[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 11 sept. 2025, 23:24

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-onzième entrée.
«Les loups en chasse de Thanatos.»
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« Après un peu de temps de préparation, et quelques enquêtes. Nous retrouvions la Gare de Yyasulani avec plusieurs installations environnant apportés par les alliés de Teyb et Lea – du moins, surtout de Teyb, vu que Lea n’était pas vraiment celle qui avait le plus d’ami dans les environs. Hélas, je dois rajouter. Elle n’est pas désagréable, même si sa tendance à parler sans cesse et son rire ressemblant à celui d’un cheval de la Steppe à la voix cassé, rendait sa conversation un peu curieuse. Nous avions reçu les informations rapidement des enquêtes d’Oblivion – du moins de Teyb, responsable de cette affaire. Nous avions pu recevoir des craintes de la part d’un éradicateur de Solution Neuf ayant une crainte quant à la situation à l’Amplificateur. Habituellement, il y avait toujours un moyen de venir en aide aux locaux et les secourir, mais cette fois malheureusement nous allions vite découvrir qu’il s’agissait de son dernier message en vie. En tout cas, quelque chose se tramait à l’Amplificateur, et nous allions découvrir rapidement qu’Hypérion n’avait pas que nous comme ennemi. Quittant les lieux en essayant d’atteindre l’Amplificateur en pensant encore qu’il ne se passerait pas grand-chose de prime abord. J’étais accompagnée cette fois de tout nos compagnons actuels : Sakari, L’vinus et Yuki.

Bigre, que ça fait étrange de partir avec une équipe plus grande que d’habitude ! Quittant les environs de la gare, découvrant plusieurs tentes des campements des locaux qui s’occupaient à leurs façon. Nous nous mettions en route en rencontrant deux personnes curieuses au passage – La tourelle que L’vinus avait interrogée, qui paraissait toujours aussi stupide depuis que le Miqo’te l’avait rendu involontairement folle. Ainsi qu’un Aventurier Lalafell qui prit de panique, se mit à s’enfuir en hurlant que ça allait mal finir. Le pauvre, depuis Kozama’uka, le jeune adepte d’Adel’Delroy finissait toujours mal. Progressant dans un temps tranquille, le vent soufflant la végétation foudroyante de l’Hoirie comme une commune journée d’un Automne tempétueux, L’vinus et Yuki vérifiaient leurs équipements, tandis que Yuki donnait un petit cracker à Rine en restant à l’affût du danger, curieux de la vision des technologies bordant les pré fulgurants.

L’vinus semblait aussi d’avis que les soucis approchaient, alors que Sakari elle, me parlait de ses progrès. Le bras technologique avançait bien, et j’étais contente d’avoir des nouvelles du petit serpent, le fils sauvé du Tural Vidraal à Shaaloani. Tout semblait bien aller. Enfin, avant qu’on ne fonce vers les problèmes. Tout en quittant les environs des zones sécurisées par Lea et Teyb, qui nous faisaient quelques signes de main au loin. On pouvait voir que rapidement le nombre de gens sur la route allait décroître avec le temps. Il faut dire que le passage vers l’Amplificateur avait été isolé alors que nous marchions tranquillement au moins, de prime abord, saluant au passage quelques voyageurs et gardiens curieux de nous voir en ayant eu les quelques échos de nos combats contre Hypérion. Tous s’inquiétaient encore un peu, traquaient les Myrméléons restant par exemple, jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus personne. Il y avait d’étrange tâche d’obscurité sur le passage, qui disparaissaient, comme un funeste présage. Tout ça ne voulait dire rien de bon, et quelques passants nous avaient parler de combat et même d’une explosion plus loin. Tout ça se confirma quand soudainement, un scientifique d’Hypérion nous fonça dessus.

S’accrochant à moi, il nous demandait à l’air, sincèrement désespéré. Oui, les choses se passaient vraiment très mal. L’vinus et Sakari discutèrent avec lui un instant, le rassurant sur le fait qu’ils n’allaient pas le massacrer bien au contraire, qu’ils l’aideraient. Sakari jouait le rôle de la douce et compréhensive personne alors que L’vinus était, comme toujours, un peu plus intraitable. Thanatos avait visiblement attaqué Hypérion soudainement, et lui fuyait pour sa vie, pour ne pas finir aussi broyé par une trahison qu’Hypérion aurait causé par ici. Pendant ce temps, alors que le scientifique reprit rapidement sa route pour s’échapper vers la gare, Yuki avait découvert le maléfice. Rien n’était certain, mais il était visiblement particulièrement corrupteur : il ne fallait surtout pas se laisser toucher par ce dernier ! Et plus loin, bien entendu, un foutu piège.

D’un coup, plusieurs sortes de tubes verts jaillirent des cieux, envoyés par une silhouette isolé dans les airs en nous regardant avec une sorte de franche cruauté. D’un coup, des éclats puissants jaillirent de tout les côtés, formant des amas de fumées vertes fusant dans tout les sens, pour nous noyés dans les gaz toxiques. Définitivement, il voulait nous noyer dans les toxines, et de mon côté pour essayer de nous libérer de cette pression, je formais rapidement des effets étoilés appris auprès de l’étoile filante, nimbant les environs de cet éther pour repousser brusquement les fumées vertes, pour offrir un instant à pour arrêter définitivement la fumée et nous échapper hors d’ici. C’est là que nous avons pu faire un beau travail d’équipe. Moins habituée à être avec toute une petite équipe, je commençais à bloquer les gaz dans des nimbes d’éthers stellaires, ondulait dans les airs comme l’étoile filante me l’avait apprise. C’est là que L’vinus jaillit. Créant des vents puissants, leurs souffles happa soudainement les différentes fumées, les repoussant au loin, alors que Yuki fit exploser les sources des gaz.

Il aurait pu recevoir des flammes et un peu de fumée. Mais les fins boucliers créer par Sakari nous isolait des plus efficacement, profitant de la trouée créer par le Viera pour foncer tous ensemble à travers sans soucis. Bigre, que j’étais contente d’avoir une équipe à ce moment là. Et soudainement, les problèmes s’accumulèrent. Jaillissant après un éclat vert puissant, provenant de l’Amplificateur plus loin, jaillirent ce qui avait autant effrayé le jeune scientifique d’Hypérion. Nous fonçant dessus avec des grondements puissants, une vingtaine de morts vivants nous foncèrent dessus. Ils portaient principalement les tenues des envoyés d’Hypérion et de ceux qu’ils avaient affrontés, essayant de nous atteindre pour nous massacrer. Nous préparant à réceptionner les corps animés, lames en main – moi je fonçais droit vers eux pendant que Yuki et L’vinus furent plus défensif. Le bouclier rayonnant autour de nous de Sakari transforma leurs assauts en une sorte de désordre total les empêchant de bouger. Ce à quoi nous compagnons réagirent en massacrant les morts-vivants de leurs lames. Une main griffue jaillit et attrapa le bras de Sakari.

Mais il suffit d’une seconde à Yuki pour lui trancher le bras et planter une lame dans sa tête. Quand ils s’écrasèrent au sol, une petite fumée sombre jaillit de leurs carcasses. La contamination était disparue, et cela ne nous faisait que penser que la menace avait une souillure interne vraiment importante. Reprenant la route, nous n’étions pas encore arrivé qu’un étrange campement, installé dans le près Fulgurant, se trouvait un campement d’Hypérion noyé dans la brume. Une sorte de grande brume mauve, qui petit à petit se souillait, infestant des parties lentement de plus en plus grande du Près, ce qui était déjà une très mauvaise nouvelle. En avançant lentement à l’intérieur, en cherchant la cause en faisant attention à ne pas être contaminés, la première chose en vue fut un Moto-drone avec à son bord un homme chauve qui portait une armure le faisant ressembler à un Chevalier. Sa cape claquante doucement dans les airs. Il avait sauvé les survivants, d’Hypérion ou leurs ennemis, bien qu’il ait le symbole de nos adversaires sur son épaulière. Le cercle avec le cristal à l’intérieur.

Il nous fixa un instant, avant de partir, dépassé par les évènements et devant secourir les survivants. Il avait tenté de détruire une sorte de machinerie curieuse, qui diffusait les brumes, avec quelques fissures dessus. Voilà une curieuse création, qui contaminait lentement la fumée environnante. Et à l’intérieur, des Cauahepyas rôdaient. Les sortes de loups monstrueux apparaissaient un peu partout dans la brume. Il nous fallait abattre les loups monstrueux et arrêter cette machinerie si étrange.
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Pour ça, L’vinus et Sakari firent équipe pour affronter les Cauahepyas, sortant lentement des brumes. Se mettant en position défensive, L’vinus brisa leur venue, les repoussant, les envoya valser plus loin quand ils lui fonçaient dessus, jusqu’à ce que des crocs ne parviennent à briser un des boucliers de Sakari. Ouvrant celle ci dans un éclat de pouvoir, L’vinus fut légèrement blessé grâce à l’aide du bouclier, regardant son bras en bien meilleur état qu’il n’aurait du l’être sans les boucliers de Sakari. Mais alors que L’vinus était seul face à quatre bête, il cherchait la sixième : Celle ci avait contourné grâce à la fumée, et approchait lentement de Sakari pour la massacrer. Alors, L’vinus forma un lasso, attrapant celui qui gênait Sakari, le faisant revenir vers lui en repoussant tout ses adversaires. Deux furent brisés, tandis que Sakari préparait de nombreux boucliers. Mais c’est là que les bêtes purent montrer qu’elles étaient renforcées par le pouvoir de Thanatos : une griffe d’un vert intense jaillit, faite de cet éther malsain, blessant à la hanche et au ventre Sakari qui s’écrasa en avant. Les boucliers de la Hhestarro cédèrent, L’vinus fut écrasé au sol par des lourdes pattes. Bon sang, les bêtes étaient particulièrement dangereuses !

Formant un chakra pendant que Sakari soignait sa blessure grave, qu’elle devait traité d’urgence pour ne pas avoir de conséquence au vue de l’état de son ventre. L’vinus se débarrassa de ses adversaires, et je parvins à couper un de ceux qui voulait lui bondir dessus. Pendant que je le couvrais, L’vinus balaya les derniers Cauahepyas, les brisant de coups puissants dans des ondes de chocs éthérés.

De mon côté, je fonçais vers Yuki, et il passa plus aisément que moi. Le bouclier d’éther dans des flammes blanches lui permettait de progresser aisément, sans qu’il n’ait à faire attention aux ennuis environnant. Approchant rapidement de l’engin, je fus pour ma part bloquée par son gardien : Une sorte de spectre aux yeux verts, un digne serviteur de Thanatos. Alors que nos coups résonnaient sans cesse, Yuki découvrit que le cœur arcanique de la machinerie avait été souillé par un sort d’une complexité rare. C’était ça qui souillait la terre. Il lui fallait trouver un moyen d’ouvrir la machinerie sans finir totalement contaminé, afin d’arrêter le sort à l’intérieur du cœur de noirceur dans la machinerie. Tranchant l’ensemble sans être touché par la corruption, Rine piaillait comme pour montrer à Yuki qu’il fallait faire particulièrement attention avec la corruption. Personne ne voulait voir un Yuki mort-vivant affreux ! Arrivant jusqu’au noyaux de contamination, moi j’avais pu repousser le spectre, ce dernier ne pouvant pas atteindre le Viera. Le spectre fut tranché par six coup à toute vitesse, mon glaive joint, pour m’en débarrasser rapidement, pendant que Yuki isolait la sphère. Empêchant celle ci d’exploser dans un écho fantastique et néfaste, Yuki acheva son effet en brûlant la sphère, la détruisant. Sans l’isolation, la contamination aurait volée partout, contaminant tout le monde.

Le sol, Yuki, Rine et moi. A la place, un grand choc d’un blanc intense jaillit, brisant le tout, en un véritable tour de force. Il nous fallut un bref instant de soin, avant de reprendre la route : notre cible n’était plus bien loin. En avançant vers l’Amplificateur, nous observions sur le passage pas mal de problèmes particulièrement inquiétant. Déjà parce que nous avions été attaqués par un livre d’horreur comportant des morts-vivants, et maintenant parce que les environs semblaient avoir été souillés de marques délétères. C’est comme si des tâches d’obscurités cerclé d’un vert sinistre marquait le sol, et formait des ondulations dans les airs tels des miasmes de pure malveillance. Cela m’évoquait quelques histoires vécues dans le Thanalan comportant des nécromanciens. Mais là, c’était un à tout autre niveau. Des marques de fissures et autres brisures démontraient que quelqu’un s’était battu dans les environs. Restait à découvrir ce qui s’était passé en suivant cette sinistre piste.

Je proposais quelques herbes anti-douleur à Sakari pendant quelles commençait à étudier les tâches de noirceurs. Prenant un temps d’étude et de comparatif, il y avait un petit quelque chose évoquant la Liqueur fantôme ayant affecté Shaaloani il y à environs une lune de ça. En tout cas, ça pouvait disparaître. Yuki vérifiait qu’il n’y avait pas de mort vivant dans les environs, satisfait de voir que c’était calme, alors que L’vinus, lui, vérifiait les côtés en récupérant un régulateur abandonné. Nous avions des pistes. Mais ce qu’il nous fallait là, c’était atteindre le coupable. Arrivant enfin à l’Amplificateur, il n’y avait pas de cadavre, personne n’avait semble t’il été tué : Il ne fallait pas être idiot néanmoins pour convaincre que les morts-vivants rencontrés plus tôt étaient les pauvres victimes des combats environnants.

Nous contemplions un instant les environs, voyant bien des traces de coups puissants ayant aussi bien tué les locaux que briser les machines, détruisant un peu tout dans les environs pour chercher quelque chose en particulière. Hypérion avait déjà du affronter les éradicateurs de Solutions neuf, mais les vainqueurs furent deux des agents de Thanatos. Ils avaient été envoyés ici pour arracher quelque chose aux mains d’Hypérion, visiblement, ils avaient de quoi être encore en conflit ceux là. Transformés par je ne sais quels sciences où maléfices, les deux étaient des Cauahealoas, des « Loup-garous ». L’un portant deux lames en acier sombre comme ceux des lanternes de Thanatos, et l’autre portait des fléaux d’armes avec des fumées vertes en sortant sinistrement. Ils se mirent tout les deux en garde en nous voyant arrivés. Hors de question qu’ils s’échappent, désormais. Alors, nous foncions tous ensemble. Pendant que j’en troublais un, celui avec son fléau d’arme ne s’attendant pas à ne voir qu’une image de miroir au lieu de moi en « m’écrasant », L’vinus passa avec Yuki, chacun étudiant leurs styles de combats et leurs manières de se battent. Ils les affaiblissaient, les comprenaient, et les blessaient de plus en plus alors que les coups tombaient sans cesse.

Sakari elle, cherchait un moyen de libérer leurs âmes, mais ils n’en n’avaient même plus. Des nés des cendres, des morts vivants dont il ne restait que de l’éther corporel contrôlé par un maître, un nécromancien. Alors qu’on se préparaient à trouver leurs faiblesses, ils envoyèrent une grande vague d’énergie ensemble, brisée par L’vinus et moi pendant que Yuki et Sakari furent frappés par elle. Fonçant en retour, je parvins à endommagé sérieusement les deux aux endroits où ils étaient déjà blessés, avant d’être repoussé par un coup de fléau. Ce serait le dernier coup qu’il donna : L’vinus jaillit, frappant le fléau en le désarmant, renvoyant l’arme dans la figure du Cauahealoa corrompu en l’envoyant valser à terre. Il fut assaillit par les coups d’épées du second, frappant sans cesse, jusqu’à ce que Yuki n’intervienne en fonçant d’un coup, plantant brutalement son glaive dans le torse de son adversaire, formant une explosion de feu intense dans son torse. Sakari offrit des soins à tout le monde, se relevant bien douloureusement de l’impact reçue, alors que Rine l’aidait. Nous étions prêts à en finir, mais eux aussi.

Les lanternes et les chaînes des Cauahealoa se mirent à briller, renforcées au possible, alors que Sakari nous hurlait de détruire ses maudits renforcements. Pour en finir, L’vinus passa en réminiscence, frappant sans cesse en détruisant toutes les chaînes. Il couvrait ainsi Sakari qui frappait avec les lasers de ses noulithes dans des lueurs mauves, brisant de plus en plus les lanternes. Malgré le choc contre ses noulithes la déconcentrant un bref instant, ou encore quand L’vinus fut écrasé au sol par un poing massif. Je vins l’aider, fendant en deux un des adversaires, mais je reçu une blessure plus que douloureuse. M’effondrant au sol, vaincue, le sang se rependant au sol alors que j’avais du mal à respirer. L’vinus et Yuki jaillirent, brisant les derniers chaînes et les lanternes en formant une grande explosion d’éther.

S’effondrant au sol, les deux Cauahealoas tombèrent, vaincu. Néanmoins, bien qu’ils furent enfin brisé, des sortes d’amas de noirceur quittèrent l’acier de leurs équipements, s’instillant à l’intérieur de la terre sans cesse jusqu’à se stabiliser. Une grande tâche noire se trouvait alors au sol, donnant un effet vraiment néfaste sur la terre comme si que nous avions pu voir. Thanatos avait là une arme effroyable, et il fallait que Lucian et nos autres aides se penchent dessus. Mais nous devions continuer à traquer les agents de Thanatos d’urgence, en voyant désormais à quels point ils étaient dangereux. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 13 sept. 2025, 23:27

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-douzième entrée.
«Serviteurs des Cendres.»
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« Après l’apparition des agents de Thanatos, plus déchaînés qu’avant, il fallait s’attendre à ce qu’il n’ait pas envoyé que deux pauvres Cauahealoa corrompu à souhait pour faire prévaloir ses intérêts, surtout après que visiblement, Hypérion les ait trahi. C’est ainsi que pendant que Teyb continuait à enquêter depuis l’Amplificateur en attendant notre venue, c’est un de nos autres alliés qui apparut pour cette affaire, visiblement en chasse des forces de Thanatos : Jinkoo Ja. Je me demandais où était passé le Mamool Ja, plus sombre qu’avant maintenant que nous nous approchions sans cesse de celui qui avait provoqué la mort de son frère en Dalmasca. Pour l’instant, l’intervention de Thanatos, même si c’était pour affronter Hypérion, avait de quoi glacer le sang de plusieurs d’entre nous. Il restait une sacrée épine dans la nouvelle Alexandrie, et même s’il affrontait les scientifiques fou pour les punir de leurs trahisons, on ne pouvait simplement pas le laisser agir comme il voulait. Alors quand il fut signalé des problèmes à l’entrée du dôme foudroyant non loin de l’Avant-Garde, il nous fallait intervenir en vitesse pour arrêter ça.

Quittant le campement, nous pouvions voir que le Scientifique d’Hypérion qui était en train de parler avec Teyb. Visiblement, il n’était pas retourné auprès des siens, et ses témoignages vont pouvoir nous permettre de mettre la main sur énormément des éléments d’Hypérion. Parfait, pensais-je, tandis que Lucian regardait la très curieuse carte qui ondulait doucement devant les deux, faites d’une sorte d’image de miroir arcanique, d’une bien piètre qualité. Les composantes d’électropes apportés ici n’étaient pas les plus indispensable pour avoir été apportées là, dirais-je. Sakari, Lucian et moi les avions salués avant de sortir d’ici, tombant dans une sorte de grand brouillard inquiétant.

Tout le monde se méfiait, et c’était rare de voir même Lucian sur ses gardes. Prenant une de mes épées un instant avant que Sakari ne forme des boucliers autour de nous. Nous étions déjà sur notre garde. Bien que nous ne savions pas encore à quel point les problèmes allaient être de pire en pire. Notre voyage allait durer un certain temps, approchant de plus en plus de l’emplacement de l’Avant-garde formant le seul accès à la bulle où passait les trains, alors que nous pouvions voir au moins plusieurs Bec-Aciers s’occupant de leurs vies sans essayer de nous tailler en pièce. C’était un changement plutôt plaisant, je dois bien l’admettre, alors que nous contemplions les environs jusqu’à observer un emplacement étrange : un chariot s’était effondré brutalement sur le côté, emportant tout un tas d’affaire, et laissant une trace où un des morts-vivants de Thanatos s’était écrasé. Bon sang, nous étions déjà en retard !

