[Chronique - Achevée] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

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Akayane
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[Chronique - Achevée] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

Message par Akayane » 21 juil. 2024, 01:04

Carnet de chasse d’une Rôdeuse Vipère.
Chasses d'Akayane Kosenjobi.

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Première proie : «Toklarak, la Wivre égarée.»
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« Une nouvelle responsabilité, un nouveau journal de voyage ! Bien décidée à prendre plus qu’au sérieux mon rôle nouveau en tant que Rôdeuse vipère. Je ne voulais pas parler uniquement des missions fournies en tant qu’aventurière, ce qui nous conduisis vers le Tural depuis quelques semaines maintenant. Bien entendu, plusieurs chasses auront lieux lors de mes missions, mais ce carnet de chasse lui est dédiées aux tâches purement fournies en tant que rôdeuse vipère. Des tâches parfois plus rare, mais tout aussi intense, qui me conduira toujours à comprendre et à manier un peu plus mon rôle en tant que Rôdeuse vipère, progressant à la suite de l’héritage de Zinzoo Ja. La première chasse de ce carnet sera celle de Toklarak, une wivre qui fut arrachée à la Sylve-mère, territoire Mamool Ja, par quelques parjures des leurs. Les écailles rouges, quelques fanatiques encore plus absolu liés aux héritiers de la Calamité, eurent décidés d’essayer d’atteindre Urqopacha avec une wivre en espérant pouvoir l’offrir, mais la bête visiblement s’était échappée et avait tué deux pauvres Xbr’aal provenant d’Iq Br’aax.

La tâche advint pour des protecteurs du Tural, et au vue du lien d’un d’entre nous avec la tâche, elle nous fut confiée. Ce lien était avec Jaruk Ja Ja. Un Mamool Ja bicéphale provenant de bien loin de là, en Tural, mais certainement des îles vers le sud. Accompagné par son percepteur, le bien jeune Mamool Ja devait avoir ses premières expériences du combat, et de l’humilité, habitué à être bien vu par sa naissance. Mais il à bon fond, bien plus qu’il ne semble l’imaginer, et une semaine qu’il nous fut présenté à Wachunpelo par son percepteur. Après quelques simples tâches, voilà une épreuve qui semblait digne d’essayer d’avoir un véritable défi : Affronter la Wuivre renforcée par les Écailles rouges était sa première grande épreuve, et pour moi, ma première chasse à inscrire dans mon nouveau journal après avoir finie mes premières épreuves depuis la chute du Pourvoyeur d’Obscurité.

Le voyage en ballon fut des plus amusant, je dois bien le dire ! Nous installant un instant à Iq Br’aax sous les regards curieux des locaux, surtout envers Jaruk Ja Ja paraissant légèrement plus grand que les autres Mamool Ja, alors qu’il devait encore beaucoup grandir dans les années à venir. L’étendue de la jungle était plutôt magnifique à voir, la lumière d’un ciel dégagé passait à travers les branchages magnifiques tandis que nous quittions les lieux vers l’emplacement où les premières victimes de Toklarak avaient été faite. Avançant à travers les contrées lors d’une traversée paisible, contemplative, observant la nature sauvage environnante tout en regardant le curieux cristal que Yuki m’avait fourni. Ce dernier était censé pouvoir capté l’éther de la bête, fournie par Lucian, une petite œuvre Sharlayanaise bien travaillé en soit ! Nous progressions ainsi ensemble pendant que je m’intéressais au petit dispositif, jusqu’à ce que des cris très singuliers se firent entendre. Arrivés juste à côté d’un des recoins où les premières victimes furent faites, de la fumée s’échappait tandis que des feux devaient être déclarés.

Des feux bien dangereux, et étrangement deux Sylveplume vinrent apparaître. Elles aussi, sortaient de la Sylve-mère, les magnifiques bêtes avaient du remonter pour poursuivre ceux ayant volé les plus jeunes de leur groupe. Les esprits incarnant ses êtres comme creux, recouvert d’herbes et de lumières intenses autours d’un corps boisés, semblait comme hostile, mais elles étaient craintive. Dans l’attente d’aide. Apaisant leurs peurs que nous étions là pour récupéré les jeunes qui furent enlevés à ce groupe d’esprits. L’un tira ma manche soudainement en nous guidant vers la zone enflammée. Jaruk Ja Ja restant dans les buissons, à l’affût, Yuki et moi découvrions les flammes s’étendant dans les environs. Les marques du meurtre des deux chasseurs Xbr’aal restaient, mais comme pour essayer de rendre encore plus attrayant la marque de sa force, un écaille rouge Mamool Ja était là en attisant les flammes, priant le pouvoir de Valigarmanda en espérant que ce dernier contaminerait les lieux comme les traces d’Urqopacha.
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Laissant Rinne s’occuper des flammes, elle reprit sa forme d’immense chouette en usant des vents puissants. L’éther éolien ayant l’ascendant sur l’éther flamboyant, elle parvient à empêcher un feu de forêt intense. Yuki jaillit vers un écaille rouge qui attisait les flammes, le choc l’assommant d’un coup. Je parvins à fendre la cage qui retenait les petits esprits Sylveplume, fusant vers les leurs. Les entités de Ja Tiika réunie, me laissant une feuille couverte de lumière avant de partir, retournant vers la Sylve-mère, me laissant l’idée qu’un jours, elle pourront être vue quelque part de nouveau. C’était une bien sympathique rencontre, et tôt ou tard je suppose qu’elle portera ses fruits quand nous exploreront les terres de Yak T’el. Pour l’heure, Jaruk Ja Ja revenant avec un captif, ce dernier fut réveillé par un peu d’eau alors qu’il gisait au sol, tenu par le massif bicéphale. Il n’avait que mépris pour moi, mais répondait plus facilement à celui qu’il tentait de convaincre qu’il pouvait être animé par les flammes de la Calamité pour devenir un être supérieur. Peu intéresse, il offrit quand même quelques informations, et j’avais eue le temps d’utiliser la fameux boussole de Lucian pour nous trouver une piste. Très peu de temps suffit à faire venir une patrouille locale, menant les prisonniers vers le jugement de Mamook tandis que nous continuions la piste, avec en main un moyen de suivre l’éther.

Les environs étaient de plus en plus difficile à emprunter, entre les amas de végétaux gênant, et les sortes d’écureuils bizarres – des « Ty’aitya » de ce que j’ai pu retenir plus tard comme nom, passant en foule au dessus de nos têtes. Arrivant dans une zone de dévastation, la situation n’avait été que trop claire : Essayant de déplacer la bête, les membres de l’écaille rouge avaient subie sa violence. S’écartant brutalement de la route, le chariot mené par les Mamool Ja violent s’était écrasé proche d’un précipice menant vers la Sylve-mère, avant de se briser. Les deux occupants avaient été promptement débarrassé par la bête, visiblement Toklarak n’avait pas apprécier qu’ils tentent d’en faire une bête de guerre pour de stupides ambitions de batailles. Foudre, feu, et glace. Ils avaient donc bien tentés de lui offrir de l’éther vagabond de la Calamité, et cela avait du brisé son esprit incapable de suivre et de survivre réellement longtemps à une telle maîtrise. Le rendant cela dit encore plus dangereux. Un Mamool Ja congelé fut libéré par Yuki, Rinne se préparant à l’amener aux gardes pendant que nous nous préparions à suivre la piste. Il avait poursuivi les bêtes de sommes, et Toklarak, au vue de son très récent passage, devait encore être en train de dévorer gouluement son repas après s’être une seconde fois échappé à ceux voulant en faire une bête de guerre. Progressant à toute vitesse à travers la végétation, la chaleur gagnait de plus en plus en intensité, à mesure où son éther était particulièrement intense en progressant finalement jusqu’à essayer d’atteindre la bête.

Dans les environs, gisaient les restes de ce qu’il avait dévoré, en bonne partie carbonisés ou congelés, des traces des deux éthers principaux usés, la foudre ayant encore bien du mal à être usé par la wuivre dans le surplus éthérés le rendant si particulier. Dévorant son dernier maître, les crocs plongés dans ses chairs, Toklarak tourna alors lentement la tête vers nous en dévoilant toute sa majesté. La bête avait comme des flammes de sa tête à la pointe de sa queue, ondulante le long de son dos dans un grondement puissant, agitant la tête comme si elle lui faisait mal. Toklarak souffrait, et nous allions faire de notre mieux pour l’arrêter, comme ce fut le cas pour Oonopi il n’y à pas si longtemps. La stratégie pour le vaincre fut simple : J’allais interrompre sa charge en le sonnant, le laissant être débordé par un encerclement rapide avec Jaruk Ja Ja et Yuki, en fonçant ensemble en même temps. L’impact de nos assauts nous envoya en arrière, je chutais sur un genou tandis que la bête reculait, un coup de tête envoyant Yuki en arrière, avant qu’elle ne balance sa queue dans des chocs dévastateur.

