[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 27 juil. 2025, 18:02

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-et-unième entrée.
«Il faut affronter des popotos ?!»
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« Me revoilà, très cher journal ! Bigre, que tu m’avais manqué. Bien entendu, j’avais fort peu de loisir de penser à toi pendant que mon esprit était totalement détendu à me prélasser ici et là en Tuliyollal, profitant de quelques voyages pour profiter des nouveautés de Mamook par exemple depuis la réussite de Gok Golma où je me sentais fière d’avoir pu donner un coup de main. Vraiment, tout ça nous à reposé avec Yuki, dans une véritable petite semaine d’un couple bien décidé à reposer leur esprit en profitant d’une terre qu’ils aiment tant – Enfin, deux semaines maintenant, j’admets avoir été un peu plus attaché à mon lit que je ne le pensais. Mais que voulez vous ? Quelques temps de vacance ne font pas de mal, surtout quand il n’y à pas d’urgence ! Bigre, Tuliyollal fut si plaisante. Ce qui me surpris le plus alors, ce fut notre objectif : Des popotos, vous vous demandez comment c’est possible ? Habituellement, on se bât pour des popotos, lors d’un affrontement à table pour savoir qui finirait par en récupérer le plus pour les enroulés dans du fromage et de la charcuterie.

Mais à la place, ce serait une grande curiosité qui nous remettrait dans le bain. Depuis que les membres de la Guilde des Renégats avait été chassés des environs de Hhusatahwi. L’adjoint était ravi, et serait bien heureux de nous revoir tôt ou tard en lustrant sa moustache. Dans le nord se trouvait le lac Toari, une véritable Oasis dans les environs, où Swalinn était aller auprès des Hhestarro de Mehwahhetsoan. Nous devions la rejoindre, mais le voyage allait être long, et nous allions faire une halte notamment à cause de la Guilde des Renégats qui avait installé un barrage sur le passage. Mais j’y vais, entre ça et toutes les curiosités sur notre route. La journée semblait être plutôt tranquille.

La vieille dame qui nous appréciait beaucoup me mit une cuillère de son ragoût dans la bouche, ce qui fit pas mal rire Yuki. Lui était occupé à saluer les locaux, avant qu’à notre départ, il ne fut concentré sur les environs pour ne pas tomber au piège. L’vinus semblait préoccupé. Le fait de ne pas avoir apporter de Tacos était pour lui, une étape difficile à gérer. En route vers Toari, quittant enfin la ville, l’Adjoint fini de nous suivre en nous faisant un signe de main avec un sourire franc. Sortant tranquillement des lieux en observant les environs, c’était plutôt calme de prime abord en contemplant les environs tout en profitant du temps qui passait. Un très sympathique voyageur nous proposa de nous installer à l’arrière de son chariot, un vieux bonhomme qui semblait aussi avoir un certain coup dans le nez. Bondissant à l’arrière en profitant de mon outre. Nous observions les environs environs deux heures, la route particulièrement tranquille, tout en observant les environs de Shaaloani défilant autour de nous. Au moins, le début de notre route avait été bien calme ! L’vinus profitait du passage en m’écoutant lui raconter quelques de nos chasses récentes alors que Yuki inspectait déjà les environs. Il avait vu plusieurs trous, comme si des créatures toutes rondes en étaient sorties en grand nombre.

Le chariot s’arrêta soudainement alors que le vieux bonhomme n’était pas encore suffisamment ivre pour ignorer les deux chariots brisés devant. Il y avait de la glace un peu partout, comme si des sorts puissants avaient été envoyés en disparaissant lentement. Quelque chose avait attaqué férocement les lieux, en regardant un peu partout, avant d’entendre sangloter sous un chariot une Tonawawta blessée. Un Mamool Ja était totalement congelé, déjà mort, et la pauvre femme souffrait de quelques engelures. Il nous fallait lui offrir de l’aide rapidement tout en surveillant les lieux. Alors pour l’aider, L’vinus vint la rassurer en formant du feu au niveau de ses poings, apaisant le froid qu’elle subissait, pendant que Rine la soignait un peu. Je m’occupais de convaincre notre aide au voyage de repartir avec elle vers Hhusatahwi, alors que Yuki confirmait les dires de la femme : l’Essaim était bien parti vers le nord. On put reprendre la route, une fois la femme dans le chariot, en route vers la sécurité.

Et notre piste récupérée. Il n’y eut pas d’embusqués cette fois. Ce n’était pas des ennemis qui provenaient d’une faction spécifique. Des crabes ! Des crabes des prairies, charognard, avaient profitais de la confusion pour manger un malchanceux qui avait tenté de s’enfuir. L’un avait encore sa jambe en bouche, ergh. Dérangés, ils se mirent alors à nous foncer soudainement dessus en agitant leurs pinces, avide de nous tailler en pièce. Il nous fallait nous débarrasser d’eux, et pour ça, Yuki et L’vinus offrirent un duo hors pair. Pendant que L’vinus frappait de ses poings animés d’éther, testant leurs solidités jusqu’à parvenir à les brisés en morceaux, Yuki lui coupait leurs pinces, les rendant inoffensives et prompt à se faire fracassés. Ceux qui survivaient prenaient un bon coup de mon glaive, les éparpillant rapidement. Il restait des corps ici et là alors que les derniers s’enfuyaient, s’éparpillant enfin. Yuki récupéra un peu de chair de crabe, alors que je savourais déjà l’idée de manger cette chair avec de la mayonnaise. L’vinus lui enfila son éthérimètre. Les problèmes se préparaient. Un barrage. Il ne manquait que ça.

Alors que la Guilde des Renégats fut chassé des environs de Hhusatahwi, ils ont installés un barrage pendant que nous étions paisiblement en train de boire des jus d’ananas dans des fruits coupés. Des amas d’aciers étaient installés un peu partout avec quelques Kobolds et autres en train de travailler dessus. Des personnes étaient bloqués, soumis à une sorte de taxe et des propositions quelque peu agressive de rejoindre leurs causes et de leur fournir de l’aide. Le tout était dirigé par une vieille Hyuroise toute écrasée par le poids des âges, se baladant avec une canne, en émettant un grand râle d’agacement en nous voyant arrivé. Visiblement, chez la Guilde des Renégats, notre vue était désormais une bonne raison de râler et d’essayer de nous tuer ! Soudainement, une sorte de dard d’acier se souleva, et vint se planter dans le sol en générant des couches de glaces successives. Ça risquait de congeler les civils présents ici, il fallait les sauver en urgence !
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Pendant que les deux gardes les plus entraînés vinrent nous attaquer. Un Xaela l’air idiot qui se frappa la tête dans l’acier en se sonnant un peu, et un Hrothgar avec une arbalète, dépité de son camarade des Steppes. Il fallait sauver tout le monde et briser ce barrage. Pour ça, Yuki jaillit vers le dard, nous laissant à L’vinus et moi le soin de nous occuper des gardes. Rine se mangea une plaque de glace en l’air, glissant lentement, alors que le Viera parvint à trancher le tuyaux. Il découvrit alors qu’un mécanisme diffusait cette fureur dans le sol, mais il restait aussi les marchands à secourir hors de là. Faire un choix aurait été plus facile, si un de ses bras n’avait pas été prit dans la glace. Se libérant brutalement de la glace le retenant, il parvint à créer une sphère de feu en détruisant ce qui retenait les marchands ici. Rine et lui les poussaient vers la sortie, pour qu’ils s’échappent rapidement, jusqu’à ce que l’onde au sol ne se produise : il fallait encore arrêter l’engin sous terre !

Pour ça, Yuki se mit à foncer en esquivant tout les amas de glace. Tranchant rapidement les restes de la machine, jusqu’à planter ses deux lames dedans au noyau qui provoquait tout ça. C’était fait, tandis que la machine s’effondrait sur le côté, brisée. Fusant à toute vitesse, L’vinus percuta le Hrothgar en le faisant décoché sont trait dans les cieux. Je priais qu’il ne retombe sur personne, mais la folie paniquée d’un Pampa au loin me fit constaté qu’il avait manqué de peu une de ses créatures végétales si surprenante. En retour, le Xaela lui mit un fantastique coup de tête, l’envoyant lourdement en arrière. Je tins bon en parant la barre de feu que le Xaela maniait, mais je sentais l’agacement reflué. Voilà deux semaines que je n’avais pas livré de mission et d’affrontement mortel, et j’allais me faire assaillir par une barre en acier ? Relevant la tête, j’usais d’une abondance d’éther pour trancher l’arbalète récupérée par le Hrothgar. La voie ouverte, L’vinus se mit à tabasser les deux gardes sans cesse, ses poings fusant encore et encore, jusqu’à ce que je ne tranche brusquement le Xaela. Seul, le Hrothgar paniqua, et s’offrit une grande, grande gorgée de liqueur fantôme. Ce qui était tout à fait stupide, mais il pensait que c’était moins pire que de nous regarder le massacrer.

Devenue une horreur bien plus grande, et imprégné par la glace, il allait le libérer de son calvaire auto-infligé. Je parvins à le retenir un bref instant, jusqu’à ce qu’il ne m’attrape par la jambe malgré toutes les blessures provoquées par mes épées, m’envoyant m’écraser plus loin brutalement. L’vinus en profita pour passer à travers avec un geste puissant, l’éther ondulant autour de lui avec puissance, tandis que notre adversaire s’effondrait en mille morceaux. Il nous fallait retrouver la vieille Hyuroise, ayant un lien avec l’essaim. Mais bigre, je voyais encore des chocobos danser autour de ma tête ! Reprenant la route, suivant la direction qu’un Kobold nous montrait en paniquant encore, nous pouvions quittés le barrage maintenant qu’il était sécurisé. Progressant rapidement vers Toari, le Lac et ses étendues verdoyantes n’était plus si loin que ça. On commençait à marcher dans l’herbe et dans les cieux, des créatures volantes étrange se mirent à approcher de plus en plus.

J’ignorais encore ce que c’était, car pour l’instant nous étions occupés à voir un gros soucis : Un troupeau de Rroneeks avait paniqué, fonçant en avant en risquant de broyer le Hhestarro qui fuyait en disant à ses bêtes de se calmer. Bon, et nous aussi qui étions sur le passage, mais secourir l’habitant de Mehwahhetsoan était primordial ! Alors, L’vinus jaillit pour aider le Hhestarro à s’en sortir. Le guidant, il perçu une étrange créature gelé sa jambe. Conscient qu’il était dans de beau drap, il envoya soudainement le Hhestarro en l’air, ce qui me permit de le récupéré dans une lueur foudroyante, avant de le mettre en sécurité. Mais je n’avais pas vu l’état de L’vinus. Il allait se faire broyer par la foule, mais à peine avait-il le temps de se faire passer dessus par quelques Rroneeks, ceux ci furent apaisés. Yuki utilisait son éther pour transmettre un chant reluisant d’or apaisant les bêtes, arrêtant le pas d’un Rroneek sur le point d’écraser L’vinus bien plus rudement. Les bêtes tranquillisées vinrent se réunir autour du miqo’te, plusieurs venant même le léché comme pour s’assurer qu’il allait bien, alors que leur dresseur était tant apaisé.

Je vins offrir mon aide à L’vinus, et une potion de soin. Il m’en avait offert une, c’était à mon tour alors ! Reprenant notre route, nous étions arrivés là où la vieille Hyuroise hystérique s’était retrouvé. Elle levait sa canne alors que des créatures flottantes plutôt petites se réunissaient. Le froid s’accumulaient de plus en plus, formant des effets de neige et de glace s’étendant dans les environs sans cesse. On pouvait clairement ressentir la force de ce froid intense qui gagnait en intensité. Nous regardions un peu partout les surprenantes entités qui se réunissaient avant d’avoir enfin le temps de réalisé ce que c’était. Avez vous déjà été confrontés à des centaines de Popotos vivantes ressemblant à des légumes vivants bizarres ? Voilà ce que c’était. Des Popotos. Des centaines de Popotos volantes !

Elles existaient à l’état sauvage dans les environs, mais je ne m’attendais pas à affronter un essaim immense formant la silhouette de deux énormes poings et d’une tête. Quelque chose servait de sorte de conscience collective pour les dirigés. Mais la vieille femme surestimait son importance, alors que un des poings se levait pour la broyer, celle ci hurlant un « Non ! Mes bébés ne faites pas ça ! » Pour la secourir et abattre la créature, je fusais pour détruire le plus de popotos possible en formant des coups foudroyants intense dans des assauts puissants. Enfin, jusqu’à ce qu’un choc de glace ne m’envoie douloureusement valser plus loin, sonnée par le coup. L’vinus avait tirer la Hyuroise de là, utilisant sa corde d’escalade avec malice, avant de se prendre un coup des popotos accumulé à la place de notre vieille ennemie secourue. Il aurait été totalement broyé si Yuki n’avait pas brisé de nombreuses d’entre elles avec les flammes tournoyantes autour de ses épées.

Fonçant ensemble, nous avons pu infliger des coups significatifs alors que je veillais sur Yuki, détruisant les pointes de glaces naissantes un peu partout. L’vinus fut frappé par plusieurs popotos, mais il détruisit la mâchoire en formation de la silhouette de visage de la créature, qui se mit à souffler n’importe comment, nous ratant tous grâce à ça. Il fallait détruire le cristal que j’avais fais apparaître avec une Réminiscence au milieu des Popotos malmenées. Je fus tout de même balayée par un coup puissant en attirant toute l’attention vers moi, après avoir mené tout les cycles de mon enchaînement, mais la foudre libérée au passage paralysa l’ensemble suffisamment pour que Yuki et L’vinus n’en finisse. Écartant les Popotos de ses poings, L’vinus ouvrit en grand le passage, alors que Yuki frappa en plein cœur, suivi par les flammes suivant ses épées avec une grâce délicate. S’agitant en grondant, effectuant des mouvements puissants à droite et à gauche, des éclats puissants jaillirent de toutes les directions, créant des éclats puissants, jusqu’à ce qu’on puisse voir une sorte de noyaux de glace avec deux yeux à l’intérieur.

Ceux ci éclatèrent soudainement dans un choc puissant, créant plusieurs explosions de glaces, jusqu’à ce que les Popotos ne valsent dans tout les sens. Quoi qui ait profité de cette puissance, ça me faisait songer à ce qui se trouvait dans la poussière lors de notre dernière mission avant notre semaine de repos. Nous reprenons la traque, c’est le retour à notre grande aventure ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 29 juil. 2025, 17:35

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-deuxième entrée.
«Les mâchoires de Toari.»
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« Retrouver un vieil ami est toujours une bonne chose. Mais le faire quand il est en danger de mort est une façon peu agréable de retrouver certaines personnes. La dernière fois que j’ai vu Rodrigo Bigmuscle, il pleurait la mort de sa femme. Brisé par la fatalité lors de l’Apocalypse, il disparut en laissant sa fille auprès de Stanislas Kortovin et son équipage. Voilà bien longtemps que je n’avais pas entendu parler de lui, mais sa description m’avait fait le reconnaître avant de le revoir : Des long cheveux de jais soyeux qui semblent bouger tout seul dans un vent imaginaire, et une tendance à se mettre de l’huile de noix de coco sur un corps bronzé rarement vêtu. Il était une sorte de cliché de tentative de sensualité masculine. En repensant à cette description, je fixais Yuki quelques instants. Je crois qu’il ne comprendra que s’il lit ce rapport un jour, ce pourquoi un bon matin j’ai éclaté de rire alors qu’il était en train de s’habiller. C’était une franche hilarité. Mais pour revenir à notre mission : il fallait retrouver Rodrigo dans un recoin perdu, où personne n’est censé se retrouver, mais où Swalinn depuis Mehwahhetsoan m’avait prévenue que se trouvait une bête très inquiétante, dangereuse.

Les fameuses « Mâchoire de Toari », un Alligator monstrueux ayant trop grandit, qui aurait certainement pu devenir un Tural Vidraal s’il avait progressé dans le temps. Il fallait le retrouver, et j’espère que ça ne serait pas dans le ventre de la bête. Alors, quittant notre petit campement au sud de l’Oasis lors d’une journée plutôt banale. Le vent soufflait et aurait pu créer pas mal de poussière si nous étions dans les recoins arides de Shaaloani, mais nous profitions d’une vague protection. Lurhan notait en progressant, les différentes notes qui servaient aux habitants locaux pour se repérés face aux différentes problématiques des milieux de végétations denses. Tout allait bien, jusqu’à ce que Joy montra à son « maître », une sorte de pierre qui nous regardait dans l’eau. Sur cette pierre se trouvait un œil, qui tomba doucement dans l’eau, disparaissant à notre vue.

J’étais bien curieuse de savoir ce dont il s’agissait, mais je réaliserais plus tard que ce n’était pas la meilleure des nouvelles. Enfin, surtout si nous n’étions que des habitants sans défense ! Nous progressions tranquillement à l’intérieur de l’Oasis de Toari en regardant les environs. Il y aurait certainement du y avoir bien plus d’animaux, mais si nous étions là, c’est bien que des problèmes résidaient. Au fond, j’espérais que Rodrigo allait bien, toujours aussi surprise à l’idée d’avoir de nouveau entendu parler de lui. Contemplant les environs, nous étions plutôt au calme alors qu’on progressait doucement, jusqu’à ce qu’un écureuil ne me bondisse dessus. La bête s’agitait sans cesse. Je ne pense pas qu’il était originaire d’ici, probablement que Rodrigo s’était fait un petit compagnon. La bête fusa à toute vitesse pour nous guider à travers pas mal d’endroits relativement exceptionnels visuellement. Que j’aime découvrir une nouvelle végétation, ce qui sortait beaucoup du lot vis à vis Shaaloani !