Par cette mauvaise nouvelle, je fus un peu plus impatiente, alors que Lucian et Sakari inspectaient les environs. J’aidais à trouver les marques des spectres ayant attaqué les lieux, mais c’est Sakari qui découvrit l’étrange boite qu’ils désiraient. Ils ne purent pas la prendre, mais il s’agissait d’une boite enfermant un disque en électrope pouvant sûrement être utilisé sur une de leurs machines. Peut-être une sorte de mémoquartz, contenant des informations à la manière des Allagois. En tout cas, à voir ce que ça donnera plus tard !

On reprenait la route, après que Lucian ait fini son inspection éthéré. Le passage menant vers les hauteurs était en dénivelé vers les hauteurs, et c’est là que les premiers problèmes jaillirent : plusieurs chariots élévateurs furent soudainement balancés vers nous, se renversant lourdement en s’inversant en envoyant tout leur contenu en plus des chariots. Il nous fallait avancer sans être écraser par les chariots – ou par les choux nous fonçant dans la figure pour essayer de nous écraser au sol. Alors, je tranchais rapidement un des chariots en deux d’un grand coup de mon glaive. Ce qui ne m’empêchait pas de me prendre un choux en plein dans la figure, tombant à côté de Sakari, qui esquivait et bondissait dans tout les sens, jusqu’à s’installer au sol en laissant un chariot passé au dessus de sa tête. Lucian s’était mit plus loin, formant un mur de glace empêchant une partie des affaires de nous écraser, jusqu’à ce que son bouclier ne se brise, lui renversant tout un tonneau de boisson pétillante à la figure. Finalement, seule Sakari s’en était sortie à merveille ! Et on arrivait alors sur les hauteurs. Sans savoir que le comité d’accueil était là.

Nous fonçant dessus, les responsables se tenaient là-haut. Cette fois, les corps ne s’étaient pas contentés de se relever en mort-vivant dégoûtant cherchant à nous massacrer. Ils avaient été complétés, renforcés, des capuches spectrales sur leurs têtes et s’enroulant autour de leurs corps, avec des lueurs vertes sortant de leurs yeux. Leurs mains formaient des griffes d’énergies vertes pour tenter de nous massacrer. Pour s’ouvrir un passage, je fonçais dans le tas. Comme souvent, me direz vous, mais au moins avais-je cette fois l’avantage d’avoir Sakari qui bloquait une grande partie des coups que j’aurais pu me prendre sur la tête. Les lueurs vives des hexagones d’énergies bloquaient les frappes, et soudainement, une griffe vint quand même me frapper dans le dos quand Sakari fut déconcentrée : Trois des revenants luttaient devant elle pour l’atteindre, contre ses boucliers. Ça ne dura pas longtemps : l’instant d’après, ils étaient enchaînés par les entraves d’éther de Lucian, les bloquant et les transformants en poussière dans une lueur de feu intense.

Tout se passait bien, et les derniers disparurent. Mais une énorme main griffue frappa, brisant le bouclier de Sakari pour atteindre Lucian en l’envoyant valsé par terre. Là où la main frappa, restait l’emprunte de deux pairs d’yeux. Définitivement, quelque chose nous traquait, et il fallait avancer en cherchant ce qui voulait nous atteindre ainsi. Arrivant non loin de la structure où les affaires étaient accumulés, avant d’arriver jusqu’aux portes de l’avant-garde, fut visible la présence de Jinkoo Ja. Le Mamool Ja avait décidé d’intervenir directement quand un sort avait été installé ici, ce même sort ayant relevé toutes les malheureuses victimes de l’attaque pour nous envoyer une nouvelle fois une horde de mort-vivants aux trousses. Partout les traces des malheureux corps pouvaient être visible, là où les malchanceux étaient tombés avant d’être relevés, tout ça à cause d’une petite sphère noire.

Celle ci flottait au milieu d’une protection magique, elle même recouverte par les nombreuses glyphes provenant d’un sort particulièrement dangereux lancer par les savoirs néfastes nécromantiques. Si la sphère noire n’avait pas provoqué plus de maux, c’est bien parce que Jinkoo Ja avait bloqué son pouvoir. Un grand totem planté devant lui, le Mamool Ja se concentrait dessus aussi bien pour coincé la sphère que pour se focaliser sur son bouclier. Trois énormes Spartois approchèrent, des sortes de nés des cendres infâmes avec un visage effrayant et plusieurs bras finissant en pointe, pour nous tailler en pièce. Alors, pour détruire les créatures et secourir Jinkoo Ja, Sakari fonça vers le Mamool Ja pour essayer de l’aider.
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Un Spartois affreux tenta de l’intercepter, mais je déviais sa course, le frappant brusquement en l’éloignant de ma camarade. La couche de givre de Lucian jaillit, congelant soudainement les Spartois, et l’un des trois fut fendu en deux par ma lame d’un coup puissant. C’est là qu’un instant se passait, et j’eus l’impression qu’une minute entière venait de se dérouler. Vacillante, je pu voir Lucian, avec la main désormais d’un noir profond : Thanatos était venu le contaminé, comme pour le saluer, depuis le temps qu’ils ne s’étaient pas vu. Lors du combat contre Qao en Doma, il y à des années de ça. Fonçant droit vers les Spartois, cherchant à laisser du temps à Lucian de scellé le maléfice sur son bras et de se remettre de cette rencontre. Je divisais mes lames – ils avaient trop de bras pour que je pare tout seulement avec mon glaive. Libérant les échos de mes épées pour frapper à de nombreuses reprises, un peu partout sur leurs carcasses. Un coup me frappa à l’épaule et un autre à la cuisse – je ne pouvais que les atténuer, mais certainement pas les arrêtés. Reculant d’un bond à la fin du sort de Lurhan, une sphère foudroyante les frappa, dévastant l’un d’entre eux. Le dernier en vie aspira son éther, une lueur verte intense sortant de sa carcasse, prêt à venger ses camarades – même si dans les faits, il s’en foutait très certainement, n’ayant pas la conscience pour, il voulait juste nous tuer !

Fonçant vers l’ennemi, je lui lançais une de mes lames qu’il para sans peine. La récupérant en l’air, avant de foncer vers le Spartois pour le trancher en morceaux de mes épées, il parvint à m’écraser au sol de son pied. Avant de me broyer en relevant la jambe, Lucian le transforma en cristal à jamais. M’épargnant par ce biais le fait de finir en crêpe. Profitant de notre affrontement, Sakari annonça immédiatement être là pour Jinkoo Ja. Le Mamool Ja lui sourit, inclinant la tête rapidement, avant de se focaliser d’urgence sur la sphère, disant qu’il fallait détruire le sort et que son totem, magnifiquement gravé, avait le secret de la purification. De la magie de Mamook, à n’en point douter, Jinkoo Ja étant plus que doué pour ça. Faisant l’étude du sort, Sakari l’analysa jusqu’à en comprendre le fonctionnement.

Les glyphes, les marques, l’ensemble lui permettait de se faire une bonne idée de comment le sort marchait, aussi fantastique était-il, puisqu’il s’agissait d’un sort de Thanatos. Alors, elle ouvrit le bouclier d’éther, ses noulithes active créant des brèches un peu partout dans des grands effets lumineux, apparaissant sans cesse jusqu’à laisser des grands accès. Un vent sinistre en jaillit, s’abattant dans les environs, alors que Jinkoo Ja fonça avec son totem, cherchant à atteindre la bille d’obscurité au bout du passage pour y planter son totem, et lancer la purification. Pour l’aider, elle lui offrit un élan de pouvoir dans son totem, et des protections autour de lui, créant un crépitement de pouvoir magnifique. Consolidé par les défenses de Sakari, il parvint à briser la bille de noirceur alors que le vent sombre frappait la Hhestarro au sol, l’y écrasant sans cesse. Une fois le grand éclat bleuté ayant jaillit dans les environs, Jinkoo Ja pu tendre sa main à Sakari en la remerciant. Sonnés et blessés, nous avions pu prendre un instant, quelques potions, avant de nous remettre en route.

En remontant le long des lignes, on pouvait voir qu’il y avait plusieurs traces de combats violents ayant dévasté pas mal d’endroit, notamment des caisses et autres conteneurs, déversant des outils, de la nourriture, tout ce qui faut pour entretenir des occupants de l’avant-garde qui restent encore dans les lieux de cette vieille installation censée protégée l’Hoirie Recouvrée. Pendant que j’étais en train de me dire que ça n’avait pas l’air très ragoûtant, cette nourriture dans les sortes de sachets lumineux, plusieurs locaux sortirent de leurs cachettes. Ils avaient soigneusement évité les combats et les tâches noires pendant que leurs Sentinelles mécaniques furent balayés par l’apparition des créatures que nous avions affrontés jusque là. L’un d’entre eux était hélas infecté, et Lucian put découvrir que le maléfice apporté par Thanatos arrachait lentement l’éther spirituel et mémoriel pour ne laisser qu’un corps rempli d’éther physique. Une dépouille sans réelle vie.

Pourtant, alors que je guettais les environs et que Lucian isolait tout le monde, vérifiait que tout le monde allait bien, Sakari avait réussi un miracle. Certes, la personne avait été brûlé un peu partout, mais elle avait réussi à le sauver. Jinkoo Ja était confus de cette prouesse. Et je dois bien dire que je l’étais aussi. Tel était la force d’une personne qui voulait absolument en sauver une autre ? Des grondements de la porte frappèrent sans cesse, quelque chose souhaitant entrer avec une fureur inouïe. Les portes donnèrent l’impression de ployer sous la pression fantastique d’une créature énorme, libérant des chocs sonores plus puissants les uns que les autres, résonnant dans les environs aux moindres impacts. Après quelques instants, un bout d’une porte s’ouvrit sur les hauteurs, laissant une énorme main apparaître, avant qu’une autre ne jaillisse de l’autre côté. Éventrant brutalement la porte, laissant apparaître la face monstrueuse d’une énorme créature née des cendres. Le corps sans vie avait été renforcé grandement par Thanatos, envoyé pour s’occuper de la trahison d’Hypérion. Dans ce genre de cas, l’ennemi de mon ennemi était très très très loin d’être mon ami, quand en brisant la porte la créature bicéphale jaillit. Immense, fine, avec une pâleur irréelle, possédant deux petites ailes noires et deux têtes infâmes qui semblaient sourire éternellement.

Celles ci parlèrent en même temps, évoquant qu’Hypérion serait punie pour sa traîtrise. Nous ne pouvions pas lui permettre d’arpenter l’Hoirie Recouvrée. Alors, pour le détruire, je formais le plus de vibration possible dans mes lames. Laissant mes reflets encaisser les frappes, les images de miroir me permirent de le trancher à plusieurs endroits, jusqu’à ce qu’un revers de sa main ne m’envoie m’écraser contre un mur en électrope sur le côté. Sakari formait des boucliers et tentait de lui parler, de comprendre ce qu’il voulait. Les deux têtes se mirent à parler, se nommant la poussière, la cendre, ceux qui affrontent la mort. Une fois de plus, cette chose portait tout l’intérêt de Thanatos à affronter la mort, après tout.

Brisant les boucliers de Sakari, il l’envoya s’écraser au sol avec une impulsion d’éther vert puissant, la laissant étalée par terre. Lucian réagit aussi tôt, le foudroyant fortement, et seul le bouclier de Sakari lui empêcha un dégât bien plus douloureux, quand il lui envoya un énorme revers du bras pour l’écraser plus loin. Revenant à la charge, je parvins à frapper plusieurs fois l’énorme créature, arrêtant l’assaut quand Sakari eut besoin de parler un bref instant. Celle ci chercha à comprendre ce qu’Hypérion avait fait. La créature brailla, jusqu’à ce que Thanatos n’intervienne directement à travers son pantin. Il expliqua qu’il était désolé que nous soyons ses ennemis. Ses objectifs restent la fin de la mort, quelque soit le coût, aussi coûteux soit-il. Et qu’Hypérion avait détourné le Projet Mortis, découvert en Shaaloani, pour acquérir du pouvoir. La créature perdit la conscience de Thanatos, et bondit sur Sakari pour l’écraser.

Mais il reçu de plein fouet la sphère de feu de Lucian, renforcé par Sakari, formant une énorme déflagration intense l’envoyant s’écraser à terre lourdement. Il nous fallait en finir avec lui, et pour ça, je préparais mon glaive pour un coup plus puissant encore. L’horreur rugissait, formant des effets de pouvoirs intenses pour nous broyer. Mais Sakari nous épargna des douleurs et des dégâts : les protections jaillirent, deux noulithes chacun nous empêchant d’être touchés par les moindres sorts, créant des hexagones protecteurs sans cesse. Profitant de ça, Lucian forma un serpent d’ombre, tournoyant autour de lui et bloquant brutalement le Cendré, avant que je ne fonce à ses côtés, tranchant la créature en deux pour l’achever rapidement. S’effondrant lentement au sol alors que les deux têtes se disputaient l’une et l’autre, son corps devenait lentement des cendres s’éparpillant dans tout les sens.

Après un instant, il ne resta qu’à tas de poussière au sol tournoyant au sol. Se gravant par terre, restait plus qu’un tas de noirceur au sol alors que Jinkoo Ja posa soudainement son totem au milieu de la tâche de noirceur pour endiguer ce mal à son tour. Il allait tout faire pour arrêter ça, et au moins avions nous un allié à la traque de Thanatos. Quant à nous, nous avions encore beaucoup à faire, notamment poursuivre Hypérion là où Teyb était certain de pouvoir mettre la main dessus, avant qu’ils ne sortent de nouveau de chez eux pour provoquer bien trop de soucis.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 16 sept. 2025, 22:51

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-treizième entrée.
«Capitaine Keryah la révoltée.»
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« Après avoir sécurisé l’Amplificateur et les environs. Teyb assura qu’Oblivion ne pouvait plus simplement faire que traquer les conséquence apportés par nos ennemis, et il parvint à trouver une grotte bien plus active que celle où la Reine Myrméléon avait été abandonnée. C’était un recoin où plusieurs passages d’affaires avaient été repérés, et cette fois ils avaient été plus qu’actif. L’envoyé d’Hypérion provenait de là-bas, et nous pouvions nous attendre à pas mal de matériel. Ce que nous ne savions pas encore, c’est que tout ça était aussi bien le début de la vérité concernant Hypérion, que d’une aventure qui durera bien plus longtemps qu’attendu. Pour l’instant, tout ce que nous savions, c’était que des ressources importantes se trouvait là-bas. Plus vite nous arracherions les secrets et les moyens d’Hypérion, mieux ce serait ! Retrouvant Teyb et Lea un peu plus loin, mangeant des sortes de chips avec des paquets souples. Celles ci avaient un goût de fromage plus que prononcé, et je dois admettre que j’aimais bien ! Quittant ensemble les lieux, nous observions les locaux à leurs affaires, s’occupant notamment des tâches de noirceurs, alors que Sakari, Yuki et moi suivions Teyb et Lea en direction d’une montagne plus loin.

Tout aurait pu bien mieux se passer si soudainement des tirs d’énergies ne jaillirent pas des montagnes où nous nous rendions. Les explosions frappaient un peu partout, dans des chocs puissants, en un véritable barrage pour essayer de nous balayer avant notre venue. Je fus protégée par Rine de façon inattendue, alors que les coups frappèrent les protections d’énergies autour de moi. Je fusais rapidement en avant, cherchant à épargner la petite chouette de son effort particulier. J’avais été fort chanceuse que la chouette vienne m’aider, mais Rine ne pu pas aider Sakari, prise dans les déflagrations soudaines. Blessée, presque inconsciente, elle fut récupérée par Teyb d’urgence qui l’installa en sécurité.

Le Shetona n’était pas un bon combattant, mais était là précisément pour ce genre de sauvetage. La soignant avec une potion de soin et quelques effets, Sakari revint à elle, maugréant que tout ça commençait fort mal. Bigre, comme je la comprenais. Et nous nous pouvions pas prendre un temps de pause : pire pouvait nous arriver. Étant enfin arrivé au niveau de la grotte, avec Teyb et Lea, ceux ci étaient bien curieux mais Teyb semblait avoir presque de l’affection pour cet endroit. Bien que l’entrée ressemblait à la gueule d’un monstre vraiment inquiétant qui ouvrait grand la bouche avec une lumière mauve visible au loin, reluisant d’un pâle surprenant. Nous progressions à l’intérieur doucement en voyant des diverses marques d’activités aussi récente qu’ancienne. Teyb posa sa main doucement contre une sorte de gravure de deux Shetona souriant, alors qu’il hochait la tête en expliquant que pendant son enfance dans la bulle, il avait gravé ça avec un ami disparut depuis tout ce temps. Les lumières pâles sortaient de quelques globes de piètre qualité, installé non loin de diffuseur qui firent sortir une voix se répétant en boucle : une propagande.

Entre ça et les affiches, tout ça sentait les révoltés, suivant de Zoraal Ja, convaincu que la mort de l’ancien Suzerain de la Force était la raison du déclin de Néo-Alexandrie à leurs yeux. Surtout depuis les attaques des Sentinelles en ville. Yuki ne se focalisait pas sur les affiches, concentrés sur l’éther des environs en essayant d’ignorer les propagandes provenant des maudits propos des adeptes de Zoraal Ja. Avançant en guettant l’éther, Sakari et moi observions les environs et les affiches. Sakari pu constater qu’effectivement, Hypérion n’était qu’une bande de zélé du Suzerain belliqueux. Moi, je ne pouvais que me dire que tout ça finirait bien mal. Et c’est là que Yuki nous fit nous arrêter soudainement. Apparaissant avec des boucliers nous empêchant de passer, formant des protections pour nous empêcher d’avancer, une combattante arriva en tenue de gardienne du Royaume de Néo-Alexandrie, faite de leurs technologies avancées, en gardant ses mains dans son dos.

Elle se présentait au nom de la Capitaine Keryah, et expliquait que nous étions trop gênant pour la renaissance du Royaume. Tandis qu’elle quittait les lieux, nous, nous devions briser les boucliers pour pouvoir la rejoindre. Peut-être pourrions nous lui parler, et trouver un arrangement ? Mais Sakari fut ignorée. Elle lui criait qu’on pouvait discuter, trouver un arrangement, trouver un moyen de ne pas combattre. Keryah lui offrit un regard d’un mépris digne de quelqu’un voyant sous ses bottes, une future fourmi à écraser sous sa botte. Je brisais les boucliers en frappant dessus, cherchant à ouvrir le passage. Ce qui fut arrêté quand les mécanismes qui les créaient furent exposés. Et explosés. Une fois les boules de feu de Yuki s’écrasant dessus, le passage fut au moins grand ouvert. Sortant de tout les côtés, comme s’ils profitaient d’avoir enfin le feu vert pour nous foncer dessus. D’innombrables sortes de scarabées mécaniques jaillirent d’un peu partout.

La force était leurs nombreux, mais ils avaient une stratégie un peu surprenante : ils se mirent à se rouler en boule pour nous foncer dessus ! Les plus gros nous chargeaient pour nous broyer, et les plus petits tentaient de nous attraper et de nous bloquer le temps de nous faire rouler dessus. Alors, Sakari forma un puissant bouclier d’éther, reluisant soudainement. Celui ci repoussa les scarabées mécaniques qui finirent par m’écraser avec le simple poids du nombre, m’envoyant lourdement à terre alors que je me relevais en tranchant rapidement ceux sur moi. Yuki fit de son mieux, jusqu’à ce que le bouclier ne cède soudainement, laissant plusieurs scarabées rentrer dans le bouclier. L’un frappa le dos de Sakari, l’envoyant à terre, mais les autres coups ne vinrent jamais : Yuki jaillit, les taillant en pièce. Sortir de cet amas de scarabées parut un combat durant des heures, nous laissant fatigués et blessés par les impacts des maudites machineries. Après deux jours de repos, nous pensions profiter d’une mission plus tranquille, mais celle ci débutait fort mal alors que nous sortions enfin de ce maudit couloir en laissant des décombres de scarabées mécaniques un peu partout. Le premier grand espace était finalement le premier campement installé par Hypérion qui faisaient la jonction avec le fond de la caverne, comme une sorte d’installation d’avant-garde pour vérifié que personne ne puisse passer.

