Les fois Eorzéennes :
Avec les divers principes des religions d’Extrême Orient récemment imprimés dans son esprit, on peut souhaiter réexaminer les fois éorzéennes, et se livrer à une étude comparative de leurs mythologies. De tels exercices académiques peuvent souvent amener à découvrir des points communs entre les cultures qui pourraient autrement être négligées.
Les Institutions Religieuses :
Le culte éorzéen du panthéon des dieux connus comme les Douze, et ses coutumes pour les individus de choisir un divinité patronne singulière qu’ils vénèrent au-dessus de tous les autres. Cette décision est généralement influencée par l’association de la divinité avec un grand nombre de facteurs clés, incluant l’origine de la personne (nationalité, race, ou clan), le jour de naissance et autres dates spéciales, ou la nature de ses occupations, voir l’appel de la vie.
Même si chaque grand cité-Etat est identifiée à une de ces divinités patronne, on peut aussi rencontrer des institutions religieuses importantes fondées sur une forme plus dévouée de vénération. La cité assiégée par les dragons d’Ishgard par exemple, adopta Halone non seulement comme divinité gardienne, mais l’installa aussi comme une figure centrale de l’Eglise Orthodoxe Ishgardienne, la religion officielle de la nation. Les sections suivantes fournissent une vision en profondeur sur l’Histoire et les doctrines de plusieurs organisations actuelles qui maintiennent un nombre significatif de dévots.
Bien que le peuple de Gridania ai pris Nophica, la Matrone, pour déesse, aucune organisation définit n’a jamais été fondée autours de sa foi. Ceci est en large part dû à l’unique relation que la nation entretient avec les énigmatiques esprits de la Forêt des Douze, et la place importante dans la médiation religieuse des anciens Padjal et Druides dans la société gridianienne
L’Ordre de Nald’thal :
A la tête de ce qui est la première religion d’Ul’dah pour le nombre de ses pratiquants, l’Ordre de Nald’thal est une organisation dévouée au dieu du commerce et gardien du sous sous-monde. Nald’thal est traditionnellement dépeint comme un dieu unique à l’aspect dual, ou comme une déité jumelle, mais c’est cette dernière interprétation que l’Ordre a embrassée, encourageant la croyance que Nald et Thal sont des entités distinctes.
Selon les enseignements de l’Ordre, les jumeaux commerçants président chacun leur propre domaine : Nald, le monde des vivants, et Thal, les halls des morts. Quand il n’est pas en cours de rénovation, Le Sacrarium de Milvaneth, le temple de Nald, est maintes fois traversé par des marchands pieux cherchant à s’attirer faveurs et fortune sur leur vie. Inversement, l’Ossuaire d’Arrzaneth, le temple de Nald, est plus populaire chez les pauvres et les opprimés, qui prient pour leur richesse dans le royaume des morts. Comme on pouvait s’y attendre, l’Après-vie est le cœur du système de croyances de l’Ordre de Nald’thal.
L’Ossuaire d’Arrzaneth est également responsable de l’accomplissement des rites funaires, et c’est à travers les sortilèges destructeurs employés pour préparer les morts que ses prêtres perfectionnèrent l’art de l’Occultisme. C’est une connaissance courante que la fondation de ces magies a été posée dans la cité depuis longtemps brisée de Belah’dia, les plus anciennes racines que l’on peut suivre remontent même jusqu’à l’ancienne civilisation de Mhach. Il a été également bien documenté, néanmoins, que la divinité gardienne de Belah’dia était Azeyma, la Gardienne du Soleil, fournissant des preuves flagrantes que les voies de l’arcane et des lois religieuses ne convergent pas toujours.
Avec un œil surveillant la prospérité d’Ul’dah, les prêtres sages de l’Ordre ont longtemps servit la famille royale comme spécialiste de la loi et administrateur. Avec cette position privilégiée, ils furent approchés par les Princes Marchands et leurs semblables qui ambitionnaient de faire pencher la législation en leur faveur en leur offrant des quantités outrageuses d’argent. De telles relations profanes attirent le mépris des membres les plus spirituels du clergé, mais la Grande Prêtresse Dewlala, avec son siège sécurisé au Syndicat, ne montre pas le moindre signe de renoncement que ce soit pour elle ou sa solide autorité sur son organisation.
