[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-onzième entrée.
«Dans le piège de l’élu.»

« Au moins, Falala et Zephyr se reposaient. Les deux avaient pu profiter d’un soin correct et de l’aide nécessaire pour qu’ils se remettent de leurs blessures, tandis que nous avions nous même pu nous soigner. Le guérisseur m’avait proposer de rester une semaine sur place, avant que je ne m’enfuis, ma main sur mon chapeau, totalement paniquée à l’idée de ne rien faire pendant autant de temps. Ma semaine de repos arriverait, mais elle serait à Tuliyollal pour profiter d’un temps plus qu’agréable auprès de Yuki en ville. Et avec tout les jours des tacos aux Tacos de Tiisol. Mais pour l’instant, nous avions un objectif important : Partir à la poursuite de l’élu. Il nous fallait retrouver le démon, pendant qu’il provoquait le chaos dans les environs et pouvait se permettre de provoqués tout les malheurs possible. Il est temps pour nous d’arrêter ce qui provoquait le plus de maux, mais même à ce moment je n’étais pas des plus optimistes à l’idée de parvenir à l’atteindre et à l’arrêter après tout les travers et les soucis qu’il avait provoqué. Au moins avions nous pu nous préparer un peu, soigner nos blessures depuis l’affrontement avec le démon-corbeau dans les souterrains de la Citée des Interdits. Ne reste plus qu’à savoir ce qui nous attends.

Ainsi, avec Lurhan, c’était reparti pour un tour le lendemain, afin d’essayer d’arrêter ce bouffon errant sur Lunule tout en s’amusant à essayer de créer le désordre. Avant qu’il n’y ait des victimes. Discutant un instant de la situation avec Lurhan, tout en buvant mon thé. Je me demandais comment il pouvait faire pour boire son thé vert sans sucre. Vraiment. Est-il possible de boire cette mixture sans une dose suffisamment puissante de sucre pour lui donner l’impression de vous exploser aux papilles ? Comme la Limonade. Je me souviens de ses bouteilles partagées avec Grobghar, tout deux installés sur un hamac en profitant du temps qui passe, tout en s’enfilant je ne sais pas combien de ses boissons tenu au frais dans une caisse. Mais je m’égare peut-être ? En tout cas, je me délectais de ma boisson tant que j’en avais encore, en traversant le territoire.

Cette fois, personne n’était là pour nous saluer. Les marins n’étaient pas uniquement là pour faire cuire de la viande et manger des sablés, eux aussi travaillaient. Beaucoup cherchaient des moyens d’atteindre les morceaux de l’île encore inaccessible, et plusieurs faisaient des recherches sur des thèmes différents. De notre côté, il nous fallait atteindre encore bien des problèmes, aussi profitais-je un peu trop de mon thé vert en parcourant les étendues verdoyantes lors d’une journée ma foi, particulièrement tranquille. C’est après avoir traverser les étendues, esquivés les bêtes qui règnent encore sur ses terres, que nous avons su approcher de la Citée des interdits. Les démons craignaient encore ce qui se trouvait sur place, peu habitués à se voir disputer le règne sur les environs de Mhach. Du moins, surtout les plus petit, cela impressionnait moins les démons présents qui eux, y voyaient plutôt une sorte d’opportunité. Un démon mineur dévorait une bête non loin, et je m’en chargeais avec quelques lames de jets au passage. Pas la peine de plus, mais je n’avais pas envie que le moindre gagne en courage et se mette à attaquer qui que ce soit dans une envie monstrueuse de dévorer de l’éther. Progressant doucement en contemplant les environs, il fallait se faire vraiment à l’idée que notre destination infusait les lieux d’une présence désagréablement malveillante.

C’est en retournant dans les profondeurs sous la pyramide, que Falala et Zephyr nous attendaient. Vous vous en doutez, je les sermonnais quelques instants de les retrouvés ici, en danger, au lieu de se reposer paisiblement au campement. Vraiment, ses chercheurs, pourquoi passes t-ils leurs temps à se mettre en danger au lieu de se reposer convenablement ? Je vous jure. Continuant à cheminer cette fois loin du ciel et de ses bienfaits ; Nous découvrions rapidement l’équipe d’Ice Storm installés autours d’une vieille porte scellée. Il y avait quelques mélanges de reliques de Skalla apportées par ici, et j’avais du mal à me dire que c’était un fait du maître de l’île. Peut-être y avait-il quelque chose dans la partie évoquant l’antique citée-état de Skalla, qui aurait poussé des créatures du néants à apporté ça dans les terres de la Citée des Interdits ? Ouvrant l’accès, nous avons pu les salués sincèrement avant d’entrer à l’intérieur. Lurhan me regardant bizarrement car je n’avais pas fini mon thé.

Nous progressions à l’intérieur en faisant bien attention aux pièges. Moi, je repérais les pièges mécaniques, usant de tout mes sens pour évité que ceux ci ne finissent par nous tuer affreusement. Tandis que Lurhan ressentait l’aura des pièges magiques, évitant ainsi soigneusement les glyphes, voir les sabotant pour que les lieux ne soient plus aussi dangereux. C’est alors que nous avons pu passé outre les différents pièges, ce qui croyait moi allait clairement nous garder en concentration active tout le long de notre mission, qu’une première énigme apparue. Du moins, c’était plutôt l’effet d’un sabotage fait pour nous arrêter, mais on pouvait presque considérer tout ça comme une énigme après tout. Je laissais à Lurhan le soin d’étudier d’étranges tâches, pendant que j’observais une fausse ombre avec une glyphe dessus. Les tâches d’obscurités n’étaient que des preuves que des démons avaient été tués, sacrifiés plus tard sur un grand autel. Bigre, je sais bien que je ne suis pas la plus douée aux énigmes, mais je me sentais relativement perdue. Imaginant difficilement ce que je pouvais faire, je ne suis vraiment pas sûre d’avoir fait autre chose qu’être là avec mes épées en me préparant à les agités dans tout les sens. C’est toujours un sentiment frustrant que de se sentir dépassé.

Mes parchemins pour scellés l’éther ne servaient à rien, et je du me résoudre à attendre que Lurhan trouve la solution plus loin en s’occupant principalement du lieu sacrificiel. Des démons avaient été offert pour ponctionner leur éther, devenant des sortes de petites créatures d’ombres à quatre bras, ayant l’air floue et perdue. Celle qui bloquait le passage apparue alors, et il ne fallut qu’un instant pour lui couper la tête. Même cela fait, je du attendre que Lurhan s’étant débarrassé d’un corbeau, ne vienne réparé les glyphes que je ne pouvais pas faire fonctionner. Ils étaient brisés, et je n’avais qu’essayer de former un peu d’éther dessus quittant la paume de ma main. Bien sûr, un glyphe brisé ne risquait pas de marcher, aurais-je vraiment pu le réparer sans ses compétences ? Un sentiment de honte gagnait mes entrailles, à l’idée de n’avoir pu faire qu’attendre en levant mes lames, et j’essayais de me remonter le moral en contemplant les environs. Nous marchions sur une sorte de plaque d’éther solide formant un reflet pourpre intense, nous pas résonnant dessus en formant des petites lumières à sa surface, tandis que nous avancions. Je regardais un instant en arrière. Au fond, c’était le travail de Lurhan – un mage, un sorcier, qui avait eu son rôle à effectué.

La grande tête de corbeau qui nous fixait s’était éteinte désormais, et peut-être que je sentais un peu de honte parce que j’avais passé trop de temps avec mon thé vert, qu’à réfléchir sérieusement aux possibilités ? Le cumul, l’agacement provoqué par l’élu et l’envie de le vaincre, tout commençait à former dans mon esprit une angoisse qui avait affaibli ma réflexion, et je me retournais rapidement pour ne pas que Lurhan ne se fasse d’idée sur mon état de santé mental. Nous progressions en découvrant ce vestige, regardant un peu partout, alors que les ombres présentes étaient bien plus naturelles cette fois. Des flambeaux bleutés ondulaient doucement en formant des reflets à la surface de la pierre un peu partout, donnant l’impression d’être mise en valeur avec une beauté grandiose. Et alors que nous progressions, profitant des environs, c’est là que les ombres jaillirent. Il ne s’agissait là que des écho des restes des démons qui n’eurent même pas eu la chance d’être détruit.

Les créatures du néants de Lunule captive furent transformés en ombres à quatre bras, les corps déformés, fusant de tout les côtés pour essayer de nous massacrer. Ils n’étaient pas les plus dangereux, tranchés rapidement de mes deux épées quand ils s’approchaient, le pire était dans la présence de certains murs s’approchant un peu trop rapidement. Des têtes et des griffes de démons jaillirent en ayant l’air presque amusé d’arriver pour essayer de nous écraser. Au fond, je les comprenais, c’était toujours hilarant d’essayer de broyer des aventuriers quand on est un monstre hantant un mur. Joignant mes lames, j’espérais pouvoir en trancher le plus possible, jusqu’à ce que l’un ne m’attrape brusquement avant de m’envoyer à terre dans un choc intense. Lurhan donna un grand coup de faux à celui qui venait de me repousser. Me relevant rapidement, nous quittions les lieux alors qu’il envoyait quelques sorts pour détruire les dernières ombres. Nous sortions des passages faits d’éthers mauves, comme si la course s’était effectué sur un amas de verre mauve lumineux. J’aurais préféré profité de la vision des lieux, mais le trésors ancien qu’abritait la grande salle finale liée aux antiquités de Skalla, fut remplacée par un voile de noirceur qui se déposait sur une brume rouge.

Voilà bien quelque chose de fort peu rassurant. Observant les environs, nous pouvions clairement voir une souillure qui dansait, et l’odeur sucrée était sans équivoque : l’élu était dans les environs. Le démon aurait certainement été très occupé si nous l’avions retrouvé lors d’une œuvre importante, mais ce que nous avions craint lors d’une conversation hier soir s’avéra exact : Il s’était préparé à notre venue. Il ne souffrait pas d’être atteins si facilement, et notre poursuite fut fatalement un échec. C’était un cumul épais, sur mes épaules, que de subir le contre-coup d’efforts vains. Il ria alors, « Vous arrivez trop tard, mes petits mortels préférés. Mais je vous laisse un petit cadeau volé. Désir se fera un plaisir de vous accueillir » - je dois admettre que j’ai relativement écrit ça en imitant sa voix, dans ma tête. Mais avec un côté geignard.

Néanmoins, la situation était très loin d’être amusante quand nous y étions. S’échappant hors d’ici, l’élu ne nous avait pas fait venir là simplement pour se moquer de nous. Il avait volé Désir, un des noms de Nocta Ombra, et probablement l’être qui lui avait permit d’entrer sur Lunule avec l’expédition. Le démon ressemblait à un œil énorme avec plusieurs tentacules, certainement lié au maître des regards que nous avions affrontés plus tôt. Ce dernier formait des effets intenses dans son œil et un cristal de mémoria flottait dans son dos. L’ancre qui lui permettait d’évité la mort définitive s’il était vaincu. Formant plusieurs effets intenses, nous progressions à sa rencontre, luttant avec acharnement alors que je frappais contre son cristal avant d’être repoussée soudainement dans un choc puissant. Joy était utilisé avec adresse par Lurhan qui tentait de l’affaiblir. Revenant à la charge une fois repoussée, après avoir esquivé un rayonnement d’éther censé nous envoûté pour nous perdre dans les visions et dans la suggestion mentale. Je ne voulais même pas imaginer ce qui se serait passé si Lurhan et moi avions été charmés, forcés de nous entre tués par la volonté du Désir de ce maudit démon. Avant d’être utilisé comme des pantins, nous foncions dessus de nouveau, l’affaiblissant de plus en plus jusqu’à ce que son œil principal ne soit remplacé brusquement par un cristal.

