[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 25 mars 2025, 20:02

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Première entrée.
« L’écorcheur dans la brume. »
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Ô, cher nouveau journal de voyage. Il y à quelque chose de particulièrement intense à ouvrir tes pages neuves tout en profitant d’une odeur si attrayante que tu procures. Voilà cinq lunes que nous nous entraînions avec Yuki, à la suite de nos premières chasses, afin de devenir des Rôdeurs-Vipères ayant acquit les compétences adéquates. Bien entendu, l’effort ne cesse jamais quand on veut aller de l’avant ! Revenir dans le Nouveau Monde était nécessaire, et j’ai décidé de ne pas multiplier les différents carnets de voyage cette fois : Celui-ci m’accompagnera alors pour tout nos voyages, toutes nos chasses à venir. Autant être simple, n’est-il pas ? J’inaugure alors ce journal avec notre première mission dans les belles terres de Kozama’uka : La chasse à une créature étrange surnommée par les locaux, « L’écorcheur dans la brume. »

Je dois dire que j’étais particulièrement intriguée quant à la nature de cette chose. Des témoins parlaient d’un Matamata particulièrement grand, et d’autres d’une sorte de créature bipède aux griffes acérées. Il nous fallait découvrir tout ça, et c’est auprès de deux compagnons d’armes que nous avons menés l’enquête. Lurhan Malterre, fils de l’Inquisiteur Malterre pour qui j’ai déjà plus d’une fois œuvrer. Un véritable aventurier, désormais ! Ainsi que Adalhaid, avec qui je chassais avant mon départ à l’entraînement dans les montagnes. Tout deux vinrent me rejoindre à la sortie de Ok’Hanu pour discuter de la situation. Celle ci était simple. Quelque chose oppressait les voyageurs ayant la bêtise d’approcher un peu trop des grottes et des cascades de Kikitola. Plusieurs voyageurs disparurent, jusqu’à ce qu’il soit confirmé qu’une personne avait été tuée par l’écorcheur dans la brume. Quoi que pouvait être ce monstre en réalité, il n’était certainement pas là pour tisser des perles.

C’est un après-midi pluvieux que nous progressions alors sur la grand route. Les pêcheurs discutaient en se faisant bien des histoires sur la situation. Certains pensaient que c’était bien pire encore qu’un simple monstre, évoquant même un Tural Vidraal. Quand d’autres, peut-être trop terre à terre, n’imaginaient là que des histoires à dormir debout provenant de voyageurs ivres ayant été attaqués par un Matamata dans les mers. Quelque soit la vérité à ce sujet, on ne pouvait pas croire grand monde, et surtout pas le vendeur de grigri qui tenta de nous fournir tout un tas de charmes protecteurs censés éloignés les monstres des brumes. Au fond, c’était peut-être lui qui avait presque raison, mais à ce moment là nous n’en n’avions simplement aucunes idées. Continuant sur la grand route en rencontrant tout un tas de passants différents. C’est alors que Lurhan percuta un chariot à choux tandis qu’il était prit comme d’un léger malaise. Cherchant déjà des traces, il ne vit pas venir le chariot et tomba à ses côtés, légèrement sonné, alors que son possesseur braillait à la vue de ses choux volant dans tout les sens. Venant à son aide, il me suffit de ramasser tout les légumes éparpillés pendant qu’Adalhaid conversait avec un soldat de la Légion de l’Aurore et une mère affolée.

La pauvre Hanu-hanu semblait avoir perdue son fils, déplorant que personne n’y faisait rien. Visiblement, le passage que nous devions emprunter était bloqué par le garde et quelques pancartes d’interdiction. Néanmoins, à notre vue, il s’éveilla bien plus et comprit que nous étions là pour l’affaire. Mes deux compagnons ne ressemblaient pas à des simples habitants, et je portais des autours dignes d’une Rôdeuse-Vipère. En Tural, ça n’est pas rien ! Conversant un instant avec les deux, Lurhan apprit qu’une escouade de la Légion de l’Aurore avait disparue en enquête sur place, tandis que la mère fit promettre à Adalhaid de lui ramener son fils en vie. Un petit Hanu-hanu avec une plume rouge sur la tête, ça ne devrait pas être si difficile que ça à trouver, non ? Nous enfonçant alors dans les terres, Adalhaid portant une petite statuette protectrice installée sur son plastron, nous avons pu arpenter le genre de sentier que très peu traversent, faisant la joie des explorateurs en tout genre. Une heure, presque, passa lentement alors que nous marchions dans une végétation particulièrement dense. Il y avait bien des raisons de devoir repousser les lianes et les herbes folles pour avancer. Au moins pouvaient-on apprécier les quelques curiosités, allant des fleurs exotiques aux grosses bestioles colorées. Je m’amuse encore à imaginer la tête qu’Adalhaid à faite en voyant l’araignée énorme que j’avais dans la paume de ma main ! On profitait de la curiosité des lieux, jusqu’à ce que soudainement, un cri ne se fasse entendre.
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Les murmures de la grand route s’étaient éteins depuis longtemps, quelque chose provenait alors de la jungle en un endroit où peu de monde aurait pu se retrouver. Lurhan aperçu la présence de la brume qui se mettait à apparaître sous nos pieds, certifiant que quelque chose nous avait retrouver, tandis qu’Adalhaid perçue un éclair de couleur rouge : la plume du petit Hanu-hanu ! La voix qui avait poussée le cri était particulièrement jeune, et nous nous retrouvions à tout faire pour ouvrir le chemin droit vers lui. Néanmoins, les « locaux » n’allaient pas nous laisser faire. Tandis que la brume formait des véritables obstacles, que Lurhan brisait en utilisant l’énergie de son « petit camarade » du néant. Créant des véritables glyphes de pouvoirs repoussant la présence spectrale. Adalhaid usa de l’éther éolien pour ouvrir le trajet à toute vitesse. Il fallait atteindre le jeune garçon, et j’usais alors des branches sur les hauteurs pour atteindre nos assaillants. Quelque chose avait convoqué des sortes d’oiseaux en parties fantomatiques, des véritables carcasses d’oiseaux locaux dont les parties manquantes étaient remplacées par des couches spectrales inquiétantes. Des pantins au service du maître de la brume, que je pouvais dissipé d’un coup de lame. Nous arrivions ainsi en trombe devant le jeune garçon effrayé qui tourna la tête, observant avec une petite lueur de folie au fond de son regard. Non loin de lui, le spectre d’un enfant hyurois se trouvait à ses côtés, nous observant avec un profond agacement.

Alors que l’esprit disparut à notre arrivée, se noyant dans la brume environnante, le jeune Hanu-hanu se mit à parler avec une panique profonde. Il parlait de Vubahatt, son ami dont parlait sa mère, qu’il était innocent. Visiblement, des personnes avaient été tués, et petit garçon voulait défendre son ami. Inconscient que Vubahatt était en vérité un fantôme. Un temps d’exploration suffit à Lurhan pour découvrir que quelque chose de bien plus terrible et massif qu’un revenant avait véritablement provoqué des pertes et des saccages. Et alors que nous décidions de quoi faire, et de comment ramener le jeune homme à sa mère. La voix de Vubahatt résonna en appelant son camarade. Fonçant pour le rejoindre, aveugle aux dangers, le vent glacial qui nous frappa fit de son mieux pour nous empêcher de rejoindre le Hanu-hanu cherchant à retrouver son ami. La brume gagna en intensité, le sol entier donnait l’impression d’être une petite mare où des esprits des crocodiles locaux s’animèrent. A chaque fois que Vubahatt convoquait la brume, cela dérangeait tout les résidus d’éthers laissés par d’anciens animaux locaux.

Fonçant à la suite du jeune Hanu-hanu, nous le retrouvions auprès du fantôme du jeune Hyurois. Adalhaid s’interposa aussi tôt entre les deux, lame en main, alors que nous nous étions débarrassés des quelques esprits en compagnie de Lurhan. Il était hors de question que Vubahatt emporte le jeune Oana – ce qui devait donner au total un « Oanahanu », tel que sa mère le nommait. Pendant que je repoussais les esprits convoqués des soldats de la Légion de l’Aurore ; les quatre envoyés avaient été retrouvés morts, massacrés par les griffes de l’écorcheur dans la brume. Adalhaid fit de son mieux pour tenir en respect le fantôme en compagnie de Lurhan. Parler suffit à le convaincre qu’il était déjà mort depuis longtemps, et qu’il ne pouvait que faire du mal à son ami. Réalisant cela, Vubahatt se mit à paniquer et fut emporter par la créature qui « veillait » sur lui. Cela aurait pu arriver aussi à Oanahanu, mais la griffe venue le chercher fut briser par Adalhaid et Lurhan en un coup d’épée joint de leurs deux lames. Ce qui resta alors, une fois les fantômes incarnés par la brume repoussés, fut un chemin aussi surprenant que délétère.

La pluie s’était mise à tombé pour de bon, les nuages gris chargés d’eau omniprésent dans les cieux. Et face à nous, des cascades de brumes immenses, donnant l’impression de changer les lieux. Partir avec le petit Oanahanu n’aurait fait qu’énerver l’esprit en le mettant en danger, nous le laissons alors en arrière afin de pouvoir atteindre l’écorcheur dans les brumes. Et le monstre se fit voir rapidement alors que nous marchions dans les étendues. Les habitants avaient plus ou moins vu juste : Le cadavre d’un immense Matamata servait d’hôte à de nombreux fantômes, coincés dans un grand cristal greffé dans son torse.

La bête se tenait sur ses deux pattes arrières, et avait été cruellement déformées par les énergies qui animait cette carcasse morte. L’affronter, c’était abattre son corps et la brume, et nous y avions laissés du sang et de la sueur à être repoussés plusieurs fois. Il fallait faire preuve d’adresse, car ses énormes bras pouvaient nous broyer aisément comme faillit en faire les frais Adalhaid, une fois entre ses griffes. Les sorts de Lurhan s’écrasèrent contre sa carcasse tandis que ma double-lame le harcelait dans de nombreuses directions. On pouvait lui infliger tout les dégâts qu’on voulait, il n’y avait qu’une cible. Le cœur qui lui donnait vie. La bataille fut frénétique, jusqu’à ce que son cristal ne soit brisé. Un souffle puissant nous repoussa lourdement en arrière, sonnés par l’impact, quand une vive lumière apparue alors que le Matamata s’écrasa lourdement en arrière. Le spectacle des âmes libérées fut poignant, tout comme Oanahanu venu serrer dans ses bras une dernière fois son ami. Il fit une promesse de ne jamais oublier Vubahatt, les mains sur son petit cœur, ce qui faillit me tirer une petite larme. Quittant les lieux en compagnie du jeune Hanu-hanu, pour qu’il retrouve sa mère, Lurhan récupéra un des petits fragments de cristaux émettant une petite lumière. C’était bien la première que quelqu’un avait greffé ce cristal à l’intérieur du cadavre du Matamata, conscient qu’il y coincerait quelques âmes pour créer cette horreur. N’était-ce là qu’une expérience, qu’un jeu, pour la personne ayant fait naître l’écorcheur dans la brume ? Lurhan promit d’étudier minutieusement le cristal, mais je craignais que tôt ou tard, la personne derrière tout ça ne recommence. Je jetais un dernier regard vers la carcasse énorme de notre adversaire dévasté. Une sacrée première affaire, pour un nouveau journal, et je suis ravie qu’il en soit ainsi. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.
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Message par Akayane » 26 mars 2025, 19:19

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Deuxième entrée.
« Un arbre avec trop d’ambitions.»
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« Peu de temps pour le repos, et déjà une nouvelle mission ! Il faut dire que j’avais fais la demande de nombreuses chasses locales, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elles s’enchaînent de la sorte. Tandis que Lurhan continue ses expérimentations sur le cristal qui avait animé l’écorcheur dans la brume, déjà, Ok’hanu avait un autre problème un peu plus grave. Si l’ancien Matamata devenu un hôte pour toute une tripotée de fantômes vengeurs avait été un mal pour les pêcheurs. Les habitants Ok’bek’be, à l’Est de Ok’hanu, avaient découvert qu’un Homme des Bois avait quitté la contrée d’Uyuypoga avant de se mettre à arpenter les forêts environnantes. Il aurait pu être la proie de maints aventuriers locaux, si ce dernier ne possédait pas une taille et une force bien plus importantes que les autres hommes des bois connu de la contrée. Quelque chose l’avait renforcer, et il avait désormais des intentions encore floue qu’il nous fallait découvrir en lui mettant la main dessus. Ainsi, notre proie fut ce qu’ils surnommèrent Vibipabak, la main de la forêt. Pour atteindre cette proie, nous nous sommes mis en route avec Yuki, mon duo en tant que rôdeurs-vipères, et Adalhaid, une nouvelle fois. La pluie était encore bien présente, depuis hier, elle avait même gagné un peu en force. Autant dire que c’était habituel en Kozama’uka, mais j’aurais bien apprécier un rayon de soleil après avoir arpenter la boue d’une partie de jungle plus dense, le tout au milieu de la brume. Définitivement, quand le temps ne veut pas, il ne veut pas.

Nous progressions quelques instants sur la grand route en croisant plusieurs Hanu-hanu ayant l’air encore inquiets. Ils sortaient des affaires pour les cultures des baies et des fruits si précieux dans la vie de cette peuplade. Sans cesse, ils s’inquiétaient, disant que la main de la forêt voulait étendre son domaine. Qu’il avait pour ambition de prendre leurs terres de récoltes. Hélas, il n’allait pas s’arrêter qu’à ça, mais à cet instant les survivants minimisaient encore l’ampleur du désirs de cette maudite créature. Sortant de la grand route, nous progressions alors dans la boue. Ce n’était pas vraiment confortable d’enfoncer nos bottes dans un sol bien plus spongieux, collant, mais il n’y avait pas vraiment de route menant droit vers la dernière destination évoquée par ceux ayant subi la présence de cette créature. Ainsi, les bottes trempées de boues, nous commencions à voir les différents instruments abandonnés là par les locaux. Ils étaient parti sans prendre leurs escabeaux, leurs outils de tailles, tout ce qui servait à leurs cultures, trop occupés à vouloir être bien loin d’ici. Tous attentifs, Yuki découvrit de son côté que la nature avait effectivement poursuivi les locaux, comme si elle s’était soudainement animée pour essayer de mettre la main sur les travailleurs.