Poursuivant la petite bête, je devais me forcer à ne pas m’arrêter récupérer quelques des fleurs locales. Comprenez moi, elles sentaient si bon ! Restant au niveau de Lurhan, lui était plus impliqué à comprendre la force éthéré dans les environs. Il comprit rapidement que le petit écureuil courageux avait un lien avec une force locale, comme protectrice, et qu’elle voulait nous voir arrêter les maux produite par la Liqueur fantôme. Sa marque était partout. Rien de très rassurant. On ne peut pas dire qu’elle nous offrit les recoins les plus évidents. Ici, personne ne passait habituellement, et il nous fallait progresser à travers des passages dangereux. Des troncs tenant à peine et des lianes pour passer d’un recoin à un autre, au fond, c’était ça aussi l’aventure ! Comme ses livres d’histoires sur les explorateurs perdu qui traversent des terres en créant leur propre chemin ! Que j’aime ça ! Si ce n’est les plantes carnivores qui tentaient de nous manger bien entendu.

Alors pour avancer, je bondissais un peu partout dans tout les sens. Bigre, je ne me sentais dans mon environnement, même si mes cabrioles finirent presque par me faire tomber en plein dans la gueule d’une énorme plante carnivore, me laissant agiter bêtement les bras pour ne pas choir dedans. Lurhan lui progressait avec plus de réflexion, même s’il esquiva un arbre de peu de chose. Nous arrivions dans les hauteurs, sur des grandes branches, inconscients que nous venions de tombés dans un piège. Jaillissant des environs, sortant de là brusquement. Plusieurs Hhestarro jaillirent en portant des tenues sinistres avec des chaînes un peu partout émettant des bruits curieux. Ils avaient des masques et des capuches, comme les sinistres adversaires qui ne portaient aucuns symboles, ressemblant vaguement à des agents de Thanatos. Il fallait nous débarrasser d’eux, et de leurs fléchettes empoisonnées avant de finir au sol à faire de l’écume. Pour ça, je tirais mes lames en avançant. Déviant les lames de jets, dans des grands bruits d’acier. Mon premier coup fut fatal : hors de question de prendre des pincettes pour des serviteurs de Thanatos.

Et Lurhan en fit de même. Enfin. Lui en sortant des ombres de son transfert, reçu une lame dans l’épaule. Le poison fit effet immédiatement, mais Joy, son avatar, décida de prendre contrôle de ses membres. Ainsi, sous le rire cinglant de Joy, il m’aida à vaincre les derniers agents de Thanatos, jusqu’à ce que le sort ne cesse de faire effet. Je du lui offrir un antipoison : ayant toujours ça dans votre menace médicale. J’ai deux fioles de soin, deux fioles d’anti-poison, ça vous sauve la vie, croyez moi ! Nous permettant d’arriver un peu plus loin, découvrant un recoin que les Hhestarro cherchaient à sécurisés. Un campement caché, c’était pas ce que j’avais le moins vu dans la vie. Même si c’était toujours inattendu de voir ça, un recoin isolé au milieu de nulles part où les locaux semblaient être occupés à leurs affaires. Tous portaient au minimum des chaînes sur leurs tenues, et c’était uniquement des Hhestarro. Provenant de Mehwahhetsoan et des autres recoins de la prairie de Pyariyoanaan.
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Ils cessèrent toute activité pour nous regarder, l’air hostile et inquiet, visiblement habitués à ne plus aimer du tout les étranger. Les caisses volés à la Guilde des Renégats démontraient bien qu’ils étaient en conflit contre. Ça aurait pu être une raison de s’entendre au fond, même si tout n’allait pas être aussi simple. Un Miqo’te portant un masque de fer avec trois griffes dessus passa, nous disant un « C’est donc vous qu’il craint tant ». Je me demande encore parfois de qui il parlait. Thanatos, ou autre ? Je voulais le poursuivre pour lui demander, mais soudainement les flammes jaillirent. Tout le campement prit feu, les locaux fuyant et criant. On devait évité le plus de mort possible, mais deux Hhestarro en armure complète avec des gravures autours de gantelets absurdement gros, jaillirent vers nous pour nous massacrer. Il fallait sauver des vies, et affronter ceux qui voulaient nous empêcher de le faire. Et pour ça, j’affrontais les deux puissants gardiens avec leurs glyphes partout sur leurs tenues. Ils étaient rapides, les bougres, notre affrontement fut principalement des esquives et des parades. J’usais d’une technique pour bien mieux me préparer à esquivé leurs coups, jusqu’à trancher le bras de l’un d’eux. Le repoussant dans le vide, cela enragea son camarade – ce que je comprenais, jusqu’à ce qu’un coup ne me fasse traverser une branche. Il tenta de m’achever, mais je parais ses frappes, jusqu’à joindre mon glaive. Ne s’attendant pas à ça, il fut fendu net en deux, gargouillant qu’il voulait absolument suivre son guide, parlant sûrement de Seyn.

Ou de Thanatos ? Difficile à dire. Lurhan avait pu s’occuper des flammes et libérer les Hhestarros qui avaient été conduit dans toute cette folie autour de « La gueule » - la manière dont eux nommaient les Mâchoires de Toari. Repoussant ceux qui tentaient de l’arrêter grâce à Joy, l’avatar s’amusant beaucoup de son œuvre, jusqu’à chasser l’influence néfaste qui ressemblait à une sorte de impression constante dans l’éther. Le feu s’estompait lentement, une fois sa présence chassée par Lurhan fatiguée par l’effort autant que je l’étais, force de prendre des coups de poings chargés de puissance. Mais le rugissement au loin évoquait le pire : Ils avaient visiblement réveillés les Mâchoires pour se défendre de notre présence. En quittant les lieux, on pouvait voir à quel point les Hhestarro étaient mal à l’aise.

C’était des habitants des environs, et ils avaient été habitués à air les étranger à cause de la Guilde des Renégats. Quelque soit l’influence de Thanatos sur eux, ils n’étaient que des outils un peu confus et largement non-corrompu encore au fanatisme à sa cause. Nous quittions alors tranquillement les lieux en les laissant derrière les Hhestarro faire leur choix sur notre considération, suivant la piste de la Liqueur fantôme. Des flammes jaillirent un peu partout pour essayer de nous bloquer. Le feu intense était du à des sorts, des pièges, essayant de nous carbonisés avant d’approcher de là où ils ne voulaient surtout pas qu’on arrive. Lurhan fut prit dans une déflagration directe, volant brutalement au sol, fumant encore un peu après le choc. Il eut un moment à voir le responsable : Seyn visiblement, n’avait pas envie de l’achever. Je récupérais Lurhan en vitesse, profitant qu’il ait eu le temps de m’offrir un bouclier, en nous arrachant rapidement des flammes et des soucis.

De toute façon, les Mâchoires de Toari n’allait pas nous attendre pour manger des gens innocents. Proche du Lac Toari, se trouvait tristement un sacrifice. Deux jeunes filles discutaient, en portant des tenues d’adeptes de Thanatos un peu trop grandes pour elles. Elles ne semblaient pas savoir ce qu’elles faisaient, se disputaient un peu sur la marche à suivre et à quel point elles vont aller jusqu’au bout. Au dessus de nous se trouvait Rodrigo Bigmuscle, notre vieil ami disparut, attachés par plusieurs liens. Il arrivait quand même à prendre la pose alors qu’il était en train d’être menacé de mort. J’étais confuse en le voyant, tenté d’être particulièrement beau et sensuel, enfin, à sa façon quoi. Mais avant de pouvoir convaincre les deux jeunes filles de ne pas faire de bêtise, une d’elle frappa un gong. Et les deux paniquèrent en voyant l’énorme Alligator. Les Mâchoires de Toari, une bête qui était déjà titanesque, mais qui était désormais en plus de ça renforcé par le pouvoir du Tural Vidraal responsable de la Liqueur fantôme. La bête était monstrueuse et risquait de manger les deux jeunes filles et Rodrigo.

Il fallait l’arrêter rapidement. Envoyée en avant, je frappais plusieurs fois la bête en l’aveuglant, la foudre m’aidant à l’atteindre un peu partout avec mes deux crochets, l’affaiblissant de prime abord avec un déluge de coup. Une frappe m’envoya valser, mais ça avait donner plus que le temps à Lurhan d’aider les jeunes Hhestarros en les poussant à partir. Celles ci étaient convaincue – étrangement vu qu’elles allaient se faire manger – que Lurhan était là pour les aider. Son bouclier arrêta les crocs arrivant un temps, jusqu’à ce qu’un énorme coup de tête n’envoie valser Lurhan au sol. La bête s’approchant lentement de lui pour le manger. Esquivant son destin funeste d’une roulade sur le côté, Lurhan parvint à libéré rapidement Rodrigo, mais les deux furent comme figés dans la glace. L’hiver répondait à l’appel de la bête, imprégnée du pouvoir de la Liqueur fantôme. Voir peut-être bien plus puissant : directement la force du Tural Vidraal. Avaient qu’ils ne soient dévorés glacés, je parvins à frapper en jouant de mes images miroirs pour rendre mon arrivée totalement imprévisible, plantant mon glaive en plein dans le dos de la bête, celle ci rugissant soudainement avec un cri de stupeur et de colère. Pour l’abattre définitivement, je fusais sans cesse malgré les pointes de glaces me blessant légèrement. Sous réminiscence, je parvins à l’assaillir tant de fois qu’il ne pouvait plus bouger.

Ouvrant le passage à Lurhan : Renforcé par la danse de Rodrigo avec une posture parfaite. Lurhan quand il frappa, eut son pouvoir décuplé. Plantant sa faux là où j’avais laissé une énorme blessure à la bête. Gesticulant, s’effondrant lourdement au sol. La bête se mit à fondre comme les autres, hélas. Ne laissant que ses ossements au sol après un instant à se débattre tristement par terre. Seyn, l’étrange Hhestarro au masque de fer, lui dit Adieu tristement depuis une branche avant de partir. S’il semblait avoir un vague lien avec Thanatos, il était difficile de savoir qui était réellement ce Seyn dont le nom n’était plus celui de son enfance. Nous pouvions encore nous préparer à retrouver ce Hhestarro, en espérant que nous pourrons convaincre le plus de monde possible de pas tomber dans les combines de Thanatos ou de la Guilde des Renégats. Mais celui qui m’inquiétait de plus en plus, c’était le Tural Vidraal derrière tout ça. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 30 juil. 2025, 23:38

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-troisième entrée.
«Brillant de mille feux.»
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« Notre installation à Mehwahhetsoan était plutôt tranquille. Cette mission était une demande d’aide inattendue, alors que je préparais déjà notre objectif de demain – ou du moins, d’aujourd’hui, écrivant ce rapport au petit matin en profitant du petit déjeuner. Nous devions aider à l’Est, mais nous voilà partant à l’Ouest pour essayer d’arranger un problème concernant un des esprits gardien locaux. C’était très possiblement celui qui nous avait aidé, car les esprits gardien sont nombreux mais ils ne se ressemblent en rien tous. J’ai ouïe dire que l’un ressemblerait à un épis de maïs qui viendrait en aide à ceux qui meurent de faim. Bigre, vu que j’ai toujours faim, j’espère qu’il ne va pas me confondre avec une personne vraiment dans le besoin. Dans les faits, les locaux nous demandèrent alors de l’aide pour vérifier qu’un Autel plus à l’Ouest soit encore en bonne état, vu qu’ils auraient reçu des attaques de la part de l’Organisation. Il nous fallait découvrir pourquoi ils iraient faire du mal à un simple autel, et ce qu’ils ont derrière la tête. Ils ont toujours quelque chose derrière la tête, sinon, ils n’œuvreraient pas dans un groupe vraisemblablement sous la coupe de Thanatos, n’est-ce pas ? Enfin. C’est au crépuscule que nous sommes parti avec Sakari et Lurhan, doté pour cette mission d’une alliée guérisseuse pour s’occuper de nos maux. Et on ne peut pas dire que la nuit était parfaite pour ça. Les nuages lourds chargés de pluie n’allaient pas nous faire tomber un déluge sur la tête, mais couvriraient bien la lune et les étoiles pour nous empêcher d’y voir grand-chose.

Le village nomade de Mehwahhetsoan était aussi troublé, comme s’il manquait quelque chose, les Hhestarros se disputant. Deux s’étant frappant dessus, soignés par Sakari, alors qu’ils se mirent comme à bouder. Quelque chose ne tournait pas rond, lors de ce crépuscule mourant aussi beau qu’inquiétant. Nous quittions alors les vertes contrées de Mehwahhetsoan, il nous fallut que peu de temps avant que deux garde ne nous regardent en étant inconscient de s’ils devaient nous arrêter ou pas. Une certaine gène se faisait sentir : d’un côté en nous voyant, ils savaient que nous étions là pour réglé leurs problèmes. D’un autre côté, Sakari ne devait pas être blessée lors de cette mission, ça n’arrangerait personne au village ! Je leur fis la promesse de veillé sur elle, tandis que nous poursuivions en découvrant dans les étendus de poussières, quelques traces d’un éther surprenant. Ce n’était pas des couches de glaces et autres effets malveillants, c’était surtout des touffes de poils dorés ondulante lentement comme une herbe parfaitement irréelle. En tout cas, c’était beau à voir, mais je me demandais bien ce qui pouvait provoquer tout ça.

Sakari discutait surtout avec les deux gardes qui semblaient vérifier que personne ne partait vers le nord, évoquant trois disparus, alors qu’il partait de l’Autel de Sotti. On allait rapidement découvrir que cet esprit nous était déjà apparut. Lurhan se saisit de la piste éthéré si particulière, comme d’or, mais touchée par un zeste glaciale. Nos ennemis avaient donc déjà une emprise dans les environs. En continuant notre route, un petit autel se trouvait sur le côté. Il était abîmé avec la statuette d’un écureuil dessus. Il ressemblait clairement à celui qui nous avait conduit vers la demeure égarée des Hhestarros perdu. Il y avait trois blessés, dont un inconscient, après que les lieux aient été attaqués par une créature qui cherchait à dévorer l’autel. Quelque soit la raison, c’était surprenant je l’admet. Observant les blessés, je vins rapidement à leur aide en m’inclinant à leurs côtés. Naturellement Sakari en fit de même, offrant à Lurhan tout le temps possible pour inspecter la statue. Pour une fois, l’ancien Templier-guérisseur n’aurait pas à jouer le rôle de médecin. Pendant que l’Hhestarro et moi même nous occupions des petites blessures – surtout elle, faisant son rôle, jusqu’à ce qu’ils puissent partir vers la ville nomade avec une torche.

Lurhan affirma la piste que nous avions, désignant bien qu’une créature avait volé le pouvoir de Sotti. Ce qui était une terrible nouvelle. L’autre mauvais nouvelle était que nous étions tomber dans un piège. Tout ne progressant, on aurait pu croire que les problèmes n’allaient pas nous tomber dessus. Mais tout une bande de Griffe-de-graviers jaillirent soudainement d’un côté. Des écailles de glaces ondulant le long de leurs corps, ils étaient visiblement tous affectés par la présence malsaine de la Liqueur fantôme. Pas vraiment une bonne nouvelle, s’ils sont attirés ici. Alors, pour nous défendre de l’arrivée des bêtes contaminées, Sakari forma des boucliers rapidement en dispersant ses noulithes entre Lurhan et moi. Ils étaient intenses, bien formés, et plus que prompt à nous faire oublier notre notion de défense.

Nous rendant encore plus efficace au combat par ce biais ! Je tranchais les Griffe-de-graviers les uns après les autres, alors que Lurhan forma d’épaisses chaînes d’obscurités, les laissant s’installer brusquement autour des bêtes pour les broyés. Une tenta d’atteindre Sakari dans le dos, mais à peine sa pince arrivait vers le visage de la Hhestarro, que la créature fut coincée par des chaînes, et broyées par Lurhan. Autour de nous ne resta rapidement que des flaques d’eau, des os et de la chitine. Nous n’avions pas le temps de nous féliciter grandement, mais je pris note de l’efficacité des boucliers de Sakari ! - Et de ne pas me faire étrangler par une chaîne de Lurhan. Plus loin, ce Totem n’aurait pas du se trouver ici. Il n’était pas fait pour être perdu là, l’Autel servait clairement à connecté la foi et les désirs des locaux vis à vis l’esprit Gardien de la Guidance et du secours de ceux perdu. Ce totem était celui qui possédait le pouvoir du dit esprit, lui permettant de s’incarner et d’aider les égarés. Il devait être caché quelque par en Toari, mais des chariots avaient tiré le totem jusqu’ici en témoigne les marques au sol. Il était magnifique, des sortes de symboles tribaux un peu partout en donnant une vague impression d’une histoire évoquée. Celle de ceux qui s’égarent pour leur permettre de se retrouver là où ils seraient aidés. Pas forcément là où ils voulaient aller, de prime abord. Cet esprit réunissait.