L’Eglise Orthodoxe Ishgardienne :
L’Eglise Orthodoxe Ishgardienne est la religion dominante d’Ishgarde, et l’Archevêque, le dirigeant élut de l’Eglise, sert également traditionnellement de tête de l’Etat. A la fois une institution et une autorité incontestée, l’apogée de la tumultueuse Guerre du Champs des Dragons exposa les déceptions tissées tout au long de l’Histoire sanctionnée de l’Eglise, laissant le clergé chancelant au lendemain des accablantes révélations.
Selon les écritures, l’Eglise Orthodoxe Ishgardienne fut fondée durant la 545ème année de la Sixième re Astral par le premier Archevêque, un homme plus tard canonisé en tant que Saint Reymanaud. Dans une annonce faite par Sieur Aymeric Borel, seigneur Commandant des Chevaliers du Temple et Orateur de la Chambre des Lords, cette date se révéla fausse, avec une histoire véritable marquant l’établissement de l’Eglise environ cent cinquante ans avant. C’est probablement autours de l’année 360 que les Elezens poussés vers le Nord dans l’Echine d’Abalathia par l’expansion Hyuroise, que commença la standardisation de leur foi avec la construction d’un temple voué à Halone dans les Hautes Terres du Coerthas. La décision des colons d’adopter la Conquérante comme une divinité patronne était probablement influencée en grande part par la menace toujours présente de dragons hostiles. Une décennie plus tard, néanmoins, la tragédie de Sainte Shiva et du grand dragon Hraesvelgr incita à une trêve entre Elezens et Dragons, et pour plusieurs générations suivantes, les enseignements de l’Eglise tournèrent autours des principes de coexistence pacifique.
Cette harmonie éclata durant l’année 545 avec la trahison odieuse du roi Thordan contre la Première Couvée, et sa mort subséquente. Privée de son monarque, les chevaliers restant des douze, les aïeux des Quatre Grandes Maisons, complotèrent avec les hauts rangs du clergé pour élever Reymanaud à la position d’Archevêque et lui conférer les pouvoir du trône. Ils procédèrent ensuite à la fabrication et la dissimulation de l’Histoire en dissimulant les méfaits du passé, et en supportant la création du type de bureaucratie nécessaire à gouverner une nation en guerre constante.
Finalement, la corruption des préceptes au cœur de la foi fut simplement un moyen de dépeindre les Dravaniens comme des méchants, et prêter une légitimité sainte aux atrocités de la Guerre du Chant des Dragons, justice et moralité ne jouant aucune part dans cette évolution. Ces vérités ont amené une série de représailles, et de larges réformes ont prit place sous le gouvernement nouvellement établit.
Les adhérents cherchent à restructurer le Saint Siège et réévaluer les enseignements pour ramener l’Eglise Orthodoxe Ishgardienne à ses racines.
Portant le nom du premier archevêque de l’Eglise, la Cathédrale de Saint Reymanaud est dite avoir ét construit sur la base de la première pierre utilisée pour la construction du premier temple d’Halone d’Isghard. Avec chaque facette de l’Enchiridion désormais remise en question, néanmoins, la vérité de cette assertion est soumise à débat.
Une cathédrale orthodoxe d’Halone n’est pas considérée comme complète sans au moins une imposante statue d’Halone, armée pour la bataille. Les guerriers galants qui tombent durant la guerre sainte contre les Dravaniens croyaient entrer dans le palais de glace de la Conquérante, et recevoir un accueil chaleureux dans ses halls glacés.
