Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
[Une lettre envoyée aux auteurs de la Bibliothèque Rose]
Comme d'habitude, j'ai apprécié la finesse de l'histoire contée dans ce dernier numéro de la Bibliothèque Rose. J'ai hâte de connaître la suite des événements. Le traitement astucieux des personnages m'intrigue toujours autant !
[Une lalafelle anonyme]
Comme d'habitude, j'ai apprécié la finesse de l'histoire contée dans ce dernier numéro de la Bibliothèque Rose. J'ai hâte de connaître la suite des événements. Le traitement astucieux des personnages m'intrigue toujours autant !
[Une lalafelle anonyme]
Une question PvE ? Un projet RP à me proposer ? Un irrépressible besoin de voir débouler un vieux troll sur son topic drama ?
N'hésitez pas à me MP directement sur le forum.
N'hésitez pas à me MP directement sur le forum.
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
"Alors non moi suis pas d'accord, c'est quoi ces bêtises ?! Pourquoi qu'ils étaient contre d'abord ! Par chez nous ça serait pas arrivé ! Dîtes-leur de venir en Éorzéa et d'se marier à la chapelle des douze et nous on viendra et on leur montrera qu'elles ont tout plein d'copains !.. "
- Un courrier visiblement courroucé -
- Un courrier visiblement courroucé -

Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
Introduction à la bibliothèque rose collection "nos coeurs qui s'enflamment dans le soleil couchant tandis que les pétals de cerisier tombent sur le chemin sous la brise du printemps."
Cette semaine chez votre libraire: Votre quatrième numéro en exclusivité de notre toute nouvelle collection bibliothèque rose !
Cette semaine, nous commençons la trilogie Kharl et Danyo: "La tentation du gayrrier !" vivez les passions d'un champ de bataille...Pour seulement 20 gils !
En cadeau: votre réplique coupe-papier du sabre de Yakitori du clan Kupo !
Retrouvez-nous la semaine prochaine pour notre cinquième numéro. Disponible dans toutes bonnes librairies en Eorzea !
Bonne lecture !Heart Burning , Dream Keeper & Kasbonbon Kasbon
Attention: toutes ressemblances avec des personnages ou des situations existants ou ayant existés seraient purement fortuites. Ce livre est destiné à un public de plus de 16 ans, il contient des scènes de violence ou de nudité pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.

Un soleil rouge illuminait l'imposante masse d'acier que compose la titanesque muraille de Baelsar. Rouge qu'il était, tout comme le sang qui gorgait les terres environnantes où se jouait la bataille pour sa prise. Toute cette jeunesse sacrifiée au nom des libertés Eorzéenne, fauchée comme les blés d'été lors de la moisson. Kharl était l'un d'eux. Grain de sable dans le désert, perdu dans le tumulte du combat qui faisait rage autour de lui, de la cacophonie de fer et d'acier, cette danse macabre de muscles turgescents et oint de sueur et de sang. Cruel destin pour Kharl le mercenaire que d'abandonner son Danyo adoré pour la guerre. Mais il le fallait, le chef devait protéger les siens.
Acculé dans la mêlée, ce tas d'hommes et de femmes; rendant le contact si direct et si intense que Kharl prend la mesure de son existence réelle, et de son aspect aussi bien éphémère et tout, que chaque pulsasion de son coeur est en soit un petit miracle de la vie. Mais l'instant philosophique s'éteignit bien vite, comme l'existence d'un papillon de lumière, car un officier impérial s'approchait de lui, épée au clair. Il se tenait là, dans son armure d'un noir plus sombre que le plus sombre des donjons... Kharl n'écouta que son courage et se jeta à corps et âme face à cet adversaire qui se présentait à lui.
Tout espoir avait disparu, Kharl était acculé, dos au mur, comme une proie face à la fatalité inéluctable de la mort lente et insidieuse. Il ferma les yeux, acceptant sa fin, quand l'officier leva son épée pour lui assainer le coup de grâce, celui qui lui ferait rejoindre ses défunts parents, morts lors d'un accident de mandragore. Mais... rien ne se produisit, Kharl ne sentait rien, ni la morsure froide de l'acier qui dévore la chair, ni la moiteur poisseuse du sang s'échappant à gros bouillon d'un corps meurtrie.
Kharl ouvrit les yeux et constata avec stupeur la douce réalité se jouant devant ses yeux.... L'officier était à terre, vaincu, par un frère d'arme. Celui ci portant une armure orientales, aux splendides arabesques d'argent. Des écailles d'un blanc plus pur que les neiges éternelles du Coerthas, c'était un Raen... Le mercenaire plissait les yeux, car l'aube naissant oréolait ce guerrier, mais ce n'était pas n'importe quel guerrier... c'était son sauveur.
Le Raen s'approchait de l'officier agonisant, et tendit vers lui un index accusateur.
- " Amènes ceci dans ton trépas, impérial. Que tu as été vaincus par Yakitori, du clan Kupo."
A ses mots, Yakitori rengaina son Katana, dont le "clac" sonna comme le glas de l'ultime râle de l'officier impérial.
[...]
Ses grognements étaient surement audible à travers les fines paroies de la tente. La douleur le tenaillait tandis qu'il tentait vainement de nouer un bandage autour d'une plaie encore saignante. Comment avait-il pu être aussi faible ? Et surtout... si imprudent. Il se remémorait encore, comme dans un film au ralenti, le combat. La douleur, la peur même... Et ce moment où il avait failli disparaitre pour de bon. Jusqu'à ce qu'il arrive. Il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme lui. Si il n'était pas persuadé d'être le plus beau, il aurait pu dire que cet homme rivalisait avec lui. Il le connaissait vaguement bien sûr. Un meneur tel que lui se devait de connaitre tout le monde. Il ne l'avait pas remarqué avant ça et... Il regrettait. L'élancement dans sa plaie se calmait grâce aux plantes médicinales, mais pas la chaleur qui irradiait son corps. Cette étrange sensation qui le prenait aux tripes, il la connaissait bien. L'envie était palpable. Cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait goûté au corps de Danyo, son jeune éphèbe. Il se mordit la lèvre, pensif, faisant des va-et-viens dans la tente, réfléchissant au meilleur moyen de pallier à ce problème quand une voix résonna à l'entrée.
- Il semblerait que ton corps ait été épargné, Kharl. Ravi de constater que tu ne garderas pas des séquelles...
Kharl se retourna, stupéfait, pour voir le sourire moqueur de Yakitori. Celui-ci croisait les bras sur son armure finement ouvragée, le toisant de toute sa hauteur. Le xaela prit quelques secondes pour s'en remettre, se redressant fièrement, bombant son torse puissant, robuste, sculpté par les anges. Il fixa son unique oeil sur lui, cherchant à soutenir son regard, la respiration de plus en plus saccadée.
Yakitori fit mine un instant de jouer le jeu, mais bien vite, son regard se détourna, détaillant malgré lui le corps de celui qu'il avait sauvé. Un nouveau sourire vint étirer ses lèvres...
Et ce fut le signal.
