheffe et amie. Inclinant doucement la tête, Marie nous ouvrit le passage en formant un cercle de la main, coupant la barrière qui coinçait les ombres dedans. Ainsi, tandis que derrière nous une lumière vive se trouvait, nous nous marchions vers l’obscurité. Poétique, mais effrayant ! Yuki avait été attristé de voir les explorateurs plein de vengeance.

Ce n’est pas un sentiment qu’il approuve, mais ne fit rien qu’être poli envers nos amis. Sur ses gardes, ressentant l’éther au mieux autour de nous. Il fit en sorte que rien de mauvais ne puisse nous tomber directement dessus, comme hier avec les créatures de Légion arrivés soudainement. On pouvait ressentir ce poids sur nos épaules. Quand nous étions loin au dessus, nous pouvions au moins avoir le recul de la distance, ce n’était qu’une sorte de souffle froid. Là, c’était bien pire, c’était comme progresser au milieu des ombres qui dansaient un peu partout, filante à toute vitesse autour de nous avec des mouvements flous. J’avais l’impression de voir des personnes qui couraient dans les murs, passant à toute vitesse en libérant parfois un rire ou un râle. C’était comme voir des gens qui s’échappent, et ceux qui poursuivent. Rien de vraiment rassurant. La caverne était bien grande, menant au loin, et les installations étaient comme bâclées. Du mauvais travail, ou un travail abandonné par les familiers ? Difficile à dire. En tout cas, c’était comme si cet endroit respirait avec un sifflement rauque. Même le plafond avait un peu de poussière en tombant, instable, las. Nous progressions en contemplant les environs, accueillit par l’obscurité, comme si elle voulait notre mort. Non pas pour nous faire partir. Mais pour rester là pour toujours. Je rassurais Rine qui se sentait vraiment mal, et bon sang, que je l’étais aussi.

Tirant nos lames avec Yuki, les silhouettes nous donnaient trop l’impression que des maléfices nous fonçaient dessus pour rester à l’abri. Même tenter un brin d’humour en parlant d’un caillou tombant tout en bas ne suffit pas à détendre réellement l’atmosphère. Nous progressions en évitant de choir, nerveux, comme ses aventuriers à la recherche d’un temple perdu. L’obscurité dansait, et formait des sortes d’amalgames. Ce n’était pas comme le Vent sinistre à Yak T’el, mais plutôt comme des sortes d’accumulations d’obscurités qui ondulaient doucement, sans sentiments particuliers., c’était comme si elle voulait simplement grossir, ce que ses tâches de noirceurs n’avaient pas pu faire depuis fort longtemps. Nous n’avions pas le temps de les dissipés, ce qui pourrait prendre pas mal de temps pour rééquilibré l’éther.

Ainsi, nous avons fait de notre mieux pour les esquivés, sans que ça ne nous tombe dessus. Formant des boucliers autour de nous, Yuki nous protégeant autant qu’il pouvait pendant que j’usais d’une vieille compétence de méditation pour esquivé tout très instinctivement. Il fallait avancer rapidement mais un visage de femme dans la gelée noire, s’excusant auprès de Yuki, faillit le faire s’attraper. Nous nous sortions de là rapidement, en le tirant de là pour ne pas qu’il tombe dans la noirceur, mais quelque chose nous coupa la route. Arrachés du sol par une main invisible, avec un souffle rauque, jaillirent plusieurs ombres. Elles ressemblaient à des silhouettes humanoïdes de plusieurs formes, portant des baguettes, bâtons et épées. Elles étaient là pour nous arrêter, visiblement, ont était pas censés parvenir jusqu’ici.

Tant mieux, plus l’ennemi s’énerve, plus il nous fallait avancer pour aller en découvre avec lui. Alors, pour briser les ombres, je fusais en me faisant bloqué par plusieurs épées. Courageux de leur part, me dis-je avec arrogance, brisant leurs parades en les tranchant dans une lueur foudroyante les quatre à la suite. Dans les faits, j’étais surtout contente que ça ne finisse pas très très mal pour moi. Yuki s’était fait blessé par les tirs répétés lourdement, pour protéger la petite chouette dans sa tenue. Revenant à l’assaut malgré la douleur, il brisa les dernières ombres d’un grand coup de ses lames flamboyantes. Dès qu’elles furent brisées, Rine sorti de sa tenue, et lui offrit des soins en le disputant. Aussi soulagée qu’agacée qu’il ait du souffrir pour elle. C’était mignon à voir, et nous progressions dans le dédale inquiétant, découvrant une arche menant à une grande salle.

Le domaine était une sorte d’ancienne salle d’expérimentation sur des sorts différents. Ils devaient être fait pour développer la magie blanche, mais on ne peut pas dire que cet endroit le soit rester maintenant que la présence des ombres avait prit le dessus. Une statue gardienne était assise, recouvert d’obscurité, alors que ses yeux crépitaient d’une douce puissance qui avait bien du mal à s’éveiller, comme coincé par l’obscurité qui coulait dessus de façon bien sinistre. Ce maléfice ressemblait surtout à un sort qui lui avait été lancé, l’Essence Rouge avait du convoqué quelque chose qui avait bloqué la statue et l’utilité de cette salle. Son conflit contre Valgard se poursuivait en souterrain, et on pouvait voir autour de nous que les problèmes allaient s’accumuler de plus en plus : la voix du golem à la silhouette humaine signala que nous devions être éliminés, et il fut forcé à levé son bras lentement vers la sphère. Ses différents protocoles entraient en conflit, il ne cessait d’essayer de s’arrêter lui même, sans y parvenir. La sphère dans le plafond s’anima d’un effet intense, se préparant à lancer un sort pour nous évaporer dans les airs. Et plusieurs Mousses jaillirent, sortant du sol en formant des amas de noirceur avec des visages odieux et des mains coulantes, pour nous empêcher d’arrêter le sort. Pour briser cet effet avant d’être dissipés dans les airs, en vitesse, je fusais vers les tas de Mousse en envoyant des frappes puissantes. J’avais l’impression de détruire des ennemis revenant sans cesse à la vie, alors que la masse faiblissait à peine.

Emportée au sol par l’épaule, plusieurs se mirent à me frapper dessus, jusqu’à ce que je jaillisse douloureusement du lot, avec un puissant éclair, revenant à la charge pour les frapper à coup de glaive. Elles s’accumulaient, jusqu’à ce que les corps des vaincues deviennent la nourriture pour la Mousse qui gagnait en taille. Un grand coup de poing me fit reculé, ayant évité le pire à peu de chose, un peu sonnée. Jusqu’à son assaut final. La provoquant pour qu’elle frappe avec fureur, inconsciente de si elles comprenaient ou pas mon propos. Je vins lui trancher la main soudainement d’un grand coup de glaive, avant de fuser pour la faire éclater d’un grand coup de glaive quand la foudre frappa à l’intérieur, envoyant de la mousse dégoulinante partout. J’espère que quelques bains m’aiderait à m’en débarrasser totalement. De son côté, Yuki avait tenté d’arrêter le Superviseur. Ce dernier s’excusait de sa future désintégration car le gardien de pierre n’avait pas ça dans ses protocoles de base.