Gravé dans son regard, il se fit de son mieux pour nous détruire, jusqu’à ce que je ne passe à travers soudainement après l’usage d’une Réminiscence. Fusant à toute vitesse dans tout les sens, venant frapper un peu partout le démon, jusqu’à le traverser. Je pensais que ça serait une réussite, mais cet instant d’hésitation provenant d’une pensée de victoire faillit me coûté extrêmement cher. Tournant la tête, surprise de le voir ne pas tomber en poussière. Il tourna vaguement son corps meurtri vers moi, sa voix résonnante dans nos têtes à l’idée qu’il nous emporterait avec lui.

Je vis ma vie défilée devant mes yeux quand l’explosion m’envoya me fracasser contre les trésors plus loin, m’effondrant au sol en partie inconsciente, sonnée, voyant tout flou. Les soins de Lurhan furent rapidement effectif, et il tentait sans que je ne comprenne pourquoi à m’aider à me relevé immédiatement. Ma gourde de thé sucré gardait un fond, et je tentais de le boire, avant de faire choir mon outre pendant qu’il me poussait à partir en progressant rapidement. Mon esprit et mon corps furent enfin capable de comprendre les vibrations, les chocs, les sons puissants : tout était en train de s’effondrer ! Ressortant de là poussiéreux et éreintés, l’élu s’était échappé. La mort de Désir aurait du me rassurer pas mal, savourant l’idée que le démon était définitivement détruit. Mais à la place, je me sentais encore oppressée. Quelque part, l’élu rôde encore. Et pour une fois, j’étais dépassée : je n’avais pas la moindre idée de comment nous saisir du démon, pour lui tordre le coup. Mais je jure sur mon honneur, que tôt ou tard, nous y parviendrons. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-douzième entrée.
«Le chevalier de Sanguis Ombra.»

« Quand tout semble bien se passé, le malheurs vient vous frapper soudainement et de façon inattendu. Une façon de vous rattraper par la gorge et de vous dire joyeusement que tout ne peut pas se passer à merveille. C’est une sombre façon de commencer un rapport, mais ce n’est pas réellement le rapport de mission que j’écris avec le plus de cœur. Car un ami de longue date est mort lors de cette mission. J’ignore comment les autres le connaissant finiraient par le prendre, mais rien de tout ça ne me donne envie d’écrire. Mais c’est ainsi, comment pourrais-je ne pas le faire alors que cela évoque justement la vie qu’il à mené ? Nous étions censés poursuivre notre cheminement dans la domaine de Landfust, mais le campement où nos alliés continuaient de profiter des connaissances vagues de Valgard pour recueillir de nombreuses informations pour l’expédition, semblait avoir été attaqué. Plutôt que de rester inactif à attendre la mort, Landfust avait envoyé une force interrompre nos tentatives de trouver un moyen de le renverser. Il envoya son propre bourreau, celui qu’on découvrirait comme étant le Chevalier de Sanguis Ombra. Mais dans l’instant, tout ce que nous avions en tête, c’était de rejoindre le plus rapidement possible nos alliés pour ne pas que ça finisse mal.

La journée semblait tranquille quand nous quittions les lieux, et dans l’instant, on pensait simplement qu’on partirait pour la Citée des Interdits afin de poursuivre notre objectif qu’est de rentrer à l’intérieur du domaine de Landfust. Tout le monde était occupé à leurs affaires, je fis de mon mieux pour ne pas accepter le thé vert trop sucré qu’une vieille femme de l’intendance me proposait : peut-être que c’était ça qui m’avait porté malheurs la dernière fois ? En tout cas, hors de question de gêné ma vessie autant une seconde fois. Nous quittions les lieux jusqu’à ce que la combattante Miqo’te de Ice Storm ne nous tombe dessus : presque littéralement vu comment elle s’écrasa devant nous. Nous signalant un soucis immense : les forces de Landfust attaquait la position de Valgard, qui était là aussi où se trouvait Cirmo, Marie et Stanislas. Il fallait absolument rejoindre les lieux ! Alors que nous étions en train de foncer dans la Forteresse oubliée en espérant arrivé à temps. Un des gardes de Vanelope, blessé mais traité, nous appela. Il avait le regard haineux, comme s’il avait vu quelque chose où il pouvait lui envoyer toute sa haine profonde.

Nous tendant un glyphe doucement, c’était le glyphe d’ouverture fait pour nous permettre d’entrer pour découvrir ce qui se passait plus loin facilement. Nous occupant de lui un bref instant avant de reprendre, le temps n’était pas vraiment un luxe qu’on pouvait perdre d’une façon ou d’une autre, hélas. Fonçant à travers les couloirs, nous avons pu rapidement constaté à quel point les maléfices de Landfust envahissaient les environs. La créature qu’il avait du envoyer laissait pas mal de marque. Il n’avait pas mit longtemps avant d’agir pour nous évité d’investir sa demeure, en tout cas. Un corbeau nous fixait, quelques instants, avant de disparaître dans une bourrasque d’un rouge vif. Nous lui avions envoyés brusquement avec Yuki respectivement son grappin et ma lame de jet foudroyante. Mettant de côté rapidement le garde en lui offrant des soins. Il vint le rassurer et l’aider pour ne pas avoir à quitter les lieux en laissant un pauvre bougre prompt à se faire tuer par n’importe qui.

Mais est-ce que ça aurait été Yuki à mes côtés sans venir en aide à ceux qui en ont besoin ? Néanmoins, croire que nous pourrions avancer aisément était une vaine idée. Soudainement, jaillirent plusieurs tissages pour bloquer les chemins et créer des passages particulièrement difficile à prendre et autres moyens de nous empêcher d’avancer le plus possible. Les rires des servants de l’élu se firent entendre, ils ne voulaient pas que nous n’arrivions à temps, une fois de plus. Pas question que tout ça finisse comme Vanelope, pensais-je, et nous forcions le passage le plus possible pour traverser les tissages sans fini collés comme des mouches. Je pensais utiliser principalement mon agilité, fusant à toute vitesse avec des bonds rapides, mais Yuki trouva une solution bien plus adaptée : si brûler les tissages n’était pas une solution durable, car ils revenaient sans cesse et parfois plus vite qu’il ne pouvait les brûlés. Ça nous offrit au moins des ouvertures pour nous engouffrer en vitesse à travers des trouées, afin de progresser rapidement. Bondissant dans les trous formés par les flammes, fusant en vitesse pour avancer droit vers l’intérieur et rejoindre le campement. Il fallait s’attendre à ce que tout ça ne soit pas aussi facile que ça. Plusieurs explosions de glaces jaillirent un peu partout.

Quelques démons fusaient, même en ayant été réduit par les défenseurs des Explorateurs. Les Minisatana ricanaient cruellement en envoyant des effets de glace un peu partout pour essayer de nous noyés dans des sorts de Glace du Néant répétés sans cesse, explosant partout. Il fallait progresser envers et contre tout. Tout en massacrant les démons au passage. Pour ça, je ne fus pas peu fière d’en avoir pousser certains à s’envoyer leurs sorts en pleine figure en les orientant les uns contre les autres . La surprise marquante sur leur trait sera quelque chose que je noterais mentalement pendant encore longtemps ! Tranchant, déviant, plusieurs adversaires et leurs attaques. L’oppression douloureuses sur mes bras en contenant leurs impacts de glaces s’arrêta soudainement quand Yuki forma une vague de feu intense, consumant brutalement la glace des démons environnants, fondant sous nos yeux. Yuki les laissa totalement confus pendant un instant, avant de les taillés en pièce de ses lames. Surprenante technique, mais elle marchait pour le mieux. Néanmoins, le temps n’était pas un luxe qu’on pouvait s’accorder, et nous voilà fonçant à toute vitesse vers une grande salle plus loin. Regardant un peu partout, dans tout les sens, on pouvait clairement voir que les golems d’Amdapor étaient venu affronter les démons Mhachois dans une sorte de reconstitution historique des combats de jadis.

Au fond, c’était très démonstratif, dommage que ça ait encore lieux. Des golems brisés gisaient un peu partout, ainsi que quelques restes d’énergies du néants qui se désintégraient petit à petit. Mais alors que nous contemplions les environs et tout les restes saccagés, on pouvait clairement voir ce qui permit à nos ennemis d’arriver jusque là : Un grand cercle d’invocation avec plusieurs coraux autours. Contemplant le cercle, les coraux rouge intense. Ce qui se trouvait à ses côtés était un Aventurier avec une grande hache. Il se tourna vers nous, la lueur rouge intense au fond de ses yeux. C’était lui. L’aventurier qui avait donner le coup de hache au Halo des Profondeurs. Il disparut dans une lueur vague alors que la glyphe formant comme une sorte de pression fantastique dans les environs. Tout menaçait de s’écrouler, alors que la glyphe disparaissait. Il fallait trouver un moyen d’empêcher les lieux s’écrouler entièrement. Des familiers étaient là pour aider, et même Corail qui était venu en ressentant un peu de son pouvoir volé. Mais après la déflagration éthéré, jaillirent deux sortes d’humanoïdes en armure. Ils avaient le dos courbés, des armures leur donnant l’air démoniaques. L’un portait un fléau d’arme et l’autre une grande lame. Des limiers de Sanguis Ombra. Alors, pour empêcher les lieux de s’écrouler, Yuki se mit à offrir de l’éther aux golems. Les redynamisant rapidement pendant que j’affrontais les limiers. Repousser un boulet avec pleins de pointes d’un fléau d’arme en plein dans le casque de son porteur restera toujours une activité que j’apprécie particulièrement.

De prime abord, je parvins à tenir bon, offrant à Yuki le temps de débuté son chant. Repoussant l’Essence rouge et découvrant dans les hauteurs, les glyphes éthérés. L’une semblait être en moins bonne « santé » que les autres. Il fallait l’atteindre, pour lui rendre son énergie, et pour ça, il fusa dans les airs en progressant avec son grappin. Esquivant les pierres qui chutaient et le chaos de l’essence rouge, l’éther éolien apporté par Rine lui offrit une immense aide pour arriver en vitesse dans les hauteurs, jusqu’à atteindre le glyphe. Se concentrant dessus, il se mit à tout faire pour lui rendre son énergie, mais quelqu’un tentait de le saboter. Il devait tout faire pour le repousser, alors qu’en bas, je luttais contre le dernier limier. Le premier avait perdu, littéralement, la tête, énervant quelque peu celui me fonçant dessus avec son fléau d’arme déchaîné.

Esquivant le boulet s’écrasant à côté de moi, je fusais en frappant sans cesse de mes deux lames, affaiblissant sa carcasse, jusqu’à ce qu’un coup de griffe ne m’envoie à terre. L’éclat de lumière puissant prouvait que Yuki avait réussi, et que les réparations des lieux débutaient, mais j’étais à terre, mon adversaire s’approchant de moi. Fit de la douleur, surtout que Rine paniquée m’avait offert des soins très rapidement – même s’ils étaient très léger aussi. Ma lame trouva immédiatement le torse du limier, le poignardant brutalement en plein cœur en l’écrasant par terre lourdement. Tué sur le coup, je me laissais m’écrouler à côté, prenant une potion de soin, l’air un peu absente. Il fallait continuer, c’était assuré, et Yuki vint m’aider en me soutenant lors des soins, progressant ensemble vers le couloir d’où des lumières vagues sortaient. Plusieurs lames lumineuses étaient plantées un peu partout le long du passage, qui se désintégreraient dans les temps à venir. Cela ne voulait dire qu’une chose : Valgard s’était battu dans les environs. Les marques un peu partout laissaient voir qu’il avait perdu, jusqu’à le retrouver lui même effondré au sol.

