Tamy Ankaa
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Tamy Ankaa
Surnom(s): Amy
Ethnie : Miqo'te métisse solaire-lunaire
Date de naissance : 22e soleil de la 3e lune ombrale 1564 (21 juin)
Origine :Tribu des T, Thanalan
Résidence : La Coupe, résidence 5 maison 21 ainsi qu'une roulotte vagabonde
Occupation : Guérisseuse / Liseuse de cartes / Astromancienne / Danseuse
Archétype : Astromancienne
Âge : 19 ans
Alignement : Chaotique-bonne
Points forts : Est tournée vers les autres, attentive, souriante et déteste le mensonge
Points faibles : Rêveuse, confiante, parfois tête en l'air, souvent l'esprit ailleurs
Description et Histoire
Description :T'amyhuan est une jeune miqo'te de moins de vingt printemps, assez petite mais qui n'a rien à envier aux autres. Souriante, pétillante et pleine d'énergie, elle déborde de joie de vivre et est toujours prête à partager ses maigres gains. Habillée comme une gitane, elle propose parfois de tirer les cartes ou les runes pour les indécis ou curieux de leur avenir.
Mon histoire : Je suis née dans la tribu des T. J'ai appris à comprendre les éléments, à lire dans les étoiles et à fabriquer des onguents auprès de ma mère. J'ai quitté la tribu un peu avant mes 17 printemps, suite au décès de ma mère. Vu mon sang, je n'étais pas le genre de personne dont le Nunh voulait s'embarrasser plus que de raison (et les autres non plus d'ailleurs). Bref, j'ai quitté le clan avec quelques rares affaires et j'ai fait route vers Ul'dah d'abord. J'ai lu l'avenir de quelques voyageurs et marchands. Certains n'appréciant pas mes propos m'ont jetée comme un vulgaire chat de gouttière. J'ai ensuite pu voyager jusqu'à Gridania grâce à mes dons et j'ai essayé de m'y faire une place.
J'ai ensuite intégré la Vindicte, compagnie qui m'a beaucoup aidée et appris. Grâce à leur gentillesse, j'ai appris à lire et à écrire et je suis entrée à l'école des Astromanciens, où l'on m'a enseigné l'art de cet magie, tout en me faisant comprendre que les étoiles n'ont pas de voix, contrairement à ce que je pense.
Je suis restée de nombreuses lunes à Vindicte, m'occupant au mieux de la charge que l'on m'avait confié : l'infirmerie. Pour diverses raisons, j'ai décidé de tout quitter un beau jour. J'ai abandonné ma vie et la Compagnie pour partir sur les routes avec une troupe itinérante.
Revenue plusieurs lunes plus tard, je me suis formée de façon plus assiduts aux arts du combat et du mercenariat. Il est des erreurs que l'on n'a pas envie de commettre deux fois.
Armes et techniques : T'amy est une manipulatrice d'éther. Elle se sent actuellement bien plus à l'aise dans le maniement d'un éther lunaire et solaire, ou à écouter les étoiles ou voix, qui d'ailleurs semblent souvent avoir quelque chose à lui chuchoter. Ayant appris l'art du soin depuis son plus jeune âge, elle allie ses connaissances en astromancie guérisseuse et en plantes pour soigner les gens qui l'accompagnent ou dans le besoin. Suite à un entrainement régulier, elle a appris à user de façon très particulière de deux chakrams afin de se défendre.
Au premier abord
T'amy observe toujours très attentivement son environnement. Elle semble souvent écouter des voix qu'elle est seule à entendre. Elle se décrit comme étant une liseuse d'étoiles et une interprète des éléments. Les seules lectures de la jeune miqo'te sont les feuilles de thé, les lignes de la main ou les cartes de tarots. Les autres écrits sont, à son goût, trop figés. Elle aime à danser dans la nature et sur les endroits incongrus tels qu'une roche émergeant de l'eau ou un muret, afin de perfectionner son sens de l'équilibre.
Dernière modification par Tamy Ankaa le 17 janv. 2021, 18:03, modifié 2 fois.
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Re: T'amyhuan Raegoh
30ème soleil de la 5ème Lune Astrale 1583
Voilà des lunes que j'essaie de contenir les voix et leurs tristes chants. Plus mon coeur est en joie, plus leurs mots se font lourds. Il est bien temps de reprendre la plume... de coucher les mots qui s'entêtent à tourner dans ma tête.
