Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

«Arrogance de Vruk Amann.»

Ceux ci n’étaient pas fait de bois, de tissus, et de tout ce qui peut servir naturellement à créer des pantins non. Ils étaient plutôt fait de l’éther sinistre noircit, donnant lieux à des créations sans queue ni tête. Au final, elles ressemblaient plus à des Tourmentés construit d’une façon bien peu rassurante, ce qui nous promettait un affrontement intense pour l’atteindre. Son arrogance l’aurait suivit dans sa mort, rendant son contact plus dangereux encore, au vue de sa manière à s’imaginer maître des lieux et général des armées. Se pouvait-il qu’il se croyait encore en guerre, en fin de compte ? En tout cas, je me préparais à cette mission avec le poids des dernières jours.
Si hier n’avait pas été trop coûteux, je subissais encore le contre-coup d’avant-hier. Le maître des regrets hantais mes pensées, comme s’il allait réapparaître soudainement pour en finir définitivement. Cherchant à passer outre, je me focalisais au mieux sur la destruction de Vruk Amann pour chasser enfin la présence du Tourment. Peut-être que les plaines cendrées de Xobr’it seraient un peu plus en paix ainsi. C’est avec Lurhan que nous nous préparions à aller vaincre le vieux fantôme, alors que nous quittions le camp, la journée par rapport à la catastrophe de la tempête d’hier, était pratiquement pire. Le Tourment s’installait de plus en plus, et je comprenais pourquoi Verso voulait qu’on intervienne rapidement. Deux de ses mages étaient là pour empêcher ce maléfice de quitter les plaines cendrées, mais ils étaient simplement effrayés. C’était comme contempler un monde en mouvement perpétuel, se déplaçant comme un monstre furieux de s’être retrouvé ici. Entrant de nouveau dans cette fichue tempête où le ciel semblait infâme, aussi délétère que l’antre du Maître des regrets, nous progressions avec les boucliers éthérés actif de Lurhan pour nous protéger. Plusieurs T’ohsoq fusaient dans tout les sens, paniqués par l’état des plaines cendrées.
Je parvins à esquivé ceux qui me fonçaient dessus, en bondissant sur le côté. Mais Lurhan, lui, fut lourdement percuté par une des bêtes, avant de s’éloigner en grondant. Insultant certainement mentalement les responsables de cette foutue tempête. Progressant doucement, en arrivant dans des zones où elle était légèrement plus stable, pour y retrouver les soldats de Verso. De ce côté, il n’y avait pas la présence des souffles. Ceux ci n’étant pas captés par un sinistre rituel, on pouvait plutôt voir les conséquences des affrontements. Plusieurs membres de la Légion de l’Aurore marchaient dans les environs, ceux envoyés en surveillance, et quelques malchanceux ayant fini en escarmouche avec les Tourmentés. Ils étaient vraiment pas à l’aise de se retrouver dans un endroit pareil, progressant avec lassitude en contemplant les environs comme s’ils craignaient que quelque chose ne s’éveille. Plusieurs nous saluèrent au passage, avec quelques gestes de la main, et ils sursautaient quand des grands bruits se faisaient entendre. Au loin, on pouvait déjà ressentir que nos ennemis préparaient quelque chose. Les sonorités avaient quelque chose qui affectait l’esprit, comme créant des vibrations véritablement désagréable. J’essayais de mon côté de motiver quelques des membres de la Légion de l’Aurore, pendant que Lurhan, lui, formait une sorte de dôme pour qu’ils puissent s’abriter en dessous.
Récupérant lentement de la pression exercé par le temps affreux, au milieu des bourrasques et des sons. Ty’at Vaal vint nous demander d’en finir avec ce qu’il se passait ici, pleine d’espoir de pouvoir offrir un peu de paix à un Xbr’aal déjà trop tourmenté comme ça. Nous quittions les lieux, laissant nos alliés dans un meilleur état, alors que soudainement, plusieurs bras jaillirent du sol. Les trancher était futile, mon poignard entra dedans comme dans un liquide pâteux. Lurhan avançant plus facilement que moi, son expertise avec l’éther lui trouvait des moyens de les repoussés, tandis que nous observions avec une impression lugubre que quelque chose, un être, n’était pas heureux de nous voir s’approcher de sa proie. « Il est à mort », fut-il entendu, et dans les cieux disparaissait une forme. Comme si l’être derrière le Tourment était là pour nous rappeler que Vruk Amann était destiné à ses desseins. Heureusement, nous quittions la zone d’effet avant de finir enterré sous le sol, découvrant plus loin plusieurs sortes de pierres et autres flottant dans les airs. C’était notre piste. Mais plusieurs étranges pantins jaillirent du sol, des arbres morts, de tout ce qui se trouvait autour de nous.