On pouvait trouver devant plusieurs agents de l’Organisation. Leurs masques sinistres aux oculaires et leur chapeau symbolique montrait bien qu’ils faisaient tous parti de ce sinistre groupe, alors que l’un tourna la tête vers nous. Activant soudainement une sorte de diffuseur, pour contaminé le totem. Celui ci eut une réaction violence, frappant trois des agents en formant des flammes sortant de leurs corps, les imprégnant de façon surprenante du pouvoir du Tural Vidraal. Sûrement car il était mêlé au pouvoir du Guide. Les flammes devinrent des touffes de poils bleutés, de la glace se formant un peu, avant de nous foncer dessus. A ce moment, j’ignorais si on pouvait sauver le totem.
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Alors, je me préparais à affronter les trois menaces qui nous avançaient dessus. Des combattants massifs où le froid ondulait autour d’eux, se mêlant aux étranges touffes sortant de leurs cuirasses. J’avais la responsabilité qu’aucuns n’atteignent Sakari, pendant que Lurhan s’occupait du totem où l’agent de l’Organisation dément, disant à Thanatos qu’il trouve ce pouvoir magnifique, dans une scène grotesque d’adoration. Lurhan fit de son mieux pour purifier le mal et isoler sa contamination, mais l’homme lui fit aussi de son mieux pour lui rendre, dans un affrontement pour savoir qui sauverait ou condamnerait le Totem. Pour ma part, malgré les boucliers de Sakari, je ne pus contenir bien longtemps les adversaires. Ils finirent par me déborder brusquement quand l’un d’entre eux vint auprès de notre guérisseuse, alors qu’un coup venait de me blessé à la hanche après un enchaînement de frappes. Pour l’instant la priorité, c’était de mettre Sakari en sécurité. Repoussant mes adversaires avec un choc foudroyant intense, les laissant reculer lourdement après l’impact. Celui auprès de Sakari fut apaisé, si bien par l’apprentie d’un Sage, que la partie humaine de sa psyché reprit le dessus. Suffisamment pour s’excuser, avant de devenir à son tour une triste flaque d’eau au sol. J’avais fendu l’autre en deux pendant qu’il bondissait sur Sakari en voyant en elle, la gène d’une guérisseuse. Me laissant le dernier. Nos coups portés furent d’une rare violence, et je ne pu empêcher un choc de glace de frapper notre alliée. Elle eue le temps de frapper Lurhan.

Face à lui, le totem était fragmenté, ses morceaux flottant en l’air. Il fit tombé dans l’inconscience le gêneur avec l’aide de Joy, avant de réparer le totem, une lueur d’or apparaissant le long des fissures du totem, et résonnant en écho plus au nord. Visiblement, nous avions notre piste, et il ne fallait pas traîner. Sinon, Sotti ne retrouverait jamais sa force. Progressant doucement vers la lumière qui s’était échappée. On ne pouvait que craindre de retrouver ce qui était devenu de la bête. Observant les environs curieusement, nous espérions retrouver la bête responsable de tout ça, mais ce qui était surprenant, c’était les touffes de poils absolument partout ondulant dans les environs. C’était comme progresser au milieu d’une prairie, dont les herbes longues seraient agités par un vent imaginaire. L’or qui les imprégnait rendait tout ça magnifique, mais il fallait prendre garde. Le froid s’accentuait, je pouvais désormais voir mon souffle. Quelques flocons de neige tombait.

Le pouvoir du Tural Vidraal exerçait définitivement son emprise dans les environs. Même moi et ma résistance aux températures extrêmes, ressentait ce froid. Non pas qu’il était si mordant que ça, sinon Sakari et Lurhan auraient été frigorifiés. Mais il était d’une origine si peu naturelle, qui passait en partie outre mes défenses. Lurhan forma une couche d’éther flamboyant léger, pratiquement invisible, empêchant notre guérisseuse de devenir un glaçon, vu à quel point elle ne semblait pas apprécier le froid. L’endroit restait poétique, mais hélas la nature viciée du froid me poussait plus à la prudence qu’à la contemplation. Arrivant au bout de cette route, c’était comme arriver dans un immense nid. Les touffes de poils s’agitaient dans tout les sens, installées un peu partout en donnant l’impression que le monde ondulait avec un effet particulièrement paisible. L’ensemble était partout autour de nous, donnant l’impression d’être encerclé avec des petites lumières d’or passant à droite et à gauche. Nous progressions avec mes compagnons, tout en observant et appréciant pendant quelques brèves secondes les environs. Voilà bien une raison de partir à l’aventure, nous avons toujours un bref instant de contemplation nous faisant observer des choses fantastiques ! Contemplant pendant quelques instants ce qui se trouvait un peu partout ici et là, le cadavre d’un membre de l’Organisation gisant au sol prouvait bien qu’ils avaient eux même poursuivi la bête pour s’en servir. Et ils avaient au moins contaminé sa personne avec un peu de la Liqueur fantôme.

C’est là que deux yeux bleutés jaillirent de nulles part, avant qu’une bête immense ne sorte des amas de touffes d’or. C’était un Luminobarbe, une bête surprenante de Shaaloani qui jaillit brusquement en relevant lentement ses yeux bleutés rayonnant. L’entité était clairement liée au pouvoir de l’Esprit Guide, possédant sa force et ses moyens d’aider ceux qui se sont égaré. Mais il était transformé en sa forme « guerrière », un immense Luminobarbe prêt à combattre. Ce qui la rendait agressive, dangereuse, c’était la Liqueur fantôme. Des griffes de glaces apparaissait autour alors qu’un rugissement se fit entendre. Il nous fallait soit le détruire, soit le secourir, mais j’admets que de mon côté je n’avais aucune idée de s’il pouvait être sauvé. Sakari l’appela par son nom, et il réagit. Peut-être que Sotti pouvait encore être sauvé.

Pendant que des griffes de glaces nous fonçaient dessus, Lurhan envoya Joy vers l’arrière de Sotti pour commencer à l’enchaîner. Il voulait immobiliser la boule de fourrure d’or. Prenant un coup de griffe dans le torse, et moi dans la cuisse. Les boucliers d’éthers créer par Sakari nous avait empêchés de prendre des blessures bien plus grave, alors que la glace se reformait. Moi, je brisais sans cesse la glace avec des coups puissants, passant d’une griffe à une autre réapparaissant. Tandis que Lurhan forma de nombreuses chaînes tournoyant autours de Sotti pour le coincé. Il rugit, après avoir écouté Sakari lui parler comme pour le sortir de son état. Pour l’instant, sans aide, il restait hélas encore plongé dans cet état second due à la force du Tural Vidraal le maîtrisant, brisant les liens l’enchaînant. Pour le coincé encore, je m’occupais de détruire les griffes de glaces, fusant à toute vitesse dans des lueurs foudroyantes, brisant les griffes les unes après les autres.

Les noulithes de Sakari tournoyaient autours de Sotti, renforçant sa lumière, alors que Lurhan repoussait de plus en plus la présence du Tural Vidraal. Jusqu’à ce que la couche d’éther l’isolant n’explose, révélant le faciès de serpent de glace, digne de l’entité qui contrôlait la présence. Le détruire signifiait libéré Sotti, qui serait le premier être libre sans fondre au sol. Des pointes de glaces frappaient ici et là, et un souffle m’envoya m’écraser plus loin. Je parvins à me relever surtout quand les Noulithes de Sakari vint m’offrir des soins d’urgences.

Revenant à l’assaut pendant que Sakari, malgré le sang qui coulait de son bras, parvint à offrir des soins aussi à Lurhan qui frappa en même temps que moi le visage de Serpent de glace. L’explosion d’éther fut d’une rare violence, créant une vraie ondulation de pouvoir dans les environs. S’agitant à droite et à gauche, plissant les yeux en essayant comme de voir un point dans le vide, avant de trembler en toussant de la glace. Les lumières ondulaient un peu partout alors que partout, la glace fondait, disparaissant alors que c’était totalement perdu l’influence froide et intense de la Liqueur fantôme. Sotti éclata soudainement dans une lueur vive, devenant une tâche de lumière, avant de lentement redevenir le petit écureuil que nous avions vu hier, donnant l’impression de tomber doucement avant d’être récupéré. Cette fois, cette histoire finissait particulièrement bien – sauf pour l’Organisation bien entendu. Mais au moins, Thanatos ne recevait pas de force supplémentaire, et Mehwahhetsoan ne sera pas privé de son guide ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 31 juil. 2025, 16:22

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-quatrième entrée.
«Une forteresse vivante.»
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« On ne peut pas dire que la Guilde des Renégats avait bien prit l’idée de s’être fait volé par un groupe de Hhestaro bien décidé à suivre la piste d’un nom qu’ils ne connaissent pas ; Personne n’avait suggéré l’implication de l’Organisation, directement, jusqu’à ce que nous réalisions qu’ils étaient en fort conflit avec. Le fait que plusieurs Hhestarros décidèrent d’aller créer le petit campement pour aider la cause des suivants de Thanatos et leur quête étrange ayant causé la tentative d’alliance avec la Guilde des Renégats. Les évènements autours de Hhusatahwi avait créer une scission très brutale entre les deux camps. Désormais, ils se battaient entre eux, et les habitants de Mehwahhetsoan craignaient que tôt ou tard ils se retrouvent entre les deux. Un campement était présent dans les environs, repérés depuis un temps par les Hhestarro du coin. Ils nous donnèrent alors cette tâche : simplement s’en débarrassé. J’étais curieuse de l’idée de comment leur venir facilement en aide, si ça consisterait en un massacre ou si nous pourrions faire preuve de diplomatie. Après tout, même les écailles rouges avaient décidé d’abandonner les compagnons quand ils souffrirent des conséquences de leurs propres actes. Je voulais essayer de parler aux membres de la Guilde des Renégats, et bien entendu, ça allait vraiment pas se passer de cette façon. Sur le point de partir, le temps était plutôt désagréable.

Les lourds nuages d’hier avaient fini par créer une petite tempête, et l’air s’entremêlait entre les vents violents et la pluie. Les moustiques se mêlaient à notre avancée, et ceux ci furent accueillit avec quelques petits éclairs quand ils tentèrent de me dévorer. Ça suffira comme ça. J’ai déjà été dévorée par les moustiques dans les marais, notamment à Sombrelinceul il à bien longtemps quand nous poursuivions Grim et les chaînes rouges – Bigre, ça date ! Yuki lui était curieux de comment Rodrigo avait déjà contaminé les locaux, en les poussant à nous saluer en prenant la pose. En sortant des zones sécurisés. Il nous fallut pas longtemps pour découvrir qu’effectivement, les locaux ne s’étaient pas moqués de nous. Des fracas un peu partout démontraient la violence de combats menés entre la Guilde des Renégats et l’Organisation. Le deuxième camp semblait avoir des créatures transformés par la Liqueur fantôme au vue de l’état des ossements un peu partout.

Je ne pensais pas que leurs premiers conflits seraient si intense, et ils se battaient peut-être même ailleurs qu’uniquement ici. Mais ce qui faisait déprimé un vieux membre du village de Mehwahhetsoan, c’était les morceaux de métaux apportés ici par la Guilde, étendu un peu partout. Au fond, je vins me promettre de dire à ce vieux bonhomme que je viendrais l’aider après notre mission. S’occuper de l’équilibre correspondait aussi à s’occuper de la nature ! Alors, progressant en contemplant les environs, je récupérais un peu d’acier, mais c’était totalement vain. Il y en avait trop ! Bigre, j’abandonnais déjà, consciente que demain, je devrais y retourner pour aider sérieusement. Argh ! Yuki, lui, grimpait et avançait avec adresse, s’excusant aussi envers le Hhestarro en agitant un peu les bras, nous faisant promettre qu’on reviendrait demain. Que deux rôdeurs-vipères devraient aider à l’équilibre et l’état de la nature. Ce que je lui accordais ! La progression dans la végétation aurait été plus joyeuses et nous n’avions pas été pris soudainement au piège. Brusquement, des dards jaillirent et plusieurs troncs vinrent essayer de nous écrasé. Il devait y avoir quelqu’un nous voyant, parce que plusieurs pièges étaient activés depuis une longue distance, dès qu’on s’approchait. Il fallait faire attention à ceux qu’on risquait de déclencher nous même en cherchant à évité ceux s’activant d’eux même.

Et pour ça, nous progressions en vitesse, esquivant les pièges les plus mortels. Comme les lames et autres. Une explosion frappa non loin de moins, m’envoyant valser au dessus de Yuki qui du avoir une vision un peu bizarre de sa conjointe en vol. Il n’avait pas intérêt à se moquer, vu qu’il fini dans un filet un instant plus tard comme un lapin captif. Je vins le libérer, sous le regard blasé de Rine, qui nous jugeait grandement tout les deux. Plusieurs Kobolds étaient sur notre chemin. Ils étaient sur la route du campement isolé, et vinrent attraper leurs pioches et autres armes attrapés avec eux depuis leur fuite de Noscéa avec le reste de la Guilde des Renégats. Ils hurlèrent que nous étions certainement avec l’Organisation « Mortis ». Nous avions alors reçu enfin le nom autour de l’Organisation qui semble avoir un lien avec Thanatos.

Et les Kobolds eux, ils voulaient nous étripés. Alors pour les arrêtés, nous les assommions avec plusieurs coups puissants, frappant pour briser leurs équipements, esquivant leurs tirs. Ils finirent tous sonnés, à terre, et l’un d’entre eu encore conscient gémit que nous n’étions que des Tyrans voulant les mettre en cage, ou les tués comme le faisait l’Organisation Mortis, en montrant le campement plus loin. J’étais curieuse de ce qui s’était passé, et nous les laissons attachés, avant d’aller voir le camp. Le campement de la Guilde des Renégats avait déjà été brisé. C’était surprenant, pour une fois que nous arrivions en retard pour affronter nos ennemis, ceux ci n’avaient néanmoins pas été arrêtés par des alliés. Ça aurait été trop facile, bien entendu. A la place d’alliés bienveillant, il s’agissait tristement de faire le constat que nos ennemis avaient été attaqués par l’Organisation. Quelque chose avait soufflé, créant un immense souffle de glace dans le campement, congelant une grande partie de celui ci et plusieurs des leurs. La bête s’était contenté de tué les malchanceux prit dans le souffle, et de récupérer une personne qui avait été enchaîné. Qui que la Guilde avait réussi à récupéré, celui ci avait été suffisamment important pour provoqué tout ce foutoir.
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Plusieurs des survivants se trouvaient sous une bâtisse sur le point de s’effondrer, paniqués à l’idée de se faire écrabouiller sous peu. Bien sûr, nous aurions pu les laissés tombés. Mais je doute que nous aurions été les meilleurs personnes qui nous avions laissés mourir, même des ennemis, sous un tas de métaux leur chutant dessus vu l’état de leur campement. Mais le problème était surtout le chef du village. Une Roegadyn transformé par la Liqueur Fantôme, qui luttait contre ce qu’elle était devenue. Maudissant Thanatos en hurlant, devenue une horreur de glace bien trop grande et créant des petits golems involontairement. Nous devions la libéré, et il n’y avait qu’une seule façon de le faire. Alors, je fusais droit vers la guerrière tandis que Yuki se préparait à s’occuper de secourir les membres de la Guilde. Formant un dôme de protection, il fut aidé par Rine une fois que la chouette m’ait empêché de me prendre un coup sévère dans la figure. Empêchant les six brigands de finir sous la couche de froid et de pierre, Yuki dévia l’ensemble, mais ne s’attendit pas du tout à ce que le sol s’effondre. Quelque chose jouait de malice, cherchait à faire en sorte de déconcentré Yuki. Trois des brigands chutèrent, mais ils furent tous rattrapés avec une habilités remarque de la part du Viera.

Jusqu’à ce que la neige ne tente d’emporter soudainement Yuki. Il lutta, usa de l’éther à la lueur de phénix, pour s’arracher des neiges, attrapé par les survivants de la Guilde. Il y eu un moment gênant, après tout, nous étions censés les arrêtés. Mais après ce qu’ils avaient vécu, compréhensible qu’ils n’aient plus envie de combattre. De mon côté, j’avais tranché en morceaux mon adversaire. Elle était forte, rapide, et nous nous étions mutuellement envoyés valser plus loin. Mais elle fit l’erreur de croire que je resterais au sol en fracassant la terre en face, créant un déluge de pouvoir devant elle. Il me suffit d’un bond, pour l’atteindre et trancher. Je pensais, pendant que son corps fondait, pouvoir rejoindre Yuki. Alors que le calme retombait, les évènements se précipitèrent. Soudainement, des bruits d’explosions nous alertèrent. Visiblement, quelque chose s’approchait du village de Mehwahhetsoan. Effectivement, ils étaient pas vraiment suffisamment nombreux pour que tout le monde soient présents, et nous avons du faire le constat amer qu’ils se dirigeaient vers la ville. Progressant à travers la végétation, nous foncions droit vers le bruit des explosions en espérant ne pas arriver trop tard. Les déflagrations étaient inattendue, et soudainement, elles vinrent vers nous.