Repérant l’Essence rouge, Yuki fut propulsé lourdement au sol avec un choc puissant. Son corps était de plus en plus affecté par la présence d’un Corbeau, une ombre se moquant de lui en voulait lui voler son corps alors que Rine n’arrivait pas à arrêter le Superviseur. Repoussant l’ombre dans une lueur enflammée intense, Yuki se retrouva entre le sort éclatant et la purification du golem de pierre. Rine et moi lui offrirent de l’éther, des forces supplémentaires, jusqu’à ce que tout ne cesse dans un éclat de cristal fantastique, l’éther de la magie blanche s’effondrant un peu partout avec une lueur splendide. Le Superviseur, retournant en stase, nous demanda doucement purifier les souterrains, alors qu’il s’éteignait. En continuant notre traversée, nous pouvions observer dans les environs des impressions que le monde était de plus en plus confus.

C’était particulièrement désagréable à voir, comme si le monde était semble t-il dégoulinant. Le long d’un grand couloir, on pouvait voir des tableaux s’inverser lentement en laissant voir du sang couler à l’intérieur. Ce n’était que des illusions, on pouvait le voir aux bougies qui apparaissaient et disparaissaient dans les hauteurs, comme si le monde n’était pas décidé à être réel. En tournant la tête sur le côté, le monde bougeait au ralentit avec un effet de flou me donnant envie de vomir mes nouilles au dodo. C’était particulièrement désagréable à vivre, mais c’est bien la spécialité de nos ennemis. Il fallait avancer, malgré les effets répétés particulièrement affreux. Mais au vue du souffle, on savait que ce qui avait été laissé là par l’Essence Rouge, nous attendait au bout du couloir. Pour avancer, malgré les illusions, Yuki chantonnait pour nous offrir un peu d’espoir et de vigueur. Regardant vers le bas, il parvint à évité le malaise qui faillit me faire vomir quand je regardais dans tout les sens. Rine risquait de rentrer dans les murs, alors elle se cacha dans la tenue du Viera, se mangeant le torse de Yuki car elle avait du mal à percevoir son environnement. Soudainement, une lame de lumière s’écrasa devant nous. C’était une sorte d’offrande de Valgard.

Pendant un de ses moments de lucidités, il l’offrit à Yuki avec une sorte de message enfoui dans l’éther : Il lutte contre l’Essence Rouge. Comme Corail. Il semblait avoir besoin d’aide. Se saisissant de l’épée, Yuki forma comme une promesse, et nous avons pu entrer dans la demeure où nous attendait l’ombre des héros de pierre. L’intérieur était recouvert par d’innombrables bougies qui flottaient partout dans les environs. Les souffles ici ressemblaient à des chants étouffés, comme si des voix cherchaient à émettre des vieux chants religieux de l’époque d’Amdapor, mais particulièrement souillé par la présence lugubre, comme si de douce voix étaient devenue des chants distordus et torturés.

Au sol, plusieurs marques rouges qui cette fois avaient l’air visiblement réel, tracées ici par l’Essence rouge afin de pouvoir faire apparaître l’ombre inquiétante qui avait envahie les sous-sol. Grondante sans cesse, avec une sorte de mélange de voix. Celle ci semblait s’offrir à la « Gloire du Corbeau », comme si elle était heureuse que le véritable Corbeau était enfin de retour. Cette idée était sinistrement proche de ce que Lurhan avait vu pendant ses études des Coraux rouges : un Corbeau qui le fixait. Et un jaillit justement dans la piège, tournoyant doucement en émettant des croisements, avant de s’installer au milieu du sol. Disparaissant comme s’il devenait une tâche d’obscurité. Celle ci se mit à grandir de plus en plus avec une lueur intense, avant qu’un bras monstrueux ne sorte du sol. S’écrasant par terre, se relevant petit à petit, dévoilant alors lentement une créature monstrueuse. C’était une sorte d’ombre à l’aspect humanoïde, immense et agitant sa bouche comme si elle avait hâte de nous mordre. Elle ricanait de notre présence, de notre faiblesse, et se préparait alors à nous massacrer.

Il nous fallait détruire cette créature, et pour ça, je fusais en essayant de créer une surprise : changeant de vitesse soudainement, me prenant une partie d’une déflagration éthérée, avant de me mettre à le frapper de mes deux lames un peu partout le long de sa carcasse pour l’affaiblir. Offrant l’occasion à Yuki pour frapper. Nous avions attaqués l’ombre avant même qu’elle ne sorte. Qui dit que les Aventuriers devraient laissés le temps aux ennemis d’être prêt ? Ce qui offrit à Yuki l’avantage de planter facilement la lame de lumière dans le torse de l’ombre. Chantant pour que la lame rayonne dans sa blessure. Ça lui offrit une énorme blessure, alors qu’il fut repoussé par la griffe de l’ombre, se mettant à frapper dans tout les sens, la douleur l’ayant rendue complètement folle. Retournant à l’assaut, nous nous acharnions sur son point faible jusqu’à être repoussés tout les deux légèrement, sans être blessés. Des ailes dans son dos jaillirent, formant deux grandes ailes de corbeaux, et il se mit à frapper encore plus vite. Déviant la griffe qui fonçait droit vers Yuki, je formais une Réminiscence l’instant d’après pour m’acharner dessus, jusqu’à lui couper les deux bras. Laissant à Yuki tout le soin de pouvoir l’atteindre là où la lumière était encore présente dans son torse, pour s’en débarrasser définitivement.

Il forma quelques images de miroir, ce qui me surprit énormément ! Avant de venir frapper sans cesse jusqu’à planter sa lame dans son torse, malgré un coup de griffe douloureux qui fut rapidement traité par Rine et moi, pendant que la lumière sortait de la bouche et des yeux de l’ombre à l’agonie. S’agitant lourdement de droite à gauche, en se mettant comme à fondre. L’ombre céda enfin avec un éclat puissant sortant de sa carcasse. S’effondrant sur les deux genoux, elle releva lentement la tête, pour nous dire que nous ne pourrons jamais empêcher la renaissance du véritable corbeau, avant de disparaître. Ça devait être lié à l’Essence de Sang, et ce que je n’aimais pas, c’est que la dernière fois que j’ai entendu parler d’une histoire d’un Corbeau, c’était lié à un culte autour du maître de Nocta Ombra. Dans tout les cas, le passage était ouvert. Nous préparant à atteindre les dernières profondeurs pour atteindre Valgard dans la Forteresse oubliée. Mais il nous fallait encore traverser des réseaux de cavernes, où brillaient d’étranges cristaux.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-sixième entrée.
«Une silhouette serpentine dans les cristaux.»

« Au moins, l’ombre qui avait fait quitter les lieux au Maître des dix épées avait été détruite. Je doutais franchement que ça suffise à détruire le pouvoir qui avait rendu fou les protocoles de défenses de Valgard, mais nous devions quand même faire attention à ce qui pouvait rester dans les profondeurs. Après les ombres, plusieurs dédales menaient vers des sources étranges de pouvoirs où des cristaux avaient été découverts. Cirmo était fasciné par leurs conceptions, observant les cristaux comme des sortes de merveilles sans pouvoir encore vraiment en faire l’étude. Ils étaient trop petit, et parfois abîmés, mais deux explorateurs parti en éclaireur revinrent en disant qu’ils avaient entendre quelque chose d’affreux. Comme un grondement puissant résonnant à l’intérieur des cavernes, ainsi qu’une silhouette passant à toute vitesse. Certains parlaient de deux yeux qui les observaient avec une soif de meurtre intense, mais qui furent rapidement éloignés. Quelque chose de vraiment mauvais rôdait dans les environs, ce qui nous offrit bien une raison de s’y rendre en premier. Après tout, Cirmo adore l’idée que c’est à l’Aube Obscure de se faire casser la figure par des horreurs sans nom. J’aimerais bien voir sa tête le jour où on se fera véritablement manger par je ne sais quel dragon.