Yuki s’écrasa plus loin, inconscient après l’impact, Rinne dessus essayant de l’aider pendant que Jaruk Ja Ja esquivait. M’écrasant contre un arbre quand l’épaule de la bête me propulsa, avant de la charger de nouveau en grondant. Apparaissant sans cesse en fusant autours de la bête, laissant quelques images miroirs, elle fut brutalement surpassée jusqu’à ce qu’elle ne tente de nous congelés, Jaruk Ja Ja et moi. Forçant la foudre à fendre la glace me retenant, me libérant dans une impulsion éthéré en surchargeant l’éther qui me rendait si vive. Les coups tombèrent encore et encore, fit de ses assauts, jusqu’à l’avoir propulsés sur les deux pattes, légèrement en l’air, l’offrant à Jaruk Ja Ja pour lui offrir la fierté d’abattre lui même sa première véritable proie. La bête vaincue chuta lourdement en arrière, brisée. Tandis que l’éther forcé dans son incarnation fusa loin en l’air, disparaissant doucement dans les cieux. S’écroulant lourdement au sol, la bête vu vaincue. Toklarak n’était plu, et les Mamool Ja de l’écaille rouge n’auraient plus l’occasion d’essayer de s’en servir pour une raison ou une autre. Jaruk Ja Ja récupérait sur elle ce qui pouvait servir d’une preuve de sa bravoure pour son percepteur, fier et heureux. Et pour une fois, je lui accordais l’idée de se sentir très fier de lui même. Ça ne fait pas de mal à personne, et après tout, ce n’est que la première chasse, avant bien d’autres à accomplir !»
- Akayane Kosenjobi.
Dernière modification par Akayane le 20 mars 2025, 08:55, modifié 1 fois.

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[Chronique] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

Message par Akayane » 25 juil. 2024, 00:06

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Deuxième proie : «Le meurtrier des horizons.»
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« Une seconde proie pour ce carnet, entre les récentes missions effectuées ! Bien que je commence à avoir de l’affection pour Urqopacha, il m’est agréable de pouvoir profiter de ses différentes chasses pour atteindre quelques proies dans des zones un peu plus isolées, éloignées des montagnes pour entrer dans les terres verdoyantes et touffues de Kozama’uka. Après avoir du pourchasser une Wivre, c’est le tour d’une bête avec un nom singulier qui nous fut désigné : Un Croco-marteau ! Sorte de crocodile avec une tête immense ressemblant à un marteau pour s’écraser sur nous dans des chocs puissants. Mais ce n’était clairement pas le seul problème avec ce qui fut surnommé par les plaignants comme étant « Le meurtrier des horizons. » La commanditaire, Ynja Paharo, avait du voir plus d’un étranger tué ou blessé particulièrement gravement par la bête qui s’était déchaînée sur eux, jusqu’à ce que l’inquiétude ne monte : Surnommée Le meurtrier des horizons, ne visait étrangement que les personnes provenant des terres lointaines de l’Ouest et qui étaient venue pour une raison ou une autre dans le nouveau monde.

Peu envieuse de voir autant d’inconnu arpenter les terres en cherchant à balayé ceux qui n’étaient pas de Tural, il était difficile d’imaginer que ça soit par un instinct purement politique que de vouloir massacrer les gêneurs d’autres horizons. Quelque chose clochait clairement, dans les actes de cette bête, et nous avions à atteindre son territoire en retraçant sa présence pour essayer de l’abattre avant qu’elle ne tue la moindre personne supplémentaire. Voilà une chasse, qui se finirait par son propre accomplissement, pour arrêter quiconque se tentant à essayer de dévorer les pauvres gens au passage. Pour cette chasse, nous l’accomplirions avec Yuki, notre petit duo toujours actif pour de pareille mission qui nous changerait un peu des flammes intenses depuis ses derniers jours. Nous retrouvions à Ok’hanu, encore malmenée par la tempête, plusieurs travaillant à la reconstruction, nous laissant passer en discutant à l’idée de pouvoir se débarrassé d’une menace environnante pour tout étranger passant non loin de chez eux. La journée nous semblait vraiment agréable, un ciel paisible pour une journée tranquille dans la contrée, sans être embarrassé par les vents ou les problèmes. En ce jour de paix, les Hanu-Hanu en profitaient pour s’occuper de leurs affaires.

En nombre, ils parcouraient les environs en travaillant paisiblement, discutant entre eux de leurs occupations et de leurs affaires. Après une discussion avec Yuki, ce dernier préférait interrogés les derniers survivants des attaques du Meurtrier des Horizons en espérant en savoir plus. Et c’est en prenant cette route spécifique, que nous tombions sur la route d’une future alliée particulièrement sympathique, même si de prime abord, elle nous apparaissait particulièrement bavarde. Essayant de nous faire savourer notre venue à Ok’hanu, en nous parlant de tout dans la ville sans vouloir être convaincue que nous étions là pour s’occuper du problème qu’elle craignait, jusqu’à atteindre le lieux de soin improvisé. La Hanu-Hanu, une amie de notre nouvelle guide, Numuhali, s’occupait d’un Lalafell pratiquement inconscient et d’une Roegadyn à qui il manquait une jambe. S’installant paisiblement proche du Lalafell avec toute la douceur dont il était capable, Rinne à ses côtés apaisant ses maux, le temps qu’il reprenne un instant conscience. Désignant Numuhali, parlant de l’endroit où le soleil touche les eaux, il y avait visiblement une signification profonde dans son propos, et la Hanu-Hanu soupira, en répétant qu’elle ne voulait pas nous y mener. Le Lalafell inconscient, Yuki le laissa à son traitement en demandant avec toute la conviction d’un jeune aventurier, à être mené là-bas.

Celle ci hésita un instant, et finissant par croire Yuki, où était charmée par les gros yeux ronds de Rinne essayant d’être adorable, je ne sais pas trop ce qui était le plus efficace. Elle finie par nous mené vers l’emplacement où notre traque pourrait commencer. C’est en quittant la ville de Ok’hanu que soudainement, un étrange Mamool Ja vint. Se moquant de notre guide, se proposant de l’être à sa place, ce certains Tubon Ja était quelqu’un de peu appréciable et de très critique envers celle qui nous mènerait, mais Yuki décida que ce serait Numuhali qui nous mènerait là où le soleil est visible. Il l’était partout, j’entends, mais c’était le nom des lieux, donc j’imagine que ça le rendait comme plus beau là-bas, et c’était bien vrai ! Quittant le village, nous préparant à une longue marche pour débuté une traque, sans être encore conscient que c’est nous qui commencions à être traqué. Le voyage dura une bonne heure, traversant pendant quelques instants des endroits sympathiques, visiblement Numuhali savait parfaitement où nous menés pour nous faire rencontrer des petits passages parmi les plus charmants qui soient en découvrant les environs, explosant et passant à travers des petites rivières, sautillant de pierre en pierre. C’était amusant, jusqu’à ce que Yuki aux guets, ne repère avant moi la menace.
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Dans la rivière, une secousse aqueuse terrible emportant notre morceau de pont, nous retrouvant soudainement à fuser sur les eaux à toute vitesse, dans un courant agité, en nous installant comme possible sur la plateforme de bois au milieu de l’eau pour ne pas tomber. Yuki remit un cristal de protection de Lucian à Numuhali, qui s’amusait tant jusque là, passant de la joie à la frayeur en un instant qu’elle me fit beaucoup de peine. Des Orobons jaillirent à toute vitesse vers nous, les poissons fuyant visiblement un prédateur bien trop dangereux passaient à toute vitesse, et risquaient de nous mordre, voir pire au passage, en étant sur leurs routes. Tranchant à toute vitesse de mes deux lames, j’usais de la célérité dans des lueurs bleutés vives en passant de l’un à l’autre, chaque coup en fendait un, tandis que Yuki éloignait ceux s’approchant de la Hanu-Hanu dans des vagues de pressions éthérés intenses. Après un instant à s’accrocher comme on pouvait pour ne pas tomber, dans des courants à toute vitesse ayant des moments de zig-zag qui auraient été très amusant si la situation avait l’air moins mortelle, nous nous arrêtions alors doucement contre un banc de terres. Quelqu’un avait fait en sorte que arrivions là, en témoigne un étrange jet de corde nous guidant ici, et c’était visiblement pour nous attirer entre les crocs de la bête. Contemplant les environs d’un recoin calme de la zone d’Uyuyub’, un œil immense s’ouvrit quand le Croco-marteau titanesque jaillit. Il tenta de dévorer immédiatement Yuki qui esquiva soudainement, tandis que je bondis de côté.