Et les environs étaient tout bonnement impressionnant. Il y avait des morceaux de verre partout avec dedans des reflets provenant de souvenir, donnant des couleurs et des visions fantastiques se trouvant sur les murs, le plafond, partout autour de nous. Tout ça provenait d’un petit robot ressemblant à une sphère avec deux gros yeux rond et des petites oreilles, flottant en l’air, se mettant à tournoyer et à chanter avec une étrange passion générant de l’éther un peu partout dans les environs. Des machines diverses et variées se trouvaient autour du petit robot, en liant des effets le poussant à rester dans cette phase de chant si étrange. Mais avant de pouvoir interagir avec, jaillirent brusquement des tas de sentinelles mécaniques nous fonçant dessus à toute vitesse.
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Alors, pour s’en débarrasser, Yuki et moi foncions vers les Sentinelles mécaniques. De prime abord, tout se passait facilement alors qu’elles furent prise par surprise quand nous étions déjà au milieu d’elles. Mes lames brisaient, envoyaient des coups vifs en détruisant plusieurs des engins de combats, des morceaux d’aciers volant dans tout les sens dans des impacts puissants. Continuant avec cette lancée intense, Yuki créa une explosion intense au milieu des Sentinelles mécaniques, envoyant trois des leurs en morceaux. Mais alors que nous prenions l’initiative, plusieurs jaillirent de la fumée en nous tirant dessus. Un coup d’épée me frappant au flanc, et un tir frappant Yuki au torse et à l’épaule, protégé par son équipement. Blessés, nous faisons face à leur surnombre. Pour les affronter, je fusais le temps que Yuki ne se remette de la douleur des impacts. Frappant de mes deux lames à toute vitesse, je reçue un coup au bras, un peu de sang coulant alors que je l’empêchais de trop tomber avec l’effet d’un « second souffle » - Yuki jaillit alors, frappant de son glaive, créant plusieurs explosions au passage. C’est là que jaillit un énorme problème : Une sentinelle mécanique avec une fausse lanterne dans le torse. Elle envoya un faisceau d’énergie qui envoya Yuki s’écraser plus loin avec une force bien plus importante. Quel était encore cette abominable provenant du vol du projet Mortis par Hypérion ?

Yuki presque inconscient, reprenait ses forces, et Rine jaillit en détruisant avec des lames de vent les dernières machineries qui bloquaient le passage. Attrapée par la machinerie avec la Lanterne. Celle ci allait la broyer, ce que je ne laissais pas faire. Lui tranchant le bras brutalement, avant de la fendre en quatre morceau, sous un intense coup de colère, nous débarrassant de cette proie. Arrivant au niveau des machineries, Sakari profitait de notre bataille pour comprendre ce qui arrivait au petit robot flottant. Son chant était merveilleux, apportant des puissants sentiments alors que celui ci flottait doucement en l’air. Tournoyant doucement dans les airs, il semblait en transe et ne répondait pas à Sakari, coincé dans ce chant, alors que Sakari comprit qu’il était fait prisonnier par les machineries installées autour en un cercle le rendant visiblement fou, par les moyens de l’électrope au sol. Commençant à chercher dans l’interface un moyen de l’arrêter, de la secourir.

Sakari eut les yeux reluisant d’or d’un coup. Illuminant les environs quelques instants. Sakari se mit à marcher au milieu d’immenses immeubles d’or, avec plusieurs petites lumières errantes dans les cieux. Une silhouette constituée de lumière lui tendait la main, pour la condamnée elle aussi à cette folie chantante. Pour s’en sortir, elle chercha à comprendre ce qu’était l’entité. Un amalgame d’éther dans un domaine vraiment inquiétant. Le petit robot à côté lui cria qu’il fallait s’échapper, et ils quittèrent cet espace en urgence.

Sakari revint à elle soudainement, haletante, les machineries éteinte et la petite machine chantante de nouveau elle même. Teyb et Lea jaillirent, disant qu’ils s’occuperaient des lieux pendant que la petite machine chantante allait à leur rencontre. Soignant Yuki et Rine d’urgence, il nous fallait atteindre Keryah. Pour ma part, elle devait payer pour ce qu’elle à fait. Continuant vers le fond de la caverne. Celle ci était envahie par de l’équipement de différentes qualité. Visiblement, ils avaient apportés tellement d’affaires que tout ça m’apparaissait impossible : Comment auraient-ils pu déposé autant de matériaux dans un endroit étriqué de ce genre ? C’était tout bonnement impossible, et je me demandais si certains n’étaient pas consommés ou autre. Il fallait s’attendre à découvrir que quelque chose de plus gros qu’une simple installation se trouvait ici, et plusieurs travailleurs se contentèrent de se coincé contre les murs, effrayés par nos présences, alors qu’on avançait en voyant ce qu’ils avaient apportés. Des éléments pour les fausses Lanternes, des Capsules de souvenirs. Tout ce qui en faisaient des mauvaises personnes.

Plus loin, le grand symbole d’Hypérion était mêlé à une installation pleine de trou, en préparation. Ils n’avaient clairement pas eu le temps de se préparer, et nous étions là pour les empêcher d’y arriver un jour. Continuant le long du passage, Yuki nous trouvait un chemin pendant que Sakari parlait aux travailleurs locaux. Leur expliquant que ceux ci sont dans le faux, finalement, Sakari apprit qu’ils agissaient surtout en cherchant la promesse du régulateur noir à la clé de tout ça. Avant de savoir ce que c’est, ils partirent effrayés, et j’en fus coupable. J’étais dans un état de colère si intense, que je détruisais toutes les lanternes sur le passage. Suivant la piste de Yuki, nous approchions alors de notre proie. Sakari voulait discuter avec Keryah. Celle ci risquait de ne pas vraiment vouloir le faire en retour. Nous y étions enfin arrivé. Le fond de la grotte isolé de tout proche de l’Amplificateur, alors que se trouvait un peu partout des amas de technologies avaient été abandonnés tandis qu’on pouvait clairement concevoir que tout ça n’était pas vraiment des outils de qualités. Plutôt les fonds de tiroirs apportés ici, mais le plus surprenant était la statue de Zoraal Ja. Le Suzerain de la Force était ici révéré comme une sorte de figure de puissance, alors que sa statue n’était pas achevée.

Les parties manquantes était finies par des lumières mauves donnant un effet d’image de miroir, alors qu’au milieu de tout les amas de technologies, se trouvaient deux personnes : Le Capitaine Keryah, agenouillée devant la statue, et le Chevalier d’Hypérion qui avait sauvé des gens dans les près Fulgurant. Repoussé contre un mur par Keryah qui lui demandait de se rendre et d’arrêter cette folie, elle utilisa son régulateur en se préparant à offrir sa vie : Soudainement, elle mêla son corps à l’âme d’un Apollyon, devenant une horrible créature humanoïde à la carapace d’insecte rouge et aux deux bras énormes, en se mettant en position pour nous massacrer. Alors, je fusais pour la frapper de mes lames encore et encore, dans des coups puissants. Juste avant qu’une énorme pince ne me fonce dessus, ignorant mes images de miroir, Yuki intervint et dévia le coup sur le côté d’un grand coup explosif de son glaive. Frappant plusieurs fois, créant des échos de déflagration.

Lui comme Sakari cherchaient le Régulateur de Keryah. Mais sous cette forme, il s’était juste volatilisé. Sakari tenta de la raisonner, mais Keryah hurlait, malgré son ancien camarade lui demandant d’arrêter, que tout ça était l’espoir de Néo-Alexandrie. Notre mort signifierait leurs grandeurs. Alors, les vents violent vinrent m’envoyer valser en arrière, avant de revenir au combat. Yuki et moi frappions, surtout lui en la blessant avec l’écho d’une lame d’or frappant brutalement avec son épée, fissurant la carapace grandement de notre adversaire. Elle nous repoussa avec les vents, et fusa attraper Sakari. Envoyant valser le Chevalier d’Hypérion plus loin, elle souleva Sakari, sur le point de la fendre en deux, continuant ses propos plein de folie parlant de son immortalité au détriment des faibles. Fonçant trancher la main retenant Sakari, la lame d’or jaillissant tranchant brutalement la pince qui allait coupé Sakari en deux. Yuki poursuivit alors que je fusais à ses côtés,. Sakari continuait de lui demander si tout ça n’était pas vain, et que penserait sa famille. Keryah hurla que sa famille avait été tuée, et que seul Zoraal Ja ressemblait à sa famille. Avant qu’elle n’achève Sakari, Yuki et moi frappions de nos glaives, la transperçant de part en part avant qu’elle ne tue notre amie.

Chutant au sol dans une lueur vive, perdant son ancien aspect en s’écrasant lourdement par terre, sa tête tombant fortement au sol avec une petite tâche de sang. Vaincue, sous le regard triste du Chevalier d’Hypérion, celui ci serra doucement les poings en la voyant dans cet état, avant de frapper contre un bouton isolé. Il nous fit découvrir le passage vers un Laboratoire dans les profondeurs, en nous disant de trouver la vérité quand nous le pourrions. Il nous fallait des soins et du repos, hors de question de partir dans les profondeurs dans nos états. Et alors que le Chevalier d’Hypérion disparaissait à l’intérieur, je ne pouvais que me demander : qu’est-ce qui nous attendait, dans les profondeurs de ce laboratoire d’Hypérion perdu au milieu de nulle part ? Tout ses mystères nous attendait. Après un peu de repos. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 17 sept. 2025, 23:15

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-quatorzième entrée.
«L’assaut mécanique.»
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« J’avais hâte de réalisé à quel point quelque chose d’immense pouvait se trouver sous terre. Bien sûr, nous aurions pu faire des tonnes de préparatifs pour un résultat particulièrement décevant, mais ce n’était pas ce que Teyb nous présenta. Visiblement, ses contacts avec Oblivion l’avait clairement permit de savoir que cet endroit était répertorié comme de vieilles installations dédiés aux préparations des flottes de batailles aériennes de Néo-Alexandrie, à l’image de celle ayant attaqué Tuliyollal après l’apparition de la bulle. La vision des civils fuyant au milieu des Sentinelles assassines n’était pas un des meilleurs souvenir que j’avais pu me faire du Tural, tandis que nous tranchions et repoussions jadis leurs maudits outils de guerre. Entre ça et les âmes volées, c’était certainement pour ça que j’ai encore autant de mal à faire confiance aux Alexandrins. Ils démontraient de la même souillures de l’esprit que l’Empire d’Allag : Plus haute et la technologie, plus profonde devient la défiance qui pousse à faire n’importe quoi, même les pires horreurs. Qu’à cela ne tienne, pour l’instant, je focalise mon esprit sur la découverte de cette installation perdue dans le sol. En quête d’en savoir plus sur Hypérion. Nous progressions dans la caverne en direction de la grande porte, voyant au passage la tombe de Keryah. C’est Sakari qui l’à faite, hier après notre mission, pour honorer sa mémoire.

Deux membres d’Hypérion captif, sous surveillance, se recueillaient sur sa tombe. Alors qu’ils s’interrogent sur la folie qui les avaient amenés jusque là. Plus loin, Teyb et Léa discutaient, la jeune fille voulait y retourner. Mais ce n’était pas vraiment ce que désirait Teyb pour sa jeune protégée. Hors de question pour lui qu’elle se mette en danger, surtout qu’un combat violent avait opposé Hypérion à Oblivion : la porte était brisée, nimbée d’une lumière vive où tout semblait être brisé. Alors que nous approchions, plusieurs blessés se trouvaient ici et là. Sakari offrait des soins, en tant que guérisseuse, elle n’avait simplement pas le droit de les laisser sans rien faire tandis que je lui servais d’infirmière à son aide. Lucian offrait quelques potions de soins, cherchant à les aider, Sakari ayant le droit à un petit gâteau sucré en récompense alors que nous laissions des personnes bien plus à l’aise après les avoir aidés.

Ça ne remplacerait pas les morts, mais au moins, ça aidait. Découvrant l’intérieur de la structure, enfin. Nous pouvions y voir un peu partout de l’électrope. Ce n’était plus une caverne, un campement, un recoin isolé. Nous étions dans une véritable structure récupéré par Hypérion qui ressemblait vraiment à une grande installation souterraine. Nos pas résonnaient sur un lisse parfait avec un écho délicat, tandis que chaque fois que nous marchions laissait des petites lumières au sol disparaissant doucement. Nous découvrions les environs avec des réserves volées en d’énormes quantités, arrachés aux entrepôts de Néo-Alexandrie alors qu’ils conduisaient des capsules contenant de la mémoire et autres restes d’éthers. Difficile à dire ce qui pouvait se trouver en plus, mais au moins les non-combattants qui s’occupaient de ça furent capturés. Teyb allait confier à ses agents le rôle de récupérer ceux ci pendant qu’on progressait, observant vers les hauteurs là où tout ça partait sans pouvoir encore déterminé ce qu’ils en feraient. Pour ma part, pendant que Lucian faisait des dessins des différents éléments, comme fasciné par ce qu’il découvrait dans les environs en regardant à droite et à gauche, curieux de ce qu’il trouvait par ici.

Pendant qu’il étudiait, Sakari fouillait les environs, cherchant des éléments technologiques surtout quand il y avait des restes de moto-drone plus loin. Alors qu’elle avait trouvé quelque chose. Nous poursuivions ensemble alors que Lucian fronçait les sourcils. Il y avait déjà quelque chose qui n’allait pas. Bien entendu, nous n’allions pas pouvoir progresser sans être repéré un moment où un autre. Surtout que les moyens de surveillances utilisaient des technologies allant bien au-delà de ce que je comprenais habituellement pour ma part. D’un coup, de curieuses et sinistres lumières jaillirent d’espèces d’yeux installés sur les hauteurs, la lumière se solidifiant étrangement de plus en plus comme pour créer des emprisonnements éthérés. Il nous fallait nous échapper avant d’être coincé dans une sinistre cage d’éther.

Pour ça, je filais de mon côté à toute allure, envoyant une lame de jet vers un projecteur formant une explosion foudroyante intense. Passant d’un coin à un autre à toute vitesse, cherchant à évité les lumières mauves qui tombent. Je pensais être plutôt efficace, mais j’arrêtais mon jet de lame, regardant lentement Lucian et Sakari. Les deux ont essayer de saboter le circuit éthéré, l’une avec ses noulithes, l’autre avec sa compréhension des arcanes, arrêtant tout le circuit. Ayant fait ça ensemble, ce fut bien plus efficace. Toujours agir en équipe, c’est le mieux ! Progressant vers une installation un peu plus loin où il semblait y avoir de l’activité. Les premiers défenseurs jaillirent pour nous arrêter là où la Lumière solide échoua, dévoilant plusieurs sphères flottante en l’air avec des agents de sécurité d’Hypérion dessus. Ils tiraient depuis leurs sphères des sortes de boules d’énergies mauves intense, créant des zones foudroyantes qu’il ne fallait surtout pas approcher. Alors, pour vaincre les envahisseurs aériens. C’est là que l’ennemi fit quelque chose que je n’avais pas vu depuis longtemps : être prêt à tué un des leurs pour nous massacrer. Après avoir coupé la machinerie en deux sans toucher à son pilote, la plupart des engins tirèrent vers nous. Tuant mon adversaire en m’envoyant m’écraser lourdement au sol. Les boucliers de Sakari m’évitèrent le pire quand ils tentaient de m’achever une fois à terre.

Sakari tentait de négocier en formant des boucliers, et convaincu deux des agents qu’ils n’avaient pas besoin de mourir aussi. Le mur de glace empêcha les pauvres bougres d’être tué, formé par Lucian, qui lutta avec les boucliers de Sakari pour vaincre les derniers agents d’Hypérion, malgré les coups, dans un affrontement intense. Aussi difficile que soit ce combat, nous pouvions nous offrir quelques soins, avant de reprendre la route. Arrivant dans la zone protégée. Celle ci n’était pas encore un des lieux de construction ou d’étude, mais un centre de sécurité où un Lalafell – du moins, je ne connais pas le nom de ceux qui vivaient dans l’ancien Reflet d’où provient Néo-Alexandrie. Il était installé dans une bulle de protection en hauteur, raccroché au plafond, pour observer avec arrogance quiconque approchant. Pour rendre sa présence encore plus délétère, se trouvaient des dizaines d’yeux mécaniques se braquant sur quiconque approchaient, comme pour le juger en un instant dès qu’une personne arrivait. Et justement, en parlant de notre venue, il nous dévisagea en hurlant que cet endroit ne devait pas être souillé par nos présences, avant d’activer les défenses des lieux. Appuyant sur un gros bouton rouge tandis que des boucliers d’énergies bloquaient les accès.
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D’innombrables tourelles rondes jaillirent de tout les côtés, flottantes dans les airs en formant un terrifiant essaim, braquant toutes vers nous des petits canons prêts à nous éparpillés en milles morceaux. Pour s’en débarrasser, je fonçais avec Sakari vers l’essaim de tourelle. Elles étaient nombreuses, et je pensais opter pour l’esquive – surtout que je n’étais relativement pas remise du coup reçue plus tôt, malgré les soins. Mais Sakari m’épargna de me poser la question : le puissant bouclier autour de moi me protéger avec des couches et des couches de défenses. Joignant mes lames, je diminuais ma vitesse pour frapper bien plus fortement dans le tas, détruisant des tourelles à la pelle, alors que Lucian en fit exploser de nombreuses de son côté d’un choc intense. Arrivant vers le poste de sécurité, il tenta de le saboter, mais celui ci avait des protections contre ce genre de cas. Ce qui laissa avoir un rire maléfique un peu idiot, je dois dire. Mais les tourelles continuaient d’arriver, et une rafale frappa Sakari. Tandis qu’elle était au sol, blessée, je frappais de mes deux lames pour dévié les faisceaux d’énergies en des frappes sans cesse.

Bon sang, ça tournait mal ! Voyant que ça ne fonctionnait pas, Lucian créa une lance de cristal alors que je saturais de mon côté. Mon esprit embrumé ne cessait de chercher quelque chose sur lequel se focalisait, et je ressentais de nouveau cette folie de combat me poussait à devenir froid, un prédateur, détruisant les tourelles sans cesse. Sakari soignait ses blessures, mais quand nos regards se croisèrent, je craignais ce qu’elle perçue en moi : un monstre. Alors que le Lalafell cherchait à appuyer sur un gros bouton encore plus rouge pour faire venir plus de tourelles, mais la boule de feu de Lucian détruisit simplement tout. Renforcé involontairement par la marque de Thanatos. Le bras de Lucian fut contaminé un peu plus. La boule de feu devint d’un vert intense, détruisant tout au passage. Pour ma part, je fus apaisée, mais la foudre usée pour détruire les tourelles frappa aussi Sakari. Même si nous n’avions plus d’ennemi, quel bilan désastreux : Sakari blessée, moi encore tétanisé par cet instant de folie, et Lucian souffrant de la malédiction un peu plus encore. Il nous fallait continuer, mais cette expédition dans cette installation nous avait déjà prélevé un sacré coût. Reprenant notre route pour découvrir ce qui se passait par ici.

On avait pu suivre une intéressante piste : la salle des constructions de machineries. Et durant notre trajet, nous découvrions alors quelques matériaux servant à préparer des futures mécaniques de combats : celles ci traînaient ici et là, loin d’être achevées, donnant l’impression d’être particulièrement délaissée. Il faut dire qu’avec notre arrivée, beaucoup des travailleurs avaient du s’enfuir, mais ce n’était pas la seule raison. Ils ne travaillaient presque plus sur les vieux modèles, et leurs armes actives étaient principalement d’anciennes créations. Maintenant, ils semblaient tenter de créer des machineries avec des souvenirs, et un buste d’une Sentinelle mécanique s’agitait à droite et à gauche, nous regardant, inclinant la tête sur le côté, comme si elle essayait de fonctionner à travers une capsule de mémoire gravé dans son torse.