J'ignore tout de celle qui chante encore et encore ces mots. Mais pour ma paix, mon repos, j'accepte enfin de les coucher ici... ils parleront à nombre de personne, j'en suis sure.
Voilà des lunes que j'essaie de contenir les voix et leurs tristes chants. Plus mon coeur est en joie, plus leurs mots se font lourds. Il est bien temps de reprendre la plume... de coucher les mots qui s'entêtent à tourner dans ma tête.
J'ignore tout de celle qui chante encore et encore ces mots. Mais pour ma paix, mon repos, j'accepte enfin de les coucher ici... ils parleront à nombre de personne, j'en suis sure.
Que je sois née d'hier ou d'avant le déluge,
J'ai souvent l'impression de tout recommencer.
Que j'ai pris ma revanche ou bien trouvé refuge,
Dans mes chansons, toujours, j'ai voulu exister.
Que vous sachiez de moi ce que j'en veux bien dire,
Que vous soyez fidèles ou bien simples passants
Et que nous en soyons justes au premier sourire,
Sachez ce qui, pour moi, est le plus important,
Oui, le plus important.
Ecrire pour ne pas mourir,
Ecrire, sagesse ou délire,
Ecrire pour tenter de dire,
Dire tout ce qui m'a blessé,
Dire tout ce qui m'a sauvé,
Ecrire et me débarrasser.
Ecrire pour ne pas sombrer,
Ecrire, au lieu de tournoyer,
Ecrire et ne jamais pleurer,
Rien que des larmes de stylo
Qui viennent se changer en mots
Pour me tenir le cœur au chaud.
Que je vive cent ans ou bien quelques décades,
Je ne supporte pas de voir le temps passer.
On arpente sa vie au pas de promenade
Et puis on s'aperçoit qu'il faudra se presser.
Que vous soyez tranquilles ou bien plein d'inquiétude,
Ce que je vais vous dire, vous le comprendrez:
En mettant bout à bout toutes nos solitudes,
On pourrait se sentir un peu moins effrayés,
Un peu moins effrayés.
Ecrire pour ne pas mourir,
Ecrire, tendresse ou plaisir,
Ecrire pour tenter de dire,
Dire tout ce que j'ai compris,
Dire l'amour et le mépris,
Ecrire, me sauver de l'oubli.
Ecrire pour tout raconter,
Ecrire au lieu de regretter,
Ecrire et ne rien oublier,
Et même inventer quelques rêves
De ceux qui empêchent qu'on crève
Quand l'écriture, un jour, s'achève…
En m'écoutant, en passant, d'une oreille distraite,
Ou qu'on ait l'impression de trop me ressembler,
Je voudrais que ces mots qui me sont une fête,
On ne se dépêche pas d'aller les oublier.
Que vous soyez critiques ou plein de bienveillance,
Je ne recherche pas toujours ce qui vous plait.
Quand je soigne mes mots, c'est à moi que je pense.
Je veux me regarder sans honte et sans regrets,
Sans honte et sans regrets.
Ecrire pour ne pas mourir,
Ecrire, grimacer, sourire,
Ecrire et ne pas me dédire,
Dire ce que je n'ai su faire,
Dire pour ne pas me défaire,
Ecrire, habiller ma colère.
Ecrire pour être égoïste,
Ecrire ce qui me résiste,
Ecrire et ne pas vivre triste
Et me dissoudre dans les mots
Qu'ils soient ma joie et mon repos.
Ecrire et ne pas me foutre à l'eau.
Et me dissoudre dans les mots
Qu'ils soient ma joie et mon repos.
Ecrire pour ne pas mourir,
Pour ne pas mourir
SPOILER
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Re: T'amyhuan Raegoh
14ème soleil de la 5ème Lune Ombrale
Dans l'ombre de ma vie, j'ai suivi sa lumière
Mais je me suis réveillée dans le noir.
Au plus sombre de mes nuits, j'ai senti son regard;
Effrayé, enfermé, sans espoir.
L'ombre de mes prisons rodait dans mes hasards
En corps à corps avec mes doutes.
J'avançais sans rien voir, incertaine de la route
Solitaire dans mon corps sans écoute,
Je laissais mon esprit s'évader dans une fausse vie;
Dialoguant dans le vide et sans l'autre
Oubliant où j'étais, j'en oubliais de naître
Apercevant mon âme sous la vôtre
Je cherchais tout le temps la sortie de mon être.
