Rumeurs au Coerthas

[Lerith]

Les Voiles blanches dans le blizzard

L'Eternal aura été aperçu au dessus du Coerthas, quelque part au beau milieu d'une tempête de neige. Depuis deux jours l'équipage du navire semble avoir élu domicile au dessus d'une auberge de l'Observatoire, dont ils ont réservé tout l'étage.

Selon certains ishgardais astromanciens de passage, ils seraient à la recherche "du secteur le plus froid de la région".

[Jorelh]

Un cadavre d'un petit dragon a été retrouvé par une patrouille Durendaire il y a plusieurs jours, aucune trace de ceux qui ont rendu ce service en revanche, probablement car ces individus ont ôté leurs yeux à la créature avant de disparaître pour éviter les problèmes avec les autorités Ishgardaises.

[Jorelh]

Hier soir un rassemblement de huit individus à l'Observatoire aura donné du grain à moudre aux cancans, les inconscients partaient pour une expédition dans un ancien complexe Allagois. Chose surprenante ils en revinrent et se séparèrent à leur point de départ avec un butin, manifestement aucun mort n'était à déplorer.

[Jorelh]

Depuis le territoire du Béhémoth jusqu'à l'Observatoire quelques témoignages de soldats et de voyageurs en tout genre attestent du passage d'un homme massif, voir d'un Ogre pour les plus impressionnable, qui transportait une Lalafelle liée au manche d'une hache des plus impressionnante. A l'Observatoire on sait qu'il ne s'agit que de le l'un des ces corsaires Limséens fraîchement débarqués qui ramenait manifestement une prisonnière impériale, mais ailleurs la rumeur va bon train, alimentée par le gout des hommes pour l’exagération et les histoire incroyables.

[Jorelh]

Les Templiers ont pris en charge une caisse en acier à verrouillage codé, difficile d'en estimer le contenu mais les précautions prises pour son déplacement ne laissent que peu de doutes sur sa valeur ou son caractère dangereux. Ils l'ont ensuite conduite directement à leur siège sans prendre la peine de s'arrêter ou de répondre à la moindre demande. L'homme qui a procédé à la livraison a ensuite pris la direction du Chevalier Oublié ou la conversation avec ses compagnons sembla indiquer qu'il s'agissait de Corsaires Limséens.

[Jaghatai Dotharl]

On raconte que depuis une bonne semaine, la clientèle du chevalier oublié aurait changé pour des personnages plus sinistres, faisant fuir les habitués qui enquillent leur choppe avant de sortir affronter le froid à dans un juron.

Autour d'une table, sans chercher à se cacher, on pouvait parfois voir des silhouettes aux carrures bien distinctes : deux ao'ras, un homme et une femme, ainsi qu'une hyur.

Des bruits de couloirs commençaient à se faire entendre, l'homme engoncé dans son armure sinistre ferait fuir la clientèle. On entendrait parler de dragons à voix basse, de combats et de gils. Certains commenceraient même à penser que ces trois la fomentaient un assassinat, ce qui ne serait pas surprenant vu leur dégaine. Des assassins ? Vous voulez mon avis ? Afficher une face de ferraille qui attire les regards et en discuter dans une taverne, ce serait les pires assassins qu'on ait jamais vus.


Ces gars se préparent pour la guerre, je sais pas laquelle, mais j'aimerai pas être en face d'eux à moins d'être a dix contre un. Parce qu'ils ont pas l'air de plaisanter, ni de chercher à se rincer le gosier, y a jamais rien à boire sur leur table.
Ca fait quelques jours qu'ils ont un truc frappé sur leurs armures, du noir, du rouge, du gris, rien de très joyeux tout ça si vous voulez mon avis. En fait, ils se mêlent tellement pas aux autres clients qu'on dirait des fantômes, c'est ça, une compagnie fantôme.

[Jaghatai Dotharl]

Une affiche placardée dans les cité états aura su se faire discrète, présente en peu d'exemplaires et à proximité des foyers d'aventuriers, ceux qui l'ont aperçue et se seront arrêtés dessus auront pu voir ceci :

Pour ceux que la rancoeur n'a jamais quitté,
Ceux qui couvent au fond d'eux même un désir de revanche,
Aux mighois qui ont vu leur fief tomber,
Aux domiens qui ont fuit othard,
A tous ceux qui voient en l'empire Garlean une menace.

Vos armes peuvent avoir usage, et votre désir de voir l'empire payer se concrétiser.

La Compagnie Fantôme recrute des hommes et femmes compétents dans leur domaine, et capables d'exceller au combat.
Cherchez le blason, aux abords du chevalier oublié.

[Khorijin Dotharl]

C'est au plein cœur de la nuit sous le regard des étoiles, que deux cavaliers auront traversés le Coerthas Central.
Un imposant cheval sombre portait son sinistre Maitre, faisant voler la neige sous ses lourds sabots à un rythme effréné. Une plus petite silhouette fendait l'air à ses cotés, une louve Ixali au pelage bleuté rappelant la peau de sa cavalière.


Cette course improvisée dura plusieurs longues minutes, sous les cris d'encouragements et les éclats de rire de la Xaela qui faisait passer sa monture devant les pattes de l'équidé comme pour provoquer son Maitre trop impassible.
La chevauchée se termina en direction d'Ishgard à un rythme plus calme, les deux Ao'ra aux écailles sombres s'en retournant comme souvent vers le Chevalier Oublié.

[Khorijin Dotharl]

Depuis quelques jours, on peut observer une scène étrange près de l'âtre du Chevalier Oublié. Une Raen et une Xaela d'un âge similaire se faisaient face l'une à l'autre pendant plusieurs heures.
Celle aux écailles plus claires semble passer des heures à expliquer et à apprendre à celle aux écailles plus sombres la subtilité de l'écriture et de la lecture.

Ces deux ethnies qui pourtant s'affrontaient autrefois semble s'associer d'un commun accord sans qu'il y est un mot plus haut que l'autre et dans le plus grand respect l'une pour l'autre.
La Xaela émet bien quelques sifflements rageurs quand la Raen exige d'elle de recommencer les pages d'écriture qu'elle vient de terminer, mais malheureusement pour ceux qui pariaient sur une bagarre en pleine auberge, les deux amies terminent toujours la leçon dans le calme.

[Deimos]

Hier soir, un nouvel étranger est arrivé au Camp de la Tête du dragon, en Coerthas Central.
Un Ao'Ra d'ethnie Raen, à la peau sombre et aux écailles blanchâtres, vêtu d'une armure de cuir cloutée.

Il a laissé un chocobo particulièrement grand, paré de plumes écarlates, aux écuries,
puis a payé sa place, sous une tente destinée à accueillir les voyageurs de passage.

Les gardes locaux parlent surtout d'une musique jouée plus tard dans la nuit, autour d'un feu de camp.
Un Luth d'ébène dit-on, et un chant lent, sombre, que l'étranger aurait nommé, le Chant des Dépossédés.

Le barde a veillé assez tard, apportant un semblant de réconfort aux soldats revenus du front.

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( Crédits : Dead Can Dance - Song Of The Dispossessed )