[Fanfiction] La Tribu Orben

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Getaku Ika-Chan
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[Fanfiction] La Tribu Orben

Message par Getaku Ika-Chan » 10 janv. 2019, 17:42

Ce qui va suivre n'est en rien un texte officiel du lore de FFXIV, c'est une interprétation personnelle à partir des informations qu'on en a pour donner un peu de contenu à une Tribu que j'apprécie jouer. Il vous est libre ou non d'en prendre compte. Merci toutefois de ne pas insulter le travail de recherche et d'écriture que j'y ai mis avec cœur. Sur ce, bonne lecture à vous :)

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Thème couleur : Turquoise
Localisation : Tribu des Rivières
Drapeau : [à venir]
Sommaire :
₪ La Légende de la Génèse de la Tribu
₪ La Pirogue Orben
₪ Education
₪ Vie Nomade
₪ L'impact avec le monde extérieur
₪ Célébration des Morts
₪ Religion
₪ Traditions artistiques/culturelles
₪ Combat
₪ "La destinée de Nhaama"

(Source image : Vaiana)
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1 La Légende de la Génèse de la Tribu

“Près de la grande rivière des Steppes où l’on faisait accoucher les jeunes femmes pour obtenir la bénédiction de Nhaama sur l’enfant à naître, parmi celles-ci, l’une donna naissance à un Xaela si écailleux qu’on aurait pu le comparer à un reptile des eaux.
Téméraire, persévérant, il avait su se démarquer pourtant par sa différence physique que par ses talents de guerrier.
Un jour, il vit de l’autre côté de la rivière une magnifique créature aux écailles bleues, presque à l’apparence spectrale. Elle le captivait, et le Xaela crut que cette apparition était un signe du destin que lui avait prédit la chamane. Nhaama lui tendait les bras en lui offrant cette chance de pouvoir réaliser cette destinée que tous ses frères n’avaient pas pu accomplir.
Seulement il lui fallut traverser les épreuves qui lui obstruaient le chemin : traverser la Grande Rivière des Steppes, la plus dangereuse de tout le continent.
Pour y parvenir, il construisit d’abord une pirogue à partir de roseaux et de bois que l’on ne retrouve qu’en amont des montagnes enneigées où vivaient sa Tribu. Cela ne pouvait être aussi simple, et une fois à l’eau, le courant était si fort qu’il brisa instantanément la structure de son oeuvre, l’emportant dans les fonds des eaux troubles. Inébranlable, il se devait de persister, il n’avait d’autre choix que de refaire une tentative. Puis encore une. Et encore une. En vain, sans que jamais sa motivation faillisse. La chamane vint à lui pour le conseiller, tel était son rôle, et lui confia qu’il n’avait qu’à se servir de ses abominables écailles qui le rendaient affreux et sombre aux yeux de ses confrères et consoeurs. Il exécuta aussitôt et s’arracha les écailles pour les appliquer à une nouvelle pirogue afin de la renforcer avec. Le succès fut immédiat, et il parvint à faire une traversée risquée en toute sécurité sous le regard ébahi de son peuple derrière lui pour se moquer d’un éventuel éternel échec.
Toutefois, à son arrivée de l’autre côté de la berge, la splendide créature, qui jusque-là admirait la belle robe d’écailles du courageux Xaela, fut horrifiée de découvrir une toute autre personne, dépourvue de presque toutes ses écailles, et prit la fuite en rejoignant les flots de Nhaama.
Même s’il ne put réaliser son destin, il aura attirer l’attention pour avoir réaliser ce que personne n’avait encore jamais réussir à achever : traverser la plus terrifiante rivière des Steppes bénite par la Déesse de la Lune et des Flots.”