Rinne fut installée auprès de Numuhali, hors de question qu’elle soit blessée lors de notre chasse, tandis que l’énorme bête se préparait à nous assaillir. Envoyant un fort impact d’éther flamboyant en plein contre son visage, Yuki le sonna l’instant nécessaire pour que mes coups portes. D’innombrables coups d’épées, le saturant en frappe, en le blessant à bien des endroits. Un coup de patte me fit valser plus loin, et son museau-marteau écrasa Yuki dans les flots, essayant visiblement de le noyer. Une lame cachée dans la tunique de Yuki suffit, en se plantant dans une grande blessure que j’avais fais à la bête sur le flanc, pour qu’elle abandonne. Et quand un coup de griffe allait écraser Yuki, intervint notre « petit protéger » - jaillissant dans un grand rire. Jaruk Ja Ja arrêta le coup en un tour de force, avant de se prendre la queue de la bête en valsant plus loin.

Un assaut de plus la laissant en piteuse état, tandis que j’avais pu même grimper sur son dos en lui laissant une sacrée blessure en joignant mes lames. Elle s’enfuit, partant dans la jungle à toute vitesse, et même avec un instant profitant des soins offerts par Numuhali nous offrant une étrange sphère verte. Il fallait poursuivre la bête à toute vitesse. Ses blessures la rendaient moins vive, et nous accourions à sa suite en usant de bien de l’éther pour se mettre à son niveau, esquivant les pierres et les arbres que la bête opposait à notre venu dans un saccage total. Jaruk Ja Ja parvint à la sonner un instant, me laissant le temps de la foudroyer plein flanc. Ce qui offrit le passage à Yuki pour planter sa lame là où j’avais blessé la bête auparavant dans le dos. Continuant sa ruée en s’écrasant contre un versant de pierre, elle était rentrée « chez elle » - L’endroit où le soleil, traversant des feuillages spécifiques, donnait l’impression d’être encore plus flamboyant, et magnifique.

C’était contemplatif, mais le rire cruel de Tubon Ja se fit entendre. C’était lui, le meurtrier des horizons, celui qui usait du Croco-marteau massif pour abattre les étrangers venant en Tural, avec une haine débordante pour les inconnus, et une peur incontestée. Plusieurs avaient déjà été tués, et c’était déjà de trop. Usant d’éther, le Croco-Marteau devait être dans les premiers stades de force d’un Tural Vidraal, alors que l’énergie mauve d’un neutre intense frappa Yuki préparant une attaque et balayant Rinne pendant qu’elle bloquait Tubon Ja. Pour en finir, après quelques assauts, Jaruk Ja Ja et moi sonnèrent la bête dans un déluge de coup, une lame projetée de notre jeune protégé se planta dans l’œil de la bête tandis que je frappais dans une explosion éthérée formée par ma double lame. Mais ce fut le sabre de Yuki, qui acheva la bête, et son maître meurtrier. Mettant fin à cette triste série d’assassinat égoïste.»
- Akayane Kosenjobi.

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Message par Akayane » 27 juil. 2024, 01:58

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Troisième proie : «Sawwassi Sanwa.»
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« Bien que cela devait être un jour de repos, j’admets que je ne pensais pas que je me relèverais soudainement pour être convoquée à Kozama’uka pendant une très forte pluie, à cause d’une chasse d’urgence. Après la défaite du meurtrier des horizons, plusieurs évènements avaient eu lieu en Urqopacha, laissant le goût délicat et appréciable d’avoir repousser les serviteurs d’Ugunnomo loin de la vallée des Pelupelu. Cela méritait bien une journée de repos, mais comment dire non à Numuhali quand la Hanu-Hanu demandait de l’aide ? Visiblement, un chariot rapportant les restes d’un combat difficile revenait en ville avant d’être attaqué. Et par une bête censée être amicale, comme nous l’apprenions plus tôt, fut-il le comble de nous offrir comme information ! Nous retrouvant avec ma coéquipière du soir, c’était dans une Kozama’uka grandement affectée par une tempête nocturne, et une violence. Pas aussi fantastique que celle qui avait littéralement balayé le village et les environs, mais du genre à forcer les locaux à passer une nuit au repos à la maison pour ne pas être broyés par la colère des vents capricieux. L’extérieur n’était que trombe et eau se déversant partout, je contemplais pensive le monde en colère alors que je me préparais à recevoir ma nouvelle camarade inattendue de la part des locaux.

Effectivement, chasser seule n’est pas la chose la plus aisée qui soit, et recevoir un peu de compagnie ne saurait que me convenir. C’est ainsi que quelques temps après mon installation à observer la pluie intense, presque mélodie en frappant contre les hauteurs de la demeure où j’étais, vint une immense Roegadyn, et une promesse de tourte au dodo. Mais là, je m’égare. La guerrière semblait être une voyageuse, une aventurière venue pour le goût de ce que Tural lui apporterait, et avait le bienfait de se trouver en Ok’hanu au moment où il y avait besoin d’aide. Ce qui fit que Numuhali naturellement lui proposa de venir à mon aide, me sachant seule sur cette affaire, pour parvenir à arrêter Sawwassi Sanwa, l’énorme Uolon qui avait hérité du pouvoir d’un Tural Vidraal. La bête avait attaqué tout un chargement de reste de la bête vaincue par d’autres protecteurs du Tural.

La guerrier massive répondait au nom de Raging Mountains, faisait une forte bonne compagnie. Courageuse, volontaire, et ayant le rare talent de pouvoir produire des tourtes au dodo, je m’interroge à l’idée d’avoir trouver là une personne que je pourrais recruter à l’avenir pour d’autres périples. Décidant d’aller voir le survivant de l’attaque du chariot ayant pu aider Sawwassi Sanwa à devenir un monstre s’approchant du Tural Vidraal, la pluie était une véritable épreuve. Un coup de vent plus que violent fit passer un chariot à choux au dessus de nos têtes, des choux valsant dans tout les sens, tandis que envers et contre tout, nous rejoignions une bulle créer par un mage de la Légion de l’Aurore pour que les blessés ne soient pas gênés par la violence de la tempête dans les environs. Ce fut presque amusant de voir un Hanu-Hanu s’écraser dessus tiens, mais je m’égare encore. Là-bas, nous rencontrions le survivant de la caravane brisée par Sawwassi. Un Tonawawta épuisé, tremblant, mentalement instable.

Usant de son charisme, et de sa volonté, elle le motiva à se reprendre, lui laissant récupéré ses réflexes de soldat. Revenant petit à petit à lui, il fini par accepter de nous guider là où la bête était partie, et nous nous retrouvions ainsi tous ensemble en direction de là où était partie la bête. Quittant la bulle, la tempête nous frappa de nouveau, surtout quand on passait hors des routes, nous retrouvant en partie dans la boue au gré de la tempête. Nous protégeant difficilement, progresser de nous même n’était déjà pas facile du tout, aussi était-il encore plus compliqué de devoir y ajouter des locaux en danger au milieu de tout ce foutoir boueux. Libérant leurs chariots, Raging récupérait leurs affaires pendant que je récupérais ceux au sol, passant de l’un à l’autre à toute vitesse. Le soldat de la Légion de l’Aurore nous accompagnant, un certains Lidnippik, fit de son mieux en bégayant sans cesse pour être utile jusqu’à ce que Raging ne dévaste le sol. La fissure repoussant la boue presque jusqu’à la ville, offrant un passage plus facile aux habitants pour qu’ils puissent s’échapper des lieux. Je dois dire que c’était impressionnant à voir une pareille technique, il y avait une maîtrise de l’éther tellurique intense lui permettant de créer cet espace où tous purent passé en sécurité, tandis que je fendis un tronc de mes deux lames jointes pour empêcher que ceux ci ne soient touchés par la chute de l’arbre. Reprenant la route après s’être assuré que tout le monde aille bien. Nous avons du découvrir les premières conséquences du déchaînement de Sawwassi depuis qu’elle avait dévoré l’éther du Tural Vidraal mort.
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Une sorte de grande fracture, où les Rhinoscarabés paniqués fusaient dans tout les sens à toute vitesse en grondant fortement, fusant dans tout les sens avec un acharnement rare en se déplaçant un peu partout. Ils nous chargeaient, et le premier reçu le coup de poing de Raging avec une force inouïe dans un impact le brisant entièrement lors du choc. Nombreux passaient, tandis que Lidnippik arrêtait la magie apparaissant sans cesse avec son bouclier en serrant les dents.Mes lames fusaient partout, dévastant les bêtes qui ne fonçaient pas vers Raging, nous permettant tout les trois d’avancer dans la faille en sortant de là entier, pour l’instant encore indemne. C’est là que nous arrivions là où Lidnippik savait que nous retrouvions la bête. Occupée à dévoré les récoltes, celles ci se mêlaient d’innombrables cristaux ondulant dans tout les sens formant des effets d’éthers un peu partout, se glissant de l’un à l’autre. Sans cesse, il finissait par dévoré ses propres cristaux donnant une ambiance mauve particulièrement intense de l’éther chaotique du Tural Vidraal mort. Et pour Sawwassi, effrayant le pauvre Lidnippik d’un simple regard quand les deux s’observèrent un instant, jusqu’à ce que la bête. Un énorme Uolon, sorte de troll vert immense monstrueux, nous chargea. Ce dernier était recouvert de cristaux, et son bras gauche s’était transformé en amas de cristaux fait d’éther dont l’énergie se diffusait sans cesse dans un sifflement puissant.