Heureusement, les familiers étaient déjà en train de procédé à quelques réparations dessus, et il outrepassa un bref instant ses protocoles pour nous dire de partir, ce qui donna clairement l’impression que son incarnation souffrait. J’ignore ce qu’il en est vraiment de tels constructions d’Amdapor, mais ça me faisait de la peine. Que sa douleur soit réelle ou simplement une mimique issu de son état catastrophique. Fonçant rapidement en avant, le mur se brisa soudainement sous nos yeux en faisant apparaître un Taurus. Le démon avait été laissé là pour arrêter quiconque gênerait une avancée vers le campement de nos amis. Les pierres chutaient un peu partout, il nous fallait tuer le début et évité de finir écraser. Pour ça, malgré la douleur, je bondis un peu partout en envoyant plusieurs coups de glaives avec la ferme intention de détruire le Taurus. C’était intense, vu que je progressais sur les pierres qu’il propulsait, me donnant l’impression de courir à nouveau dans une structure qui s’effondrait. Une expérience toujours dangereuse et intense, et encore plus quand on est blessée ! Envoyant mon glaive dans le torse du démon après avoir été repoussée contre un mur, je sentais comme ma blessure au flanc ne me permettrait pas plus. Ce serait à Yuki d’agir !

Le Viera, en vitesse, arriva après avoir brisé plusieurs des pierres pour protéger Rine et moi. Malgré tout, il parvint à planté une des lames de lumières de Valgard en plein dans le torse du démon, l’éclat de lumière brisant brusquement la créature, qui s’écrasa lourdement sur le côté, détruit. Revenant en me rendant mon glaive, nous avons pu rejoindre le campement de nos alliés. Encore inconscients qu’il était déjà trop tard. Stanislas rampait au sol. Du sang quittant une sale entaille à son flanc, alors qu’il tentait de récupérer son arme à feu. La Sharlayanaise, Marie, l’arrêta un peu brusquement en lui criant de ne pas avancer, quelque peu agacée par son acharnement avec sa blessure, débutant ses soins. Nombreux étaient les blessés, et un seul des gardes avait été tué par un mauvais coup, gisant plus loin. Cirmo de son côté nous regardait. Le campement était ravagé dans les environs, et il préparait visiblement un sort de protection pour arrêter les assauts.

Quand il nous regarda, son sourire se fait doux, profond et sincère. Il nous offrit une véritable vision de quelqu’un heureux de nous voir, comme soulager de notre venue, alors qu’une grande lame passa à travers son torse. Stanislas hurla son nom, mais c’était trop tard. Le regard de Cirmo se fit vide quelques instants, avant que la lame ne ressorte soudainement. Assassiné sous nos yeux, notre ami s’écroula lourdement, alors que dans son dos apparut un Garde noire. Un type de démon ressemblant un à grand chevalier aux ailes noires. Il avait des ailes de corbeaux, une tenue rouge, et la brandit vers nous. S’annonçant comme étant le Chevalier de Sanguis Ombra, le bourreau de Landfust. Je me fichais de qui il était. Tout mon esprit n’avait qu’une seule pression en tête : le détruire. Frappant sans cesse, je fus repoussée d’un terrible coup en retour, m’effondrant sur le dos. La perte du sang froid provoque ce genre de contre-coup très désagréable. Marie et Rine firent de leur mieux pour limité les dégâts, pendant que Yuki chargea en ayant revêtit un manteau de flamme, tel le phénix de l’été de Yanxia. Frappant brutalement le démon, brisant son casque en révélant un œil mauve et des cheveux blancs. Il était d’une beauté rare sous son casque, et parvint à repoussé Yuki brusquement.

Nous deux, blessés, il pensait pouvoir nous brisé. Mais rapidement, Yuki parvint à le gêné avec un tourbillon de feu intense, tournoyant autour de lui, jusqu’à ce que je ne me joigne à lui en renvoyant vers le sol le chevalier. Sérieusement blessé, il se présenta au nom d’Avokk, la Lame de Sanguis Ombra. Il aurait rejoint les rangs pour brisé la Magie. Sûrement une conséquence de la Guerre de la Magie. Et qu’il nous libérerait du poids de notre Magie. Je tentais de le contenir, mais un coup m’envoya m’écraser contre un mur si fortement que je perdis connaissance quelques instants. Les soins que les flammes de Yuki et Marie apportaient me permirent d’ouvrir un instant les yeux. Voyant Stanislas tirer sans cesse sur le démon, jusqu’à ce que Yuki ne soit libéré de l’épée qui le transperçait, laissant les lames de lumières hérités de Valgard, broyés le démon sous la masse des épées se plantant dedans. Portant une main à ses blessure, le Chevalier de Sanguis Ombra grondait avec plusieurs éclats d’énergies quittant sa carcasse régulièrement. Il leva son épée, mais celle ci tomba au sol dans un grand bruit puissant.

Mettant un genou à terre. Retirant lentement sa main de sa blessure, il vint tendre lentement les mains sur les côtés en « s’offrant » comme s’il savait que son retour au néant serait offert à l’intérêt de son maître. Disparaissant en ne laissant qu’un amas d’armure au sol, les autres fonçaient aux côtés de Cirmo. C’était trop tard. Le vieil Elezen venait de mourir à nos côtés. Mon cœur fut brisé, alors que Stanislas pleurait à chaude larme non loin de là. Marie le prenait dans ses bras, ressentant aussi ce chagrin qui montait. Je n’eus pas une larme. Fatiguée, trop fatiguée par la perte, et affectée par la haine. Landfust avait fait sa pire erreur. Il aurait du rester dans le Halo des Profondeurs, car je promet de le détruire. Définitivement.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-treizième entrée.
«Dans l’eau, le Corail pleur.»

« La mort de Cirmo résonnait encore au fond de mon cœur, alors que je regardais dans le vide. Il rejoignait les noms de l’immense tombe des amis et des gens que j’ai connu, tandis que j’envoyais des petits cailloux vers le lointains, comme si une des pierres finirait par atteindre Landfust. Nous devons reprendre notre exploration pour atteindre le démon, et détruire définitivement Sanguis Ombra. Et pourtant le calme qui résultait de l’attente ne pouvait que me rendre de plus en plus nerveuse. Il nous restait presque rien pour l’atteindre, et je fis de mon mieux pour ne pas pété les plombs tout ne brisant tout ce qui se trouvait autour de moi. Non, il fallait qu’on agisse ensemble pour arrêter le Corbeau écarlate, et cela était simple : Continuer notre route. Retrouvant la porte qui était après les geôles où se trouvait le maître des Regards. On pouvait continuer et découvrir ce qui nous attendait plus loin dans ce vague espace ressemblant à un antique château de Mhach. Marie avait capturé un Minisatana pour avoir des informations, ayant découvert que deux êtres empêchaient encore l’accès vers Landfust : Dame Repos, celle qui avait provoqué la souillure du Corail. Et celui qui avait brisé le Halo des Profondeurs. Le Guerrier. Pour l’instant, Dame Repos était notre cible, et nous progressions en voyant la fatigue de nos alliés. Qu’il était triste de les voir dans cet état. Le temps était plutôt paisible sur Lunule, et le long de notre trajet, plusieurs des membres de l’expédition nous offrit leurs respects pour la mort de notre ami.

Leurs chapeaux ou leurs mains sur le cœur. Même le lézard bavant de Ice Storm voulu nous noyé sous la considération. Lurhan avait le regard un peu fuyant. Il n’était pas glacial, mais il était bien plus alourdi par le poids de notre quête, si bien qu’il préférait uniquement regarder vers l’avant. C’est l’objectif qui lui permettait de rester sur ses deux souliers, la pensée bien éloignée du mal provoqué par nos ennemis. Offrant de la considération à Stanislas et Marie, surtout au jeune machiniste qui avait un lien profond avec Cirmo depuis l’époque où il travaillait pour lui dans le groupe des Poussiéreux d’Ul’dah. Je cru néanmoins devoir l’empêcher de faire exploser la cage et le Minisatana dedans, mais il su avoir un peu de contrôle. La grande porte était ouverte. Il nous fallait simplement avancer. Avançant alors que le démon dans sa petite cage braillant. Stanislas agita la cage nerveusement alors que le démon s’agitait dans tout les sens en braillant, la tête balançant dans tout les sens.

Il paniquait, mais qu’importe. Tant pis pour lui. Après la mort de Cirmo, mon mépris pour de tels créatures avait gagné encore un peu plus en force, et nous progressions tous ensemble en contemplant les environs. Tout était fait pour nous accueillir, nous mettre à l’aise, alors que Marie et Stanislas restaient derrière en nous regardant partir. Des grands tapis furent changés pour nous donner l’impression d’être bien accueillit, confortable et moelleux. Des bougies flottaient dans les airs, bougeant comme si des vagues passaient doucement dans les airs. Il y avait même des petits fours, et bien qu’on pouvait attestés qu’ils étaient mangeable. Je n’avais pas vraiment l’appétit, ni l’envie de grignoter alors que seule la vengeance résonnait dans mon esprit. Lurhan non plus ne touchait à rien. Ce qui était plutôt logique au fond : qui toucherait à des petits fours dans l’antre d’un démon ? Joy ricanait à l’idée que c’était Dame Repos, le petit four, et mon esprit un peu idiot tenta d’imaginer une allure de créature entre deux tranches de pains. Non, un peu de sérieux, pensais-je. Même avec l’aspect apaisant tenté par les environs, il ne devait pas sombrer dans les boutades mentales habituelles. Lurhan de toute façon leva la main : sur ses gardes, il avait ressenti la soudaine élévation d’une force éthérée intense. Une voix d’un serviteur hystérique se fit entendre, paniqué en nous voyant arrivé, en hurlant qu’il fallait nous arrêter.

Plusieurs vagues jaillirent vers nous pour nous frapper sans cesse afin de nous arrêtés, les flots s’écrasant sans cesse sur nous dans des effets intenses quand les eaux nous frappèrent sans cesse. Et au milieu des eaux, jaillirent plusieurs Corsaires, recouverts de coraux, nous fonçant dessus en agitant des épées. Contrôlés, ils ne servaient plus Corail, mais bien l’intérêt de la créature du néant locale. Il fallait s’en débarrasser et surmonter les vagues, pour ça, je fonçais en envoyant de nombreux coups d’épées aux Corsaires pendant que Lurhan en fit de même, avec sa faux, l’éther d’un rouge intense se liant à ses jambes. Quelques adversaires tombèrent en eau flasque au sol, tandis que je vins joindre mon glaive pour fendre la vague, l’affaiblissant grandement lors de l’impact. Je reçu quand même un choc en m’écrasant contre un vase qui vint se briser en milles morceaux par terre, alors que Lurhan lui, congela une bonne partie de la vague en détruisant les coraux, arrêtant l’emprise du démon sur les forces de Corail, libérant les pauvres Corsaires qui disparurent petit à petit. D’habitude, nous étions un peu plus éprouvés par des problèmes.