Nous ciblant grâce à des glyphes-pièges formant des moyens de nous repérés, nous étions les cibles de plusieurs boules de feu jaillissante en salve, explosant un peu partout dans des chocs violents. Il nous fallait pas seulement rester en vie : il nous fallait arrêter les flammes ! Hors de question d’avancer avec le feu qui grandit dans les environs ! Pour arrêter ça, je fis en sorte d’empêcher les prochains explosifs de détonner, fendant ceux ci en l’air, les déstabilisant voir les repoussant. Je m’en sortais à merveille pendant que Yuki brisaient les glyphes leur permettant d’y voir quelque chose. Il dompta les flammes dès que les tirs cessèrent, pour empêcher le feu de se rependre, nous laissant moins de travail demain, assurément ! Nous n’étions pas loin de la ville alors que la créature était proche de là. Plusieurs des Hhestarros étaient venu défendre leur ville en l’arrêtant rapidement, mais malheureusement, l’entité était arrivé particulièrement proche, et serait arrivé sur place sans leur héroïsme.

Souvent, ce sont les locaux qui ont le plus de courage, et nous aventuriers sommes principalement là pour leur offrir la force de frappe qu’ils n’ont pas ! C’était, et je suis encore surprise de l’avoir vue, une énorme tortue locale. La tortue était vraiment immense, absurdement, et ils avaient aménagés sa carapace en y ajoutant quelques canons à poudre gobelin – deux gobelins s’en occupant, avec plusieurs autres Eorzéens à l’intérieur de la carapace et dessus. Une Elezen au sabre Noscéen tourna la tête vers nous, et la brandit dans notre direction, préparant les tirs pour essayer de nous balayer. Visiblement, l’attaque de son campement l’avait poussé à la vengeance immédiate, et Mehwahhetsoan se trouvait sur son chemin. Il était temps eux de tout cassé. Alors, pour les arrêtés, nous foncions dans leurs directions. Il fallait s’assurer surtout que ses maudits canons cessent, et je bondis alors pour briser les canons alors que Yuki s’occupa des gobelins. C’est là que notre assaut fut subitement brisé : Moi, je m’envolais plus loin après une intense explosion, quand des étincelles frappèrent des tonneaux. Bon sang, j’ai eue l’impression de recevoir un coup d’une force monumentale. Comme si Grobghar m’avait balancé une frappe tout en utilisant sa bête intérieur !

Alors que mes os résonnaient encore, je parvins à me redresser pour filer aider Yuki, qui était oppressé par la lame de l’Elezen arrogante. Le blessant au front et à la cuisse de frappes vives. Se reprenant, il se remit à affronter l’Elezen, Dame Vesparia comme elle fut nommée par les siens, alors que plusieurs tentaient d’arrêter Yuki. Elle en profita pour frapper. Que nenni. Ma lame de jet dévia sa frappe qui fonçait vers l’oeil du Viera, avant que je ne fuse pour frapper la tortue. Blessée, elle rentra dans sa carapace, et j’allais trouver un moyen de la faire sortir. Frappant sans cesse, brisant sa carapace à un endroit en diffusant la foudre. Sa tête jaillit soudainement en faisant une grande erreur : mon glaive passa, et la décapita aussitôt. Yuki reçut encore un coup, mais s’en était de trop. Malgré le sang à ses lèvres, il releva la tête, et coinça Vesparia avec les lames de lumières soudainement. Lui envoyant une frappe intense, s’écrasant lourdement au sol, inconsciente, enfin vaincue.

La tortue décapitée s’agita brusquement avant de s’écraser dans un choc intense contre le sol dans un grondement, agitant la tête de droite à gauche, avant de s’écraser par terre, vaincue. C’était triste à voir, l’état de la bête brisée par la violence des combats. Sa carapace se brisa, et ce qu’il y avait dedans forma plusieurs explosions en envoyant les membres de la Guilde caché dedans valsé dans tout les sens. La Guilde des Renégats venait d’être ainsi totalement chassé des environs du Lac Toari. Mais la bête ayant créer le souffle de glace était encore une grave menace. Il nous fallait nous occuper, avant de poursuivre notre route en Shaaloani pour arrêter les deux menaces. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 02 août 2025, 16:32

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-cinquième entrée.
«L’hiver hantant Mehwahhetsoan.»
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« Mehwahhetsoan était plutôt tranquille, et les habitants s’occupaient bien de nous depuis que nous avions fait nos preuves en tant qu’aide. Moi, en tant que Rôdeuse-vipère, ainsi que Yuki, étions instinctivement bien aidé pour aider avec les bêtes problématiques – ainsi que les personnes problématiques dans ce cas de figure, puisque nous devions aussi affrontés la Guilde et l’Organisation. Elles même ayant désormais tendance à s’entre-tuer, je me demandais si c’était une bonne nouvelle ou si ça n’allait pas produire des conséquences pire encore. L’escalade n’est jamais un principe à prendre à la légère, il s’agit du simple principe que tôt ou tard, l’ennemi s’armera suffisamment pour vaincre ses adversaires. S’ils grimpaient les uns les autres, alors nous aurions bien du mal à les arrêtés. La neige tombait doucement dans les environs, ce qui était invraisemblable. Les jeunes Hhestarros s’amusaient avec quelques amas pour en faire des boules de neige, mais les parents leur disaient bien vite d’arrêter. Visiblement, tout le monde craignait la raison de ce pouvoir. La bête fut surnommée « L’hiver de Mehwahhetsoan » au vue de ses conséquences, et nous avons été envoyés la traquer. Hors de question de partir sans se débarrasser de la bête.

Nous quittions alors Mehwahhetsoan, une journée d’une beauté rare nous attendait. Les enfants jouaient avec quelques flocons qui tombaient, donnant l’impression que l’Hiver curieux était une sorte de douce fantaisie pour les habitants ; après tout, nous étions là pour que ça reste ainsi. Rodrigo tentaient de nous offrir force et espoir, toujours en convalescence, alors que Swalinn était simplement inquiète. Elle avait vu trop de tombe, maintenant, elle craignait de voir un jour les notre – avec mon chapeau sur ma tombe bien entendu. Nous quittions les lieux avec Lurhan qui, après avoir profité de cette manière de nous saluer originale et bienveillante, se chargeait déjà d’inspecter l’éther. La douceur d’un village nomade en liasse, ne faisait en rien sauté ses habitudes. Au fond, c’est lui qui avait raison de le faire.

On ne meurt jamais si facilement quand étant suffisamment naïf pour nous croire en sécurité. Le froid envahissait les environs, et se dégradait de plus en plus à mesure où nous étions en train de nous éloigné. La vision de Mehwahhetsoan voyant une sorte d’hiver étrange à cause de la dégradation intense de l’éther environnant, n’était en rien joyeux. Mais plus nous progressions, plus l’effet s’accentuait petit à petit. Contemplant les environs, les insectes et les animaux étaient tous parti naturellement, mais la végétation elle ne pouvait pas vraiment faire grand-chose d’autre que souffrir. La présence des silhouettes de crânes hurlant, sans son, disparaissant rapidement en s’agitait, prouvait que le pouvoir du Tural Vidraal faisait son œuvre. Mais cette puissance là était bien plus brusque, bien plus intense, provenant visiblement de la bête plutôt que de la liqueur créer par l’Organisation. Et nous avions comme l’impression d’être observés. En avançant, je récupérais une fleur doucement, qui fondit entre mes doigts. C’était attristant à voir. Lurhan venait d’isoler un peu plus nos vêtements avec des glyphes éthérés, pour que nous soyons à l’abri loin des effets de froid si anormaux en ses lieux. Lui guettait encore l’éther, et si le monde devait être immobile, frappé par le froid.

Une créature, elle, se déplaçait à sa guise dans le milieu affecté. C’est en avançant que soudainement, un souffle de glace jaillit brusquement pour essayer de faire de nous de véritable glaçon. La puissance de ce souffle était particulièrement importante, mais nous l’avions vu venir de loin. Fonçant derrière une pierre rapidement de mon côté, c’était pendant quelques secondes un effet de souffle dévastateur me donnant l’impression d’une bourrasque lors d’une véritable tempête. En nous redressant, on eut à peine le temps de voir la bête s’éloigner en vitesse. Et la piste de glace là où il à soufflé. Lurhan forma un bouclier devant moi et lui en repérant la bête. Définitivement, en l’observant aussi floue qu’elle pouvait l’être derrière la puissante brume créer après son contact avec le bouclier formant des hexagones devant nous. Dès qu’elle fut lasse, nous nous élancions à sa poursuite alors que je faisais de mon mieux pour ne pas tomber par terre. Lurhan, lui, utilisa une technique proche, ce qui lui laissa un rire quand il vit ma figure incrédule de voir encore un de mes compagnons imité mes techniques. Lui et Yuki me prendront tout !

En marchant dans les effets de glaces provoqués par le souffle en regardant un peu partout, on pouvait clairement voir que la présence de la magie du Tural Vidraal était partout dans les environs. Comme le coup des Geyser il y à quelques temps de ça, sortirent de là des bêtes locales : des Cératoraptors. Les bêtes étaient en bonne partie faite en glace, plusieurs tuées par le souffle et certaines déjà brisées il y un temps. Bigre, qu’elles étaient inquiétantes ainsi gelées et comme animée à la manière de mort vivant. Ça n’aurait vraiment pas plu à nos amis de Mehwahhetsoan.

Pour se débarrasser des créatures, je tirais mes deux lames, et fusait à leurs contacts. De prime abord, tout était des enchaînements fluides, et seraient rester ainsi si un des créatures tranchées en deux ne m’avait pas attraper la jambe. Effectivement, je maudis mon manque d’instinct qui aurait du prendre en compte que détruire des cadavres animés était pas si facile que ça. Envoyée au sol par le bond d’un autre, qui me griffait alors que je le repoussais pour évité une morsure fatale. Lurhan réapparut à côté en frappant de sa faux. Les éclats de cristaux rouges jaillirent, et celui au dessus de moi perdit littéralement la tête, tandis que les autres furent balayés par les cristaux rouges. Nous permettant de nous relever, et d’atteindre un petit campement un peu plus loin. Une autre installation de la Guilde. Jadis, ce lieu était le départ d’un petit campement.
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Définitivement, les membres de la Guilde des Renégats avaient voulu s’installer un peu partout, mais eux furent visiblement directement malchanceux. On pouvait y voir des couches de glaces un peu partout, dépareillant énormément avec l’ambiance environnante. C’était comme voir au milieu des arbres de l’Oasis évoquant un lieu chaud, un hiver inattendu et digne du Coerthas. Les tentes, les personnes, avaient tous étaient visiblement ciblés. Et au milieu marchait doucement un homme. L’homme à la pipe en bois, portant une chaîne à sa ceinture, et surtout, ayant un œil mort et un bras recouvert d’étranges croûtes bleutées comme s’il avait une maladie grave. Tapotant doucement sur sa pipe en bois, il nous regarda un instant en disant « L’Organisation aurait préféré que tout ça se passe avec moins de violence. Hélas, nous avons rarement ce que nous voulons » avec un soupire franc. Avant de pouvoir essayer de l’arrêter, il disparut de la même façon que Zephilein, laissant à la place une sorte de machinerie locale ayant ses deux « bras » planté dans le sol. L’ensemble était en train de récupérer l’essence du Tural Vidraal dans les environs, ce qui provoquait des distorsions pas possible. Il fallait l’arrêter, car son effet agrandissait la glace, et comme avec les Cératoraptors, les corps des membres de la Guilde des Renégats s’éveillèrent. Joie, une histoire de zombie, comme dans mes livres d’horreurs !

Cinq se préparaient à nous affronter, et trois autre protégeaient l’engin. Trois Kobold en armure massive, un Gobelin et une Hyurgoth pour ceux formant une petite troupe, et deux Hyurois ainsi qu’un Kobold proche de la machinerie. Il nous fallait nous débarrasser d’eux, et pour ça, je vins retenir la majeur partie de ses maudits corps animés en fusant au milieu d’entre eux. Les parades se succédèrent, et quand je luttais contre la lame d’une Hyurgoth tristement vaincue. Une explosion parut en nous dispersant. J’atterris avec adresse sur un Kobold en le taillant en morceaux, mais le coup de canon – avec l’arme en elle même, un amas de fonte douloureux – m’envoya m’écraser plus loin, sonnée. Lurhan avait au moins pu détruire un des bras de la machinerie gênante, tandis que les morts étaient coincés par les chaînes d’éther générés par Joy.

C’était fort efficace, jusqu’à ce que l’un ne se libère, et ne lui bondisse dessus. De mon côté, je parvins à me relever en tranchant deux de ses maudits corps. La foudre m’accompagnant, et il fallait un maudit enchaînement de frappe pour m’envoyer au sol. Au lieu de me laisser mourir quand la Hyurgoth bondit pour l’achever, je roulais sur le côté en la tranchant en trois morceaux : l’expérience du Cératoraptor m’avait marqué suffisamment pour ça ! Tandis que j’en finissais de mon côté, Lurhan parvint à repousser son adversaire d’un coup de faux poussant, tout en outrepassant le froid de la machinerie, dévastée à son tour. Il avait tout écrasé de son côté, même Joy en fut satisfait. Ce qui n’était pas une petite nouvelle ! Après la chute de la machinerie, celle ci dévoila le pont qui se formait vers une île qui ne devait pas existé, au milieu du lac. Quel pouvait être ce mirage ? En observant la berge, c’était surprenant de voir qu’un pont de glace et de neige joignait une île éphémère plus loin. Créer par le gel persistant, la tanière de la bête qui avait provoqué tout ses soucis autour de Toari et qui servait d’arme pour l’Organisation afin de détruire la Guilde des Renégats – et les Hhestarros du coin au passage, puisqu’ils étaient là. Progressant tranquillement sur le pont en observant les environs curieusement, il y avait une ambiance calme, reposante, enfin de prime abord alors que nos pas formaient de bruit cristallin.

Qu’est-ce qui pouvait arriver de mal ? Dans notre dos, un grand bruit se fit entendre : le pont s’effondrait derrière nous. Et face à nous, plusieurs autres Cératoraptors de glace jaillirent. On était totalement encerclé. Bigre, comme ce moment reposant et tranquille était devenu une tentative de meurtre soudaine. Alors pour s’échapper rapidement, nous ouvrions un passage en avant en tranchant de mon côté, et embrochant pour Lurhan avec des pointes d’éther de feu. C’était efficace, et ça le serait resté, si le Tigre n’était pas soudainement passé au dessus de nous. Son souffle puissant m’emporta brutalement, et si Lurhan lui parvint à s’en sortir aisément, il me retrouva dans la brume, dans un tas de neige, à l’envers en ayant que les jambes qui dépassent. Ça devait être drôle à voir, mais je dois avouée qu’ayant était celle à l’envers, c’était. Non. En vérité c’était drôle à imaginer. Un peu de dérision dans une situation catastrophique ne fait jamais de mal.

Nous y étions, l’îlot éphémère était bien petit, au milieu du Lac Toari, et on pouvait voir plusieurs poissons congelés un peu partout. Ici et là se trouvait quelques caisses récupérées, volées à la Guilde des Renégats – qui les avaient eux même volés à l’Organisation, en fin de compte. Et tout les conteneur de Liqueur fantôme avait été déversés un peu partout. Une bête rôdait dans les environs, on pouvait voir son ombre régulièrement au coin du regard. Nous marchions doucement, armes en mains, alors que les décombres se trouvaient un peu partout de tout ce qui avait été saccagé. Visiblement, la bête, l’Hiver de Mehwahhetsoan, avait tout fait pour récupéré le plus de force au Tural Vidraal afin de prendre sa place. Et alors qu’un grondement puissant se fit entendre, la bête jaillit dans les airs et s’écrasa lourdement au milieu de l’îlot éphémère.

Ce n’était pas le Tural Vidraal lui même, mais il avait évolué énormément grâce à cette maudite Liqueur Fantôme. Comme un véritable descendant pour le Tural Vidraal. Il fallait l’abattre désormais, avant qu’elle ne plonge Toari dans un hiver persistant. Pour ça, nous foncions avec le bonne espoir de prendre l’initiative. Après tout, ce n’était pas le premier tigre, même infusé ainsi d’éther, que nous affrontions. Pourtant, la bête n’allait pas vraiment nous permettre de l’atteindre si facilement. Fusant sur son flanc, je frappais avec plusieurs techniques de débordement pendant que Lurhan l’enchaînait avec l’aide de Joy. Je fus enfermée en un instant dans une sphère de glace, et j’aurais pu être congelée si Lurhan ne m’avait pas aidé. Mais la bête fini par nous balayés tout les deux, me laissant brutalement atteindre le sol, Lurhan s’écrasant à côté. Dans les brumes de l’inconscience, je revins à moi dès les soins de Lurhan formant une onde pour nous donner l’élan, lui disparaissant un instant avant d’être broyé par un coup de griffe, et moi frappant en chaîne avec l’activation du pouvoir acquit en Lunule, des images de mes épées frappant avec moi dans un déferlement intense. Je pouvais me le permettre quand Lurhan m’offrit un renforcement intense, tout en affaiblissant la bête. Il comptait sur moi, pas question de le décevoir. Le Tigre rugit, formant des pointes de glaces en cercle autour de lui pour ne plus se faire assaillir autant.