Mais je m’égare, au fond, on était là pour ça. Il nous fallait découvrir quel était cette silhouette de serpent étrange qui effrayait nos camarades. Et c’est dans les souterrains qu’il nous fallait retourner. Bigre, que la lumière me manque quand on affronte quelques maudits adversaires. Notre trajet avec Lurhan, dans les profondeurs, fut plutôt tranquille. Du moins jusqu’à arrivé dans les profondeurs. Ice Storm nous salua, toujours aussi sollicité, et le fait qu’il nous offre des sablés provoqua un esclandre : pourquoi nous et pas ceux qui lui en réclamaient ? Il râla sur le fait que nous, nous avions affrontés une araignée titanesque pour les mérités. Et j’étais bien contente de pouvoir regarder la dispute en mangeant mon sablé.

Dans les profondeurs, Stanislas veillait en sursautant souvent. Les lieux mettaient ses nerfs à rude épreuve. Marie et Cirmo se sentaient aussi profondément mal à l’aise, en nous observant partir après nous avoir ouvert l’accès. Lurhan, de son côté, offrit un peu de soutiens à Stanislas et Ice Storm, en étant compatissant à leurs situations. Tout comme Marie et Cirmo qui semblaient épuisés. Nous progressions en prenant les cristaux avec des diagrammes Sharlayanais guérisseurs, en cas d’urgence, fourni par Marie. Et nous voilà à nous engouffrer dans la porte grande ouverte menant un peu plus loin sous terre. Un peu partout autour de nous, apparurent les cristaux que nous étions censés découvrir. C’était simplement splendide : des magnifiques cristaux bleutés sortaient d’un peu partout, donnant l’impression de reluire d’un éther intense éblouissant. Nous passions à travers une allée de cristaux massifs de la sorte, inconscients de ce qu’ils étaient capables de faire, mais il fut rapide de constate qu’ils étaient la convoitise de nos ennemis. D’un regard, je parvins à voir clairement que les cristaux étaient arrachés par des mains expertes, là où ils pouvaient en sortir sans trop les abîmés. D’une façon ou d’une autre, ils les désiraient, et je doutais franchement que la raison soit réellement bonne.

Lurhan lui découvrit rapidement que les cristaux étaient capables de tour de force impressionnant : ils imitaient l’état de l’éther, singeant les sorts et les effets produits qui les affectent. Peut-être pourrions nous en récupérer un ou deux pour faire des expériences avec en rentrant ? Lurhan, alors, inspecta les cristaux avec plus de fouge que moi. J’avais utilisé un petit éclair, me fascinant de l’effet répétant la foudre. Lui agita la main qu’il il émit trop de puissance sur le coup. Ce qui fit rire « Joy » : l’Avatar laissé par Valhd, un être bien plus adapté à l’usage de son Cristal de Faucheur, était du genre à rire facilement. Pendant que Lurhan récupérait un petit éclat pour ses études alors que je regardais mon reflet déformé dans un cristal de façon un peu idiote. L’avatar murmura un « Sanguis » avant de prendre une direction. Suivant une piste. Il suffit d’un corbeau passant à toute vitesse pour transformer une observation en déluge de sort. Fusant avec un croassement, l’instant d’après, une onde rouge passa et activa la plupart des sorts présents dans les cristaux. Des boules de feu jaillirent, des éclairs et des effets de glaces, donnant véritablement l’effet d’un déluge entropique. On aurait dit la démonstration d’un jeune étudient Sharlayanais ayant raté sa présentation sur l’éther élémentaire.

De mon côté, je me met à esquivé la plupart des sorts en analysant mon environnement. Tout n’était qu’une question d’habitude, de pratique, et de logique. Tout ses sorts n’étaient pas une entropie, ce n’était qu’une réverbération. Ce qui veut bien dire qu’ils allaient dans une direction, avec un sens logique. Suivant ce sens à toute vitesse, en traversant le passage en formant des foulées vives laissant derrière moi des éclats d’éthers ressemblant à un morceau de voûte nocturne. Lurhan vint me rejoindre en se téléportant dans un geste vif, finissant le trajet avec son bouclier autour de lui, rayonnant d’un éther sombre, tout en brisant les sphères d’éther éclatant un peu partout, en leur propulsant des cristaux. Je l’attendais un peu plus loin, avec un sourire en coin. Jusqu’à ce que nos ennemis ne m’interrompe pour essayer de nous tuer.

Elles avaient été vaincue. Les ombres ici avaient été écrasées par les gardiens de pierres de Valgard. Ça aurait été bien mieux que ça reste ainsi, mais en sentant les effets des sorts et surtout, en nous ressentant, elles jaillirent. Encore ses maudites ombres rouges comme celles perçue juste avant dans l’autre partie des cavernes. Bigre, comme je me sens bien moins à l’aise dans de pareilles recoins caverneux contrairement aux installations de Nym. Sortant de tout les côtés, entremêlés par quelques cristaux, il fallait s’atteindre à ce qu’ils usent l’éther stockés dedans pour nous balancer des sorts dans la figure. Pour s’en débarrasser, je fusais au milieu des ombres. Ce fut amusant je l’admet de dévié deux sorts pour qu’ils éclatent à l’intérieur des ombres, esquivant de justesse les autres effets. Lurhan s’en sortait de son côté, de prime abord, en surchargeant les cristaux des ombres. Ils explosaient sans cesse, jusqu’à atteindre Lurhan sans s’y attendre, explosant sur lui même. L’aidant à se relevé, nous reprenions notre route une fois les ombres brisés. Joy semblait reconnaître quelque chose en elle. Était-ce un rapport ce ce mot, « Sanguis » ? Plus loin se trouvait l’installation où ils étaient venu récupérer les cristaux semblait avoir reçu une visite plutôt furieuse.

J’étais bien curieuse de voir que la plupart des golems étaient déjà brisés, figés dans leurs positions où ils travaillaient sans avoir visiblement réagit à ce qui détruisaient leurs camarades les uns après les autres. Je doutais qu’ils n’aient été détruit tous en même temps. Leurs protocoles devaient avoir été tous simplifiés, bien trop pour avoir des réactions à une destruction imminente. Au moins nous n’avions plus vraiment beaucoup d’adversaires autours de nous, surtout après avoir affrontés de nouveau toutes ses maudites ombres. En approchant tout en découvrant les cristaux un peu partout, il fallut faire le constat qu’ils préparaient quelque chose de très dangereux. Un Monolithe de cristal massif se trouvait au milieu avec pas mal de gravure dessus, reluisant d’un rouge intense. Visiblement, nos ennemis y avaient installés pas mal de sorts différents, stockant un éther d’un rouge intense qui risquait d’éclater. Soudainement, un effet activa la magie, qui boucha les entrées de la salle, nous coinçant dedans, dans tout un déluge éthéré tournoyant autour. C’était fait pour nous massacrer, et deux gardiens encore vivant se déplacèrent vers nous. L’un formait des lames de lumières pour nous tailler en pièce, et l’autre agitait un grand fléau d’arme.

Mais les deux étaient comme renforcés par cette énergie rouge, dévoyés à leurs anciennes fonctions. Alors, pour se charger du monolithe et de ses défenseurs, je bondis dans les airs en déviant les lames d’éthers projetés par l’un des deux golems. Joignant mon glaive, je pensais pouvoir le pourfendre d’un coup, mais il para ma frappe en formant une des lames de lumières de Valgard. Renvoyée brutalement en arrière, je maudissais cette lame de lumière plusieurs fois, remuant la tête en me redressant tandis qu’il s’approchait pour le coup fatal. En me relevant, je parvins à dévié sa lame, et à reprendre le dessus en séparant mes épées et en lui donnant un bout coup à la tête. Endommagé, il avait du mal à bouger. Et revenant à la charge pour en finir, il fut confus par mes images de miroir, l’empêchant de me voir arrivé dans un éclair soudain, le fendant en deux définitivement.

