Livre Premier : Siobhan Slayer
Chapitre 1 : A toute histoire, il faut un commencement.Les draps sont défaits et tachetés de sang. Il y a meilleur début pour une histoire, mais les accouchements ne se déroulent pas sans traces. Personne dans le lit. Pas un bruit dans la chambre. Aurait-elle donc fuit après avoir mit au monde ? Nous ne le saurons jamais, sans doute, car c'est un bruit sourd et inattendu qui retiendra notre attention. Une porte s'envole, s'échouant sur le sol. Dans l'encadrement, des hommes lourdement armés.
A les voir de plus près, il ne nous faut pas bien longtemps pour constater qu'ils ne sont pas franchement aimables. Ils fouillent la chambre. A priori, seules les richesses semblent les intéresser. Mais c'était sans compter sur le petit hoquet provenant d'un placard. Suivit de pleurs. Muni d'aucune délicatesse quelconque, l'un des hommes ouvrit le dit placard à la volée, ôtant tout tissus se trouvant entre lui, et les bruits. Cette fois-ci, ce fut à son tour à lui d'hoqueter de surprise. Gisait, dans ce placard plutôt pauvre, un bébé a peine nettoyé.
« Achève-le, sans sa mère, il ne tiendra pas une journée. » déclara une voix rauque, dans le dos de l'homme.
Posant son regard sur l'innocent enfant qui braillait, l'homme leva une dague... Sans jamais pouvoir l’apposer sur le petit corps frêle.
« Mais ce n'est qu'un enfant, un bébé ! Je ne suis pas de ce genre-là. » prôna alors le fervent défenseur de l'enfant.
Les regards se croisèrent entre eux, silencieux. Pillards, certes, mais pas barbares.
« Très bien, alors garde-le. Ce gosse deviendra ton fardeau et sera sous ta responsabilité. Fais en sorte qu'il s'en sorte, pour que tu t'en sorte. »
Les sourcils froncés, l'homme se résigna à prendre l'enfant dans ses bras. Il n'avait jamais su s'occuper d'un enfant. Au fond de lui, il doutait vraiment que le petit s'en sorte. Mais après tout... Il se devait d'essayer. Une vie si innocente ne pouvait se faire agresser de la sorte, a peine mise au monde.
L'enfant inconsolable dans les bras, l'homme ressortit de la maisonnette. Le petit village sans défense avait été ravagé par le climat, et eux... Étaient arrivés alors que les villageois n'avaient pas eu une journée pour se remettre. La mère de l'enfant avait donc décidé de survivre en abandonnant sa progéniture et en la laissant à une mort certaine.
Mais l'imprévu était alors arrivé. Et l'enfant n'était pas mort. La vie du sauveur en serait pourtant drôlement changée. Car, sans même le savoir, ce brave venait d'adopter celle qui lui causera le plus de soucis. Celle qui fera de sa vie un véritable paradis auquel l'enfer viendrait s'y frotter gentiment. Celle pour qui il s'exilera de ses confrères qui plus tard, auront des idées malsaines envers cette enfant.
Ainsi donc, l'homme prénommé Slayer, s'était auto-proclamé père d'une petite fille. Une ravissante petite fille aux yeux bleus et à la chevelure grise. Un petit être semblant si fragile que plusieurs fois, il cru qu'il allait la casser en deux. Lui, cet homme robuste et peu sociable. Mais qu'avait-il alors fait ce jour-là ? Son poing serré sur son torse, le guerrier se promit de faire de cette enfant une farouche jeune femme au cœur solide. Et ainsi, commença son histoire.
A les voir de plus près, il ne nous faut pas bien longtemps pour constater qu'ils ne sont pas franchement aimables. Ils fouillent la chambre. A priori, seules les richesses semblent les intéresser. Mais c'était sans compter sur le petit hoquet provenant d'un placard. Suivit de pleurs. Muni d'aucune délicatesse quelconque, l'un des hommes ouvrit le dit placard à la volée, ôtant tout tissus se trouvant entre lui, et les bruits. Cette fois-ci, ce fut à son tour à lui d'hoqueter de surprise. Gisait, dans ce placard plutôt pauvre, un bébé a peine nettoyé.
« Achève-le, sans sa mère, il ne tiendra pas une journée. » déclara une voix rauque, dans le dos de l'homme.
Posant son regard sur l'innocent enfant qui braillait, l'homme leva une dague... Sans jamais pouvoir l’apposer sur le petit corps frêle.
« Mais ce n'est qu'un enfant, un bébé ! Je ne suis pas de ce genre-là. » prôna alors le fervent défenseur de l'enfant.
Les regards se croisèrent entre eux, silencieux. Pillards, certes, mais pas barbares.