Esquivant les éclats de glace, jusqu’à perdre le bouclier de Lurhan. La bête fut surprise, puis paralysée par le nombre d’assaut due à ma Réminiscence, formant un éclat d’éther intense. Lurhan, pour en finir, vint prélever l’éther de l’îlot, fusant sous l’aspect d’un lémure, en se faisant frapper en même temps qu’il frappa brutalement son adversaire, dans un éclat intense. Grondant, en agitant la tête, le pouvoir récupéré au Tural Vidraal éclatait et jaillissait de tout les côtés de son corps. Il rugissait, se frappant la tête un peu partout avant de s’effondrer au sol. Ce que nous pouvions voir dans le fond du regard de la bête, un pauvre sorte d’énorme tigre qui n’avait rien demandé. Il y avait du chagrin, de la douleur. J’ai posé doucement ma main sur son front, lui murmurant que tout ira bien, alors que son corps fondait comme les autres. Qu’elle repose en paix. Je me jurais non seulement d’abattre le Tural Vidraal de l’Hiver. Mais aussi d’arrêter l’Organisation, fautive de tout ce qui se passait ici. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 03 août 2025, 16:52

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-sixième entrée.
«L’avidité céruléenne.»
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« L’Oasis du Lac Toari était ma foi bien confortable, et j’aurais préféré passé un peu plus de temps avec les locaux à Mehwahhetsoan. Surtout que Rodrigo passait une bonne partie de son temps là-bas maintenant, rejoint par Swalinn. Néanmoins, après la destruction du tigre de l’Hiver, on ne pouvait pas vraiment rester à nous rester les ongles alors que les problèmes s’accentuent ailleurs, n’est-ce pas ? Alors pour nous, c’est en route pour Sheshenewezi ! L’installation traitait le Céruleum, une source de puissance rare et précieuse pour n’importe qui. Il fallait alors se douter que nos deux adversaires auraient plus qu’envie d’en profiter. L’Organisation et la Guilde des Renégats étant en conflit, ce n’est pas vraiment eux qui risquaient de s’allier pour nous mettre des bâtons dans les roues. Mais pour autant, une bien curieuse problématique allait gagné en intensité. Et je dois dire que je devins une cible pour une hystérique de la façon la plus « humaine » qui soit. Je vous jure, l’amour rend certains complètement marteau ! Enfin. Tout débute avant d’arriver en ville.La journée était particulièrement sèche, je dois bien le dire.

C’était comme si nous étions éprouvés par le vent et la poussière, le long de quelques heures de route à travers Shaaloani. J’usais sans abus de ma gourde, je ne voulais pas qu’elle soit vide ou encore m’infliger un énorme mal de crâne à cause d’un excès d’eau menant à une déshydratation idiote. Traverser les zones chaudes est toujours un danger, même si la chaleur m’affectait bien moins que les autres. En tout cas, les environs étaient d’un calme presque inquiétant. Sakari, vivant dans les environs, constata ce manque de personne traversant les environs, tandis que Yuki et moi installions de quoi protéger notre respiration. Lui avait son foulard, moi, j’avais mon bon vieux respirateur créer par Corvus Vendex. Approchant des environs de Sheshenewezi, nous pouvions voir qu’il y avait eu un problème déjà avec une des installations. Plusieurs ouvriers regardaient des tuyaux brisés en débattant avec férocité sur la manière dont ils pouvaient les réparés.

Ils ne voulaient certainement pas se mettre en danger en mettant la tête dedans, ce qui était parfaitement compréhensible, mais j’avais un profond malaise en voyant le Céruleum vagabonder dans les airs en prenant une place importante et dangereuse. Il y avait des traces de coups d’épées, ce qui me surprenait encore plus. Qu’est-ce qui s’était passé ici ? Sakari discuta un instant avec les mineurs locaux, les travailleurs au moins assuraient que personne n’avait été blessé, mais un vieillard un peu fou parlait d’une créature énorme avec deux épées ayant tout saccagé. Ça correspondait à certaines créatures locales, pendant que Yuki lui inspectait les traces que nous montra le chef des mineurs, menant un peu plus loin. Dans l’éther, il y avait quelque chose de sinistre : de la Liqueur fantôme, un peu trop mêlé à du Céruleum. Ça ne pouvait suggérer rien de bon, à mes yeux.

Alors que nous progressions en pourchassant ce qui avait bien pu saboté les lieux. C’est sur le passage que plusieurs bombos savouraient le Céruleum qui s’était échappé au sol de là où ils l’avaient visiblement récupéré. Il fallait tout faire pour avancer en masquant notre présence. Je ne voulais pas m’imaginer combattre des dizaines de bombos sans des risques considérables pour tout le monde dans les environs.

Pour ça, Sakari nous montra un chemin sur le côté, s’éloignant un peu. Je fis de mon mieux pour faire le moindre de bruit possible, alors qu’on empruntait la route plus sûre, réalisant qu’il y en avait partout, des bombos. Les mineurs étaient parti le temps que les Bombos partent, et un ayant trop manger ondulait dans les airs bêtement, avec un rôt, non loin de Sakari. Yuki l’éloigna doucement, sans geste trop brusque, et il ne nous explosa pas à la figure. C’était déjà une réussite, non ? En quittant les zones de danger, il fallait bien entendu s’attendre à ce que l’ennemi tente de s’en prendre à nous. C’est en progressant que nous tombions sur plusieurs brigands. Ils portaient les trois marques sur leurs armures que le Hhestarro qui semblait être lié à la Guilde des Renégats, malgré le fait qu’il ne soit pas un Eorzéen.

Et leurs lames étaient imprégnés de Céruleum curieusement maîtrisé, des flammes ondulantes le long de leurs épées. Pour les repoussés, Sakari forma plusieurs boucliers autour de nous, tout en proposant aux brigands de ne pas combattre et qu’on puisse trouver une entente. Ils étaient poussés par leur engagement envers Mortis, et s’imaginaient en force. Jusqu’à ce que Yuki et moi ne les débarrassions de leurs certitudes en assommant une bonne partie d’entre eux, sans les abattre. L’un se mangea même à toute vitesse un bouclier en cherchant à atteindre Sakari, ce qui fut aussi idiot que surprenant.

Acceptant la demande de Sakari, ils étaient néanmoins effrayés par ce que Mortis préparait en ville. Faire exploser Sheshenewezi ? Vraiment ? C’était sérieux comme menace, et il nous fallait découvrir rapidement ce qui se passait pendant que les brigands partaient loin de là. C’est en arrivant à l’installation principale que nous avions pu voir à quel point l’ennemi avaient décidé de récupéré une place importante à Sheshenewezi. Au nord de la ville se trouvait tout un amas d’acier rajouté par l’Organisation Mortis, qui avaient engagés les brigands étranges qui semblaient être liés aux deux factions en conflit. Ils avaient ajoutés des énormes bobines avec plusieurs amas de liqueur fantôme. Mêlé au Céruleum, la puissance du Tural Vidraal devenu un liquide si dangereux, se transformait en force étrange de flamme glacée, un feu libérant de la glace au passage. Nous voyant, la responsable de tout ça émit une crise de colère. C’était celle qui était tombée amoureuse de Yuki à Hhusatahwi !
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Elle nous désigna, ordonnant de me massacrer et de récupérer son bien-aimé. Préparant un canon particulièrement puissant, celui ci fut dirigé vers Sheshenewezi en nous ordonnant de nous rendre ou elle tirerait sur la ville. Il fallait l’arrêter elle, et les six brigands infusés par la Liqueur fantôme flamboyante, donnant des flammes bleutées sortant de leurs armures. Fonçant vers le tas de bandit, entourée par les boucliers de Sakari rayonnant autour de moi. J’envoyais plusieurs coups puissants dans des multitudes de parades résonnant un peu partout. Deux furent tués rapidement, des lames en pleins cœurs, jusqu’à ce qu’ils n’explosent, ouvrant le passage à Yuki.

Protéger par le bouclier de Sakari, le Viera se moquait des tirs du parapluie avec un canon d’arme à feu local possédé par la femme. Il ouvrit un passage pour découvrir des bobines avec de l’éther intense du Liquide fantôme, mêlé à un bombo flottant dedans, endormi. Il fallait sortir ça de là, mais le canon surchauffait, et la femme tirait maintenant vers Sakari, en lui criant qu’elle faisait tout ça par amour, se moquant des morts engendrés dans la ville. Pas une personne très sympathique en soit. Elle finie endormie par un sort de Sakari, utilisant un sommeil dessus tandis que Yuki lui fonçait dessus après avoir été éjecté brutalement dans un entrepôt juste à côté. Même s’il avait gagné un biscuit, ce n’était pas vraiment la façon la plus sympathique de traité le Viera. Rine avait su congelé le canon, au moins n’allait-il pas tirer maintenant, mais il fallait le désarmer en urgence. Je ne pouvais pas vraiment aider, occupée comme j’étais à me rétamé brutalement par terre, quand le dernier des brigands enflammés m’envoya à terre avec un choc d’une puissance intense.

Le bouclier de Sakari céda, et je chutais au sol. Un instant avant de retourner le frapper en joignant mes lames, formant mon glaive. Il para, frappa, dans des coups se répétant avec des chocs intenses. Jusqu’à ce qu’une explosion intense ne jaillisse. J’aurais du être bien plus affectée que ça, mais les noulithes de Sakari m’offrirent les soins nécessaires pour ne pas être vaincue, ce en quoi je lui suis très, très reconnaissante. Relevant la terre, les dents serrés, je frappais plusieurs fois en le fendant en milles morceaux. Yuki de son côté avait été éjecté par l’explosion du canon, arrachant les bobines avec les bombos dedans, l’empêchant de faire plus qu’un feu d’artifice au dessus de Sheshenewezi.

Recouvert de crasse, il avait néanmoins une piste sur ce qui avait permit tout ça. Comme une sorte de lumière pâle. Maintenant que l’hystérique et son canon furent arrêtés, ainsi que l’installation, il fallait découvrir ce qui avait permit tout ce foutoir. Plus au nord, quelque chose de vraiment dangereux semblait avoir été installé, et nous nous dirigeons rapidement pour découvrir ce qui avait permit un tel vol et contrôle du céruleum. Jusqu’à ce que soudainement, des explosions jaillirent du sol. Des gros morceaux de glace fusèrent dans les airs et s’écrasèrent un peu partout, formant des puissantes déflagrations un peu partout autour de nous, quand le céruleum dans les morceaux de glace éclataient. Pour avancer malgré tout, j’envoyais des lames de jets sur-infusés d’éther foudroyant, les déflagrations d’éclairs laissant exploser les pierres qui nous arrivaient dessus les unes après les autres. Ça ne serait pas suffisant, et rapidement, Sakari forma des protections d’éther, formant des hexagones puissants pour nous protéger des déflagrations apparaissant un peu partout. Yuki chercha à les éloignés de nous, esquivant une grande majorité, jusqu’à ce qu’une seule ne le fasse valser brutalement, finissant à l’envers de façon un peu surprenante, les yeux tournoyant doucement.

Le récupérant au passage, nous avons rapidement pu arriver là où se trouvait notre proie. La créature se trouvait enfin là, au milieu de cratère établis pour tirer le céruleum. Les matériaux avaient été abandonnés et plusieurs membres de l’Organisation furent retrouvés complètement congelés. Visiblement, ils n’avaient pas eu de chance, devenu des statues de glaces essayant de fuir dont les corps avaient été là dessous, complètement saccagé. Rien de très agréable dans les faits ! Mais alors qu’on observait tout ça, la terre se mit à trembler de plus en plus fortement. Jaillit lourdement du sol un Dhara monstrueux. L’entité de pierre avait été sur-infusé par la Liqueur fantôme, formant de la glace et des flammes bleutés ondulantes dans son corps, comme un chaos interne qui le rendait plus monstrueux et plus dangereux alors.

Se redressant sans arriver encore entièrement à sortir du sol, on ne pouvait voir sur son buste, sa tête, et ses bras. Autant qu’il ne sorte pas en entier pour nous piétiné ! Alors, pour le détruire, Sakari se mit sous le couvert de Yuki, à analyser son corps, cherchant comment arracher la contamination éthéré de son incarnation. Elle découvrit plusieurs couches de glaces à l’intérieur, tandis qu’elle s’abaissait pour ne pas se faire broyer par des pierres propulsées vers elle. Ou part Yuki. Le Viera avait frapper partout, cherchant une faille, et quand il en trouva une. Disons qu’il fut brutalement propulsé à son tour pour s’écraser contre un chariot congelé, le brisant en milles morceaux. Pour ma part, j’usais de ma technique favorite : rende l’ennemi fou avec un tas d’images de miroirs, le frappant brutalement de mon glaive, en endommageant déjà sa carcasse. Envoyant ses noulithes guérir Yuki, Sakari resta dans les hauteurs, et cria l’information sur la glace à l’intérieur du colosse.

Acceptant la proposition, nous foncions avec Yuki en frappant tout les emplacements où la glace se cachait, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que son noyaux éthéré. Le Dhara semblait sur le point de souffler, pour nous faire partager le triste sort des scientifiques de Mortis autour de nous. Pour le briser définitivement, Sakari nous offrit des défenses solides alors qu’elle reculait, poursuivie par le froid glacial envahissant les environs. Tendant la main, nous faisant confiance tout en cherchant à nous protéger, Yuki et moi foncions au contact du Dhara pour une ultime frappe. La foudre et les flammes venant percer au cœur de la créature élémentaire souillée.

Le glaive de Yuki infusé d’un feu blanc intense, frappant en plein milieu en lui traversant entièrement. S’écroulant lourdement en arrière dans un mouvement lent et puissant, l’énorme Dhara s’écrasa lourdement par terre, broyant au passage plusieurs statues et les matériaux abandonnés ici et là. Au moins était-il détruit, mais je n’arrivais pas à me défaire de l’idée que tout ça n’était que le début. Qu’était la créature qui avait donner les coups de lames aux tuyaux ? Il y avait un autre être derrière tout ça. C’est lui qu’il nous fallait arrêter désormais. Pour mettre Sheshenewezi en sécurité. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 05 août 2025, 23:16

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-septième entrée.
«Les lames de la convoitise.»
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« Je ne pouvais pas dire que j’étais ravie de cette nouvelle. L’utilisation du Céruleum n’est jamais une bonne nouvelle, du moins, quand elle est entre les mains d’adversaires aussi dangereux qu’ambitieux. Mais là, il fallait ajouter l’idée qu’il s’agissait de force néfaste ayant des ambitions plus qu’intense. Sheshenewezi était bâtie sur l’utilisation du céruleum et sa récupération pour les différents outils locaux, de façon certes moins intensives qu’en Garlemald, mais il s’agissait quand même de « l’or bleu », après tout. Une huile imprégné d’une force éthérée fantastique, c’était plus que pratique. Ainsi, nous profitions un peu des lieux avec mes compagnons, tout en nous informant sur ce qui devait être fait. Et une des premières missions était naturellement de retrouver celui qui avait laissé des énormes traces d’épées dans les machineries des locaux.

Sakari était sûre qu’il s’agissait d’un Anala. Au moins, il était très facile de déterminé ce que nous devions chasser. Le soucis serait de le retrouver, et encore plus, de le détruire. Ainsi, en route vers le nord, sur la piste de l’Organisation Mortis et de ce qu’elle avait fait, la soirée semblait être plutôt morne. Les locaux œuvraient avec une crainte que l’Organisation ne provoque quoi que ce soit, mais ils le faisaient sans être conscient qu’un canon était dirigé vers eux. L’Adjoint Moustache nous avait bien dit d’évité de créer de la panique, les locaux peuvent être intimidable surtout avec autant de céruleum sous leurs pieds. Et si des gens étaient capable d’imaginer tout faire sauter, c’était encore pire à leurs yeux, car ils jugeaient quiconque prenant se risque comme étant complètement fêlé. La grande amoureuse correspondait bien à la description.

C’est avec une petite brume de poussière aux pieds et un crépuscule gâché par des nuages traversant les cieux, que nous progressions sous le regard curieux des locaux. Sakari leur certifia nos désirs, que nous étions là pour eux, et profita d’un mélange de réconfort et d’espoir chez certains. Les plus vieux étaient toujours néanmoins comme toujours, plus difficile à convaincre ! Les locaux travaillaient visiblement aux réparations. Une vieille dame râlait en nous demandant de faire une halte pour aider, alors qu’il fallait tenir des plaques dans des positions improbables le temps qu’elles soient soudées. Maintenant que les Bombos étaient aller faire les idiots ailleurs faire une source sauvage de Céruleum. Il y avait une bonne humeur plutôt présente dans les environs, surtout avec l’idée que l’Organisation avait échoué. Les locaux étaient aimables, mais ils voyaient quand même en nous des aventuriers. Qui dit aventurier, dit des personnes à qui ont peut demander tout et n’importe quoi. Ça me fera toujours rire, mais pourquoi serais-je devenue aventurière pour refuser des tâches ? Je me suis déjà retrouver souvent à transporter des caisses pour une vieille dame jusqu’à chez elle. Alors, je filais rapidement pour user de mon agilité pour porter des affaires dans des hauteurs improbables.

Je n’aime pas les affrontements spectacles, mais les démonstrations d’agilités, elles, m’amusent ! Là où je pensais surprendre les locaux, tenant leurs équipements et leurs affaires en hauteur, Sakari et surtout Lurhan eurent plus de popularité que moi ! Sakari offrit des soins de différentes natures, les habitants adorant pouvoir être dorlotés de la sorte. Tandis que Lurhan lui abaissait le niveau du Céruleum. Une capacité à pouvoir le réguler un instant le fit être assaillit par les offres de commerces, et je du l’attraper par le bras pour nous échapper d’ici avant qu’il ne finisse enroulé de force. Il faut comprendre les mineurs, c’était le Chocobo aux œufs d’or ! Progressant un peu plus loin. Nous arrivions dans une zone particulièrement instable. On ne pouvait pas le voir, mais il y avait des trous un peu partout. C’était plutôt terrifiant à imaginer, qu’on pouvait fini par tomber et à finir totalement calciné. Un Pampa eut ce destin, cramant d’un coup sous nos yeux en un claquement de doigt.