Ayant pu en profiter pour atteindre le Monolithe. Lurhan tenta de détruire le golem, mais la sphère d’éther rouge intense fut comme dévorée par le Monolithe où se trouvait un corbeau. Attrapé brusquement par le golem et écrasé sur ses deux genoux, Lurhan allait être sacrifié, transformé en essence rouge afin de pouvoir l’utiliser pour contaminé une créature qui se trouvait ici et que l’Essence Rouge n’avait pas pu atteindre. Les griffes de Joy, son avatar, vinrent s’écraser contre le Monolithe en luttant contre la présence du Corbeau. Les deux s’observant comme deux vieux camarades de classe. Lurhan se libéra du golem, et le brisa d’un grand coup de faux, formant une onde à son torse en brisant la magie qui l’animait. Le laissant à loisir, venir en aide à son Avatar pour arrêter le Monolithe étrange. Renforçant son avatar, celui ci chassa la présence du Corbeau jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de sa présence. Un petit écho de lumière apparaissant. Nous aurions pu profiter d’un peu de calme, mais il n’en fut rien : quelque chose rugissait, grondait. Sentant notre présence. Cette chose rôdait encore. Et il nous fallait découvrir ce dont il s’agissait, pour assurer un passage vers Valgard depuis les profondeurs.

Alors que nous progressions pour essayer de retrouver la silhouette serpentine, pensant bien maintenant qu’elle devait être liée aux cristaux que nous avons vu jusque là. Il y avait un passage particulièrement dévasté où la griffe de la bête avait ravagé tout au passage, laissant des traces de lacération un peu partout sous le passage de leurs griffes. Clairement, quelque chose s’était grandement énervé en ravageant tout au passage. Un des mineurs était encore « conscient » - si nous pouvons nommer de la conscience vis à vis de créations de pierres. Avant de nous dire que Valgard était effectivement contaminé. Il fallait réussir à l’interroger pour comprendre ce qu’est l’Essence rouge. Voilà bien quelque chose qui me rendait curieuse. Il semblait presque nous demander de l’aide, mais sans les connaissances d’Amdapor, nous ne pouvions rien faire de plus que d’être un peu triste en le voyant disparaître. Le laissant au sol, immobilisé à jamais, nous progressions à travers les cristaux pour quitter les lieux. Alors, nous progressions curieux en contemplant les cristaux. Ce fut plutôt facile de se déplacer, même si Lurhan avait plus de mal que moi à cause d’une question de taille. - Je ne suis pas petite, je suis d’une grande taille de Raenne. M’amusant au niveau de mon reflet totalement déformé, le temps que Lurhan étudiait les cristaux. Cela ne dura qu’un temps, mais ce fut reposant pour l’esprit et le moral !

Car plus loin nous attendait un passage ouvert. Une grande grotte vaste, avec des lumières et des cristaux partout. C’était véritablement fantastique à voir, tandis que nous pouvions voir des lumières de sorts passant à toute vitesse d’un cristal à un autre, comme si les éclats éthérés cherchaient à passés sans cesse d’un recoin à un autre à toute vitesse. Les lieux auraient été bien plus plaisant si de nombreux golems de pierres n’étaient pas brisés un peu partout. Dévastés par les coups de griffes et des sorts, il ne restait alors plus que des pauvres tas de pierres en milles morceaux un peu partout. Visiblement, ils s’étaient battu avec acharnement dans les environs, mais même avec le nombre pour eux, ils n’étaient pas suffisant. Des lueurs d’éthers intenses jaillirent dans les environs, et une silhouette serpentine se dessinait dans les environs. Des crocs, des griffes. J’étais simplement fascinée par ce qui venait d’apparaître non loin de là. Nous avions entendu parler d’un Familier immense fait pour tester les talents combatifs de ses adversaires, jaillissant soudainement. Celui ci devait être un familier du même genre, bien plus petit néanmoins de ce que j’ai entendu dans les rumeurs. Cela ne l’empêchait pas d’être particulièrement puissant et inquiétant.

Il ressemblait à un dragon oriental, un long corps de serpent flottant dans les airs avec des lueurs éthérés le long de ses écailles de cristaux, résonnant avec grâce. Il y avait une lueur rouge comme une veine le long de son corps. Sa colère provenait de l’Essence rouge. On ne pouvait pas laisser là ce Familier dans cet état. Il était temps de le briser. Malgré la perturbation que cette vision m’apportait, ayant déjà vu des créatures de la sorte, mais qui n’étaient pas des serviteurs arcaniques créer comme des familiers. Je vins bondir d’un cristal à un autre, jusqu’à son dos, la blessant sans cesse de mes épées en laissant Lurhan envoyer des lames en plein dans son ventre. Concentrant l’éther environnant suite à ses blessures, le dragon cristallin mineur forma une véritable zone de dévastation tout le long de son passage en détruisant tout. Le bouclier de Lurhan aiderait, mais je le sentais plutôt mal. Les boucliers cédèrent, mais à la seconde prêt ! C’était d’une justesse plutôt terrifiante ! Le repoussant avec sa faux et son avatar, Lurhan l’acculait, le poussant à chercher des forces supplémentaires. Je tentais de l’arrêter, mais après quelques coups, il m’envoya valser d’un choc d’éther neutre qui se répercuta dans tout les cristaux, créant des colonnades de lumière intense.

Esquivant ensemble, j’aurais du rester plus attentive car un impact m’envoya valser en arrière. Revenant rapidement à la charge, sans rester à terre, mon glaive parvint à briser ses défenses et à finir d’ouvrir des grandes failles dans le corps du familier. Ce fut ensuite à Lurhan d’en finir : Réapparaissant avec son avatar. Il leva sa faux, et forma les quatre colonnes éthérés intenses. Brisant soudainement le dragon à la nuque, ce dernier ne supportant pas la charge éthérée intense. S’agitant soudainement. Avant de rugir vers les cieux soudainement dans un écho puissant. Le dragon de cristal se brisa à de nombreux endroit, avant de s’effondrer lourdement par terre, finalement détruit avec plusieurs cristaux brisés plus loin. Au moins, les profondeurs étaient plus calme maintenant que ce qu’avait provoqué le passage de l’Essence rouge s’était tarit. Il restait à savoir ce que nous pourrons faire pour Valgard. Est-ce sa condamnation, ou son sauvetage ? Nous verrons bien le moment venu. Plus qu’à espérer que nous n’aurions pas à le détruite. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-septième entrée.
«Valgard le Protecteur.»

« Enfin, les profondeurs s’éloignaient. Nous pouvions retourner agir à la surface sans avoir besoin de arpenter des recoins sinistres et effrayants avec des silhouettes poussés par la lumière. J’étais ravie à l’idée de pouvoir agir face à nos adversaires à la lumière nocturne, et non pas dans des recoins souterrains sinistres. Néanmoins, consciente que notre cible était Valgard, je craignais de nouveau de me prendre des coups de cette maudite lame de lumière qui nous avait déjà quelque peu taillé en pièce, Yuki et moi. J’avais donc très peu envie de me retrouver face à cette lame de Lumière, mais il fallait ce qu’il fallait. Au vue de l’état de ce qui se trouvait juste en dessous de la partie de la Forteresse perdue où se trouvait Valgard et ce qu’il protégeait, il était évident désormais que la création d’Amdapor était dans un état altéré. Il fallait espérer que l’atelier des golems n’ait pas été touché, et pour l’instant, aucunes rumeurs n’évoquaient des problèmes au-delà de ce petit morceau où nous intervenions avec Cirmo et les autres. Après tout, c’était sa mission, et nous étions là pour lui venir en aide à tout prix.