Et alors que la dernière vague passait, l’eau ondulante autour de nous. Soudainement, des trompettes se firent entendre. Comme si les serviteurs ne s’accordaient pas vraiment sur les intentions de Dame Paix. La porte s’ouvrit lentement au milieu des eaux dansantes, et nous fûmes accueillit avec les honneurs. Aussi perturbant que ce soit, c’était plutôt plaisant, et nous progressions lentement en direction de l’intérieur du domaine, espérant retrouver Dame Repos pour la vaincre. Nous nous sentions mal devant tant de politesse, surtout après la mort de Cirmo. Rien ne pouvait réellement nous détendre dans les tentatives de cette créature, surtout provenant de notre ennemi. Je voyais que Lurhan se sentait aussi mal à l’aise que moi. Mais ça n’allait pas durer longtemps, car les problèmes allaient rapidement revenir. Dans les environs, l’ensemble donnait l’impression d’être le témoin d’une richesse absurde. Partout où je regardais, j’avais l’impression que les tableaux nous suivaient du regard et s’assuraient de notre présence. Nous progressions doucement en essayant de suivre avec Yuki les regards qui nous étaient portés, alors que soudainement un grand tableau se détacha du mur.

Plusieurs rires se firent entendre, et nous pouvions voir pas mal de silhouette se déplacer dans les tableaux. L’eau jaillit et forma plusieurs spirales, dans un effet aqueux tournoyant soudainement plusieurs fois, alors que l’eau envahissait doucement le sol et les environs. Et d’un coup, nous pouvions voir apparaître dans les flots, Stanislas et Marie. Ils avaient été enlevés visiblement, et attachés, avant d’être balancés dans les tableaux pendant que nous progressions en avant. Les retrouvés consisterait à une course poursuite à travers des tableaux différents de salles pleines de richesses, alors que plusieurs armures animés tentaient de retenir quiconque les suivraient. Et face à nous, sortant de leurs tableaux, apparurent deux armures animées plus décorées que les autres. Des yeux bleutés intenses en sortaient, et quelques coraux volés étaient installés sur leurs armures. Ils se battraient avec des lances, les flots suivant leurs lames. Alors, pour secourir Cirmo et Stanislas, je fusais dans le premier tableau en dévastant une armure à grand coup de glaive. Lurhan était dehors, repoussant les deux énormes armures aux lances sous des chocs éthérés d’un rouge intense, les ayant fort maltraité de prime abord quand elles reçurent une avalanche de frappe puissante.

De mon côté, j’arrivais alors jusqu’à nos compagnons, tranchant le mobilier qui m’était envoyé dessus comme si j’essayais d’empêcher un Poltergeist de me tuer sauvagement. Attrapant Marie, je la fis surtout des tableaux avec une vague aqueuse détournée, celle ci parvenant à tomber au sol loin de cette folie avant d’être amenés là où il ne fallait surtout pas. Malheureusement, ça n’allait pas être aussi facile que prévu, surtout quand la vague m’emportant en me faisant m’écraser plusieurs fois contre des murs, tendant la main vers Stanislas. Lurhan aussi avait un peu de mal : ayant détruit une des deux armures, ça aurait du bien poursuivre, mais l’autre l’avait soudainement attrapé à la gorge en l’étranglant de plus en plus fort. Marie sortie du tableau, sonnée, fit de son mieux pour l’aider. Et ainsi, il parvint à se dégagé, tranchant son adversaire en deux de sa faux relativement au même moment où j’arrachais Stanislas du tableau où il était, nous effondrant par terre après une lutte intense contre une dernière armure. Marie et Stanislas en sécurité, on pouvait voir une porte qui s’ouvrait doucement.

Pendant que Joy récupérait un peu d’éther sur les armures vaincues, nous progressions, laissant nos deux amis retourner en sécurité, pendant que nous irions chercher des explications auprès de la dame responsables de tout ça. Le long passage menant vers la Dame Repos était plutôt tranquille. Ce devait être une sorte d’anti-chambre ressemblant à un grand couloir où était exposé ses ouvrages. Je me demande combien de temps elle y passa depuis qu’elle fut enfermée là, mais ça suffit à ce qu’elle créer une sorte d’espace où elle offrit vie à la danse et à la musique. Une sonorité agréable se faisait entendre, joué par des instruments invisibles, alors que nous contemplions les environs emprunt d’une certaine douceur. C’était une marche lente et tranquille, tandis qu’un bassin tout le long du côté droit était rempli d’eau. Les flots se soulevant régulièrement en s’agitant de droite à gauche. Nous éclaboussant même un peu parfois de sa fraîcheur. Des quelques coraux bleutés visibles, Dame Repos les utilisaient pour généré les danses des silhouettes aqueuses se mêlant en parfaite synchronicité avec la musique. Si nous n’étions pas lors d’une quête mortelle, je suppose que j’aurais pu percevoir cette vision comme étant particulièrement passionnante. Je n’étais pas vraiment heureuse d’être ici en contemplant les environs, mais la musique m’inspirait. Les sonorités proche du piano étaient enivrantes pour moi, et la vision du Capitaine Corsaire, luttant pour ne pas être un pantin d’un démon, me rendit fort triste. Il voulait qu’on la sauve, et je suppose qu’il parlait de Corail.

Lurhan sur le passage, identifia principalement les coraux pour vérifier qu’on aurait pas à détruire celle que nous avions aidé. Heureusement pour nous, ce n’était qu’une sorte de contrôle, comme une main sinistre installée sur la conscience de notre alliée. Elle pouvait encore être sauvée ! En suivant la piste rapidement, Lurhan ne mena droit à elle, la dernière grande salle de ce passage. Des coraux bleutés étaient installés partout. Au milieu de quelques statues, c’était comme si celles ci formaient une véritable décoration fantastique installées un peu partout. Il y avait eu beaucoup d’efforts de décorations alors qu’un trône avait été déposé plus loin. Visiblement, tout avait été installés pour mettre en valeur ce dit trône afin de le rendre magnifique, rayonnant, mais celle qui était installée dessus était très loin d’être heureuse de l’être. Corail avait été mise sous un état de stase. Ce n’était pas difficile, étant un Familier arcanique de base, alors qu’elle gardait la tête baissée doucement.

Retenue contre son gré, elle ne pouvait rien faire d’autre que subir en étant là, alors que la démone jaillit des flots tournoyant autours des coraux environnant. Malgré son apparence, il se dégageait d’elle une grâce inouïe. Le haut de son visage au dessus du nez finissait en de nombreux tentacules ondulant lentement dans son dos, s’agitant doucement au gré des vents. Elle flottait comme si elle était au dessus de l’eau, doucement, et vint passer sa main sur la joue de Corail. « Tu voulais évité tout ça. Ce que l’eau préservait, tu l’as laissé partir. Maintenant tu peux te reposer. » Elle lui murmurait cela aux oreilles avant de se tourner vers nous, tournoyante dans les airs, en préparant les flots pour nous assaillir avec. Fonçant droit vers elle, je tentais de la déborder, mais elle me repoussa brusquement avec les flots, formant une colonne serpentine avant de m’écraser douloureusement au sol. Le choc me fit ressentir toutes mes vieilles blessures tant il fut brusque, et je restais au sol tandis que Lurhan congelait son corps sans cesse. Oppressée par la glace, elle fusa avec un hurlement parfait, formant un raz de marée à sa suite en créant un effet intense de dévastation. Évitant tout deux agilement d’être touché, nous parvenions à l’acculé sans cesse, jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment sonnée pour la frappe finale. Brisant ses défenses, repoussant les flots qu’elle convoquait sans cesse, avec une Réminiscence.

Cela ouvrit le passage à Lurhan qui prit la forme d’un lémure. Arrivant à toute vitesse en levant sa faux. Il traversa les eaux le lacérant un peu partout, se moquant des dégâts, mitigés par sa vitesse et son envie d’en découvre avec la créature du néant. Quand celle ci frappa Dame Repos, toute l’énergie éthéré d’un rouge intense s’écrasa contre elle dans un choc intense, lui laissant une blessure fatale. En regardant un peu partout. Dame Repos semblait paniquée. Le coup mortel aurait du la laissé disparaître simplement, mais les victimes de la Dame ne voulurent pas la laisser partir. Aussi gracieuse et belle fut-elle, elle avait noyé, coulé, plusieurs voyageurs.

C’était notamment de sa faute que les Corsaires du Corail n’avaient pas eu le choix que d’accepter la proposition de Corail pour « survivre », au lieu de rejoindre la Mer des étoiles. Ils se jetèrent sur elle, l’emportant dans les eaux avec un grand cri. Derrière, la porte s’ouvrait lentement avec un regard du Capitaine du Corail qui vint récupérer l’Apa inconsciente. Disant qu’il l’emportait là où elle devait être, il retourna certainement au Versant des Visions. Quant à nous, nous étions conscients qu’une des dernières tâches nous attendait pour atteindre Landfust. Mais avant ça, il était obligatoire de prendre un peu de repos, sans quoi ce serait nous qui nous ferions étripés.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-quatorzième entrée.
«Celui qui aurait dû tout arrêter.»

« La grand porte menant vers Landfust n’est plus bien loin. On allait enfin pouvoir en finir avec lui, mais nous attendait encore un obstacle important : Celui par qui tout à commencer. L’aventurier malchanceux qui avait été au cœur de tout ça. Karn avait été un brave, courageux et fier. Il aurait été un aventurier et un garde formidable pour les expéditions sur Lunule. Hélas, il fallut que l’élu ait des projets différents pour lui, et il avait provoqué les évènements qui ferait sortir Landfust du Halo des Profondeurs en brisant l’ancienne magie de Nym. De là, Cirmo était mort, Vanelope, et quelques rares autres. Heureusement, ce n’était pas des dizaines, plutôt trois ou quatre, ce qui était un fardeau déjà lourd à porté dans une expédition ne comptant pas des centaines de personnes. Et ils payeraient pour ça, grandement. Après le trône de Corail qui avait totalement disparut depuis que Corail avait été renvoyée au Versant des Visions pour se reposer en compagnie des Corsaires, le passage vers la section ouverte de la citée interdite s’était retrouvée grande ouverte. Nous progresserons non loin de la Pyramide, tandis que nos alliés se préparaient à la suite. Avec Yuki, il était temps pour nous de nous débarrasser définitivement du meilleur outil de Sanguis Ombra : Karn lui même. La journée semblait être tranquille lors de notre départ. Yuki récupéra quelques herbes pour notre apothicaire qui avait récupéré certaines des Demi-atmâ qui n’étaient pas consacrée à Drunken Siren et le renforcement du Kaminari et de nos armes.

Bigre, je n’avais pas ressentie sa puissance depuis que mon sabre noir avait été brisé par le Pourvoyeur d’obscurité. Devenue mes deux lames, elle avait retrouvée vie. Dans le domaine de Landfust, le calme régnait. Les lieux étaient redevenu des démonstrations d’intérieurs des villes de Mhach de l’époque, sans démon rôdant pour nous tuer. Stanislas vint faire un gros câlin à Yuki en le voyant, tout en écrasant un peu Rine qui venait de sortir sa tête de là, ne s’y attendant pas. Tout le monde nous souhaitait bon courage, allant de Ice Storm et son équipe à Marie. Nos compagnons de Lunule. Venant prendre Stanislas dans ses bras, Yuki était heureux de les voir, saluant tout le monde, alors que nous traversions le passage, en route pour l’étrange lumière qui nous attendait. Alors que nous sortions par le passage laissé derrière, quel surprise que de se retrouver « dehors ».