En soit, nous devions faire particulièrement attention désormais pour ne pas finir en fumée. Naturellement, Sakari chercha un moyen de contourner : pourquoi entrer dans une zone dangereuse juste parce qu’elle se trouve sur notre route ? Avant de réalisé que la zone était un peu trop vaste. Au moins, cela trouva un passage bien moins dangereux et suicidaire que les autres. Avec Lurhan inspectant l’éther, il fut aisé de trouver notre chemin, en progressant vers la relative sécurité. Enfin, avant que les problèmes ne nous tombent dessus. On ne peut pas dire que les actions de l’Organisation n’ait pas réussi à créer des soucis avec les élémentaires. Si les Dhara étaient bien gênés, soudainement, jaillirent plusieurs sortes de pierres avec des grands bras, tous affectés par ce maudit froid, nous encerclant lentement avec le profond désirs de nous massacrer. Alors, pour se débarrasser de ses maudits élémentaires, Lurhan vint les ponctionner de leurs éthers pendant que je les taillais en pièce. Pour être franche, ils n’étaient pas si résistant que ça, montrant de nouveau à quel point l’éther tellurique en prenait un coup. Sakari comprit clairement que tout ça était due aux activités de l’Organisation, maltraitant l’éther locale et provoquant la naissance de créatures élémentaires.

Ça ne me manquait pas. Une véritable installation d’acier un peu partout, créer par la Guilde des Renégats. Mais cette fois, on ne peut pas dire qu’ils avaient spécialement envie de se trouver là. Loin d’être encore dans ce conflit, on pouvait clairement voir à chaque fois que les membres de la Guilde apparaissaient, qu’ils étaient surmenés par l’Organisation. Condamnés, voir même comme ici réduit en esclavage. Ils œuvraient enchaînés pour extraire le Céruleum d’un puits contaminé et solitaire, œuvrant avec une lenteur morne tout en s’observant, l’air bien fatigués, jusqu’à notre arrivée libérant une sorte de grande confusion. Il y avait au centre de ce disposition, une énorme bobine avec des bombos flottant dedans. Identique à celle qui avait été utilisée pour alimenté le canon.
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En nous voyant arrivés, ils se mirent à apporter des bouteilles pour récupérer le plus de ce pouvoir possible, tandis que deux golems fait d’amas d’acier avec des têtes en forme de masque avec des chapeaux de l’Organisation, se mirent en place pour nous arrêter. Alors, je fusais vers les golems qui s’approchaient de nous, après qu’un éclair ait frappé entre les deux pour essayer de les bloqués un bref instant. Il me fallait cette seconde pour les coincés, avant de les atteindre en frappant sans cesse de mes lames. Reculant un peu quand un choc brisa le bouclier de Sakari qu’elle me confia, en tombant sur un genou. Sakari avait endormi une des femmes qui s’enfuyait avec une bouteille de Liqueur fantôme modifiée. Permettant ainsi à Lurhan de l’atteindre. Formant rapidement les chaînes jaillissant pour attraper les envoyés avec les liens pour les coincés, jusqu’à ce qu’ils soient totalement immobilisés. Essayant de stabilisé brusquement le tube, le sol s’agitait brutalement dans des grondements puissants, risquant d’exploser. Il fit de son mieux pour soutenir l’éther tellurique, mais la déflagration risquait tôt ou tard de tout faire sauter. Soudainement, un Kobold lui hurla que nous mourrions tous si la bobine éclatait dans son état.

La déplacent en la posant plus loin, il fit de son mieux pour la protéger, mais en voulant arrêter l’explosion du céruleum, il valsa avec une violence rare en se rétamant contre l’acier, tombant à côté de celle endormie qui tétait son pouce adorablement. De notre côté avec Sakari, on avait pu détruire les golems. La jeune apprentie sage inspectait les golems en trouvant leurs points faible : les chaînes étaient clairement ce qui les animaient. Perfides œuvres de Thanatos qu’elles étaient. Les tranchant les unes après les autres, jusqu’à ce qu’un poing ne brisa la protection de Sakari en m’envoyant à terre juste à côté de la Hhestarro. Heureusement, le bouclier m’évita quelques os brisés sous la violence des impacts. Et cela nous offrit un petit temps de repos très bref, en attendant de poursuivre notre mission.

Les Rroneeks arrivèrent les uns après les autres, conduit par l’Adjoint Moustache, arrivant tous ensemble pour arrêter les membres de l’Organisation ainsi que pour libérer la terre de sa pression éthéré. Faisant un petit bond puissant, l’Adjoint arriva au sol, et sa manœuvre auprès été encore plus classieuse si Jinkoo Ja ne s’était pas littéralement cassé la figure derrière lui, se rétamant un peu bêtement par terre. Nous retrouvant tous ensemble en regardant un peu partout, on aurait pu croire que c’était terminé, si soudainement plusieurs éclats puissants jaillirent des hauteurs. La vague silhouette serpentine de notre adversaire, ses deux lames bleutés. Il était clair que nous étions attendu. Qu’à cela ne tienne. Il était donc temps d’aller confronter l’agresseur ayant attaqué les outillages de Sheshenewezi. Formant une sorte de protection d’éther au dessus de nos têtes, nous profitions que les environs furent stabilisés par nos alliés alors que Sakari nous offrait une défense contre les flammes gênantes.

Lurhan inspectait l’éther, rendu nerveux par ce flux. Sakari avait peut-être raison, en Shaaloani, rare seraient les adversaires aussi teigneux et infusé de pouvoir que cet Anala. Mais il fallait absolument l’arrêté. Nous étions arrivés sur une zone où la terre était maltraitée par la violence du céruleum. Il était déjà capricieux par nature, mais quand la sorte d’huile éthérée est imprégnée par une force encore pire, cela donnait vraiment un effet puissant alimentant les environs, donnant vraiment l’impression que le monde était en proie à une lourde fatigue, à une puissance écrasante. Arrivant rapidement, Jinkoo Ja cria un avertissement : notre ennemi était juste là ! Apparaissant dans une explosion flamboyante intense, levant ses deux lames, l’Anala cérulique était particulièrement infusé, et se baignait même dans cette puissance. Il n’était habituellement qu’une créature cruelle et territoriale, alors cette infusion l’avait rendu encore pire. Agitant ses deux lames, il escomptait bien nous tailler en mille morceaux désormais. Nous devions détruire les lames de la convoitise, et pour ça, je lui fonçais dessus juste après que Lurhan ait créer une protection rocheuse pour nous empêcher d’être frappé par l’apparition de l’Anala.

Frappant un peu partout, je fuse surprise par la vitesse renvoyée par notre adversaire. Il était habile, bon sang, et une parade ne suffirait pas à arrêter la violence de cette créature. C’est là que la donne chance avec une soigneuse, vraiment ! Les soins offert par Sakari formèrent un reflet intense, apaisant la douleur soudainement en me permettant d’agir. Lurhan n’avait plus besoin d’essayer de nous soutenir tout les deux de la sorte avec quelques cristaux se plantant un peu partout sur l’Anala. Tout ça jusqu’à ce que nous le chargions, frappant en plein cœur où Sakari avait repéré la lanterne en plein milieu de son torse, un point faible évident. Bien que blessé, il satura les environs de coups d’épées, cherchant à nous frapper, je fus la seule à prendre un coup d’épée. C’est bien ma vaine, qu’il était rapide il faut dire ! Me relevant avec les soins de Sakari, celle ci se mit en sécurité, même si les chocs et la confusion l’envoyèrent à terre. Une déflagration blessa aussi Lurhan à la jambe, le feu intense lui brûlant celle ci, alors qu’il envoya sa faux en même temps que mes lames. Nos coups détruisant enfin la lanterne, dans une petite onde de choc.

S’agitant brutalement, l’Anala fini par avoir une grande lumière, avant d’exploser dans une déflagration de pouvoir intense. Le rayonnement jaillit sans cesse pendant quelques instants, et Jinkoo Ja bondit en même temps que les autres intervinrent, pour empêcher le feu intense de nous transformer en cendre en nous emportant aussi lors de la mort de la créature. Après quelques instants confus, il ne restait alors que de la poussière et un territoire fragmenté. Au moins pouvions nous enfin respirer un peu, nous reprendre après tout ce chaos en contemplant les environs. C’était terminé. Pour l’instant. Sheshenewezi avait encore quelques soucis dans les environs. Il était temps de partir vers le sud ! »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 07 août 2025, 23:25

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-huitième entrée.
«Les épines de la Guilde.»
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« Après avoir au moins empêcher les soucis avec les créatures de Céruleum locale, nous pouvions nous concentrer quelque peu des problèmes apportés vers Luwateninyawawsa. Une petite ville plus au sud, alors que des histoires de créatures épineuses se faisaient entendre régulièrement. Mais surtout, pendant que l’Organisation Mortis accumulait ses forces de ce côté, la Guilde des Renégats n’avait pas abandonné visiblement malgré son état misérable depuis la chute de Vesparia et de tout ceux qui se trouvaient à l’Est. Les Limséens en fuite n’étaient pas des centaines et arrivaient rapidement au bout de leurs effectives, ce qui fit comprendre pourquoi ils cherchaient à arracher des mains de l’Organisation, leurs propres forces, en pensant encore dans la situation que ça les sauveraient. Ils auraient pu être nos alliés, mais ils ne désiraient en rien nous offrir cette chance pour l’instant. En tout cas, je suis sûre que Sakari serait ravi qu’ils pouvaient abandonner.

En tout cas, en route pour Luwateninyawawsa découvrir ce qu’ils pouvaient bien fabriquer, surtout que Rodrigo semblait avoir une piste depuis la ville elle-même. La soirée était d’une beauté rare. Fini la poussière, fini les nuages, tout ça était plutôt loin. Au lieu de ça nous profitions d’un crépuscule d’une rare beauté qui illuminait les environs en nous offrant le grand plaisir de contempler les cieux comme des rayons de miel transformant en or les environs. Progressant ensemble sous les salutations des locaux qui agitaient un peu leurs bras vers nous après nous avoir offert une bouteille. Au moins, après les avoir aidés, ils nous faisaient confiance, ce dont j’étais simplement ravie ! Alors que nous arrivions vers la sortie de la ville, Sakari après avoir plus que remercier les mineurs – après tout, ils vivaient dans la même ville avant tout – aurait presque prit un peu du bourbon qui nous fut offert. Après la mission, l’alcool, toujours ! Tandis que Yuki semblait plutôt guilleret. Ça ne durerait pas si longtemps que ça, mais au moins, nous partions dans ma bonne humeur. Quittant les lieux, il était facile de voir que pas mal de caravanes étaient passés par ici. Il y avait pas mal de marques des chariots, montrant bien que des passages suivaient une invitation provenant de quelques affiches retrouvées au sol. Ça me rappelait ce qui s’était passé non loin de Hhusatahwi.

Au fond, c’était des évènements qui n’avaient pas eu besoin de la Guilde pour vivre, mais ça finissait par créer des soucis dans les environs. Un vieillard sur la route était fatigué de son corps malade, et pensait accepté la proposition. Bon sang, la Guilde lui avait dit que cette fiole de Liqueur fantôme l’aiderait ! Auraient-il perdu l’esprit ? Visiblement, acculés, ils faisaient un peu n’importe quoi. En voyant le vieillard, Sakari lui cria dessus en mettant la fiole en joug avec ses noulithes. Elle était prête à agir dessus en un claquement de doigt, mais son cri suffit. Le vieillard sursautant envoya la fiole en l’air involontairement, alors que le monde semblait au ralentit pendant qu’elle fusait en l’air. Yuki la récupéra en l’air, et confirma les propos hurlés de Sakari sur le poison qu’elle contenait. Les trois vieillards, soutenant celui au bout de tout, quittèrent les lieux lentement. C’était une triste scène, mais j’avais surtout l’impression qu’elle incarnait pas mal des maux autour de l’Organisation Mortis. Sur le trajet, une petite anecdote de route. Tout ça n’avait rien à voir avec notre affaire, mais un brigand quitta soudainement quelques structures, installés sur son Rroneek, avec pas mal d’affaires volées alors que des habitants lui criaient de revenir ici.

Alors, en voyant ça, Yuki fila à toute allure. Je ne força pas la marche, conscience que mon conjoint parviendrait à l’atteindre en un instant, surtout que le Rroneek n’allait pas paniqué : apaisé par Sakari, envoyant ses noulithes sur place, la bête se contenta de s’asseoir et de léchouiller Yuki après qu’il ait balancé le brigand au sol. Nous quittions les lieux en ayant gagné des Pels et des Crackers. Comme des aventuriers sans but. Si ça c’était arrêté là, ça aurait été presque adorable. Mais bien entendu, les problèmes plus sérieux étaient juste devant. Je les avais repérés. C’est ce que je me disais, mais honnêtement, je pensais que ce n’étaient que des crétins qui vérifiaient les environs pour signaler une approche du Bazars, et pas des assassins de la Guilde des Renégats. Ils s’étaient déguisés en Cactus, se retournant tous en nous encerclant parfaitement. C’est avec leurs habits qu’ils nous attaquèrent, leurs armes infusés de Liqueur fantôme les rendant bien plus dangereuses que leurs compétences.

Pour en venir à bout, Yuki et moi formions une sécurité autour de Sakari pendant qu’elle créait des boucliers. Cherchant à leur faire entendre raison, que nous pouvions discuter car nous avions un ennemi commun. Quelques fortes têtes refusaient le dialogue, et nous les avons tous envoyés à terre. Surtout celui qui poussait les siens aux combats, sont costume fut tranché par Yuki, finissant en caleçon. De mon côté, je reçu une explosion de la part d’une épée infusée, les rendant définitivement encore plus dangereuse depuis que la Liqueur fantôme avait été renforcée. Maudits soient-ils ! Un des raisonnables qui quitta les lieux dès que les fortes têtes furent à terre, indiquant à Sakari – après tout, c’est elle qui leur avait parler – un tas de chariot plus loin. Le voilà, cet étrange bazar. Avant d’atteindre la ville, nous suivions la piste de nos assaillants vers un amas de tente et autres foutoirs ajoutés les uns aux autres nommés « Le bazar éphémère ». En approchant, ils nous laissèrent entrés avec un regard curieux, un peu anxieux. Les protecteurs étaient sûrement des gens traînant dans des histoires pas nettes, mais ils n’étaient pas d’une des factions ennemies. Nous progressions au milieu d’un environnement étriqués entre les chariots et les tissus.

Alors que je cassais le bras d’un bougre qui voulait qu’une jeune fille comme moi « passe du temps avant ses amis ». Puisse t’il avoir appris une certaine leçon de la sorte. Arrivant au centre des amas de tissages un peu partout, un mage bleu Lalafell chantait les louanges de la Guilde et de ses projets avec la Liqueur fantôme, jusqu’à nous voir arrivé. Pris de panique, il nous pointa de sa canne en braillant que tout devait être fait pour nous arrêter. Tandis qu’il soulevait la foule, quatre membre de la guilde jaillirent en tirant lames et pistoles.
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Deux Hyurois, une Lalafell mage, et un Kobold. Alors, pour essayer de les arrêtés, Yuki fusait vers les quatre gardes. Une protection sommaire repoussait les munitions dans des chocs intenses apparaissant un peu partout autour de lui, résonnant sans cesse, avant que Rine, sous sa vraie forme, ne propulse des vents puissant pour les envoyés valser par terre soudainement. Le Hyurois était déjà à terre, et Yuki décida d’envoyer dans l’inconscience brusquement son camarade. Des dents volèrent un peu partout, jusqu’à ce qu’il n’envoie son grappin tenir le Kobold, Rine harcelant la Lalafell. Celle ci hurla à son chef qu’elle allait tout remettre en ordre, en préparant ses sorts brusquement. Attrapant le Kobold, Yuki le propulse avec une prise d’art martial, droit vers la Lalafell qui passa de la folie à la panique, Rine renforçant brusquement la projection avec des vents puissants, jusqu’à ce que les deux aillent s’encastrer dans un chariot plus loin. Soutenant Sakari, elle tenta de parler au Lalafell arrogant à souhait. Il claqua des doigts en faisant venir un Roegadyn, un maraudeur, massif. Mais avant qu’il ne frappe Sakari, je lui rentrais dedans avec ma double lame dans un choc puissant en l’envoyant à terre brusquement. Pendant que je luttais, Sakari fut capturée par la langue du Mage bleu, l’envoyant dans une petite cage, en lui disant avec malice que lui ne veut pas s’arrêter à l’Organisation Mortis, mais bien à Shaaloani entière.