Par les Kami, comme je trouvais ça sinistre. En continuant, Lucian fouillait les capsules, y trouvant les talents d’anciens habitants de Solutions Neuf, alors que Sakari elle discutait après avoir rendu un peu de sa conscience avec un certains « Casimir ». Il était coincé dans un corps de métal, paniqué, cherchant les poèmes du passé. Il fut éteint alors que Lucian libéré de l’éther plus loin, et je me doutais que Sakari tenterait plus tard, de parler à ce Casimir. Après tout, elle était devenue amie avec Trecims, alors qui sait ? Continuant notre route, il nous restait à faire. C’est au bout du passage que nous trouvions la salle des créations. Partout autour de nous se trouvaient d’innombrables engins de constructions automatisés donnant l’impression de la plus grande confusion qui soit. C’était un peu comme se retrouver dans la caverne des merveilles d’un génie absolument fou ayant décidé de rendre tout automatique. Au fond, ça me faisait pensé à Trecims et ses créations folles. Visiblement, l’ensemble tentaient de créer des machineries « conscientes » - ou du moins en partie, mais il y avait régulièrement des erreurs. Soit des scientifiques devaient passer faire des correctifs, soit tout ça était dirigé à distance.

Mais vous vous en doutez, entre les pinces et les câbles, quelque chose nous avait repéré et nous étions jugés comme des nuisibles. Fut alors créer à toute vitesse une création de défense ultime déjà prévue pour ce genre de cas, et une sorte de Dreadnought fut assemblé à la hâte dans des bruits d’aciers sifflants, jusqu’à finir de préparer la mécanique de guerre massive, flottante en l’air, des énormes bras fait pour nous broyer tous. Ils voulaient se débarrasser de nous en urgence, mais nous étions bien décidé à les faire se passé de ce petit plaisir. Le soucis ? C’est qu’il était lié à la forge : tout dégât serait immédiatement réparé, voir la position frappée renforcée en urgence. Il fallait frapper vite et fort, tout en empêchant sa réparation. Alors, Sakari tenta le tout pour le tout : elle voulait essayer de pacifier l’engin de bataille.

J’arrivais en frappant un peu partout, libérant des vives lumières en même temps que mes épées, tranchant un peu partout alors que Lucian forma des chaînes rapidement autour de notre cible, le coinçant à de nombreux encore. Ainsi coincé, la Hhestaro pu atteindre l’interface de contrôle, jusqu’à soudainement voir l’oeil de Victrix apparaître. Gêné par ses actes, il tenta de la faire sortir de là, sabotant son travail et la coinçant dans de la lumière solide. L’engin énorme brisa ses chaînes, et nous frappa avec des vifs traits de lumières intenses en nous repoussant.

Passant en Réminiscence, je me mit à frapper rapidement les installations locales, en détruisant tout. Frappant de mes lames, dévastant les environs, Lucian en profita pour le frapper avec un grand éclat de cristal, s’écrasant contre son torse brutalement, le bloquant tandis que les énormes pointes d’électropes balayent le sol. Je fusais vers Sakari qui coupa le lien entre la machinerie énorme et la forge, cherchant à proposer à Victrix un arrêt des combats. Mais ce dernier dit un « Non » avec pas le moindre ton, même blasé. Cherchant à tuer Sakari pour ce qu’elle avait fait, je parvins à intervenir, détruisant rapidement la lumière solide et la pointe qui lui fonçait dessus. Continuant à détruire la forge, je fis de mon mieux pour empêcher son utilisation, tout éclatant dans les environs. Lucian fut de son mieux pour ralentir l’énorme machine de guerre, la bloquant totalement, tandis que Sakari fit de son mieux pour arrêter ses programmes. Il se figea, nous nous étions débarrasser de notre adversaire, sans le détruire. Et sans qu’il ne nous massacre plus que ça, pour une fois !

La forge était brisée, et le Dreadnought flottant en l’air, se mit à bourdonner paisiblement, comme en attente d’ordre. Oblivion serait certainement ravi de le récupéré ! Les lumières vacillèrent, déclinant dans des amas d’éther vagues, jusqu’à ce que tout ce stabilise. D’un lieu porté sur la technologie de pointe et la grandeur technique, pour devenir un domaine brisé avec des plaques détachées, des câbles sectionnés tombant du plafond et des pinces brisées. Une voix se fit entendre, évoquant que nous périrons au nom du Suzerain de la force. Cette voix était atone, provenant possiblement d’une vieille machine de guerre jamais reprogrammée depuis la fin de Zoraal Ja. Il fallait découvrir à quel point Hypérion était impliqué, dès que nous serions prêts à poursuivre notre quête dans les entrailles de ce laboratoire. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 18 sept. 2025, 23:09

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-quinzième entrée.
«Expériences abandonnées, fardeau d’un fou.»
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« Bon sang, comme parfois, les problèmes s’enchaînent. Nous réfléchissions à notre prochaine expédition à l’intérieur de l’énorme complexe d’Hypérion se trouvant au fond des roches, mais rapidement les nouvelles furent très mauvaises : Jinkoo Ja, enquêtant encore sur le Projet Mortis et les œuvres de Thanatos, avait trouvé grâce à sa nouvelle amie, « Bubulle », un endroit perdu dans les hauteurs. Visiblement elle avait quelques souvenirs de ce qu’elle avait pu glaner des restes d’Hypérion, et nous ne pouvions pas attendre de l’aide ni de Teyb, ni de Léa, qui étaient focalisés sur le complexe souterrain ou nous attendions encore des nouvelles de notre allié, l’étrange chevalier chauve, qui aurait été vu se recueillir sur la tombe de Keryah. Grâce à Sakari, il pourrait peut être trouver un peu de repos. Mais Yuki et moi avions un autre objectif : découvrir ce qui se trouvait donc dans les montagnes rocheuses au nord. Sans savoir qu’il nous attendait pas mal de soucis, digne de nous trouver dans un livre d’horreur particulièrement effrayant. Dans les environs, plusieurs discutaient à leurs guises des différentes problématiques, alors que certains évoquaient des histoires de fantômes et autres.

Bien entendu, la plupart n’étaient que des boutades pour se faire peur n’ayant pas beaucoup de sens, mais il faut toujours se méfier de ce que les locaux se disent. Il y à parfois un fond de vérité dans les horreurs qu’ils se racontent, et quand elles nous tombent dessus, alors il ne nous reste qu’à espérer ne pas nous faire transformés en purée. Quittant les lieux vers le nord en voyant quelques prisonniers transférés vers Solutions Neuf. Le temps était plutôt désagréable alors que la pluie nous tombait dessus. Le vent ne cessait de déranger Rine, qui fini par créer un bouclier éolien autour d’elle pour se protéger. Écoutant les rumeurs alors que Rine râlait – comme toujours, j’oserais dire – Yuki entendait simplement des histoires sur des adolescents disparut après que ce lieu fut désaffecté pour des raisons inconnues.

Bigre, nous voilà les chasseurs d’une histoire d’horreur. Nous arrivions vers les hauteurs rocheuse avant de retrouver Jinkoo Ja. Le Mamool Ja nous saluait, et faisait ami-ami avec « Bubulle », la petite sphère que Sakari avait secourue alors que nous pourchassions Keryah il y à deux jours de ça – bigre, uniquement deux jours ? Comme les problèmes s’enchaînent vite. Après nous avoir mit en garde, je réalisais que notre ami avait vraiment peur des lieux plus en hauteur, et qu’il ne nous accompagnait pas parce qu’il savait que cette frayeur pouvait tous nous mettre en danger. Continuant ensemble vers les hauteurs en regardant les environs, c’était comme si des fantômes se déplaçaient dans les roches environnantes, s’agitant sans cesse, avant de réalisé que nous étions observés. Sous l’atmosphère oppressante, nous pouvions voir Nemess avec une sorte de vieil homme courbé peu visible. Il nous sourit, et le Xbr’aal claqua des doigts en disparaissant, emportant avec lui le vieillard. Qu’est-ce que ce fou pouvait bien faire ici ? Difficile à dire. Mais définitivement, je doute que ça soit une bonne nouvelle. Au moins étions nous arrivés. Honnêtement, avec mon état d’hier, j’ai bien faillis foncer dans le tas en tirant une de mes lames. Mais alors que mon épée était en main, ils s’échappèrent. Il restait encore des relents de cette frénésie dans mon esprit, et au moins je fus comme rassurée de voir Yuki bien plus détendu.

Enfin, il soufflait, reprenait son contrôle, et je me doutais bien qu’à l’intérieur le Viera était quand même inquiété par cette maudite présence, même s’il me rassurait en appuyant sa main contre mon épaule. C’est romantique ! Enfin, dans un lieu pareil, pas vraiment le temps pour ça. Nous quittions la pluie, la troquant alors pour un lieu hanté. Des débris étaient présents un peu partout. C’était un véritable petit ravage autour de nous, donnant clairement l’impression qu’il ne restait que des pierres brisés, des restes abandonnées de roches brisées et autre décombre. Les machineries étaient effondrées, et il nous fallait trouver un moyen de passer le long des obstacles internes, cherchant des petits passages isolés afin de progresser. Une vraie expédition dans une ruine abandonnée, avec un vieux symbole d’Hypérion visible. J’utilisais un peu de l’éther de l’étoile filante, pour repousser un peu les machineries brisés en les faisant tomber sur le côté.

Ça faisait pas mal de bruit quand ça s’écrasait sur les côtés, mais tandis que je me focalisais là dessus, Yuki guettait les environs, utilisant son grappin pour nous offrir des passages rapide en consolidant des accès où il fallait se glisser. Mais il en était sûr : quelque chose nous observait. C’est en arrivant dans un couloir avec pas mal de vitre, « qu’ils » nous tombèrent dessus. Au début, ce n’était que des silhouettes passant à toute vitesse, fusante et disparaissant aussi tôt. Et après quelques mouvements, comme dans un livre d’horreur, ils jaillirent. Des morts-vivants, avec une lueur verte intense sortant de leurs yeux et de leurs torses, illuminant les environs d’un vert effrayant. Il nous fallait réduire la masse des corps animés, et pour ça, je renforçais mes lames, les rendant de plus en plus actives et imprégnées d’éther. Tranchant sans cesse alors que Rine s’occupait de nos arrières, formant de puissantes lames de vent. En voyant le surnombre, Yuki était plus que conscient qu’on ne pourrait pas s’en occuper ainsi. Alors que je renforçais sa préparation, l’onde de flamme devient une sorte d’énergie d’un rouge vif, dévastant les cadavres ambulants dans une vague de destruction, nous laissant tout les trois au milieu d’une espace recouvert de cendres et d’ossements abandonnés.

Les lumières s’équilibraient, se remettaient à grésillé, alors qu’un calme surprenant nous offrit toutefois toute légitimité à reprendre notre avancée. Au milieu d’un grand couloir qui me donnait la chair de poule, nous observions les environs des câbles coupés et des lumières jaillissants de tout les côtés. Des étincelles volaient ici et là, donnant clairement l’impression que tout était abandonné depuis longtemps, voir bien pire. Les tuyaux brisés laissaient quelques gouttes choir dans les environs, et nous pouvions entendre des échos de la souffrance de ceux qui furent amenés ici. Tels douleurs gravés dans l’éther des environs, si affreuse avaient-elles étés.

C’est là que soudainement, plusieurs lampes formèrent des lumières vers nous pour nous éclairer comme si nous étions au milieu d’une scène. Une machinerie s’approcha, avec des aiguilles remplies d’un Liquide particulièrement suspect s’agitant à l’intérieur, tandis que sur la machinerie était inscrit le nom de « Tzar ». Un scientifique d’Hypérion, certainement, mais ayant totalement perdu l’esprit. Il nous félicitait d’avoir trouver le lieu d’expérimentation du « Mortis » comme il le nommait, et voulait que nous devenions des nouveaux cobayes.
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Deux énormes géants bicéphales, des morts-vivants au visage cousu, approchaient pour essayer de nous saisir et nous forcer à être percé par les aiguilles. Alors, je fonçais vers les deux géants, réalisant qu’ils ne pouvaient pas être arrêtés par un flash de lumière quand la foudre frappa hors des lames que je leur avais envoyée. Bondissant à droite et à gauche, esquivant des coups énormes, j’en profitais pour trancher à toute vitesse sans cesse, coupant leurs corps de tout les côtés jusqu’à ce qu’ils ne soient brisés. Mais un coup de coude m’envoya m’écraser contre une porte, entrant dans une des chambres. Relevant la tête, je tombais nez à nez avec un squelette qui me regardait bizarrement. Sortant de là, formant un impact foudroyant intense envoyant l’un des massifs adversaires s’écraser en arrière. Je fus alors attrapée par une main de noirceur, m’écrasant au sol, en prenant deux coups de poings des géants. Par les Kami, j’ignore quel était cette main affreuse, mais les coups reçu étaient tout sauf bénéfique. Je sentais mon sang à l’intérieur de ma gorge, et mon esprit vacillé, tandis que les deux horreurs se trouvaient encore au dessus de moi.

Perdant l’esprit un instant, une nouvelle fois, je me mis à frapper sans cesse, libérant bien trop d’éther dans mes coups. Prise de cette frénésie, je tranchais, dévastant rapidement aussi bien les créatures que les murs, avant de m’effondrer par terre lourdement. Rine vint à mon secours, me libérant du poids de cette présence mentale tout en me soignant après mes nombreux coup reçu. Une fois de plus, j’avais été bien tabassée. Pendant mon affrontement, Yuki n’avait pas prit le temps d’observer la machinerie spécifiquement, préférant foncer pour la tailler en pièce. Des coups tombèrent sans cesse, envoyant des coups puissants en cherchant à dévasté rapidement toutes les pinces, les envoyant valser ici et là.

Rine cherchait à congelé la liquidité sinistre qui allaient essayer de lui être injecté par les aiguilles, mais la liquidité ressemblait un peu à la Liqueur fantôme. Bigre, ça réagissait mal ! Yuki fut attrapé par une pince, inversé, alors qu’une voix s’intéressait beaucoup à lui et à son éther si particulier, depuis qu’il fut analysé. Alors qu’il empêchait une aiguille de se planté dans son torse, Yuki trancha le lien, avant de couper la pince qui le retenait. Retombant au sol rapidement, Yuki fonçait vers les tubes de liquide pendant que Rine tranchait tout les liens, pour lui éviter d’être attrapé une nouvelle fois, créant des vents puissants rayonnant dans les environs. Pendant ce temps, le liquide étrange était transformée en fumée par la chaleur créer par Yuki, mais ce fut une erreur : la voix se mit à rire, et contrôlait la fumée, formant une espèce de main énorme dans les airs, se préparant à écraser le Viera en créant une vague de fumée toxique. Pour empêcher ça, Yuki forma une vague de feu intense, détruisant jusqu’à la dernière particule de poison dans les airs, formant un effet de feu de plus en plus intense, jusqu’à ce qu’il ne reste absolument rien que nous trois, dans un couloir sinistre, avec des petites particules de feu ici et là. Yuki vint à mon aide pour me relever rapidement, tout en m’offrant des soins. J’en avais besoin. Atteindre le bout de cet endroit me paraissait d’un coup bien plus difficile.

En avançant, observant les environs, nous constations que tout semblait brisé et abandonné, au moins ne laissant pas d’autres morts vivants essayer de nous taillés en pièce. Plusieurs flashs ne faisaient entendre des hurlements et voir des moments de panique, comme si dans l’éther il y avait une énorme saturation de toute cette folie. Ça me mettait particulièrement mal à l’aise, et pourtant, on devait encore avancer jusqu’à ce que soudainement, un flash ne se fige totalement. Nous étions dans une vision bloquée, avec des habitants de Yyasulani et des citoyens de Solutions Neuf. Ils fuyaient les expériences de Tzar, sauvés par les Exterminateurs venu les sauvés, alors que le scientifique fou était même aller trop loin. C’est là qu’il apparut. Le Fragment d’âme du fils de Thanatos.

Le dernier Fragment d’âme, qui évoqua que son Père ne réalisait pas que la mort n’était pas la cause de toutes ses souffrances. Il aurait essayer de nous en dire plus, mais tout revient au réel soudainement. Définitivement, ce Fragment d’âme là, après tout ceux que nous avons connu et libérés du Yok Tural jusqu’à Shaaloani, étaient tous aussi différents qu’affectés. Mais celui ci me faisait encore plus de peine, peut-être à cause de sa lucidité. Je regardais dans les environs, l’air un peu égarée, alors que Yuki, de son côté, essayait d’aider les souvenirs, ayant beaucoup de mal de passer du réel à cette vision, avant de comprendre que personne ne pouvait être sauvé par ici. Regardant sa main, il voyait la poussière de la cape de l’esprit. Il nous guidait vers ce qui provoquait tout ça, dans ce laboratoire hanté. Autant répondre à ses attentes, n’est-ce pas ? Au fond de l’installation, nous entrions dans une grande salle où les expérimentations sur le Mortis était produite. Nous étions comme en train de découvrir une grande demeure d’électrope et d’acier, où des tubes se trouvaient partout autour de nous. Parfois vide, parfois avec encore du liquide. Et plus rarement, ayant encore les ossements de ceux abandonnés là dedans aussi tristement que possible.

L’oppression de l’éther était fantastique, comme je l’avais rarement ressenti à cause de toute la souffrance accumulée. De la fumée noire ondulait autour de nous, mais une main invisible nous protégeait. Le Fragment d’âme cherchait à nous défendre, mais celui qui nous observait se riait de notre venue. Soudainement, un écran tomba en éclatant en mille morceaux, d’où une voix parlait à Nemess en certifiant que nous étions bien pénible. Mais qu’il comptait sur les travaux de Nemess pour nous abattre : une sphère jaillit, avec une noirceur s’accumulant sans cesse, jusqu’à créer un grand spectre dans une petite explosion d’éther. Le spectre était une sorte de grand fantôme en drapé blanc, flottant en l’air, nous montrant de la main en nous désignant pour périr. Alors, en fonçant vers l’Amalgame, le fardeau du fou, mes images de miroirs furent balayés par des sortes de traits de noirceur bombardant leurs présences rapidement.

Je tranchais alors les traits d’éthers souillés avant qu’ils ne me tuent, laissant des fissures sur son corps d’où s’échappait un peu de lumière vive. Jusqu’à ce qu’une frappe ne me balaie. Je n’avais pas la force de la dévié, et je vins rouler un peu plus loin au sol. Yuki intervint rapidement, formant une tornade de feu vive en esquivant tout les impacts s’écrasant derrière lui pour essayer de le tailler en pièce. En retour, il blessa sérieusement l’Amalgame, qui se contentait de brailler en formant des ondes de noirceurs autour de sa silhouette maudite. En me redressant un peu, je tentais de faire taire la tempête grondante au fond de mon esprit, serrant un peu les dents, avant de revenir à l’assaut. Je libérais cette force, ce déséquilibre, essayant de le faire sortir de mon être en tranchant, son pouvoir suivant mes deux lames pour libérer l’éther de l’Amalgame. Un coup parvint à me blessé à la joue, mais j’avais au moins pu enfin dévié la plupart de ses frappes.

Yuki passait en ayant tout esquivé, laissant Rine s’occuper de me soigner pour revenir au combat. Il tranchait sans cesse, cherchant un point faible, jusqu’à ce que ce dernier n’apparaisse enfin après plusieurs coups : la sphère de noirceur, lui servait de « cœur » - sans ça, il disparaîtrait enfin ! S’énervant dans un grondement puissant, la créature forma un flot de noirceur sortant de son corps. S’effondrant dans les environs, la noirceur créait comme des bras essayant de nous attraper, de nous forcer à rejoindre l’Amalgame en nous condamnant à une sinistre mort. Repoussant les bras d’obscurités avec une Réminiscence, je fusais sans cesse, essayant d’achever notre adversaire, en frappant avec le plus d’éther possible. Pour l’achever ensemble, Yuki jaillit, utilisant son grappin pour fuser à toute vitesse vers l’Amalgame, frappant au passage de ses lames.