Puis j'ai compris.
J'ai compris que tant que je fuirais
Je me perdrais moi-même.
Que la vie que je cherchais dehors
Était déjà là dans mon corps.
J'ai compris que cette partie de moi
Celle que je fuyais
Était en réalité
Tout ce que je cherchais.
J'ai compris que j'étais là en bas
Depuis le commencement
Que j'étais là, en moi
Mais en vous également.
Qu'au lieu de fuir mes ombres
De les nier farouchement...
Je devais m'accepter,
Avancer, éveiller
Ce dont mon être étrange
Était fait, dans la pierre
Ce plomb qui me pesait
Le transformer en or.
Alchimiser en moi
La magie des rivières,
Extirper de mes ombres
Le chant unique du Soi.
Cette douce lumière
Libérer de mon noir
Laisser jaillir de l'ombre
Les mille feux d'artifices,
Laisser jaillir de moi
Mon trésor, mes folies
Le corps de mes hasards
Les pourquoi de mes noirs
Et révéler enfin
La toile de mon Destin.
Mais je me suis réveillée dans le noir.
Au plus sombre de mes nuits, j'ai senti son regard;
Effrayé, enfermé, sans espoir.
L'ombre de mes prisons rodait dans mes hasards
En corps à corps avec mes doutes.
J'avançais sans rien voir, incertaine de la route
Solitaire dans mon corps sans écoute,
Je laissais mon esprit s'évader dans une fausse vie;
Dialoguant dans le vide et sans l'autre
Oubliant où j'étais, j'en oubliais de naître
Apercevant mon âme sous la vôtre
Je cherchais tout le temps la sortie de mon être.
Puis j'ai compris.
J'ai compris que tant que je fuirais
Je me perdrais moi-même.
Que la vie que je cherchais dehors
Était déjà là dans mon corps.
J'ai compris que cette partie de moi
Celle que je fuyais
Était en réalité
Tout ce que je cherchais.
J'ai compris que j'étais là en bas
Depuis le commencement
Que j'étais là, en moi
Mais en vous également.
Qu'au lieu de fuir mes ombres
De les nier farouchement...
Je devais m'accepter,
Avancer, éveiller
Ce dont mon être étrange
Était fait, dans la pierre
Ce plomb qui me pesait
Le transformer en or.
Alchimiser en moi
La magie des rivières,
Extirper de mes ombres
Le chant unique du Soi.
Cette douce lumière
Libérer de mon noir
Laisser jaillir de l'ombre
Les mille feux d'artifices,
Laisser jaillir de moi
Mon trésor, mes folies
Le corps de mes hasards
Les pourquoi de mes noirs
Et révéler enfin
La toile de mon Destin.
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Re: T'amyhuan Raegoh
22ème soleil de la 5ème lune ombrale
La lune promettait une bien belle journée,
C'est ce qu'elle chuchotait au Bazar argenté
Tout en l'enveloppant de son manteau de coton
Afin de préserver le sommeil de tout son.
Sombre, profonde, épaisse et noire,
La nuit à présent montre son âme
Tout en répandant son parfum de femme,
Sur l'aveugle blafard qui arrive au Bazar.
Sous la voûte étoilée
Je ne dors pas.
Sous la voûte étoilée
Je me glace d'effroi.
L'esprit dansant encore sur un air de fête,
Mes yeux passèrent sans voir la tête grotesque
Qui chevauchait l'improbable et filiforme silhouette,
Donnant à l'aveugle blafard une allure burlesque.
C'est d'un pas malaisé, frissonnant et glacé
Que la nuit abandonna le Bazar Argenté
Aux rayons naissants d'un soleil froid et blafard,
Qui tendait sa caresse vers le clown aveugle et sans fard.
Sous la voûte étoilée
Je ne dors pas.
Sous la voûte étoilée
Je me glace d'effroi.
Les lèvres relevées sur un rictus plein d'écume,
L'aveugle garde sur le Bazar ses yeux morts.
A ses pieds s'étale le rouge de l'amertume
Et de la colère de celui qui gît, privé de corps.
La lune promettait une bien belle journée,
Avant qu'il ne finisse ici sa sombre épopée.
Sa bouche est ouverte sur un cri de muette horreur
Qui, par le Bazar en éveil, est repris en cœur.
Sous le ciel ensoleillé
Nous ne dormons pas.
Sous le ciel ensoleillé
Les voix hurlent leur effroi.