Heureusement, aucuns n’avaient été happés en laissant sa dépouille dévastée dans les environs, ce qui était plutôt positif. J’étais en train d’observer la suite de notre route, trouvant le sentier menant droit vers là d’où venait les effets néfastes, alors que les problèmes surgirent. C’est Adalhaid qui découvrit que les insectes transportaient des sortes de mucus étranges, mais gavé d’éther. C’était comme ça que Vibipabak étendait son influence dans les environs, et nous nous retrouvions alors bien vite assaillit par les lianes. Cet assaut fut si intense que nous avons été tout les trois attrapés par des lianes différentes, balancés un peu partout avec soudainetés. Je fus littéralement balancée d’une liane à une autre, sans parvenir à tirer mes épées, alors que Yuki avait été broyé un bref instant jusqu’à trancher les liens le retenant. Adalhaid eue les jambes écrasées, mais parvint rapidement à les libérés de sa propre épée, je fus la seule en véritable difficultés.

La foudre parvint à repousser mes entraves, me laissant au sol, trop sonnée pour pouvoir réellement repousser les lianes qui revenaient me saisir. Heureusement que les lames de feu de Yuki firent s’échapper les maudites entraves, repoussées dans des lames ardentes les domptant comme des vagues de flammes déchaînées. Se figeant soudainement, l’éther animant les lianes cessa d’un coup, et la magie reflua soudainement vers son maître. Au loin, nous avons cru discerner les deux yeux d’une énorme entité. Une sorte d’horreur des bois perdue dans l’obscurité créer par la densité de la végétation qu’elle avait fait naître d’elle même. Relevée par Yuki et avec une petite potion de soin qu’il m’avait fourni, nous voilà en route à traverser un recoin particulièrement dense, mais pas comme la jungle solitaire d’hier. Ici il n’y avait pas de bestiole amusante ou de fleurs rares. La végétation nous semblait bien plus hostile, malgré l’absence de brume et de fantôme, car nous étions conscients qu’elle pouvait prendre vie, réagissant aux humeurs de ce Vibipabak que nous traquions.

Quelques temps de marches, armes en main, ne fut pas troublé par quelconques embuscades pour essayer de nous massacrer avec moult brutalité. Nous contemplions simplement cette nature délétère en prenant en considération qu’elle était sûrement apparue en un claquement de doigt. Les locaux avaient eut bien de la chance de s’enfuir, même si leurs outils se retrouvaient piégés un peu partout. Rine, la chouette de Yuki, bouscula légèrement la tête d’Adalhaid pour ne pas qu’elle reçoive sur le crâne un ciseau de découpe pour récupérer les fruits. Plusieurs outils tombaient parfois, coincés dans les plantes les soulevant en l’air, jusqu’à ce que nous aillons un petit « Bonjour » juste au dessus de nos têtes. Un Hanu-hanu était bêtement bloqué par les lianes, du moins c’était déjà bien heureux qu’il soit en vie. On avait tellement déjà eu des cas où ce n’était plus qu’un cadavre qui pendouillait au dessus de nos têtes, que je préférais clairement qu’il soit vivant. Libéré par l’épée de Yuki ayant grimpé en l’air, et rattrapé par Adalhaid et moi, nous le laissions partir avant que ne nous arrive dessus tout un essaim. Envoyé vers nous, contrôlé par l’étrange liquide cyan tirant vers l’orange, les innombrables scarabées jaillirent en essayer de nous noyés dans les coups de cornes.
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Le visage du Hanu-hanu se décomposa de façon presque comique, filant à toute vitesse tandis que nous progressions en les tranchant tous les uns après les autres. Rine protégea le civil en fuite, pendant que je vins pourfendre le scarabée qui avait percé le flanc d’Adalhaid un instant avant que nous ne soyons engloutit par la végétation. Lui tendant la main, je perçu à peine Yuki se manger lourdement un arbre. J’ai encore mal pour lui en repensant à ce choc. Ce qui n’était plus que frénésie des silhouettes en mouvement devint pire pendant quelques secondes, mais nous fûmes comme rejetés par l’amas de feuillage et de broussailles, tombant au milieu de là où se trouvait le cœur de cette végétation fictive. Une grande fleur se trouvait au centre de tout ça, avec au milieu un soldat coincé à l’intérieur. C’était un Xbr’aal malchanceux, très maigre, dont les forces avaient été happés depuis des heures par cette chose. Vibipabak n’était pas là, il avait laisser sa tanière entre les mains d’une créature de bois ressemblant au Xbr’aal comme une sorte de mimique de bois et de végétation, usant des mêmes techniques que celle du soldat de l’Aurore. Deux énormes créatures ressemblant un peu à des Otyugh arpentaient les environs, protégeant l’accès à la fleur. Nous avons foncer droit vers le cœur de ce domaine, alors que je tirais mes deux lames en cherchant de mon côté à sortir le soldat de là.

Aussi tôt, Adalhaid défia le simulacre d’un soldat de la Légion de l’Aurore, dans un duel intense. Elle reçu un choc que son armure parvint à contenir correctement, malgré la douleur, car la manipulation de la lance de cette chose de bois et de feuillage était plus que correct. Ça aurait été efficace, si le Chevalier d’Ishgard n’avait pas décidé d’en finir en le coupant en deux. Yuki avait fait flamboyer les deux énormes créatures de bois et de végétation, le feu accompagnant ses épées jusqu’à ce qu’elles ne s’effondrent sur le côté, me permettant d’atteindre le soldat. Du moins, l’ai-je fais en subissant maintes projections de pétales me blessant un peu partout, recevant encore et encore ses maudites pétales en cherchant à l’atteindre, jusqu’à trancher ce qui le retenait. Le Xbr’aal était mourant, mais pas condamné. Quelques élixirs, de l’éther et par la suite beaucoup de temps et de la nourriture, suffirait à le requinquer. Pour l’heure, il se contentait de gémir au sol pendant que Yuki prévenait la Légion de l’Aurore de la présence de ce soldat. Toutefois, l’urgence était là : Vibipabak était parti pour Ok’bek’be.

Laissant les troupes de l’Aurore récupérer leur soldat, nous foncions vers la ville en constatant le déclin de ce domaine boisé : sans éther, il n’avait plus de raison d’être, et toutes les fleurs, les feuillages, tout tombait lentement en poussière, devenant des amas de poussières d’éther sombre. Il en était ainsi, rien de tout ceci n’aurait du pouvoir prendre vie, après tout. Contemplant un bref instant la disparition de la nature environnante, le temps n’était pas ce dont nous avions plus le luxe, car les fleurs étranges jaillirent de toutes les directions. Les mêmes fleurs qui avaient tentées de dévorée le soldat que nous avions secouru. Arrivant en ville en vitesse, plusieurs sortes de mimiques de bois et de végétations créant des soldats de l’Aurore plus petit, tentèrent de nous arrêter. Nous nous en débarrassions en vitesse avec Yuki, usant de nos lames pour les taillés en pièce alors qu’ils tentaient de nous arrêter. Ma lame jointe en une double-lame frappant plus fortement encore, il fut plus aisé ainsi de s’ouvrir un passage en vitesse. Adalhaid avait arraché des plantes les habitants qui avaient déjà été installés dans des plantes avide d’éther. Un Lalafell, pauvre voyageur malchanceux, bondit de la plante en finissant sur le visage de sa sauveuse en hurlant, la conduisant à se cogner contre une poutre en bois. N’oubliez pas : Il n’est rien de plus dangereux qu’un civil paniqué qui à tendance à réagir n’importe comment en espérant que ça le sauverait. Le temps de trancher les deux derniers combattants de bois et de végétation, et je perçu Yuki être emporté soudainement par une griffe en bois.

Fonçant toutes deux à sa suite alors qu’il émit un cri de douleur, Adalhaid forma une couche de protection aqueuse autours du Viera avant qu’il ne soit fracassé brutalement au sol. Cela l’épargna de bien des bleus et de quelques os cassés. Mais nous fîmes ainsi face à la créature : un énorme « Homme des bois », comme ils sont nommés dans les environs. Ses jambes étaient devenues immenses, entremêlés, lui donnant l’air d’avoir un corps de serpent finissant en un buste énorme. Deux yeux jaunes sortaient du haut de son corps sans tête, un cristal immense se lovant à l’intérieur de ses racines. Sur son dos, deux autre pairs de bras – dont celui qui avait attrapé Yuki. Ainsi que de nombreuses branches. La créature avait aussi un cristal, même sans âme paniquée, que l’écorcheur des brumes possédait. Un deuxième, en deux jours ? C’était bien inquiétant. Fonçant à son contact, nous frappions tous ensemble le cristal de la créature, conscients que ça l’affaiblirait grandement. Se fissurant immédiatement, un grondement quitta l’espace comme résonnant de tout les côtés. Nous repoussant plusieurs fois, il se déchaîna en brisant les caisses environnantes, ainsi que le bois. Il avait faillit briser une plateforme tenant au dessus de l’eau les structures Hanu-hanu.

Même une fois le cristal brisé, après avoir faillit faire valser au loin Adalhaid et après m’avoir écrasé contre une tente. Il tenta de survivre, envers et contre tout. Ce cristal ne le faisait pas vivre, mais il lui donnait le pouvoir grâce à un étrange liquide cyan penchant vers l’orange. Une fois la sphère de feu de Yuki l’ayant calciné, il fut brutalement massacré par ma lame et celle d’Adalhaid. Éreintés, pendant que Vibipabak s’effondrait sur le côté, terrassé, nous contemplions les pétales fusant dans les airs alors que plusieurs habitants revenaient, criant de joie à l’idée que tout était terminé. Ce fut un grand soulagement que personne n’ait perdu la vie cette fois. Mais alors que nous nous reposions, observant les habitants venir contempler la carcasse de l’immense adversaire vaincu, une seule chose nous restait en tête : Ses cristaux, était-ce donc vraiment quelqu’un qui cherchait à créer des monstres de plus en plus massifs et dangereux ? C’est ce qu’il nous fallait découvrir. En chassant les monstres qui ne cesseraient de déranger les terres de Kozama’uka. Jusqu’à trouver qui veut créer des monstres de plus en plus dangereux.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.
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Message par Akayane » 27 mars 2025, 19:41

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Troisième entrée.
«Lipiki, le moine égaré.»
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« Un jour de repos, oui, ça aurait du être un jour de repos. Finalement, quand les urgences se succèdent, on ne peut pas y faire grand-chose. Alors que les enquêtes se poursuivent sur les étranges cristaux ayant fait grandir l’homme des bois pour en faire une sorte de conquérant dégénéré. Et celui qui avait alimenté en esprit la carcasse du Matamata géant. Il restait d’autres affaires plus communes et notamment dans les conflits entre les animaux territoriaux. Depuis quelques temps, Lurhan traque un Tural Vidraal à la forme d’un Zou immense au plumage magnifique, et sa présence provoqua un fort conflit avec une bête majeur qui habitait les environs. Ainsi, quittant Miyakabek’zoma, un énorme Moine des marécages s’échappa du territoire volé par la proie de Lurhan pour provoquer bien des ennuis dans les pontons poissonneux offrant de nombreuses victuailles aux Hanu-hanu. Ça ne pouvait pas rester ainsi, non seulement pour les victuailles et les vies des pêcheurs, mais aussi pour le risque que la proie de Lurhan évolue : Ketzukoal semblait avoir le don de pouvoir arracher l’éther si particulier de ses adversaires dévorés. Voilà pourquoi un sinistre sorcier semblait vouloir s’emparer de la bête. De ce fait, il était simplement hors de question de lui laisser mettre les griffes sur ce Lipiki, bien que je contemplais la pluie qui chutait sans cesse face à nous, avec un curieux mélange de fatigue et de dépit.

Les derniers jours avaient été très agités, les deux dernières chasses n’avaient pas été de tout repos, et pourtant, j’avais l’impression que c’était il y à longtemps. Ce sont encore mes soucis de suractivités. Mais je commençais aussi à sentir le poids de la fatigue. La forte pluie, accrue depuis les derniers jours, n’aidait en rien. J’avais l’impression de l’avoir vu apparaître et devenir de pire en pire avec le temps. Qu’à cela ne tienne ! En route à travers la grand route, nous marchions donc tout deux sous une pluie catastrophique en y voyant parfois pas grand-chose, observant ici et là si quelque chose se faisait voir. Ça n’allait pas tarder. Il suffisait d’atteindre la partie concernée par les pontons poissonneux pour découvrir que Lipiki était déjà en train de provoquer un fort désordre. Inconscients que la situation allait fortement dégénéré et à une vitesse inattendue.

Des silhouettes jaillissaient, sortant de l’eau et donnant l’impression d’un balais entre des formes floues passant à travers la pluie, ne donnait pas encore réellement de sens à ce qui se déroulait. Un Hanu-hanu se cassa la figure devant moi, gémissant que ses amis avaient été tués. Hélas, cette fois, nous ne pourrions pas sauver ceux déjà happés par la violence de la bête. Deux pauvres pêcheurs ne reviendraient jamais chez eux. Relevant le pauvre bougre encore sous le choque, c’est après une brève inspection que je lui dis d’un ton autoritaire de repartir vers Ok’hanu. Il n’y avait aucunes raisons qu’une personne de plus soit tué au lieu de revenir auprès de sa famille. Tirant mes lames, nous progressions de façon bien plus attentif à ce qui pourrait nous tomber dessus, arrivant sur une structure circulaire au dessus de l’eau où les pauvres bougres gisaient. Des poissons et les pêcheurs avaient été terrassés, mais ce qui était curieux c’est bien qu’ils n’avaient pas, encore, était mangés.