D'un bond, Kharl franchit la distance qui le séparait de son sauveur du jour, plaquant ses lèvres sur les siennes, défaisant avec une dextérité gagnée par l'expérience les sangles de son armure. Il était le Kha, ce n'était qu'un raen... Et il ne pouvait plus contenir le feu qui le rongeait de l'intérieur, le feu de la vie, le feu de l'amour, la chaleur d'une envie fulgurante de prendre pour sien cet homme qui l'avait sauvé en combat.
Yakitori le repoussa d'un geste violent de la main, haletant. Presque nu, se redressant de toute sa hauteur, il attrapa Kharl par les cornes, lui mordant les lèvres, le poussant avec empressement vers le lit de fortune. Ils faisaient fi des blessures, de la douleur, et des morts qu'on pleurait dans le camp. Il n'y avait plus que ce moment de pure sauvagerie entre deux hommes.
[...]
Bon sang... Comment Kharl avait-il pu partir pour la Muraille sans le mettre au courant ?! Danyo errait comme une âme en peine à travers le campement de l'Alliance Eorzéenne, à la recherche de son bien aimé chef. Il voyait d'innombrables visages sous chacun de ses pas. Des soldats blessés, défigurés, mutilés... Son coeur priait silencieusement pour qu'il ne reconnaisse pas celui de Kharl dans cet amas sanguinolent. "Son Kharl" comme il aimait tant l'appeller... Mais que lui était-il donc passé par l'esprit lorsqu'il prit cette décision ? Il avait peut-être été blessé... Eborgné de son seul oeil encore valide... Ou pire encore. Non, le gladiateur sulfureux refusait d'envisager cette possibilité. Un immortel qui lui paraîssait haut gradé lui sembla être la personne idéale pour le renseigner, et il pu ainsi se diriger le coeur léger vers la tente de son amant.
- Aaaaaaah ~♥
Ce gémissement fit revenir le gladiateur à la réalité avec la violence d'une douche froide. Cette voix... Il la reconnaîtrait entre mille, pour l'avoir tant de fois entendu, sussurée à son oreille. Les poings si serrés qu'il risquait de s'en briser les phalanges, Danyo était au seuil, le voile de la tente à peine soulevé lui laissait admirer un spectacle des plus déroutant. Ce qu'il avait vus ne laissait pas la place à l'imagination. Il commença a fuir à grandes enjambées vers de tente de "SON Kharl"...
"Ooh, mais qu'avons nous là ? Un homme soucieux à l'esprit tourmenté ?"Dit une voix mystérieuse... pleine de sensualité et de féniminité.
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
Introduction à la bibliothèque rose collection "nos coeurs qui s'enflamment dans le soleil couchant tandis que les pétals de cerisier tombent sur le chemin sous la brise du printemps."
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En cadeau: le parfum d'Eva l'insoumise !
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Attention: toutes ressemblances avec des personnages ou des situations existants ou ayant existés seraient purement fortuites. Ce livre est destiné à un public de plus de 16 ans, il contient des scènes de violence ou de nudité pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
A mon amie qui est partie bien trop tôt. Je n'ai pas eu le temps de te faire lire ces lignes, de te montrer la femme forte que je voyais en toi. Tu nous manqueras. Tes aventures seront éternelles et si ici tu sèmes la discord, dans la vie tu nous réunissais.

[...]
La pluie tombait drue, et frappait les fenêtres ce bar hisgardais "la tentation de Shiva". Ils étaient assis, dans un recoin feutré de cet établissement chic, où un pianiste jouait un air mélancolique et à la fois gracieux, qui laissait l'esprit vaquer à l'imagination sombre et sordide de la réalité. Danyo ne trouvait pas quoi dire, n'arrivait à regarder son interlocutrice, impressionné par celle ci. Il devait trouver quelque chose à dire, quelque chose à dire pouvant arriver à la cheville de cette jeune et sulfureuse femme. Les cheveux coiffés en chignon qu'elle ne tarda pas à détacher pour laisser couler sur ses épaules et son dos une impressionnante cascade de cheveux noirs. Un regard d'un gris acier souligné par des lèvres pulpeuses d'un rouge carmin. Semblable à cette sublime robe amarante échancrée laissant voir toute l'infinité de ses longues jambes. Ses mains fines ne portent aucun bijoux, si ce n'est qu'un sublime porte-cigarette lui donnant cet air à la fois mélancolique et profondemment intense. La peau délicatement tanée par le soleil donne à cette femme un air exotique à souhait, comme un fantasme lointain... un rêve inavoué... inavouable.
- " Cette ville est pourrite..." Déclarait enfin Danyo pour avoir l'air tout aussi mélancolique et sophistiqué que son interlocutrice. Portant à ses lèvres son verre de bourbon.
- " Cette ville..." Dit la femme dans un soupir, laissant échapper de la fumée. "Cette ville... est comme une femme. Elle te prend à bras le corps et au moment où tu commences à l'aimer... Elle te jete dans le caniveau, sans aucun état d'âme. Cette ville... Est aussi froide qu'une âme au coeur brisé, comme la tienne." Eva l'Insoumise laissa ses doigts parfaitement nacrés de rouge glisser contre son verre de martini.
Elle avait visé juste... Son coeur... Son coeur était en miette, déboussolé qu'il était, il s'abandonna à l'admiration de cette sulfureuse jeune femme. "Toutefois... Je ne sais comment l'oublier. Il hante mes songes, mes pensées... Il est comme une partie de moi. Ma vie n'a aucun sens sans lui."
- " Laisse moi te montrer comment on oublie un homme." Sussure elle, alors que son regard caresse le jeune éphèbe.
Danyo sentait le feu lui monter au joues, cette femme était différente de toutes celles qu'il a cotoyé, qu'il a aimé. Toutes ses aventures d'un soir, ses amourettes sans lendemain. Il n'y avait que Kharl qui a réellement réussi à lui faire croire à un avenir possible... Jusqu'à ce soir fatidique. Mais cette femme, elle, était différente. Elle avait dans son regard ce petit quelque chose des femmes qui ont souffert et qui ne veulent qu'une chose "une seconde chance qu'elles n'auront jamais".
[...]
L'alcool amenuisait les sens de Danyo... Sa perception du temps, de la réalité. Mais pas de son désir. La femme au sourire oblique était face à lui, dévoilant son corps aux charmes innombrables, et il la dévorait du regard. Au diable la pluie, au diable Kharl, c'est elle qu'il lui fallait, ici, et maintenant. Mais il lui fallait patienter... allongé sur cette peau d'ours, faisant face à la cheminé, vêtu simplement de sa jupette de gladiateur qui laissait peu de place à l'imagination alors que son torse saillant se bombait sous son souffle rauque.
Il mourrait d'envie de se jeter sur la sulfureuse Eva... D'arracher d'une main abile ce peignoir en fourrure de païssa, seul obstacle à la vision de son corps de déesse. Mais d'un pied posé contre son pectoral, elle l'empêcha d'ammorcer le moindre mouvement, un sourire intense aux lèvres. Un geste langoureux des épaules, et comme de l'eau coulant sur sa peau, le peignoir de fourrure tomba...
- Aaaaaaah ~♥
[...]