Mais pas réellement comme on pouvait le voir jusque là en Lunule. Ici, les illusions se mêlaient fortement au réel, donnant l’impression que le dôme et les bulles avaient d’autres couleurs. Plus mauves, plus sombres, la magie noire ayant totalement investit les lieux avec un mélange très profond avec les énergies du néants. Ça devait être bien moins oppressant jadis, mais la présence de Landfust avait totalement changé la nature des gentils. Des regards de tout les côtés donnait vraiment une profonde oppression, comme si le monde entier était devenu bien plus froid, bien plus inquiétant. Alors que nous avancions en contemplant le ciel si étrange, avec quelques petites fractures, comme cherchant à briser l’illusion pour remettre le ciel de Lunule à la normale à cet endroit très spécifique. Une odeur sucrée se fit sentir : de nombreuses fleurs s’agitaient avec un vent invisible. Quelques symboles de Mhach étaient installés autours des fleurs, de nombreuses couleurs différents, qui avaient un lien avec l’odeur de l’élu. Venait-il d’ici ? Je progressais doucement en contemplant les environs, prenant une fleur en main en la regardant, pensive.

Je récupérais quelques fleurs en les montrant à Yuki, avant de m’en faire un petit stock. Après tout, qu’est-ce que quelque fleur, surtout qu’elles sont anciennes et peut-être disparues depuis la guerre de la magie ? Yuki lui était sur ses gardes, rien de tout ça ne le mettait à l’aise tandis qu’il guettait l’ensemble des environs. À l’affût des problèmes. Au moins ne tombions nous pour une fois pas dans un piège ou autres menaces soudaines. C’était même plutôt calme, je dois bien l’admettre. La suite avait été comme brisée. On pouvait voir pas mal de plateforme flottante un peu partout, mimant les îles comme ils tentèrent d’en former pour essayer aux eaux. Pour continuer, tout allait être une question d’escalade et d’attentions. Il nous fallait bondir sur certaines plateformes, grimpant le plus haut possible en essayant d’atteindre une structure surprenante plus loin, passant de marche flottantes à d’autres. Nous fusions avec l’habitude maintenant. Usant d’agilité et d’analyse.

Tout n’était qu’une question de rythme en passant d’une pierre à une autre, se laissant porter par les airs afin de progresser rapidement vers les hauteurs, en progressant avec plaisir. L’escalade, la vitesse, partir dans les airs, c’était quelque chose qui nous passionnait. Même si Rine se moquait de nous en volant littéralement, étant une adorable petite chouette, ce n’était pas bien difficile pour elle. Pour nous arrêter, au milieu des marches flottantes, jaillirent plusieurs des ombres des antiques membres du Corbeau écarlate. Des armures animées vient se former brusquement avec plusieurs lueurs rouges intenses, s’écrasant les unes contres les autres, avant de former des silhouettes humanoïdes. Elles étaient un peu comme celles de Dame Repos, mais elles étaient formées d’une grande énergie d’un rouge vif. Dans les airs, sur les plateformes flottantes, il nous fallait combattre. Et pour ça, je bondis au dessus de Yuki en tranchant ses deux adversaires qui le bloquait, avant de fuser vers un troisième en le transperçant de mes deux lames. Quand ils périssaient, l’énergie intense sortaient de leurs armures alors qu’il ne restait qu’un tas d’acier au sol, me faisant pensé à des Dullahan – mais heureusement en bien plus petit et moins coriace !

Yuki passait dans un déluge de flamme, fendant nos ennemis de ses deux épées avec une lueur ardente guidant son épée. Nous arrivions tout deux dans les hauteurs, ne laissant que des décombres brisés sur notre passage. Avant la sorte de grand passage menant à notre adversaire, se trouvait une immense plateforme flottante doucement en l’air. Depuis les cieux, plusieurs pétales tombaient doucement avec des reflets lumineux. Tout était fait pour rendre l’ensemble splendide, et nous pouvions voir de nombreuses glyphes de Mhach de l’époque, tournoyante lentement entre des pierres flottantes, créant une sorte d’amas de glyphes tournoyantes dansante quelque peu. Et alors que nous voulions progresser, une barrière bloquait l’accès avec un flot d’énergie ondulant lentement. Elle bloquait le grand couloir menant à des séries d’immeubles, nous approchant de la grande pyramide de la Citée interdite. Grondant que nous n’avions pas notre place ici, nous retournant tout les deux en préparant nos armes.

Arriva lentement une grande araignée. La créature du néant était une des entités de Légion, libérée là certainement par l’élu qui voulait nous barrer le passage. Émettant une sorte de rugissement particulièrement désagréable. Les pétales des fleurs se mirent à danser autour de nous soudainement, et il nous fallut bravé la bête pour pouvoir reprendre notre route. Pour ça, nous foncions vers l’énorme créature qui me faisait pensé à un Avatar de Légion. Au fond, c’était probablement une de ses suivantes cherchant à prendre sa place. Mais pourquoi fallait-il que ça soit encore des maudites et énormes araignées ? Je commence à développer des sortes de craintes à force de sentir des papattes se balader partout sous mon armure, alors que je n’ai pas spécialement la phobie de prime abord. Fonçant ensemble. Je frappais une de ses pattes et Yuki attaqua directement la tête, brisant la chitine à sa gueule monstrueuse alors que j’abîmais une de ses pattes. Frappée par celle ci, je faillis valser hors de la plateforme, pour contempler en bas celles qui suivaient son appel : des centaines de petites bêtes, de la taille de mygale faisant environs ma main, arrivant dans tout les sens. Yuki, accroché à son grappin, tournoyant involontairement dans tout les sens alors que la bête tentait de le faire lâché.

Quel confusion, mes aïeuls. Nous nous débarrassions rapidement des bêtes avec Rine et Yuki. Je laissais des images de miroirs, créant des accumulations de ses créatures tentant de manger le reflet de moi-même, avant qu’elles ne soient prises dans l’éther foudroyant, flamboyant, ou éolien de la chouette passant à toute vitesse. Celles ci furent massacrés en grand nombre, jusqu’à ce que Yuki ne parvienne à planté son glaive dans l’horreur de Légion. L’Araignée du néant rugit, fissurant la glyphe Mhachois sur laquelle elle était. La sécurité du sort prépara un sortilège de magie noire à nous balancer à la figure. Je n’avais pas envie d’être désintégré, alors, pour empêcher ça et ouvrir le passage, j’offris une couverture efficace à Yuki en tranchant les pattes de l’araignée pendant qu’il s’arrachait à essayer de détruire le glyphe. C’est un instant après la mort de l’araignée du néant, empalée au sol par mon glaive, que Yuki brisa enfin la glyphe dans un écho éthéré intense. Un peu partout, jaillirent des petites lumières vagabondes qui erraient dans les airs, fusant en l’air avant de tomber petit à petit des cieux vers le sol.

C’était magnifique à voir, et offrant une bien belle vision lors de notre progression vers une grande salle plus loin. Où j’espérais que Landfust nous y attendait. Progressant le long de l’accès menant vers notre adversaire. Il y avait une sorte de longue route droite, avec de nombreuses tombes sur le passage, sans nom. Les tombes tremblèrent un peu, comme si elles n’avaient qu’une hâte : mettre notre nom dessus. Et alors que nous marchions doucement en contemplant quelques des immeubles Mhachois, des souffles froids se firent sentir autours de nous. C’était bien délétère à ressentir en contemplant les environs, comme si des voix grondaient et des bruits de tambours se firent entendre comme provenant des entrailles de la terre. Après un instant, s’élevèrent plusieurs tombes. Quand elles se tournaient lentement, des visages apparurent dessus en nous fixant lentement, avant de nous foncer dessus pour essayer de nous écraser, tout en projetant des amas d’éther neutre intense.

Pour s’en sortir, Yuki esquiva de justesse une tombe s’écrasant là où il était. Rine tomba brusquement au sol, et faillit être écrasée, mais je parvins à la poussé hors de là. En retour, j’ai frôlé la mort : la tombe chuta, venant m’écraser en partie, après avoir été brisée en bonne partie par un coup bien placé, fissurant grandement celle ci au passage. Mais j’étais hors combat pour l’instant vu le coup reçu. La potion de soin X, plus puissante que les anciennes, m’aiderait avec le support de Rine. C’était à Yuki d’agir, et il le fit à merveille. Brisant les tombes les unes après les autres. Les démons à l’intérieur ne purent pas faire face, et finirent toutes en milles morceaux. J’allais déjà mieux à la fin du trajet, les effets des soins magiques et ceux de la potion m’ayant libéré du fardeau de la souffrance. Mais j’admets, alors que nous arrivions dans le dernier passage de ce recoin floral, j’aspirais de plus en plus à dormir après l’impact reçu. Il se tenait là, face à nous, au milieu des nombreuses tombes. Celles ci se trouvaient partout autours de nous en formant un grand cercle, alors que les noms s’agitaient doucement sur celles ci comme si elles crépitaient. Donnant l’impression qu’ils étaient destinés à devenir les noms des futurs victimes de Landfust.

Ça ne devait pas être le but à la base de tout ça, mais maintenant que le Démon s’installait, il le fit avec plaisir. Des pétales tournoyaient dans tout les sens, doucement, formant des spirales en formant des mouvements lent et tranquille. Plusieurs flottaient dans les airs, comme si elle dansaient doucement. Et l’homme immense qui se trouvait au milieu les contemplait avec une sorte de douce sérénité. Il protégeait une grande porte qui avait l’air simplement effrayante. Apparue ici, elle n’était pas là jadis, ce n’est que la présence de Landfust qui la fit apparaître dans la citée interdite, profitant des vieilles connaissances de Lunule pour le faire. La porte est monstrueuse, enchaînée, nous étions conscients qu’il faudrait du temps pour l’ouvrir, mais il fallait vaincre son gardien. Tournant la tête vers nous, cessant d’observer la tombe avec écrit « Cirmo » dessus. Une autre avait le nom de « Vanelope », et d’autres noms inconnus des rares membres de l’expédition mort dans toute cette affaire. Le Guerrier, Karn, était jadis un fier combattant de l’expédition, jusqu’à ce que l’élu n’en fasse un pantin. Peut-être était-ce même Karn lui même qui le mena involontairement sur Lunule. Rugissant comme une bête sauvage en levant sa hache, il était temps d’affronter un adversaire particulièrement coriace. Et pour ça,nous foncions ensemble droit vers le Berserker. Il envoya un coup de hache pour me couper en deux, mais heureusement, il brisa principalement l’image de miroir libéré un instant avant. M’offrant le temps de le frapper quatre fois en le sonnant fortement.

L’impact de son pied m’envoya brutalement en arrière, jusqu’à ce que Yuki ne le frappe plein torse. Ce fut courageux et puissant comme coup, mais il fut attraper par la jambe et frappé au sol à droite et à gauche. Bigre, comme j’ai eue mal pour mon conjoint en voyant ça. Pendant que Yuki se reprenait, je vins harceler Karn de mon glaive, lui laissant de nombreuses fissures sur ce corps étrange et déformé. Il ne pouvait répondre qu’en frappant et hurlant, mais au fond je savais qu’il comprenait le poids de ses actes. Il avait gravé le nom pour honorer les morts, je lui ai dis qu’il aurait du protéger les vivants. Yuki, se relevant lentement, se fit disputé par Rine. Mais il fila quand même à l’assaut. Frappant d’une grande lame de lumière plein torse, Karn lui attrapa le bras en le coinçant soudainement.