2 La Pirogue Orben
Suite à cette légende, les Orben ont commencés à transmettre de génération en génération la tradition de fabriquer une pirogue par individu. Toutefois, elle a une symbolique bien plus importante : Chaque Orben a sa propre pirogue, fabriquée durant de longues années avec leurs propres écailles, symbolisant leur lien unique sous la protection divine de Nhaama contre les mauvais présages sur les rivières. Ils doivent réaliser la pirogue d’eux-même à partir de roseaux et de bois sélectionnés avec soin en amont des montagnes surplombant les Steppes. Ensuite, ils doivent strictement dessiner la créature de la légende, aussi connue pour être un Esprit des Rivières, enfant de Nhaama, avec leurs écailles qu’ils fixent à l’aide d’une huile de poisson et de cire d’arbre très collante et résistante pour durer dans le temps. Toutefois, ils devront les remplacer environ toutes les 36 lunes, le temps variant selon la qualité de l’écaille recueillie, et de la fréquence de navigation du Xaela.
Quant à l’extraction des écailles, il s’agit de tout un processus lent et douloureux au début. A l’âge adulte seulement, les Xaela doivent retirer les écailles les plus longues et les plus anciennes, elles seront plus efficaces dans le renforcement de la coque de leur pirogue pour résister au féroce courant des rivières. Le processus dure plusieurs heures et devra se clore sur la conservation des écailles en les protégeant des rayons du soleil et du vent par le moyen d’un sac en cuir de hainags plongé dans l’eau, le meilleur pour garder avec sureté son contenu.
Evidemment, retirer des écailles laisse des traces, alors pour soigner cela, les Orben réalisent un pèlerinage jusqu’au Lac des Prismes connue pour ses guérisons miraculeuses dans ses eaux de toutes les couleurs. Mais par prudence des prédateurs, ils s’y rendent la nuit afin que la pénombre couvre leur présence pendant leur baignade aux bienfaits médicales. Ils y restent toute la nuit puis reviennent à la Tribu pour inaugurer leur pirogue pour la première fois en les baptisant avec de l’eau source du Lac des Prismes, ainsi que l’assemblage de pierres précieuses aux vertues diverses distribuées par les chamanes qui décident lesquelles peuvent apporter le meilleur pour chaque Orben qu'ils surnomment "Pierres de Nhaama et d'Azim" ; et d’une plume sur le Boobrie, un oiseau unique que l’on ne peut rencontrer que rarement, il se baigne le plus souvent au Lac des Prismes et disparaît dès l’aurore. Étant très craintif, il est difficile de se procurer une de ses plumes dès la première tentative. La créature est connue pour avoir de naissance un plumage blanc qui se teint des couleurs du Lac des Prismes en s'abreuvant dedans, donnant un effet curatif et un symbole de protection à ses plumes. Ainsi la vie d’un Orben et de sa pirogue, telle que dans la légende de leurs origines, peut commencer.
(Source :
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3 Education
Les premiers enseignements appliqués aux jeunes Orben sont l’histoire de leur Tribu et leurs connaissances des rivières et des environnements où ils vivent pour apprendre à survivre. Ils n’apprennent pas particulièrement l’écriture dont la plupart des Xaela n’en voient pas l’utilité, et n’apprennent pas d’autres langues étant donné qu’ils restent concentrés dans les régions montagneuses des Steppes d’Azim.
4 Vie Nomade
Les Orben sont comme beaucoup de Tribu des nomades. Ils vivent essentiellement proches des ressources d’eau des Steppes, naviguant constamment en amont et en aval des montagnes aux neiges éternelles. Ils varient l’emplacement de leur village entre ses deux endroits, mais toujours près de la Grande Rivière. L’été, ils s’installent en amont de façon isolée, et l’hiver, ils se rapprochent de l’aval afin d’avoir un meilleur accès au commerce avec d’autres Tribu par exemple.
5 L'impact avec le monde extérieur
Hormis un contact annuel par deux membres importants de la Tribu avec les autres tribus près du Ralliement des Steppes, c’est une Tribu assez fermée pour mieux s’occuper des leurs et les protéger de la menace que peuvent représenter certaines tribus ennemies. Ils n’ont aucun contact avec les terres externes aux Steppes, et n’ont aucune idée de la situation que peut vivre le reste du monde.
6 Le Khan / La Khatun
Le titre de Khan/Khatun est accessible après la soumission d’un certain nombre d’épreuves. Premièrement, plusieurs candidats pourront participer, seulement s’ils ont survécu au Naadam.
Ils devront réaliser une course de pirogue dans un parcours complexe qui requiert une maîtrise, un bon équilibre et un sang-froid à toute épreuve face à des obstacles qu’un Orben expert en navigation pourra affronter avec succès. À l’arrivée de cette course, les premiers arrivés avec la pirogue en meilleur état se verront couvrir de succès pour poursuivre aux épreuves suivantes.
Un tournoi de combats sera organisé en plusieurs duels, jusqu’au dernier échelon pour sélectionner le plus apte pour assumer le titre de Khan/Khatun. Les règles peuvent varier selon le choix des organisateurs : avec ou sans armes, sur un terrain sans danger ou à risques imprévisibles.
Et pour terminer, le dernier Xaela ayant réussi chaque épreuve avec succès devra faire face à une phase plus complexe que les précédentes. L’Udgan guidera le prétendant dans une épreuve spirituelle durant laquelle il devra, sous le regard de leurs ancêtres, accompagner un esprit dans son épopée.
La réussite à cette épreuve consiste à faire comprendre que le Khan/Khatun digne de ce nom se doit d’être respectueux envers les esprits, bien que ce soit le rôle de l’Udgan d’être le pont entre le monde des esprits et le monde matériel, qui sera présent aux côtés du Khan/Khatun durant le temps pour lequel il dirigera la Tribu.
Si cette dernière épreuve est un échec, le second vainqueur du tournoi de combats prendra la place pour la passer. Et ainsi de suite. En cas de réussite, une cérémonie festive et chamanique réunissant toute la tribu pour célébrer leur nouveau Khan/Khatun toute une journée et toute une nuit pour que Azim et Nhaama puissent y assister.
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7 Célébration des Morts
La perte d’une pirogue est ce qui peut arriver de pire à un Orben. La pirogue est nécessaire pour les noces funèbres d’un Orben, afin de placer le cadavre dessus et l’envoyer rejoindre Nhaama sur les flots de la Grande Rivière des Steppes. Par la suite, la chamane du village doit aider l’esprit du défunt à rejoindre la Mer éthérée dans une cérémonie complexe demandant un certain nombres d’objets précis, ainsi qu’un certain nombre de nuits sans sommeil animée uniquement par des méditations et prières jusqu’à sentir le moment opportun pour la suite. La chamane, un rôle qui ne s’obtient que par la famille, et la première fille, doit alors chanter pour communiquer avec les esprits errants pour retrouver celui qu’elle doit guider vers la Mer des Étoiles, et pour faciliter la tâche elle doit se munir des pierres de Azim et Nhaama de l’être décédé. Par la suite, les pierres sont conservées dans un coffret au nom du Xaela et remis à la famille.
8 Religion
Les Orben ne font pas exception à la règle et prient Nhaama la Mère du Crépuscule, ainsi que Azim le Père de l’Aube mais beaucoup moins. Ils font partis de ces tribu très croyantes, qui pensent que le destin existe et est déterminé par leur Déesse dès la naissance. Toutefois, ils vivent tranquillement leur vie nomade sans forcément tout déterminer par la volonté de Nhaama, même les chamanes qui sont les plus appliquées religieusement peuvent vivre de cette façon. Traditionnellement, les Orben portent une grande importance à ce qu’ils nomment “La destinée de Nhaama” qui s’apparente à un message divin sur l’avenir de chaque individu.