Fonçant droit vers Raging Mountains, celle ci l’esquiva, la griffe fulgurante de cristal parvint quand même à l’entailler à la jouer et au ventre, preuve de la célérité fantastique de la bête tentait de l’abattre. Je le bloquais sur place pendant que Lidnippik était mit en sécurité dans un coin. Ma lame frappait sans cesse d’innombrables fois, laissant l’occasion de voir Raging lui mettre un coup fantastique dans le dos dans une explosion éthérée intense, lui laissant la blessure qui permettra plus tard de l’abattre à force d’acharnement. Il me balaya d’un coup net, et alors qu’il s’acharnait vers Raging, un flux éthéré intense lui fonçant dessus en formant une sorte de défilement de pouvoir intense. C’est un coup de griffe qui suivit qui s’arrêta contre le bouclier de Lidnippik, prenant tout son courage pour l’arrêter. Quelques assauts passèrent, et celui le mettant finalement en pleine fuite fut quand Raging brisa le sol. Formant une grande fissure au sol, l’ouvrant de sa hache, elle le coinça dans le sol pendant que je parvins à frapper dans son dos de toutes mes frappes, créant une explosion d’éther intense lui dévastant le dos.

Braillant de rage, attiré par sa soif de se soigner en dévorant un peu plus de son festin abandonné, il brisa le sol – non pas sans m’envoyer dans les branches un peu brutalement, ce en quoi je ne le remerciais pas, avant de s’enfuir à toute vitesse. Tout le monde le poursuivait à toute vitesse, esquivant les flux d’éther intense se brisant un peu partout, envoyant des pierres fracassés volant dans tout les sens sous l’intensité de l’impact. Je passais d’une branche à une autre dans un mouvement net formant une lumière bleuté intense. Il avait libéré une nuée de guêpe géante en brisant leur foyer, celles ci nous fonçant dessus en nombre dans un grondement de leurs ailes. Raging les broyaient, les écrasaient aisément, en balançant une sur l’autre, pendant que je tranchais ceux en l’air à toute vitesse au dessus de sa tête. C’est quand elle bondit vers les hauteurs dans un geste vif, que Lidnippik dans un cri surprenant, et que je vins lui tendre la main dans les airs pour qu’elle me récupère, nous retrouvant tous ensemble au dessus. Ici, l’éther du Tural Vidraal mort laissait une grande étendue souillée un peu partout, ayant tout dévasté dans un effet surprenant.

Et il était là, dévorant encore des morceaux de la bête, gagnant encore plus en intensité, cherchant à apaiser ses blessures le plus possible. Se retournant vers nous, l’air enragé, même Lidnippik l’observait avec haine, conscient qu’il allait enfin venger ceux ayant été brutalisé et protéger ceux qui pourraient être tués. L’attirant vers elle, Raging Mountains fit de son mieux pour capter son attention, envoyant un flot de pierre pointue d’un geste de sa hache, s’écrasant contre son visage en lui faisant particulièrement mal dans l’impact. Rugissant de douleur en se tenant le visage, il geint, nous laissant en profiter pour l’assaillir de coup jusqu’à ce qu’il ne nous repousse brutalement. Contenu par mon épée, lui tranchant le bras, et tenu par Lidnippik en piteuse état. Raging l’acheva d’un coup dévastateur dans le dos, mettant enfin à terme à la folie de Sawwassi, rendue folle par un cadavre oublié.»
- Akayane Kosenjobi.

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[Chronique] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

Message par Akayane » 28 juil. 2024, 00:53

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Quatrième proie : «Ventétripe. Maraudeur insectoïde.»
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« Quitte à rester deux jours à Kozama’uka avant de repartir vers Urqopacha, autant être la plus utile possible. J’avais ouïe dire que Raging Mountains avait reçu comme rôle d’aider à quelques réparations sur des dégâts mineurs dues au temps exécrable d’hier, se mettant à remettre tout en place. Tandis que de mon côté, je retrouvais le fameux protégé. Yuki et Jaruk Ja Ja discutaient de la situation ensemble alors que le temps était devenu enfin profitable. Ah, la fin de la tempête était vraiment reposante, j’avais pu dormir dans un coin de la ville particulièrement agréable en étant presque dorloté par Numuhali qui en sorte de nous offrir le plus de confort possible, et tout ses fruits sucrés au possible qui me donnait l’impression de manger des friandises même. Je pensais que ça pourrait être parfaite comme une journée de repos, mais la chasse attendait d’urgence, surtout quand les écailles rouges frappèrent encore. Les envoyés du Feu de Valigarmanda étaient toujours les proies de Jaruk Ja Ja désireux d’empêcher ceux ci de créer des armes pour les oppresseurs d’Urqopacha espérant encore que le pouvoir de la Calamité serait la leur.

Et malheureusement, le responsable de Jaruk Ja Ja manquait encore à l’appel, jusqu’à retrouver ses armes. Les deux épées d’un rôdeur vipère, ses crochets, était l’identité du chasseur. Sans elles, comment pourrait-il atteindre sa proie ? Le jeune Mamool Ja bicéphale accusait le choc, mais il le digérait comme un guerrier éduqué. On ne peut pas dire que ce genre de risque était petit dans un pareil domaine, et nous espérions qu’il restait quelqu’un à sauver, bien que pour l’instant, ça semblait très très mal partir. En tout cas, nous avions une piste. Celle ci avait été retrouvé à la suite des attaques de Ventétripe, jadis Glacevent, une sorte d’insectoïde titanesque s’approchant d’un Tural Vidraal ayant disparut depuis quelques temps, avant que visiblement les écailles rouges n’aient la cruelle volonté d’en faire une arme après avoir été retrouvé. Le plus inquiétant était peut-être qu’ils aient trouvé un moyen de l’atteindre, mais il fallait faire avec. Cela restait une chasse, à notre tour de mettre la main dessus, et ça allait être plus difficile, et inattendu à faire, que je ne pouvais m’y attendre. Ainsi, laissant Yuki au repos, nous quittions les lieux avec Jaruk Ja Ja en progressant à travers les terres, là où les dernières attaques avaient eue lieu. Et que dire, si ce n’est que ça allait être plus rapide qu’attendu ! La route fut simple, nous passions le long des grands routes en découvrant les lieux, observant avec curiosité les environs.

Le temps était calme, clairement de quoi en profiter en se rendant compte qu’il n’y avait clairement personne. Visiblement, les actes de Ventétripe avaient eux écho, et les Hanu-Hanu avaient bien décidé de se tenir écarté de là. Nous progressions ensemble en espérant pouvoir l’arrêter sur le fait, avant qu’il ne fasse du mal à qui que ce soit. Mais le mal avait été fait, depuis déjà un temps. Dans un recoin, un amas de bête avaient été massacrés. Tant que j’avais du mal à identifier ce que c’était, tellement ils avaient été massacrés avant d’être dévorés sauvagement. Des traces se trouvaient ici, et je donnais indication à Jaruk Ja Ja de prendre tout les indices possibles afin de comprendre ce qu’il en était. Il y avait des traces claires, et même un morceau de chitine, nous montrant la couleur avec des rayures dessus et autres. Nous avions de quoi suivre des traces, mais moi, je devais surtout secourir le Hanu-Hanu.