C'est ce qu'elle chuchotait au Bazar argenté
Tout en l'enveloppant de son manteau de coton
Afin de préserver le sommeil de tout son.
Sombre, profonde, épaisse et noire,
La nuit à présent montre son âme
Tout en répandant son parfum de femme,
Sur l'aveugle blafard qui arrive au Bazar.
Sous la voûte étoilée
Je ne dors pas.
Sous la voûte étoilée
Je me glace d'effroi.
L'esprit dansant encore sur un air de fête,
Mes yeux passèrent sans voir la tête grotesque
Qui chevauchait l'improbable et filiforme silhouette,
Donnant à l'aveugle blafard une allure burlesque.
C'est d'un pas malaisé, frissonnant et glacé
Que la nuit abandonna le Bazar Argenté
Aux rayons naissants d'un soleil froid et blafard,
Qui tendait sa caresse vers le clown aveugle et sans fard.
Sous la voûte étoilée
Je ne dors pas.
Sous la voûte étoilée
Je me glace d'effroi.
Les lèvres relevées sur un rictus plein d'écume,
L'aveugle garde sur le Bazar ses yeux morts.
A ses pieds s'étale le rouge de l'amertume
Et de la colère de celui qui gît, privé de corps.
La lune promettait une bien belle journée,
Avant qu'il ne finisse ici sa sombre épopée.
Sa bouche est ouverte sur un cri de muette horreur
Qui, par le Bazar en éveil, est repris en cœur.
Sous le ciel ensoleillé
Nous ne dormons pas.
Sous le ciel ensoleillé
Les voix hurlent leur effroi.
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Re: T'amyhuan Raegoh
4ème soleil de la 6ème Lune Ombrale 1583
On dit qu'il faut être patient et prendre son temps.
Attendre qui ? attendre quoi ?
Faut-il rester sur la touche et rêver en se préparant
A ce moment béni où jaillira le grand "Moi" ?
Les gens sont patients, ça n'est pas mon cas.
Dans l'ombre de leur vie, ils construisent leurs rêves,
Avec dans le cœur l'espoir divin de les toucher du doigt.
Mais l'espoir est vain quand les rêves en crèvent.
Les gens sont patients, ça n'est pas mon cas.
Sur le chemin de la vie, la mort accompagne nos pas.
Vous la fuyez, vous la craignez alors qu'elle est votre amie,
Elle est celle qui vous souffle sans cesse de célébrer la vie.
Les gens sont patients, mais ils vivent mort en dedans
Et la Faucheuse pleure de voir tant d'âmes éteintes.
J'ai choisi de danser la vie et de lui faire du rentre-dedans.
Ame rougissante aux mœurs grivoises, mon cœur aimant n'a pas de demi-teintes.
Attendre qui ? attendre quoi ?
Faut-il rester sur la touche et rêver en se préparant
A ce moment béni où jaillira le grand "Moi" ?
Les gens sont patients, ça n'est pas mon cas.
Dans l'ombre de leur vie, ils construisent leurs rêves,
Avec dans le cœur l'espoir divin de les toucher du doigt.
Mais l'espoir est vain quand les rêves en crèvent.
Les gens sont patients, ça n'est pas mon cas.
Sur le chemin de la vie, la mort accompagne nos pas.
Vous la fuyez, vous la craignez alors qu'elle est votre amie,
Elle est celle qui vous souffle sans cesse de célébrer la vie.
Les gens sont patients, mais ils vivent mort en dedans
Et la Faucheuse pleure de voir tant d'âmes éteintes.
J'ai choisi de danser la vie et de lui faire du rentre-dedans.
Ame rougissante aux mœurs grivoises, mon cœur aimant n'a pas de demi-teintes.
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Re: T'amyhuan Raegoh
21ème soleil de la 6ème lune ombrale 1583
Il ressemblait à un jeune homme
Mais ses yeux étaient vieux.
Il me toucha doucement
Mais ses mains étaient froides.
Sa voix était calme
Mais il cherchait une proie.
J'ai commencé à avoir des vertiges,
Et il m'a contemplée me balancer.
Il me regardait avec ses yeux d'un bleu tourment
L'homme qui a avalé mon âme.
L'air du matin
Et la lumière du soleil qu'il a volée,
L'homme qui a avalé mon âme.
Il a embrassé mes joues,
Mes sourcils, mon cou.
Je l'ai suivi aveuglément.
Il n'y avait pas de retour en arrière.