Kharl n'arrivait pas à trouver le sommeil. Blottie contre son torse puissant, Sushimaki dormait du sommeil de la femme comblée sans se douter un instant de la tourmente qui animait l'esprit de son mari. Il avait tout pour être comblé: l'argent, la beauté, une femme à honorer qui lui ferait certainement de grands et forts descendants, et un amant qui savait lui procurer le plaisir qu'il lui fallait. Pourtant, quelque chose, au fond de son coeur le tracassait. Comme un poids, un sentiment inconnu jusqu'alors qui étreignait tout son être jusqu'à le consummer, le tourmentait jour et nuit. Il se remémorait parfois cette nuit sur le front avec Yakitori. Mais plutôt que la satisfaction, l'exaltation que ça lui avait procuré, il sentait... Oui, autre chose. Et à ce moment là, c'était une autre image qui s'imposait à son esprit: Danyo, dans sa petite jupette de gladiateur, luttant de toute la force de ses muscles galbés, riant aux éclats lors de leurs assauts répétés. Etait-ce de la culpabilité ? Lui ? Pourquoi ressentirait-il ça ? Après tout, Danyo n'était que son jouet... Son adorable jouet...
Etait-ce...
Etait-ce de l'amour ?
Sushimaki s'agitait dans son sommeil, mais il n'y prêtait pas attention, plongé dans la perplexité de cette révélation qui lui sautait maintenant aux yeux. Délicatement, il écarta sa femme de la main, la détachant pour enfin se lever. Il n'avait guère de temps à perdre avec ça. Il devait en avoir le coeur net, il devait mettre fin aux feux qui consummaient son coeur et ses reins, il devait retrouver l'homme qui partagerait sa couche. Danyo. Ce que le Kharl désire, le Kharl l'obtient.
Nu et sans prendre la peine de s'habiller autrement qu'en jetant un peignoir de satin sur ses épaules, Kharl se détourne et sort, délaissant sa couche conjugual, embrassant son destin.
Le couloir était silencieux et pourtant, une étrange atmosphère régnait... Quelque chose clochait. De là où il était, il pouvait voir un mince filet de lumière filtrée par les interstices de la porte. Pourtant, il était déjà tard, bien tard...
Un froncement de sourcils et quelques enjambées plus tard, il ouvrait en grand la porte de Danyo, violemment. Mais il était seul. Seul, nu, un sourire séducteur sur les lèvres. Bien entendu, comment le Kharl avait-il pu en douter ? Danyo l'attendait... L'aora rejoignit son amant promptement, soulagé. Il n'avait pas besoin de lui parler de ses sentiments ce soir, il lui montrerait avec son corps...
Mais il stoppa net dans son élan alors qu'il lui mordillait le cou. Une odeur... Une odeur inconnue émanait. Ca ne sentait pas la virilité habituelle du gladiateur. Ni la sueur, ni la fraicheur de l'extérieur... Ce mélange si savant qui lui faisait perdre pieds. Non. C'était... Plus doux. Plus suave. Une odeur sucrée et doucereuse, presque entêtante. Le parfum... D'une femme.
[...]
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
Introduction à la bibliothèque rose collection "nos coeurs qui s'enflamment dans le soleil couchant tandis que les pétals de cerisier tombent sur le chemin sous la brise du printemps."
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Cette semaine, nous terminons la trilogie Kharl et Danyo: "La passion du gayrrier !" vivez le drame et la jalousie...Pour seulement 20 gils !
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Bonne lecture !Heart Burning , Dream Keeper & Kasbonbon Kasbon
Attention: toutes ressemblances avec des personnages ou des situations existants ou ayant existés seraient purement fortuites. Ce livre est destiné à un public de plus de 16 ans, il contient des scènes de violence ou de nudité pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.

"Le parfum... D'une femme."
- "Danyo... Ton parfum... Est différent... A qui appartient-il ? Réponds-moi."
Danyo resta silencieux un moment, soutenant le regard dur de Kharl. Il soupira, céda en détournant les yeux, passant une main nerveuse dans ses cheveux blond et broussailleux. "C'est le parfum d'une autre... Peut être que moi aussi... j'ai envie de faire d'autres experiences, Kharl." Dit Danyo, d'un ton à la fois accusateur et dédaigneux. Il entendait encore exploser entre ses tempes les conseils d'Eva : "tient lui tête" , "montre lui qui commande"... "Fais le souffrir, comme il l'a fait pour toi."
Kharl recula d'un coup, comme gifflé. Une expression de peine, de souffrance se peignit sur son visage, cédant place petit à petit à une fureur mêlée de frustration. Il se détourna de son amant, s'appuyant contre la cheminée dans une attitude lasse, resserant la ceinture de son peignoir de soie.
"Crois tu que je ne t'ai pas vus avec ce... "Raen", Kharl ? Crois tu que... je n'ai vus se que mes yeux ont vus ?"
-" Ce n'est pas ce que tu crois, Danyo...Ce n'était pas... Ce n'était pas comme avec toi. Ce n'était... Crois-tu vraiment que je puisse avoir... Non. Non, ce n'est pas ce que tu crois, Danyo..."
'Mais tu l'as fais ! Je t'ai vus ! Tu crois que... l'acte n'est pas tromperie ? Tu étais tout pour moi Kharl ... Je t'ai offert mon coeur, j'ai tout abandonné pour toi... le Colisée, la marque de yaourt... les fans..."
-" Tu ne peux pas comprendre, Danyo ! Tu ne peux pas comprendre ce que j'ai vécu, ce que moi, moi j'ai vu ! C'est la guerre... La guerre, l'horreur... J'ai cru mourir, Danyo ! J'étais mort sans lui ! Et toi... Tu n'étais pas là..."
Kharl se retourna soudainement vers Danyo, la main sur le coeur, véhément. Le corps tendu, prêt à bondir et... Etait-ce... Des larmes dans son regard ?
- " Mais Kharl ! Tu ne comprend pas... Met toi donc à ma place..." Alors qu'il se levait du lit duquel il était assis. Il faisait tout pour ne pas fondre face aux larmes de son Kharl.
-" Que je me mette à ta place ?! ... Et qu'est-ce que ça change...?" Dit-il en s'asseyant sur le lit, alors que Danyo prenait place près de la cheminée. Kharl se mordait les lèvres devant cette vision désirable. Son amant face à la cheminée laissait malgré lui une vue plongeante sur ses muscles fessiers puissament galbés.
-" Ecoute, Kharl... Dire que tu étais encore mon amant, mon Kharl il y a encore quelques temps... Tout ça, l'as-tu déjà oublié ?"
-" Je n'oublie rien, Danyo... Rien. Tu sais. Tu sais ce que tu représente pour moi, non ? Je ne pouvais simplement pas... Lui dire non."
" Hé bien moi je te le dis...Kharl... Non. Je te dis non... je ne te veux plus auprès de moi Kharl. Tu as brisé mon coeur, ma confiance et mon amour pour toi... en acceptant un autre dans tes draps. Maintenant va...rejoins donc ton "Raen"... Va, pars, et ...." il se mord presque le poing tant ses mots sont difficile à proférer. "ne te retourne pas."
Kharl le regarda longuement, stupéfait. Il se releva avec lenteur et une certaine raideur, sous le choc. Son regard braqué sur Danyo semblait le supplier. Mais son amant s'était détourné de lui. Il ramena son peignoir sur lui, comme pour protéger son coeur meurtri, et à petits pas, s'appuyant aux murs, il sorti. Danyo n'entendit que le son de la porte se fermer avec douceur derrière lui. Un silence de plomb s'installa... Puis il fondit en larmes.