Prenant un temps de guérir ses plaies, de lui sauver la vie le plus vite possible. Heureusement il n’était pas condamné à mort, son éther ne partait pas et les quelques moyens de ma besace d’urgence suffirent à le stabilisé rapidement pour qu’il soit récupéré. Contactant Lidnippik, le jeune soldat de la Légion d’Aurore sursauta d’effroi en imaginant qu’il serait convoqué pour une nouvelle chasse, et que ne fut son soulagement à l’idée de devoir simplement ramener un Hanu-Hanu vers la ville. Lui laissant de quoi se mettre en sécurité et nous contacter en cas de soucis, consistant en une sphère pouvant libéré un flash de lumière important dans les airs, nous reprenions notre route avec Jaruk Ja Ja, suivant la piste fournie par les traces et par les propos de ce Haluhali laissé derrière pour être récupéré. Quittant les lieux, espérant que ça ne soit pas trop tard, nous progressions à travers un passage plutôt long en espérant atteindre notre proie. Loin des zones de vies, des routes, et tout autre lieux où l’activité humaine aurait tendance à rendre imprudente et nerveuse certaine bête, nous étions désormais dans un territoire de chasse, clairement en tant que proie, et il fallait s’attendre à tout, même si il fut difficile de voir arriver soudainement la glace qui envahit les flots. Si j’eus le réflexe de parvenir à m’échapper des flots, Jaruk Ja Ja n’eut pas cette chance, le jeune rôdeur ayant eu les jambes coincées dans la glace, les agitant en vain. Frappant en joignant mes deux lames, brisant la glace soudainement au sol dans un choc puissant, ce dernier se libéra, mais faillit être massacré par le responsable.
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Il était là, Ventétripe jaillit soudainement, du moins il était difficile à réellement voir puisqu’il fit en sorte que son corps n’apparaisse que dans un aspect translucide. Dommage pour toi, pensais-je, j’avais déjà pu voir de tels camouflages par le passé et je parvins à envoyer au sol pour lui épargner une décapitation nette, ce pauvre Jaruk Ja Ja. Repoussant ses bras-faux fait de glace, c’est après un impact que l’énorme mante religieuse apparue. L’insecte était réellement énorme, ailés, ayant les capacités de devenir pratiquement invisible. Pour le sortir de l’eau, je fis de mon mieux pour le repousser vers la berge, frappant ses ailes en tentant de l’éloigner le plus possible alors que Jaruk Ja Ja tenait bon. L’affrontement fut des plus intenses, les bras faux s’agitaient à toute vitesse en dispersant un éther de glace, tout en lui permettant de le manipuler aisément.

Les avalanches de coups ne purent m’atteindre quand, me déplaçant à toute vitesse à droite et à gauche avec quelques techniques éthérés donnant l’impression qu’il tranchait sans cesse des images miroirs de ma personne, avant que je ne parvienne à l’atteindre d’un coup bien plus puissant. Ses ailes dévastées, sa carapace brisée à plusieurs endroits, nous avions été chanceux jusque là et la bête s’échappa à toute vitesse dans un coup de pression intense en nous faisant reculé. Sa capacité de camouflage fit surface en même temps, le faisant fuir en disparaissant. Il aurait pu fuir, mais pas des rôdeurs vipères, et nous observions les mucus échappés un peu partout en des giclées sanglantes d’humeur putride, progressant à toute vitesse pour l’atteindre. Nous passions à travers les feuillages à toute vitesse, dans une jungle plus intense en traversant des petits recoins d’eau rapidement, pour essayer de l’atteindre avant qu’il ne s’échappe. C’est dans un recoin où nous retrouvions Ventétripe, et ce dernier avait même pu nous offrir une aide inattendue : Gisant plus loin, Xaruk Ja, celui s’occupant de Jaruk Ja Ja en tant que tuteur, le Mamool Ja albinos était blessé.

Je voyais dans les traits du jeune guerrier bicéphale allait être submergé par la rage de voir un être précieux dans cet état, et je lui envoyais rapidement ma besace médicale en lui disant de s’occuper de lui. Ventétripe, l’énorme mante religieuse elle, était en train de dévorer un Mamool Ja au sol et son Croco-marteau lui servant de monture. C’était un des écailles rouge, qui devait surveillé Xaruk Ja comme un otage, avant de tomber malheureusement sur la bête qu’ils formaient en se faisant broyer rapidement. Restant face à lui, en faisant tournoyer mon arme. Je bondis au milieu de son festin, frappant de ma double lame dans la proie qu’il dévorait dans une impulsion fantastique. L’énergie éthéré jaillit en trombe, brisant la proie en milles morceaux et envoyant Ventétripe plus loin lourdement. La bête était blessée, et recevant des coups sans cesse, elle fut submergée par quelque chose d’inattendue : La peur. Nous étions le point d’en finir en une ultime estocade, mais une ombre passa soudainement. Dans un choc puissant, la bête écrasa Ventétripe agonisant plus loin, avant de repartir dans un dernier regard. Le Roi des Cieux, l’ultime volonté des écailles rouges. Je contemplais avec stupeur, la silhouette ancienne du Rathalos magnifique, mêlant l’argent et le rouge à ses écailles.

La bête venant de loin dans le sud, avait été attiré ici par nos adversaires. L’immense Mamool Ja nous regardant avec mépris, disparaissant dans les forêts de Kozama’uka. Le poursuivre et abandonné Xaruk Ja et Jaruk Ja Ja alors que le Roi des cieux pouvait revenir à tout même était inconcevable, mais nous retrouvions le vieux albinos blessé et fatigué, soigné par son jeune protégé. Nous discutions un instant de cette bête, car Xaruk Ja était conscient que le Roi des cieux, ce vieux Rathalos, était l’objectif ultime des écailles rouges. Là était ma problématique : La bête était-elle une gène pour les environs, ou n’était-il une victime ? Devrais-je un jour le traquer, l’affronter et le briser, ou bien le repousser pour qu’il reparte vers les terres au sud ? La situation était très difficile, et même un regard vers Ventétripe me rendait triste. L’insecte avait reprit son bleuté de jadis, quand il était encore Glacevent, avant d’être contaminé par les écailles rouges. Combien de bête de la sorte, deviendront-elles des menaces, à cause de monstrueux agresseurs ? Cela reste à voir.»
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[Chronique] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

Message par Akayane » 01 août 2024, 01:00

Carnet de chasse d’une Rôdeuse Vipère.
Chasses d’Akayane Kosenjobi.

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Cinquième proie : «Dunopeiili, les crocs vifs.»
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« Des loups. Encore et encore des loups argentés. Je ne pensais pas qu’on pouvait affronter autant de ses loups en une seule journée, alors que mon après-midi fut consacré à pourchasser des bêtes qui avaient attaqués les environs. Aidant une Ishgardaise en mission en Tural du nom d’Adalhaid Ouraux, fière combattante des templiers de la sainte-citée, celle ci avait eu pour objectif par les locaux de débarrassé les routes environnantes de loups argentés quelques peu décidés à trouver leurs repas dans les passages des marchands. L’un d’entre eux avait été affecté par un éther particulier, visiblement, comme si le pouvoir éolien répondait à son appel et menait la meute aux assauts pour apporter la nourriture quelque part. Nous avons pu cheminer le long des sentiers jusqu’à ce qu’ils ne fassent remarquer leurs présences, mais au lieu de tomber sur des marchands, ils tombèrent sur deux combattantes chevronnées. Après un affrontement contre la bête aux pouvoirs du le vent, nous avons pu récupérés le cuir et les griffes avant de revenir Wachunpelo pour faire plaisir aux Pelupelu locaux.

Néanmoins, nous n’avions pas alors conscience, que cette bête apportait ses victimes, à quelque chose de bien moins rassurant. Dunopeiili, les crocs vifs, un Loup argenté ayant il y à plusieurs années mit en pièce une famille entière et leur troupeau. L’image gravé d’horreur, mêlé de quelques flammes lors du déboire ayant entraîné la mort de ses pauvres gens, avait été si brutale. Si intense, que cet éther l’avait comme poursuivit. La bête ne prenait pas simplement ce qu’elle devait, elle s’amusait. Jouait, jusqu’à ce qu’un ancien rôdeur-vipère ne la mette en fuite il y à bien longtemps. Ce qui n’était qu’une histoire pour effrayé les enfants en le disant parfois que le Loup grenat viendrait les mangers, si ils ne finissent pas leurs plats – d’ailleurs, comme énormément des bêtes renommées de la faune, aussi me disais-je parfois que la conséquence de ne pas finir son assiette pouvait donc être potentiellement de se prendre la quasi-totalité des bêtes nommées par les hommes dans le coin de la figure, ce qui en fait une punition excessive. Mais je m’égare. En tout cas, nous devions remonter la piste des crocs vifs. Et ce, avant qu’il n’y ait plus de victimes qu’il n’y en avait eu par le passé. Aux côtés de Raging Mountains et Lucian, nous nous préparions donc à suivre la piste.

La soirée semblait plutôt agréable, à vrai dire, les derniers rayons du soleil offrant la même vision pratiquement de notre première mission ici avec Red Jewek et Yuki, il y à plusieurs longues semaines de ça. Tant de chose s’étaient passés depuis, et ça rendait cette vision encore plus agréable. Débutant notre trajet avec mes deux autres compagnons, nous passions dans la foule quotidienne alors que Lucian et Nablu se rencontrèrent. La jeune Pelupelu usa du bâton du berger pour créer un petit familier arcanique, qui sous le regard fascinée de celle ci, fut renforcé par la magie de Lucian. Juste une sphère avec des yeux, pour nous guidés vers le Loup grenat, afin de lui mettre la main dessus. Ce n’était pas comme Raging Mountains qui elle, quitta les lieux ayant du affronté les propositions des Pelupelu ne l’ayant encore jamais rencontrés, s’efforçant de partir sans avoir à payé d’innombrables articles. Ce qui ne m’empêcha pas de recevoir un fabuleux poncho entre les mains, qui était beaucoup plus petit. Peut-être pourrait-on l’envoyer à Moutah ? Traversant tout un flot d’Alpaga, les éleveurs les installaient en sécurité, craignant que le Loup grenat ne réapparaisse soudainement. Et ils avaient bien fait. Rapidement, ce sont les problèmes qui sont arrivés à nous.