Une bête territoriale pouvait bien abattre des intrus, mais que leurs chairs serviraient surtout à le nourrir. Pendant que Lurhan contemplaient des plumes, visiblement contaminées par une énergie du néant, j’observais une chaîne immonde. Elle était comme organique, ce qui la rendait particulièrement écœurante, et nous allions bien vite découvrir ce pourquoi elle semblait si hideuse. D’un coup, jaillissant hors de l’eau, arriva entre nous deux un Lipiki quelque peu colérique. La vision du moine des marécages géants avait quelque chose de surprenant, la bête n’était pas encore mutée, visiblement, elle atteignait peut-être les premiers stades que pouvait avoir un Tural Vidraal pour se rendre bien plus puissant. Cette présence était celle qui justifiait la pluie intense qui avait gagné en fureur. Ayant un contrôle puissant sur l’eau, il amenait la pluie diluvienne. Rugissant vers nous, l’énorme étrange oiseau dont les ailes étaient remplacées par des nageoires, et dont le visage était celui d’un poisson, se permit de nous envoyer une énorme vague à la figure comme salutations. Bondissant au dessus de la vague dans une rotation vive, je parvins à esquiver l’impact avant de mener la charge. Des coups frappèrent sans cesse la bête, cherchant déjà à l’affaiblir, alors que Lurhan vérifiait les environs. La bataille était censée avoir commencer, mais alors que je reculais quand un impact aqueux troubla mes enchaînements martiaux, la stupeur me gagna à mon tour en suivant le signal de Lurhan : Ketzukoal était là.
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L’énorme zou devenu une sorte de créature animée par les énergies du néants, fusait droit vers Lipiki afin de pouvoir récupérer SA proie. Nous qui voulions précisément évité cette confrontation, à cet instant, voilà qui était raté. Je ne pouvais pas me permettre de mettre le moine égaré en difficulté, pas sans offrir son éther sur un plateau d’argent pour ce maudit Zou contaminé. Tombant dans les flots, le Zou avait reçu un choc aqueux après avoir envoyer valser dans une décharge d’éther, ce pauvre Lurhan. Dans l’eau, sous cette pluie ? Tant pis pour lui. Usant de l’éther foudroyant, je tentais de le foudroyer brutalement tout en regardant, hallucinée, que Lipiki venait de faire de même. Effectivement, la bête était là pour se défendre aussi de cette chose contaminée par le néant, et ils se battaient visiblement depuis toute à l’heure au vue des dégâts un peu partout. Le Zou maudit fut bien moins impacté qu’il n’aurait du l’être, et il se contenta d’envoyer des chaînes de chairs immondes, organiques, pour nous saisir. Lipiki fut attrapé aisément, tombant entre les griffes de son prédateur, tandis que Lurhan et moi nous contentions de trancher les chaînes avant d’être attachés par ses horreurs. C’était hors de question de laisser ce buffet à volonté être effectué, gâchant nos efforts pour empêcher ce maudit Ketzukoal de devenir plus puissant encore. Bondissant au milieu des adversaires, j’usais de mes deux lames pour frapper sans cesse le Zou afin de le pousser au retrait, arrivant sans cesse contre lui en rebondissant entre les deux adversaires.

Autant dire que c’était particulièrement intense : un faux pas pouvait me coûter très, très cher, mais le choix n’était pas vraiment ce dont je pouvais profiter. Il fallait agir, vite, ou voir l’ennemi grandir et devenir peut-être inarrêtable. Au bout d’un moment, la foudre et les frappes, suivi du soutiens de Lurhan au dessus, suffit à pousser le Zou à la retraite. Conscient qu’il ne pouvait pas triompher sans de très gros risque : le jeu n’en valait plus la chandelle, il est même possible que le sorcier ayant un contrôle dessus ait décidé de le faire revenir. Tant pis pour lui. Alors que je me tenais au dessus du Moine des marécages immense, ce dernier avait été fortement agité par ce conflit, rendu bien plus hostile alors. Je parvins à remonter grâce à mon grappin, vers les hauteurs, rejoignant Lurhan à toute vitesse qui venait de se prendre une vague aqueuse l’envoyant s’écraser plus loin. Retournant dans les flots, la bête restait en dessous de nous comme un prédateur attentif. Même lui envoyer quelques lames de jets, qui devaient à peine l’atteindre, ne suffisait pas à l’attirer vers la berge pour l’affronter. Il voulait rester dans l’eau, pour nous y dévorer.

Lurhan cria, pour se faire entendre à cause de la pluie, qu’il attendrait le meilleur moment pour nous dévorer. Autant aller dans la gueule du poison, pensais-je. Fonçant vers des ponts auxiliaires endommagés par les premiers assauts de la bête, où les cordages étaient endommagés, je parvins à trancher aux bon endroits pour faire choir quelques amas de bois, créant des véritables plateformes au dessus de l’eau où nous pourrions affronter la bête. Jaillissant très peu de temps après avoir installer les différentes plateformes, Lipiki tenta de m’avaler soudainement. Esquivant en laissant une traînée d’éther foudroyant, cela suffit à le gêné quand il avala la foudre, avec un grondement puissant. Les coups purent reprendre, dans une avalanche de frappe éclair de mes lames, essayant de déchiré ses nageoires pour le rendre bien moins prompt à se servir des flots pour nous atteindre. Je parvins à récupérer un Lurhan sur le point de choir à l’eau, de peu. Et c’est là que les problèmes advinrent.

Après avoir découvert son point faible, un amas de chair molle menant à son cœur au niveau du torse, la bête agit comme lors d’un baroud d’honneur, nous blessant plusieurs fois. Le pire fut quand il faillit m’avaler, peu après que je ne sois sortie de l’eau quand une de ses vagues m’avait projeté. Finir dans ses gueules avait été terrifiant, je n’ai pas honte de dire que j’ai vu ma vie défiler devant mes yeux. Seules mes lames coinçant les dents suffirent à me laisser en vie. M’arrachant de ce guêpier, un coup de lame une fois jointe, plus puissant que les autres, suffit à l’envoyer s’écraser au sol avec la force de frappe de Lurhan. Une fois sonné, nous foncions vers son point faible : Lurhan le retenait, me permettant d’user de la Réminiscence des Rôdeurs-Vipères pour frapper sans cesse jusqu’à transpercer de mes lames jointes, le cœur de la bête. A peine fut-elle occis, s’effondrant contre une plateforme, que des nombreuses bulles d’éthers bleutés jaillirent hors de l’eau, éclatante doucement les unes après les autres. Son pouvoir s’estompait déjà, rien ne pourrait le dévorer. Nous laissons Lurhan et moi sur des plateformes flottantes lentement au milieu de cet amas d’eau. Soulagés, épuisés, tandis que la pluie diminuait ENFIN un peu, nous étions conscients que ce n’était que le début d’une longue traque. Pour atteindre le Mage et l’Oiseau. Pour arrêter ce triste Ketzukoal avant que sa transformation ne happe bien des vies innocentes, maintenant condamné par le néant. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 29 mars 2025, 20:03

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Quatrième entrée.
«L’œuf au cœur des ronces.»
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« Alors que Lurhan continuait ses investigations sur les morceaux de cristaux, les problèmes apportés par la présence du Tural Vidraal qui avait essayé de dévoré Lipiki lors de notre dernière rencontre, se perpétuaient. Un peu de repos nous rendit suffisamment d’énergie pour continuer à essayer de découvrir ce qui se tramait derrière tout ça. L’aide provient d’une personne inattendue : Voilà quelques temps que je n’avais pas vu Jaruuk Ja Ja, le Mamool Ja Bicéphale provenant des terres au sud de Tural. Son tuteur ne devait pas être bien loin, surtout que visiblement, ce sont des enfants qui avaient des problèmes. Alors que nous cherchions surtout des traces – bien plus évidente – de Ketzukoal. Jaruuk Ja Ja de son côté avait découvert quelque chose à propos du sinistre sorcier ayant offert l’énergie du néant au Tural Vidraal. Ainsi, c’est en essayant de l’arrêter quand le sorcier enleva deux enfants, deux jumeaux, que nous nous sommes mis en quête d’essayer de le poursuivre et de retrouver les petits avant qu’il ne leur arrive le moindre mal. Les pistes étaient très maigres, on ne pouvait qu’espérer que la seule restante, celle du sorcier, mène aussi aux enfants. Ma priorité était clairement de sauver les petits, avant toutes autres choses, mais parfois nous sommes obligés de nous raccrochés à des incertitudes. Tout en espérant qu’elles mènent vers la bonne destination.

Heureusement, ce n’était pas la même pluie que pendant que nous traquions Lipiki, mais plutôt une petite pluie signifiant que les jours tempétueux s’éloignaient doucement enfin. Ce n’était pas trop tôt, songeais-je, mais ce qui m’était moins agréable c’était le regard des deux Mamool Ja inquiets. Une mère qui espérait que ses jumeaux reviennent en vie, ainsi qu’un père, Xaruk Ja, percepteur de Jaruuk Ja Ja, tout aussi mort d’inquiétude. Voilà longtemps que je n’avais pas vu le vieil albinos qui avait terminé sa carrière depuis ses blessures lors d’une chasse très intense. Ce qui sera déroula ironiquement dans la même contrée où nous allons essayer de sauver ses enfants. Quittant la foule tout les trois, pleine d’espoir de nous voir revenir avec de bonnes nouvelles. Nous progressions alors sur la grand route avec une mine un peu sombre. J’aurais préféré retrouver un ancien disciple sans que ça ne soit dans « ce genre » de contexte, celui de la potentiel mort de plusieurs enfants.

Que voulez-vous ? Les aventuriers sont souvent amenés à se retrouver quand il y à des problèmes. En tant que Rôdeuse-Vipère, c’est donc une habitude pour moi de redécouvrir des personnes quand le besoin se fait sentir. Arpentant la grand route quelques instants, je demandais à Lurhan de surveiller la présence des forces du néants. Si Ketzukoal était passé par là, lui pourrait repérer les marques de sa présence. Mais je ne m’attendais pas à ce que l’être que nous allions rencontrer de prime abord soit un gigantesque scarabée. La bête était amorphe, comme confuse . Quelque chose l’avait mise dans un état second, et y avait accroché un tissu sur le côté. Pendant que je laissais les autres inspecter les lieux, j’essayais d’attraper le tissu tout en me montrant amicale envers la bête. Ce sont des techniques apprises pour comprendre mieux les bêtes, que les Rôdeurs-vipères m’enseignèrent, mais je ne suis pas sûre qu’elles étaient vraiment utile avec lui.

Il était simplement là, totalement dans son monde, et même en attente d’être guidé. Il fini même par nous suivre après que j’avais pu inspecter autour de lui, progressant comme s’il avait comprit que la main qui lui avait frotter la tête en était la main maîtresse. Brave petit ! J’avais pu voir un grand trou non loin, de là d’où il était visiblement sorti, un passage sous-terrain qu’il avait creusé pour fuir d’étranges racines mêlés à une lueur rouge intense. Lurhan me le confirma : la présence du néant était bel et bien là. Progressant en suivant la piste des lumières écarlates, essayant d’arriver là où Jaruuk Ja Ja avait découvert. Pendant la traque, nous avons même du nous arracher à une embuscade quand tout un tas d’oiseau imprégné par le néant nous chargèrent en nuée. Heureusement que nous étions très bien organisés, et ils furent tous détruit avant que la contamination ne continue de les ronger jusqu’au bout. Durant le trajet, j’avais vu de nombreux animaux coincés par des ronces rouges. La plupart furent sauvés en étant libérés, mais j’étais chagrinée par ceux qui ne se relèveraient plus jamais de la ponction d’éther les ayant tenu à terre.
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La piste était nouvelle, peut-être qu’elle nous aidera à suivre un nouvel accès, et quelques instants suffirent pour tomber face à une impasse. Même ce pauvre Jaruuk Ja Ja en fut surpris : des amas de ronce immense, rouge, bloquaient le passage. Ce qui n’était absolument pas là avant. Lui même fut confus, et je me contentais de demander à Lurhan de tout détruire : C’était lui le spécialiste de tels créations du néants, pas moi ! Contemplant pendant quelques instants l’oeuvre de destruction, un mouvement au coin de mon œil se fit ressentir. Certaine que quelque chose avait bouger, je me mis à scruter les environs. Quelque chose s’était clairement déplacé dans les environs. Utilisant tout mes sens, et l’avantage de mes cornes pour ressentir les masses dans l’espace, il ne fallut que quelque seconde pour réalisé que quelque chose n’allait pas. Cette « chose », c’était la masse d’obscurité qui ondulait dans un coin de l’entrée de la grotte où les derniers pistes menaient. Qu’il était curieux de voir ça, et je me souviens que cette brume servait de protection : utilisant alors un de mes outils. Je lui lançais une petite sphère explosive des gobelins d’Idyllée, pour souffler la fumée et le rendre sensible à l’assaut. Un démon jaillit de là, à l’aspect particulièrement insectoïde. C’était le gardien du passage, une créature vive et scélérate, nous repoussant avec Jaruuk Ja Ja après nos premiers assauts.

L’onde d’éther du néant tenta de nous noyer dans ce pouvoir néfaste, mais nous passions outre. Il était temps pour moi de montrer à Jaruuk Ja Ja ce que le mot «célérité » veut dire, et je vins frapper à toute vitesse frapper encore et encore, jusqu’à ce que nos lames ne le tranchent en milles morceaux. Ça tombait bien, alors qu’il m’offrit un compliment sympathique, Lurhan venait d’ouvrir le passage en dévorant les ronces, nous permettant de progresser en contemplant plus loin, les différents objets abandonnés. La première chose qui me frappa, c’était l’odeur. Une odeur écœurante de putréfaction provenant de nombreuses bêtes dévastées. Une partie de mon esprit s’emballa fortement à l’idée que les deux enfants fassent partir de ce massacre. Qui veut voir des jeunes terrassés ? Ce n’est pas une vision dont on peut s’habituer. Elle est trop cruelle. Qu’on réagisse ou non, ça balafre l’esprit. Fort heureusement, rien de tout ça. C’est en progressant en retenant la bile, ce que Lurhan semblait faire plus difficilement que Jaruuk Ja Ja et moi. C’est au fond de la cavité rocheuse que se trouvait un Œuf.