- "Nald...Thal...qu'ai je fais... ?" Alors qu'il enfonçait son visage dans un coussin qui sentait encore l'odeur de Kharl. Ses doigts passait sous l'oreiller pour rencontrer le papier... il tira la lettre d'Eva et la reparcou des yeux...horrifié par les mots qu'il lisait. "Non...Kharl... !"
[...]
Les coups pleuvaient sur le mannequin comme le ciel sur les muscles saillants de son torse. Le temps était à l'image de son coeur: morose. Kharl se sentait perdu, il ne savait plus comment exprimer les sentiments contradictoires qui l'étreignaient. Alors, il se déchainait. Il frappait, encore et encore, tendant ses muscles à leur maximum, laissant l'eau ruisseler sur son corps, il frappait le mannequin jusqu'à ce que ses mains d'ordinaire si douces deviennent sanguinolentes. Ce n'était pas une bonne idée. Ca ne lui rappelait que trop bien le temps passé avec Danyo, ces moments de plaisirs exquis où les deux hommes s'entrainaient sous le soleil de plomb. La chaleur moite qui les faisait suer tandis qu'ils échangeaient parades et bottes secrètres, le tintement du fer contre le fer... L'exaltation de leurs corps qui s'entrechoquaient. Il devait y retourner, il devait dire à Danyo à quel point il l'aime, le lui montrer, avec son corps. Puis il sentit une poignée se poser sur son épaule. Il avait prié l'espace d'un instant la Mère du Crépuscule de voir Danyo, mais non... Ce sourire éternel et ses cornes d'ivoire, Yakitori du clan Kupo.
- "Kharl... Tu sembles soucieux. Tu as des soucis, tu veux en parler ?"
-" ... Non, laisse moi, Yakitori... Je préfère laisser mon corps parler. Me défouler jusqu'à pouvoir oublier... Nous avons commis une erreur, Yakitori. Je n'aurais jamais dû..."
Kharl lacha un coup de poing rageur dans le mannequin, explosant le bois. Un filet de sang coula de sa main qu'il examina pensivement, le visage décomposé par le remord.
- " Une erreur ?" Alors qu'il restait souriant, impassible face à la violence apparente du Xaela. "Mais nous n'en avons commis aucune. Lorsque nous sommes sur le front, lorsque notre vie est sur le fil du rasoir, rien est erreur." Alors que Yakitori prenait la main ensanglantée de Kharl pour y déposer un baiser, prude mais trahisant largement ses intentions.
-" C'était une erreur, Yakitori. Une folie passagère qui laisse bien trop de blessures sur son passage... Je regrette, tu comprends ? Ce n'est pas ce que je voulais. Et même si... Même si sur le moment, l'exaltation et la mort... Je n'étais plus moi-même."
Kharl secoua la tête, retirant d'un geste brusque sa main, se soustreyant au baiser. Il la ramena vers lui d'un geste protecteur et se détourna pour aller s'appuyer contre l'arbre. Le mannequin était devenu inutilisable, démolli par la rage et la tristesse du xaela. Il n'en restait rien. Rien que des lambeaux, des morceaux brisés... C'était parfait. Une parfaite illustration de son âme.
-"Au contraire, Kharl, tu étais plus toi-même que tu ne l'as jamais été..." Le sourire du raen s'étire. "Cet enfant ne te satisfait pas, et tu le sais très bien... Ce que tu veux vraiment, c'est un homme, un vrai... Un homme comme moi."
-" Je t'interdis de le traiter d'enfant ! Tu ne le connais pas qui es-tu pour te permettre de le juger ? Qui es-tu pour prétendre savoir ce que mon coeur désire ?!"
-"Celui qui t'a vu dans tes derniers retranchements, Kharl... Celui qui a vu les tréfonds de ton âme, et de ton corps, au moment où tu pensais ne plus revoir la lumière du jour. Ensemble, nous avons traversé l'Enfer... Maintenant, laisse moi te faire traverser le Paradis."
Kharl le Kha fixa intensément sa main... Puis leva les yeux vers le séduisant raen qui lui proposait un pacte du coeur. Et il n'y avait alors plus qu'une chose qu'il puisse lui répondre :
-"Mon Paradis, Yakitori... Il est dans les bras d'un gladiateur."
Kharl se redressa de toute sa stature imposante, et dans un mouvement ample de vêtements, se détourna. Puis il s'éloigna à grandes enjambées, déterminé. Yakitori tendit la main vers lui, prêt à lui courir après quand quelqu'un l'arrêta. Une main fine, parfaitement manucurée d'un verni rouge carmin.
-"Laisse le. Il y a quelqu'un d'autre dans son coeur..."
[...]
Il pleuvait à cordes quand Danyo arriva à la gare de Roncenoire. Le temps était à l'image de son coeur: morose.
Suite à la conversation avec son Kharl, il avait pris sa décision. Tout, tout son cauchemar, tout ce qui le déchirait de l'intérieur avait commencé ici, alors c'est ici qu'il devait aller. Le front. La guerre. Il avait parlé de se mettre à la place de l'autre, et c'est ce qu'il allait faire. Kharl, son Kharl... Il avait été si bête. Il regrettait et maintenant... Il devait assumer ses actes et ses paroles. Ce serait un aller... Sans retour. Il entendait le train siffler au loin, et le brouhaha des soldats de fortune prêts à partir avec lui. Au fond de lui, il espérait encore. Que Kharl le pardonne, que tout soit oublié. Qu'ils puissent à nouveau se serrer l'un contre l'autre, s'entrainer ensemble et se délasser dans les bains. Il espérait le voir surgir dans la foule, courir vers lui pour s'excuser. Bien sûr, il lui pardonnerait sans préavis et sans question. Ne disait-on pas "faire l'amour et non la guerre ?". Mais il n'était pas là et le train entrait en gare. Ce serait donc la guerre et probablement la mort qu'il rejoindrait. Il replaca le sac sur son épaule, ajusta une dernière fois son armure et grimpa dans le train. Une larme unique roula sur sa joue, rapidement balayée par un revers du bras.
-"Adieu, Kharl..."
Mais avant de s'enfoncer dans le wagon il entendit son nom en écho. Etait ce son imagination ? Sans doute. La peine lui brouillait l'esprit, il avait l'impression de revoir Kharl partout, d'entendre son rire cristallin à chaque recoin. Mais encore une fois, son nom retentit, puis encore, et encore. Le jeune gladiateur se mit à la fenêtre et constata avec stupeur "Son Kharl" courir après le train, à sa hauteur.
- "Danyo ! Je...je regrette tout ! Tu es l'homme ma vie, celui avec qui je veux avenir. Celui avec qui je veux partager mon lit, mon coeur et ma vie. Je veux vivre avec toi tout levés et couchés de soleil qui me reste de mon existence. Danyo pardonne moi ! J'ai eu tort de te tromper ! J'ai eu tord de te cacher ! Je veux clâmer haut et fort notre amour ! Plus de Yakitori ! Plus de Sushimaki ! Tu es moi, et je suis toi !"
