
Clan : Qestir
Ethnie : Xaela
Surnom : Bizarrement tout le monde ou presque insiste pour raccourcir son nom qui n'est pourtant pas si compliqué. Elle admet "Sarang' " sans gronder mais pas "Saran' " qui coupe le sens du premier mot.
Physique : On utilise généralement l'adjectif "râblé" pour décrire Sarangerel. "Condensé" convient également à une silhouette un peu lourde chez une fille Xaela, un peu arrondie aux attaches en raison d'une propension à aimer manger les bonnes choses mais qui reste alerte et vive lorsqu'on en vient à l'exercice physique et fait néanmoins preuve en dépit (ou à cause) de son aspect d'une force de frappe étonnante. Ses cheveux gardés longs sont noués en multiples tresses afin de faciliter leur port quand il fait chaud ou dans les situations où il faut bouger sans être encombré par sa chevelure. Des fragments d'os et des pierres brillantes et joliment colorées y sont tressés, semblables aux bijoux d'os qu'elle porte en abondance au cou, aux cornes, aux poignets et aux chevilles. Le tout tintinnabule abondamment quand elle bouge, et elle bouge beaucoup et souvent.
Car Sarangerel Qestir ne parle pas, conformément aux traditions de sa tribu. Ses pensées la plupart du temps sont plus ou moins lisibles sur son corps, l'expression de son visage ou le mouvement de ses mains. Contrairement aux idées reçues sur la mystérieuse tribu des Qestir, elle ne "signe" pas non plus. Ce serait remplacer une langue par une autre et retirer tout leur intérêt aux choix culturels. La voix de Sarangerel fait partie des caractéristiques physiques employées pour se faire comprendre et elle en use avec la même décomplexion que pour les gestes. Grognements, rires clairs, mesurés ou joyeux, grondements sourds ou petits "mh" approbateurs sont autant de signes de reconnaissances compatibles avec un comportement par ailleurs vaguement féral.
En plus d'une tenue généralement ample et extrêmement colorée, assortie à des bottes serrées aux chevilles, Sarangerel se peint le visage de marques au gré de sa fantaisie, depuis des masques entièrement blancs à de simples cernes sur les paupières. L'aspect, tout en restant agréablement esthétique, renvoie toutefois à la couleur dérangeante de l'os et rappelle au monde qu'en dépit de son naturel expansif, la xaela est une chamane connectée aux esprits et aux morts.
Mental : Si le sérieux de Sarangerel existe bel et bien, c'est enfoui au quotidien sous plusieurs couches de joie de vivre. A l'opposé total des canons établis par la croyance populaire sur les chamanes et leur attitude mystérieuse et / ou éthérée, la xaela a les pieds bien ancrés sur terre, un élément avec lequel elle est, sans surprise, fortement à l'aise. Dotée d'un humour particulier, Sarangerel adore qu'on essaie de s'adapter à sa culture, comme peuvent en témoigner ceux à qui elle a tenté d'offrir des yeux de mouton frits pour voir s'ils oseraient les manger. Alden Warblade et Sasawai Liliwai peuvent témoigner du redoutable effet de l'amitié xaela (bien qu'ils s'en soient tirés avec les honneurs). Sarangerel laisse à d'autres la modération et la mesure en vivant à fond l'affinité des éléments : Elle aime se chauffer les écailles au soleil, contempler la lune, courir sous le vent, sentir la pluie crépiter sur ses cornes, manger et dormir encore, rire et boire en bonne compagnie. D'un naturel facile à vivre, peu toutefois sont capables de percer ce qui se trouve réellement en dessous de ces surfaces exubérantes et pour cause.
Résumé : Sarangerel est arrivée au milieu d'un convoi de réfugiés Xaela, parmi les premiers de son ethnie à poser le pied en Eorzéa à un âge où il est encore facile de s'adapter. Sa mère, chamane, a choisit d'établir sa famille dans la région de Sombrelinceul et l'ensemble de la parenté a subi comme il convient les purifications et la scrutation des esprits pour être considérés aptes à rester vivre dans la région. Les affinités naturelles de Sarangerel pour la magie élémentaire qui seraient probablement passées inaperçues en Othard ont conduit rapidement sa mère à lui conseiller de se joindre aux aventuriers qui allaient suivre l'enseignement de la guilde des élémentalistes de Gridania afin d'exploiter ce talent naturellement compatible avec leurs traditions. Si l'ethnie de la jeune apprentie a d'abord suscité la méfiance, on a vite oublié les premières réserves pour ne voir dans Sarangerel qu'une élémentaliste particulièrement casse-cou et à l'aise avec la terre et la pierre, portée sur la sieste davantage que sur la méditation. Si on désapprouve généralement à Gridania sa nature expansive, on s'accorde à dire qu'elle reste une remarquable tisseuse de sorts et que la façon dont elle se bat en mêlant magie et combat traditionnel au bâton a prouvé son efficacité lors d'escarmouches avec les tribus ixalis hostiles. Son inventivité en matière d'utilisation des éléments a surpris plus d'un adversaire qui s'imaginait affronter "une soigneuse".
Le reste est similaire à l'histoire de n'importe quel aventurier d'Eorzéa : D'abord volontaire lors de l'appel à l'aide pour le Bazar Doré dans le Thanalan, de nombreuses rencontres l'ont conduite vers d'autres rencontres, des activités aux enjeux de plus en plus sérieux et toujours plus d'endroits où vivre, rire, dormir et manger.