Son grappin l’envoya droit vers la sphère, et nous frappions ensemble, créant une grande déflagration d’éther intense, laissant la sphère être brisée en mille morceaux. Tombant en poussière, le fantôme se dissipait de plus en plus. Des éclats de lumières s’estompaient doucement, ondulant dans les environs avec des reflets se dissipant sans cesse. Il tentait de se relever, mais il perdait à chaque fois les mémoires et les esprits des entités qui le formait. Jusqu’à ce qu’il n’en reste rien. La première chose que je constatais, c’est que les lieux avaient perdu toute cette noirceur. La dernière fois que j’avais ressenti pareil sérénité après un moment de pareille noirceur, c’était en voyant les danses du Kriegstanz arrachés la noirceur d’habitants oppressés. Au moins, ce lieu hanté ne le serait plus autant qu’avant, mais cela nous laissait la conscience d’une nouvelle menace : Tzar. Pour l’instant, il fallait néanmoins nous focaliser sur Victrix et son installation, avant qu’ils ne causent trop de soucis.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 19 sept. 2025, 23:03

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-seizième entrée.
«Les bêtes touchés par la foudre.»
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« Après avoir brisé la sécurité et les créations d’aciers brisés, nous pouvions avoir l’espoir d’atteindre le chef de cette installation et arrêter définitivement les œuvres d’Hypérion dans les environs, mais rien n’allait être si facile que ça, n’est-ce pas ? Il nous fallait encore découvrir ce qui pouvait nous attendre, à ce moment là, rien ne suggérait quoi que ce soit sur la suite. En attendant, les installations étaient sécurisées par Oblivion afin que plus rien ne sorte d’ici et qu’il y ait des récupérations des innombrables cristaux de mémoires accumulés par ici. Il fallait visiblement que tout soit de nouveau stocké et préparé pour une libération, alors que les histoires récentes en Solution Neuf paralysaient les institutions gouvernantes depuis les problèmes récentes des Sentinelles et la venue des Régulateurs noirs. Nous n’avons pas encore eu beaucoup d’impact par ici, mais Léa avait une profonde inquiétude. Tôt ou tard, ça allait nous retomber dessus, malheureusement.

Enfin, pour poursuivre notre traque d’Hypérion dans ce laboratoire isolé. Arrivant dans la zone où les tourelles fonçaient partout, les machineries éteintes désormais alors que Teyb et Léa finissaient de discuter autour de quelques biscuits pour nous rejoindre. Ils avaient l’air relativement en bonne santé malgré que les environs témoignaient de violents affrontements hier. Nous qui étions en train de risquer nos vies à nous faire dévorer par des morts vivants, pouvions voir que ceux autour de nous avaient tout autant souffert en notre absence alors que nous regardions à droite et à gauche. Des traces d’affrontements laissaient clairement l’amer constat de combat intense, si bien que les lieux me faisaient pensés parfois à ce que nous avions vu dans le laboratoire. Sauf qu’il y avait encore du sang, et des sinistres traces des morts et des blessés.

Pendant que je frissonnais à cette vue, Lucian cherchait déjà des signes d’une menace. Enquêtant, regardant les environs, le sorcier cherchait immédiatement des problèmes dans les environs, comme s’il s’attendait à ce qu’une menace ne nous saute soudainement à la gorge. Avançant vers la zone défendue qui nous permettrait de progresser vers la tanière d’Hypérion, en progressant sur nos gardes, conscients que tout pouvait arriver désormais. Arrivant vers une grande porte close, quelqu’un nous attendait dedans. Il se présentant au nom du Capitaine Strausser d’Hypérion, il était l’homme chauve que nous avions vu plusieurs fois. Il ne voulait pas combattre, et activa plusieurs glyphes pour nous ouvrir le passage. Lui allait passé par un recoin isolé pour veiller que notre progression se passe alors qu’il nous avait ouvert le passage vers la « Ménagerie Foudroyante. » Quel surprenant endroit, mais qui allait me mettre particulièrement mal à l’aise. Teyb et Léa ne faisaient naturellement pas confiance en Strausser, et décidèrent de faire en sorte de garder notre porte de sortie.

En tout cas, on se mit en route vers la ménagerie, sans que je ne sache encore que tout ça allait me briser le cœur, hélas. Contemplant une cage, l’angoisse et l’idée d’y être enfermée pour des expériences, me rendit suffisamment mal à l’aise pour tirer une de mes lames. Saturant d’éther ma frappe, la ligne suivit le coup, tranchant la cage et une chaîne, l’ensemble s’effondrant dans un énorme bruit. Ce n’était pas vraiment prudent ou autre, mais je dois admettre que les derniers jours me coûtèrent suffisamment pour justifier ce mouvement de fatigue sans conséquence. Lucian créa des boucliers autour de nous comme des lueurs de cristaux magnifiques, tout ne guettant les environs. Tout pouvait arriver, dans cette ménagerie folle, à commencer par nous faire foncer dessus par les cobayes libérés. En continuant notre route, au milieu des cages et des chaînes agités un peu partout, un grand bruit se fit entendre avant que des bruits sourds au loin. Il y avait une vibration au sol, comme si quelque chose s’agitait sous nos pieds, avant de voir tout un tas d’animaux. Ils avaient été libérés, et cherchaient à s’enfuir en panique, nous fonçant dessus soudainement. On ne pouvait pas se mettre à couvert face à cette charge inouïe.

Alors pour évité d’être écrasés, je fonçais vers les bêtes. J’imagine que vous vous dites que c’est un choix suicidaire, mais je voulais faire usage de mon agilité pour parvenir à atteindre les chaînes au dessus. Grimpant d’une bête bien haute à une autre, jusqu’à attraper une chaîne. Je regardais vers Lucian, et me doutait de sa solution. Le grand mur de glace avait dévié les bêtes, du moins, après que les premières ne soient mangés le mur en glissant un peu bêtement le long de celui ci. Bigre, ses magiciens, jamais besoin de grand mouvement ceux là ! Reprenant notre route, on se doutait bien que les problèmes allaient s’accumuler. Sortant de tout les côtés, les bêtes ressemblaient à des marsupiaux déchaînés.

Jadis, elles étaient de chair et de sang, mais ils étaient tous devenu en très grande partie des machineries aux allures de créations d’aciers vivantes, nous fonçant dessus en formant des éclairs intenses quand ils frappaient, formant des chocs puissants foudroyants un peu partout. Il nous fallait hélas les détruire, surtout dans leurs états. Pour ça, je fonçais en cherchant à les prendre de vitesse. Il me fallait des coups équilibrés : trop faible, ils ne passeront pas les protections de leurs corps d’électropes. Trop fort, je ne pourrais pas les atteindre à cause de leurs vitesses. Équilibrant mes manœuvres en profitant que la foudre émanant de leurs corps ne m’affectent pratiquement pas, pendant que je tranchais les miens, Lucian lui eu bien moins de concentration et de difficulté. Il envoya rapidement des pointes de pierre dévasté les jambes des marsupiaux foudroyants, avant de les désactivés avec des sphères d’éclairs intenses, les abandonnant tous fumant sur le passage.

Conscient d’avoir agit bien plus facilement, il eut un petit sourire, alors que je levais les yeux au ciel. Un combat habituel pour deux vieux camarades de combats ! Dans les environs, jaillirent plusieurs éclairs frappant un peu partout, donnant clairement l’impression que le monde était touché par la foudre avec une intensité rare. En regardant partout, on pouvait voir des scientifiques qui travaillaient jusque là « bien sympathiquement » sur les manipulations des corps des hommes et des bêtes avec le pouvoir de l’électrope, de cette foudre si particulière provenant de l’ancien reflet brisé. Choqués de nous voir arrivés, ils semblèrent encore plus effrayés quand des cages tombèrent un peu partout, se fracassant par terre à grand bruit résonnant dans les environs.
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Les cages s’étaient écrasés à toute vitesse, jusqu’à libéré à l’intérieur les bêtes enfermées : Des Cauahepyas, transformés par la foudre en sorte de limier foudroyant, sortirent de tout les côtés et se mirent à nous encercler, même si l’un massacré un scientifique d’un coup de patte. Les bêtes étaient là pour nous retarder pendant qu’un sceau s’installait en vitesse sur la porte, pour nous empêcher d’entrer même en prenant plusieurs jours pour défaire toutes les protections. Il fallait empêcher ça en urgence, et pour ça, Lucian apparut soudainement juste devant la porte. Créant un mur de glace dans son dos, un limier s’écrasa bêtement dessus, glissant lentement au sol en se ramassant par terre d’une façon qui aurait été un peu plus drôle si nous n’étions pas en danger de mort. Lucian tendit alors la main, formant une vive lumière en ralentissant l’éther en le rendant bien plus stagnant, l’aspectant en Ombral, avant de chercher et de trouver le cercle de lumière qui se trouvait devant lui. Les glyphes ondulaient petit à petit, crépitante de pouvoir, jusqu’à ce qu’il ne cherche à l’arrêter.

Victrix se fit entendre, nous déclarant que nous n’étions pas autorisés à être ici. Soudainement, une sorte d’élémentaire de foudre fictif, créer à partir de morceaux d'électrope, se mit juste devant Lucian pour l’arrêter. De mon côté, j’avais pu détruire deux des loups fulgurants, les laissant attaquer mes images de miroir en frappant à toute vitesse dans des coups puissants. Plusieurs amas d’aciers tombèrent, et ils s’énervaient, changeant de stratégie en m’encerclant petit à petit. Ils tentèrent de me bondir dessus sans cesse, en résultat, ils se prenaient un coup à chaque fois alors qu’ils cherchaient à m’écraser au sol avec leurs maudits crocs.

Dans un bond vif, je plantais mes deux lames dans deux des limiers foudroyants, les embrochant au sol en arrachant mes lames de leurs carcasses dévastés, me laissant contre les deux dernières bêtes mécaniques enragées. Pendant que mes coups résonnaient dans un jeu de vitesse, moi et mon adversaire nous rentrant littéralement dedans à toute vitesse dans des coups puissants, tranchant et repoussant les pattes des loups d’électropes. Lucian lui avait simplement brisé le faux élémentaire dans un choc puissant, l’électrope s’effondrant un peu partout dans un choc puissant alors que la foudre frappait ici et là avec des crépitements puissants. Levant la main, prenant le contrôle de la glyphe, Victrix tenta de saturer la vision de Lucian en créant d’innombrables glyphes encore et encore. Quel chaos ! Alors que j’avais coupé brusquement en deux mes adversaires, dessinant une ligne d’éther intense autour de moi en frappant brusquement, Lucian s’occupait d’arrêter le sceau. Tirant les glyphes, ordonnant l’ensemble, il était plus que fier de sa maîtrise et de sa compréhension. Mais j’avais vu ce que Victrix avait fait. Fonçant vers lui, c’était bien trop tard.

La déflagration envoya Lucian s’écraser au sol, fumant, sérieusement blessé. Je lui fournissais rapidement une de mes potions de soins – dont il était le créateur, après tout. Victrix était prêt à tout pour nous empêcher d’approcher, et bigre, Lucian en avant payer le prix. Après un instant de soin, nous avons pu reprendre notre traversée. Envers et contre tout, cette ménagerie devait être arrêtée. Voir les environs me rendaient particulièrement mal à l’aise. C’était comme observer un étalage de la souffrance animale, et de la transformation en « objet » de bêtes n’ayant rien demander. Des tubes se trouvaient un peu partout, dont une partie étaient éteinte désormais : Voilà l’affreuse vérité. Strausser n’était pas la seule raison qu’ils n’aient pas lancé le protocole d’isolation de la grande porte. Mais c’était une sorte de procédé fatal utilisant l’éther des bêtes dans leurs tubes, mourant quand leurs seuls moyens de survies étaient coupés. Un scientifique brisait avec une sorte de maillait, les tubes allumés, en hurlant qu’il ne laissera pas ses bébés mourir. Il se foutait de notre présence, gardant son chat dans ses bras.

Définitivement, il y avait quelques personnes fort sympathique chez Hypérion. Tandis que je regardais les tubes, posant une main dessus, un profond malaise entrant dans mon crâne à l’idée d’être à la place des bêtes, dans un de ses tubes. Alors que mon esprit était confus, Lucian, harcelé par quelques chats qui étaient tellement curieux de le voir, finit par venir me soutenir un peu. C’était toujours agréable d’être soutenue, et nous progressions alors vers une grande porte où le symbole de la ménagerie foudroyante ondulait dans les hauteurs. Arrivés au fond de la ménagerie, celle ci se terminait par une grande porte close permettant d’atteindre le centre de commandement de ce triste laboratoire perdu.

En regardant la porte avec le sinistre symbole d’Hypérion, qui commençait à me donner l’impression qu’à chaque fois que je le voyais, pire ça finirait, nous faisant approcher dans le silence le plus froid au milieu des légères vibrations des mécanismes actifs. Des morceaux de bêtes foudroyantes étaient un peu partout abandonnés, là où ils étaient visiblement assemblés pour devenir des futures bêtes de guerre dédiés à Zoraal Ja, alors que Strausser arriva soudainement, blessé et épuisé. Il cria alors à notre attention que « Vitrix », le maître des lieux, venait de nous envoyer « Rempart », sa bête de choix. C’est alors qu’une immense porte s’ouvrit, et un bruit me faisant pensé à un Arkasodara se fit entendre. Un instant après, des lumières jaillirent des autres renforcés de la bête, avant qu’un énorme Gomphotherium arriva. Une sorte d’éléphant de Thavnair ultra renforcé par l’électrope, et celui ci était simplement énorme.

Voilà le gardien du domaine de Vitrix, que nous devions vaincre si on espérait avancer. Pour ça, je gardais mes lames jointes. Fonçant vers lui, frappant plusieurs fois dans des coups puissants en essayant de trancher sans cesse. Mais son corps se modifiait. L’électrope bougeait sans cesse en réorientant sa carcasse énorme pour faire apparaître sur ses flancs des canons et autres moyens de nous tirer dessus. C’était une petite forteresse vivante, et je tentais de trancher les canons et autres amas d’électrope pour lui faire perdre ses armes. Un tir me frappa, m’envoyant valser en arrière douloureusement, mais il ne fut pas suffisant pour m’arrêter. Balançant mes deux épées dans une rotation ophidienne, une technique de Rôdeur, je jaillis pour les récupérer à l’emplacement prévenu avant de les joindre.

Plantant brutalement mon glaive dans son flanc, créant une impact foudroyant intense. Lucian était apparut en arrière, formant un grand glyphe au sol en flottant lentement en l’air, préparant un sort puissant. Le serpent d’ombre jaillit hors la glyphe, tournoyant autour de l’énorme bête, en la mordant. L’éther aspectant cherchait à l’arrêter sans cesse, bloquant ses forces, coinçant son éther, pour le rendre le plus stagnant possible. Faisant revenir son serpent d’ombre vers lui alors que Lucian avait été écrasée par une onde de choc intense, quand le Gomphotherium avait broyé le sol d’un geste brutal. Il se releva, serrant les dents, regardant les bobines qui foudroyaient la bête pour lui éviter de s’endormir. Je détruisis plusieurs des bobines dans l’éclat de ma Réminiscence, alors que le serpent rouge jaillit vers la bête. Déviant au dernier instant vers les bobines, le serpent d’ombre récupéra une grande puissance, avant de surcharger la bête.

Des explosions apparurent partout sur son corps, le dévastant petit à petit, alors que la bête bondit pour fracturer le sol, essayant de nous dévasté avec l’impact. Passant aisément outre, traversant l’onde de choc en utilisant la célérité de la Réminiscence, je frappais un peu partout en laissant des énormes plaques d’électrope s’écraser au sol, le brisant sans cesse. Récupérant l’éther de son mur, renforçant son serpent d’ombre qui grandissait. Formant des pointes de glaces, il les lançait, mais son bras s’agitant sans cesse en tremblant. Le maléfice de Thanatos en profita pour grandir un peu plus, créant des bulles de noirceur, cherchant à s’étendre sans cesse. Les pointes dévastèrent un peu plus la bête, jusqu’au coup fatal, mais le mal gagnait en intensité. Rempart s’agita une dernière fois, avant de foncer en avant.

Voir un Gomphotherium charger en avant n’est pas quelque chose de bien, et il se rua vers la porte blindé en s’écrasant dessus, l’éventrant en bonne partie. C’était comme si la bête avait essayer de retrouver son maître soudainement, prise de souffrance, avant de finir sa vie enfoncé dans le passage, la porte en partie défoncée sur le côté. Nous pouvions désormais nous préparer à atteindre Vitrix, pour arrêter enfin sa folie. Et pour le faire payer pour tout ses animaux aussi sauvagement modifiés, kidnappés, transformés. Là, il m’avait donné une bonne raison de le traquer. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 21 sept. 2025, 17:38

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-dix-septième entrée.
«Victrix l’éradicateur.»
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« Détruire le responsable de cette installation n’allait pas être évident, mais était nécessaire. Hypérion devait être chassé définitivement de Yyasulani, et ça ne serait pas aussi évident qu’on le voudrait tant que Victrix existait. En tout cas, nous avions reçu l’aide de Strausser qui fut plus que précieuse, un allié ayant très rapidement comprit qu’il ne pouvait simplement pas rester dans le camp ennemi. Après avoir brisé la ménagerie fulgurante et les machines de l’assaut mécanique, nous devions atteindre celui qui dirigeait tout ça et permettait les travaux sur le projet Mortis, affrontant par la science et les expérimentations, un Thanatos bien envieux d’arracher à ses traîtres les résultats de leurs efforts sur le projet qu’il avait même lui préparé en Shaaloani avec la Liqueur fantôme. Je doutais que cela nous mette sur la piste pour en finir avec Hypérion et Thanatos dans les environs, mais on ne pouvait simplement pas laisser Victrix là : tant qu’il serait dans sa structure, les soucis grave des environs, les cobayes, tout recommencerait. Avec, ou sans ses agents.

En progressant, nous avons pu voir pas mal de vie le long des couloirs où nous nous étions battu pour arrêter les problèmes d’Hypérion dans les environs, avant de voir un des agents de Teyb porter un Régulateur noir. C’était quelque chose de très controversé, regardant un peu bizarrement celui ci sans trop savoir quoi penser surtout à cause des actes d’Hypérion vis à vis de la quête d’éternité. Passant outre, le scientifique avec ses chats passait, recouvert de ses chats, tandis que l’un semblait chercher encore Lucian. Le pauvre, le voilà traquer par un petit chat, pour le long de sa vie peut-être ? - Ou probablement jusqu’à ce que Lucian ne l’adopte et qu’il finisse sa vie à Sharlayan entre les croquettes et les caresses. La situation semblait plutôt tendue, et les lieux restaient dévasté.

Une machinerie s’écrasa devant Yuki et moi alors qu’une membre d’Oblivion devint rouge pivoine en ayant faillit nous faire tomber ça sur la truffe. Yuki ne s’en offusquait pas, offrant quelques caresses à un chat qui passait par ici, tout en regardant curieusement le Régulateur noir. Toute cette histoire était vraiment très inquiétante. Et nous progressions alors que Rine eue du mal à arrêter de piailler sur la membre maladroite d’Hypérion. La plus râleuse d’entre nous ! Dès que nous sommes arrivés au centre de commandement, c’était la petite machine ronde avec ses gros yeux qui jaillit rapidement avec une petite chanson, une sorte de sourire simplifié « dessiné » sur l’écran de son visage, avant de se mettre à tournoyer en faisant de la musique. Strausser, Lea et Teyb arrivaient, le Shetona sur les bords de la crise de nerf à cause de la petite machine flottante qui n’avait pas arrêter de chanter. Continuant tous ensemble, bien décidé à aller voir Vitrix et arrêter tout ça, utilisant les autorisations de Strausser qui était accompagné par les membres d’Hypérion ayant suivi sa rébellion contre ses anciens maîtres. Ils fusèrent pour arrêter les membres du personnels installés sur des écrans, occupés à transférer des informations. Il y avait une ambiance d’intervention militaire plutôt vive, et Strausser allait s’occuper de tout ça. Une Lalafell hurlait que le projet Mortis était sa porte vers l’immortalité.