Kharl le fixait, en contrebas, courant à en perdre haleine, à en perdre ses mots pour tenter de rattraper le train. Danyo ne réfléchit pas plus longtemps. Laissant tomber au sol son sac, défaisant à moitié son armure, il prit son élan et sauta par la fenêtre, riant aux éclats. Le temps se suspendit pour Kharl. Il voyait Danyo, ivre de plaisir, s'élancer et sortir comme au ralenti. Majestueux, tel un oiseau exotique, il volait. Le soleil dansait dans les reflets blonds de ses cheveux ébouriffés par le vent, et l'arc-en-ciel qui se dessinait dans le ciel bleu le faisait ressembler à un ange, une apparition divine.
Le temps reprit soudainement sa course et Kharl l'accueillit dans ses bras, le souffle coupé par le choc tandis que le hyur enfuissait son visage dans son cou. Ils roulèrent au sol, emportés par leur élan et par l'allégresse des retrouvailles et de leur amour tandis qu'au loin montait la clameur et les applaudissements du train qui s'éloignaient.
Danyo ne laissa pas le temps à Kharl de reprendre ses esprits. Il profita de sa stupeur pour prendre son visage entre ses mains. Caressant du pouce ses joues, il lui sourit avec douceur.
-"Moi aussi je t'aime, Kharl..."
Et sur ces mots, il l'embrassa fougeusement, plaquant ses lèvres contre les siennes, et la chaleur de son corps tout contre lui. Autour d'eux, le calme était revenu. Les applaudissements s'éloignaient, laissant place aux bruits du vent dans la plaine, à la chaleur du soleil sur eux. Ils auraient bien le temps maintenant. Car ils s'aimaient. Et ils resteraient... Ensemble.
-"Il est l'heure de s'entraîner, Danyo..."
[...]
- Aaaaaaah ~♥
[...]
Sushimaki était en train de terminer la montagne de vaisselle. Car s'il y a bien une chose qui est certaine au sein des Panthère des Korrigan c'est que la quantité de tâches ménagère à faire est absolument titanesque. Mais la femme de Kharl arrivait toujours à y venir à bout, dissimulant sa fatigue et restant toujours très proprette.
Elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir et le tintement de la sonnette du comptoir d'acceuil, mais personne ne répondait. Personne ? Etrange, habituellement, il y avait toujours quelqu'un... La sonnette tinte une nouvelle fois. La coquette Raen décida d'y aller elle même. Elle gravit les escalier et s'arma de son sourire le plus polis.
" Bonsoir ! Bienvenue à la compagnie de "Panthères et Korrigans", si vous voulez être recrutée je crains que nous ne pouvons pas... Mais si vous voulez déposez un contrat, je suis à vous."
La cliente se retourna, laissant voleter sa longue robe rouge, échancrée. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres.
- "Vous êtes toute à moi ? Voilà qui est parfait en ce cas."
[...]
- Aaaaaaah ~♥
- Lili [FLMM]
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Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
[Commentaire anonyme à l'écriture arrondie]
Quelle tristesse d'imaginer ces deux hommes se séparer après tant de moments d'intimités partagés ... heureusement que nous pourrons d'avantage en profiter après des retrouvailles qui m'ont rendue toute chose ! ♪
Votre écriture reste saisissante ... à tel point que l'on aimerait pouvoir nous aussi profiter des moments enflammés que vous nous contez !
[Un point de croix vieillot et grotesque représentant vaguement les deux ao'ras aura été glissé dans l'enveloppe]
Quelle tristesse d'imaginer ces deux hommes se séparer après tant de moments d'intimités partagés ... heureusement que nous pourrons d'avantage en profiter après des retrouvailles qui m'ont rendue toute chose ! ♪
Votre écriture reste saisissante ... à tel point que l'on aimerait pouvoir nous aussi profiter des moments enflammés que vous nous contez !
[Un point de croix vieillot et grotesque représentant vaguement les deux ao'ras aura été glissé dans l'enveloppe]
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
[Une lettre à l'écriture soignée parviendra au milieu du courrier des lecteurs]
Monsieur ou madame l'auteur(e),
Quel bonheur de retrouver notre Kharl et son Danyo dans les bras l'un de l'autre. C'est ainsi que cela doit être. J'ai versé une larme, comme dans mes jeunes années à la lecture de ce numéro. Je souhaite vivement qu'ils puissent vivre leur idylle ensemble !
Mais le destin semble impitoyable et je vois venir les difficultés de cette dernière rencontre ! Que de suspense !
Signé, une fan fidèle et impatiente de connaître la suite !
- Narantsetseg
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Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
Pour la prochaine fanfic, nous faisons appel à VOUS ! OUI VOUS ! Décidez de la prochaine publication !
Envie de rencontrer les Rôlistes de ta région. Envois RP au 8.36.36
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
La Bibliothèque encore plus Rose : L’Audacieuse Collection Fushia “La passion ardente qui embrase nos cœurs au crépuscule estival sur les plages de notre jeunesse éteinte.”
Cette semaine chez votre libraire: Le premier numéro de la Bibliothèque encore plus rose ! Vivez les aventures de fougueux mercenaires sous le soleil haletant du Thanalan… Et découvrez la tumultueuse passion entre Gundhan et Rahan.Pour seulement 20 gils !
En cadeau: Un joli slip en fourrure, pour réveiller le Hrotghar qui sommeille en toi ! (disponible en S - M et L dans la limite des stocks)
A bientôt peut-être pour la suite de nos aventures... Dans toutes les bonnes librairies d'Eorzea !
Bonne lecture !Kasbonbon Kasbon, La Salamandre, Heart Burning
Attention: toutes ressemblances avec des personnages ou des situations existants ou ayant existés seraient purement fortuites. Ce livre est destiné à un public de plus de 16 ans, il contient des scènes de violence ou de nudité pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
[...]
Les heures chaudes, assommantes de l’après-midi laissaient doucement place à la fraîcheur bienvenue du soir. Pourtant, il est un endroit en Gyr Abania où la température ne baissait pas avec le déclin du soleil. Ce n’était pas un phénomène météorologique étrange, non. Cette chaleur torride, on la devait à un hyurgoth massif, imposant, qui n’avait de cesse de s'entraîner depuis le petit matin et dont le corps musclé ainsi que l’ardeur qu’il mettait à l'entraînement, suffisait à réchauffer le climat de la région. Il était si ardent que l’on pouvait suivre le trajet d’une goutte de sueur sur son corps. Elle perlait sur son front où aucun sourcil ne pouvait la retenir, roulait le long de son dos, perlait sur ses muscles tendus…Le mhigois brisait des pierres, inlassablement, il heurtait de toute la hargne de ses poings galbés chaque protubérance rocailleuse qui se présentait à lui dans ce Thanalan désertique. Fidèle à son patronyme hérité de l’époque où il avait mit d’un même coup bien senti un terme à son combat contre un roegadyn surnommé “Le Roc” et à sa descendance, Gundhan castrait ces roches une à une, tendu et moite de l’effort dépensé.
Il était Gundhan Castreur de Roc, puissant gayrrier de l’ordre des pugilistes armés de leurs puissants appendices.