Ça diffusait déjà des brides de tout chez les locaux, qui s’offusquaient d’apprendre ça. J’étais curieuse, pendant que je luttais en bas, de voir comment Sakari allait se débrouiller. Elle fit perdre son autorité au Lalafell en exposant ses désirs malsains, et celui ci après avoir donner de la Liqueur fantôme au Roegadyn, devenant bien plus fort, perdit toute crédibilité. M’aidant avec ses noulithes, arrêtant le sang de ma blessure à l’épaule lors d’une attaque sérieuse. Je parvins à trancher en deux le Roegadyn malgré la douleur d’un coup au ventre, et je me rendis compte que tout ça avait provoqué un foutoir pas possible. Le toit prit feu, tout s’effondrait. La cage contenant Sakari se brisa par terre, et avant qu’elle ne se relève, le Lalafell vint la frapper au sol plusieurs fois. Il voulait la tuer, mais je vins l’embrocher de ma lame. Mon état était second, à cause de mes blessures, mais je ne suis pas sûre que ça aurait eu une grande différent que j’étais en forme. L’aidant à quitter les lieux, encore plus aisément quand Yuki arriva. Il nous fallut rejoindre la ville, alors que des grondements et des tirs se faisaient entendre, pendant que tout le monde se dispersait. Quelques membres de la Guilde vinrent même nous soutenir – eux aussi, avaient bien vu que tout ça allait trop loin.

Approchant de Luwateninyawawsa, nous espérions pouvoir rentrer rapidement, pour aider les locaux. Plusieurs chariots de la Guilde des renégats se trouvaient autour, un Hyurois fumant paisiblement paniqua et sa cacha immédiatement en nous voyant. Une réaction censée, pensais-je. Tandis que nous approchions, une grande Roegadyn se retourna lentement vers nous, en se mettant à rire en nous pointant du doigt, nous accusant d’être là pour essayer encore de les arrêtés. Mais eux bloquaient la sortie pour les civils dont les cris se faisait entendre, et elle avait mit sa pistole limséenne contre le visage d’une mère cherchant à protéger ses enfants. La désarmant d’une lame de jet, son geste me mit en colère, et je me retenais de craquer et de la massacrer. Pour nous ouvrir un passage dans le blocus des brigands, je fusais en frappant du pied brutalement un des Hyurois, valsant dans une caisse de vieux poisson de Toari plus vraiment comestible.

Je levais mes lames pour frapper, mais la voix de Yuki puis de Sakari se firent fortement entendre. Honnêtement, je pensais que ça ne servirait à rien, surtout après avoir casser la figure d’un d’entre eux. Mais ils écoutèrent, surtout en réalisant jusqu’où ils étaient aller. Un d’eux voulu quand même lancer sa lance vers Yuki, mais c’est un Gobelin de la Guilde qui l’arrêta en l’engueulant sans cesse. La Roegadyn regarda vers la femme enceinte, une mère, qu’elle avait faillit abattre. Et réalisa ce qu’elle faisait comme un énorme coup dans le visage. Pleurant contre une caisse, même une personne comme elle se retrouva fracassée par la terrible vérité. Celle qui fait. « Nous sommes aller trop loin. » Nous les laissions se reprendre avec les locaux, tout en avançant pour découvrir quel idiotie ils avaient fait en ville. C’était la panique dans les environs. Les habitants fuyaient un peu partout, agitant les bras, alors que des épines fusaient un peu partout à toute vitesse, défilant rapidement dans une certaine confusion. On progressait comme on pouvait, alors que quelques épines passaient un peu partout, jusqu’à tomber nez à nez avec un Roegadyn effondré par terre, vaincu par plusieurs épines plantées en lui. C’était un membre de la Guilde des Renégats, et il pouvait encore être sauvé.

Il s’excusa, visiblement, la Guilde voulait récupéré le Pampa de Barbarie titanesque que l’Organisation Mortis avait créer, et sa mise en cage l’avait totalement déchaîné, éventrant celle ci. Et lentement, le Pampa de Barbarie progressant vers nous, un souffle l’accompagnant comme s’il menait avec lui tout le gel possible. Voilà donc ce qui avait tourmenté la ville de Luwateninyawawsa. Des excroissances bizarres avaient poussés un peu partout, remplie de Liqueur fantôme. Il était temps de détruire cette teigne. Pour ça, Yuki et moi foncions brutalement vers notre adversaire. Je couvrais Yuki au mieux, harmonisant nos frappes avec des attaques synchronisés. Malgré mon état due au combat contre le Roegadyn qui m’avait particulièrement mise à mal, je vins le foudroyer plusieurs fois permettant à Yuki de le frapper au torse. Il envoya valser Yuki plus loin, mais au moins, nous couvrions Sakari. Elle tentait de sauver le Roegadyn, retirant les épines, voyant à quel point le sauver sera difficile. De la liqueur fantôme s’approchait de son cœur, dans ses veines. Une fois le cœur touché, ça sera terminé pour le pauvre bougre.

Elle décida alors le tout pour le tout : Son bras fut coupé. Pour le protéger d’une transformation qui le tuerait, elle dut trouver une solution radicale. Alors que son patient, endormi et sous-traitement, se trouvait à côté de nous, il restait encore le Pampa responsable, qui pourrait plonger d’autres personnes dans le même état. Repoussant les épines de mes deux épées, je fus propulsée par une onde de choc glaciale, en m’écrasant contre un mur. Propulsant mon épée à travers la poussière, celle ci se planta dans le Pampa, ouvrant le passage à Yuki qui le frappa sans cesse, se prenant une épine dans l’épaule. Rine l’arracha en vitesse avant que Yuki n’ait un soucis avec la Liqueur fantôme. Et pour en finir avec le Pampa, Sakari nous offrit des soins et des protections quand ses noulithes jaillirent et se mirent à tournoyer autour de nous.

Je tenais le front, de quoi l’attirer, jusqu’à ce que Yuki malgré un choc de glace reçu, ne le transperce soudainement d’une vague de feu passant dans le ventre du Pampa, lui laissant un gros trou fumant. Les excroissances explosaient les unes après les autres pour celles restantes, jusqu’à ce que le Pampa de Barbarie, conduit par tout les chocs, ne s’écrase lourdement par terre avec des projections intenses, brisant le sol en s’écrasant fortement par terre. Sa chute était une bonne nouvelle, sa présence beaucoup moins. La bête provenait visiblement d’une vallée interdite un peu plus loin que nous devions désormais atteindre. Dès demain, nous partions à la poursuite des mystères d’une petite vallée perdue, où des Pampas jadis migrèrent depuis la Vallée légendaire des Pampas ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 08 août 2025, 16:08

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-neuvième entrée.
«Combat de musculature.»
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« Je crois que Rodrigo m’a parler une vingtaine de fois de cette légende. Ça aurait pu être simplement un passionné, s’il ne m’avait pas raconté ça vingt fois la même matinée pendant que j’essayais de prendre mon petit déjeuner en étant absolument pas réveillée. Les évènements récents de Luwateninyawawsa résonnaient encore dans ma tête, et j’étais d’une humeur relative à être bombardée par des sujets aussi passionnant que la musculature masculine. Mais j’en tirais au moins dans la brume confuse de mon réveil et dans ses palabres constantes qui coulaient comme un flux interrompu, que vraisemblablement une petite vallée isolée se trouvait plus loin. Un groupe de pampa avait quitté la vallée et avaient visiblement décidé d’y vivre isolé, mais ce qui m’inquiétait le plus était l’idée que l’Organisation Mortis y avait donc une réserve illimité de différents Pampas s’il escomptaient réellement en faire quelque chose. Nous devions donc atteindre cette vallée et envoyer valser hors d’ici l’Organisation.

Et bien entendu, permettre à Rodrigo d’atteindre son rêve de découvrir les « Muscles parfaits », sans que je n’ai la moindre foutue idée de ce qu’il pouvait me raconter de prime abord. De toute façons, mes céréales étaient trop délicieux pour que je prête réellement attention à ce qu’il me racontait. Peut-être aurais-je du l’écouter un peu plus, ça m’aurait évité une forte surprise ! La journée était plutôt tranquille, le temps d’hier ne nous avait pas encore été ôté. Mais il avait une mauvaise ambiance en ville : Les renégats ayant quitté leur guilde étaient insultés, dans une sorte de de lynchage publique. Rodrigo arriva en intervenant, disant que lui même à déjà été un pirate avant d’être remit sur le droit chemin, en prenant une pose extrêmement musculeuse, ce qui bloqua quelques instants tout le monde. Lurhan intervint pour l’aider, en parlant quelques instants aux locaux, apaisant un peu leurs pensées alors que la jeune mère de famille vint l’aider. Au moins, nous quittions les lieux bien plus calme, évitant un tabassage voir des blessés pendant notre départ. Sakari méritait de se reposer un peu !

Approchant de la vallée perdue, nous pouvions clairement voir les différentes marques et autres interdisant aux voyageurs de passer par là. Pourquoi les écrits avec inscrit « défense d’entrer » ne fonctionne en vérité pratiquement jamais ? Pour certains c’est même l’inverse, ils se ruent dedans dès qu’ils imaginent que c’est interdit ! Progressant dans les environs, pendant que Rodrigo était en train de dire qu’il ressentait quelque chose, de mon côté, j’observais les traces au sol. C’était comme si une machine énorme s’était déplacé, et au vue du cadavre tristement abandonné d’un Kobold, c’est la mine sombre que je constatais que nos ennemis étaient déjà là. Regardant l’acier et les environs, je faillis devenir aveugle quand Rodrigo se mit devant ma longue vue, à cause de son corps beaucoup trop huilé en ayant reflet sur sa musculature parfaite.

Pendant qu’il allait embêter Lurhan qui fini la tête contre son torse en se relevant, ayant accompagné la mort du Kobold pour qu’il rejoigne la Mer des étoiles en priant pour lui. Nous avions une piste, avec les morceaux de machineries brisées dans les environs. En progressant, nous avons pu clairement voir des marques d’un combat intense. Comme si quelque chose d’énorme s’était battu pour défendre l’endroit, tandis que l’Organisation, je suppose, cherchais à s’y offrir une place. Il est fort probable que l’Organisation ait gagné ce combat, hélas, et Rodrigo parti en quête de leur adversaire en nous laissant détruire la machine. Trop aimable, mais au fond, il poursuivait son rêve non ? Alors que je passais outre le dépit de le voir partir à toute vitesse, je fus un peu secouée par la teneur des impacts provoqués par l’ennemi. Quelque chose d’énorme avait frapper les environs, définitivement, c’était quelque chose d’énorme qui se trouvait dans les environs. Lurhan essaya de demander à Rodrigo ce qui pouvait bien se trouver ici, mais il se contenta de répondre qu’il s’agissait de la musculature parfaite.

Ce n’était pas une réponse, mais il fallait s’habituer à force, avec Rodrigo, à ne pas recevoir grand-chose en guise de réponse je le crains ! Au moins Lurhan avait une piste claire, facile à suivre. Plus loin, se faisait voir déjà la fumée qui sortait de la machine que nous pourchassions. Celle ci diffusait une sorte de brouillard bleuté plus qu’inquiétant dans les airs, nous mettant aussi tôt sur nos gardes. Approchant ensemble, un groupe de mort-vivant jaillit. Les membres de la Guilde des Renégats malchanceux ayant perdu contre Mortis, devenu des corps animés par l’éther et la glace. Il était temps de libéré leurs carcasses, pour s’offrir un chemin. Nous abattions les morts de glace les uns après les autres avec une efficacité vive – quand l’un d’entre nous risquait de prendre un coup, l’autre frappait. Mais tout ça n’était qu’une diversion. Ils finirent par accumulé tellement d’éther, qu’une explosion se préparait. Lurhan tenta de me prévenir, de nous secourir, mais trop tard. Le choc m’envoya valser brutalement en brisant un cactus au passage, qui s’effondra plus loin, alors que Lurhan avait chuté lourdement sur le dos. Retirant les épines de ma tenue, rares perçaient ma peau, jusqu’à se retrouver. Une potion de soin n’était pas de trop dans cette situation.

Il nous fallait poursuivre : les problèmes n’étaient pas bien loin. En arrivant au niveau de la machinerie, ma première surprise fut à quel point les deux scientifiques qui s’en occupaient semblaient être détendu. Un ancien Sharlayanais discutait avec un Tonawawta local, buvant une tasse de café fendue, dans un habit dépareillé. La machinerie était une sorte de bipède d’acier, marchant avec les constructions éthérologiques Sharlayanaises, mais d’une qualité plus que douteuse. L’homme savourait que le bipède, avec un grand tissu le camouflant, diffuse avec un dard de la Liqueur fantôme dans les pampas environnant pour remplacer l’eau à l’intérieur. Les pampas, les cactus, tout y passait. Alors que son oculaire unique balayait les environs lentement avec une sorte de cruauté dans ses mouvements ; il cherchait des proies.
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Quand il nous aperçut, le Sharlayanais fut prit de peur-panique, hyperventilant en contactant son chef avec sa Linkperle. Formant une sorte d’obscurité dans son dos, une main vient le récupérer, abandonnant l’autre scientifique tout seul en panique. Il activa alors la réponse guerrière de la machinerie, se tournant vers nous en diffusant une lueur intense, son oculaire devenu rouge, tout en attirant les Pampas glacés nous fonçant brusquement dessus à toute vitesse. Il nous fallait nous défendre contre la horde qui ne s’arrêterait pas, tant que la machinerie vivrait. Et pour ça, Lurhan fut volontaire pour arrêter les Pampas. J’empêchais une griffe de la machinerie de l’atteindre, avant de de le frapper un peu partout. Mes enchaînements furent interrompu soudainement quand une petite sphère fut envoyée par le scientifique de l’Organisation restant, me coinçant à terre, alors qu’une griffe se leva en l’air pour m’écraser. J’étais dans de sale drap, mais Lurhan aussi : il avait coincé et fait fondre tout les Pampas avec sa chaîne, jusqu’à ce que deux sorts de glace ne le frappe d’un coup. Lui était envahit par les Pampas dont un plus gros que les autres.

Et moi, je devais me dégager. Ce fut Lurhan qui m’offrit l’opportunité de le faire : formant une glyphe sous moi, pendant que Joy détruisait les pampas les uns après les autres dans des grandes pointes sombres. Libre, je parvins à frapper un peu partout mon adversaire, jusqu’à ce que je ne constate qu’un coup ne partait vers le scientifique au sol. Je lui avais envoyer un tel coup de poing dans la figure qu’il se réveillerait dans quelques heures, consciente de où lui envoyer pour que ça résonne bien sans le tuer. Mais si c’était la machinerie qui frapperait, il n’y aurait plus de question. Lurhan et moi brisons alors en même temps nos adversaires. Lui en ayant laissé Joy enchaîné le Pampa de glace sous les chaînes flamboyantes, jusqu’à ce qu’il ne soit broyé brutalement par les chaînes, se prenant des lames d’éthers projetées par la faux de Lurhan, le brisant en mille morceaux. De mon côté, j’avais balancé une de mes épées dans l’oculaire de mon adversaire, avant de la joindre à mon autre épée, arrachant mon glaive en libérant toute la vibration et la foudre de mon arme.

Quand Lurhan arriva, je soignais mes blessures en étant installée sur la machinerie. Quittant le lieu du combat, où la machine fumait encore un peu, nous avancions en direction du fond de la vallée où Rodrigo était censé nous attendre. Il apparut un peu plus tard après le début de notre avancée, le soleil illuminant sa musculature comme si un rayon de soleil unique lui appartenait. C’était surprenant à voir, mais bon, c’est Rodrigo ! Nous observions plusieurs cactus translucide, avec la liqueur fantôme visible dedans à la place de l’eau. Trois petits Pampas rôdant dans les environs, s’approchant de nous avec plein d’espoirs. Les pauvres craignaient pour l’avenir, mais ils avaient été rassurés de nous voir détruire la machinerie néfaste. Au moins, le trajet était plutôt doux, jusqu’à notre adversaire musculeux. Lurhan tenta de les rassurés, ce qui fit danser les petits pampas tournoyant d’un coup, avant de nous suivre. Dès qu’ils sentirent le froid intense provoqué par les environs, là, ils filèrent à toute vitesse. Et nous pouvions sentir une dualité véritable dans l’éther environnant.

Définitivement, la menace semblait intense, mais cette dualité prouvait que de la même façon que nous avions secouru Sotti. Pourrions nous sauver l’être qui se trouvait ici ? Difficile à dire sans y être. Rodrigo était particulièrement inspiré. Surtout quand un Orchestrion abandonné dans les environs s’activa. Je suis sûre d’avoir vu un petit Pampa venir exprès pour le faire, en tapotant dessus avec une de ses petits bras. Soudainement, après un temps à observer Rodrigo prendre des poses à cause de la musique particulièrement faite pour penser à la musculature et à la danse. Un énorme Pampa jaillit et s’écrasa à terre, brisant le sol rien que par sa présence. Il était énorme, le protecteur de ce groupe de Pampa vagabond était une sorte de guerrier massif ultra musculeux, qui fascina immédiatement Rodrigo. C’était ça, la musculature masculine parfaite, qui lui mit des étoiles dans les yeux. Moi ce qui m’impressionnait, c’était de voir à quel point il résistait à la Liqueur fantôme.