Un malaise profond se fit sentir, la petite sphère de guidance s’affolant soudainement, quand d’un coup plusieurs loups de la meute de Dunopeiili jaillirent soudainement. Les bêtes étaient en train de fuir, et une Pelupelu fut écrasée au sol, une patte installée sur son dos quand un loup argenté chercha à lui broyé la nuque. Rien n’y fit, quand la pression éthéré intense formait par Raging Mountains forma de fantastique vibration quand l’éther tellurique donnait une impression ondulante au sol. Les oiseaux prirent leurs envols partout dans les parages. Gênés, les bêtes ne purent agir à cause des vibrations intenses, pendant que Lucien de son côté formait un bouclier éthéré repoussant les effluves d’éther donnant l’envie de paniquer à tout ceux qui n’avaient pas une force morale suffisante à lui opposé. Nous étions prémunis, pas les pauvres Alpaga qui se seraient mit à paniquer en saccageant tout. Le pied de Raging Mountains envoya valser au loin la bête écrasant la Pelupelu, tandis que sa hache renvoyait les autres au loin. Je luttais à ses côtés, et au bout d’un moment, les bêtes furent rappelés, comme si une conscience se rendait compte que ses laquais risquaient gros, et les avaient fait revenir. Raging s’occupant de la jeune fille, avec douceur et sympathie, celle ci repartie s’occuper des Alpaga pendant que nous partions à la recherche de la caravane de son père, visiblement en danger.
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Traversant quelques recoins sinueux, des passages bien dangereux où une chute pouvait nous faire tomber. Les loups avaient curieusement bloqués le passage en brisant les murs de pierre et la roche au passage. Coinçant l’accès. Raging Mountains ouvrait la route, repoussant tout de sa hache, en ayant formé un pavois de pierre contre les vents fantastiques, formés sans que ça ne soit naturel, cherchant à nous faire tomber dans le vide. Je faisais de mon mieux pour les aider pendant ce passage intense dans les montagnes, Lucian repoussant les vents, avant d’arriver en bas. Un petit Pampa paniquant et fuyant à toute vitesse en voyant l’immense Raging Mountains face à lui. La caravane brisée n’était pas loin, et le grand cri de douleur à nous en glacer le sang, exprima alors en moi la peur d’arriver trop tard. Nous nous hâtions autant que faire ce peut, mais le temps d’arriver, il était déjà trop tard. Le chariot et ses affaires gisait, dans des décombres un peu partout mêlés à une sorte d’éther rouge formant un feu à l’aspect d’un vent tournoyant étrange, manipulé par la bête. Deux jeunes Pelupelu étaient sous le chariot, effrayés, les affaires gisants un peu partout alors que l’énorme Loup grenat, sous la couche d’éther, nous fixait.avec cruauté. Dunopeiili était loin d’être un petit rien.

Des griffes avaient labourés le sol, laissant des balafres, tandis que la bête venait d’abattre le père qui tentait de protéger ses enfants. Cette fois, nous ne pourrions pas protéger tout le monde, mais il restait des vies à sauver. Et une bête à arrêter. Fonçant vers le chariot, Lucian dispersé avec quelques tirs concentrés d’éthers, les loups s’agitant autours des décombres au sol. Repoussant ceux ci, n’étant que des sortes de reflets éthérés générés par Dunopeiili, il parvint à empêcher la chute du chariot, avant de devoir bondir dessous pour récupéré les enfants au milieu d’explosions de cristaux mauve. Une partie du chariot écrasant sa jambe douloureusement, alors qu’il avait repoussé les bêtes, et épargnés aux enfants de finir broyés. Raging Mountains et moi affrontions Dunopeiili dans un affrontement intense. Mes lames tranchaient sans cesse, harcelant la bête pour ouvrir le passage à Raging Mountains après qu’elle ait fait de même, en me permettant de frapper au torse l’énorme loup.

Plusieurs fois, il nous repoussa, aux prix de bien des blessures, et j’aurais fini en bien pire état si Raging Mountains ne m’avait pas protégée en prenant un coup à ma place en me repoussant sur le côté. C’est quand Dunopeiili reçu un coup de hache en plein torse après un bon fantastique de la Roegadyn, qu’il se mit à fuir vers sa tanière une fois blessé bien gravement. Nous aurions foncés, si il ne fallait pas rapidement s’occuper de la jambe de Lucian. Heureusement en tant que soigneur, il se stabilisa dans une lumière ondulante en utilisant ses nouvelles noulithes, nous laissant prendre de l’avance. Traversant les terres d’Urqopacha, dont j’avais désormais de la tendresse passant à travers les cactus et autres autours de nous, pour atteindre rapidement la bête qui se cachait dans son terrier. Le reste de sa meute fut balayés par nos lames, Raging Mountains se contentant des poings comme un véritable titan de puissance progressant à toute vitesse, tandis que Lucian formait des murs de pierres recevant les ondes de chocs éoliennes produites par Dunopeiili pour nous éloignés loin de là.

Arrivant proche de sa tanière, heureusement sans avoir reçu plus de blessures que nécessaire. Nous découvrions la bête progressant vers nous, ayant planté des cristaux d’éther nés avec le temps en ce lieu sur-infusés de pouvoir, approchant lentement en grondant fortement. Je l’empêchais de sortir en saturant de coup mes lames, pendant que Lucian brisait les cristaux, jusqu’à l’effondrement de la grotte. Il aurait du rester en dessous, mais son buste jaillit, nous blessant au passage et mordant sauvagement Raging en l’attrapant en gueule. Il ne la relâcha que quand elle lui brisa les dents, pour lui envoyer dans les yeux. Permettant à Lucian d’envoyer une pointe de pierre en plein dans sa blessure au torse encore bien présente. Je m’y joignais, frappant de toute mes forces en plein dans cette faille dans une grande lumière, jusqu’à ce qu’il ne s’effondre au sol, enfin mort. C’était fait. Un jour entier, du matin au soir, à poursuivre des loups. J’ai hâte de pouvoir raconter la suite à Adalhaid !»
- Akayane Kosenjobi.

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[Chronique] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

Message par Akayane » 04 août 2024, 02:07

Carnet de chasse d’une Rôdeuse Vipère.
Chasses d’Akayane Kosenjobi.

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Sixième proie : «L’enfant dompté des cieux, Toraxus.»
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« ça, pour une chasse inattendue, c’était une chasse inattendue. Toujours en Urqopacha, ce qui m’arrangeait grandement, puis que nous pouvions revenir un peu dans la vallée des Pelupelu après l’avoir quittés, bien heureux d’avoir pu soutenir nos alliés, et toujours content de revoir Nablu et Yopli vivant de nouveau paisiblement maintenant que leurs adversaires étaient éloignés. Il n’était pas étonnant que nous gardions un œil sur tout ce qui pouvait se produire en bas, pendant que nous œuvrions dans les hauteurs avec Yuki auprès des Yok Huy. Nous retrouvons à la Caféière de Ciblu, pas si loin que ça de là où nous avions rencontrer Xaruk Ja et son protégé, Jaruk Ja Ja, pour la première fois il y à quelques semaines désormais. Ses derniers avaient vu vent de la part des locaux qu’une bête ancienne avait visiblement totalement été enragée par les écailles rouges. Jadis, Lorne le Sage veillait sur les Alpaga de façons bienveillante et même tendre, un immense Huallepen particulièrement ancien tout la fourrure brune est devenue particulièrement grise, cendrée, mais ça n’était pas le surprenant avec ce Lorne au vu de ce qui allait se découvrir à son sujet.

Nous avions reçu quelques informations ne donnant pas spécialement envie de prime abord de l’abattre, jusqu’à être conscient qu’il pouvait être un véritable destruction. Finalement, l’histoire finie de façons particulièrement joyeuse, et ce qui était la proie, devint rapidement celui que nous devions aidés. Au moins profitions nous d’une nuit particulièrement belle, les étoiles apparaissaient doucement dans les cieux avec les pointes des montagnes d’Urqopacha s’offrant au ciel une façons de le mettre particulièrement en valeur. Il était contemplatif, c’est peu dire. Mais hélas nous n’étions pas simplement là pour l’observer. Yuki était là, discutant avec Jaruk Ja Ja avec toute la camaraderie développée désormais entre les deux, mais il était encore un peu trop fatigué par notre dernière mission, après les coups puissants envoyés par Braise. Ce qui fit que notre groupe allait être constitué de Jaruk Ja Ja, et de la grandiose Raging Mountain et sa tourte au dodo. Partir en mission avec le genre rempli d’un morceau de tourte était, comme avoir des pouvoirs supplémentaires, une grandeur nouvelle. J’ai adoré cette part de tourte, et je l’annonce clairement !