Inlassablement, Gundhan frappait ses poings nus contre la roche. Inlassablement, celle-ci se brisait sous ses assauts impétueux.
Cependant, un rocher plus gros que les autres se dressa, imposant et majestueux, devant le Mhigois. Il résistait aux puissants assauts du pugiliste, rien ne saurait ébranler la masse qui se dressait avec vigueur devant l’homme. Malgré tout.. Ghundan s’essoufflait encore et encore. Soudain, lors du dernier coup, l’homme échappa un puissant râle féroce, laissant les échos de sa voix résonner à travers les montagnes de Gyr Abania. Le membre armé de Ghundan resta tendu, sa mâchoire contractée..
“Pourquoi est-ce que je n’y arrive pas..? POURQUOI ?”
Ne cessait-il de répéter face à cet immense roc. Alors qu’il s’apprêtait à abandonner, épuisé par tant d’efforts, endolori dans chacun de ses membres, Ghundan entendit une voix, une voix qui ne lui paraissait pas inconnue, d’un ton autoritaire et pleine d’ardeur, il lui dit :
“Tu ramollis !”
Une silhouette colossale s’approcha lentement de Gundhan, sous ses traits bestiaux, ce dernier étoffait un petit sourire en coin, laissant le bénéfice de la surprise auprès du Mhigois et lui annonce sous un ton plutôt enjôleur :
“Ca faisait longtemps.. Castreur de Roc.”
“Rahan ?! Que.. Que fais-tu ici..?”
“Ca fait quelques temps que je t’observe et je remarque qu’il te manque quelque chose.. Où sont-elles, Guhndan ? Ta passion et ta hargne ! Je ne retrouve pas l’homme que j’ai connu lors de notre mission au Mur Turgescent !”
Le Mhigois essayait tant bien que mal à répondre au Hrothgar, impressionné par tant de charisme face au Gayrrier qui s’imposait à lui. Malgré tout il ne pouvait que rougir, honteux de ses propres échecs, de son impuissance.
Gundhan ne put retenir ses poings, qui se crispèrent d’un début de colère ardent. Non ! Il allait lui prouver que ses doigts n’avaient rien perdu de leur habileté ! Que ses coups étaient aussi virils, qu’il était toujours aussi doué pour briser tout ce qui avait l’audace de se placer sur son chemin !
De rage, le hyurgoth se retourna sur le rocher qui lui tenait tant tête. Il voulait de la passion ? Il voulait de la hargne ? Pour lui… Pour lui prouver, à ce combattant si puissant, il était prêt à faire saigner ses poings contre la roche. Il se mit à frapper, encore et encore, les phalanges cognant sévèrement le roc qui refusait de céder sous ses assauts répétés.
Rahan avait reculé, bras croisés sur son impressionnante poitrine touffue, mise en valeur par un élégant harnais de cuir. Il devait reconnaitre que ce soudain sursaut de fougue ne le laissait pas indifférent. Il pouvait voir l’oeil du hyurgoth briller, les étincelles d’éther voler autour de lui… Ou était-ce la roche qui se pulvérisait en poussière sous ses mains expertes ?
Le hrotghar fut bien vite tiré de ses réflexions. Le caillou que tentait de vaincre Hgundan se mit soudainement à trembler. Fronçant les sourcils, il recula encore, cherchant d’une main fébrile le manche de sa grosse hache. Un grondement sourd s’élevait de la terre, un râle qui n’avait plus rien d’humain. Le hyurgoth restait médusé tandis que devant lui s’érectait un golem gigantesque, droit et dur, si haut vers le ciel qu’il cachait le soleil. Les coups répétés l’avaient tiré de son profond sommeil, chatouillé l’envie de se battre et de rendre la pareille.
“C’est ta chance ! Ton heure ! Prouve-moi ta valeur, Gundanh ! Montre-moi comment ton corps bouge face à un tel adversaire ! Montre-moi… Ta fougue !” dit-il dans un puissant hurlement. Il recula un peu plus sous l’ombre d’un arbre, arme à la main. Il en attendait beaucoup de ce jeune garçon… Il espérait ne pas être déçu.
“Ha… Je ne te décevrai pas, puissant Rahan ! Je peaufine cette technique depuis des mois…”
Les arcades sourcilières du Mhigois se froncèrent, adoptant une posture de combat totalement offensive, le pied droit du Pugiliste de l’Ordre se mit en retrait, au même titre que son bras droit, son célèbre bras droit dont sa force dépasse assurément celui de gauche, pourquoi, comment ? Est-ce donc le fruit d’un entraînement acharné qui a causé un tel écart entre ses deux membres maîtres ! Il s'ensuit un engagement de la part de Gundahn, bien déterminé à vouloir prouver à son cher camarade qu’il n’est pas aussi mou que le Hrothgar prétendait. L’Ether ambiant entourant le combattant par plusieurs petites particules, il était enfin prêt. Il fusa sur le colosse composé de pierre, déchaînant sa fureur et son impulsivité face à son ennemi.. Non, ça ne lui ressemblait pas, était-il perturbé par quelque chose, par quelqu’un ? Alors que le golem se mit à riposter pour blesser le pauvre combattant qui se tuait à la tâche, il fut propulser plus loin. Le Hyurgoth grogna, redressa pour observer le monstre sans émotions et sans passion, brûlant d’une envie terrible de le réduire en miette; Une nouvelle charge fut lancé, mais rien n’y fait, le golem ne vacillait pas. Son poing gauche tenta de nouveau d’enfoncer tout ses doigts dans les failles de ses gros morceaux durs, mais une réplique vivace de son adversaire le renvoya contre un pilier de grais. déjà à bout de force ? Probablement.. Il ne restait qu’une solution, l’aide de celui qui l’observe tant. Il se mit alors à se manifester d’un air déterminé, hache dégainée, serrant la garde de son arme avec ses deux imposantes mains qui en ont des vertes et des pas mûres.. Il plaça le plat de sa hache en retrait, le plat de la lame vers le ciel :
“Castreur de Roc, c’est ta chance !”
Il était inutile de le répéter, Gundanh avait déjà compris. Il se mit à courir vers le Hrothgar avant de bondir pour atterrir pieds joints sur l’arme du Hrothgar, ce dernier usa d’un grand élan en pivotant sur lui-même, éjectant alors le Pugiliste d’une grande vitesse en direction du Golem, son éternel poing droit en retrait, il poussa un puissant hurlement dans le seul but de s’octroyer plus de force dans toute cette adrénaline. Son membre puissant se mit à transpercer la créature, le coup étant si vigoureux que des éclats se mirent à tailler le corps humide et tendu du Hyurgoth, l’ennemi tomba en milles morceaux, ça y est.. Le travail d’équipe avait enfin payé... Le corps athlétique du Mhigois accueillait de nouvelles blessures, une nouvelle histoire. De petits filaments ensanglantés se joignaient à la sueur de l’homme..
Rahan s’approcha de Gundhan, plus inquiet qu’il ne le voulait. Mais en bon Hrothgar, il n’en laissa rien paraitre.