Retenant le Viera, il arracha lentement la lame de lumière, et tenta de tuer Yuki alors qu’une tombe se gravait au nom du Viera. C’est là qu’il advint. Valgard avait senti que les choses n’irait pas, et jaillit soudainement avant la mort de Yuki, se prenant le coup de hache à sa place en s’effondrant, brisé en deux, à côté du Viera au sol. Alors que Yuki regardait un instant Valgard brisé en deux, j’usais de ma Réminiscence. Un impact m’envoya m’écraser contre un pilier plus loin, mais j’étais dans un état d’adrénaline tel que je mis la douleur aisément de côté. J’aurais le temps de souffrir et de rester au sol, vaincue, quand Karn ne serait plus. Le frappant de tout les côtés, Yuki jaillit à son tour. Utilisant l’éclat d’âme de Chevalier-Mage de Valgard. Il forma comme des ailes dans son dos, et un halo éthéré, accompagnant les lames de lumières qui frappèrent avec lui. Se prenant un grand coup de le ventre, Yuki tomba sur les deux genoux, Karn lui relevant le menton en lui demandant pourquoi il faisait ça. Alors qu’il pourrait visé la puissance, la grandeur, la force.

Mais avant qu’il ne tue le Viera, j’arrivais pour trancher le bras de Karn, laissant à loisir Yuki, planté la lame de lumière en plein cœur de notre adversaire. S’écrasant au sol. Karn frappa au sol lourdement du poing, le fissurant un peu plus. Il murmura qu’il pensait qu’il deviendrait le plus puissant combattant, levant lentement la terre en serrant les dents. Ce n’était pas terminé, à ses yeux, il était conscient qu’il voudrait faire plus. Tombant au sol, vaincu, son âme fut néanmoins récupérée par Landfust quand la sphère rouge fusa vers la porte. Si nous n’arrêtions pas le démon demain, Karn pourrait peut-être revenir un jour se venger, ce que je ne souhaitais certainement pas. Demain, nous briserons les chaînes, et nous vengerons Cirmo. La créature du néant sera vaincue.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-quinzième entrée.
«La renaissance du Corbeau écarlate.»

« En finir avec Sanguis Ombra m’offrait un sentiment particulier. Celui de l’accomplissement, de la fin d’un long voyage. Une fois de plus, une péripétie avait arraché de ses griffes la vie et le nom de certaines personnes. Des proches, certains qui auraient pu l’être. Quand j’observais la porte nous menant aux secrets de Mhach que Landfust avait décidé d’investir, je ne pouvais avoir qu’un sentiment d’amertume mêlé à un arrière goût de colère. Les premières péripéties avaient été presque amusantes – si on pouvait le fait qu’un pauvre explorateur ait perdu la vie. Mais l’ampleur prise depuis l’apparition du Halo des Profondeurs fini lentement par lui donner un ton plus sombre. La griffe sinistre de Landfust avait imposé à toute cette histoire, les réminiscences des tragédies qu’il provoqua pendant la cinquième ère, alors qu’il devait être un des suppôts de Mhach. Il aurait pu être détruit ou comme certains, parcourir le fils du temps à travers les antiquités. Mais il fut offert pour que Lunule perpétue les connaissances du passé, et je suppose que la personnalité en Nym pensait aussi que ça le ferait disparaître à jamais.

Jusqu’à ce que l’élu n’intervienne. Enfin ! Maintenant, il nous fallait l’abattre. Et c’est avec Yuki que nous irions dans les profondeurs de son domaine, pour nous débarrasser du démon. Plusieurs des membres de l’expédition avaient affronter les forces de Sanguis Ombra afin d’arrêter quiconque tentaient de venir en aide à leur sinistre maître. Tout le monde avait fait sa part, et nous sentions bien la pression lourde qui nous attendait lors de ce futur combat. Tout le monde se doutait que Landfust serait renvoyé dans le Néant, mais mieux valait-il ça qu’il mette la main sur les secrets de Mhach présents en Lunule. En arrivant vers la porte sinistre qui nous attendait, l’ambiance du jour était plutôt sinistre.

La présence d’un rouge profond gagnait à mesure où approchions de là où Karn était tombé. Il y avait clairement une influence de la part de Landfust, cherchant à retrouver le plus de force possible après l’échec de ses suppôts. Quand nous arrivions devant la grande porte ouverte, menant vers une sorte d’obscurité sinistre, on pouvait sentir un poids puissant sur nos épaules. Discutant un instant avec Moutah, Ice Storm et Marie, Yuki sourit en essayant de montrer que nous étions totalement prêt pour notre objectif. Ils nous regardèrent disparaître doucement à travers la porte, un cristal protecteur offert par la Sharlayanaise, afin de faire de notre mieux. Nos armes étaient renforcées par le pouvoir des Demi-atmâ, nos esprits affûtés, nos alliés avaient tout préparés. Et pourtant, nous nous sentions encore oppressés par la force du démon. Après le passage de la porte, un froid se fit sentir. C’était impressionnant de voir le changement d’ambiance, entrant enfin dans une partie isolée de la Pyramide, voilée jusque là. Contemplant les environs un instant, les murs et les environs étaient taillés parfaitement en donnant l’impression de voir des carrés d’un lisse irréel. L’harmonie des glyphes Mhachoises un peu partout avait été brisée brutalement par la venue de Landfust, laissant des glyphes flottant dans les airs mollement comme si elles étaient dans les flots un peu partout, ondulant sous les rythmes de flots lents et paisible.

Sur les pierres, se trouvaient des visions d’étoiles magnifiques donnant l’impression d’observer des constellations entières et impossibles. Contemplant l’ensemble à droite et à gauche, nous marchions avec le froid inquiétant dans notre nuque, et l’écho de nos bottes résonnant sur le sol parfait. Je regardais les environs, surprise et attristée à l’idée que tout ça n’était que lié à des problèmes à venir. La beauté du voile nocturne me subjugue toujours un peu. Pourtant, ici, elle semblait annoncer bien des problèmes. Yuki cloisonnait au mieux ses émotions, et se mit en quête de comprendre les glyphes. Ressentant l’éther qui s’en dégage, comprenant qu’il s’agissait de mémoires. Le démon avait pillé dans les mémoires des Mages noirs apportés ici par le Maître de Lunule, et tentait visiblement de s’en servir. Les glyphes jaillirent vers nous soudainement, en tirant ma lame en vitesse dès qu’elles vinrent, j’étais suspicieuse, mais celles ci ne nous firent pas le moindre mal. Pour une fois, nous n’étions pas tombés dans un piège perfide, mais c’est comme si la mémoire des lieux cherchaient à nous avertir des problèmes provoqués par Landfust.

Sans pouvoir les lires, nous comprenions les symboles évoquant le corbeau écarlate et ses dangers. Même la mémoire des Mages Noirs voulaient se débarrasser du Corbeau écarlate. Tirant une lame, je frôlais de frapper une des glyphes, mais je vins me retenir de justesse. Les avertissements m’avaient surprise, observant l’ensemble d’un regard curieux, une épée en main. Yuki lui était perturbé, « écoutant » les glyphes avec l’impression bizarre d’entendre ce qu’il lisait. Prenant un temps pour chanter, il imaginait sûrement n’apaiser que nous trois.

Rine, lui et moi. Mais même les effets dans les glyphes profitèrent de ce chant apaisant, s’éloignant doucement de notre passage. Alors que plusieurs lueurs jaillirent, plusieurs défenseurs furent arrachés des liens qui les coinçaient dans la pyramide, jaillissant soudainement devant nous. Plusieurs « démons », de leurs noms, portant une grande faux et une pair d’ailes, ainsi que des sinistres casques. Ils approchaient en petit nombre vers nous deux, afin de nous arrêter. Pour nous en débarrasser, je filais en avant en formant plusieurs intenses parades avec leurs faux pour les éloignés. Le premier démon fut malchanceux quand il reçut mon glaive en plein cœur. Le tirant avec une lueur foudroyante intense, les éclairs suivant les deux lames de mon glaive en repoussant brusquement les faux qui tentaient de me lacérés. Un de ses maudits démon me frappa dans le dos, arrivant des airs en se laissant tomber, me broyant au sol de son pied griffu.

J’étais en bien mauvaise posture, mais n’est-ce pas pour ça qu’une Rôdeuse-vipère à besoin de son binôme ? Yuki jaillit rapidement, tranchant le démon en deux d’un coup vif. Il se débarrassa des derniers avec une grande maîtrise pendant que Rine me disputait en piaillant, montrant bien que je devais regarder aussi en l’air en luttant. Je soufflais de contestation, et reçu un solide coup d’aile dans la figure. Au fond, je l’avais bien mérité. Pendant que je me redressais douloureusement, Yuki vint à mes côtés, nous faisant terminer notre trajet doucement vers une grande plateforme. Avant d’atteindre là où se cachait Landfust, nous avons du passé sur une plateforme de démonstration qui témoignait des capacités des Mages noirs de jadis à enfermer les créatures du néants et à tissés des pactes. Ce n’était pas une seule qui avait été utilisée jadis réellement pour ça, mais bien pour démontrer comment c’était utilisable visiblement. Regardant un peu partout, nous pouvions voir tout les moyens de créer des pactes et autres avec les créatures du néants. Certaines des installations m’évoquaient un peu les illustrations d’Aventuriers ayant su foulé l’Arche du néant, ce que je trouvais simplement passionnant. Tout ça n’aurait jamais du être utilisé, mais l’épéiste de Landfust apparut alors.

Il était avec un Zirnitra, une des magnifiques bêtes de Lunule, qu’il avait su récupérer. Corrompue par le néant, la bête était devenue servile et devait utilisé les liens volés dans cette partie de la Pyramide. Se tournant vers nous, l’épéiste n’était qu’une ombre dans une armure, fumante lentement, qui avait été jadis le rival de Valgard. Et certainement celui qui à permit sa corruption. Il semblait avoir la même lame que le Chevalier de Sanguis Ombra, et on pouvait voir sur son torse, un éclat d’âme. Comme celui de Yuki, l’éclat d’âme d’un Chevalier Mage. Se mettant en garde, les glyphes se mirent à tournoyer en utilisant de force les secrets de la magie noire. Loin d’avoir l’expertise d’un Mage noir qu’il l’aurait fait en claquant des doigts, ils préparaient l’utilisation d’un météore en formant des effets d’éthers solides. Il fallait arrêter ça en vitesse, et pour ça, je fonçais vers le sinistre chevalier mage et le Zirnitra me suivant. Il dévia tout mes coups avec une facilitée rare et inattendue, avant de libéré sa bête qui fonça dans ma direction pour essayer de me dévorer. Repoussant la créature d’un grand coup de glaive au visage, malgré la cicatrice, elle n’allait pas se laisser faire pour autant, loin de là. L’énergie neutre provoqué par la créature, touchée par le néant, frappa dans tout les sens en me faisant reculé. C’était un combat en course-poursuite : Je ne devais pas rester statique avec elle.