Il a sucé le sang de la vie
Hors de mes veines,
Nous a laissées, ma chemise de nuit et moi,
Couvertes de tâches.
Il a dit que son baiser me rendrait entière,
L'homme qui a avalé mon âme.
De mes lèvres, il a volé,
Mon souffle de vie
L'homme qui a avalé mon âme.
Mais ses yeux étaient vieux.
Il me toucha doucement
Mais ses mains étaient froides.
Sa voix était calme
Mais il cherchait une proie.
J'ai commencé à avoir des vertiges,
Et il m'a contemplée me balancer.
Il me regardait avec ses yeux d'un bleu tourment
L'homme qui a avalé mon âme.
L'air du matin
Et la lumière du soleil qu'il a volée,
L'homme qui a avalé mon âme.
Il a embrassé mes joues,
Mes sourcils, mon cou.
Je l'ai suivi aveuglément.
Il n'y avait pas de retour en arrière.
Il a sucé le sang de la vie
Hors de mes veines,
Nous a laissées, ma chemise de nuit et moi,
Couvertes de tâches.
Il a dit que son baiser me rendrait entière,
L'homme qui a avalé mon âme.
De mes lèvres, il a volé,
Mon souffle de vie
L'homme qui a avalé mon âme.
SPOILER
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Re: T'amyhuan Raegoh
3ème soleil de la 1ère Lune Astrale 1584
Merci Syntra pour ce morceau d'orchestrion. Qui que soit la personne qui chante, ça me parle assez et... c'est joli
Merci Syntra pour ce morceau d'orchestrion. Qui que soit la personne qui chante, ça me parle assez et... c'est joli
Mes nuits blanches ne sont pas blanches, à peine claires
Semées d'étoiles
Petits trous dans la toile étanche
Tristes strass sur le voile
Et moi, envoutée de ténèbres
Je passe des heures infinies
À compter les moutons funèbres
Qui tapissent mes insomnies
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Et moins je dors et plus je pense
Et plus je pense et moins j'oublie
L'immense impasse, l'espace immense
Qui s'étendent au fond de mon lit
C'est inouï tous ces silences
Qu'il est cosmique cet ennui
Dois-je recourir à la science?
Anesthésier l'insomnie?
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Et puis passé minuit je danse
Au rythme des tachycardies
Et tout s'emballe et tout balance
Et tout m'étale et tout me fuit
La lune est un fruit un peu rance
La vie est une maladie
Ceux qui rêvent ont bien de la chance
Et les autres ont des insomnies
Ceux qui rêvent ont bien de la chance
Et les autres ont des insomnies
Ceux qui rêvent ont bien de la chance
Quant à moi j'ai des insomnies
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Je ne dors pas
Je ne dors pas
Je ne dors pas
Semées d'étoiles
Petits trous dans la toile étanche
Tristes strass sur le voile
Et moi, envoutée de ténèbres
Je passe des heures infinies
À compter les moutons funèbres
Qui tapissent mes insomnies
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Et moins je dors et plus je pense
Et plus je pense et moins j'oublie
L'immense impasse, l'espace immense
Qui s'étendent au fond de mon lit
C'est inouï tous ces silences
Qu'il est cosmique cet ennui
Dois-je recourir à la science?
Anesthésier l'insomnie?