Il était magnifique, exempt de corruption, car il devait certainement éclore et grandir avant de servir les desseins de qui que ce soit. Mais le mal n’était pas loin autour. Des ronces jaillirent sans cesse, tournoyantes autours de l’œuf pour le contenir, essayant de le garder ici. Sans le corrompre. Pas pour l’instant. J’envoyais Jaruuk Ja Ja inspecter une cage, là où étaient endormi les deux enfants de Xaruk Ja. Les petits albinos ne pouvaient être éveillés sans être éloignés loin d’ici, et ils étaient devenu soudainement la priorité. Je tranchais les racines autours de l’œuf, de quelques coups vifs, afin de le faire transporter par le scarabée qui me suivait encore. Surnommé « Capitaine Scarabée », j’étais bien décidée à m’en servir. Ainsi, j’attachais l’œuf dans son dos, suffisamment gros pour tenir. Le tissu mauve qui était accroché à l’insecte géant allait bien servir pour l’accrocher convenablement. Parvenir à lui faire comprendre qu’il devait suivre Jaruuk Ja Ja vers l’extérieur ne fut pas bien difficile. Je m’en sors toujours bien avec les petites bêtes ! Aussi pensais-je alors que nous pourrions quitter les lieux sans trop de soucis. Quel dommage que soudainement, Jaruuk Ja Ja émit un cri d’avertissement. La porte avait été renfermée et d’étranges tentacules poursuivaient l’œuf. Je parvins à arrêter leur progression, non sans être envoyée valsée plus loin par un choc intense. S’écrasant au milieu de tout ça, un énorme démon jaillit. Il ressemblait presque à un Chaotyugh local, énorme et recouvert de tentacules sinistres.

Plusieurs fois, il me balaya en tentant de l’arrêter dans des coups nets, tandis que Lurhan et moi ne cessions de partir à l’assaut. Il pensait prendre l’avantage, fit de mes frappes à toute vitesse alors que l’énergie projetée par Lurhan parvint à le bloquer. C’est quand une bonne partie de ses tentacules furent tranchées par l’épée de Lurhan, que je parvins à terminé mes enchaînements. Même avec le nez en sang et les lèvres ouvertes, un œil gonflé n’y voyant plus bien clair, les évènements autours des jeunes Mamool Ja m’avait donner une telle motivation à le détruire qu’il fini littéralement trancher en deux. J’étais essoufflée, blessée, n’y voyant que d’un œil. Le Gardien de l’œuf, ce maudit démon, avait était plus que coriace, mais ça mort mit fin aux entraves. Nous progressions alors vers l’extérieur, plus tranquillement, et déjà les enfants Mamool Ja revenaient à eux. Autant qu’ils le fassent auprès de leurs parents, alors nous quittions immédiatement les lieux. L’œuf entre nos mains, j’étais certaine que le sorcier derrière tout ça allait tout faire pour se venger. D’après quelques recherches, il était possible alors que Ketzukoal n’était pas qu’un simple Zou. Il s’agirait possiblement d’un Bénou. Et cet œuf en enfermerait un second qui ne devait surtout pas tomber entre les griffes du néants. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 31 mars 2025, 15:49

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Cinquième entrée.
«La dernière danse d’une Reine.»
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« Retournant enquêter sur les affaires étranges des cristaux ayant transformés des êtres en entités folles, il nous fallait en savoir plus sur cette source d’énergie cyan aux reflets orangées. Le néant pouvait attendre, Lurhan continuait son enquête et on ne pouvait pas faire grand-chose de plus que de continuer notre travail avec Yuki : Retrouver ce qui pouvait bien créer des monstres aussi gênant dans les environs de Ok’hanu. Et ça débutait par essayer de découvrir d’où provenait cet étrange flux de puissance qui semblait être liés aux cristaux. Pour en savoir plus, nous avions reçu alors l’information que cette liquidité proviendrait d’un venin présent chez les Polistes de la contrée. Mais cette variante avait étrangement bien changé, elle ne ressemblait plus aux sortes de frelons immenses effrayants qu’on peut retrouver dans bien des contrées. Avec des couleurs différentes. Eux avaient commencés à mutés depuis quelques lunes à une vitesse simplement anormale. Dès lors, les locaux n’avaient jamais réellement prit ça en considération comme si ça n’était pas spécialement important, une curiosité naturelle, voyant ça avec presque bienveillance. Mais ce fut beaucoup plus gênant quand des insectes aux airs un peu plus humanoïde se mirent à apparaître en pillant des ressources locales. Les membres de la Légion de l’Aurore, et plus souvent les Hanu-hanu locaux, parvinrent à empêcher les moindres pertes.

Mais aucuns ne voulaient s’opposer aux griffes de celle qu’ils nomment Nastaki. Dite, « la Reine à la Robe cyan » à cause de l’étrange sorte de soie bleutée-orangée dansante autours de sa silhouette comme s’il s’agissait d’une magnifique robe. Éliminer la menace était dans notre capacité, ainsi, nous nous sommes mis en route avec Yuki alors que le temps était encore relativement lourd. Quelques morceaux du ciel étaient enfin visible dans le firmament, libérant le bleuté d’un après-midi que nous voulions tant pouvoir revoir. Quelques gouttes d’eau tombaient, sans qu’elles ne soient une contrainte visuelle cette fois. On pourrait presque parler d’une bonne et belle journée pour une fois, envers et contre tout. Pour autant, il nous restait encore bien à faire, et les problèmes allaient pour une fois nous tomber rapidement dessus. Nous quittions la route rapidement, Yuki faisant des derniers signes aux Hanu-hanu qui nous souhaitaient bonne chance pour cette nouvelle mission. Il avait toujours une bonne relation avec les locaux, et qui me rend toujours très fière de lui !

Arrivant dans les broussailles, nous nous éloignions alors tout les deux en quittant toutes zones habitées, pour découvrir les étendues de végétations qui auraient pu être bien plus tranquille, sans ses maudits spores. Ils étaient partout, absolument partout, et si habituellement je n’ai pas autant de problème avec tout ça, je me suis mise à éternuer un peu partout. Dont une fois sur Rine, et je crois que la petite chouette m’en veut encore de l’avoir allégrement éclaboussée de mes miasmes. Pour ma défense, c’est elle qui s’est mise juste devant moi et qui m’empêchait de faire autrement. J’étais tellement occuper à éternuer que je ne l’ai pas vu ! Bon, je digresse. Nous avons parcouru une heure durant les contrées où rares sont ceux qui se baladent, espérant trouver le nid de la Reine à la robe cyan, tout en s’occupant de son inévitable avant-garde d’insectes. Néanmoins, les problèmes nous tombèrent dessus de façon plutôt inattendu. Un cri se fit entendre, celui d’une jeune fille, alors que soudainement une Tonawawta parcourait une rivière déchaînée en essayant de fuir plusieurs de ses assaillants. Elle était confuse et perdue, mais heureusement pas blessée. Brune, une tenue typique des habitants de Tural, mais ce qui était surprenant était ses yeux : Cyan avec une pointe orangée à l’intérieur. Derrière elle, fonçait plusieurs insectes massifs mutés.

Trois avaient l’air presque humanoïdes, des Polistes de Kozama’uka ayant particulièrement été transformés, dont un bras ressemblait presque à une épée. Ce qui se traînait dans l’eau, alors que les autres progressaient avec des petits bonds, était une véritable petite horreur chitineuse n’arrivant plus à supporter son propre poids avec ses ailes, essayant de nous dévorer avec moult avidité. De prime abord, nous avons été sauvagement repoussés avec Yuki. Au nom de mon chapeau, je ne pensais pas recevoir un pareil retour de flamme dès le départ, nous écrasant au sol suite à leurs coups et une vague éthérée intense. Revenant à la charge, dans une vengeance soudaine, les insectes furent taillés en pièce par des coups éclairs. Reprenant un peu nos esprits, et soulageant un instant nos blessures, la Tonawawta prit un temps pour regarder un peu partout avant de nous supplier de l’aider. Sa mère était encore là-bas. Si la Reine à la robe cyan était là, elle risquait rapidement de tailler en pièce une pauvre mère de famille qui se trouvait sur son chemin.
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Reprenant la route à toute vitesse. Nous passions à travers la rivière qui se déchaîna soudainement, bien plus fortement encore. Le temps n’était pas bon, mais ce n’était pas la raison pour laquelle cette maudite rivière décidé de devenir folle. Il y avait un poids de l’éther qui nous affaiblissait, comme si nous rentrions dans une zone où la magie avait provoqué un malaise profond. On se rendrait compte plus tard à quel point, alors que Yuki progressait avec son grappin en tirant la Tonawawta avec lui. Et soudainement, de la rivière, remonta une vague de puissance. Plus question d’y aller lentement, je traversais le passage en un éclair même si ça demanda de moi beaucoup plus d’énergie. Tendant la main vers Yuki sur le point d’arriver, même en le tirant hors de là, ça ne suffit pas pour que sa jambe gauche ne prenne pas un choc des plus douloureux. Serrant les dents, contre le sol, mon conjoint prit un temps de repos avant de reprendre la route. Nous étions dans un recoin isolé, mais rendu irréel et splendide à cause de tout les effets éthérés errants dans les environs. Un sort avait été désactivé il y à peu, j’avais l’habitude d’être là pour le rendre inactif, mais rarement après que l’effet n’ait été brisé. Nous progressions dès que Yuki fut prêt à avancer, observant avec curiosité les environs. Des pierres étaient figées dans les airs, le peu d’éther du sort qui avaient maintenu quelques roches dans le vide, finirent par se libérer en les laissant tomber au sol. Les toucher accélérait un peu le procédé, créer un miroitement avant que le tout ne tombe.

C’était vraiment curieux à observer. Et alors que nous progressions lentement, discutant un peu de la situation, la Tonawawta s’arrêta en face d’une étrange barrière, sa maison juste derrière. Trois étrange totem se mirent à tournoyer ensemble dans une danse paisible, bloquant l’accès, tandis qu’elle frappait contre la paroi en essayant d’ouvrir l’accès. Yuki voulu l’arrêter, mais les bourdonnements et les claquements d’ailes étaient significatifs : l’ennemi arrivait. Le garde était une sorte de créature insectoïde immense, plus qu’un Roegadyn, portant une cape avec des minuscules frelons se coordonnant pour mimer une véritable cape dans son dos. Plusieurs lanciers jaillirent, des Polistes humanoïdes jaillissant dans tout les sens avant de nous menacer de leurs armes. Il fallait rejoindre la jeune fille, qui se présenta plus tard comme Senwata, alias « Mist » de son ancien surnom de jeune aventurière. Elle avait été bloqué étrangement en voulant revenir chez elle avant d’être attaqué, et la barrière n’était pas là entre temps. Elle forçait dessus, créant une étrange épée d’éther cyan et orangé en frappant plusieurs fois contre l’accès pour l’ouvrir.

En vain de prime abord. Je repoussais les lanciers, mais ils revenaient sans cesse. L’aide de Rine fut précieuse pour repousser les vagues d’adversaires, pendant que Yuki parvint à tenir tête à son énorme adversaire dans un duel où les lames s’entrechoquaient sans cesse, la lame de bras allant tout le long du bras de notre ennemi repoussant les épées de Yuki, jusqu’à ce qu’il ne trouve la faille. Mais il y avait plus important : Mist avait brisé le bouclier, qui se préparait à exploser. Fonçant à toute vitesse en mettant le coup de pied du siècle dans la tête de frelon géant de son ennemi, il parvint à arracher Mist de devant la protection, bien que l’explosion envoya les deux au sol. La vive lumière fit fuir les insectes, et profitant de la lumière aveuglante, même le grand adversaire de Yuki disparut. Les trois totems jaillirent dans les cieux, traversant le ciel de Kozama’uka avant de disparaître on ne sait où. Difficile de savoir où il était passé, mais nous nous occupions de Yuki. Il avait perdu connaissance pendant quelques brèves secondes quand l’arrière de sa tête fut frappé par la déflagration éthérée ayant éparpillé les totems.

Mais au moins il allait bien, ce qui ne m’empêchait pas de lui faire boire une potion de soin. Revenant à lui, nous primes quelques instants avant de repartir vers la demeure, qui semblait à nos yeux particulièrement étrange. Les effets de magies étaient nombreux ici, et un regard inquiet coula entre Yuki et moi. Mist n’était pas consciente de ça, et elle le réalisa quand la magie s’effaça. La maison avait été détruite il y à longtemps maintenant, et Mist pensait croire que Gulool Ja Ja était encore en vie. Quelque soit l’effet de magie qui avait lieu ici, elle avait été coincée depuis fort longtemps maintenant, dans cet étrange stase.

