[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 02 juin 2025, 16:53

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

Image
Cinquante-et-unième entrée.
«Atralex, la griffe droite de Vermeille.»
Image
« Là, on peut dire qu’on était sur la bonne direction pour en finir avec les œuvres du Tourment. Il ne restait pratiquement plus rien à Nocta Ombra qui puisse essayer d’atteindre le maléfice, si ce n’est l’être que Vermeille espérait utiliser pour récupérer cette puissance. Son gain ? Devenir un des nouveaux grands noms de la page de Nocta Ombra, remplacer peut-être ceux de Fantasme et Firmament qui furent libérés de cette tâche depuis que leur mémoria avait été récupéré et l’ancre qui leurs permettaient de revenir un jour au néant, détruite. Atralex restait une entité particulièrement dangereuse, dont le corps fut altéré par le pouvoir même qu’il tentait de dompter à force d’efforts. Bien entendu, avec la destruction de son chasseur préféré, il avait cessé d’en récupérer la source. Mais voilà quelques temps qu’il était déjà en plein festin, et je me doutais bien qu’il ne serait pas évident à arrêter. Au moins, une journée de repos bien tranquille m’offrit les ressources nécessaires pour me préparer à notre confrontation avec le démon. J’espérais au fond qu’il soit une des dernières créatures du néants à chasser du Yok Tural, après notre longue route à travers ses différentes contrées. Mais il me vint à penser qu’il était bien beau de rêvé, n’est-ce pas ?

Nous retrouvant avec Yuki au niveau du petit campement de l’Aiguisoir, à l’Ouest de Ja Tiika, bien loin de la ville et de la demeure de Jinkoo Ja possédant un lit douillet – fichtre, je m’en plains déjà. Nous contemplions au loin le passage sinistre menant droit vers la tanière du démon. Il s’était installé dans un recoin isolé de la Cénote des Cieux infinis. Loin des recoins surveillés, dans un passage abandonné et poussiéreux, il s’était installé visiblement là depuis que ses projets dans la Plaine cendrée de Xobr’it avaient échouées. Difficile à dire s’il s’agissait de ses projets, ou s’il voulait échapper aux conséquences vis à vis de Vermeille. Mais il n’échapperait pas à une forme de justice que nous lui apportions, Yuki et moi. Quittant le petit campement, la pluie nous attendait.

C’était un de ses jours pluvieux, que nous n’avions pas encore connu en Ja Tiika, alors que les Mamool Ja de l’Aiguisoir étaient inquiets. Comment leur en vouloir après tout ? Les derniers évènements n’étaient pas joyeux, l’attaque de l’atelier des pantins avait coûté des vies aux membres de la Légion de l’Aurore. Peu, heureusement, mais accumulés aux problèmes ayant faillit arracher celles de quelques habitants. Beaucoup se demandaient quand le point final de cette histoire serait-il atteins. Cela rendait Yuki encore plus déterminé, le Viera marchant comme s’il allait donner un coup de tête au destin, parcourant les étendues sous la pluie, jusqu’à rentrer à l’intérieur de la caverne de Gok Draak. A la recherche des promesses de notre ami qui devait nous aider à atteindre la tanière du démon. Jinkoo Ja était tout content de sa réussite. Il avait installé une sorte de plateforme avec de nombreux petits totems, où tournoyaient des effets éoliens rejoignant ce qui se trouvait en dessous de la plateforme, formant des souffles légers tournoyant en dessous. Il était ravi, posant ses mains sur ses hanches en nous laissant nous installer, se préparant à le faire revenir quand il nous faudrait quitter les lieux. La plateforme flottante nous dirigea alors doucement vers notre destination, flottante au milieu des immenses colonnes de pierre et les vieilles installations Mamool Ja. Le trajet était plutôt reposant, agréable, jusqu’à ce que des explosions éthérés jaillirent un peu partout provenant de sorts-pièges provenant de nos ennemis. Il fallait protéger notre plateforme.

Sinon, nous ne parviendrions jamais jusqu’à notre destination. Alors,Yuki forma plusieurs protections rapidement, identique à celles de sa Mère. Les chocs jaillirent contre elles sans nous atteindre. Heureusement, les premières ne furent pas suffisante pour détruire l’embarcation, sans quoi nous serions tombés à l’eau. Rine fut notre véritable défense, la petite chouette courageuse jaillit en prenant son aspect bien plus grand, créant quelques protections éolienne repoussant l’éther détonnant. Pour briser les sorts, j’envoyais quelques lames de jets avec Yuki, ce dernier propulsant son glaive en les récupérant à chaque fois. Notre coordination fut aussi efficace que toujours, et ainsi, pour une fois sans dégât, nous quittions la zone des sorts piégés qui éclataient encore quelques longues secondes dans notre dos. Descendant doucement vers le bas. Nous contemplions l’obscurité qui gagnait les lieux. C’était comme si notre plateforme flottait au dessus d’une mer de nuage, fait uniquement de vent sombre sinistre qui ondulaient. On pouvait voir dedans le Tourment qu’avait apporté le Chasseur de Tourment, tout ce qui était encore auprès d’Atralex.