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Et puis passé minuit je danse
Au rythme des tachycardies
Et tout s'emballe et tout balance
Et tout m'étale et tout me fuit
La lune est un fruit un peu rance
La vie est une maladie
Ceux qui rêvent ont bien de la chance
Et les autres ont des insomnies
Ceux qui rêvent ont bien de la chance
Et les autres ont des insomnies
Ceux qui rêvent ont bien de la chance
Quant à moi j'ai des insomnies
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Ah minuit est là
Ah je ne dors pas
Je ne dors pas
Je ne dors pas
Je ne dors pas
SPOILER
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Re: T'amyhuan Raegoh
12ème soleil de la 1ère Lune Ombrale 1582
Les battements d'un cœur ? Non, des tambours.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. C'était la première chose que je remarquais. Un battement obsédant, hypnotisant et insistant. Ils étaient frappés avec force. La nuit était d'un noir d'encre. La lune et les étoiles semblaient avoir déserté ce lieu hors du temps. Seules les flammes brûlantes et lancinantes apportaient un semblant de lumière trouble et vivante.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Une odeur âcre et épaisse... écœurante. Une odeur de chair brûlée qui prend au nez. L'odeur est si forte qu'elle m'en pique les yeux, me donne des hauts le cœur.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Il est là. De l'autre côté des flammes. Forme sombre, il ressemble à un homme mais... quelque chose de noir émane si fortement de lui que c'est impossible à dire avec certitude. Impossible de distinguer ce qu'il porte. Son visage est caché par un masque de ténèbres. Non, pas de ténèbres, de bois. Ce masque, qui lui couvre tout le visage, semble vivant... expressif. Des entrelacs noirs sont gravés sur ce masque mais ne sont pas figés. Sont-ce eux qui bouge ? ou la fumée qui donne cette impression.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Toujours ces tambours. Leurs battements sont sonores et pourtant mornes, sans vie.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. La chaleur devient insupportable. Malgré les flammes, tout semble n'être qu'ombre. Un frisson, comme un vent glacial. Le masque aux dessins qui bougent devient omniprésent. Il est si malsain. La nausée à nouveau. L'odeur de graisse semble épaissir l'air alentour. Crampe d'estomac, gorge sèche. Il se met à chanter ou à psalmodier. Les lèvres immobiles du masque semblent s'étirer en un rictus mauvais.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Il s'approche. Un marteau et un burin d'orfèvre dans les mains, il s'approche. Sa voix est audible, forte mais incompréhensible. Il se penche en avant, psalmodiant toujours.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Sa voix se mêle aux battements des tambours. Il lève le marteau et l'abat sur le burin.
C'est alors que je laissais tomber l'os gravé que j'avais dans les mains. Mon cœur battait à m'en déchirer la poitrine, comme les tambours de ma vision. Mes mains tremblent encore alors que j'écris ces mots. Les odeurs s'attachent encore à mes narines. Jamais encore vision n'avait été si forte
Les battements d'un cœur ? Non, des tambours.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. C'était la première chose que je remarquais. Un battement obsédant, hypnotisant et insistant. Ils étaient frappés avec force. La nuit était d'un noir d'encre. La lune et les étoiles semblaient avoir déserté ce lieu hors du temps. Seules les flammes brûlantes et lancinantes apportaient un semblant de lumière trouble et vivante.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Une odeur âcre et épaisse... écœurante. Une odeur de chair brûlée qui prend au nez. L'odeur est si forte qu'elle m'en pique les yeux, me donne des hauts le cœur.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Il est là. De l'autre côté des flammes. Forme sombre, il ressemble à un homme mais... quelque chose de noir émane si fortement de lui que c'est impossible à dire avec certitude. Impossible de distinguer ce qu'il porte. Son visage est caché par un masque de ténèbres. Non, pas de ténèbres, de bois. Ce masque, qui lui couvre tout le visage, semble vivant... expressif. Des entrelacs noirs sont gravés sur ce masque mais ne sont pas figés. Sont-ce eux qui bouge ? ou la fumée qui donne cette impression.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Toujours ces tambours. Leurs battements sont sonores et pourtant mornes, sans vie.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. La chaleur devient insupportable. Malgré les flammes, tout semble n'être qu'ombre. Un frisson, comme un vent glacial. Le masque aux dessins qui bougent devient omniprésent. Il est si malsain. La nausée à nouveau. L'odeur de graisse semble épaissir l'air alentour. Crampe d'estomac, gorge sèche. Il se met à chanter ou à psalmodier. Les lèvres immobiles du masque semblent s'étirer en un rictus mauvais.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Il s'approche. Un marteau et un burin d'orfèvre dans les mains, il s'approche. Sa voix est audible, forte mais incompréhensible. Il se penche en avant, psalmodiant toujours.
Bam - Bam - BAM - BAM - BAM. Sa voix se mêle aux battements des tambours. Il lève le marteau et l'abat sur le burin.
C'est alors que je laissais tomber l'os gravé que j'avais dans les mains. Mon cœur battait à m'en déchirer la poitrine, comme les tambours de ma vision. Mes mains tremblent encore alors que j'écris ces mots. Les odeurs s'attachent encore à mes narines. Jamais encore vision n'avait été si forte
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Re: T'amyhuan Raegoh
6ème soleil de la 1ère Lune Astrale 1584
Cette nuit, sous la lune, j'ai rencontré un lutin
Qui se cache, petit malin, sous les traits d'un humain.
Le lac de ses yeux m'ammène vers un empire
Où régnent les belles Allégresse, Désir et Tendre Soupir.