Peut-être était-de ce là que Nocta Ombra, en voulant piller les forces du Tourment, avait-il inspiré ses propres pantins ? Ceux ci étaient fait n’importe comment, et ne fonctionnaient que parce qu’ils n’étaient que des amalgames d’éther solide d’un sombre profond. Repoussant leurs flèches noires, je vins en détruire de mes épées pendant que Lurhan les bombardait de ses pointes de cristaux. Ils ne purent nous arrêter, même si Lurhan échappa au pire après que son bouclier d’éther ne fut détruit par une explosion intense. Détruisant les deux pantins qui lui sautaient dessus, nous ne laissions derrière nous que des morceaux brisés se dissipant lentement dans les environs. Et au milieu de tout ça, deux des pauvres membres de la Légion de l’Aurore qui avaient aider à trouver ce lieu. Lurhan croisa leurs bras et murmura une prière en déposant leurs épées sur leurs torses. Ils méritaient des honneurs, même si leur mort était tragique. Trouver un Atelier dans les environs restait inattendu.

Se retournant vers nous, plusieurs des amas de constructions comme des lances, des arcs, et autres, se mirent autours de lui. Il était le maître des outils de l’atelier, et le vaincre pouvait nous permettre d’atteindre Vruk Amann derrière ses créations. Mais dans notre dos, s’assembla tout un tas d’outillage, créant une sorte de mélange formant une vague silhouette humanoïde se préparant à nous frapper dessus avec un amas confus d’outils ressemblant à un gourdin. Encerclé dans l’atelier étrange, Lurhan et moi nous préparions à vaincre les protecteurs des lieux.Fonçant vers le Shetona, mes lames se croisèrent avec deux de ses outils. Une grande règle et un petit marteau. Reculant pour évité un trait de baliste quittant une de ses créations, il parvint à me frapper avec une force inouïe sur plusieurs coups. Surtout avec mon état de santé des derniers jours, j’ai bien cru que j’allais tomber dans les pommes suite à la violence des coups ! Et la suite n’allait pas être mieux.
Le Shetona, soutenu par la présence de l’étrange vieux Tonawawta, parvint à me vaincre en me laissant une blessure à l’épaule affreusement douloureuse. Le golem fut détruit par Lurhan de son côté avec moins de difficulté, trouvant la faille après l’avoir sans cessé maltraité, jusqu’à ce qu’une pointe de cristal ne se plante en plein dans le torse du golem, éclatant soudainement en morceaux. Il tenta de me venir en aide en bloquant le Shetona, mais celui ci était encore protéger. Le Pâle progressant, en parlant – c’était la première fois qu’un pâle parlait ! - disant que le Maître Zephilein voulait que nous quittions les lieux. Il s’agissait donc soit d’un surnom, soit d’un Hyurois, mais au vue de leurs tenues proches, le Shetona était sûrement un disciple ou un ami de ce Zephilein, qui alla rejoindre Vruk Amann. Soigné par Lurhan avec ses vieilles compétences de Templier-guérisseur à l’époque de ses classes en Ishgard, il immobilisa le Shetona en me permettant de le décapité, mais ce fut un terrible combat. Il prit un instant supplémentaire pour stabiliser ma blessure. Bon sang, on devait arrêter Zephilein et libérer Vruk Amann.