Ce n’était pas un fantôme, juste une malchanceuse. Et jaillit alors dans son dos, la Reine à la robe cyan. Sa grâce était surprenante pour une pareille créature, tournoyante en se mettant juste à coté de nous, dévoilant ses griffes et ses intentions de nous massacrer. Sa vision donnait quelque chose de fantastique, mais il fallait l’affronter alors que Mist, confuse, reculait. Nous nous efforcions de lui tenir tête, frappant à toute vitesse pour chercher une faille. Les blessures s’accumulaient pour la bête, à mesure que nous faisions de notre mieux pour la repousser. C’est lors d’un de ses enchaînements que Mist parvint à trouver le courage d’envoyer sa lame, créant une fissure droit vers le cœur battant de la bête. Il ne fallut que ça pour que j’ouvre le passage à Yuki, et qu’il n’enfonce sa lame en plein dedans. S’écroulant lentement en arrière, la Reine venait d’effectuer sa dernière danse, s’écrasant lourdement sur le dos alors que l’insecte immense venait de perdre la vie. Lentement, jaillissant de sa carcasse, la vague silhouette d’une femme que Mist nomma « Maman » se fit voir. Un fantôme, une nouvelle fois, était présent chez un de nos adversaires. C’était trop pour la jeune Tonawawta, qui avait le regard vide. Il lui faudrait du repos, du temps pour se remettre de toutes ses épreuves. De notre côté, le poison cyan et orangée de la Reine serait étudier par Lurhan pour essayer de découvrir ce qu’ils usent pour créer de tels adversaires. Laissant une seule question : Qui à bien pu faire tout ça, créer ce sort, coincé Mist pendant tout ce temps ? J’ai bien peur que la réponse ne se trouve qu’avec une lame à la main. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 01 avr. 2025, 20:17

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Sixième entrée.
«Quelques brigands au mauvais moment.»
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« Tandis que nous en apprenions petit à petit de plus en plus sur les actes provoqués par cet étrange énergie cyan à la touche orangée, il fallait s’y attendre : un nouveau pouvoir en vogue allait forcement attirer quelques curieux aux ambitions peu agréable. C’est ainsi que nous avons été rapidement confronté à un problème grave. Des petits malins espéraient tirer leur épingle du jeu. Des mécontents en Tural suite aux derniers évènements ayant particulièrement troublé les lieux, ce n’est pas la première fois qu’on en rencontrait. Les adorateurs étranges pensant que le pouvoir de Valigarmanda était une source de puissance suffisante pour empêcher le changement, et d’autres envieux que le règne des Souverains s’achèvent aussi promptement qu’il à pu commencer. Pour autant, nous ne connaissons pas encore les intentions de ses bandits là.

« Le Règne Pourpre », voilà bien un nom tape-à-l’œil qui n’inspire pas grand-chose. Pourtant, nous nous préparions tout de même à essayer de nous débarrasser d’eux. C’est auprès d’une ancienne connaissance, un Xbr’aal du nom de Verso Rroq, que nous avons pu avoir les informations. Membre de la Légion de l’Aurore, Verso était du genre à s’occuper de garder un œil un peu partout sans chercher à rester trop focalisé sur les problèmes de la grande ville. Alors dès que les Hanu-hanu évoquèrent des problèmes, il vint plutôt rapidement après avoir découvert les quatre membres de la Légion tué par l’écorcheur dans la brume. En espérant qu’il s’agisse des dernières pertes humaines. C’est à Ok’bek’be que nous nous sommes donc réuni avec mes compagnons. Lurhan et Adalhaid allaient me porter main forte afin d’essayer d’arrêter les quelques membres du Règne Pourpre ayant l’intention de récupérer des vestiges de l’Homme des Bois, Vibipabak, pour des desseins encore inconnu. Au moins, le ciel était bleuté. Enfin, les nuages capricieux avaient décidé de s’éloigner quelque peu pour nous laisser profiter d’une éclaircie. Après bien des jours de pluies et de vent, nous observions la véritable beauté de Kozama’uka, profitant de son rayonnement splendide. Quelques nuages vagabonds s’éloignaient paresseusement, poussées par un vent léger, et nous progressions de notre côté pour aller à la rencontre de Verso. Visiblement, les problèmes avaient déjà eu lieu dans les environs.

Plusieurs marques démontraient bien un peu partout que des sorts et des coups avaient été portés. Les brigands du Règne pourpre avaient bien rapidement tenté de prendre de la place sur Ok’bek’be, mais ils s’étaient visiblement rapidement isolés avec des ronces étrange. Ils tentaient de garder l’îlot juste derrière la ville, se préparant à y faire quelque chose avec un tas de civil présent sur place. Verso était plus qu’agacé par la situation, tandis que je venais apporter un peu d’aide pour les blessés avec ma besace médical. Rien de tel que quelques onguents certifiés par la marque « Pontah » pour soigner les blessures ! Adalhaid quant à elle, posait des questions sur le prisonnier, jusqu’à ce que la situation ne dégénère soudainement. On apprit simplement qu’ils voulaient faire quelque chose sur l’îlot, un délire éthérique avec la dépouille de Vibipabak. Et alors que Lurhan inspectait les racines bloquant le passage, celles ci tentèrent de s’en prendre soudainement à lui et aux blessés.

Tirant mes deux lames, je parvins à repousser en vitesse les racines avaient que les blessés ne soient attrapés ou pire. Je parvins à repoussé les différentes racines, sans qu’il n’y ait de problème, tandis que Lurhan cristallisa les autres pour qu’elles s’arrêtent toutes. Le prisonnier s’était libéré, montrant une puissance inattendue en libérant le bandeau sur ses yeux : ses pupilles étaient lumineuses, d’un cyan avec un zeste orangée comme tout ceux liés à l’éther que nous traquions. Malgré son expertise à la lance, il fut rapidement abattu par un coup de lame vif de la part de la Chevaleresse d’Ishgard. D’un coup, ce fut la confusion la plus totale.

Les brigands se préparaient à faire quelque chose, et il restait des habitants coincés sur place. Pour Verso, ce fut le bon moment : il organisa une charge. Fonçant en avant, les combattants de la Légion de l’Aurore étaient simplement magnifique à observer. Des éclats d’ors et de couleurs entraînés par leurs plumes colorées. Ils jaillirent tous ensemble, et nous au milieu, pour arrêter les faquins du Règne Pourpre. Des traits dont le bois était fait avec ce maudit bois lumineux, jaillirent dans tout les sens, se mêlant à plusieurs sorts. Un trait se planta dans l’épaule de Lurhan, lui laissant ressentir l’effet d’un vicieux poison mental. Nous aidions les troupes à traverser en vie, alors que les vents d’Adalhaid repoussait les obstacles, je récupérais ceux sur le point de choir d’un pont en train de s’effondrer. Quel chaos en arrivant de l’autre côté ! Partout, les soldats de la Légion luttaient avec des brigands bien équipés, trop bien équipés. Ils avaient quelques problèmes, mais nous prenions principalement le temps d’évacuer les habitants en profitant pour se saisir de leur liberté. Même encore le Lalafell un peu trop curieux qui s’était assommé en percutant involontairement Adalhaid. Soulevant un mur de pierre quand sa lame provoqua un effet éthéré, les flèches se plantèrent dessus au lieu de tuer tout le monde.
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Une fois tout le monde évacué, Lurhan parvint à trouver précisément ce qu’on devait arrêter. Ils étaient en train d’utiliser le corps sans vie de Vibipabak qui avait été transformé en une sorte de totem. La sève cyan et orangée, leur servant de sang étrange, corrompait l’îlot entier et permettait à tous d’acquérir une force inquiétante. Il fallait le détruire, mais Verso n’avait pas pu l’atteindre : Un énorme Mamool Ja se tenait entre lui et nous. C’est Adalhaid qui le défia. Pendant que je m’occupais des archers, dans une lutte particulièrement intense pour atteindre ses maudits assassins qui cherchaient encore à s’occuper des civils, visiblement animés d’un cruel désirs de vengeance. Je parvins à m’en occuper malgré le surnombre et quelques sorts reçu dans la figure. Un regard en arrière me confirma que mes compagnons s’en étaient bien sorti : Le corps de Vibipabak brûlait, Lurhan avait vaincu le Chaman qui s’était occupé de le construire, alors que ce dernier s’activait de plus en plus. Pour s’en débarrasser, il le fit littéralement cuire dans des flammes hurlantes, pour que jamais quiconque ne se serve encore de l’ancien Homme des Bois. Pour l’énorme guerrier, un affrontement intense nécessité la force d’Adalhaid et Verso conjointe.

Si le Xbr’aal avait été sauvé par un coup d’épée de l’Elezen, il lui rendit bien en venant à son secours avec sa grande lame Turallien. Un pique de roche transperça l’homme-bête, et fini par se servir d’ancrage pour le congelé à l’intérieur : Il aurait pu survivre à des blessures affreuses, vu comme le sang éthéré le tenait en vie et transformait des parties de son corps en bois. Nous avions pu tenir le terrain, c’était bien joyeux, jusqu’à ce qu’un trait éthéré particulièrement intense ne me balayait. Je gisais au sol, semi-consciente, sentant la présence de Lurhan affolé venu m’offrir une potion de soin.

Bon sang, ça faisait longtemps que je n’avais pas reçue une belle raclée de ce genre. Je reprenais lentement mes esprits, les sons me revenaient, la vision aussi, voyant parfois des mouvements vifs. Et Verso était direct : Il fallait monter. C’était là que leur chef, Othern, venait de me propulser ce rayon éthéré. Courage ! Pensais-je à ce moment là, après tout, j’avais déjà vécu pire. Il me fallut quelques instants pour reprendre parfaitement mes esprits, malgré la douleur, et nous progressions alors tous ensemble vers le sommet d’un arbre-demeure plutôt immense. Ses feuillages étaient devenu cyan à cause de l’influence éthéré plus que puissante, reluisante sans cesse dans les airs. Si ce n’était pas l’effet d’une contamination éthéré, j’aurais pu trouver ça plutôt charmant. Mais la présence de la sève cyan reluisante comme des veinures dans le bois nous rendait plutôt insensible, voir mal à l’aise. C’est là que le Règne Pourpre fit l’innommable : Pour nous gêner dans notre protection et nos priorités, ils balancèrent dans le vides les civils dont ils avaient déjà fait une ponction d’éther.

Tirant son grappin contre une branche solide, Lurhan fit de son mieux pour les récupérer en vitesse. Pendant ce temps, avec Adalhaid, nous arrivions jusqu’aux responsables. Le combat fut bref, et ils furent vaincu rapidement après quelques frappes partager sans grandes difficultés. Les sept bandits gisaient inconscients au sol, malgré leurs actes, ils seraient les chanceux à n’être qu’enfermés pour leurs actes. Si l’éther cyan disparaissait de leurs veines. Nous contemplions le passage ouvert vers l’intérieur de l’arbre, en détachant les derniers prisonniers en vitesses. Ceux ci filèrent à toute vitesse pour quitter les lieux, enfin, aussi vite qu’ils pouvaient, récupérer par Verso et les autres. Nous entrions à travers la faille de lumière cyan vive, rencontrant enfin le chef de cette expédition du Règne pourpre. Othern était un massif Xbr’aal dans une ancienne armure de la Légion de l’Aurore. Il l’avait ternie, rendue plus obscure, avec des plumages uniquement mauve. Le Viera à ses côtés ne ressemblait pas à un habitant de Tural, dans sa sinistre tenue avec quelques cristaux cyan et orangé gravé dessus. Mécontent de notre présence, le verdict était simple : Notre soumission ou la mort. Chargeant rapidement le Xbr’aal massif, Adalhaid et moi l’avons affronter ensemble, pendant que Lurhan s’occupait du Viera intriguant et ses sinistres pratique : Il semblait se servir d’une âme.

En vérité, c’est à travers une âme torturée avec de l’éther Astral, qu’ils maîtrisaient de force l’étrange éther Cyan et orangé. Après un intense affrontement, le Viera de son côté fut repoussé par Lurhan. Son corps tombant en fumée, laissant à la place celui d’un Tonawawta lui servant de sinistre pantin. Maudite sorcellerie infâme ! Othern lui, nous offrit maintes difficultés. M’envoyant paître brutalement dans un amas de bois, il ne fut pas vaincu sans lutter. Jusqu’à ce que sa tête ne roule sur le côté après un coup vif porté par Adalhaid. Tandis que l’ensemble tremblait, l’âme fut libérée en soufflant des remerciements. Bien entendu, l’Arbre n’allait pas s’effondrer, mais l’éther se résorbait brutalement en faisant disparaître l’éther Cyan un peu partout. De la même façon que les pouvoirs de Vibipabak se désintégraient quand ils n’étaient plus animés, de même, l’ensemble diminuait lentement. Quittant les lieux en vitesse avant d’y être enfermée, je m’effondrais dans l’herbe après avoir fait le point avec Verso, la fatigue se faisant plus que sentir, et le poids de ce nouveau problème à venir. « Quel est ce Règne pourpre, et que veulent-ils » ? Nous sommes hélas encore loin de le savoir. Mais ça entrait dans les priorités désormais. Découvrir les intentions de ses quelques bandits, bien sinistrement guidés par une main ténébreuse. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 02 avr. 2025, 19:56

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Septième entrée.
«Les intentions du Règne Pourpre.»
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« Je dois dire que j’étais troublée par les dernières nouvelles. Non pas seulement parce que la journée d’hier à été simplement épuisante : chasser des brigands, puis escorter un chercheur, on ne peut pas dire qu’être active littéralement toute la journée soit une période de détente. Mais que voulez vous, quand il faut agir sur des périodes très courtes, il n’est pas question de se défilé. En période de guerre, il en était ainsi, maintenant que la paix règne, le coup reste quand même en vie humaine. Même à moindre mesure. Aussi, je ne cessais de réfléchir à l’implication de ce fameux « Règne Pourpre ». Othern n’était qu’un envoyé, entre les griffes de l’étrange Viera, il était encore pire que ça : un simple pantin. Avec les expériences de Lurhan sur les cristaux, nous sommes désormais conscient qu’il s’agit d’un mal de l’esprit : Le « Moindre Mal » . Au moins avions nous un nom sur le maléfice qu’on pourchassait. Des personnes s’étaient jadis sacrifier pour empêcher un malheurs, et l’éther persistant de leurs âmes avait créer cette source de pouvoir. Qui devait être sacrément grande, et alimenté par d’autres, pour persister de la sorte. Voilà une bien mauvaise nouvelle à mes yeux, mais le pire, reste que ce Règne Pourpre semble avoir un intérêt à s’en servir.

Nous devions absolument comprendre leurs desseins, ainsi, quand Verso me prévint d’un signalement de la présence des dit-brigands, nous espérions en savoir beaucoup plus quant à leurs intentions. Et ça allait s’avérer être une bonne idée. C’était lors d’une journée simplement splendide que Yuki et moi nous préparions à quitter les lieux. Ok’bek’be avait récupéré sa bonne humeur depuis que personne n’avait été tué lors d’une attaque de bandit et que la Légion de l’Aurore s’occupait des habitants. Une petite fête avait donc débuté, et nous passions à côté en cherchant à atteindre les champs de rosiers plus au sud où le signalement fut effectué. Verso tenta de nous rejoindre, mais il était englué dans la foule de Hanu-hanu en festivité, et trop s’attendaient à ce que leur gardien reste là pour les surveiller.