“Laisse-moi vérifier que tu n’as rien… J’aurais dû intervenir plus tôt, mais j’ai été impressionné par ton talent. Tu es prometteur. Je me suis trompé, sur ta passion…”
Son ton était faible et les mots prononcés dans un souffle chaud qui déstabilisa le hyurgoth. Il émanait de lui une soudaine bestialité féroce qui dénotait étrangement avec la douceur de son propos. Le gayrrier ne savait pas quoi répondre, alors que les mains de son camarade palpaient délicatement son torse, inspectant ses plaies et ses bleus. Une chaleur différente de celle du combat commenca à l’envahir, et il ne put retenir ses mots.
“Rahan, laisse moi te remercier...de m’avoir sauvé…”
L’homme tout de muscles et de poils leva son regard vers le jeune homme, et étira un fin sourire, avant d’ajouter en lui saisissant le menton :
“Et bien. L’entrainement n’est pas terminé, Castreur de Roc.”
- Aaaaaaah ~♥
Re: Nouvelle collection: la bibliothèque rose.
La Bibliothèque encore plus Rose : L’Audacieuse Collection Fushia “La mise en place d'alliances secrètes dans les salles froides de la Sainte Cité, où les corps de glace se perdent dans des passions ardentes.”
Cette semaine chez votre libraire: Le seconde numéro, tant attendu, de la Bibliothèque encore plus rose ! Découvrez comment les intrigues de l'aristocratie Ishgardaise se mêlent et démêlent dans l'obscurité, et la confrontation sulfureuse entre les dames Eglantine et Charlotte. La douce blonde parviendra-t-elle à sortir indemne de cette rencontre ?! Pour seulement 20 gils !
En cadeau: Une reproduction du bâton de commandement Loutrenoisette, adapté à la fois pour diriger une armée...ou votre chambrée ! (Attention, la Bibliothèque Rose se décharge de toute blessure engendré par l'utilisation de cette objet.)
A bientôt peut-être pour la suite de nos aventures... Dans toutes les bonnes librairies d'Eorzea !
Bonne lecture !Le Lapin de Soie, avec le soutien de Kasbonbon Kasbon.
Attention: toutes ressemblances avec des personnages ou des situations existants ou ayant existés seraient purement fortuites. Ce livre est destiné à un public de plus de 16 ans, il contient des scènes de violence ou de nudité pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
- Préface -
"… Vous êtes encore en train de lire cette merde ? ça fait quoi… Cinq ans ? Six ? Il serait temps de passer à autre chose hein.
Bref, j’avais surtout fait ça pour déconner et me faire un peu de thunes faciles mais si c’est toujours votre délire de lire des gens s’emmancher n’hésitez pas à soutenir le nouvel auteur. Moi j’ai déjà empoché vos gils de toute façon.
A plus dans le chocobus."
Kasbonbon Kasbon.
[...]
Eglantine avait du mal à se reprendre conscience et à ouvrir les yeux. Son esprit était encore tout à fait embrumé, ses sens encore lourds. Que lui était-il arrivé ? Combien de temps avait-elle dormi…? Elle commença à redresser sa tête, non sans un râle de douleur de sentir son crâne si lourd et son cou si raide. La jeune femme pouvait sentir ses longs cheveux blonds couler en cascade contre son dos. Oh non pensa-t-elle, comme il serait difficile pour elle de les replacer en l’une de ses merveilleuses et sophistiquées coiffures ! Et sa robe ?! Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale quand elle comprit qu’elle se trouvait presque dans son plus simple appareil, dans une robe de chambre de soie légère, qui ne cachait hélas pas grand-chose. Elle voulut rabattre ses mains contre son buste pour gagner un peu de pudeur, mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle sentit que ses mains étaient levées et chacune retenue par des chaînes tendues, accrochées à des grilles.
Rapidement, les agacements et découvertes de la princesse de mode furent remplacées par les analyses sérieuses de la femme d’affaire. Une fois consciente de son environnement et surtout de sa situation, elle prit le temps d’observer les lieux. Elle pouvait deviner les contours d’une sombre cave, faite de murs de métal rouillés. Et au cœur de cette immense pièce sombre, une cage, une arène de grille froide auxquelles étaient attachées ses liens d’acier placées de manière à maintenir Eglantine prisonnière au centre de ce lugubre espace. Un nouveau courant électrique se propagea dans sa chair. Qu’allait-il lui arriver ? Comment pourrait-elle se sortir de ce décor cauchemardesque ? Est-ce la fin, allait-elle être exécutée sans procès ce soir ?!
“Eh bien, vous êtes enfin réveillée. Vous avez pris votre temps.” Lança une voix féminine dans son dos.
Un sursaut surpris fit chavirer la carrure chétive d’Eglantine. Et alors que sa ravisseuse marchait lentement depuis ses arrières pour se placer devant ses yeux gris, laissant l’écho de ses talons contre le sol en métal percer le silence, les oreilles de la jolie blonde avaient déjà reconnu ce ton assuré et ce timbre clair : Charlotte Loutrenoisette, dame de la maison du Petisentier, administratrice infatigable des terres et des hommes. Et une personne dont on ne voulait pas devenir l’ennemi, capable de faire vaciller les plus puissants personnages de la cité d’Ishgard. La dame à la crinière d’ébène était toute de cuir vêtue, dans une tenue tout à fait sobre, sombre. La prisonnière se perdit un instant à la contempler et à penser que ce justaucorps ne cachait pas grand-chose de la carrure de sa ravisseuse, les plaçant presque sur un pied d’égalité en termes de révélation. Mais elle déchanta vite quand elle remarqua que la poigne de charlotte retenait quant à elle un bâton de commandement en bois de hêtre.
Le cœur d’Eglantine manqua quelques battements, mais rapidement la raison prit le pas sur l’émotion. Elle savait qu’elle était la merci de cette femme inflexible, incapable d’échapper au moindre châtiment qu’elle voudrait lui infliger. Elle devrait la jouer fine pour parvenir à fuir à ce piège. Et qu’est-ce qu’il faisait chaud dans ce sous-sol poisseux, que ses genoux lui faisaient déjà mal dans sa position, humiliante. Elle pouvait sentir les gouttes de sueur faire la course contre la peau de ses flancs, jusqu’à ses hanches. Et surtout, constater que la dame de Loutrenoisette ne manquait aucun détail de l’état physique de sa captive. Une lueur de délectation était perceptible dans son regard inquisiteur, bien que sa face gardait une expression sévère.
Malgré sa situation précaire, Eglantine se permit un sourire tout à fait ravissant et amical, levant la tête pour fixer les traits qu’elle parvenait à deviner malgré le projecteur braqué sur elle.
- Et bien dame Charlotte, cela faisait quelques temps que nous ne nous étions pas rencontrés. Si vous teniez tant à me voir, vous pouviez prendre rendez-vous.
- Epargnez moi les artifices Eglantine, je ne vous ai pas amené ici pour prendre le thé et discuter froufrou. Si vous savez être sage, cette situation sera tout à fait éphémère.
- Voilà qui est tout à fait incongrue ma chère, comment osez-vous ? Et puis-je au moins savoir où me trouvais-je ? Je n’aurais jamais cru que vous puissiez user de méthode de voyou, même si il est connu que vous av….