9 Traditions artistiques/culturelles
Comme beaucoup, les Orben sont des adeptes de l’art, notamment en ce qui concerne les chants “khöömii”, les danses “biyelgee”, les contes et légendes racontées par des pièces de théâtre envers lesquelles ils portent un grand intérêt. La peinture et le dessin sont peu pratiqués et en général pour raconter des histoires. Toutefois, chez les Orben, il est de tradition de former des dessins avec leurs écailles sur leur pirogue pour raconter l’histoire du premier Orben et de la Créature dont ils rêvent tous de faire la rencontre, ou d’autres hauts faits de la Tribu ou leur propre histoire. Les tatouages sont aussi populaires, notamment pour symboliser son statut social au sein de la Tribu, ou encore une fois pour raconter une histoire.
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10 Combat
Comme on peut s’en attendre de cette Tribu, ils sont de meilleurs combattants sur l’eau que sur terre, mais ils savent se défendre tout de même. Quelques combattants ambitieux de se donner la chance d'avoir accès à la "destinée de Nhaama" parviennent à surmonter les épreuves de la Force de Bardam leur permettant de représenter leur Tribu lors du Naadham. Ils utilisent une technique de combat familière qu’est l’usage de magie pour accompagner les coups physiques, ils n’ont pas de préférence particulière en terme d’arme.

11 "La destinée de Nhaama"
Il s’agit d’un passage obligatoire et très important aux yeux des membres de la Tribu. Mais pour y avoir droit, il faut survivre au Naadham, si cette étape est réussie, cela signifie que Nhaama destine l’Orben à un avenir grandiose. Sinon, c’est qu’elle a décidé que l’Orben devait mourir à cet endroit là et ne pouvait continuer plus loin sa vie, toutefois ce sont des cas rares. L’Udgan de la Tribu doit alors avoir un entretien avec le survivant pour fusionner avec les esprits et communiquer ce qui représente “La destinée de Nhaama”. Les témoignages parlent de visions d’images symboliques qu’ils doivent interpréter en une mission de toute une vie pour suivre le bon chemin, mais les détails restent floues si on ne l’a pas vécu avec le chaman.

[Source : (Célébration des Morts) https://journals.openedition.org/emscat/1521 ; (Pierres précieuses) https://www.gemselect.com/french/other- ... anings.php.]

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