C’est ainsi satisfait que nous progressions en direction du domaine de Lorne le Sage. Arpentant tout les trois la contrée, quel plaisir c’était d’observer l’obscurité sur Urqopacha en des terres que j’ai déjà plusieurs fois arpentés pour des missions différentes. On finirait presque par se sentir à la maison, surtout avec les montagnes où s’entraînent les rôdeurs-vipères où je me dois de passer du temps quand il est possible de m’y rendre pour en apprendre toujours plus auprès de ceux qui s’y trouvent. Ce ne fut pas non plus un long voyage, et à vrai dire, on savait déjà où on devait se rendre, c’est ainsi que Jaruk Ja Ja nous conduit plutôt facilement en direction de l’antre de la bête, jusqu’à ce que les premières odeurs n’arrivent à nos narines. Celles putrides des morts, des cadavres abandonnés, offrant quelque chose de vraiment peu agréable après avoir dégusté les tourtes au dodo de Raging Mountain. Les corps étendu un peu partout étaient ceux des membres des écailles rouges.

Des combattants fanatiques. Après être venu ici pour récupéré l’énorme Huallepen, tout en tuant son alpaga au pelage noir fétiche qui était pour lui, un véritable ami, à l’image de quelqu’un qui aurait un animal de compagnie lui était si précieux. Je pouvais concevoir que sa peine l’ait rendu fou, mais au vu du carnage, il était facile d’imaginer à quel point il était mal en point mentalement. La bête se trouvait un peu plus loin, proche des tas de corps éparpillés au sol, entre le sang et les odeurs. Blessée, du sang glissait de sa plaie béante au ventre, et son regard plein d’hostilité vint se porter sur nous avec une colère froide, un désirs profond de se trouver une raison de nous faire passer aussi par le moment où nous rejoindrons les morts. Tous sur nos gardes, sur le point de tirer nos épées, l’immense Huallepen se tenait à sa place, et il parla. Il parla ! Autant dire que cet instant ne pouvait être traduis de ma part qu’avec les mots « complète stupeur » alors que je ne parvenais plus à dire grand-chose que des mots bizarres en regardant Raging et Jaruk Ja Ja, comme si ils allaient me donner une raison pour laquelle la proie de notre chasse venait de nous demander si nous faisions parti du groupe d’assassin envoyé ici l’abattre. Reprenant rapidement conscience, il n’était pas question de partir le tuer sans aucune considération. Notre rôle était sa chasse, mais les Pelupelu de la Caféière n’avaient aucune conscience que ce Lorne avait visiblement une conscience.
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Une bénédiction, avait-il reçu, développant son esprit au-delà d’une simple bête incarné par les êtres de son espèce. Peut-être à la manière de Rinne, et autres entités s’approchant plus de l’esprit que de la bête. Nous n’avions plus de raison de le mettre à mort, il n’était plus une menace, et approchant doucement nous commencions à nous occuper de ses blessures rapidement tout en lui demandant ce qu’il s’était passé. Visiblement, il était une des proies, mais les écailles rouges avaient constatés que celui qui ne deviendrait pas une force pour les leurs deviendrait tôt ou tard une menace. Et avaient décidés d’apporter notre nouvelle proie : Toraxus. Un des enfants du Roi des cieux. Et alors que nous discutions en refermant ses plaies, comprenant un peu plus son rôle dans les environs. Mais nous n’aurions pas grand-chose à faire pour retrouver nos proies. Alors qu’on s’était occupé de Lorne, jaillirent de plus loin des Mamool Ja en nombre. Les écailles rouges profitaient des derniers équipements du Feu de Valigarmanda, guidés par un Boonewa installé sur Toraxus nous dominait ainsi de sa hauteur. Le jeune Rathalos était bien, bien plus petit, que celui que nous avions pu voir en Kozama’uka, survolant rapidement les lieux. Mais il portait les glyphes et l’équipement d’une bête asservie, formant de quoi l’asservir pour parvenir à gardé un certains contrôle. Notre proie était là, et notre objectif était curieux devenu celui de faire survivre celui qu’on aurait du tuer.

Naturellement, Raging Mountain fonça droit vers le Rathalos dans un mouvement brusque, percutant la bête en essayant d’atteindre le Boonewa massif sur-infusé par le pouvoir volé à la Calamité, il leva la main et arrêta la hache qui allait l’atteindre, une lueur enflammée intense apparaissait pendant que Jaruk Ja Ja et moi avions attaqué les combattants à leurs côtés. Six Mamool Ja massif, renforcés par ce feu, les corps comme calcinés Jaruk Ja Ja fut repoussé avec une force inouïe, le pauvre vola, s’écrasant au loin en roulant plusieurs fois par terre. L’attention est quelque chose que j’aimerais lui apprendre un peu plus, mais au fond, je me renvoyais en lui avec l’habitude d’aller s’écraser plus loin en se rétamant lourdement par terre sur un mauvais coup. Pour preuve, ça m’était encore arrivé hier ! Pour ma part, j’avais fendu déjà un de mes adversaires en morceaux, en tranchant sans cesse de mes deux lames, et ce malgré une blessure douloureuse à la cuisse en retour. Profitant de ce moment de faiblesse, l’un parti vers Jaruk Ja Ja pour le massacrer au sol pendant que l’autre tenta de m’étrangler. Et je lui trancha gentiment la main en retour, bondissant en l’air en esquivant les sphères de feu explosant ici et là, dont une avait envoyer lourdement Raging Mountain au sol.

Celle ci se redressa, en colère, et frappa de nouveau la bête si fort qu’elle en fut sonnée lourdement. Je lançais ma double lame contre l’adversaire de Jaruk Ja Ja, le bloqua l’instant crucial pour que le jeune bicéphale ne se débarrasse de sa cible rapidement. Mon adversaire à moi, fini avec une lame planté plein cœur, quand je vins la récupéré, en retombant au sol tout en pourfendant ma cible. Envoyant des coups de sa queue bardée de pointe, comme une énorme massue, frappant tout brutalement. Raging fit de son mieux pour protéger Lorne qui était déjà en bien piteuse état à cause de quelques coups reçu, pour ne pas que celui que nous voulions sauvé ne soit tué. Et le Boonewa en profita pour essayer de nous abattre au loin. Si Raging devait avoir une ouverture pour s’occuper de la bête, après que je ne l’ai frapper sans cesse à toute vitesse dans des coups vifs, tranchant encore et encore celle ci en laissant Raging Mountain la broyé au sol.

Je vins bondir vers le sorcier avant son prochain sort, ma projection m’envoya à toute vitesse dans une lueur vive pour prendre le plus de vitesse possible. La Réptation me laissant en plein devant le visage du Boonewa, avant qu’il ne rencontre mon genou à toute vitesse dans un genou intense. Le temps de se remettre, ma double lame jointe en main, vint en finir en le fendant en morceaux par la suite. Me relevant lentement, pour voir que Toraxus, l’enfant captif du Roi des cieux, était mort. Moins fort que les précédentes chasses, la « meute » forcée des guerriers des écailles rouges partout autours de lui, était la raison de sa force et nous offrir un affrontement particulièrement intense. Mais aussi un sombre avertissement : Nous devions désormais essayer d’atteindre celle qui était captive, et offrait involontairement ses enfants aux écailles rouges. Peut-être qu’une fois libre, le Roi des cieux retournerait enfin au sud, et ne menacerait alors plus personne.»
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[Chronique] Carnet de chasse d'une Rôdeuse vipère.

Message par Akayane » 05 août 2024, 18:49

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Septième proie : «Un îlot gourmand.»
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« Je sais. Heureusement que Yuki lit rarement mes journaux et mes notes de voyages, mais je sais, cela devait être un de mes rares jours de repos. Mais avec l’entraînement dans les montagnes qui approche, où j’aurais deux semaines sur les sommets d’Urqopacha une fois convoquée par les amis de Zinzoo Ja voulant continuer ma formation pour approfondir en tant que rôdeuse-vipère, notamment sur la Réminiscence. Il m’était important d’agir encore un peu, alors quand la demande de Lidnippik arriva, je n’avais pas à cœur de décevoir le pauvre soldat de la Légion de l’Aurore. Une fois de plus, les problèmes avaient donc lieu en Kozama’uka, et je profitais que mon repos m’avait installé en Tuliyollal pour me déplacer droit vers Ok’huna afin de me préparer à cette nouvelle chasse. Mes compagnons au repos, entre le bras cassé de Raging Mountain et le repos de Yuki, il était peu conscient de partir en chasse seule. Et cela reste dans la morale des rôdeurs-vipères, que de partir en mission toujours à deux ! Ainsi, c’est en une sympathique alliée d’Ishgard, avec qui nous avions poursuivi la trace des loups argentés en Urqopacha il y à une semaine de cela, que nous trouvions le temps de partir ensemble à la chasse de l’îlot gourmand. Adalhaid, templière d’Ishgard.