Elle était aveugle aux intentions de Thanatos. En poursuivant notre route, je récupérais pour des futurs études, surtout des documents. Attrapant ce qui me tombait entre les doigts, pour comprendre à quel point ils étaient aller loin avec le Mortis, pendant que Yuki de son côté fronçait les sourcils en accusant les habitants de chercher l’immortalité contre les âmes des autres. Bien qu’il se méfiait de lui, Strausser démontrait un accord réel envers la morale de Yuki. Certainement pour ça qu’il avait renié Hypérion, et qu’il se battait pour les arrêter, avant que plus de ses anciens amis ne meurent. Le passage allait être très compliqué. Et involontairement, le petit robot chantant nous conduisit à toute vitesse un peu idiotement droit dans un passage avec des murs se fracassant ici et là dans le chaos le plus total.

Passer ici, c’était devoir esquivé sans cesse des moyens de nous broyer pour laisser des morceaux de nous un peu partout. Alors, pour avancer malgré tout dans ce passage infernal, j’utilisais ma vitesse avant tout. Fonçant rapidement en essayant de passer d’un coin à un autre, je ne pouvais pas utiliser des techniques comme celle du Ciel clair, puisqu’il fallait que je bouge entièrement d’un lieu à un autre. On esquive pas un plafond couvert de pique qui vous fonce dessus, mais on s’enfuit. Passant d’un coin à un autre, Yuki jaillit en utilisant son grappin. Attiré rapidement dans une impulsion puissante, propulsant son corps dans des reflets éthérés, alors qu’il arriva jusqu’au bout, le petit robot ayant un « 10/10 » à la place du visage pour le féliciter. Et Rine s’en remettait lentement, la langue pendouillant sur le côté après avoir vu un plafond lui foncer dessus. Continuant notre trajet vers le Centre de commandement. Les premiers défenseurs d’Hypérion jaillirent : des Sentinelles mécaniques. Celles ci tirèrent plusieurs flots de tirs un peu partout, et avaient laissés quelques tas de poussières dans les environs. Ils avaient consommés l’éther des membres d’Hypérion dans les environs, pour une raison que j’ignore. S’étaient-elles rebellées ?

En tout cas, elles voulaient aussi notre éther, et ne l’aurait pas facilement. La première sentinelle à levé son arme vers moi reçu une de mes lames plein torse, la fracassant, avant que je ne fuse pour arracher mon épée. Envoyant quelques lames de jets vers leurs armes à distance pour les sabotés, je me mit à me déchaîné avec colère au milieu des Sentinelles, de mes deux épées. Après ce qu’elles avaient fait, après ce carnage, je ressentais un désir de justice intense. Même si Hypérion était nos ennemis, je ne pouvais pas leurs souhaiter de finir désintégrés de la sorte. Une arme énorme jaillit, créer par Victrix pour aider les Sentinelles, brisant le bouclier de Rine avant de se moquer de ma parade pour m’envoyer m’écraser brutalement plus loin avec un choc intense. Rine s’occupait directement de mes blessures, laissant Yuki détruire les dernières Sentinelles, esquivant toutes leurs attaques en fonçant à toute vitesse, des petites explosions apparaissant aux moindres de ses coups.

Buvant ma potion de soin, je pu me redresser malgré la violence de l’impact. On était loin d’être à destination. Arrivant au niveau d’une installation brisée. Des écrans se trouvaient un peu partout, créant un véritable espace de travail technologique qui aurait pu être particulièrement actif si une bonne partie de ceux qui travaillaient par ici n’étaient pas occupés à être transformés en cendre. Mais cette fois, alors qu’on progressaient doucement en observant les environs, nous avons pu voir dans les environs des traces de combats partout, littéralement des failles et des fissures ayant tout dévasté. Mais tout le monde n’était pas encore perdu. Un engin se déplaçait, formant un faisceau de ponction d’éther d’un niveau particulièrement rare et dangereux, formant des faisceaux intenses désintégrant littéralement les pauvres bougres qui avaient le malheurs de se trouver sur la route de l’engin. Strausser jaillit en nous suppliant d’aider les siens en priorité, de les sortir de là avant de nourrir l’éther du projet de Neo Alexandrie de retour des éternels. Mais trois canon sur patte approchèrent, tirant des lumières vives d’énergies vers nous pour essayer de nous massacrer.
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Alors, pour essayer de les secourir et d’arrêter cette folie, je formais une Reptation à toute vitesse en passant derrière les trois tourelles et leurs maudits canon. Les énergies jaillirent droit vers l’image de miroir que j’avais laissé, et ils semblaient presque confus, autant qu’une machine peut l’être, là où je venais de tirer soudainement. Mon glaive traversa entièrement une des machineries en passant dans son dos, ressortant depuis son oculaire, avant d’abandonner sa carcasse au sol brusquement. Plusieurs tirs me fonçaient alors dessus avant même que la carcasse d’acier ne s’effondre. Pour l’instant, je déviais et esquivé tout les tirs, Victrix essayant de me déstabilisé en me disant que je n’y parviendrais pas. Bondissant en l’air, déviant plusieurs des tirs, tout en libérant un éclair puissant contre l’antenne qui cherchait à désintégré mon Yuki. Bigre, ils n’allaient quand même pas faire tomber en poussière mon bien aimé. De mon côté, je parvins à trancher en trois morceaux un de mes adversaires, le tranchant à toute vitesse, le laissant tomber en mille morceau en regardant mon dernier adversaire.

Yuki avait pu commencer à endommager la machinerie, alors que Rine faisait fuir les locaux. Les boucliers de vent ondulaient doucement autour d’eux, recevant la ponction à la place, pour qu’ils puissent s’échapper. Se mettant en face de son adversaire, pendant que de mon côté j’esquivais les tirs du tripode, Yuki l’aveugla avec son grappin en permettant la fuite des locaux. Devenue folle, les coups des pinces et des tirs partirent dans tout les sens, et firent exploser la machinerie. Ça aurait été plus simple si la déflagration terrible n’avait pas envoyé Yuki douloureusement au sol. Par terre entre les flammes et les éclairs, il devait atteindre en passant outre les morceaux d’acier brisé, la capsule d’éther qui accumulait les vols d’éther pour arrêter l’engin et libérer tout cet éther.

De mon côté, je devais détruire le dernier mécanisme de combat de Victrix, renforcé par ce dernier, créant des boucliers d’électrope autour de lui. Pour ça, je libérais toute la vibration accumulé par l’éther foudroyant dans mes lames. Joignant mon glaive, je passais à côté de la machinerie, tranchée en deux elle ainsi que l’électrope défensive, s’effondrant sur le côté avec quelques petites explosions au passage. Yuki lui fusait vers la capsule, et parvint à la trancher en morceaux. Un grand éclat de lumière jaillit, formant un impact d’éther, avant qu’il ne reste que des brides de lumière ici et là. Victrix tenta de verrouiller la porte, mais Teyb et Strausser empêcha la fermeture de l’accès. Il nous fallait rapidement l’atteindre, avant qu’il ne se terre dans son antre. Continuant notre route vers le Centre de commandement. Le passage avait gardé d’innombrables traces. Bigre, comme c’était sinistre ! Visiblement, les membres d’Hypérion n’avaient pas envie de finir en tas de poussière pour satisfaire le projet sinistre de Neo Alexandrie de créer des nouveaux éternels. Résultant des traces un peu partout, balafrant les mécanismes ici et là produisant désormais pas mal d’étincelles un peu partout là où les impacts brisèrent les environs.

Tout le monde n’était plus que des tas de cendres, tous sauf un homme : le scientifique portait un Régulateur noir, mais il avait totalement perdu l’esprit. Se tenant la tête, en pleurs, disant sans cesse que lui va survivre et pas les autres. Après avoir vu tout le monde être tué sous ses yeux, il avait de quoi avoir perdu l’esprit. Nous continuions alors, dans un froid certains, approchant de notre cible. Regardant au sol la poussière, je regardais entre mes doigts cette poussière si délétère, fronçant les sourcils en réalisant à quel point leurs vies furent happés aisément pour de l’éther. Des écrans diffusaient quelques tentatives de parole provenant de Victrix, cherchant à nous décourager, à critiquer notre tentative d’empêcher l’éternité. Ce qu’il restait de lui devait être brisé.

Définitivement. Pendant que j’observais les environs, Yuki de son côté, prit un temps pour observer les cendres, évoquant les pauvres gens tombés en poussière. Vérifiant celui qui s’agitait par terre, les mains sur la tête, il fit en sorte de vérifier si on pouvait le sauver, avant d’avancer. Il ne pouvait pas aider face à un tel traumatisme, mais il s’assurerait au moins qu’il serait récupéré par Teyb. Arrivés enfin au Centre de commandement principal, l’endroit où tout les problèmes provoqués par Hypérion étaient en préparation. Nous pouvions voir que les environs ressemblaient à un vrai delirium de technologie : il y avait des écrans simplement partout, crépitant de lumières et ayant comme des sortes de reflets ici et là. C’était bien beau à voir, même si je ne comprenais pas ce que je voulais autour de nous. Des écrans, des affichages, tout ce qui est attrait à cette technologie si avancée donnait l’impression de maîtrise avancée.

Tout semblait relativement se trouver autour – il y avait autant des informations sur leurs projets que sur des recherches variées comme leurs ennemis, les nouvelles de Solutions Neuf, les Régulateurs Noirs. Prévenu par le petit robot aux oreilles bizarre, montrant les hauteurs de la « main », jaillit alors Victrix. Il avait sacrifier son corps pour que devenir une sorte de sphère de combat, des armes jaillissant un peu partout en se dirigeant vers nous pour nous abattre. Strausser, Teyb et Lea allaient arrêter deux arrivant dans notre dos, pour nous concentré sur notre combat contre Vitrix. Fusant rapidement dans un impact puissant, formant une lueur foudroyante intense. Je libérais des images de miroir un peu partout, jaillissant dans tout les sens pour devenir des cibles pour nos ennemis. Tranchant les armements un peu partout pour les empêchés de nous tirer dessus, Yuki fit de même de l’autre côté en fonçant, tranchant sans cesse les armements d’électrope en utilisant son grappin pour les atteindre. Ses coups puissant dévastèrent pas mal de canon, jusqu’à ce qu’un n’explose de lui même, envoyant Yuki en arrière.

Créant une barrière d’électrope intense autour de lui, Victrix tenta de se protéger dans une lueur intense, alors que des rayonnements d’énergie mauve jaillissaient de ses flancs. Esquivant de justesse la plupart, je frappais sa protection, dévastant en ouvrant un grand coup dedans, mais un tir me frappa au flanc. Les flammes jaillirent quand Yuki dévasta une bonne partie du bouclier. Esquivant les tirs, mettant Rine en sécurité rapidement en l’attrapant au passage. Yuki fut frappé par un amas d’électrope qui passa à côté de lui brusquement. Son bouclier était brisé, mais Victrix ne souhaitait pas se laisser faire. Bien décidé à en finir. Un énorme canon se forma au dessus de nous. Si on ne faisait rien contre son tir, il détruirait presque tout dans la pièce. Pour arrêter son tir, nous avons envoyé ensemble nos glaives, créant un impact furieux brisant le canon. Sous les étincelles et les flammèches qui tombaient autour de nous, nous avons pu frapper.

Malgré un tir reçu à l’épaule, je délivrais tout l’éther de mon glaive, brisant brutalement Victrix, qui fut condamné quand les flammes de Yuki le frappa, le condamnant une fois les lames d’or produite par le Viera, entrant à l’intérieur de sa carcasse brutalement. Des écrans éclataient ici et là, des chocs brisants les environs, formant des arcs d’énergies brisant les installations, alors que des morceaux d’aciers chutaient dans tout les sens dans des bruits tonitruants. Quel chaos ! Visiblement, tout était sur le point de tomber en pièce, et Vitrix s’effondra au sol à son tour, prit des mêmes déflagrations. Il ne restait que son « visage » qui bougeait, l’air de ne pas comprendre, en disant qu’il était censé être éternel. Quel triste que de voir une personne ayant fini de la sorte, mais Hypérion avait au moins enfin été repoussé. Nous allions pouvoir nous focaliser sur les forces de Thanatos, et découvrir où ils avaient essayer d’envoyer leurs informations reçues ici. Qui tire les ficelles ? Difficile à dire.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 22 sept. 2025, 17:02

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-dix-huitième entrée.
«Incarnation foudroyante.»
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« Les Faubourg non loin de la Gardienne d’éternité abritant Solution Neuf et autres structures, donnait encore une vague impression d’être dans une ville Shetona dans le Tural, se mêlant aux technologies de l’électrope se trouvant un peu partout. Le mélange des mondes l’avait relativement épargnée, mais pas les trente ans, et cet endroit était devenu une grande zone de vie avec pas mal de technologies actives un peu partout. En progressant, découvrant les environs où nous allions nous installer quelques jours pour dormir, il paraît que les environs étaient normalement beaucoup plus tranquille si on retirait le fait que l’histoire des Régulateurs noirs avait créer une véritable anxiété depuis quelques jours. Sans parler des attaques des Sentinelles mécaniques en ville, qui avaient prit plusieurs vies. Nous n’avions pu que la voir dans l’installation d’Hypérion, mais je me doutais que ça ne pouvait qu’être pire dans des zones civiles. Et je me demandais, hélas, qu’est-ce qu’Hypérion pouvait bien prévoir pour profiter de cette ambiance sinistre, et Teyb allait rapidement nous conduire vers les problèmes infâmes de nos ennemis.

Progressant dans les faubourg, nous passions au milieu de quelques étals avec plusieurs objets en vente. Un Hhestarro un peu trop bedonnant nous fixait bizarrement, nous tendant des chips, en louchant. Plutôt que de plonger mon regard avec une fascination effrayante dans ce trou béant qu’était son regard comme si manger ses produits Alexandrins avait fini par le pousser à sombrer, Lea intervint. Prenant un paquet et le payant, elle nous demandait de ne pas faire attention, les locaux du marcher ayant tendance à en faire trop. Surtout celui disputé par tous, ayant essayer de vendre des faux Régulateurs noir en les peignant simplement en noir avec un peu de peinture.

Le temps était tranquille, et nous entrions dans les parties empruntés par les chariots et les fermiers. Prendre en partie un bain de foule, c’était surprenant depuis le temps que nous passions dans des recoins peu peuplés ! Lucian fuyait les parties dédiées à la nourriture, peu envieux de finir au milieu de toutes les odeurs, et douteux de ce qu’il y avait dedans. Il préférait les outils technologiques curieux et variés, surtout ceux ayant une tendance à se lié à l’alchimie, offrant quelques Gils – même si les marchands le regardaient bien bizarrement. Moi-même, ça faisait longtemps que j’en avais pas vu, ma bourse était pleine de Pels à la place. Mais plus nous progressions, plus nous découvrions aux lieux un tout autre visage. Quel ambiance délétère en ville. Les locaux semblaient tous soucieux, doutant de tous, errant dans les environs en s’interrogeant visiblement sur le futur qui les attendaient. Ils n’avaient plus le moindre espoir quant à l’idée de devenir des éternels pour certains, mais plusieurs portaient des régulateurs noirs, ayant fait ce choix en étant plus qu’heureux de l’avoir fait. Teyb arriva vers nous, avec un de ses adjoints. C’était un ancien agent d’Hypérion qui avait été ramené à la raison par Strausser, bien décidé à réparé ses erreurs en œuvrant pour Oblivion.

Il tenait un homme à visage de fouine, qui avait été engagé par Hypérion pour essayer de trouver le plus de monde possible à leur future service : trouver d’autres engagés, et tous méritaient leurs régulateurs noirs. Ainsi, Teyb nous conduisit vers le sud, en direction de l’Auréole de Yyupye. Quittant les lieux doucement, il nous fallait empêcher les locaux de faire une terrible erreur. Mon regard trouvait un peu de pitié en cet être vendu à Hypérion, m’imaginant ce qu’il avait traverser pour en arriver si bas. Inspectant l’homme à l’air lâche et désespérer. Lucian ouvrit soudainement le col de l’homme, découvrant sur son corps, une sorte de marque d’électrope se trouvant dessus. Hypérion avait toujours un regard sur les siens, et à défaut de le repérer facilement avec l’éther, on pourrait désormais vérifier s’ils n’avaient pas ses petits outils sur eux. Remerciant chaleureusement Lucian, Teyb retourna au travail, alors que nous quittions les lieux vers les cultures.

Plusieurs personnes se trouvaient sur notre chemin, ils étaient fort mécontent de nous voir. Certains étaient craintifs, d’autres simplement effrayés, mais ils étaient tous tentés à l’idée de recevoir leurs régulateurs noirs, malades de jalousies de ne pas avoir eu la chance des autres essayant de faire parti des cinq-milles futurs éternels. Ils nous envoyaient plusieurs canettes et autres conserves bien à eux, grondant à l’idée que nous cherchions à voler leur éternité. Pour ma part, après avoir reçu un de ses petits gobelets avec du liquide dedans. C’est à force de regarder leurs régulateurs, imaginant combien d’âmes étaient dedans, combien d’âme je pouvais sauver en les éliminant, qu’ils prirent peur. Mon regard changea. Celui que j’accorde aux ennemis que je me jure de tué. Pour autant, je n’allais pas créer une crise diplomatique, si méritante soit-il avec ce peuple. Lucian, de son côté, décida de créer un bouclier autour de lui. Malgré son égo Sharlayanais, il le fit taire en se contentant de créer des modestes barrières où se cognait les canettes et autres conserves dans des petits bruits cristallins. Il semblait calme, les yeux fermés, mais renvoya quand même une canette s’écrasant contre un jeunot, qui s’enfuit en criant à sa Maman à quel point nous étions méchant.

Bigre, j’en frissonne encore ! Alors que nous poursuivions, les vrais problèmes eux arrivaient aussi. La foudre s’accumulait de plus en plus, s’écrasant dans les environs avec violence dans des chocs intenses. Ils provoquaient quelque chose de terrible visiblement, et ça animait la foudre avec une violence rare. Les éclairs s’étendaient partout, créant des crépitements d’énergies plus qu’intense, jusqu’à voir soudainement des élémentaires de foudre apparaître. Des petites sphères foudroyantes si inquiétantes jaillirent vers nous, dérangé par cette folie, pour nous foudroyés tous. Alors, pour détruire ses maudites élémentaires, je fusais pour donner un coup d’épée rapide vers leurs noyaux d’éther. Il fallait faire vite et bien, même si je crains moins la foudre que les autres, je ne veux pas essayer de trouver une limite maintenant !

Plusieurs frappes m’envoyèrent en arrière, me prenant plusieurs caisses en finissant au milieu des légumes fraîchement cultivés, pendant que Lucian lui se contenta de frapper dans une croix d’éther formé en avant. Finissant son sort, il éclata en un tas de pointe rocheuse, se plantant brutalement dans chacun des élémentaires, les brisant en des éclats de lumières intenses. Efficace, pensais-je, et pas qu’un peu ! Nous permettant de poursuivre en finissant dans une de leur culture foudroyante. Les éclairs tombaient un peu partout dans les environs, alors que l’ensemble donnait l’impression qu’ils cherchaient à prendre vie. Mais plutôt que de tout détruire, ceux ci ne cessaient d’offrir de cette délétère énergie qui servirait à provoqué des malheurs par la suite, alors que nous contemplions sombrement la présence d’une énorme embarcation aérienne : la nef avec son grand ballon, recouverts de différentes technologies d’électropes, était particulièrement ancienne.
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Le genre de modèle, me dirait Strausser, jadis utilisé pendant la Guerre des Fulgurations avant que leur monde ne se résume plus qu’à une sphère et de la peur. Les locaux aidaient en transformant la culture en « ferme à foudre » pour offrir de l’énergie à Hypérion, en promesse d’un régulateur noir. Néanmoins, le plus gros soucis, c’est que leur petite manipulation était tellement dangereuse qu’elle signalait leur présence à tous. C’est là que jaillirent des Golems foudroyants, les entités désireuses de dévorer tout cet éther foudroyant. Il fallait détruire les golems et arrêter cette folie. Pour ça, je bondis vers un golem, le fendant en morceau. Il ne s’y attendait pas, et reçu tellement de coup d’épée qu’il fini en tas de morceaux au sol. Reprenant ma route, tranchant un bras d’un autre golem foudroyant. C’était un combat de foule, les retenant pendant que Lucian lui arrivait vers l’étrange ballon et la foudre qui ondulait un peu partout. Voyant trois civils sur le point d’être massacrer par un énorme coup d’un des électrogolems. Je fusais me mettre devant, prenant un impact qui faillit m’envoyer dans l’inconscience brusquement. Un œil clos, la joue gonflée, me relevant en ayant du sang au nez et aux lèvres, j’allais avoir besoin de soin, surtout ce soir, après un pareil coup. Ils approchaient pour abattre les civils sauvés, même s’ils avaient fait des erreurs, qui les auraient laissés périr ?