Après avoir nettoyer le mal sous ses ongles, il était donc temps de confronter Valgard en découvrait comment cette histoire terminerait. Par sa destruction, ou en parvenant à changer son protocole ? Corail pourra peut-être nous aider. Mais on ne pourrait rien savoir ni décidé sans se retrouver face à lui. Il était donc temps de confronter Valgard. Le crépuscule mourant nous semblait simplement fantastique. La vision était d’une rare beauté et se mélangeait à merveille. Ice Storm et ses compagnons contemplaient les cieux, avide de découvrir ce que la voûte céleste pouvait apporter en terme de beauté. Nous saluant amicalement, ils étaient allongés paisiblement dans l’herbe. Bigre, je les enviais ! Allongés paisiblement par terre, alors que je pars pour ma sixième mission, sixième jour. Un bon jour de repos, j’ai bien envie de dormir moi aussi dans de l’herbe et de prendre toute une journée à moi. Mais que voulez vous ? Chaque chose en son temps. Le repos attendrait demain ! Là, ce n’était pas n’importe quel tâche. Il fallait atteindre Valgard, après tout nos efforts, c’était une conclusion bien agréable pour nos derniers efforts dans les vieilles ruines.

Stanislas et Marie travaillaient sur le vieil aéronef de Nym installé dans un coin, œuvrant ensemble pour le remettre quelque peu d’aplomb, alors que Cirmo ne semblait pas être dans les environs. En tout cas, nous profitions clairement d’une très belle journée. Yuki, lui, saluant tout le monde en m’offrant même un sablé au chocolat. J’ai l’impression que c’est la plus grande merveille de Lunule, mais ça serait insultant vis-à-vis de l’intégralité entière de la 5ème ère de dire ça. Je me contenterais donc de l’écrire ! Saluant quelques amis, même un passage du Capitaine Corsaire, délivré de l’Essence Rouge, passant un bref instant. Nous rentrions alors dans la faille, droit à l’intérieur de la Forteresse perdue. Progressant ensemble en découvrant les environs de la Forteresse perdue. Plusieurs glyphes rayonnaient légèrement en étant particulièrement dysfonctionnel. Visiblement, ils avaient perdu beaucoup à cause des combats récents ayant laissés leurs marques.

Le maître de Lunule avait créer quelque chose de durable, que seul des affrontements auraient pu maltraité. Les familiers auraient certainement réparés les lieux s’ils n’étaient pas occupés à essayer de nous tuer. Cirmo agita soudainement la main vers nous, avant de foncer dans notre direction pour essayer de nous rejoindre en expliquant qu’il étudiait les runes et les glyphes. Cette fois, il ne voulait certainement pas nous laisser partir sans qu’il ne nous aide. Visiblement il avait fini par craquer et son désir d’être utile était important. Il nous serait utile, très, et dans l’instant j’étais inquiète quant à sa sécurité. Voilà un défaut et un manque de confiance préjudiciable de ma part ! Continuant notre chemin, je discutais avec Rine de mon dernier voyage en Sombrelinceul il y à fort longtemps, et face aux découvertes de quelques vieilles glyphes d’Amdapor. Je suis sûre qu’elle était ravie qu’on parle ensemble, la petite chouette ! Yuki eut son temps avec Cirmo, qui semblait simplement fasciné par les environs, noyant parfois le Viera de quelques histoires qu’il avait lu dans des ouvrages. En se tournant à toute vitesse, je compris pourquoi Yuki avait observé avec surprise la silhouette d’un Golem portant une capuche. Ce dernier leva la main, et soudainement, il disparut en libérant de nombreuses lames de lumières. Celles ci jaillirent dans tout les sens, essayant de nous transpercés brusquement en sifflant autour de nous avec une vitesse inquiétant.

La voix, au milieu des lames lancées et après sa disparition, clarifia une chose : nous n’avions pas le droit d’être là. Il fallait rapidement nous échapper d’ici, pour ça, Cirmo tenta de créer un bouclier. Mais son manque d’habitudes, d’expériences, fit que son bouclier éclata en un instant. Nul ne servait d’être inquiet : Yuki était là. Son glaive en main, il repoussa avec force et présence, les lames qui fonçaient vers Cirmo et lui. Plusieurs lames de jets lancés dispersèrent les épées d’éthers qui auraient pu menacer Rine, celles ci disparaissant dans une vague lueur, alors que je me contentais de les esquivés. Pas la peine de perdre des forces pour l’instant, l’ennemi nous attendaient, alors que nous nous engouffrions dans un domaine de plus en plus sombre. Plusieurs silhouettes levèrent leurs lames dans notre direction. Des statues de pierres installés au sol, comme si elles priaient, leurs lames plantées par terre. Se redressant lentement pour nous observer, celles ci se mirent alors en activités, tirant leurs lames devenant des lueurs d’or, en les brandissant vers nous. Visiblement, on ne pourrait pas avancer sans devoir ouvrir le passage face à la garde de Valgard. C’était notre dernière épreuve avant de l’atteindre. Enfin, ça aurait pu l’être, sans l’intervention de l’Essence Rouge.

Alors, je fonçais dans le tas en étant renforcée par Cirmo, arrivant à toute vitesse en détruisant deux adversaires qui eurent à peine le temps de levés leurs armes. Bloquées par deux parades avec chacune de mes épées. Je n’arrivais ni à les repoussés, ni à les déviés, et le poids de leur force pesait douloureusement sur mes bras. Yuki jaillit en les brisant, et nous nous retrouvions alors dos à dos. Cirmo inspectait une statue contrôlée par ses soins, usant de ses connaissances. Soudainement, Yuki s’écrasa à côté de lui contre le mur, sonné par un coup de pied plutôt sévère, râlant sur Cirmo et Rine d’agir un peu plus que de jouer avec leur récupération. Ainsi, nous parvenions à arrêter ses maudits golems, réalisant néanmoins que plus nous progression en luttant. Plus nous nous engouffrions dans l’obscurité. L’obscurité régnait bien plus qu’ailleurs.

Malgré une nuit bien éclairée par les effets de la bulle, reluisante dans un effet splendide. On était plongé dans la noirceur en entrant dans ce petite passage. Regardant un peu partout, nous contemplions dans les environs quelques effets dansants dans la noirceur comme si quelque chose dansait. Se moquait de nous. Cirmo semblait particulièrement inquiet, en regardant un peu partout, peu habitué à être dans ce genre de situation. Soudainement, sorti de l’obscurité une silhouette massive. Un Netzach massif, fait de pierre entièrement, comme une sorte de bête décorative. J’aurais préféré qu’elle ne reste à l’état de décoration vivante avec un grondement puissant, alors que son corps était déformé : des amas de bois formant de nouvelles formes lui donnant l’air d’avoir été envahi par son propre corps. L’entité était là pour nous empêcher d’arrêter une sorte de lumière rouge vive créant le même genre de brèche qui avait amené le Biblios au Versant des Visions. Cirmo commença un sort d’urgence pour arrêter la brèche avant de très mal finir. Les sorties étant bloquées par des grillages rouges apparus soudainement. Il nous fallait arrêter la brèche, si on voulait espérer sortir de là. Rapidement, Yuki se mit à repousser les griffes avec son glaive. Les flammes ondulaient le long de ses armes en formant des effets de feu intense, repoussant les griffes les unes après les autres jusqu’à ce qu’un corbeau ne le bloque soudainement.