La bête présentée par Lidnippik était naturellement une de ses créatures ayant grandement dépassé les standards de son espèce, et cette fois, il s’agissait bien malheureusement d’un Orobon. Habituellement, les poissons ne sont pas si grand que ça, et pas si menaçant. Nous en avions fendu de nombreux pendant la chasse du meurtrier des horizons, quand l’énorme Croco-marteau avait agité le fleuve en nous faisant une traversée intense inattendue. Mais celui ci était d’une nature bien différente désormais. Capable de faire usage des eaux, comme si ce dernier avait appris à manipuler l’éther de façons naturelle, il apparaissait et disparaissait à sa guise même dans des amas d’eau beaucoup trop petit pour lui. Car l’Orobon était devenu titanesque, simplement énorme, capable d’avaler une barque de pêche et les Hanu-Hanu dedans. Il fallait atteindre et abattre la bête, avant qu’elle ne continue à chercher à se faire d’un casse croûte tout pêcheurs ayant décidés de s’installer dans les environs.

Nous préparant à Ok’huna avec Adalhaid, la journée semblait plutôt magnifique alors que les rayonnements solaires tombaient comme un précieux nectars. Sur la route, des locaux passaient sur les grands chemins, narrant les différentes péripéties des aventuriers œuvrant en Kozama’uka, traitant comme ses nombreux groupes purent leurs changer la vie. J’ignore ce que tous purent accomplir, si ce n’est des échos d’exploit et d’efforts, mais je ne pouvais qu’être heureuse et fier de faire partie de tout ça. Nous saluant en nous offrant quelques fruits au passage, comme pour nous remercier d’avance de l’aide, quand ils traitaient de l’île gourmande les inquiétant en ce moment. Les fruits étaient toujours délicieux, je suis sûre qu’Adalhaid pouvait le constaté, mais le plus beau au travers des filins de soleil qui nous séparait du ciel, fut l’envolée des toucans. Les oiseaux, pour une raison ou une autre, jaillirent et rentraient chez eux dans une avalanche de couleurs de différents toucans aux plumes colorés.

Ils étaient vraiment nombreux, donnant l’impression que le monde était un amas coloré d’innombrables mouvements dans les cieux, alors que ceux ci s’éloignaient de plus en plus. Nous avions le droit à un fabuleux spectacle, émerveillant même les locaux, avant de quitter la grand route et de commencer notre aventure à l’intérieur de la jungle. Et autant dire que sa densité nous donnait un peu de mal dans notre projection. Tirant sa lame, Adalhaid fendait les amas de racines et d’herbes l’empêchant le plus de pouvoir avancer, cherchant à avancer en suivant notre carte approximative. Je l’aidais autant que faire se peut, m’amusant un peu à bondir à droit et à gauche, à m’accrocher, à rebondir contre des arbres, et à couper de mon propre poignard les gènes qui empêchait notre accès. C’est là que quelques sanglots se firent entendre, quand un petit Hanu-hanu fut visible installé dans des amas de ronces et de racines. Le pauvre petit souffrant, sa jambe droite cassée, après avoir été projetée loin de là par un filet d’eau intense. Nous ouvrant un passage jusque là, nous le dégagions doucement pour qu’il ne soit pas blessé d’une quelconque manière supplémentaire, ce dernier se surprenant de l’aide soudaine, tremblotant encore un peu.
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Tirant ma besace médicale, je lui administrais les premiers soins. Heureusement que sa blessure ne nécessitait pas d’intervention bien plus lourde, même si il lui faudrait de bien meilleurs soins en rentrant, ne pouvant pratiquer que des aides médicales militaires très humble. Au moins, il tiendrait, et il parlait avec Adalhaid pendant les soins. Le pauvre petit pêchait avec ses parents, et quand la bête jaillit, et elle les à certainement dévoré tout en l’envoyant involontairement valser avec la pression de l’eau, au loin de là. Le passage était marqué de morceau de bois et d’eau. Laissant le petit partir avec une canne et une atèle pour trouver de l’aide sur la grand route maintenant que le passage était grand ouvert. Nous deux, nous nous engouffrions dans l’accès formés par la projection aqueuse, passant à travers les herbes et cherchant à atteindre le lieu où la bête était sortie. C’est là qu’une pression éthéré intense s’est fait sentir, et que des projections aqueuses se mirent à nous foncer dessus. Des traits d’eau, capable de nous faire un jolie petit trou dans le corps, si nous le prenions de pleins fouets. Agités par ce saccage, des bêtes végétales, amas de tentacules et de bouches bardées de crocs, se mirent à nous fondre dessus en essayant de nous dévorer. La poisse !

Adalhaid avançait en frappant de son épée, tranchant les tentacules des bêtes, et les créatures, pendant que je produisais des impacts éthérés intenses, dispersant les flots avant d’être transpercés. Mouillées, mais pas tuées, c’était préférable, et nous quittions ce passage étroit à la végétation meurtrière, fendant nos derniers adversaires, en découvrant une vision fantastique. Des chutes d’eau magnifiques, allant des petites en face de nous, aux immenses éloignées formant d’innombrables cascades, proche d’un rebord sablonneux. Des barques avaient été brisées ici et là, et alors qu’on était en pleine contemplation, la bête jaillit. L’eau était trop peu profonde pour l’Orobon titanesque, me donnant l’impression d’affronter un adversaire géant, mais sa maîtrise de l’éther aqueux le rendait véritablement puissant. L’îlot gourmand, massive créature, rugit vers nous en ondulant dans les flots, conscient que nous étions son futur goûté après avoir manger les parents du jeune. Se mettant en garde, Adalhaid forma le long de sa lame, un éther foudroyant intense. Frappant en avant, l’éclair puissant jaillit en direction de la bête, formant une véritable lame de foudre s’écrasant contre l’îlot gourmand. Paralysé par la foudre, je parvins à l’atteindre en frappant sans cesse de mes deux épées. Le débordant de coup, il recevait des frappes encore et encore. Jusqu’à ce qu’il ne me repousse plus loin contre la plage.

Ce fut Adalhaid qui chargea, luttant contre une de ses antennes dans un amas d’éther intense, lui tranchant, avant de se prendre une vague aqueuse brutalement propulsée vers elle. Nous alternions ainsi, jusqu’à ce que la lame de l’Ishgardaise ne trouve la gorge de la bête pendant que je brisais ses écailles. Rugissante de douleur, elle disparue de nouveau dans l’eau, comme devenant un rond impossible et pourpre dans les eaux. Filant à toute allure, la bête partie au milieu des ponts des Hanu-Hanu, et nous la pourchassions rapidement toutes les deux. Le long des ponts agités, comme si les eaux se défoulaient, bougeant dans tout les sens. Je tranchais des poissons faits d’eaux, fendant sans cesse de mes deux lames à toute vitesse pour couvrir Adalhaid qui mettait rapidement en sécurité les Hanu-hanu, les déplaçant au milieu du pont, jusqu’à ce qu’un choc ne me percute douloureusement. Évitant la chute dans l’eau en me retenant à peu de chose, Adalhaid m’aida à me relevé, s’inquiétant de mon état, tout en approchant de la bête plus loin.

Les Hanu-Hanu s’éloignaient, l’un réveillé par la voix d’Adalhaid lui ordonnant de partir, le fit bouger rapidement et il détala à toute vitesse. Progressant doucement, le pont ici avaient été brisés quand la bête était sortie, nous forçant à marcher sur des plateformes de bois pas forcément stable. Jaillissante soudainement, énorme et très en colère, la lumière dans ses yeux brillait, mais aussi dans son ventre, laissant la silhouette des deux Hanu-hanu encore en vie, coincés dedans. Fonçant, en bloquant la bouche de la bête de sa lame et de son pied, Adalhaid leur permettait de sortir pendant que je frappais sans cesse pour distraire la bête le temps du sauvetage. En résultant un coup m’envoyant valser au loin soudainement, m’écrasant sur le bois douloureusement. Adalhaid elle avait dévié la tête de la bête sur le côté, et la paralysait en la frappant d’une lance de foudre, en plein dans la tête. Les deux s’opposait dans une confrontation intense, l’éther ondulant dans un effet paralysant, bloquant l’énorme Orobon. Je jaillis alors en l’air, malgré mon état, frappant en lui perçant le crâne. Mort, enfin, la bête se laissa échoué au loin, et nous retombions en nous reposant enfin. Victorieuses.»
- Akayane Kosenjobi.

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