Des veinures bleutées apparaissaient un peu partout sur son corps. Il luttait contre le mal, mais allait quand même nous assaillir, nous voyant pour l’instant comme des agents de Mortis. Alors, pour essayer de le vaincre et de le libérer, je fusais en profitant des mouvements de danse de Rodrigo nous offrant un éther supplémentaire. Le danseur se figea soudainement en voyant que le Pampa avait imité ses gestes, aussi surpris que fasciné. Mes deux lames en main, je frappait sans cesse en laissant u peu de fumée sortir de son corps, se libérant du fardeau de cette néfaste contamination. Lurhan tendit la main, isolant la glace de la Liqueur fantôme, jusqu’à ce que soudainement le Pampa ne l’attrape pour l’écraser au sol dans une véritable prise de pugilisme des arènes d’Ul’dah. J’aurais presque cru entendre la foule hurler de joie, et Joy ne cessait de rire. Je continuais mes manœuvres, surtout quand Joy en profita pour essayer de le libérer à son tour, avant de se faire littéralement encastré dans le sol. Même en partie sous terre, il ricanait un peu, après avoir vu Rodrigo se tenir à ses côtés en le nommant le « Jojoy ».

Moi aussi, je m’évitais de rire bêtement, et reçu un coup brusque m’envoyant à terre, en toussant sans cesse. Bigre, il n’allait pas se laisser purifier tranquillement ! Il fallait trouver le moyen de l’aider, et Lurhan, seul debout, devait faire face. Me prenant un coup en étant envoyée plus loin, cette fois je refusais de rester à terre. Me redressant, fit de la douleur, je frappais un peu partout pour le paralyser avec des effets foudroyants frappant un peu partout le Pampa. Jusqu’à ce que Lurhan n’envoie sa croix d’éther rouge, brisant le noyaux de contamination dans un choc intense, créant une petite impulsion autour de la zone d’impact, alors que le Pampa pu voir la source de contamination disparaître dans un puissant bruit de glace. S’effondrant lourdement au sol, sur les deux genoux. La fumée de la Liqueur fantôme s’échappa de ses veines un peu partout, diffusant un nuage en l’air s’estompant petit à petit. Dès qu’il fut libre, il vacilla et s’écroula au sol lourdement, inconscient.

Approchant lentement, Rodrigo posa une main dessus, priant qu’il s’occuperait le mieux possible de « Son Pampapa » avec affection, tout en prenant la pose. En fond, c’était une conclusion qui convenait largement à cette situation incongrue, mais nous devions de notre côté poursuivre encore l’Organisation. L’Adjoint nous donnerait rapidement notre prochaine cible, et celui ci m’évoqua curieusement un train. Un « train fantôme. » Bigre, j’ai hâte d’en savoir plus ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 10 août 2025, 16:56

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Shaaloani, la porte sud du Xak Tural.

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Quatre-vingt-dixième entrée.
«À la poursuite du train fantôme.»
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« Comme je le supposais quand l’Adjoint Moustache m’en avait parler, alors que Swalinn s’agitait dans tout les sens comme une espèce de puce hyperactive en ayant déjà l’envie de découvrir plus tard cette histoire. C’est bien que nous n’aurions pas la chance d’essayer d’atteindre le train quand il serait à l’arrêt. Ce serait trop facile, n’est-ce pas ? Mais c’est surtout qu’ils n’avaient strictement aucunes idées de où il se trouvait de prime abord. Il nous fallait donc tout faire pour essayer de l’atteindre quand il quitterait sa cachette, utilisant de vieux rails abandonnés faisant un tour des environs, dans une sorte de course poursuite intense avant que celui ci ne diffuse la Liqueur Fantôme un peu partout. Jusqu’à là, les légendes en parlaient d’un train fantôme car il avait tendance à apparaître dans l’obscurité ou comme un mirage, évoqué par les locaux comme une sorte de train tout dépenaillé. D’après l’Adjoint, il s’agissait sûrement d’un vieux modèle préparatoire raté, achevé par l’Organisation, pour déplacer leurs affaires. C’était mon aubaine : qui n’a jamais rêvé de devenir bandit de grand chemin à pourchasser des trains ? Après tout, j’avais déjà pu faire ça en Garlemald, il y à longtemps. Que de souvenirs. La journée semblait être plutôt sombre.

Non mais qu’il y ait des nuages, mais plutôt tellement de poussière qui envahissait les lieux en donnant l’impression d’une étendue désertique en lent déplacement, donnant une couleur orange aux environs et rendant la vision plus difficile. Nous grimpions tous sur mon Chocobo, le titanesque Wilfried, qui semblait ne pas vraiment ce soucier de nous. L’énorme monture Ishgardaise avait subie bien plus lourd, et en se battant en même temps. Il se moquait bien de notre présence sur son dos, au fond ! Quittant la ville sous le regard des locaux, avec une petite musique jouée par une guitare et un harmonica, nous progressions sur l’énorme Chocobo alors que Sakari avait fait la connaissance du brave Wilfried en lui offrant un cracker. En route pour une nouvelle aventure, le long des routes en Chocobo ! Progressant à travers les environs, frottant le flanc de Wilfried, c’est plus tôt que prévu que le train jaillit au loin, sur les anciens rails.

Hors de question de raté le coche, il était possible qu’il ne réapparaisse pas avec la crainte de nous voir chercher à l’atteindre ! Prenant en vitesse, mon Chocobo n’eut aucune difficulté à se mettre soudainement en route, défilant à travers le paysage en passant entre les cactus et les pampas, ainsi que au milieu de la poussière et les affaires abandonnés. Pas toujours abandonnés, surtout quand je passais au milieu d’un petit camp, nous prenant des affaires tout en bousculant un vieillard. Il allait m’insulter, mais il avait trouvé de l’or en tombant dans un petit ruisseau, criant sa joie, avant de se faire assaillir par tout les autres cherchant aussi un peu d’or. Je ne pouvais pas les imités, il fallait avancer rapidement. Sakari les averti de faire attention à la fumée bleue, que ce n’est absolument pas du céruleum. C’était important de leur dire pour ne pas qu’ils confondent et se suicident bêtement. Ils saluèrent la médecin qui s’occupait d’eux en levant leurs chapeaux, pendant que Yuki s’excusait pour nous alors que nous traversions les campements à toute vitesse. Observant le train, il constatait la pureté et la force de cette liqueur fantôme. Elle imprégnait les lieux, la maudite, il fallait tout faire pour l’empêcher d’affecter la terre ou les conséquences pourraient être grave, alors que le train fusait en mouvement. En approchant du Train, on pouvait constater que grimper dessus ne serait pas facile du tout.

Celui ci diffusait de la Liqueur fantôme dans les environs, tombant de ses flancs comme un flux sans fin en formant des bourrasques bleutés d’énergie de la Liqueur fantôme, créant de la glace le long du passage. Il nous fallait évité les pointes de glaces ou encore de finir dans un bloc de glace, tout en grimpant sur le train en bondissant dessus. Un vrai jeu d’acrobatie mortel ! Sakari forma des protections en avant, les boucliers d’éthers ondulant dans des lueurs intenses, créant des boucliers intenses pour bloquer la glace qui n’était pas brisée par les ondes de flammes de Yuki, propulsant le feu intense, dévastant les blocs de glace rapidement. Bondissant à mes côtés, nous en profitions en tranchant plusieurs des pointes de glaces, même si une me blessa au flanc, alors que Yuki et moi arrivions sur les hauteurs. Sakari n’osait pas bondir, j’ignore si elle avait peur ou si c’était un plan, mais mon Chocobo bondit pour lui offrir de la hauteur. Il ne fallait pas qu’elle reste en bas, où elle ne pourrait plus nous rejoindre ! Une fois à bord, vous imaginez bien alors que nous étions arrivés sur le toit, que l’ennemi n’allait pas nous laisser faire.

Plusieurs sortes de créatures jaillirent, ayant clairement la marque de Thanatos désormais : des sortes d’horreurs flottantes en l’air, avec un masque et un chapeau de membres de l’Organisation. Étaient-ils jadis des humains dont l’esprit fut mêlé dans les lanternes en dessous de leurs bustes flottant ? Ils tentèrent de nous foncer dessus pour nous massacrer à coup de chaînes, alors, pour les repoussés. Yuki et moi tirions nos armes, les frappes tranchantes de nos lames tranchèrent les spectres qui jaillissaient dans tout les sens, Yuki leur fonçant dessus avec une vive lueur enflammée en les prenant de vitesse, dévastant une bonne partie des entités en ouvrant le passage. J’allais ne pas avoir cette chance, avant de réalisé que soudainement, Sakari était apparue dans mon dos. Elle avait créer un lien éthéré entre moi et le train, avant de fuser à mes côtés en formant des protections intense, empêchant les coups de m’atteindre. Heureusement, sinon je me serais retrouver avec deux faucilles enfoncée dans les flancs. Tranchant les coupables, les derniers spectres disparurent, et nous pouvions alors nous permettre d’avancer.
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La grande plateforme au milieu du train était le moyen de diffusion à grande échelle de la Liqueur fantôme. C’est là que se trouvait les machineries ajoutées là pour que tout se diffuse, mais aussi, que ce trouvait une créature capable de diffuser et de créer surtout cette liqueur. C’était le plus surprenant, car nous allions enfin apprendre le nom du Tural Vidraal responsable de tout ça, ainsi que la découverte de plusieurs de ses enfants. Une scientifique portant le même genre d’habit que ceux qui semblent à la tête du savoir de Mortis, passait sa main doucement sur une capsule où flottait un petit serpent. Un des enfants de « Istevuipawala », le Tural Vidraal dont le pouvoir était lié à ce maudit froid, était inconscient dans sa capsule en diffusant ainsi le liquide. Dès qu’elle nous aperçue, elle forma rapidement une protection : le bouclier d’éther avait l’air particulièrement solide, alors que jaillirent deux protecteurs. Un Shetona et un Xbr’aal, deux combattants de l’Organisation portant les chaînes de Thanatos, et maniant des épées semblables à celles de l’Anala cérulique immense que nous avions affrontés. Il fallait arrêter tout ça, et pour ça, Yuki fonça droit vers les deux gardes en envoyant une image de miroir pour occuper le Xbr’aal.

C’était encore plus efficace quand Sakari forma des protections autour de lui et de son image de miroir, le Xbr’aal ne pouvant plus faire grand-chose. Envoyé vers le vide après plusieurs coups, le Shetona utilisa la Liqueur fantôme pour prendre l’avantage, et il le fit avec puissance. Bondissant peu après que le Xbr’aal n’ait renversé brutalement Sakari sur le dos, en s’endormant lors de son bond un peu idiot due au sort de sommeil. Pendant qu’il roupillait au sol, le Shetona monstrueux écrasa Yuki au sol dans le train, arrivant dans le compartiment en dessous, dans un affrontement intense. Envoyant ses noulithes à son aide, Sakari lui offrit son aide en urgence, bloquant tout les coups le temps que Rine ne soigne un peu le Viera. Fusant avec son glaive, il frappa brutalement aux emplacements brisés de son adversaire, jusqu’à ce que ce dernier ne soit brisé, fondant contre les sièges jamais utilisés du train fantôme. En haut, j’avais briser le bouclier dans un choc intense, envoyant des myriades d’énergies fusant dans tout les sens comme des petites perles de lumière. La barrière ouverte, j’allais assommer la scientifique qui parlait à Sakari, lui évoquant l’avenir des habitants de Shaaloani grâce au pouvoir de Istevuipawala. Son gardien, une sorte de créature de glace, jaillit, et me repoussa, jusqu’à ce que je ne parvienne à littéralement le fendre en deux. Mon pied sonna la scientifique, et je fus surprise qu’elle resta consciente. Fusant vers moi, elle glissa et disparue au sol, emportée par le train et la liqueur fantôme dans un grand cri.

Pas une belle façon de mourir, et je n’avais pas pu la rattraper, en tendant la main un peu trop tard. Brisant le bocal, en sortant de là le petit serpent. Je vins le confier à Sakari alors qu’elle fit une petite inspection avant de partir. Il nous fallait avancer jusqu’au l’avant du train pour l’arrêter, désormais. Continuant notre avancée vers le train, il s’agissait désormais de trouver un moyen de l’arrêter ! Il prenait des passages un peu confus, certains qui n’étaient pas fait pour être emprunter – ou surtout, plus fait. Ce fut surprenant de traverser un petit « village » de contrebande perdu au milieu de nulles part, ceux ci ayant un air un peu idiot, comme s’ils ne s’attendaient pas à ce qu’un train puisse réellement passer par là, valsant dans tout les sens quand des tissus furent balancés partout. J’ai même reçu un caleçon sur la tête, quel joie.

L’Adjoint Moustache passait parfois, son Rroneek trop lent pour suivre, en nous criant de faire attention, quelque chose est présent dans le train. Une sorte de silhouette de serpent était parfois visible, mais énorme. Qu’est-ce que c’était ? Je craignais qu’on le découvre rapidement. Sakari paniqua à l’idée qu’il ne s’agisse du Tural Vidraal directement, formant plusieurs boucliers autour de nous avec l’idée qu’on était peut-être tombé sur le gros morceaux. Mais nos recherches et nos analyses avec Yuki nous certifièrent que ce n’était pas due à son pouvoir. L’influence était là, mais pas l’emprunte éthérée. Il était raisonnable de craindre qu’il ne s’agisse plutôt du grand frère. Sakari espérait pouvoir la raisonné, mais ce genre de bête prenant désormais les humains pour des proies, installant leurs zones de chasses, n’étaient pas là pour autre chose que briser l’équilibre naturel. Surtout avec le pouvoir de son père le surchargeant. C’est à l’avant du train que nous n’avions alors pas eu le temps de chercher quoi que ce soit à faire. Quelques flocons se mirent à apparaître doucement, et le temps semblait presque figé. Cette impression se fit parce que le train ralentit enfin. Il ne s’arrêtait pas, mais c’est comme si quelque chose qui le poussait à aller plus vite.

Passant au dessus de nous, avant de s’enrouler à l’avant du train. Nous nous retrouvions face à un énorme serpent. Il était magnifique, les écailles irisés comme finissant avec de la glace, et une fumée froide sortant de sa gueule, mettait en valeur ses crochets imbibés de Liqueur fantôme. Voilà le grand frère, visiblement, un des enfants de « Istevuipawala » qui possédait une partie de la force du père. Tôt ou tard, lui aussi deviendrait un Tural Vidraal, et je ne voulais pas imaginer à quel point il s’en approchait. La petite famille avait du vivre caché bien plus au nord, jusqu’à ce que quelqu’un ne les guides jusqu’ici pour en faire leur propre foyer. En tout cas, nous devions terrasser la bête pour arrêter le train fantôme, et empêcher grandement la diffusion de la liqueur fantôme dans les environs. Pour ça, Yuki et moi foncions sur les côtés du serpent, l’encerclant en laissant le temps à Sakari d’atteindre les commandes du train. Dedans, les commandes étaient gelées, le serpent ayant laissé des couches de glaces à l’intérieur, empêchant l’usage d’une petite partie des manœuvres. Elle put ralentir grandement au moins les machineries, mais la bête semblait consciente qu’elle voulait continuer le mouvement de la machinerie. Le Train fantôme devait continuer sa route, à ses yeux.

Entaillant sans cesse ses écailles, Yuki et moi lui laissions bien des blessures, jusqu’à ce que les boucliers de Sakari ne se brisent dans des explosions d’éthers intenses, nous envoyant brutalement en arrière sous les impacts résonnant du choc éthéré. Apparaissant dans une lueur intense, le choc de glace avait été provoqué par la bête, qui semblait se plaire à nous faire souffrir. Alors, nous foncions vers lui en concentrant notre éther, pour cette fois lui infliger des blessures bien plus intense. Des plaies jaillirent pendant que nous esquivions la glace et les crocs, tandis que Sakari arriva en criant que tout était gelé dans le compartiment. En vérifiant l’éther, elle comprit que le Tural Vidraal avait imprégné tant son enfant qu’il était devenu une extension de lui même. Un pantin. Sans cette partie de l’éther, plus de pouvoir. Mais elle faillit être dévorée pendant son inspection, arrachée de la mort soudainement par Yuki, enfonçant son grappin dans la créature, avant de déposer Sakari en sécurité juste à côté de justesse. Elle avait faillit finir en casse-croûte, ce qui aurait été fort dommage !

Je fus propulsée hors du train, me raccrochant comme je pouvais malgré la douleur d’un impact d’une violence rare. Sakari fut balancée au sol lourdement, blessée par l’impact, en même temps que Yuki. C’était catastrophique et douloureux, jusqu’à ce que Yuki ne fuse en profitant que Sakari n’arrache l’éther du père au serpent, le prisant de ses pouvoirs. Je parvins à frapper de mon glaive, en revenant en vitesse, un instant avant que Yuki ne frappe là où ma lame avait frappée, en tranchant brutalement la gorge du Serpent.

S’écrasant brutalement sur le côté, nous étions agités dans tout les sens à mesure que le train glissant lourdement, des explosions ici et là due au céruleum restant dans les machineries, alors que des étincelles volaient dans tout les sens. Le cadavre du serpent se mettait lentement à fondre, alors que nous résidions au sommet de la tête du train déraillé. C’était un des moments les plus confus de ma vie, nous laissant quelques instants dessus tandis que les Rroneeks de l’Adjoint Moustache et ses collègues arrivaient pour sécuriser les environs. L’Organisation venait de perdre son premier élément pour diffuser ce mal, et un père avait perdu son fils. Il ne serait pas étonnant que les conséquences soient tôt ou tard dramatique. Mais nous serions là pour essayer d’en finir avec eux, approchant enfin de leur chute. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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