Fusant avec une Reptation, je tranchais sans cesse de mon glaive, tranchant deux des golems en morceaux en utilisant d’un surplus d’éther pour ne pas tomber, mon esprit brouillé par la douleur. Lucian forma une grande glyphe autour du ballon, le bloquant soudainement dans un effet puissant, pour coincé l’éther. Plusieurs tirs jaillirent vers lui d’une tourelle, les habitants totalement paniqués envoyèrent des impacts d’éthers puissants, envoyant Lucian au sol, mais il perçu chez eux qu’ils faisaient ça de force. Hypérion avait une sacrée emprise sur leurs esprits. Ne s’occupant pas d’eux alors que les explosions se formaient un peu partout autour de lui quand il se faisait encore tirer dessus. Lucian, les dents serrés à cause du premier tir, formant tout un effet de puissance intense qui brisa soudainement le ballon.

L’explosion fut impressionnante, envoyant Lucian à terre ainsi que tout les habitants. Sa main maudite ondulait sans cesse, en soif d’éther brusque, alors que le noyaux instable se préparait à foudroyer tout les civils environnant. Lucian devait faire un choix, et vite, alors que de mon côté je venais de détruire les derniers électrogolems en fusant dans tout les sens. Mes coups accompagnés d’écho de mes lames, tranchant à plusieurs endroits dans des coups vifs jusqu’à les laissés brisés les uns après les autres, les golems brisés s’effondrant lourdement au sol. Lucian, alors, envoya quatre cristaux pour former une protection vers les civils. Je pense qu’il fini par les prendre en pitié, alors qu’il avançait vers le noyaux. La foudre le frappa, douloureusement, mais il parvint à mettre sa main contre le noyaux. Aspectant l’éther, laissant un énorme amas tellurique gagnant rapidement les environs, ne laissant qu’une sorte de fantastique structure de pierre. Quelque chose passa rapidement au dessus de nous, et on pouvait voir que cet éther était dédié à quelque chose. Quelque chose de très dangereux. Reprenant notre route vers les conséquences de leurs erreurs, il fallait empêcher quelque chose de très mauvais d’approcher les Faubourg à cause de leurs erreurs.

Sur le trajet, ont pu voir au sol pas mal d’affiches abandonnés un peu partout. Les affiches montrait une femme rousse, celle qui semblait se nommer « La Générale Kasenta », une ancienne commandante des forces de l’ancien Suzerain de la force. C’était une force simple : rejoindre leurs rangs pour mérité de recevoir un Régulateur noir. J’ignorais à quel point c’était mensonger, mais nous progressions avec cette sinistre présence. La foudre frappait avec une force inouïe, et une créature se trouvait dans les environs, rôdant au milieu des éclairs, cherchant à atteindre les Faubourgs. Certains avaient peut-être été touchés par le désespoir, ce n’était pas une raison de les laisser tomber. Alors, je regardais ici et là, sur mes gardes. Mes lames en main, prête au combat, trois civils jaillirent en se collant quelque peu à moi alors que je regardais dans les cieux la bête. Ils me firent pitié, et pas pour une mauvaise raison. Ils souffraient, rêvaient de ne plus avoir peur, et je ne pouvais que comprendre à quel point Kasenta pouvait représenté un espoir, alors que je leur disais de repartir vers les Faubourgs.

Lucian de son côté, était heureux de voir que la marque à son bras n’avait pas évolué, avant de se rendre compte à quel point la créature était lié à la foudre, et aux soucis environnant. Bigre, comme Hypérion avait été trop loin sur ce coup là. Progressant en vitesse, on cherchait à arrêter ça rapidement pour l’empêcher de nuire. Approchant de la bête, celle ci se trouvait non loin de plusieurs éclairs, alors que l’énergie avait dynamisé la végétation environnante. Des éclairs tombaient un peu partout, mais ce qu’on ne s’attendait pas à retrouver, c’était bien deux alliés. Un grand écran se trouvait là avec quelques amas technologiques, avec deux personnes qui travaillaient dessus. Enfin, un seul, et l’autre était une Lea agitée qui bondissait un peu partout en nous criant qu’elle tente de remonter la piste d’Hypérion avec « Papy » - et ce Papy n’était pas n’importe qui. Il avait du être mit au contact de nos nouveaux alliés de Neo Alexandrie, avant de dévoilé la présence de Trecims.

Le vieil écho de Vana’diel moustachu inclina la tête vers nous, avant de se focaliser de nouveau sur l’écran. D’un coup, il passa au rouge, laissant apparaître le faciès masqué d’un sinistre scientifique. Tzar, fut cité par Trecims. Le maître à pensé d’Hypérion. Nous le retrouvions depuis la sinistre base scientifique abandonnée. Il sabota la machinerie même à distance, et attirant sa création : Une horreur ailée, forte uniquement d’énergie foudroyante intense, qui s’approchait des Faubourg. Elle avait été envoyé tuée Trecims et Lea, et il nous fallait l’arrêter. Pour ça, directement, Lucian créa des protections autour de Lea et Trecims. Les éclairs frappaient autour d’eux, ondulant contre le bouclier créer par le Sorcier leur ayant sauvé la vie, pendant que je fonçais droit vers l’entité. Mêlant à mes éclairs, le plus possible de l’éther stellaire pour contaminé par sa présence, la carcasse de notre adversaire. Je frappais sans cesse jusqu’à reculer fortement quand un coup de serre qui dévia plusieurs de mes lames, me fit reculer lourdement. Mais ça suffit pour lui laisser une ouverture : d’un coup, brusquement, une lance de pierre jaillit.

Envoyée par Lucian, la Lance empala brutalement en arrière. Arrachant la lance de pierre de son torse, cela le sonna suffisamment longtemps pour reprendre à la charge. Et pour ça, je lui balançais plusieurs fois mes lames. La foudre frappant avec, cherchant à le diminuer sans cesse. Je bondissais en récupérant mes épées, revenant à l’assaut, envoyant plusieurs lames de jet pour que la saturation de coup le rende fou. Jusqu’à ce qu’il ne tournoie, frappant de son aile, m’envoyant m’écraser avec une violence rare contre la pierre. Avec mon œil gauche blessé, je ne l’avais pas vu venir, mince alors ! Lucian lui, forma rapidement plusieurs chaînes, le coinçant avec des pointes de roche puissante pour l’arrêter. Trouvant son cœur au centre de sa carcasse, la bête brisa les chaînes, et blessa Lucian, avant de créer une vague de foudre intense vers nous.

Pendant que Lucian l’esquiva, je fus prise dedans, me paralysant en partie. J’aurais sûrement été totalement immobilisée si je ne maîtrisais pas la foudre à se point, frappant à plusieurs endroits en brisant son torse, forçant mon corps agité par la foudre pour frapper. Pour l’achevé, Lucian forma rapidement les sphères d’éther entre ses mains. Les propulsant, s’éloignant du mur de pierre qui l’avait protéger de la vague de foudre, brisant le torse de son adversaire avant de briser son cœur. S’effondrant au sol dans un éclat intense L’Incarnation de foudre eut la voix de Tzar, disant que l’éternité les attends et que tout ça n’était qu’une simple halte dans leurs projets. Soudainement, l’incarnation de foudre explosa soudainement en formant une déflagration surpuissante intense, envoyant valser Lea plus loin un peu idiotement. Trecims, le fessier à terre, récupéra tristement une des affiches abandonnées de la Générale Kasenta – Nous connaissions maintenant les grandes têtes d’Hypérion. Il ne restait plus qu’à les retrouver, et les détruire enfin. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 23 sept. 2025, 16:50

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-dix-neuvième entrée.
«Le cyclope de chair et d’acier.»
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« La découverte des projets de repeuplement d’Hypérion me laissait froid dans le dos. Après avoir perdu bien de leurs forces, il était naturel qu’ils se tournent vers les désespérés pour en faire des agents à leurs soldes. Mais de là jusqu’à faire des promesses à tout le monde comme s’ils pouvaient arracher à leurs vies n’importe qui afin d’en faire de joyeux fantassins m’énervait grandement. Strausser allait faire ce qu’il pouvait pour saboter Hypérion, mais maintenant qu’il était clairement désigné comme un parjure, ses accès et autres maîtrises des lieux et des sécurités d’Hypérion ne lui servirait plus à grand-chose. Pour l’instant, Teyb m’avait admit que sa principale priorité en tant qu’agent d’Oblivion était la sécurité des Faubourgs face aux intentions de recrutement et de récupération des régulateurs noirs. Solution Neuf était semble t-il déjà suffisamment troublée comme ça par les affrontements avec les Sentinelles mécaniques quand celles ci désiraient désintégrés des locaux pour en faire de l’éther. Quant à nous, nous devions agir dans l’Hoirie face aux opportunistes et aux désintégrateurs fous. Au fond, je me demande si Thanatos ne se riait pas de la situation, pendant que tout le monde était en forte difficulté.

Les locaux semblaient inquiet, discutant avec d’autres qui tentaient de les rassurés tandis que certains regardaient de façon bien colérique les porteurs de Régulateurs noirs. Au milieu d’une allée avec pas mal de passage, Pumaska, ma nouvelle disciple, s’émerveillait. C’était sa première mission à nos côtés, et je fus surprise de constaté son talent en la mettant à l’épreuve il y à deux jours de cela. Au vue de ses capacités, elle pouvait se joindre à nous, et j’étais sûre qu’elle ferait des merveilles. Tandis qu ‘elle s’émerveillait de la technologie locale, Yuki juste à côté, semblait quant à lui mal à l’aise de toutes ses histoires de Régulateurs. Et bigre, il n’était pas le seul ! Alors que nous retrouvions Teyb un peu plus loin, le membre d’Oblivion semblait particulièrement inquiet. Faisant les cent pas, il nous salua tandis que plusieurs de ses agents observaient les environs. Visiblement, les Faubourg allaient recevoir une petite visite de ce que Teyb nous expliqua, et il craignait clairement les conséquences d’une attaque sur cet endroit surtout aussi affaiblit que maintenant.

Dans les environs, aucuns signes avant-coureur, c’était comme si la journée allait se dérouler parfaitement normalement, sans être exposés à une attaque plutôt inquiétante. Inspectant les environs, il nous fallait trouver la moindre trace de ce qui pourrait se passer, Teyb étrangement convaincu que ça arriverait : visiblement, Strausser lui avait trouver l’information, et je me demandais alors comment pouvait bien aller le capitaine renégat depuis la destruction de Victrix et du laboratoire perdu. Cherchant du regard dans les environs, regardant un peu partout curieusement en cherchant dans les environs avec ma longue vue. Pumaska et Yuki arrivaient, et Yuki doutait franchement de ce que Strausser pouvait apporter comme information. N’ayant pas encore confiance envers l’ancien agent d’Hypérion, il doutait des informations, et soudainement, les deux perçurent une énergie qui gagnait en intensité. Soudainement jaillirent des impulsions éthérés, commençant à apparaître un peu partout en ville. Quelque chose se téléportait au milieu de la ville, bon sang ! Passant entre mes deux compagnons, je fonçais vers la ville à toute vitesse.

Alors que nous avions réalisé que l’attaque arrivait, nous foncions déjà vers le centre de la ville quand la vibration intense éthérée commença à prendre de l’ampleur. D’une façon ou d’une autre, ils savaient que nous venions de réalisé qu’ils apparaîtraient directement en ville. Au loin, l’éthérite semblait être le point d’usage pour une téléportation d’importance partout dans la ville. Il était trop tard pour l’arrêter. La vibration nous frappait de façon intense, vraiment désagréable. En avançant vers le centre, je tentais de ne pas être trop affectée par de tels effets, voyant les locaux être confus, comme s’ils réalisaient que d’énorme soucis allaient nous tomber dessus, avant de se mettre à fuir rapidement loin de là.

Je fonçais alors que Yuki formait des vents tournoyant autour de nous. Créant les effets éoliens nous offrant une aide significative pour foncer en avant de filer tous ensemble droit vers la ville. Pumaska restait sur ses gardes, ses lames en main, fixant l’éthérite avant de découvrir que d’une façon ou d’une autre, ses maudites teignes avaient su créer la téléportation directement en ville ! Nous étions presque, mais le claquement sonore intense des téléportations nous fit réalisé un peu trop soudainement qu’une partie de nos ennemis avaient pu finir leurs apparitions partout en ville. En un instant, nous nous retrouvions encerclés par les chimères de Tzar. Des créatures mêlés à des loups ou des serpents, nous fonçant dessus pour nous taillé en pièce comme s’ils ne désiraient que détruire. Pour s’en débarrasser, je fusais en avant en ouvrant le passage.

Pour ma part, je me focalisais surtout sur ceux qui risquaient de tuer des civils. Bondissant en empalant deux des chimères au sol, retirant mes lames d’un coup sec. J’avançais en focalisant celles qui luttaient contre les civils, tandis que Yuki bondit des toits où il avait pu grimper avec son grappin, arrivant au milieu de la foule dans une explosion de feu intense, réduisant plusieurs des chimères en cendre. Il luttait, mais aurait reçu un terrible coup si l’adversaire venant des cieux ne s’était pas fait coupé en deux par Pumaska.

Créant une vive lumière éolienne de ses lames quand elle tranchant, la Shetona gardait le dos de Yuki en visant les points faibles, restant en mouvement constant, usant déjà des conseils de notre premier entraînement ! Débarrassez des chimères, une grande lumière mauve jaillit, qui ne signifiait rien de bon, nous laissant fuser dans cette direction. Au milieu des Faubourg, des personnes fuyaient partout. Ils criaient de peur alors que des bêtes libérées, des horreurs modifiés ne ressemblant plus à grand-chose, mélanges de loups ou de serpents, rôdaient partout en étant poursuivi par des éradicateurs locaux pour secourir les citoyens. Beaucoup n’étaient que blessés, car les bêtes n’étaient pas conduite pour abattre qui que ce soit. Elles traquaient ceux qui avaient reçu un Régulateur noir pour les amenés lentement vers une place centrale. Là bas, cinq personnes s’étaient retrouvés avec leurs régulateurs noirs, tremblant un peu, alors qu’ils se trouvaient en face d’une sorte d’image de miroir technologie créer pour former le reflet de la Générale Kasenta. Une grande femme rousse, aux yeux roses, gardant ses mains dans son dos avec un sourire franc en demandant aux habitants de leur donner les régulateurs noirs afin d’offrir l’éternité pour Hypérion avant tout.
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C’est là que nous sommes arrivés, alors que lentement une sorte d’immense pique jaillit à côté de l’image de miroir, gagnant petit à petit en énergie. Celle ci allait créer une titanesque déflagration foudroyante pour tuer tout ceux autour du pique, notamment ceux avec les régulateurs noirs, des crépitements foudroyants apparaissant un peu partout avec des chocs puissants. Deux énormes marcheurs de combats technologiques allaient nous empêcher d’arrêter la pique foudroyante, pour récupérer envers et contre tout les Régulateurs noirs. Alors, pour arrêter ça, Yuki fonçait en profitant de nos efforts avec Pumaska à arrêter les Sentinelles mécaniques énormes. Les bipèdes tiraient un peu partout, et je déviais un des tirs plus loin alors qu’il risquait de frapper mon Viera. Pumaska jaillit aussi tôt, frappant brusquement de ses deux lames en croix, utilisant plusieurs manœuvres pour frapper et briser leurs jambes. Tout se passait bien, avant qu’un pied d’une des énormes machineries ne se redresse, frappant Pumaska en l’envoyant s’écraser brutalement dans un étal à fruit.

Alors que Pumaska se remettait du choc, je frappais la Sentinelle bipède, creusant un gros trous dans l’électrope sur son flanc, des éclairs frappaient un peu partout. Yuki en avait donc profiter pour essayer d’endommager le plus possibles le grand pique, frappant plusieurs fois en libérant une image de miroir, avant que la foudre ne le frappe soudainement avec un éclair violent. Reculant, les dents serrés, il réalisa immédiatement le gros soucis : les cinq civils ne partaient pas, tétanisés, ayant trop peur de mourir pour bouger hors d’ici. Leur fonçant dessus en leur braillant qu’il faillait se mettre en sécurité, il confia les cinq civils à Rine : pauvre d’eux ! La petite chouette ne cessa pas de râler dessus, les houspillant de cette bête qu’ils avaient à rester inactif bêtement comme si leurs esprits étaient lavés. S’éloignant rapidement en étant sans cesse gronder par la petite chouette, alors que Yuki regardait la grande pointe d’éther.

L’isolant, coulant l’éther les uns des autres, formant des effets de pouvoirs intenses en se concentrant dessus. Il souffrait de la difficulté de ce pouvoir, du sang aux lèvres, sentant qu’un éclair aller tomber rapidement pour faire exploser la pique. Pendant qu’il s’occupait de ça, je fus repoussée par les deux mécanismes de combat, m’envoyant en arrière alors que les tirs partaient un peu partout. Blessée, je me remettais de l’impact, tandis que Pumaska en colère revenait rapidement à la charge. Envoyant mes deux lames contre les engins de combat, ceux ci se bloquèrent un instant quand elles furent frappées, et Pumaska passa sous une des sentinelles. Détruisant les plaques d’électropes, détruisant littéralement tout là dessous, avant de créer un véritable petit trou menant vers l’intérieur : Pas de pilote, rien, uniquement des mécanismes allant des tuyaux à autres moyens de faire circuler l’éther. La machinerie s’effondra lourdement par terre, brisée, tandis que la dernière se mettait à tirer dans tout les sens pour nous noyés sous les impulsions éthérées. Esquivant l’ensemble, tandis que je déviais plusieurs des tirs de mon côté pour que Pumaska puisse se focaliser en lui donnant une méthode, essayant de poursuivre un entraînement même en mission, elle fit des merveilles en frappant avec son glaive joint, libérant toute la pression de l’éther en tranchant l’engin en deux.

J’avais coupé ses canons pour que notre jeu d’équipe ne le condamne, en une manœuvre parfaitement orchestrée. Yuki vint nous rejoindre, Rine sur l’épaule, alors qu’il avait entièrement vidé l’éther de la pique. Il eut la malice de balancer son glaive contre l’éclair qui arrivait, empêchant l’explosion de la pique, avant de la vider de son éther. Une fois sans rien, la pique se contentant de s’effondrer lourdement par terre. Il restait des soucis en ville, ce n’était qu’un début, et nous avons rapidement pu reprendre notre route vers les hauteurs. Continuant là où l’énergie se concentrait le plus, pour essayer de découvrir ce qui se passe et qui pouvait bien nous attendre. Une créature chimérique jaillit – semblable à un homme qui aurait voulu mêlé à un serpent. Se prenant un tir dans une grande impulsion, il s’écroula sous nos regards alors que son assassin s’approchait : Trecims et Lea. La sorte de pistole technologie à l’électrope de Trecims crépitant encore après son tir, nous saluant en indiquant qu’une créature bien plus massif est à l’oeuvre ici, maîtresse de cette attaque des Faubourgs pour voler des Régulateurs noirs. Une pierre jaillit dans les airs, s’écrasant contre une demeure en faisant sortir, blessés, ceux qui se cachaient dedans.