« Très bien, alors garde-le. Ce gosse deviendra ton fardeau et sera sous ta responsabilité. Fais en sorte qu'il s'en sorte, pour que tu t'en sorte. »
Les sourcils froncés, l'homme se résigna à prendre l'enfant dans ses bras. Il n'avait jamais su s'occuper d'un enfant. Au fond de lui, il doutait vraiment que le petit s'en sorte. Mais après tout... Il se devait d'essayer. Une vie si innocente ne pouvait se faire agresser de la sorte, a peine mise au monde.
L'enfant inconsolable dans les bras, l'homme ressortit de la maisonnette. Le petit village sans défense avait été ravagé par le climat, et eux... Étaient arrivés alors que les villageois n'avaient pas eu une journée pour se remettre. La mère de l'enfant avait donc décidé de survivre en abandonnant sa progéniture et en la laissant à une mort certaine.
Mais l'imprévu était alors arrivé. Et l'enfant n'était pas mort. La vie du sauveur en serait pourtant drôlement changée. Car, sans même le savoir, ce brave venait d'adopter celle qui lui causera le plus de soucis. Celle qui fera de sa vie un véritable paradis auquel l'enfer viendrait s'y frotter gentiment. Celle pour qui il s'exilera de ses confrères qui plus tard, auront des idées malsaines envers cette enfant.
Ainsi donc, l'homme prénommé Slayer, s'était auto-proclamé père d'une petite fille. Une ravissante petite fille aux yeux bleus et à la chevelure grise. Un petit être semblant si fragile que plusieurs fois, il cru qu'il allait la casser en deux. Lui, cet homme robuste et peu sociable. Mais qu'avait-il alors fait ce jour-là ? Son poing serré sur son torse, le guerrier se promit de faire de cette enfant une farouche jeune femme au cœur solide. Et ainsi, commença son histoire.
Chapitre 2 : Tu te dois de résister.
« Allez ! Du nerf ! »
Le métal fend l'air et s'abat dans un fracas sur son homonyme. Soufflant par le nez, l'adolescente n'a même pas le temps de voir venir le prochain coup qu'elle est déjà en train de s'écraser lourdement sur le sol. Se remettant sur ses genoux, les deux mains à plat dans la terre, elle tremble d'épuisement. Ses muscles trahissent son état ainsi que sa respiration. A l'heure actuelle, elle donnerait tout pour être ailleurs.
« Relève-toi Siobhan ! Nous n'avons pas terminés ! » beugle alors son père.
Rehaussant le regard vers l'homme qui, depuis le début de notre histoire a quelque peu vieillit, la dénommée Siobhan se met à cracher au sol.
« Non ! On a terminés pour aujourd'hui ! J'en peux plus moi ! »
Sur ses paroles, l'adolescente s'effondre au sol sous le regard ébahit de son père. Elle est effectivement exténuée, et l'homme ne peut que renoncer à poursuivre l'entraînement. La bazardant sur son épaule, Slayer ramasse la hache d'entraînement de la petite et les conduit toutes deux vers la maisonnette située en contrebas.
Délaissant sa fille adoptive sur une couchette, l'homme s’attelle à préparer le repas. Les odeurs alléchantes finiront par réveiller la demoiselle, qui, recouverte de bleus, rampera presque jusqu'au repas.
« Merci, p'pa... » lâchera cette dernière, visiblement affamée après tant d'efforts.
C'est dans un long silence que le repas fut prit. Siobhan le sentait, son père allait se prononcer. Il était plus que rare, qu'elle puisse aller se reposer sans se faire réprimander par la médiocrité de ses prouesses avant. Patiemment, elle attendit. Avec les années, l'adolescente avait finit par comprendre que son père était l'autorité suprême à respecter tant qu'il serait en vie.
Enfin, Slayer se décida à parler, repoussant de la main son bol de bouillon.
« Siobhan... Si je fais tout ça, c'est parce que tu te dois de résister à la vie. Je ne t'ai pas sauvé pour que tu finisses par mourir facilement. Tu te dois de résister, ma fille. Tu apprendras aussi, qu'il vaut mieux ne pas s'attacher aux autres. Alors... Tu vas souffrir encore des années. Tu vas rentrer le soir sans savoir s'il te reste assez d’énergie pour respirer. Mais... Ton véritable entraînement va commencer. Et j'espère pouvoir t'enseigner tout ce que je sais avant de partir.
- De partir ? Enchaîna Siobhan, les yeux grands ouverts.
- Mon passé me rattrape, ma fille. Et un jour, je devrais te laisser. Le temps nous est compté alors, tâche de ne pas me décevoir. Et va te coucher.
- Mais... !
- Va te coucher ! »
Obéissant, l'adolescente partit se coucher. Oui, les années à venir allaient être douloureuses, mais ce qu'elle appréhendait le plus était le départ de son père. Assise sur son lit, sa main vint se poser sur le carreau frais la séparant de l'extérieur. Tout allait changer. Bientôt, sa vie prendrait un nouveau tournant... Et ça la terrifiait.