Il est le flamboyant soleil de son domaine ;
où il passe, les gens s'arrêtent pour contempler ce beau phénomène.
La fièvre des sens s'attache à vous, Mutshitin,
et croyez-moi, y succomber est une caresse bien divine.
Qui se cache, petit malin, sous les traits d'un humain.
Le lac de ses yeux m'ammène vers un empire
Où régnent les belles Allégresse, Désir et Tendre Soupir.
Il est le flamboyant soleil de son domaine ;
où il passe, les gens s'arrêtent pour contempler ce beau phénomène.
La fièvre des sens s'attache à vous, Mutshitin,
et croyez-moi, y succomber est une caresse bien divine.
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Re: Tamy Ankaa
27ème soleil de la lune d'Azeyma 1584
Vingt et unième jour depuis le rite.
Vingt et un jours plus tard. On dirait le mauvais titre d'un de ces romans d'aventures que lisent les voyageurs pour passer le temps dans l’aéronef.
Vingt et un jours plus tard et je suis toujours là. Je fais face à ce vide et je comprend enfin que je dois le remplir de moi. Que ce vide n'avait pas lieu d'être. Que c'est lui qui me repoussait, encore et encore, enfin de se faire une place plus grande... lui... le père mille fois maudit que j'ai pris pour un ami.
Vingt et un jours après le rite... comment le monde peut à ce point être inchangé alors que j'ai le sentiment que tout est différent... Tout ? non.. c'est un mensonge. Tout n'est pas différent. J'apprend juste, je découvre ce qui a toujours fait partie de moi et ce qui a été mis là, pour servir les desseins de ceux dont je veux oublier le nom... de ces parents mille fois maudits.
J'ai changé de nom. De toute façon, il y a bien longtemps que je n'utilisais plus vraiment le nom qu'on m'avait donné. J'ai changé d'adresse aussi... besoin de repartir de neuf. Bacchus m'aide à m'installer, me récréant un nouvel espace de travail, un nouveau nid... un endroit que je pourrais regarder sans avoir l'impression qu'il est là, près à surgir et à m'obliger... encore.
J'ai conscience que je reviens de loin... mais j'ai surtout conscience de la chance que j'ai d'être si bien entourée. Vingt-et-un jour après le rituel, j'ai une conscience aiguë du fait que sans eux je ne serais plus là. Alors que je leur faisais mes adieux... que je m’apprêtais à tendre la main vers l'autre rive... alors que je cherchais la façon de partir sans être prise dans un entre-deux, sans devenir l'éternelle prisonnière de ce père mille fois maudits, eux œuvraient sans relâche...
Amasar, Bacchus, T'ewia, Musaraigne... chacun avec leur façon de m'aimer m'a permis de m'ancrer ici... chacun avec sa façon de veiller, d'écouter, de percevoir... c'est leur volonté qui a nourri la mienne... leur courage qui a nourri le mien au moment où je n'y croyais plus. Ils ont donné beaucoup, certains sacrifiant énormément, d'autres se préparant au pire... pour me sauver de son emprise... même Sigvard, dont je ne m'explique pourtant pas la présence, était là... avec eux... pour retenir ce père au nom mille fois maudit de marcher à ma place sur le monde.
Vingt-et-un jour après l'exorcisme. Mon esprit comprend enfin que le vide que je ressens encore parfois n'est en fait que la place qu'il m'avait volé. J'oscille encore entre rires et pleurs. Bien-être et peur. Partagée entre la joie d'être avec mes doux amants, mes tendres amis... et la terreur de constater qu'il est toujours là et qu'il rassemble ses forces pour prendre son dû.
Depuis vingt-et-un jours, je n'entend plus aucune des voix qui venaient de l'autre rive. Vont-elles se taire à jamais ? étaient-elles uniquement liées à lui ? où est-ce une des conséquences de mes peurs sur mes capacités et ma magie ?
Depuis vingt-et-un jours, je sens le regard bienveillant de ces personnes si chères à mon cœur. Je sens leur façon, à chacun, de veiller sur moi, de m'aider à passer le cap... je sens combien ils se démènent encore pour moi... pour me rendre ma vie... mon sourire.
Amasar Namri, Bacchus Mutshitin, T'ewia Mahamiy, Musaraigne 'akhi alqalb ... héros méconnus d'une histoire bien réelle. Ils sont ceux qui me donnent envie de poursuivre, de cracher au loin une pilule au goût trop amer de mensonge et de possession. Ils sont ceux qui me donnent la force de laisser librement couler mes larmes pour mieux rebondir et rire.