Le poing de Rhalgr :
Quand les terres d’Eorzea furent engloutie durant la Sixième ère ombrale, certains survécurent en suivant la piste d’une comète enflammée jusqu’aux montagnes de Gyr Abania. Croyant que Rhalgr avait envoyé ce signe pour leur permettre d’échapper à la mort, ces réfugiés montrèrent une grande gratitude à la divinité, et en firent désormais du Destructeur leur protecteur et leur sauveur. Leur foi unit se divisa finalement en plusieurs factions, la plus grandes d’entre elles était le « Poing de Rhalgr ». La nature impitoyable de la vie dans les sommets encourageant la propagation de leurs enseignements, entrainement dévoué de l’esprit et du corps pour s’approcher de la perfection du Destructeur, octroyant la force de survivre aussi brutale que soit la lutte. Ce conditionnement fervent servait également les disciples de Rhalgr dans leur combat contre les prédateurs sauvages de la région, et produisait de solides soldats pour le mercenariat.
Suivant le chemin de la méditation et de la discipline physique, les membres du Poing de Rhalgr cultivaient des techniques martiales uniques, et se forgèrent une véritable armée de moines-guerriers. Et comme leurs rangs croissaient, il en allait de même de leur présence, jusqu’à ce que leur influence sur la société de Gyr Abania crût suffisamment pour ne pouvoir être ignorée de personne. Au lieu de chercher à réprimer ce pouvoir grandissant, la famille royale choisit de l’intégrer dans les forces de la nation. La religion du Poing devient la religion d’Ala Mhigo, et en retour de la reconnaissance officielle de leur foi, les moines étaient tenus de répondre quand la tourmente menaçait l’Etat.
Ces relations continuèrent de bénéficier aux deux partis pour un temps, mais allait connaitre une fin brutale et tragique durant le règne du roi fou Théodoric. Le franc-parler des anciens du Poing était comme une mauvaise herbe pour le parti de Théodoric, et donc le monarque proclama que son autorité portait la volonté divine de Nyméa, elle qui se tient au-dessus de Rhalgr.
Sans surprise, les moines rechignèrent à la demande de Théodoric de vénérer sa personne royale. Comme si c’était le signal, les soldats du roi procédèrent à l’arrestation de tous les anciens au motif de la trahison, les soumettant à la torture jusqu’à ce qu’ils confessent leurs plans pour renverser le trône. Les prisonniers furent exécutés pour leurs « crimes » durant l’année 1552, Théodoric lança alors ses forces pour raser le Temple du Poing et fit massacrer tous ceux qui priaient à l’intérieur. Les moines furent massacrés dans le feu et le sang, leur ordre ne laissant que des ruines fumantes, cependant, au cours des années récentes, on peut entendre des nouvelles comme quoi un survivant auto-proclamé serait retourné en Gyr Abania, et qu’il chercherait désormais à reconstruire la gloire passée du Poing de Rhalgr.
L'Etendue de Rhalgr fut construire au pied du Temple du Poing, et il est dit qu’elle reçoit la grâce de la présence du Destructeur lui-même, cela en fit un des lieux favoris pour l’entrainement des moines. Le site resta une ruine noircit durant de longues années suivant l’exécution des ordres macabres du roi fou, mais il sert désormais de donjon à la résistance ala mhigoise.
Rhalgr est généralement décrit comme un mage portant un bâton de bronze, et son apparence ajoutée à son pouvoir de commander la foudre, a laissé penser aux érudits qu’il se confond avec Ramuh, le dieu des Sylphs. La théorie avance qu’ils sont chacun un aspect d’une ancienne divinité, et que ce sont seulement les légendes transmises par les différentes races qui a donné naissance à la perception de deux divinités distinctes.
Les Missionnaires :
Bien que la foi commune des Douze se soit, sans la moindre aide, propagée aux coins les plus éloignés d’Eorzea, il y a certaines sectes qui ont mis en avant d’énormes efforts pour soutenir leurs troupeaux respectifs. Une historiquement investie fut l’Eglise de Saint Zozonan le Berger lequel, durant les premières années du 13ème et du 14ème siècle de la Sixième Ere Astrale, financèrent d’innombrables expéditions missionnaires dans les régions les plus reculées de l’Aldenard et d’au-delà. Bien que ces voyages finirent surtout par aider à étendre les frontières des cartes connues le danger encouru était tel que deux équipages sur trois furent perdus.
SPOILER
Source: Traduction de l'Encyclopedia Eorzea II