Attrapé par les griffes, lui et Cirmo se mirent à valser dans les airs, saisi par toutes ses maudites griffes. C’est en utilisant son grappin et quelques boucliers que Yuki parvint à se défaire des griffes, s’échappant en vitesse en tenant le vieil élémentaliste Gridanien. Il fini sa prière envers Nophica, et la brèche disparue dans une lueur éthérée intense, ne laissant que quelques brides d’éthers ondulant un peu partout. Les deux étaient au sol, permettant ainsi à Yuki de pouvoir m’aider. Fusant vers le Netzach et la silhouette de femme dans les bois installé dedans. Je parvins à lui laisser un sacré coup sur le visage, mais je fus repoussée l’instant d’après, m’écrasant au sol. Peu envieuse d’en finir là, je lui offris une avalanche de coup, jusqu’à l’énerver au point qu’elle ne prépare un sort particulièrement puissant, formant un faisceau éthéré d’une rare intensité. Je tentais de le retenir, pour ne pas que Cirmo et Yuki soient emportés dedans. Mais le Viera n’avait même pas besoin de moi. Il forma une barrière de feu d’une efficacité rare. Alors que je clignais les yeux, surprise par sa puissance. Reprenant l’attaque, mon glaive frappa à de nombreux endroit, jusqu’à trancher tout ce qui permettait de ne pas voir la créature dans les tas de broussaille. Exposée ainsi, elle ne pourrait plus se protéger. Alors Yuki détruisit son cœur éthéré après avoir reçu une sacrée claque de la bête. Brisée en milles morceaux, la lueur rouge s’échappait et l’obscurité semblait bien moins pesante. Les barrages s’ouvrirent, nous laissant voir la lumière extérieur. La gardienne de Valgard, veillant à ce que personne n’empêche sa contamination, fut brisée. Et nous pouvions alors sortir paisiblement. Un champ de lames plantées au sol.

Celles ci formaient tout un passage, comme si elles témoignaient de l’honneur que méritait Valgard. Cirmo contemplait les épées de lumières en étant fascinés par ses dernières, osant tendre un peu la main comme pour les toucher avec une véritable admiration dans les traits. La silhouette ailée de Valgard passa rapidement dans les airs, comme un avertissement, avant de s’installer un peu plus loin. C’était là où observait Corail. La silhouette bleutée de l’Apa jouait vaguement avec une lueur rouge qu’elle détruisait petit à petit, montrant bien que ce maléfice l’empêchait d’approcher, de « converser » avec Valgard – étant muette, elle offrait surtout des sensations, des idées. Cela marchait peut-être mieux avec des sortes de créatures de pierres utilisant des protocoles pour agir ? Je lui témoignais un instant mon respect, celle ci offrant un sourire paisible en retour. Et Yuki, lui, prit un temps pour demander à Corail si tout allait bien. Discutant doucement avec Cirmo, bien heureux.

Corail et Cirmo semblaient demander à Yuki d’épargner et de sauver Valgard. Ça semblait plus difficile à dire qu’à faire, mais de toute façon, elle nous attendait. Le glyphe formant un antique symbole d’Amdapor au sol était simplement immense. Plusieurs autres reluisaient à ses côtés, formant une spirale de pouvoir n’ayant visiblement qu’un effet ostentatoire pour magnifier la principale qui se trouvait en dessous de Valgard. Le golem nous était enfin visible. Il possédait une forme féminine dont la pierre donnait l’impression que des parties de son corps flottait comme si elles n’étaient pas faites de roche, ce qui paraissait presque impossible. Mais que dire de ce qui l’est pour des mages de ce niveau à l’époque ? Le Maître de Lunule connaissait son affaire, après tout. Parait-il que des êtres encore plus surprenant et puissant rôde dans les environs. Mais Valgard dégageait quant à lui une sorte de douce majesté. Le glyphe principal était son protocole d’activation. Dévoyé par la lumière rouge qui vagabondait à l’intérieur, maltraitant sa perception du monde et les activations de ses réponses appropriées.

Une fois encore, nous avions un choix : Tout faire pour essayer de purger la magie qui l’anime, espérant ainsi s’en faire un allié comme avec Corail. Ou bien détruire Valgard, pour ne plus qu’il constitue une menace ? Levant ses ailes, flottant légèrement en l’air avec quelques battements. La lame de lumière tant crainte qui nous avait blessé plus d’une fois avec Yuki, fut dressée vers nous. Elle nous accusa d’être des serviteurs de « Landfust », nous offrant enfin le nom de l’être se trouvant dans l’Essence Rouge. Il nous fallait l’affronter, et pour ça, je vins l’affaiblir avec plusieurs coups de glaive. Ouvrant le passage à Cirmo qui se mit à illuminer les glyphes environnant pour les purifiés. Tenant tête à la grande lame de lumière qui m’avait hanter ses derniers jours. Plus l’instant, ça allait, et Yuki commençait sa sape des forces de Valgard. Chantant, usant des flammes autour du golem en espérant réduire la présence de l’Essence rouge. Tout allait bien jusqu’à ce qu’un rire ne se fasse entendre. L’élu était là, celui qui s’était infiltré jusqu’aux profondeurs pour retrouver les prisons sous la surveillance de Valgard. Le golem aux formes d’une sorte d’ange ailée vint frapper dans tout les sens, et Cirmo fut protéger de peu par Yuki qui reçu une belle blessure en retour.

Soigné légèrement par le Gridanien et Rine, Yuki reprit son œuvre dans les failles, brisant l’essence rouge, alors que je détenais Valgard en esquivant, déviant, et frappant là où je ne le briserais pas. Rejoignant Yuki et Cirmo, ça sentait très mauvais : Valgard était sur le point de créer une avalanche de lame de lumières avant d’être purgé ! Brisant le bouclier formé par Yuki et Cirmo, je ne pus les arrêtés non plus, nous laissant tous au sol. Cirmo était hors de combat, pas habitués à de tels effets, et à la douleur subie d’une vraie blessure. Rine s’occupait déjà de lui, tandis que je vins frapper avec le reste d’éther de la Réminiscence éclatée autour de moi. Frappant partout Valgard, en l’offrant à Yuki. Parant même l’épée qui lui fonçait dessus, le lien entre Yuki et Valgard forma un sacré effet. Quelque chose de véritable en eux les unissaient, comme si Yuki partageait beaucoup des anciens concepteurs de cette mémoire. Le maître de Lunule avait apporter la mémoire de la 5ème ère et de certains de ses habitants. Yuki semblait être en écho avec celle ci en tout cas. Et le feu fini par vaincre l’Essence de Landfust.

S’écrasant lourdement sur un genou, l’Essence rouge ondulante autour de la silhouette de femme ailée se mettait à essayer de sortir. Levant ses deux mains, Valgard vint s’en saisir, pour arracher l’Essence Rouge en criant à Landfust qu’il ne lui appartiendra jamais. Une fois brisé, Corail jaillit et vint à la rencontre du Golem, tournoyante doucement comme s’ils s’étaient déjà côtoyés pendant les quelques milles cinq cent années depuis que Lunule fut lentement construite. Et celle ci nous fit une affirmation : Valgard allait mieux, et nous aiderait à briser « Landfust », le démon à l’origine de l’Essence rouge. Et cette fois, aucun Halo des Profondeurs ne lui servirait de prison à jamais. Ce serait la mort pour la créature du néant. Afin d’offrir notre part à la sécurité de l’expédition. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-huitième entrée.
«Le Lion de Valgard, guérisseur et bourreau.»