Ce qui fit bien rire Yuki et les soldats de la Légion de l’Aurore autour qui observaient ça. Nous quittions alors la fête, rapidement, avec quelques plumes colorées installés ici et là. Ainsi qu’un fruit tranché avec une boisson particulièrement fruité et délicieuse. Si toutes les missions pouvaient se faire lors d’une clarté magnifique, sous un ciel azur, tout en profitant d’une boisson fraîche. Là, ça serait parfait. Pour autant nous progressions tranquillement vers les champs inondés, jusqu’à atteindre son abord à la rencontre d’un Hanu-hanu qui semblait simplement effrayé. Il hurla même en nous voyant, ce qui était surprenant. D’accord, parfois je peux faire peur, mais pourtant ça je justifie pas tout de même qu’on se mette à hurler quand je suis en train de boire mon jus de fruit de façon tout à fait tranquille. En vérité, la situation l’avait particulièrement agité. Son ami et lui avaient reçu des menaces qui exigeaient d’eux de planter des graines affectées par le Moindre Mal.

La magie s’écoulaient des graines, dont il en restait certaines dans une caisse, pulsant de ce pouvoir inquiétant. Yuki contemplait cette graine, fronçant les sourcils, l’air inquiet à l’idée de ce que cette source pouvait accomplir. Le Hanu-hanu et son ami avaient un choix : mourir, ou accepter la demande du Règne pourpre. Son ami avait prit sur lui d’aller planter la graine, et il ne revint jamais. Mettant le feu au chariot, s’assurant que les graines restantes ne pourraient jamais être plantées, celle ci éclatèrent et se dissipèrent dans une lueur éthéré vague quand le Moindre Mal les affectant, finie par s’estomper. Une fois les flammes domptées, nous pénétrions à l’intérieur des roseaux en saluant un Hanu-hanu totalement ahurit par la vision de ce qui venait de se produire. Pour nous, il était temps de comprendre ce qui se passait réellement ici. Quelques temps de marche suffirent à être mit particulièrement mal à l’aise. Les roseaux semblaient progressivement plus grands et malveillants, tandis que des veines d’éthers cyans serpentaient au sol comme des dangereuses vipères.

De la même façon que sur l’îlot à l’est de Ok’bek’be, c’est comme s’ils cherchaient à noyer l’intérieur de la terre par la présence de cet éther intense. Les roseaux, de plus en plus grands et massifs, furent d’un coup agité. Des mouvements vifs se firent voir, et nous pouvions rapidement observer des créatures boisées. Celles ci imitaient des Tonawawta et des Hhetsaro. Ils tentaient de nous massacrer à coup de griffe à toute vitesse pour nous empêcher d’atteindre la graine plantée à temps. Celle qui avait pu pousser, vraisemblablement. Fonçant dans cette direction, Yuki repoussait les premières créatures de bois tandis que je tranchais en milles morceaux celles qui se trouvaient sur notre route. Si je gardais ses arrières, Yuki cherchait à empêcher les roseaux de nous arrêter. Mais trop tard.
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Un dôme éthéré fait de pétale cyan et orangée, emprunte du Moindre Mal, formaient une couche protectrice contrôlée par ceux qui se trouvaient à l’intérieur. Et dehors, un Hanu-hanu hilare approchait. Il portait des morceaux de l’équipement de la Légion de l’Aurore, sombre et rendu bien plus terne, avec quelques créatures à ses côtés. Je vins l’affronter, pourfendant ses séides boisés avant de pouvoir l’abattre lui même. Il perdit rapidement son sourire, quand après m’avoir jeté un sort, il se rendit compte que l’avantage s’était échappé. Je vins soutenir un Yuki éreinté, ayant arraché les tissages éthérés dans un effet intense, malgré l’épuisement physique et mental que ça provoqua. J’étais fière de lui, et nous progressions doucement vers la graine, reprenant des forces avant les prochains affrontements. Ici, la lumière était tamisée, les roseaux s’entremêlant de façon absolument pas naturel créaient à peine quelques rayons tombant dans les environs, s’entremêlant au bouclier bleuté qui s’était résorbé derrière nous. Une Xbr’aal massive, Valska, nous faisait face en étant au dessus d’un Croco-marteau mentalement manipulé, les yeux d’un cyan vif. La guerrière quant à elle ne semblait pas renforcée par ce pouvoir, comme si elle s’y était refusé, mais nous accusa quand même du meurtre de son père : Othern, vaincu hier.

Pour une orpheline, elle ne semblait presque pas réellement nous en vouloir, comme si elle se forçait à combattre envers et contre tout. Je la retenais, abattant son Croco-marteau après qu’il m’ait sauvagement repoussé d’un grand coup de tête – ce qui me donna l’impression que tout mes os avaient décidé de sortir et d’intervertir leur place pour un jeu bizarre. Le temps d’abattre la bête et de partager quelques passes d’armes sans blessures, Yuki avait arrêté le pouvoir de la graine. Repoussant l’avant-garde du Règne pourpre, les brigands vaincu valsant ici et là. Il brisa les incantations des deux sorciers Mamool Ja qui faisaient les mêmes rites utilisés pour le totem usé avec le restes de Vibipabak. Le dôme lumineux disparue, tombant en poussière. Nous révélant la dépouille du Hanu-hanu qui l’avait planté. Hélas, nous ne pourrons pas ramener son ami sain et sauf cette fois. L’âme fut conduite au loin, et Valska se mit à la poursuivre à toute vitesse, abandonnant notre combat. Laissant les deux sorciers enchaînés sous la surveillance de Rine, la chouette de Yuki, les regardant avec arrogance.

Nous poursuivions à toute vitesse l’âme et Valska, espérant l’atteindre avant. En vain, elle fit beaucoup pour nous saboter, brisant un des pontons séparant les champs inondés et les passages vers les rosiers. Quelques amas de terres et plusieurs brigands du Règne pourpre particulièrement infusé par le Moindre Mal tentèrent de nous arrêter. En vain. C’est ainsi que nous sommes arrivés bien plus vite que prévu par ceux qui étaient responsable de cette tentative. Sur une surprenante plateforme flottante très légèrement au dessus de l’eau, d’un cyan magnifique, se trouvait le chef de cette expédition. Silk, une traîtresse ayant quitté la Légion de l’Aurore, se trouvait auprès du Viera malveillant qui avait conduit Othern vers la folie. Visiblement, ils avaient été envoyés ici pour plonger les Hanu-hanu dans un profond désespoir : les roseaux sont particulièrement prévu, avoir alors le contrôle des roseaux, c’était avoir un contrôle certain sur les peuplades. Ils voulaient qu’ils soient à leur botte, et heureusement, ils furent arrêtés avant même d’essayer. Silk expliqua à Valska que son échec la décevait, autant que son choix de ne pas suivre les actions de son père en devenant à son tour, une des guerriers touchées par le pouvoir du Moindre Mal.

Cela fit rire le Viera, et Yuki tenta de leur faire comprendre leur folie. Mais Silk était convaincue d’une chose : Le Règne Pourpre devait être l’initiative d’un Empire d’un genre nouveau. Bien plus fort, bien plus belliqueux, bien moins ouvert. Au fond, un peu comme l’idée d’une Garlemald de jadis. Les justifications étaient celles de tout ce qui à pu arriver de mal à Eorzéa, et tout ce qui arriverait de mal au Nouveau monde. Les intentions du Règne Pourpre était simple : Le règne pourpre était celui de la prise du trône d’une ambition nouvelle, dominante et cruelle. Ils n’étaient pas simplement des soutiens à Zoraal Ja. Mais bien des convaincus que Tural avait besoin d'un règne sévère et meurtrier.

Le Viera quitta les lieux avec Valska, disparaissant après que Yuki ait tenté de l’assaillir, nous laissant affronter Silk. Elle maniait les arts des Rôdeurs-vipères, elle aussi, et fut un adversaire bien dangereux. Son arme ayant l’âme du Hanu-hanu imprégnée dedans, grâce à une vieille lanterne m’évoquant un peu trop les anciennes magies de Thanatos. Les coups furent violent, jusqu’à ce que je ne sois repoussée sur la berge brutalement. Yuki brisa la plateforme, et la perfora de ses lames. Plutôt que de voir, elle sombra dans la magie, hurlante quand le Moindre Mal la consumait jusqu’à ce qu’elle disparaisse dedans. Blessés, épuisés, nous contemplions le calme revenir alors que l’éther se dissipait lentement. Nous craignons alors que Silk reviendrait, elle et l’ombre de ce Règne Pourpre aux intérêts si surprenant. Mais au vue de cette Lanterne. Il est fort possible qu’une main invisible ne soit bien décidée à guidé tout ses anciens membres de la Légion de l’Aurore, menés visiblement par un ancien grand guerrier de Tuliyollal, bien décidé à changer grandement la nature du règne qu’il avait jadis juré de protéger. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 03 avr. 2025, 19:52

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Huitième entrée.
«Une mélodie et son musicien.»
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« Un peu de chasse ! Comme nous, Rôdeur-Vipère, sommes censés si bien le faire ! Voilà quelques jours que je m’occupais de ses maudits brigands, et j’étais donc contente de devoir reprendre une traque, même fatiguée par les derniers jours à œuvrer un peu partout en Kozama’uka. Le Règne Pourpre ayant été repoussé hors des environs de Ok’bek’be, la défaite de Silk pouvait nous donner l’espoir que cette faction éviterait désormais de revenir proche des Hanu-hanu sans des plans et des forces plus importantes. De toute façon, Verso empêcherait obligatoirement toutes tentatives du Règne Pourpre de revenir à la charge. Ce qui fit que Lurhan pu aisément nous convoqué pour recevoir un peu d’aide dans sa chasse de l’Homme et l’Oiseau, comme nous appelions maintenant cette histoire. Visiblement, les Hanu-hanu à l’Embarcadère de Poga avaient des informations sur la présence de Ketzukoal, l’énorme Bénou corrompu par le néant au service du sorcier que Lurhan pourchasse. Plusieurs personnes étaient disparue dans les environs, des pauvres bougres qui avaient eu la malchance de tomber sur la bête et n’avaient laissé que quelques traces d’une présence que plutôt rare dans les environs, d’énergie du néant. Ce n’est pas la première fois que de tels entités arrivaient en Kozama’uka, j’ai ouïe dire qu’une succube avait provoqué des maux dans les environs il n’y à pas si longtemps que ça.

Dans tout les cas, ça nous faisait au moins une petite piste pour essayer de remonter jusqu’à Ketzukoal, alors nous nous sommes rendu sur place pour essayer de comprendre ce qui était arrivé aux disparus. Cette fois, nous n’étions pas que Lurhan et moi. Jaruuk Ja Ja était de toute façons bien trop occupé à essayer de s’assurer que l’œuf étrange de Zou que nous avons trouvé, n’ait pas le moindre risque. Ce fut un ami et mon disciple, Lone, qui vint à notre aide. Il était là pour une toute autre affaire, mais puisque j’étais en chasse lors de notre rencontre, alors autant qu’il vienne à notre aide, n’est-il pas ? Au fond, celle ci serait plus poussé sur la traque que beaucoup de nos missions ayant tendance à nous coûté bien des affrontements différents. Nous quittions les lieux sous un beau soleil des plus agréable, magnifiant une fois de plus les étendues visibles de Kozama’uka, alors que nous progressions en contemplant paisiblement les environs autours de nous.

Ce qui était alors une ambiance paisible, devint bien plus lourde et charger d’une impression que quelque chose n’allait pas. Les oiseaux ne chantaient plus, il n’y avait presque plus de bête dans les environs. Même la nature elle même semblait décliner doucement, comme si la vie se fatiguait à trouver une présence dans les environs. Je ne peux pas dire que je me sentais particulier à l’aise en observant ce qui se trouvait un peu partout, profitant d’un peu de la gourde plus par plaisir de m’en remettre à une sensation agréable que véritablement par nécessité. C’est en suivant cet endroit emprunt par un profond mal-être que nous trouvions rapidement de ce fait, une piste. Une étrange sonorité de violon se faisant entendre dans l’espace. Un peu plus loin, après avoir progresser particulièrement sur nos gardes, nous trouvions une zone affectée par différentes marques. Ainsi qu’un trou béant où quelque chose s’était enfoncé avant de rentrer dans les profondeurs de la jungle.

Je laissais à Lurhan le soin d’inspecter les traces du néants dans l’herbe calcinée, ce qui permit à Lone de confirmer qui s’était battu : Plusieurs traces d’affrontements. Celui du passage de Ketzukoal, d’un Ocelot particulièrement énorme, et de plusieurs Mamool Ja ainsi que d’un Hanu-hanu. Visiblement, le Hanu-hanu aurait été dévoré, par un Ocelot affecté par le néant : Au lieu de voler le pouvoir de la bête, Ketzukoal l’aurait contaminée pour en faire une sorte de serviteur supplémentaire ? C’était encore plus inquiétant que l’idée qu’il se renforce en dévorant d’autres bêtes, je dois bien l’admettre. Pistant l’Ocelot, cherchant à trouver où il était parti lui avant tout. Nous progressions sur la bonne piste grâce à toute ses informations, attentifs à ce qui pouvait se trouver autour de nous. Il fut rapide de voir apparaître un corps abandonné dans des racines plus loin, et un rugissement puissant autours de nous. Fonçant en tranchant les racines, prenant un temps pour voir dans quel état il était, je fus surprise et agréablement pour une fois, de voir qu’il était en vie. Prenant un temps pour soigner ses blessures, Lurhan m’aidant à supprimer les quelques traces du néants sur lui, je ne pouvais me battre et appliquer les premiers soins d’urgence. Le temps de le stabilisé, la bête arriva vers Lone qui fit de son mieux pour se montrer face à la bête.
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Celle ci était énorme, un Ocelot massif qui jaillit en même temps qu’une étrange mélodie. Cette musique, je l’avais déjà entendue un peu plus tôt dans la jungle, une véritable mélodie au violon qui semblait animer les intentions de la bête. Laissant le Mamool Ja à Lurhan, je fonçais droit vers l’Ocelot massif en tranchant les sphères éthérés qu’il tentait de ponctionner dans des coups vifs. Lone esquiva la bête, la blessant sérieusement au flanc, et je ne parvins pas à l’empêcher de voler tout l’éther des lieux. L’onde de choc qu’il provoqua grâce à ce pouvoir m’envoya valser douloureusement contre un arbre. Reprenant mes esprits, nous foncions à la demande de Lone, détruire les cristaux tout le long des flancs de la bête, brisant ceux ci en milles morceaux dans des chocs se répétant encore et encore, jusqu’à ce qu’ils soient tous brisés. La bête rugit, formant une sphère où le temps semblait ralentir de plus en plus alors que nous étions prit dedans. Quel désagréable sensation de lenteur, pour moi si habituée à aller le plus vite possible. Bien entendu, la bête blessée s’en servait pour aller à la même vitesse de son côté, et elle s’éloigna, répondant à l’appel de la sonorité musicale qui reprenait. Hors de question de la laisser fuir, pensais-je.

