J'hyun Nunh
Lors de l'exode massif qui eut lieu lors de la grande glaciation de la 5e ère ombrale, vingt-six tribus du Soleil traversèrent les océans alors gelés et gagnèrent Éorzéa à la recherche de nourriture et de climats plus hospitaliers. Les noms de ces tribus contenaient de nombreux sons difficiles à représenter à l'aide de l'alphabet éorzéen existant, mais le fait qu'il existait autant de tribus que de lettres dans l'alphabet éorzéen fut vu comme un signe qu'ils devaient s'installer dans cette nouvelle contrée. Chaque tribu reçut donc une lettre ou un son proche de son nom. Peu à peu, la prononciation se rapprocha de celle de la lettre éorzéenne pour s'éloigner de celle du mot d'origine.
Ce type de Miqo’te aime vivre de jour et beaucoup d’entre eux vivent dans la cité portuaire de Limsa Lominsa. Leur divinité protectrice n’est autre qu’Azeyma la Gardienne, déesse du Soleil. Ils ont l’esprit vif et sont assez enclins à l'action. Ils ont tendance à être facilement ennuyés. On peut distinguer ces Miqo’tes principalement par leurs yeux. Leurs pupilles sont verticales à la manière des félins et leurs iris sont très souvent d’une couleur très claire. On trouve même parfois des cas d’yeux vairons. Leur peau est plus claire et leurs cheveux ont souvent des teintes plus vives que leurs cousins.
Chaque tribu désigne un animal sauvage comme son totem. Les noms des tribus étaient au départ basés sur ces totems traditionnels (bêtes, reptiles ou ailés) qui étaient censés protéger la tribu.
SPOILER
A : Antilope (prononcé "a")
B : Sanglier ("bi")
C : Coeurl ("ka")
D : Dodo ("dé")
E : Triton ("è")
F : Ours ("fe")
G : Hippogriffe ("gue")
H : Crapaud géant ("ha" aspiré)
I : Buffle ("i")
J : Chacal ("dja")
K : Hipparion ("kou")
L : Vipère ("li")
M : Marmotte ("mé")
N : Bouquetin ("ne")
O : Taupe ("o")
P : Basilic ("pé")
Q : Puk ("ki")
R : Raptor ("re")
S : Zu ("se")
T : Condor ("te")
U : Draconide ("ou")
V : Vautour ("va")
W : Loup ("wa")
X : Lynx ("ch")
Y : Jaguar ("ya")
Z : Ziz ("dzo")
Pour un homme de la Tribu du Soleil, il n'existe que deux positions sociales : les reproducteurs, qui possèdent un territoire et sont voués à engendrer une descendance (dits "nunh", prononcé "noune"), et les indépendants, sans territoire (dits "tia"). Tous les hommes naissent tia. Lorsqu'il le souhaite, un tia peut défier un nunh au combat. S'il remporte la victoire, le tia prend la place du nunh comme reproducteur (jusqu'à ce qu'il soit à son tour défié et vaincu), et le nunh redevient un tia (s'il survit au défi). Ce processus garantit un meilleur brassage génétique pour les générations suivantes. Selon sa taille, une tribu peut avoir plusieurs nunhs si le territoire est suffisamment large ; il y a environ un nunh pour dix à cinquante femmes en moyenne. Un nunh n'est pas forcément le chef de la tribu et en réalité peu de nunhs sont appelés à être un jour chefs.
Il n'y a qu'un seul autre moyen pour un tia de devenir nunh : quitter sa tribu, s'approprier un territoire et créer une nouvelle tribu. Ceci, bien évidemment, nécessite plusieurs femmes et, malheureusement, elles sont plutôt rares au sein de la Tribu du Soleil à être impressionnées par un homme incapable de vaincre un nunh. Si le nunh est traité comme un roi (ou plutôt comme un lion si on doit faire une comparaison) sa position au sein d'une tribu, vieille ou récente, s'obtient durement et doit s'entretenir auprès des femelles. Il est déjà arrivé qu'un nunh soit rejeté par celles-ci à cause de son manque de respect ou parce qu'elles ne le trouvaient pas ou plus digne.
Noms de miqo'tes solaires
Le prénom est toujours précédé d'une lettre avec apostrophe qui représente leur tribu. Outre les prononciations spéciales des tribus ci-dessus, les noms se lisent à peu près comme ils s'écrivent. Bien qu'il soit suivi d'une apostrophe, on fait la liaison et le son de la tribu se marie naturellement avec le nom sans marquer de pause. O'raha se prononce donc "oRAha" (accent tonique sur le son "ra") et non "O-raha".
La plupart des hommes ont des noms simples composés d'une ou deux syllabes. Les "h" supplémentaires que l'on retrouve dans "Bhee", "Kuzh" ou "Pahsh" représentent le léger son sifflant/crachotant de la prononciation féline des Miqo'tes. Rares sont les races d'Éorzéa capables de reproduire ce son avec précision ; les "h" sont donc souvent non prononcés.
Les hommes n'ont pas de "noms de famille" en tant que tels, car ils sont considérés comme point d'origine d'une nouvelle famille. À la place, ils portent un titre relatif à leur tribu ainsi qu'à leur position dans cette tribu.
Comme pour les hommes, le prénom d'une femme de la Tribu du Soleil commence toujours par la lettre représentant sa tribu, suivie d'une apostrophe, puis son nom personnel. Son nom de famille est le nom personnel du reproducteur qui l'a engendrée. Exemple :R'Sushmo Rhiki : "Sushmo de la tribu R (dont le totem est le frelon), fille de R'rhiki Nunh (reproducteur de la tribu)". La règle sur l'apostrophe s'applique également ici : celle-ci lie les éléments entre eux sans pause. Le prénom Y'shtola se prononce donc "yashtola" et non "ya-shtola". H'amneko se prononce "hamneko" avec un "ha" aspiré.
Dans le langage courant entre amis et proches, on omet souvent la lettre de la tribu :
F'lhammin → Lhammin
Exemples de noms masculins :
O'raha Tia
O'bhen Tia
U'odh Nunh
K'tyaka Nunh
Exemples de noms féminins :
N'bolata Raha
A'zumyn Bhen
H'amneko Odh
J'nangho Tyaka
Sources :
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Forum officiel
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Finaland