Il fallait nous hâter, laissant Trecims et Lea aider les éradicateurs locaux alors que nous avions un objectif important : arrêter la créature qui provoquait ça. Et fort possiblement, venir en aide aux pauvres bougres blessés autour de nous. Pendant que j’offrais une de mes potions de soins, Pumaska mettait des gens en sécurité rapidement. Récupérant un enfant avant qu’il ne soit écrasé par un gros morceau d’électrope, la rendant à sa mère d’urgence avant qu’il ne soit écrasé. Pendant que Pumaska sauvait des vies, Yuki lui était en train de déblayer la pierre rapidement. Sous un dôme d’éther, les locaux étaient mit en sécurité par Rine rapidement, et nous les observions tristement. Ils étaient devenu des victimes des vices et des malheurs. Des personnes qui méritaient d’être protéger, malgré les vices de Néo-Alexandrie.

Faisant se triste constat, nous progressions, pour découvrir quel était le plus gros problème des environs. Se trouvant proche d’une grande demeure, la bête rugissait de colère en observant les environs, essayant d’intimider encore un pauvre homme qui tremblait à côté de l’état de sa ville. La foudre frappait un peu partout, alors que la créature massive semblait être un de ses hideux cyclopes vivant au Sud-Ouest de l’Hoirie Recouvrée. Bien entendu, ils ne s’étaient pas contenter d’en récupérer un : les rumeurs évoquaient que de tels créatures n’étaient pas docile, surtout depuis que leurs âmes furent ayant prisés par les Alexandrins. Celui ci était renforcés par tout un tas de mécanisme d’électrope à l’intérieur, lui donnant l’air bien plus énorme que jadis. Visiblement, il était là pour le Régulateur noir de l’homme et menaçait de tuer sa fille, blessée sous ses jambes. La voix de la Générale Kasenta se fit entendre depuis les entrailles de la créature, alors qu’elle tendait la main. Le troc fut interrompu à notre arrivée. Du revers de la main, il balaya le père plus loin, alors que Kasenta nous désigna immédiatement comme cible prioritaire. Mais la fille et le père gisaient encore au sol. Il nous fallait les secourir rapidement !

Je fusais vers le Cyclope, frappant proche de son œil en l’aveuglant. Mes coups tombaient sans cesse, envoyant des éclairs à chaque fois pour le faire reculer, jusqu’à ce qu’il ne m’attrape. Me faisant traverser un mur en m’écrasant sur une table brisée, je cru une nouvelle fois l’inconscience poindre. Vidant une potion de soin en me relevant péniblement, Yuki et Pumaska furent mit à terre. Pumaska avait attrapé la fille et son père, avant de les bousculés tout les deux sur le côté pour ne pas qu’ils soient broyés par l’énorme pied du monstre. Écrasant Pumaska, le second coup ne tomba jamais, quand les colonnes de flammes de Yuki jaillirent. Noyé dans les flammes, un poing frappa, envoyant Yuki s’écraser en arrière. Il nous avait mit tous à terre. Visiblement, ça ne serait pas un combat facile. Apparaissant sur son épaule, je le tranchais au cou, lui laissant une blessure aussi gênante que douloureuse avant de rebondir vers les hauteurs. Le noyant dans des images de miroir, je frappais brutalement.

La foudre de son corps, contaminée, m’écrasa sur un genou, et j’aurais sûrement prit un autre coup si Yuki n’était pas intervenu. Frappant sans cesse, il offrit aussi à Rine le temps de nous soigner et de nous protéger, laissant des entailles partout sur le corps du colosse alors que Pumaska en profita pour mettre les civils en sécurités. S’éloignant en vitesse, ceux ci quittaient les lieux, le père hurlant qu’il offrirait la glace de sa vie à sa fille. Pour nous, il était temps d’en finir avec le colosse, et pour ça, j’allais pouvoir faire une démonstration à Pumaska : La Réminiscence des Rôdeurs-Vipères. Concentrée sur mon éclat d’âme, sur le lien avec les anciens combattants. Je fusais en frappant sans cesse, dans des coups puissants, saturant le Cyclope de coup tombant sans cesse. Yuki forma un phénix avec ses lames, fusant avec les flammes, s’écrasant brutalement dessus en le noyant d’un feu intense. Il fut attraper dans une main énorme.

Cherchant à écraser lentement Yuki, je lui coupais généreusement la main, libérant le Viera. Et passant entre les flammes, dans un bond puissant, Pumaska fusa en plantant brutalement son glaive dans l’oeil du Cyclope, l’éther éolien guidant sa manœuvre en transperçant totalement notre adversaire. S’agitant comme un ivrogne. La créature vaincue alla s’écrouler contre un bâtiment, gisant dessus alors que les derniers petits éclairs dans son corps finissaient par s’éteindre. La voix de Kasenta à l’intérieur de sa carcasse nous maudit une dernière fois, avant de s’éteindre. Les Faubourgs étaient enfin sécurisé, même si la peur allait grandir : Il n’était plus uniquement question de faire parti des cinq milles maintenant pour beaucoup, mais aussi de survivre aux disputes, aux attentas, aux caprices de chaque. Je ne pouvais que maudire ce plan détestable en n’ayant qu’une proie : arrêter Hypérion, qui en profitait grandement désormais. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 25 sept. 2025, 23:46

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingtième entrée.
«Sous l’eau, le laboratoire aux horreurs serpentines.»
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« Bien que la traque de Tzar était devenu notre priorité du moment, on ne pouvait pas vraiment délaissé les créations de Nemess. Voilà trop longtemps que la menace poursuivie par Lucian pouvait agir à sa guise, surtout que ce dernier était entré en contact avec Hypérion. Ainsi, avant de poursuivre Tzar, Lucian fit en sorte que nous puissions pourchasser une des expériences à l’image de celle que nous avions détruite en quittant Shaaloani. Nous ne pouvions encore savoir quels étaient les intérêts de Nemess dans tout ça – était-il plutôt avec Thanatos ou Hypérion ? Un indépendant complètement fêlé, un de plus ? En tout cas, Lucian avait si mené pas mal de préparation et d’enquêtes, nous laissant à la poursuite de deux nouvelles expériences. Pour y aller étape par étape, on allait en traquer deux l’une après l’autre, avant de partir en chasse de Tzar. Et puis, chasser une bête de la sorte, n’était-ce pas une belle épreuve pour Pumaska, ma nouvelle disciple, afin qu’elle puisse faire ses preuves encore et toujours ? Et puis, après une bonne journée de repos, j’avais hâte d’y retourner après avoir vécu pas mal de coups un peu trop brutaux à mon goût lors de nos dernières missions. Mon visage s’en souvenait ! Pour l’heure, je me plongeais alors dans ma pensée au vis à vis de Nemess.

Inconsciente encore du danger qu’il pouvait représenté vraiment. La chasse à la bête en Shaaloani avait laissé des morts-vivants sur son sillage, et je ne pouvais que songer à un lien direct avec Thanatos. Qui sait si ce Nemess ne pouvait pas nous donner des indications pour parvenir à mettre la main sur notre cible ultime en Tural ? Rien ne sert d’imaginer, il fallait agir. Nous retrouvant à la Dérive, un secteur proche des Faubourgs, afin de faire le point avec Pumaska de la situation. Poursuivre l’expérience 32 exigeait plusieurs informations sur ce qui nous attendait, notamment la problématique de la contamination éthérée. Ce genre de propos pouvait inquiéter, quoi de pire que d’imaginer être contaminé par quelque chose qui nous transformerait en mort-vivant, surtout que c’était le triste devenir des victimes de l’expérience 30 ?

En tout cas, le « nid » pouvait ne pas contenir la bête, pour ma part, j’espérais qu’elle nous attendrait sur place pour qu’on ait un peu d’avancement, afin de se débarrasser d’une des expériences de ce maudit scientifique. Passant le long d’un grand passage d’électrope à la Dérive, dans un recoin annexe, nous progressions lentement en direction d’un ascenseur abandonné plus loin. Il était vraiment de piètre facture, c’était comme approcher d’un reste d’outillage en piteuse état, où j’aurais presque pu voir un peu de la lumière mauve sortir de ses mécanismes. Il fallait que nous plongions sous les eaux froides et sombres, droit vers l’installation. Pour ma part, j’étais sûre de pouvoir m’en sortir, surtout depuis la bénédiction des Kojins. Ce qui n’allait pas être le cas de mes compagnons. Ainsi, nous nous retrouvions dans une sorte d’ascenseur technologie totalement délaissé depuis longtemps, à peine entretenue, qui s’agitait déjà dès que nous rentrions dedans comme s’il allait lâché. Bigre, j’espère ne pas avoir pris du poids ses temps ci. Ou bien ai-je tendance à emporter encore plus d’équipement que d’habitude. En tout cas, dès que ses portes vinrent lentement se refermer avec un bruit cinglant désagréable aux oreilles, nous étions plongés vers les profondeurs, descendant doucement tous ensemble vers les profondeurs marines, en contemplant dans le hublot unique l’extérieur.

Et quel vue ! Il n’y avait rien, si ce n’est des bulles et la noirceur, fantastique. J’essayais de plonger mes pensées dans la contemplation des fonds marins, mais là encore, je n’étais pas la seule à me sentir mal à l’aise. Lucian semblait préoccupé, comme si effectivement se retrouver aussi vulnérable dans une boite d’acier et d’électrope n’avait rien de rassurant. Pour Pumaska, c’était pire. La Viera semblait clairement ressentir de la panique de se retrouver dans un espace si petit, et la créature qui passa n’allait pas l’aider. Un monstre marin jaillit un instant, tournoyant dans les flots, avant de disparaître. Il ressemblait vaguement à un poisson géant monstrueux comme vous pouvez l’imaginer, mais je n’eus vraiment ni la visibilité, ni le temps de le voir. Et quand nous sommes arrivés en bas, le passage n’allait pas nous rassurer.

Ressortant rapidement de ce maudit ascenseur comme si nous voulions nous échapper de la gueule d’une bête, nous pouvions voir un grand couloir malformé avec des eaux en bas. C’était comme être dans une installation juste au dessus d’un fond marin pour que rien ne s’échappe, alors qu’un vent froid se faisait sentir dans les environs. Des câbles étaient sectionnés, mais ce qui donnait encore plus une impression de délabrement dans les environs, c’était principalement les nombreuses marques un peu partout. Des traces de pattes, des balafres de coups de griffes acérés, c’était comme si des bêtes sauvages s’étaient déchaînées dans les environs en attaquant peut-être ceux qui les avaient mit dans un pareil état. Nous marchions lentement dans ce qui ressemblait à un laboratoire d’horreur, mais pas de la même façon que celui de Tzar. Au fond, il y avait des liens, et je suspectais que Tzar avait autant travailler jadis ici que là-bas, mais ce n’était pas pour le même maître. Ici, ce n’était pas un secteur d’Hypérion, et il nous fallait des informations sur ce qu’était les attentes de Nemess. Marchant lentement en contemplant les environs, je voyais plusieurs mouvements en coin du regard, avant de trouver une grande porte défoncée par des énormes griffes.

Je laissais Lucian et Pumaska pousser un peu les affaires, car je m’étais déjà faufiler – on me rit au nez sur ma taille suffisamment pour que j’en profite quand elle m’aide ! Arrivant dans une grande salle, c’était un laboratoire d’étude et de recherches sur les corps. Des outils étaient partout, fait pour la chirurgie, et je laissais Pumaska approcher d’une étude qui semblait être lié à ce que j’imaginais presque être une sorte de démon, pendant que j’arrivais vers l’homme qui pouvait être encore en vie. Inspectant ce dernier, je réalisais avec horreur qu’une partie de son corps avait été modifiés pour donner l’impression d’être remplacé par des éléments serpentins, notamment son bras. Mais l’homme ? Il était mort depuis longtemps, seul l’éther corporel d’un mort-vivant lui permettait d’agir en me voulant bien du mal. Concentrant pas mal d’éther, je frappais. Tranchant aussi bien le mort que sa table d’opération, l’agacement m’avait fait mettre un excédent d’éther dans mon coup, bien décidée à trancher plus fort que nécessaire alors que je regardais le corps un bref instant, plein de mépris pour les deux scientifiques.

Pumaska avait décapité le faux-démon, ressemblant à un humanoïde avec un visuel de lézard et tout un tas d’écailles partout. Ce qui les liaient à l’idée des démons était cette soif d’éther provenant de la corruption éthérée créer par Nemess. Ainsi transformés, il pouvait donc donner la contamination à des êtres humains, si ils le furent jadis ? Pendant que Pumaska décapitait la bête et observait les études, je récupérais dans un conteneur scellé – enfin, pas pour très longtemps, une fois sa serrure saboté par un vif coup de lame – tout un tas d’informations. Des tablettes Alexandrines, ce genre de chose, mais le plus intriguant était le cristal mémoriel que Nocta Ombra utilisait régulièrement. Intriguée et pensive, j’approchais d’une autre armoire, c’est là que jaillit soudainement une créature plus odieuse encore. Un humanoïde avec une tête de serpent bien plus réelle, sortant soudainement de là en rugissant, attirant à lui tout les faux-démons qui rôdaient dans les environs. C’était eux qui étaient dans un flou de mouvement dans les environs, et ils jaillirent dans tout les sens.
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Protéger par les boucliers créer par Lucian, les griffes et les coups tombaient dessus, alors que Pumaska trancha avec expertise tout ses adversaires. Pendant qu’elle fendait, ses adversaires furent sonnés par la mort de la bête majeur qui permettait le contrôle synaptique des autres faux-démons. Une dague lancée vers la meute les bloquèrent le temps d’embrocher de mes deux lames la créature qui les avait convoqués, l’embrochant contre l’armoire, avant de filer tailler en pièce ceux qui jaillissaient des passages sur les côtés. Fort heureusement, notre combat ne dura ni longtemps, et ne fut pas létal, c’était comme arrêter les nuisibles locaux qui étaient le triste résultat de leurs travaux sur les transformations du corps. Alors que Lucian et Pumaska approchaient de la porte, je jetais un œil vers l’intérieur de l’armoire, pour y voir un cocon écœurant.

Même pour moi, c’était beaucoup, et j’envoyais une flamme vers l’intérieur de l’armoire, y mettant le feu, avant de rejoindre mes compagnons. Nous passions à travers un passage grand ouvert, nous faisant entrer le long d’un couloir chaotique où pas mal des éléments environnants cherchaient à nous tuer. Des plaques d’électropes chutaient, des tentacules jaillissaient soudainement, essayant de nous saisir brusquement. Il nous fallait avancer en prenant en considération tout ce qui voulait nous tuer, allant du sol infecte aux tentacules. Mais le plus perturbant fut de voir, en traversant cet espace, que le couloir était déjà comme « nettoyé » de la présence de notre passage. Il n’y avait plus de dalle au sol, presque plus les traces des tentacules.

Juste une gélatine noir dans le plafond. Je comprenais alors que quelque chose maîtrisait les lieux. Une bête se trouvait en face de nous, lié à des chanteurs qui se trouvaient dedans. Identique à l’espèce de chanteur ressemblant au mélange d’un humain et d’un reptile, ceux ci émettaient des incantations. L’un avec une lanterne, l’autre avec des chaînes, pour offrir de la puissance à une énorme et hideuse pieuvre aux allures serpentines. Toutes ses chimères me mettaient mal à l’aise, alors que nous fonçons pour les éliminés. Envoyant un grand coup de lame en apparaissant d’un coup devant celui à la lanterne, la lame fendant rapidement la dite lanterne. Il tenta de me frapper en retour, enragé, alors que en même temps que Pumaska décapita son adversaire, j’avais pu fendre le miens en morceaux. Les sorciers avaient tenter de se défendre, mais ceux ci avaient été submergés rapidement par les frappes de deux rôdeuses-vipères. Nous fusions rapidement vers la pieuvre qui, sans ses renforcements, ne pouvait plus nous repousser comme elle avait envoyer vers Lucian en arrière.

Cela ne l’empêchait pas d’écraser Pumaska sous un de ses tentacules d’un coup, mais au moins, nous avons pu l’envoyer au sol rapidement. Formant de nombreuses images de miroir, confondant les lieux alors que des Akayane fonçaient dans tout les sens, Pumaska jaillit en étant nimbée d’une aura d’éther d’un vert intense, frappant à mes côtés, jusqu’à ce que Lucian ne nous renforce. Le combat s’acheva quand je traversais entièrement le poulpe, faisant quelques pas en étant toute engluée par les mucus en sortant. Bigre, en rentrant, je jurais déjà prendre le bain de ma vie pour me débarrasser de toute cette crasse. J’en frissonne encore rien qu’à penser à ce maudit mucus me recouvrant. Une grande silhouette nous applaudissait doucement plus loin, sortant de là où il se tenait emprisonné. C’est là que la sombre vérité apparue : effectivement, l’expérience 32 n’était déjà plus là. A la place, nous marchions sur les restes de l’expérience 31, une pieuvre des fonds marins de la Gardienne, mêlé à une créature que Nemess et Thanatos avaient capturés : Un démon.

Une grande silhouette humanoïde avec un corps ophidien, une tête de serpent, et deux ailes membraneuses plutôt dégoûtante dans son dos. C’était la créature du néant qui était la source des expériences de Nemess, et il indiquait ne pas être avec Nocta Ombra. Il voulait négocier sa survie contre des informations, et bon sang, je dois dire que mes convictions furent frappées. Comment croire une créature du néant ? Les conséquences seront toujours les mêmes, et troquer des informations contre laisser un démon en liberté, c’était trop cher payer. Pumaska se méfiait énormément de lui, vous vous en doutez. Recevoir des informations, et le laisser retourner au néant, ou nous en débarrasser maintenant ? Il disait préféré chasser dans le Néant qu’ici. Disait avoir été forcé d’être installer ici. Avec le temps, j’avais pu apprendre que bien de ses êtres étaient affectés par leurs conditions, mais qu’ils restaient d’anciennes âmes maudites. Il était honnête dans son attention, mais quand il demanda l’âme et le cœur de Nemess, je réalisais. Ce n’était pas une de ses créatures du néants extrêmement rares, devenue plus docile et inquiète.

Ce n’était pas un avatar ayant le sens des affaires – et de l’humour, comme Joy. C’était une créature du néant, un prédateur d’éther, et quand ce sera fini avec Nemess, qui ça serait dans des années et des années ? Fonçant vers lui, frappant à toute vitesses ses points faibles, jointe par Pumaska et Lucian rapidement. Il repoussa Lucian brusquement, et forma une onde foudroyante que nous esquivions en vitesse. Tout nos coups étaient passés à travers, le démon se jouait de nous depuis le début. Il ne nous faisait pas plus confiance que l’inverse, ce qui m’apparaissait plus censé. Pendant que Pumaska cherchait à le retenir, frappant l’illusion portant deux lames, comme un duel réel alors qu’il se jouait d’elle. Je cherchais sa présence, jusqu’à voir un miroitement étrange sur un mur qui ne devrait pas être là. Frappant brusquement, je fus récompensée d’un sang noir qui jaillit hors de là. M’envoyant de nombreuses lames, se plantant là où j’étais avant de me massacrer. Il prit la fuite à travers une grande porte, s’échappant dans une lumière pâle. Pumaska perçue l’illusion disparaître, et nous observions l’accès du Laboratoire de Nemess.

Les grandes glyphes tournoyantes démontrait clairement que nous ne pourrions pas traverser avant d’avoir compris comment les déjoués. Quelque part, dans ce laboratoire, se trouvait encore un accès secret menant à cette créature et à tout ce que Nemess avait pu créer à partir de son corps. Il nous fallait la détruire, et réduire à néant les efforts de Nemess, mais j’ai bien peur que ça attendrait. Et bientôt, nous devons aussi rapidement agir. Car Tzar semblait avoir un lien inquiétant avec les œuvres de ce fou. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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