Fusant sur des hauteurs, bondissant sur des marches flottantes, jusqu’à la décapité d’un coup vif en laissant son corps choir vers le sol, retombant face au chevalier-mage. Il convoqua immédiatement trois lames d’ombres, essayant de me tailler en pièce avec. Me blessant plusieurs fois, je parvins à effectué une manœuvre rapide, le laissant briser toutes mes images de miroirs, en l’empalant dans le dos. Il était vaincu, brisé, et posa sa main sur son éclat d’âme dans un mouvement tremblant énormément. Le choc intense le brisa en milles morceaux, m’envoyant à terre douloureusement. Je récupérais une potion de soin X, depuis l’amélioration des équipements de Lucian notre Alchimiste, en contemplant d’un regard absent l’éclat d’âme entre mes mains. Comme une sorte d’héritage confié par un Mhachois pour se libéré lui même du fardeau de son ancien maître. Comme un esclave voulant se venger. En contemplant la chute prochaine du Météore, Yuki se prépara à arrêter le sort créant l’incarnation d’éther se solidifiant de plus en plus. Si ça tombait sur nous, ça serait douloureusement catastrophique.

Contemplant les environs, Yuki réalisa rapidement que les mémoires détournés des Mages noirs servaient de catalyseur pour créer le sort. C’est là qu’il devait agir ! Rine tenta de ralentir l’incantation, brisant plusieurs glyphes, avant qu’une explosion ne l’envoie s’écraser dans les bras de Yuki, crachant de la fumée, toute sonnée. Brisant les mémoires en propulsant ses lames, après avoir récupéré Rine, Yuki fit de son mieux pour détruire ce qui était en train d’invoquer le sort jusqu’ici, envoyant sans cesse ses épées briser les différentes glyphes. Jusqu’à ce qu’apparaisse l’ombre d’un ancien Mage noir. Qui semblait brisé à l’idée de devoir lancer ce sort. Le météore chuta lentement, très loin d’être terminé, mais Yuki l’arrêta en usant de son chant apaisant. Tendant la main en approchant de la silhouette. Celle ci fut réveillée par l’influence éthérée, tendant la main en retour. Quand ils la frôlèrent l’un l’autre, le sort fut arrêté dans un flash argenté. Quand la lumière cessa, Yuki était à terre. Sonné, confus, et avec l’impression d’avoir été broyé par des Hainag ayant forcé sur l’alcool des Steppes. Mais au moins, le passage était ouvert, désormais.

Tandis que nous progressions enfin pour notre rencontre finale avec le Corbeau écarlate. Des regards un peu partout nous fîmes contemplés les environs. C’était indescriptible, l’oeuvre du Maître de Lunule était simplement ravissante, et nous pouvions y voir dans les ombres des hauteurs de la pyramide, lorsqu’une lumière mauve intense apparaissait, quelques des installations dans les airs. Se mêlaient à tout ça plusieurs silhouettes. Comme si la mémoire des Mages noirs de Mhach avec leur fantastique chapeau pointu, n’était jamais bien loin. Alors que nos bottes résonnaient encore, et que je regardais curieusement l’éclat du Chevalier Mage. Une impression de froid se fit sentir soudainement, glaciale et inquiétante. C’est en arrivant là où s’était caché Landfust que nous avions été observés par de nombreux corbeaux.

Ils n’attaquaient pas, les bêtes aux lueurs rouges autour de leurs ailes, se contentaient d’être là et de juger notre présence en agitant la tête de droite à gauche avec la folie qu’on peut s’attendre de la part de ses bêtes. Elles ne croassaient même pas, se contentant d’être là pour assister à notre affrontement. Le maître des lieux approchait. Rine sortie détruire plusieurs des corbeaux par pure agacement, ceux ci se contentant de se moquer d’elle à défaut de pouvoir périr ou disparaître. Et Yuki contemplait les mémoires des mages noirs pour les gravés sur son carnet. Afin de ressortir quelque chose de ce domaine. Après tout, c’est ce qu’espérait le maître de Lunule non ? Préservé les mémoires de la 5ème ère. La chose la plus surprenante à observer ce fut la sorte de lune noire avec un cerclage rouge. Ce n’était qu’une illusion due à sa présence, mais avec tout ce que nous avions vu et subi jusque là, il était semble t-il évident que Landfust était du genre à en faire trop pour montrer avec panache sa présence.

Et ce fut tout autant vrai avec son apparition. Deux ailes jaillirent soudainement, puis deux autres, avant que la lueur rouge ne dynamise tout le dos de son corps, formant sa silhouette avec un effet spectaculaire. Ici, il récupérait les connaissances de Mhach, d’un intelligence suffisante pour tout accumulé et se nourrir de ce savoir. Il voulait tout, tout ce que pouvait apporter la magie noire ; et il vint s’écraser à côté de nous, dévoilant le corps massif d’un Diabolos. Ce type de démon était sinistrement rare, et ils furent les envoyés préférés de Mhach. Mais celui ci avait eut une toute autre histoire. Il dévoilait les environs, espérant que nous trouvions aussi magnifique tout ce qu’il voyait à ses anciens invocateurs et geôliers. Avant qu’une lame ne se plante au sol. Énorme et effrayante, il la tira du sol et nous brandit avec son épée. Il était temps d’affronter, même s’il était particulièrement affaiblit, pour essayer de le renvoyer. Pour ça, je fusais dans un jeu de parade. Il était heureux de nous sous-estimé, jusqu’à se prendre un grand coup de glaive au visage. Envoyant plusieurs coups de griffes dans les airs, formant des frappes intenses, je bondis en les faisant disparaître avec mes deux lames, pour protéger Yuki. Le Viera, lui, en profita pour foncer sans blessures, affaiblissant Landfust en le frappant sans cesse, jusqu’à ce qu’il ne puisse dans les connaissances volées à Mhach pour essayer de nous réduire en poussière.

Sortant des explosions, moi sonnée par rapport à Yuki, ce dernier avait formé des boucliers qui m’empêcha d’être tuée, mais il fut quand même attrapé par le col, Landfust passant son bras en brisant sa protection comme un rien, cherchant à le vide de son éther. Il se dégagea en lui transperçant le torse, et je fus repoussée par un choc éthéré intense. Nous l’avions blessés à de nombreux endroit, et il forma un nouveau sol volé à Mhach : un éclat de glace intense, formant un écho puissant partout autour de lui. Les pointes glaciales jaillirent de tout les côtés.

Brisant et esquivant leurs apparitions, j’offris le temps à Yuki de prendre sa potion d’éther pour reprendre ses forces, jusqu’à ce qu’une sphère n’éclate contre mon flanc en m’envoyant au sol. Énervé, s’emballant, le démon fonça vers Yuki en formant un duel intense entre le glaive suivi d’une lame de lumière, et un sceptre Mhachois créer par les sorts volés du démon. Formant un sort puissant de Mage noir, il tenta de nous supprimer tout les deux. Avec Rine, nous avons essayer d’arrêter son sort, mais il nous balaya en nous envoyant nous écraser tout à terre. Le démon était enfin heureux de nous savoir tous mort, avant de réalisé que nos efforts nous avaient épargnés le coup fatal. Haussant lentement un sourcil, avant de me voir arrivé en Réminiscence pour le frapper sans cesse. Yuki fonça à mes côtés, utilisant l’éclat de Valgard, pour donner le coup fatal en disant au démon qu’il faisait ça pour Cirmo. Et au nom de tout ceux tués par ses desseins. Frappant en avant, libérant une lame d’or immense, digne des sorts de Valgard. Landfust fut brutalement embroché par l’épée de lumière, avec un râle puissant. Fusant en l’air. Landfust contemplait son corps brisé, la rage et la frustration de ne pas avoir pu récupéré suffisamment d’éther depuis sa captivité dans le Halo des Profondeurs.

Agitant la tête de droite à gauche, la créature du néant ne voulait pas y retourner. Haletant, voyant bien que tout ça ne servirait à rien. Il se consumait petit à petit, son corps révoqués vers le Treizième reflet. Levant lentement la tête vers nous, jurant qu’il reviendrait nous retrouver après un petit tour auprès de Arun’Brakkar. C’était fait. Les créatures du néants pourraient s’entre-déchirés un temps pour savoir qui serait le vrai Corbeau. Pour nous, nous avions repoussés cette perfide créature, et permit à nos amis de l’expédition de poursuivre leurs recherches en Lunule. Nous étions sur le point de finir notre tâche, à une exception prêt : Hors de question de laisser celui qui à tout fomenté ici. L’élu devait être traqué et détruit. Et seulement là, nous pourrons quitter Lunule, avec notre devoir accomplit, en mémoire de Cirmo. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-seizième entrée.
«La dernière folie du faux élu.»

« Bien que j’espérais quitter Lunule rapidement après la chute de ce que l’eau jadis cachait, maintenant que nous avions poursuivi à travers cette partie de l’île du Croissant, les mystères de l’Essence Rouge. Il nous restait une chose à faire : si le Halo des Profondeurs, qui aurait du rester une pièce de collection digne de la structure de Lunule et des archives de la 5ème ère, avait été brisé. C’est bien parce que quelqu’un avait aidé à cela. Avait conduit Karn à brisé la roche du Halo des Profondeurs, déchaînant une folie qui s’empara durant une lune, de notre côté de l’expédition. Maintenant que le Corbeau écarlate était vaincu, pourrions nous partir alors que l’élu quelque part, traînait encore des bottes et les sons de ses insupportables clochettes partout dans les environs ? Il nous fallait agir, retrouver l’élu, se débarrasser définitivement de sa présence et de tout les problèmes qu’il apportait sur Lunule afin d’offrir un peu de sécurité dans les environs. Bien que la sérénité d’avoir vaincu Landfust aurait pu nous enivré, je ne voulais pas rester sur une fausse impression que tout irait bien. Après tout, c’est le sentiment de fausse-sécurité qui nous conduit souvent vers une mort hideuse. Il nous fallait le prendre avec considération et sérieux.

Afin de quitter Lunule en vie, et victorieux. Auprès de Lurhan, notre chasse pouvait commencer avant de trouver une bonne journée de repos en Tuliyollal. Quittant ensemble les lieux, Lurhan m’avait évoqué que l’élu semblait être coincé dans un domaine où des glyphes Mhachois s’étaient refermés sur lui. Visiblement, Moutah, Ice Storm, Lucian ainsi que les deux guérisseurs, Falala et Zephyr, avaient fait tous ensemble de leur mieux pour réussir à le coincé tout en surveillant que rien ne nous empêche de lui rendre une petite visite. C’était enfin une bonne nouvelle, concernant ce maudit bouffon qui allait se montrer bien plus dangereuse qu’inattendu. Maintenant que son maître est vaincu, j’avais du mal à imaginé ce qu’il pourrait faire. Mais un ennemi n’est-il pas bien plus dangereux encore quand il est acculé ?

Quittant le campement, contemplant les marins se plaindre de la chaleur, je réalisais alors qu’il faisait plus chaud qu’à la normal. Étant très peu sensible aux températures – comme certains y sont habitués maintenant pour mes rares lecteurs. Ce qui avait tendance à être pénible pour certaines personnes souffrants du temps, de voir quelqu’un en ayant cure. C’est ce que disait mon vieux maître au Dojo, dans mon enfance. « Si la terre et ses problèmes te vainc, alors tu as perdu ton combat avant même de tirer ton épée. » Ce n’est pas la citation exacte, mais elle conviendra. Lurhan m’assura que ce n’était pas naturel tout ça, quelque chose semblait exercer une pression sur le dôme protecteur de Lunule. Peut-être l’élu voulait-il s’échapper afin de ne pas subir les conséquences de son échec ? En tout cas, nous arrivions sur les lieux, accueillit par Ice Storm pendant que les autres surveillaient les autres accès. Au moins tout le monde ferait sa part pour qu’il ne s’échappe pas, et Ice Storm nous offrit quelques sablés – dont un qui me fut volé par Rine qui ne guettait l’instant pour m’en prendre un et le dévorer dans un coin. Au fond, je lui aurais offert, mais je pense que ce qui rend le sablé encore meilleur pour la petite chouette, c’est le fait de me le volé sans ma permission.