Lone envoya ses lames, immunisée à l’effet. Pour ma part, j’usais d’un surplus d’éther en atteignant le stade de Réminiscence. Baignée par l’éther apporté par les anciens, je parvins à nous arracher de cette maudite sphère de lenteur beaucoup plus rapidement qu’il n’aurait du être possible de le faire. Lurhan, dans un dôme de protection, resterait derrière désormais. Nous, nous avons pu rattraper le Ocelot en vitesse. Les lames de Lone finirent par le trancher à l’arrière des jambes, tandis que mon épée le transperça aussi tôt. C’était fini pour lui, la bête s’effondra tristement au sol en cherchant encore à suivre la mélodie qui se jouait. Visiblement, le Violoniste cherchait encore à poursuivre sa musique, et quelques instants suffirent pour que les racines ne tentent de s’en prendre à nous. Le dôme de Lurhan tiendrait le coup, mais hors de question pour Lone et moi de nous arrêter là. Fonçant ensemble en tranchant les racines, ce fut une course effrénée à travers une bonne distance, esquivant les branches basses et tout les obstacles cherchant à nous ralentir. Qu’ils furent due à la magie, ou à l’espace restreint. Il suffisait de suivre la piste que l’Ocelot voulait prendre avant d’être terrassé, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit si éloigné.

La musique devait clairement être amplifiée, afin de contrôlé les racines oppressantes. En arrivant sur place, dans notre dos, le cocon se referma soudainement pour nous coincés dans une étendue de racine, laissant un peu d’espace pour les éclats de lumières. Entre ça et les rosiers d’hier, je commençais à me demander si ça n’était pas une adoration malsaine de m’enfermer dans des bulles oppressantes pour essayer de me tuer. Sur place, se trouvait une cage avec la bien-aimée du Mamool Ja que j’avais sauvé. Il cherchait sa femme, et forte heureusement, elle était encore en vie. Abandonnée dans une cage, tremblante, la pauvre craignait encore devenir une sorte de réserve d’éther pour les desseins de l’Elezen qui se trouvait tranquillement en face de nous.

Au vue de ses ailes noires, et de son teint blafard, nous doutions fortement qu’il fusse encore humain. Cessant de jouer du violon en nous accueillant avec une grande politesse. Le Mamool Ja, membre des écailles rouges, à ses côtés, semblait fort ennuyé. Visiblement, les écailles rouges, un groupe de contestataire pro-guerre contre les Xbr’aal, n’avaient pas encore été vaincu. Chercher du pouvoir auprès de cet étrange sorcier était de mon point de vue suicidaire, et ça fut prouvé quand il fut imprégné d’une sphère du néant.

Rugissant de douleur, son corps modifié terriblement alors qu’il se débattait. Nous contemplions le sorcier habité par un démon s’échapper loin d’ici. On ne pouvait plus épargner notre adversaire, ainsi contaminé, et lui même nous suppliait de le libérer. Les coups sonnèrent fortement, et Lone fut plusieurs fois blessés par des impacts de flammes et des ailes naissances de l’adversaire. Ce ne fut néanmoins pas suffisant pour l’empêcher d’être vaincu, quand en coordonnant nos attaques, je parvins à le bloquer suffisamment longtemps pour qu’il soit décapité net. Une fois que le violon avait été arrêté, tout les effets du néant cessèrent. Il faudrait juste un peu de temps pour que toute l’énergie disparaisse dans les environs. Quittant les lieux avec les deux Mamool Ja, en les raccompagnant chez eux, Lurhan me confia qu’il pensait désormais savoir ce qu’était ce sorcier : Habité par un démon, ce dernier ressemblait fortement à « Vermeille », provenant des vieilles légendes de Nocta Ombra. Il s’agissait d’un parchemin évoquant la hiérarchie des serviteurs d’Arun’Brakkar, une puissant créature du néant. Si ce Vermeille était décidé à agir dans le Nouveau monde, c’est qu’il à un plan bien spécifique. Et notre but est désormais de l’arrêter à tout prix. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 05 avr. 2025, 17:15

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Neuvième entrée.
«Naskatta, l’envahisseuse haïe.»
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« C’est tout de même plus rare que les problèmes nous tombent dessus bien avant qu’on ne soit préparé, et avant même qu’on puisse commencer à parler de la mission, mais ça arrive. Ainsi, alors qu’on devait partir en chasse, ce n’est pas le chasseur qui trouva sa proie, mais plutôt l’inverse. Après un peu de repos, tandis que les recherches sur Vermeille se poursuivent en espérant découvrir ce qu’il prépare, je continuais à essayer de m’intéresser aux échos du Moindre Mal, et à tout ce qui pourrait annoncer sa réapparition en Kozama’uka. Les quelques brides d’informations sur des apparitions de l’éther à la couleur indiquée, fut en Uyuypoga. Ce qui n’était pas vraiment surprenant : C’était précisément là que Vibipabak, l’Homme des bois immense, avait été affecté et transformé en une sorte de dominateur boisé anormal. Verso gardait encore une surveillance stricte des habitats Hanu-hanu autours de Ok’hanu, il ne pouvait donc envoyer personne d’autre qu’une rôdeuse-vipère et un camarade un peu surprenant : Lurhan. Comme toujours, le fils Malterre allait faire usage de ses étranges pouvoirs pour essayer de repousser les maux.

Nous devions retrouver le Hanu-hanu qui avait perdu son ami dans les rosiers quelques jours plus tôt. Malgré son air froussard, il s’en était remit suffisamment vite visiblement pour essayer d’agir, j’ai plutôt l’habitude des habitants qui ont besoin de quelques mois pour se remettre de la perte d’un proche. Ce qui est tout à fait normal. Là, il semblait trouver dans la quête de vengeance – ou tout du moins, de comprendre ce qu’il se passe, suffisamment de motivation pour passer son deuil. Duoahanu semblait vouloir nous parler de ce qu’il avait découvert sur place, dans les étendues d’Uyuypoga, mais nous n’avons même pas eu le temps d’aller à sa rencontre, à vrai dire. Tout se passa très vite, alors que j’étais occupé avec Lurhan à discuter des différentes évolutions des problèmes du moment. Nous n’avons même pas eu le temps de discuter avec le Hanu-hanu, que des échos de voix se firent entendre de plus en plus nombreux. La panique entraîna la panique, comme ça advient généralement quand une situation dégénère un peu et que des gens se mettent à en voir d’autre fuir. La journée était plutôt tranquille, les rares nuages ne suggérait en rien la venue d’une tempête ou d’un mal provenant des cieux, mais il fut rapide de constater quand Lurhan fut bousculé, que tout provenait du centre de Kozanuakiy, là où nous avons été convoqués par Duoahanu et son amie.

Soudainement, une explosion éthérée créa un choc visuel intense, nous engloutissant à l’intérieur d’une grande bille de lumière puissante qui se mit à faire disparaître les environs à notre vision. C’est comme si nous étions engloutit soudainement par une vague d’énergie, l’éther parcourant les lieux capricieusement même quand la vue nous fut rendue. Ce maudit Cyan, parcouru d’un effet orangée, dévoilait bien là une présence que nous n’aimions pas voir : le Moindre Mal était là. Comment était-ce seulement possible ? Rien ne suggérait que cette structure ait pu un jour l’abriter. Qu’à cela ne tienne, de prime abord, notre priorité étaient les habitants qui n’avaient pas pu s’éloigner. L’éther ambiant rendait la vision floue, ce qui était une catastrophe pour les locaux ne trouvant plus leurs repères. Les guidant tous hors d’ici pour qu’ils soient mit en sécurité, je guidais tout le monde vers la sortie alors que Lurhan étudiait ce qui se passait ici, pour essayer de trouver une faille.

C’était un effet involontaire, chaotique, comme bien souvent avec le pouvoir du Moindre Mal. Alors que je soulevais le dernier amas de bois – très difficilement je l’admets avec mes petits bras – pour faire sortir le dernier civil. Nous progressions alors en vitesse vers le cœur de l’installation de Kozanuakiy. Comme pour avancer dans l’oeil d’une tempête, les vents exerçaient une sinistres pressions nous empêcher d’avancer. De prime abord, je progressais en serrant les dents, esquivant plusieurs amas de bois déplacés par le flux éthéré, mais c’était beaucoup plus facile de le faire là où Lurhan ouvrait le passage. Les chaînes autours de son bras gauche créait un effet d’éther intense, repoussant l’éther confus, jusqu’à créer un passage. Ou une échappatoire. Un Hanu-hanu fonça, et se mit à agiter Lurhan dans tout les sens. Visiblement, Duoahanu était coincé là dedans depuis toute à l’heure, et pleurnichait pour qu’on l’aide à retrouver son amie : Visiblement, il s’était lié de camaraderie avec Mist. Et c’est avec elle qu’il voulait trouver un moyen d’arrêter le Moindre Mal et ce que le Règne Pourpre voulait en faire.

C’est à ce moment là que nous l’avons vu : Un fantôme. Celui d’un homme qui passait, barbu, avec les cheveux balancés en arrière. Il nous offrit un regard particulièrement hostile, dont nous comprendrions la cause sous peu. Il portait une vieille armure de la Légion de l’Aurore, et ne fit qu’avancer vers l’avant. Libérant derrière lui, tout un tas d’adversaire. Des spectres au visage confus, comme s’ils ne se souvenaient plus de leurs faciès, nous faisaient face. Levant des épées et des lances, principalement des Tonawawta, ils portaient des vieilles armures de la Légion de l’Aurore, d’il y à une vingtaine d’année plus tôt. Des énormes amas de bois filaient à toute allure, conduit par l’éther dans un cercle autour du centre de l’installation. Je fusais, partageais quelques coups avec les esprits pour les repoussés, jusqu’à ce qu’ils soient en partie repoussés vers la mer des étoiles. Entre ma lame et les effets de magie de Lurhan, ce fut rapide, mais alors que je reçu un coup dans la hanche. Lui fut percuté par un amas de bois énorme ! Il aurait pu être projeté dans l’éther et réduit en bouillie, mais alors qu’il flottait en l’air, Duoahanu le retenait en serrant les dents. Il était courageux pour un froussard, en définitif.
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Aussi tôt au sol, nous progressions pour observer l’intérieur de Kozanuakiy, où Mist se trouvait. Elle était sur les deux genoux, les mains sur son visage, continuant de pleurer à cause de la violence de ce qu’elle avait mentalement subie. De ce choc mental, un grand cristal d’éther se trouvait au centre de la demeure. Il pulsait un peu, affecté par le Moindre Mal, alors qu’il tenait figé en l’air les Hanu-hanu dans tout les sens, les pauvres avaient l’air tous particulièrement confus. A côté de Mist et du Cristal, nous retrouvions le fantôme de l’officier de la Légion de l’Aurore, que Mist nomma « Papa ». Visiblement, il était le responsable du sacrifice de ceux ayant donné leur vie pour que le rite du Moindre Mal ne vainc un ennemi, et nous étions enfin conscient de qui il s’agissait : Thanatos. Il nous prenait tout pour des serviteurs de Thanatos. Les civils, les habitants, tout ceux qi n’étaient pas Mist, étaient à ses yeux des servants de Thanatos. Voilà qui il avait affronté et contre qui il avait sacrifier sa vie il y à longtemps. D’un coup, la bête que Duoahanu voulait pourchasser en nous ayant appelé pour le faire, jaillit dans les lieux. L’énorme Maip était connue des lieux sous le nom de Naskatta, une prédatrice mortelle ayant déjà fait plus d’une victime.

Elle avait été retrouvée touchée par le Moindre Mal, et était venue dévorée le cristal. Convoquée dans un claquement de doigt du fantôme, disparaissant en même temps, l’énorme Maip gagna en puissance, et je fis de mon mieux pour la retenir pendant que Lurhan s’occupait de Mist. Il l’éloigna d’ici, et arracha de sa psyché une sorte d’accumulation d’éther qui tenait de continuer à la contrôlée. Une fois fait, les Hanu-hanu furent libérés, et Naskatta qui m’avait écrasée contre un poteau en bois. Faisant fit des blessures infligées, la bête partie à toute vitesse vers le nord rapidement dans un grondement puissant, comme si quelque chose l’attirait. Envoyant valser en l’air encore une fois se pauvre Duoahanu. Nous prenions un temps pour nous reprendre, surtout moi, en aidant les locaux. Mist fut mise en sécurité, elle demanda à Lurhan de la pardonner et d’arrêter la bête libérée par son père. C’est pendant qu’on finissait d’inspecter les blessures des locaux que Duoahanu, armé d’un énorme éventail, nous hurla de le suivre avant de se mettre en route, à la suite de la créature. Quittant les lieux en vitesse avant qu’elle n’attaque de nouveau Kozanuakiy. Nous arpentions un endroit où l’éther avait abandonné une partie de la mémoire du temps où le sort fut lancé.

