Premier mandat : Tomber sur un os.
En l'absence de leurs camarades de la Vindicte, les deux nouvelles recrues T'amyhuan et T'ewia s'étaient entrainées en vue d'effectuer leur premier mandat. La guilde des aventuriers de Limsa ne manqua pas de répondre à leur souhait, en leur proposant un mandat à priori simple : faire fuir quelques "bêtes cornues" de bois convoités par un groupe de bûcherons, dans la Basse Noscea.Les miqo'tes partirent au petit matin, espérant pouvoir observer les créatures en question dès le lever du soleil et reçurent l'aide de Y'jhimei, une garde du Maelstrom.
Une fois enfoncées dans les sous-bois, les miqo'tes entendirent des bruits de course dans les fourrés - des bruits de fuite pour être exact. S'avançant un peu plus, elles se retrouvèrent presque nez à nez avec une paire de yeux rouges tapis dans les ombres. Toute à leur préparation, et pensant ne pas avoir été vues, elles furent prises à revers par un kobold agressif qui déclencha les hostilités. Les trois miqo'tes firent face aux deux kobolds, et malgré leur relative inexpérience, la bataille tourna en leur faveur sans qu'aucune blessure sérieuse n'eut été à déplorer. L'un des kobolds mourut sur place, l'autre réussi à s'enfuir, grièvement blessé.
Ratissant la zone afin d'être sûres que tout était tranquilles, elles tombèrent sur une vielle cabane abandonnée dans laquelle les kobolds avaient décidé de faire leur litière et surtout d'entreposer les objets de valeur. T'amyhuan y trouva des objets volés aux habitants du coin - outils de toutes sortes, lampe à huile brisée, caraffes de verre coloré. Au milieu de tous ces objets communs empestant l'odeur âcre des kobolds, elles trouvèrent un curieux objet.
Un os humain - un fémur - pas très vieux, mais entièrement recouvert d'écritures étranges. Les écritures étaient si petites et serrées qu'on aurait pu croire que cet os jouait le rôle de rouleau ou de tablette, contenant quelque savoir obscur dans une langue ancienne - sans doute morte - qui n'aurait jamais dû sortir de l'oubli.
Impossible pour l'heure de déterminer la provenance ou la langue des écritures, encore moins leur contenu ; mais il est certain qu'au vu de l'âge de l'os humain, il ne s'agit pas d'un artefact des temps ancien, mais bel et bien d'un objet créé il y a relativement peu de temps, par des mains inconnues.
En tant que tel, le mandat était un succès, les bûcherons ravis de pouvoir retourner à leur besogne. Restait à éclaircir le mystère entourant l'os, si c'était possible.