Chapitre 3 : Abandon.
« Ne t'en va pas ! Ne me laisse pas ! »
Un cri de désespoir. Elle avait tant redouté ce moment. Et il était là. Il était enfin arrivé, et comme elle s'y était attendue des années auparavant, les larmes roulaient sur ses joues.
« Tu n'es plus une enfant ! Tu es une jeune femme, et tu sauras t'en sortir ! Je n'ai pas pu tout t'apprendre, mais l'essentiel, tu le connais. Tu sais la maîtriser. » répliqua Slayer, dans son armure, un sac sur une épaule, sa hache sur l'autre.
Secouant frénétiquement la tête de gauche à droite, Siobhan refusait cette réalité. Au moment où elle allait reprendre la parole pour se manifester, elle reçut une gifle qui la laissa sans voix. Son père lui prit alors le bras, la secouant sèchement.
« Reprends-toi ! Je ne t'ai pas élevé dans ce but ! Tu comprends maintenant pourquoi il ne faut pas t'attacher. Tu es pleine de ressources et d'énergie. Tu es beaucoup plus sociable que moi. Quitte cette maison, et écris ta propre histoire. Rends-moi fier. Voilà ton dernier devoir envers moi. Et ne sois pas faible. Ne te laisse jamais faire... Siobhan Slayer. »
Immobile, Siobhan laissa son père lui tourner le dos. Et ainsi, elle le laissa partir, sans dire un mot. Longtemps, elle resta à regarder sa silhouette ne devenir qu'un point à l'horizon.
Elle se sentait en cet instant précis, abandonnée. Seule. Aussi, mit-elle du temps avant de commencer à réagir. Préparer ses affaires. Se repasser en tête les derniers mots de son père. Prendre une grande inspiration, et se faire à l'idée qu'elle était à présent adulte. Elle avait étudié les cartes du Thanalan pour ce moment précis. Sa peau avait eu du mal à s'habituer au soleil, aussi... Se dit-elle qu'il serait peut-être intéressant de changer de région plus tard. Mais pour l'instant, elle se devait de rejoindre une ville. Et de trouver du travail.
Ainsi donc, Siobhan quitta la maisonnette qui lui avait longtemps servit de domicile. Jamais plus elle n'y retournerait. C'était décidé. C'était comme ça, que son histoire pourrait alors s'écrire. Elle sut alors, que la route serait longue, et que jamais elle ne devrait essayer de retrouver son père.
Leur histoire avait trouvé une fin. Quelques fois, il était utile de nier ses ressentiments et ses peurs. Pour aller de l'avant. Et ça, elle eut le temps de le comprendre, car il en fallut des jours avant qu'elle puisse atteindre une auberge. Retrouver le confort d'un lit. Prendre une plume et de l'encre. Se procurer un parchemin vierge. Et écrire, enfin, le chapitre premier de sa vie à elle, sa vie d'adulte, loin de celle de son père dont elle n'aura su au final que l'enseignement. Car oui, malgré les années passées, jamais elle n'aura pu en apprendre sur sa vie privée. Aussi, transformera-t-elle sans doute des éléments de son passé afin de le rendre... Inintéressant. Les gens n'ont pas à savoir.
Le métal fend l'air et s'abat dans un fracas sur son homonyme. Soufflant par le nez, l'adolescente n'a même pas le temps de voir venir le prochain coup qu'elle est déjà en train de s'écraser lourdement sur le sol. Se remettant sur ses genoux, les deux mains à plat dans la terre, elle tremble d'épuisement. Ses muscles trahissent son état ainsi que sa respiration. A l'heure actuelle, elle donnerait tout pour être ailleurs.
« Relève-toi Siobhan ! Nous n'avons pas terminés ! » beugle alors son père.
Rehaussant le regard vers l'homme qui, depuis le début de notre histoire a quelque peu vieillit, la dénommée Siobhan se met à cracher au sol.
« Non ! On a terminés pour aujourd'hui ! J'en peux plus moi ! »
Sur ses paroles, l'adolescente s'effondre au sol sous le regard ébahit de son père. Elle est effectivement exténuée, et l'homme ne peut que renoncer à poursuivre l'entraînement. La bazardant sur son épaule, Slayer ramasse la hache d'entraînement de la petite et les conduit toutes deux vers la maisonnette située en contrebas.
Délaissant sa fille adoptive sur une couchette, l'homme s’attelle à préparer le repas. Les odeurs alléchantes finiront par réveiller la demoiselle, qui, recouverte de bleus, rampera presque jusqu'au repas.
« Merci, p'pa... » lâchera cette dernière, visiblement affamée après tant d'efforts.