Vingt-et-un jour après le rite, je peux dire avec certitude... peu importe d'où l'on vient, peu importe qui nous a conçu... il n'y a rien d'immuable. Je deviendrai Reine de mon Destin
Vingt et unième jour depuis le rite.
Vingt et un jours plus tard. On dirait le mauvais titre d'un de ces romans d'aventures que lisent les voyageurs pour passer le temps dans l’aéronef.
Vingt et un jours plus tard et je suis toujours là. Je fais face à ce vide et je comprend enfin que je dois le remplir de moi. Que ce vide n'avait pas lieu d'être. Que c'est lui qui me repoussait, encore et encore, enfin de se faire une place plus grande... lui... le père mille fois maudit que j'ai pris pour un ami.
Vingt et un jours après le rite... comment le monde peut à ce point être inchangé alors que j'ai le sentiment que tout est différent... Tout ? non.. c'est un mensonge. Tout n'est pas différent. J'apprend juste, je découvre ce qui a toujours fait partie de moi et ce qui a été mis là, pour servir les desseins de ceux dont je veux oublier le nom... de ces parents mille fois maudits.
J'ai changé de nom. De toute façon, il y a bien longtemps que je n'utilisais plus vraiment le nom qu'on m'avait donné. J'ai changé d'adresse aussi... besoin de repartir de neuf. Bacchus m'aide à m'installer, me récréant un nouvel espace de travail, un nouveau nid... un endroit que je pourrais regarder sans avoir l'impression qu'il est là, près à surgir et à m'obliger... encore.
J'ai conscience que je reviens de loin... mais j'ai surtout conscience de la chance que j'ai d'être si bien entourée. Vingt-et-un jour après le rituel, j'ai une conscience aiguë du fait que sans eux je ne serais plus là. Alors que je leur faisais mes adieux... que je m’apprêtais à tendre la main vers l'autre rive... alors que je cherchais la façon de partir sans être prise dans un entre-deux, sans devenir l'éternelle prisonnière de ce père mille fois maudits, eux œuvraient sans relâche...
Amasar, Bacchus, T'ewia, Musaraigne... chacun avec leur façon de m'aimer m'a permis de m'ancrer ici... chacun avec sa façon de veiller, d'écouter, de percevoir... c'est leur volonté qui a nourri la mienne... leur courage qui a nourri le mien au moment où je n'y croyais plus. Ils ont donné beaucoup, certains sacrifiant énormément, d'autres se préparant au pire... pour me sauver de son emprise... même Sigvard, dont je ne m'explique pourtant pas la présence, était là... avec eux... pour retenir ce père au nom mille fois maudit de marcher à ma place sur le monde.
Vingt-et-un jour après l'exorcisme. Mon esprit comprend enfin que le vide que je ressens encore parfois n'est en fait que la place qu'il m'avait volé. J'oscille encore entre rires et pleurs. Bien-être et peur. Partagée entre la joie d'être avec mes doux amants, mes tendres amis... et la terreur de constater qu'il est toujours là et qu'il rassemble ses forces pour prendre son dû.
Depuis vingt-et-un jours, je n'entend plus aucune des voix qui venaient de l'autre rive. Vont-elles se taire à jamais ? étaient-elles uniquement liées à lui ? où est-ce une des conséquences de mes peurs sur mes capacités et ma magie ?
Depuis vingt-et-un jours, je sens le regard bienveillant de ces personnes si chères à mon cœur. Je sens leur façon, à chacun, de veiller sur moi, de m'aider à passer le cap... je sens combien ils se démènent encore pour moi... pour me rendre ma vie... mon sourire.
Amasar Namri, Bacchus Mutshitin, T'ewia Mahamiy, Musaraigne 'akhi alqalb ... héros méconnus d'une histoire bien réelle. Ils sont ceux qui me donnent envie de poursuivre, de cracher au loin une pilule au goût trop amer de mensonge et de possession. Ils sont ceux qui me donnent la force de laisser librement couler mes larmes pour mieux rebondir et rire.
Vingt-et-un jour après le rite, je peux dire avec certitude... peu importe d'où l'on vient, peu importe qui nous a conçu... il n'y a rien d'immuable. Je deviendrai Reine de mon Destin
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