Eglantine n’eut pas le temps de finir sa phrase que sa joue fut saisie par la main ferme de son hôte. Les doigts gantés capturèrent ses joues et compressèrent ses lèvres dans un crissement de cuir, l’empêchant de poursuivre. Charlotte approcha son visage du sien pour plonger ses yeux dans son regard clair. S’opposait alors la fermeté d’une dame de fer et la douceur d’un flocon précieux, capturée et dominée à cet instant.
“Je vous pensais maligne, assez pour réaliser votre situation et vos marges de manoeuvres, ma chère. C’est MOI qui pose les questions, ce soir.” La fin de la phrase de Charlotte était un soupir chaud qui devint une vague contre la joue d’Eglantine. Cette dernière sentit la peur monter…ainsi qu’une pointe d’excitation, dont elle fut la première surprise. Tout cet inconfort avait une certaine…saveur. Charlotte laissa ses doigts et le visage de son “invitée” retomber, pour s’éloigner d’un pas, croisant ses propres bras contre son buste.
“Vous souvenez-vous des rumeurs autour de votre amitié entre mon compagnon et votre personne, Eglantine ?” La blonde précieuse se mit à cligner des yeux. Et bien, voila une histoire qu’elle pensait derrière elle ! Elle s’était en effet amusée à faire revenir le sire du Petisentier, sans lui offrir les trésors qu’il désirait tant, comme elle l’avait fait avec bien des hommes…Et il est vrai que la chose avait amplifié après la publication de pamphlets incongrus…Un sourire coupable se dessina sur le visage d’Eglantine. Oh oui qu’elle aimait utiliser sa position pour manipuler les nobliauds et nobliettes de cette cité aux pierres sombres. Il est si difficile de se divertir convenablement avec tous ces hauts personnages imbus d’eux-même, et en même temps si facile de les influencer…! Elle serait tout à fait idiote de ne pas en profiter ! Et puis, elle savait parfaitement comment parler à ce seigneur qui avait toujours eu des yeux charmants pour elle. Peut-être dans une autre vie, se serait-elle permis ces choses dont on l’accusait…Mais il fallait d’abord désamorcer sa situation immédiate.
- Je ne vous pensais pas jalouse, Charlotte. Au-dessus des rumeurs et des discussions de couloir…
- En effet, mais consciente des choses qui affaiblissent la position de l’homme que j’aime, et par conséquent la mienne. Sans parler de tous les “conseils” sur comment gérer son domaine, qu’il a traîné avec lui, entraînant l’introduction de projets coûteux et saugrenus.
Charlotte remit ses pas en marche, pour tourner autour de sa prisonnière au corps si fragile. Le bras droit désormais légèrement redressé, elle pouvait venir frôler la surface de la tunique blanche de sa prisonnière du bout de son bâton. La peau d’Eglantine se mit naturellement à réagir, à frémir en sentant cette pression, ce chemin tracé contre elle. Un lourd soupir concerné quitta ses narines, mais la bourgeoise décida finalement de garder sa contenance et de répondre, le regard chargé d’arrogance.
- Très bien, très bien. J’avoue que j’ai été zélée dans le fait de l’encourager à être plus…audacieux.
- L’audace a perdu bien des maisons par le passé et vous le savez très bien. Deuxième question : Pourquoi enquêtez- vous sur mes affaires ?
Un nouveau frisson se propagea dans le dos de la dame aux cheveux d’or, et ce n’était pas à cause du froid de n’être vêtu que d’une simple robe de chambre en soie. L’atmosphère devint au contraire tout à fait étouffante. Cette présence implacable et cet interrogatoire strict mettaient son tempérament à rude épreuve. Il était difficile de reconnaître qu’elle aurait voulu s’abandonner tout entière à sa tortionnaire pour retrouver sa paix, mais son entêtement restait fort, son sang effronté. Bien que tout cela était mis à rude épreuve quand le bois taillé poussa son dos, l’obligeant à se pencher vers l’avant dans une position outrageante, dans un gémissement de douleur.
“Ah…et bien, vous pensez, je suis une personne qui aime se tenir informée des choses, des événements, des caractères véritables…” Des gouttes de sueur perlaient déjà sur son front et le long de ses épaules presque nues. Oh, cela elle ne s’y attendait pas ! Mais la belle fleur n’eut pas le temps de trembler plus longtemps qu’une nouvelle fois la main de sa ravisseuse vint saisir sa joue pour guider son regard vers les cieux, mais surtout vers elle, Ce fut fait avec plus de douceur, dans un geste presque rassurant. L’expression ferme de Charlotte se changea même en un sourire joueur, taquin. La surprise se propagea dans l’esprit d’Eglantine, qui ne sut quoi dire face à ce changement d’attitude, et à un visage qui, à force de le chercher dans l’obscurité, en devenait plus beau.
“Je suis déçue que vous n’ayez pas envisagé un seul instant que nous pourrions travailler ensemble. Que je pourrais accepter de partager certains de mes secrets avec vous, en échange de votre fidélité.” Eglantine se mit à rougir. C’était une femme farouchement indépendante, sous ses airs de discrète spectatrice des affaires de la cité. Mais à cet instant, dans cette situation, son cœur battait la chamade. Mais non plus de peur, mais d’une ardeur nouvelle et terriblement grisante.
- Je pourrais…peut-être, me laisser tenter.
- Oh, je pense que vous ferez plus que de vous laisser tenter. Et vous pourriez être surprise des gains que vous tirerez de cette collaboration.
- Ai-je vraiment le choix, entre dames de bonne éducation ?
- Oh oui. Soyez rassurée, vous quitterez ces lieux je vous le promets, soit avec la promesse de ne plus interférer dans mon terrain de chasse, soit avec la promesse de pouvoir abreuver votre curiosité, votre ambition, et votre soif d’aventure.
- Vous êtes douée pour vendre cet accord, je dois le reconnaître.
- Et vous n’avez encore rien vu.
Les pommettes d’Eglantine se mirent à rougir. A cet instant, son esprit était bien plus confus encore que lorsqu'il était sous l’effet de quelques substances. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que la stature de Charlotte, avec cet équipement digne d’une féroce mercenaire, lui faisait bien plus d’effet que toutes les robes de bals et autres corsets que la dame de Loutrenoisette avait pu porter en public.
“C’est d’accord, j’accepte de travailler avec v…” La main de Charlotte devint de nouveau autoritaire contre son visage, tandis qu’elle pouvait sentir le bout de son bâton de commandement se poser contre sa gorge. “...Pour vous. De travailler pour vous.”
“Parfait.” Charlotte eut un sourire ravi, alors qu’elle s’éloignait d’un pas, venant croiser les bras, prenant un instant pour contempler sa prisonnière depuis sa position.
Eglantine tordit un peu ses poignets pour attirer l’attention sur ses chaînes, avec un sourire mi-gêné, mi-amusé, “Je pense que ceci n’est plus nécessaire…?”
La grande brune se mit à ricaner, avant de retourner contre elle, posant sa main contre son front pâle. “Vous pensiez vraiment que ces négociations étaient terminées ? Je me dois de mettre d’abord votre loyauté à l’épreuve.”
Eglantine écarquilla les yeux. D’abord de peur. Puis d’une extase qu’elle ne pouvait réprimer.
~ Aaaaah ~♥
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