Que voulez vous ? Certains préfèrent leur nourriture avec un zeste de malice ! Et la malice, la fourberie réelle, c’est ce dans quoi nous mettions les pieds. Entrant dans la demeure avec Lurhan, le sol était recouvert de fumée sinistre qui ondulait doucement. Il ne fut pas difficile de ressentir immédiatement la présence néfaste du démon à mesure où nous pieds s’enfonçaient dans la noirceur ondulante sous nos pieds. Marchant doucement en regardant les environs, les décors Mhachois particulièrement bien fait, pour réellement montrer un décors splendide. Progressant ensemble en contemplant les environs, nous sentions clairement l’odeur particulièrement sucrée des fleurs. Elles étaient là, dans différents pots, montrant bien que nous n’avions pas scellé l’élu n’importe où : il était ici chez lui. Plusieurs petites araignées de légion traînaient encore dans les environs, fuyantes à notre approche. Même moi fini par les ignorées, elles étaient insignifiantes en fin de compte. Il nous fallait traverser plusieurs portes, et je fini par les ouvrir un peu brusquement en ayant une de mes lames en main, prête à tout ce qui pourrait advenir – mais pas précisément à ce qui fini par me tomber dessus, ironiquement. Après avoir passé de nombreuses portes les unes après les autres, en observant dans tout les sens.

Jusqu’à ce que soudainement, Lurhan ne tente de m’arrêter. Pendant un bref instant, je pensais bêtement qu’il se sentait outré que je maltraite ainsi des portes pour l’effet théâtral, ou bien qu’il voulait le faire pour une fois, mais j’aurais du réalisé immédiatement qu’il s’agissait d’un piège. Criant mon nom, Lurhan n’eut pas le temps de me saisir avant que je ne sois soudainement happée par une force inconnue, filante à toute vitesse en tournoyant brusquement dans tout les sens. Là où je m’étais arrêté, ce fut en voyant le reflet de moi même. Quel ne fut ma surprise ! Je craignais alors que ça ne soit un de ses pièges formant une sorte de double qu’il nous faut occire, mais c’était loin d’être le sujet. Je portais ma tenue du Kurai Yoakke, quand l’Aube Obscure n’était alors qu’un groupe de protecteur de l’île d'Himitsu no Taki. Et l’île sombrait. Le nuage noir aux yeux huit laissait tombé ses tentacules d’obscurités pour transformés les locaux en monstre.

Yuki gisait dans mes bras, tué par le démon, alors que je serais tôt ou tard engloutie. Honnêtement, cela me fit un pincement au cœur, et de tels visions m’avaient plus d’une fois rendue catatonique. Mais je ne suis plus la même qu’avant. Celle qui était affectée par pareille effet s’en prémunit depuis longtemps, surtout que ça devait être la SIXIÈME fois – en ayant une estimation légère, qu’un démon tentait de briser mon mental en utilisant le subterfuge de me faire revoir mon île natale broyée par la folie. Je restais concentré, cherchant les illusions, faisant disparaître Yuki et Moi même pour essayer de trouver un moyen de me sentir de ce jeu de l’esprit. Quelque chose rôdait dans les environs, se moquait de moi, et j’usais de ma concentration et de mes cornes pour ressentir sa présence. Cherchant à l’empaler contre le mur, je reculais mon glaive pour découvrir la silhouette du corps de Cirmo. Je sais que ce n’était qu’une illusion, mais son ton moqueur en annonçant que d’autres mourraient ainsi, faillit me rendre folle. Je ressentais ses impulsions prédatrice,s meurtrières, qui m’avait jadis poussé à essayer d’abattre mes adversaires sans la moindre pitié. Ce que je refoulais régulièrement remontait avec puissance. Lurhan était là, je tentais de ne pas lui imposé cette pression, et esquiva de justesse la griffe d’un Vodoriga : Le piège se refermait, et les démons jaillirent de tout les côtés.

Cinq Vodoriga dont un massif fusèrent de tout les côtés dans la folie d’une salle à manger qui allait devenir un champ de bataille. Pendant un instant, je me retrouvais à bondir d’un meuble à un autre en même temps que Lurhan jouait de la faux. Deux Vodoriga furent détruit par des coups bien placés, mais une faux me frappa à la hanche en m’envoyant sur un genou. Je fus surprise de voir que le sang ne coulait presque pas : Lurhan avait envoyé un cristal de soin, création entraînée avec Marie, pour m’éviter les conséquences en un instant. Retournant au combat, en envoyant un pot de fleur dans la figure d’un démon qui se retrouva avec la tête dedans jusqu’à se prendre un grand coup de faux. Le plus massif où l’énergie d’un rouge intense semblait être leur chef, et je me ruais vers lui. Me renvoyant plus loin d’un coup vif après l’avoir attraper à la gorge, c’est comme une teigne que je revins à la charge. Cette fois, Joy l’avait enchaîné. L’avatar de Lurhan permettait à son porteur de prendre un instant pour se remettre du choc, tandis qu’il vint le garder brusquement coincé jusqu’à ce que je n’ai concentré énormément d’éther dans ma lame. Frappant en le tranchant en deux en fissurant un peu ce qui se trouvait derrière, libérant presque involontairement un écho de lame ressemblant à une silhouette nocturne, provenant de l’éclat de Chevalier-Mage récupéré hier.

Je comprenais Yuki et sa surprise en faisant usage de cette force, alors que plus loin, nous pouvions voir les passages grands ouverts. Après un instant à identifier les lieux, nous quittions cette chambre sans dessus dessous en ayant renversé pas mal du mobilier. C’était un véritable désastre, ce qui fut beaucoup gronder un « Pion démoniaque » qui progressa à côté de nous, grondant en nous réclamant de quitter les lieux de suite. Dans mon état, je faillis lui bondir dessus, mais il n’était qu’un serviteur invoqué par le maître de Lunule, et il n’avait pas sombré dans la folie de l’élu. Quittant ainsi les lieux perdant de l’influence de Sanguis Ombra dont la marque au sol fondait petit à petit, nous progressions en marchant malgré le froid qui envahit l’espace. De la neige ondulait dans un intérieur de manoir particulièrement désagréable, même pour moi.

Ne m’était-je pas vanté au début de ce rapport, que j’endurais le temps ? Alors quand celui ci est magique, arrivant directement dans votre esprit, les défenses ne sont plus aussi solide. Ressentant comme rarement le froid intense, je tâchais de ne pas rester engourdie quand nous tombions dans un maudit piège. Le terrain était confus, donnant l’impression de bondir en changeant entre le haut, le bas, la droite et la gauche. Des lames jaillirent ainsi que plusieurs faisceaux éthérés, et je parvins à les esquivés. Ce qui n’allait pas être le cas de Lurhan. Changeant de place dans un transfert vif, il allait tomber en plein vers un faisceau, mais je parvins en exagérant ma vitesse grâce à un sursaut d’éther, à le sortir de là d’urgence. Le récupérant soudainement et repartant en arrière à la même vitesse. J’avais oublié qu’il n’était pas habitué à cette vitesse, et je lui laissais un temps pour ne pas qu’il vomisse ses nouilles au dodo. Contemplant une sorte de faille en avant. Je sentis un brin de panique à l’idée que ça soit une faille vers le néant. J’espérais me souvenir correctement des pratiques de Moutah pour les refermés, cherchant déjà mes outils, mais Lurhan m’affirma que c’était autre chose. Presque plus rare : une petite poche dimensionnel.

Un peu comme ce qu’avait fini par créer involontairement Zephilein lors de notre dernier affrontement. Entrant dans les lieux, la parodie d’un lieu du néant servait de refuge pour que l’élu puisse agir sans être dominé par le maître de Lunule. C’était son seul moyen de persisté et de provoqué le chaos, et nous ne nous sentions qu’oppressés, écrasés par la présence imposante de la noirceur tout autour de nous. Faisant quelque pas, un serviteur Vodoriga vint nous annoncer. Dans mon état, je n’étais pas là pour profiter de ses fantaisies, et j’ai décapité simplement le majordome avant la fin de sa phrase : il n’était plus temps aux politesses. L’élu était là, au fond de cette petite poche. Son corps était celui d’un humanoïde particulièrement beau, au charisme évident et séducteur. Il tentait de simuler la beauté parfaite, ce qu correspondait bien à sa voix et son envie de paraître beau. A peine eut-il fini de nous provoquer en disant qu’il ferait renaître le Corbeau écarlate, que je lui fonçais dessus. Nos frappes avec Lurhan furent avortés quand il se remplaça par les ombres de plusieurs de nos adversaires : l’Avatar de Légion fut le premier, énorme ombre jaillissante qui fut emprisonné par plusieurs parchemins de sceaux, avant d’être détruit d’un coup plein cœur. Nous avions à peine le temps de respiré, que ce qui fut invoqué avait été le pantin qui nous avait fait découvrir l’élu.

De même, ses griffes jaillirent dans tout les sens, et je devais le tenir à distance pour ne pas que Lurhan soit blessé. Jusqu’à ce qu’il soit à son tour détruit, laissant réapparaître l’élu. Il était déchaîné. Créant des reflets de lui même partout grâce au pouvoir volé aux restes de Légion, ses coups jaillirent en me forçant à dévié encore et encore. Je ne pouvais pas laisser Lurhan encaissé le moindre coup dans son état, et ainsi, mon glaive dévia la lance du démon qui l’écrasa au sol sur le côté. Repoussé sans cesse, il gronda de frustration de ne pas avoir pu tué mon camarade, nous forçant à livré un combat intense, jusqu’à ce qu’il ne cède. Le frappant ensemble avec Lurhan, mortellement, il se figea un instant comme s’il ne réalisait pas qu’il venait d’être pourfendu. Regardant vers le ciel, retournant lentement au néant. L’élu murmura qu’il arrivait à son maître adoré, sans craindre les punitions qui l’attendaient. Au sol, tomba un morceau de papier qui me brisa le cœur. Alors que Lurhan criait qu’il fallait sortir.

Je récupérais rapidement le contrat liant François, le premier compagnon mort d’Ice Storm, au démon. L’avidité, la peur, la crainte, quoi que ce fusse, c’est lui qui avait permit tout les problèmes qui tombèrent sur les environs. C’est lui la cause de la libération de Landfust. Brûlant le parchemin, me promettant de ne jamais dire la vérité à Ice Storm. Je me dois quand même de consigné tout ça ici. Quelque part. La vérité sur ce que la faiblesse d’un homme à pu provoqué. Quelques soient ses raisons. Mais maintenant, nous pouvons enfin nous reposer. Yuki, Lurhan et moi pourrions retourner en Tural en suivant les vents éthérés jusqu’à l’éthérite de Tuliyollal, alors que l’expédition resterait ici. Au moins, il n’y aurait plus ce mal là derrière eux. Tout ce que nous pouvions faire, c’est prier qu’il ne leur arrive rien. Quant à nous, de ce que j’en sais. En route pour Shaaloani où Swalinn nous attends ! »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.