Des combats avaient eu lieu ici, sûrement contre des serviteurs de Thanatos. Ma main passa le long d’un bras sortant du sol, qui devint une petite fumée cyan vague. Il y avait tout de même une impression de chagrin abandonnée dans les environs, et nous marchions alors un temps, supportant l’anxiété d’un Hanu-hanu serrant son éventail contre lui. Mais hélas, nous n’étions pas les bienvenues. Quelques esprits, les suivants du père de Mist, jaillirent. Sous forme de sphères bleutées, elles tournoyaient et nous bloquait le passage, animant quelques hommes des bois locaux. Nous nous arrachions de ce piège particulièrement difficilement tout les trois. Ma lame taillant plusieurs des entités en morceaux, mais le surnombre fit que je reçu pas mal de coup au passage.

C’est Lurhan, forçant la sortie, qui nous ouvrit la voie. Et nous sortions de là tout les trois en piteuses état, mais heureusement en vie. C’est en progressant encore un peu que nous tombions enfin sur l’endroit que Duoahanu voulait nous montrer. Une ancienne masure, comme celle de Mist, qui n’était que le fruit de l’éther créant un effet vague. Celle ci tombait en fumée, et les esprits dans le cristal greffé au cœur du Maip, regardait sans comprendre. Une famille de Mamool Ja avait du vivre ici, et s’était battu, ou plutôt avaient été tués, pour défendre cet endroit. Se tournant vers nous, Naskatta rugit comme un défi lancé, et notre combat débuta. Il fut d’une violence rare, et je fus plus d’une fois propulsée au sol alors que je le frappais un peu partout sur sa carcasse, lui laissant des blessures s’accumulant sans cesse. Trouvant le cristal dans son torse, Lurhan fit de son mieux pour le détruire, accaparant son attention pendant que Duoahanu faisait disparaître l’écho de la demeure. Cette disparition troubla énormément les esprits, et les frustra, à l’idée que ce « chez eux » n’existait plus.

Car ils vivaient d’une façon bien décalée, hélas, ils n’avaient plus réellement leur place dans notre temporalité. M’attrapant après lui avoir laissé bien des blessures mortelles, il tenta de me broyer, mais Lurhan me libéra avant de briser le cristal. Les esprits des Mamool Ja, forcé par le Moindre Mal de vivre dans ce cristal d’éther, furent libéré tout en maudissant le nom de Thanatos. Nous étions conscient désormais de cette influence néfaste qu’à le Moindre Mal. La question était : arriverons nous à l’arrêter, avant que le Règne Pourpre ne s’en serve pour ses desseins ?  Naskatta était vaincue, ce qui nous faisait un sacré adversaire en moins autours de Kozanuakiy.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 07 avr. 2025, 00:26

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Dixième entrée.
«Dans des décombres hantés.»
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« Après la destruction de Naskatta, Mist s’est enfin apaisée. Le retour de Duoahanu servit grandement à amélioré son moral, et plus aucunes lumières dans ses yeux ne pouvait justifier qu’elle ferait apparaître un cristal d’éther inquiétant qui transformerait une bête déjà coriace en véritable monstre. Néanmoins, avoir revu son père sous la forme d’un esprit restait un choc violent qui la ferait cogiter des jours durant. Comment cela pourrait-il être autrement ? Je doute que j’aurais réagis d’une meilleure façon, pour être franche, si j’avais était dans le même cas. Pour l’heure, il fallait lui laisser du temps tout en essayant de réglé la situation. Ce qui n’empêcha pas Mist de nous annoncer qu’elle avait une piste : d’une façon ou d’une autre, elle pouvait ressentir encore les miasmes du Moindre Mal continuer à évoluer. C’est donc ce bon matin, alors que j’étais en train de prendre mon petit-déjeuner au lit de la façon la plus paresseuse qui soit, qu’elle arriva dans ma chambre en agitant les bras dans tout les sens. Mist avait une piste, visiblement, et elle voulait qu’on aille dans de vieilles structures en reconstruction où l’effet semblait avoir été dérangé depuis peu. J’espérais que ce n’était pas encore le Règne Pourpre, auquel cas la situation allait dégénérée, et nous n’avions même pas le temps de prévenir Verso. Il devait garder un regard autours de Ok’hanu, surtout après avoir déjà du chasser plusieurs fois quelques brigands locaux faisant du repérage.

Quand les mouches ne sont pas loin, autant prendre garde à ce qu’il n’y ait pas tout un essaim prêt à profiter de la moindre faille. C’est ainsi qu’avec Yuki, nous nous sommes préparés à suivre Mist vers le sud de Uyuypoga, la jeune Tonawawta espérant en découvrir plus sur ce qu’il s’est passé, et comment le Moindre Mal à été créer. Et surtout, pourquoi elle à été mêlée par tout ça. Pour atteindre des esprits, autant attendre la nuit, il paraît que l’obscurité attire plus facilement les fantômes, haha ! Ou alors, je lis peut-être un peu trop de livre sur des histoires d’horreurs. Le crépuscule tombait, et la nuit semblait plutôt splendide. Les nuages vagabonds n’avaient pas apporter une des tempêtes de Kozama’uka, et ils s’étaient contentés d’être que des petits nuages arpentant l’obscurité. Alors le crépuscule s’étouffait derrière les montagnes, libérant le voile nocturne, il nous paraissait d’une beauté rare. Le début de notre voyage était plutôt agréable, nous contemplions les cieux en ayant le droit à quelques spectacles de la vision des fleurs et autres couleurs issues des tissus laissés là par les Hanu-hanu. Quelques arches se trouvaient sur la grand route, largement empruntés par les curieux se rendant à l’embarcadère de Poga.

Il paraîtrait que de nuit, là-bas, les lieux seraient encore plus vivants et agréable désormais qu’il était plus qu’occupé. Nous profitions pour avoir l’impression d’un véritable petit voyage tranquille, Mist nous ayant littéralement foncé dessus en discutant de tout et rien. Savourant les jus de fruits provoqués dans des fruits tranchés, une nouvelle fois, par des locaux. Quelque chose qu’ils apprécient fournir aux voyageurs pour qu’ils fassent le plein d’énergie, j’ai bien l’impression ! En tout cas, nous parlions tout les trois bien tranquillement, la pauvre Rine attrapée par une Mist bien contente de partir essayer d’en apprendre plus.

Jusqu’à ce que les problèmes n’aient débuté, et pour une fois, par pour nous. Plus loin se trouvait un grand chariot renversé. Il était énorme, ce chariot, donc pour le renverser je n’imagine pas la force exercée pour le balancer au sol. Un Hanu-hanu demandait de l’aide, juste en dessous, coincé par quelques planches. Un bref instant plus tard, nous progressions pour aller à son aide tandis qu’il gesticulait avec ses quelques compagnons pour le sortir de là. Nous avons tout fait convenablement, afin de bien le sortir d’ici et de remettre leurs affaires en place. Après tout, nous n’étions pas si pressé que ça. Quelques minutes suffirent pour que tout soit bien ranger, et Yuki eut une étrange vision en regardant la route qu’ils allaient emprunter avant que leur chariot ne soit renversé. Il y avait clairement une trace spectrale dans cet acte, et si un esprit démontrait déjà qu’il ne voulait pas de la présence des réparateurs ici qui nous avaient expliquer être venu là pour s’occuper d’une masure à réparer, et qu’ils étaient dessus depuis quelques jours.

Dans la vision de Yuki, il pouvait voir à quel point la forêt nous rejetait, n’avait aucune intention de nous laisser entrer par ici, comme une vague d’hostilité digne d’un livre d’horreur. Revenant à lui quand je l’appelais plusieurs fois, il nous fit part de sa courte et effrayante vision. Ordonnant aux Hanu-hanu de rester ici, pour ne pas qu’ils se mettent en danger plus qu’ils ne le sont déjà, nous quittions les lieux avec Rine et Mist – La petite chouette servant de remède contre l’angoisse pour la jeune Tonawawta, visiblement. Les feuillages étaient bien plus menaçant encore, les branchages s’agitaient, et voilaient le ciel de façon bien irréelle. Toute la forêt nous paraissait hostile, et voilà qu’elle revenait, cette maudite brume. Celle ci recouvrait le sol, et nous empêchait de voir que la végétation semblait de plus en plus grande, cherchant à nous attraper pour nous offrir à la merci des lianes qui tombaient de au dessus de nous. Il fallait s’échapper de là, car la forêt se resserrait de plus en plus.
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Fonçant en avant, dans une course contre la montre, Rine s’occupait clairement de Mist en prenant son aspect de grande chouette bien plus vive et puissante. Apportant avec elle la jeune Tonawawta qui émit un cri de surprise, Yuki et moi nous formions un passage par nos lames, jusqu’à ce que d’énormes racines ne nous soulèvent du sol. Elles étaient massives, irréelles, de la même façon que Vibipabak utilisait son éther. Nous progressions alors au sol, bondissant d’une racine à une autre dans un rare jeu d’adresse, cherchant à s’échapper à la fureur de la jungle. Plusieurs U’out se mirent sur notre route, aussi possédés étaient-ils par des esprits que l’étaient les hommes des bois. C’étaient déjà des créatures dangereuses, mais elles n’auraient pas attaquée en si grand nombre sans un petit coup de pouce. Définitivement, le Moindre Mal aime jouer avec la nature. Une vague d’épine finie par me blessé quand une d’entre elle se planta dans mon épaule. Forte heureusement, notre progression fut aussi vive que tranchante. Et en arrivant sur les lieux hantés, en tournant la tête, il ne restait simplement plus rien de ce que nous avions vécu sur le passage.

On pouvait voir une simple route avec des lampes au feu bleuté, totalement vide, si calme. Les lieux étaient curieux, c’est comme s’il y avait pas mal de vie dans les environs. Une musique jouée par un Orchestrion quelque part se faisait entendre en écho éloigné, et nous marchions dans une sorte de domaine en reconstruction hanté par des bâtisseurs fantômes. Ils apparaissaient, travaillaient, et disparaissaient. Recommençant sans cesse sans parvenir à faire quoi que ce soit. Yuki fit l’exemple, et aida un fantôme à finir sa tâche. Il chantonnait une mélodie censée apaisé les esprits que sa mère lui avait apprit, et mêlé à son aide, cela apaisait les fantômes avant qu’ils ne disparaissent. Ils ne semblaient pas liés au Moindre Mal, mais bien des conséquences de sa présence.

C’est en arrivant au bout de là où une lumière vive nous attirait, que nous découvrions la vérité des lieux. De toute façon, nous n’avions pas le choix : Un Poliste ressemblant à un légionnaire de l’aurore à cause de son aspect humanoïde, jaillit, et attrapa Mist. Il voulait la « sauver de nous », en nous huant en tant que pseudo-serviteur de Thanatos. Pendant que je m’occupais de lui, libérant Mist tout en affrontant le Poliste hanté ressemblant à un véritable combattant, dans un duel des plus intenses. C’est quand je le tranchais en deux que Yuki termina de découvrir ce qu’il s’était passé : Un des totems, libéré lorsque Mist fut libérée du Moindre Mal, s’était écrasé ici. Quelqu’un avait créer une véritable fracture éthérée, dérangeant réellement les environs en provoquant cet effet hanté des plus inquiétants. Alors que Yuki parvint enfin à détruire cette affliction, ainsi que les tablettes présentes. Nous pouvions ensemble observer tout les effets qui hantaient les lieux, disparaissant doucement, enfin libéré de ce fardeau. Mais il restait une mélodie, une musique se faisait entendre au loin tandis que quelqu’un semblait chanter en même temps. « Nevalooh », cita Mist, avec une affection profonde et triste. Ce n’est pas la première fois qu’elle disait ce nom, évoquant un ami de son père qui veillait sur elle. Nous progressions alors en contemplant les environs, des jarres et des caisses flottant doucement en l’air sous la présence du Moindre Mal. Mist fit tomber involontairement un vase, laissant choir les grains partout soudainement sous le regard désapprobateur de Rine.

J’ai l’impression que la pauvre chouette se prenait presque pour sa tutrice, à force. Respectant les lieux, nous progressions en faisant bien attention à tout ce qui flottait en l’air, contemplant avec attention ce qui se trouvait autours de nous. L’Orchestrion était là, jouant sa musique comme un bel objet bien hanté qu’il était. Ce qui se trouvait au cœur de la structure, c’était l’être envoyé ici par l’Homme responsable du Moindre Mal : Nevalooh. Un ancien Xbr’aal dont l’esprit était rester toujours aussi jovial et loyal envers Mist. Celle ci le salua, et il interrompit sa mélodie pour faire preuve de sa joie de la revoir. Mais moins de nous voir nous. Nous prenant encore pour des serviteurs de Thanatos.

Néanmoins, Yuki parvint cette fois à le convaincre qu’il pensait encore comme il le faisait il y à vingt ans, et que sa condition le troublait, l’empêchait de voir la vérité. Ça fonctionnait, enfin ! Nevalooh avait la force de caractère pour comprendre. Mais il fut manipulé. La voix de l’Homme au Cristal jaillit, commandant à ce dernier de nous abattre. Mettant Mist en sécurité d’urgence, Yuki lui épargna le coup de hache qui broya le sol, et nous écrasa plus loin avec une force inouïe. Il était particulièrement fort en tant que Xbr’aal, alors en tant qu’esprit renforcé par ce flot d’éther spirituel, c’était encore pire. Nous repoussant plusieurs fois, nos doubles lames finirent néanmoins par trouver un passage pour le transpercer soudainement. Embrochés par nos épées, le cristal brisé, il eut un temps de lucidité alors que son esprit rejoignait la mer des étoiles. Ce temps, il le mit à profil pour complimenté une dernière fois Mist avec une véritable tendresse. Mais il nous mit surtout en garde : Le Viera sinistre avait récupéré le totem qu’il gardait. Le Savastta Anvu, une des trois reliques ayant permit la création du Moindre Mal. Si le Règne pourpre récupérait les trois, alors l’Homme du Cristal et tout ceux qui se sont jadis sacrifiés pour repousser Thanatos hors de Tural, deviendront les marionnettes de ce Viera néfaste et de ses projets délirants. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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