Âge : 32 ans
Origine : Doma
Race : Ao'ra
Ethnie : Raen
Emploi : Samouraï / Barde
Résidence : Lavandière, 10 - 55 ; éthérite des Comptoirs de la Bouquetière (Annexe)
Caractère :
Qualités : Loyale, brave, généreuse, sociable.
Défauts : Téméraire, fière, vantarde.
Histoire : Je ne me souviens que des cris. Le crissement caractéristiques des rouages de ces machines du diable, dont les lourds pieds martelaient le sol. Le bruit de leurs armes qui se rechargeaient. Et ce fut comme un tonnerre. Des éclairs fusaient deçà delà. Je me souviens avoir senti une lourde pression autour de mon bras. Quelque chose, ou plutôt quelqu'un, m'entraîna ailleurs, loin. Les corps, criblés de balles d'un calibre trop important, tombaient au sol comme des ballots de paille, sans vie. Le sang giclait tant que l'on aurait pu croire qu'il pleuvait. Mais à Doma, le temps était toujours clément. Du moins, jusqu'à ce jour maudit.
La nouvelle de la mort de Gaius van Baelsar avait résonné comme un écho sur la mer, et était arrivée à l'oreille des domiens qui, trop heureux, s'étaient rebellés contre les forces de l'Empire de Garlemald. Cependant, cela ne tarda pas non plus à s'entendre, et la nouvelle fut annoncée à Solus zos Galvus, l'empereur en personne. Il n'attendit pas un jour avant d'envoyer des troupes pour massacrer les fous qui avaient osé discuter son emprise totale sur Doma et sa région.
C'était il y a tout juste un an. Tous mes amis avaient disparu. Ils avaient choisi de fuir, ou de mourir pour leur patrie. Moi, j'avais pris le large avec Mistwalker No Yugiri, qui avait pris l'initiative de nous sauver et de faire cap sur Éorzéa. Je n'avais pas de nouvelles de ma famille, qui vivait à la périphérie de la ville. Yugiri m'avait dit qu'il valait mieux les considérer comme morts. J'ai pleuré, beaucoup. Même si je viens d'une lignée qui est connue pour son sens de l'honneur et sa force mentale, je ne pus m'empêcher de verser des larmes pour mes proches, pour notre peuple.
Il fallut du temps pour que les éorzéens nous acceptent, eux qui avaient déjà subi l'arrivée des habitants d'Ala Mhigo. Nous étions arrivés à Ul'dah, mais la crise qui régnait déjà en ces lieux ne fit qu'aggraver notre situation, déjà précaire. Cela faisait des semaines, que dis-je, des mois que nous voguions, errant sur l'immensité de l'océan. Beaucoup d'entre nous étaient mort, de faim, de fatigue ou des séquelles de leurs blessures. Trop peu demeurèrent vivants. J'en faisait pourtant partie. La misère nous guettait du coin de l'oeil.
Heureusement, mon père m'avait raconté qu'il servait jadis un seigneur éorzéen, durant ses jeunes années. Car en effet, ma famille est connue pour son don à protéger les personnalités importantes. D'où le nom de notre clan, "Okizuchi", qui signifie "muraille des rois". Mes parents m'ont nommée Ryuko, qui se traduit par "enfant de dragon". Un pied-de-nez au mythe qui dit que les Ao Ra sont des descendants des dragons. Mon poste de prédilection est donc de protéger et de m'assurer de la sécurité des personnes de haut rang, quitte à y laisser ma vie. Malheureusement, les hautes familles d'Éorzéa n'étaient pas prêtes à laisser une immigrée défendre leur vie.
Je mis donc longtemps à trouver un poste, enchaînant les petits boulots plus ingrats les uns que les autres. Ce fut un assassinat qui permit de m'ouvrir des offres d'emploi : en effet, le meurtre de la sultane d'Ul'dah, Nanamo Ul Namo, alertant les nobles et autres bourgeois. Notamment la famille Fortemps, une des familles les plus influentes d'Ishgard, qui fit appel à mes services. Depuis, je protège ces gens au péril de ma vie, contre rémunération. Cependant, un incident bouleversa ma mission à leurs côtés : voyant mon affinité avec son fils Emmanellain, le comte de Fortemps voulut me marier avec lui. Ne souhaitant pas passer ma vie aux côtés d'un jeune noble de sa trempe, il m'était primordial de trouver une excuse valable. Me voilà donc engagée dans l'église ishgardaise, apprenant les textes sacrés, cloîtrée de longs mois durant dans la grande bibliothèque. A ma sortie, je retournais à la Lavandière, me ressourçant au sein de La Songerie, la villa de la compagnie libre des Songes de Nymeia.
Très vite, j'eus vent d'un concert ayant lieu au Dauphin Cuirassé, dans le quartier de La Brumée. Je décidais alors d'y faire un tour. Je rencontrais la chanteuse Lys, qui, apprenant mon talent de barde, me proposa de l'accompagner durant sa représentation. Que ne fut pas ma joie lorsque je vis tous ces gens danser et rire ! Plus tard dans la soirée, j'appris qu'un équipage de corsaires recrutait de nouvelles têtes dans leurs rangs. Intriguée, je me décidais à aller les rencontrer. Me voilà donc corsaire, voguant au gré du vent, et apprenant sur les ficelles du métier. Ou dirais-je plutôt, les cordages. En quête de nouvelles aventures.