C'est dans un long silence que le repas fut prit. Siobhan le sentait, son père allait se prononcer. Il était plus que rare, qu'elle puisse aller se reposer sans se faire réprimander par la médiocrité de ses prouesses avant. Patiemment, elle attendit. Avec les années, l'adolescente avait finit par comprendre que son père était l'autorité suprême à respecter tant qu'il serait en vie.
Enfin, Slayer se décida à parler, repoussant de la main son bol de bouillon.
« Siobhan... Si je fais tout ça, c'est parce que tu te dois de résister à la vie. Je ne t'ai pas sauvé pour que tu finisses par mourir facilement. Tu te dois de résister, ma fille. Tu apprendras aussi, qu'il vaut mieux ne pas s'attacher aux autres. Alors... Tu vas souffrir encore des années. Tu vas rentrer le soir sans savoir s'il te reste assez d’énergie pour respirer. Mais... Ton véritable entraînement va commencer. Et j'espère pouvoir t'enseigner tout ce que je sais avant de partir.
- De partir ? Enchaîna Siobhan, les yeux grands ouverts.
- Mon passé me rattrape, ma fille. Et un jour, je devrais te laisser. Le temps nous est compté alors, tâche de ne pas me décevoir. Et va te coucher.
- Mais... !
- Va te coucher ! »
Obéissant, l'adolescente partit se coucher. Oui, les années à venir allaient être douloureuses, mais ce qu'elle appréhendait le plus était le départ de son père. Assise sur son lit, sa main vint se poser sur le carreau frais la séparant de l'extérieur. Tout allait changer. Bientôt, sa vie prendrait un nouveau tournant... Et ça la terrifiait.
Chapitre 3 : Abandon.
« Ne t'en va pas ! Ne me laisse pas ! »
Un cri de désespoir. Elle avait tant redouté ce moment. Et il était là. Il était enfin arrivé, et comme elle s'y était attendue des années auparavant, les larmes roulaient sur ses joues.
« Tu n'es plus une enfant ! Tu es une jeune femme, et tu sauras t'en sortir ! Je n'ai pas pu tout t'apprendre, mais l'essentiel, tu le connais. Tu sais la maîtriser. » répliqua Slayer, dans son armure, un sac sur une épaule, sa hache sur l'autre.
Secouant frénétiquement la tête de gauche à droite, Siobhan refusait cette réalité. Au moment où elle allait reprendre la parole pour se manifester, elle reçut une gifle qui la laissa sans voix. Son père lui prit alors le bras, la secouant sèchement.
« Reprends-toi ! Je ne t'ai pas élevé dans ce but ! Tu comprends maintenant pourquoi il ne faut pas t'attacher. Tu es pleine de ressources et d'énergie. Tu es beaucoup plus sociable que moi. Quitte cette maison, et écris ta propre histoire. Rends-moi fier. Voilà ton dernier devoir envers moi. Et ne sois pas faible. Ne te laisse jamais faire... Siobhan Slayer. »
Immobile, Siobhan laissa son père lui tourner le dos. Et ainsi, elle le laissa partir, sans dire un mot. Longtemps, elle resta à regarder sa silhouette ne devenir qu'un point à l'horizon.
Elle se sentait en cet instant précis, abandonnée. Seule. Aussi, mit-elle du temps avant de commencer à réagir. Préparer ses affaires. Se repasser en tête les derniers mots de son père. Prendre une grande inspiration, et se faire à l'idée qu'elle était à présent adulte. Elle avait étudié les cartes du Thanalan pour ce moment précis. Sa peau avait eu du mal à s'habituer au soleil, aussi... Se dit-elle qu'il serait peut-être intéressant de changer de région plus tard. Mais pour l'instant, elle se devait de rejoindre une ville. Et de trouver du travail.
Ainsi donc, Siobhan quitta la maisonnette qui lui avait longtemps servit de domicile. Jamais plus elle n'y retournerait. C'était décidé. C'était comme ça, que son histoire pourrait alors s'écrire. Elle sut alors, que la route serait longue, et que jamais elle ne devrait essayer de retrouver son père.
Leur histoire avait trouvé une fin. Quelques fois, il était utile de nier ses ressentiments et ses peurs. Pour aller de l'avant. Et ça, elle eut le temps de le comprendre, car il en fallut des jours avant qu'elle puisse atteindre une auberge. Retrouver le confort d'un lit. Prendre une plume et de l'encre. Se procurer un parchemin vierge. Et écrire, enfin, le chapitre premier de sa vie à elle, sa vie d'adulte, loin de celle de son père dont elle n'aura su au final que l'enseignement. Car oui, malgré les années passées, jamais elle n'aura pu en apprendre sur sa vie privée. Aussi, transformera-t-elle sans doute des éléments de son passé afin de le rendre... Inintéressant. Les gens n'ont pas à savoir.
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