Mais l’ombre du Maître des regrets m’avait encore oppressé, et j’étais très loin d’avoir toutes mes forces pour le combat à venir. Nous mettant en route vers l’emplacement de Vruk Amann, maintenant que rien ne nous en empêchait. On pouvait voir, rien qu’en débutant la marche, à quel point le Vent sinistre provenant des profondeurs de la Sylve luttait avec l’arrogance du Xbr’aal. Sa personnalité était trop forte pour ne devenir qu’un simple pantin comme les Pâles, il ne pouvait aisément arrêter le flot de ses pensées. Dans les environs, le Vent sinistre s’adaptait à sa présence, recréant comme des caisses et de tonneaux qui se trouvaient là lors de son ultime bataille. Des bruits d’outils, de conflits, se faisaient entendre tandis qu’on l’entendait au loin houspiller autrui de ne pas agir tel qu’il l’ordonnait. C’était surprenant à entendre, et nous nous mettions en route pour essayer de l’arracher à sa condition de fantôme, et aux ombres du Tourment.
C’est là que le vent sinistre forma une barrière pour nous arrêter, soufflant sans cesse pour essayer de nous repousser. S’arrachant de là, les protecteurs et disciple du Shetona jaillirent. Tous avaient été transformés en pâle, triste corps sans sentiment profitant du talent des vaincus. Ainsi, on allait devoir se débarrasser de ceux que nous n’avions pas pu sauver, en garde face aux pâles. Ils le firent pas une grande opposition. Malgré mon état, je parvins à les repoussés et les tranchés de mes lames. Lurhan m’avait définitivement fort bien requinqué, et la potion de soin faisait effet à merveille. Le passage ouvre par la foudre cramoisie de Lurhan nous fit traverser leurs protections. Et nous arrivions alors que Zephilein essayait de convaincre Vruk Amann d’accepter le Tourment. Le vieux Hyurois n’était pas là, mais sa voix se faisait entendre en écho partout autour de nous. Là où Vruk Amann se trouvait, c’était un lieu véritablement incroyable. Bien entendu, inquiétant à souhait et exprimant un danger réel, mais je ne cessais d’être fascinés des domaines où plusieurs de nos ennemis pouvaient se trouver. Les vents sinistres tournoyaient autours du fantôme, dans un balais dansant fantastique qui ne cessait d’être marqué par les reflets de la dernière bataille où il perdit la vie.
Des Mamool Ja et des Xbr’aal luttait, et lui donnait des ordres pour essayer de faire en sorte que tout tourne en sa faveur. Personne ne lui répondait, mais il semblait entendre leurs demandes et leurs réponses, tandis que le vent créait le simulacre des anciens affrontements. Le fantôme était une sorte d’immense et étrange spectre, où une forte lumière sortait de sa capuche et redescendait lentement vers son torse, comme si l’intérieur n’était fait que de cette radiance. Elle était devenue d’un bleuté intense depuis que le Tourment essayait de s’installer en Vruk Amann, mais il avait plutôt l’air d’avoir voler ce pouvoir que d’en être affecté. Fonçant ensemble avec Lurhan, nous esquivions tout les assauts terrible de Vruk Amann, formant des vastes vagues d’énergies, sans parvenir à nous atteindre. Blessé sérieusement, la conversation hurlée entre Zephilein et Lurhan se troublait à mesure où le vieux Hyurois n’avait plus autant d’argument qu’il ne le voulait. Il voulait réparer ses erreurs, à Thanatos et lui. Quand on sait ce que Thanatos à fait en Tural il y à des années, selon les défenseurs de Kozama’uka et la légende du Moindre Mal.
On ne pouvait qu’imaginer les souffrances qu’ils voulaient libérer. Peut-être que le Tourment au final, est une chose que Thanatos à créer lui même, et à informer Vermeille de sa présence ? Après plusieurs assauts. Lurhan parvint à retenir Vruk Amann de créer une énorme explosion. Le choc brisa son bras, et m’offrit un moyen de l’achever d’un grand coup de glaive. Dans les dernières secondes de sa présence avant la Mer des étoiles, il réalisa alors que la guerre était finie, et il en était enfin ravi. Nous nous éloignions de la tempête dans la plaine cendrée, conscient qu’elle disparaîtrait maintenant que le Tourment avait été vaincu. Bien que nous avions de très nombreuses questions, il y aurait un espoir de tout comprendre : une fois que nous serons à Mamook. Notre prochaine destination. »