Il y avait de la tendresse dans la façon dont Corail me parlait de la relation passée entre Valgard et le Lion de pierre Amdaporien qui lui était lié. Visiblement, les deux partagent une sorte de relation très profonde, malgré le fait que tout ne soit que des questions de protocoles et autres façon de traiter les autres golems comme des sortes de familiers liés. J’avais un peu de mal à comprendre tout ça, mais sans le ressentir, sans l’être, comment pourrions nous espérer réellement en tant qu’humains ? En tout cas, ce Lion avait été visiblement un barrage pour protéger le reste de l’atelier au Golem, et si aucune contamination n’avait été repéré depuis, il est fort possible qu’il avait plus que réussi son œuvre.

Mais les nouvelles n’étaient pas bonne : Les éclats mémoriels étaient visiblement en danger, et une ombre œuvrant avec des techniques de Voleur de l’époque gêna un groupe proche. Visiblement, le Lion avait arrêté le mal avec lui-même. Il était fort probable que notre dernière menace à arrêter parmi les forces d’Amdapor, soit le Lion de Valgard. Dans sa propre demeure, il était temps d’en finir avec l’essence rouge et ce qu’avait provoqué Landfust auprès des constructions d’Amdapor. Ainsi, nous rentrions à l’intérieur sous le regard de Stanislas, Marie et Cirmo, espérant que tout se passe pour le mieux. Yuki se trouvait aux côtés de Valgard, discutant visiblement de l’éclat en le désignant comme l’éclat d’un « Chevalier Mage », un type de combattant de l’époque. Des rumeurs parleraient de son éclat jumeau, mais pour l’instant, nous pourrions récupérer celui qui appartiendrait aux légendes autours de Valgard et du Chevalier Mage liés aux épées de lumières.

Tandis que tous reprenaient leurs affaires, Lurhan et moi nous mettions en route. Le début du voyage fut sous un soleil radieux, depuis quelques jours le beau temps était paisible sous la bulle, même l’éther n’était pas trop capricieux. En tout cas, on profitait de magnifiques rayons de soleil alors que Valgard leva la main. Formant une sorte d’onde d’un blanc pure, des différents glyphes jaillirent sur la porte, autorisant son accès, s’ouvrant lentement dans un grondement digne des vieilles portes tout en glissant petit à petit sur le côté. C’était lent, comme dans les descriptions des livres sur les portes antiques. Mais pour en avoir vu de nombreuses maintenant, je peux vous assurer d’une sorte : Elles prennent souvent leur temps. Le passage était grand ouvert, Lurhan me rejoignant après avoir juré à Yuki et Valgard de retrouver l’éclat d’âme. Quant à nous, il nous restait beaucoup à faire, dans un espace particulièrement inquiétant. Progressant dans les ruines, nous découvrions des lieux touchés par la végétation qui grandissait peu à peu, après toutes ses années, mais particulièrement doucement.

Contemplant un passage plutôt tranquille, nous ressentions à quel point quelque chose n’allait pas. Le calme, le froid, et parfois les traces présentes montrant bien que l’élu était passé par ici pour trouver une façon de descendre dans les profondeurs quand il était venu chercher, jusqu’à ce que nous ne le détruisions. Tant pis pour lui. Deux araignées survivantes paniquèrent en nous voyant, une criante avec une petite voix aiguë en agitant les papattes curieusement. Et plus loin, des lueurs rouges apparaissant au rythme d’un battement de cœur, laissant parfois voir la silhouette d’un lion souffrant. Il fallait aller à sa rencontre, en vitesse. Lurhan avait découvert à quel point l’éther luttait, donnant lieu et place à une véritable confrontation éthéré que la créature du néant avait clairement finie par remporter. Il y avait quelque chose de mauvais.

Joy, l’avatar de Lurhan, cessa de rire un instant alors que je tenais uen des petites araignées par le bout d’une patte, qui semblait m’insulter de tout les noms en agitant une patte vers moi. Quelque chose de vraiment mauvais nous attendait, et il en informa Lurhan. Et moins, nous ne serions pas surpris par les soucis à venir. Dans les environs, l’Essence Rouge avait prit bien trop de place. Ici, c’était suffisant pour altérer les environs. Soudainement, les murs, le sol, le plafond se mettaient à bouger et se déplacer dans tout les sens en nous bougeant sans cesse. C’était particulièrement fou et désagréable à subir, alors que l’ensemble bougeait avec une rage intense. Tout ça pour essayer de nous tuer, c’était un sacré effort ! Alors, pour s’échapper de cet effet, je fusais à toute vitesse comme en concours avec Joy. Lurhan avait créer un petit effet de téléportation pour ne pas finir broyé, réapparaissant dans une lueur mauve vive, avant de me suivre comme il pouvait. Le bouclier formé autour de nous l’empêcha de se faire écrasé, brisant la protection, mais au moins il était sain et sauf. Nous retrouvant un peu plus loin. L’ennemi nous attendait, malheureusement. Formant plusieurs passages vifs, jusqu’à délivrer tout un accès à une plateforme.

Plusieurs golems se mirent sur notre chemin. Des Marolithes, utilisés comme des pantins par les tissages rouges, s’agitant dans tout les sens en nous fonçant dessus. Ayant tous quatre bras, avec des lames de lumières. Ça faisait un peu trop d’épées à mon goût, je dois bien l’avouer. Alors, pour s’en débarrasser rapidement et avancer, je vins joindre mon glaive tout en formant pour les trancher là où ils étaient les plus fragiles : au niveau du ventre. Les coups en deux les uns après les autres, ils se déplacèrent un peu trop vite en me frappant au ventre et dans le dos, me laissant à terre, du sang aux lèvres. C’est là que Lurhan jaillit. Brisant les Marolithes avec des lames éthérés d’un rouge vif quittant sa faux dans des coups puissants. Jusqu’à ce que les tissages rouges ne reforme les pierres pour écraser Lurhan par terre. Il faillit être broyé sous la masse, mais il parvint à se téléporter, arrivant dans la zone que j’avais pu sécurisé en me relevant. Quittant la zone chaotique, nous arrivions dans une grande salle, avec à peine quelque seconde pour nous guérir et reprendre notre souffle. Mais nos ennemis étaient loin de nous laisser respirer.

Venant s’écraser juste devant nous dans un mouvement vif, s’installant pour nous bloquer le chemin. Le gardien de pierre possédant une grande capuche et une tenue plutôt ample, vint nous barrer la route. Repoussant un peu sa tenue pour montrer l’éclat d’âme qu’il possédait. Celle ci avait comme le symbole d’une lame, un éclat d’âme d’un Amdaporien qui semblait être très friand de faire naître des lames de lumières à ses golems, ayant tout offert à Valgard. Visiblement, ce golem là était quelque peu la mémoire du concepteur de tout ça, qui nous défia. Nous devions être à la hauteur avant tout, afin de prouver que Valgard pouvait nous faire confiance. Se mettant sur ses gardes, il était donc temps de montrer que nous pouvions honorer notre promesse. Un grand glyphe jaillit dans les airs, se mêlant à de nombreux autres, où des lames jaillirent d’une taille absurde, cherchant à nous tailler en pièce. Pour briser ce Gardien, et récupérer l’éclat qui montrerait que nous en sommes dignes. Profitant que j’assaille l’Avatar, Lurhan vint atteindre le glyphe en vitesse en esquivant de nombreuses lames. Les deux qui allaient l’atteindre furent déviés par mes lames de jets foudroyantes, glissant un tirage de langue pour me moquer de Joy. Au fond, on tisse des liens comme on peut avec des êtres aussi étrange, non ? Se liant au glyphe pure de magie blanche. Lurhan allait tout faire pour le détruire. Pour ça, il acheva la contamination du glyphe alors que le bouclier de Joy résistait encore un peu, une lame de lumière se plantant dedans, ayant frôlé de percé un œil à l’Elezen.

Formant deux lames courbes, Lurhan les projeta brusquement contre le cercle de pouvoir, le brisant définitivement en empêchant les lames d’être générées. Pouvant enfin me venir en aide pour en finir avec le courageux guerrier de pierre. Fonçant vers le Gardien, je déviais toutes ses lames jusqu’à une intense parade, quand mon glaive arrêta sa grande épée. La repoussant sur le côté, je parvins à fendre son épaule avant de le frapper à l’arrière du dos. Ça commençait bien mal pour lui, pensais-je, mais ce n’était que le début. Nous avons lutter sans cesse avec des grands éclats, me faisant esquivé à chaque fois de justesse ; Je dus utiliser toute ma concentration pour ne pas être coupée en deux, avant de le frapper plein torse brusquement. Pour en finir, mes lames scindées, et à l’arrivée de Lurhan. Frappé par la faux, formant une glyphe avec les griffes de Joy, et par mes lames, son corps s’effondra en morceau. Il prit juste un instant pour nous de libérer les lieux de l’Essence Rouge, ce qui passait par l’état du Lion de Valgard. Récupérant l’éclat de Chevalier Mage au sol, au milieu des débris. Nous pourrions enfin le remettre à Valgard et Yuki.

Quant à nous, il nous restait encore une proie. Avancer vers le Lion c’était comme progresse dans une sorte de lieu où les ombres dansaient, où je pouvais avoir l’impression que des maléfices tournoyaient un peu partout avec un désirs inquiétant de venir nous dévorer. C’était loin de la grâce des forces de Valgard, ici, ce Landfust avait fini par parvenir à corrompre les environs de sa simple présence. Des silhouettes passaient d’une pierre à une autre, héritage échappé du Halo des Profondeurs. Ils murmuraient sans cesse, parlant de leurs anciennes vies lorsqu’ils étaient des serviteurs du Corbeau écarlate. Ce devait être un sinistre héritage scellé de la cinquième ère. Et alors qu’on avait perçu enfin la porte, trois ombres jaillirent hors du sol en entremêlant les pierres sans cesse pour créer trois silhouettes.

Elles utilisaient des éclats d’âmes en forme de croissant, singeant les pouvoirs de jadis d’un Artilleur, d’une Samouraï et d’un Devin. Si le Lion veillait bel et bien sur des éclats, c’était un problème de ce genre dont il fallait s’attendre. Alors, pour détruire les reflets de pierre, j’esquivais les nombreux tirs du Canonnier qui s’acharnait sans cesse, tandis qu’il reçu une pointe de cristal renvoyé par Lurhan. Mon duel avec la Samouraï de pierre fut intense, mais je reçu un coup en voyant le gros soucis : Le devin, manipulé par l’élu, forma un sort Mhachois en se faisant exploser contre Lurhan. Sans Joy, mon camarade Elezen aurait été désintégré, mais il se contenta de s’écraser au sol, en fumant grandement. Brisant la Samouraï en recevant une blessure à la hanche, je vins à son aide, le sortant rapidement de là, alors que nous quittions les lieux en espérant un bref instant de repos. Une fois de plus, il ne nous fut qu’à peine accordé alors que nous approchions de portes plus loin. Dans un choc puissant, les portes finirent par s’ouvrir, dévoilant une sorte de pont qui menait vers le reste de la Forteresse Oubliée. C’est là que Landfust fut arrêté, sa contamination ne put jamais progresser grâce au Lion de Valgard qui coinçait le passage par sa magie et sa présence. Un peu partout, reluisait des lumières rouges qui tombaient un peu partout, donnant l’impression que le monde coulait au plafond, sur les murs, même sur les bords du bond.

Partout, cette essence se concentrait sans cesse, bloquée ici sans pouvoir s’éloigner pour maudire quoi que ce soit. C’était au moins agréable l’idée que ça ne pouvait pas progresser pour faire du mal à qui que ce soit, où que ce soit. C’est là que la créature de pierre arriva lentement. Un lion de pierre blanche, aux nombreuses veines rouges lumineuses le long de sa carcasse fourmillant d’éther glissant le long de sa carcasse. Plusieurs éclats en forme de croissant reluisant autour de lui, démontrant qu’il avait préservé quelques éclats d’âmes. Il fallait le libérer, lui et les éclats qu’il gardait. Et arracher tout ça à l’influence de Landfust. Pour ça, nous foncions vers lui en ayant les boucliers activés par Lurhan. Je scindais mes lames en débutant ce qu’un Rôdeur sait le mieux faire : frapper de ses deux épées sans cesse, dans toutes les directions, pour essayer de noyer l’ennemi dans une avalanche de coup d’épées. Se prenant les lames sans cesse, il ne parvint pas à me toucher, mais sa patte happa Lurhan en l’envoyant s’écraser plus loin, sur le point de tomber. Je lui fonçais dessus de nouveau pour épargner à Lurhan un autre coup, passant entre les rayonnements rouges intenses en envoyant de nombreux coups d’épées. Tous tombèrent en même temps avec la foudre, alors que Lurhan avait utilisé son grappin pour revenir au combat rapidement dans un moment comique et confus où nous l’observions tout deux avec le Lion.

Créant une sphère route intense après s’être déplacé dans un clignement d’éther. Il commença une contamination de la créature de pierre pour affaiblir toute sa carcasse immense. Ce fut particulièrement efficace, et il tenta le tout pour le tout en bondissant en l’air, formant un énorme rayonnement éthéré puissant qui frappa tout le pont pour essayer de nous balayer. Lurhan tenta une protection, mais il n’allait pas y arriver à temps. Je fusais à ses côtés, fendant le rayon d’énergie de mon glaive en frappant avec une surcharge intense. C’était de justesse, mais au moins avons nous survécu ensemble. Revenant à la charge Je vins frapper plusieurs fois de mon glaive, essayant de frapper partout où j’ai pu frapper pour affaiblir ses défenses, en brisant un peu partout son énorme carcasse, libérant bien des fissures ici et là sur son corps massif, rayonnant entre les failles de sa carcasse. Pour en finir, Lurhan revint à la charge même après avoir reçu un rayonnement rouge contre la jambe.

Se moquant de la douleur, en fonçant vers sa proie avant de frapper de sa faux là où il y avait le plus de fissure. Quatre sphère explosant dessus dans un choc puissant. Les fissures grandir, et vacillant sur le côté. Il alla droit vers le bord du pont. Prêt à choir dans le vide. Observer le lion chuter dans le vide avait quelque chose de poignant. Se brisant au fur et à mesure, ses ailes disparaissant ainsi que bien des parties de son corps. Il s’effondra dans les profondeurs en formant une grande lumière jaillissant soudainement dans les tréfonds de ce passage. La lumière d’argent et d’or jaillit soudainement, effaçant définitivement l’influence de Landfust dans un effet puissant. C’était terminé pour l’influence du démon sur la Forteresse oubliée. Nous pouvions prendre un peu de repos, mais si l’Essence Rouge n’était pas là, il nous fallait la pourchasser le plus vite possible. Où qu’il soit. Landfust ne devait pas retrouver ses forces. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.