On pouvait y voir le chagrin des Mamool Ja et des Xbr’aal de Yak T’el, ce qui donnait une impression désagréable de flotter sur le malheurs. Yuki, après avoir observer les lieux, se mit à chanter. Les effets de pouvoirs se mirent alors à créer tout un amas d’énergie d’un blanc paisible, donnant l’impression d’une dernière danse magnifique avant la disparition de quelques maux. Sortant de l’obscurité, jaillissant lentement des ombres à peine arrivés à la grande plateforme de pierre faite pour recevoir précisément des entrées. Plusieurs griffes jaillirent dans de la fumée, laissant se redresser lentement plusieurs créatures du néants. S’ils n’avaient plus de pantin ou quoi que ce soit d’autre dans les environs. Ils avaient encore leurs propres sbires, et ce furent des Vodoriga qui jaillirent soudainement dans des grondements puissants. Ils devaient être fait de pierre, sous la fumée, j’en voyais quelques formes. Et tous prirent vie pour nous arrêter. Alors, rapidement, pour se défaire de l’embuscade, nous contrions leur assaut avant de les soumettre à la pression de nos lames. Ils furent rapidement débordés, et je suis sûre que les derniers réalisèrent leur erreur d’essayer ce genre d’embuscade sur les deux derniers membres de l’Aube Obscure, chasseurs de démons. Bigre, je me vante un peu trop pour quelqu’un ayant l’habitude de voler contre des murs en me prenant des sacrés coups. En tout cas, harmonisant nos attaques et avec l’aide de Rine portant les vents amplifiant les flammes de Yuki. Il en fut peu pour les brisés, nous ouvrant la voie vers l’accès menant à Atralex.
Image
Du moins, jusqu’à tomber devant sa porte. Face à nous, une grande porte nous bloquait le passage. Celle ci était animée d’une forte inquiétante, et elle avait été grandement modifiée par Nocta Ombra. Plusieurs symboles flottaient dessus, et quelques chaînes ondulaient avec l’impression qu’elles retenaient quelque chose plus qu’elles ne nous empêchait d’entrer. C’était une vision étrange, que d’imaginer que la porte voudrait essayer de nous mordre directement, comme si l’énorme statue de pierre formant une vague forme d’un Vodoriga monstrueux, semblait figé dans le temps. L’accès était totalement clos et les glyphes de Vermeille ondulaient lentement en créant sans cesse plusieurs formes floues ondulantes dans les airs, disparaissant et réapparaissant. La fumée du Vent sinistre quittaient cette porte, donnant l’impression d’imprégner les lieux en lui donnant une sorte de rare splendeur alors que le tout formait des mouvements vagues comme l’eau qui coulait lentement en dessous de nous. Et alors que nous progressions lentement vers la porte, trois démons jaillirent. Ils étaient classifiés sous ce nom, des « Démons », sortes de créatures avec des grandes ailes, fines et délétères. L’une portait une hache, l’autre une faux, et le dernier une grande lame.

Les protecteurs d’Atralex étaient là pour nous massacrer, et alors rapidement, Yuki m’envoya assaillir les démons pour s’ouvrir en grand le passage vers la porte. Observant celle ci, cherchant un moyen de la briser tandis que je livrais un coup intense où un coup aurait pu m’ôter la vie aisément. Trouvant quelques failles, fendant les démons les uns après les autres, je tentais de rejoindre Yuki malgré l’acharnement de celui à l’épée. Il fut comme attrapé par des lignes noires, après avoir détruit les glyphes, cherchant à contaminer le Viera par le biais de la statue de Vodoriga sur la porte. Malgré toutes les difficultés possibles, il brisa ses liens, et détruisit la statue dans un élan enflammée si intense, qu’il se brûla lui même. Je viens le soutenir, lui offrant quelques soins avec mon baume, et en compagnie de Rine, pendant que la porte, lentement, s’ouvrait avec le bruit typique d’un grincement affreux d’une vieille porte de ruines anciennes dans un environnement lugubre.

Je suis sûre que certains comprendront typiquement de quels genres de bruit il s’agit. Maintenant que la porte était grande ouverte, il ne suffisait plus qu’à progresser droit vers notre cible. Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? Marchant lentement dans un couloir immense, donnant l’impression qu’il avait été construit pour des géants. C’était au fond le cas, puisque nous marchions dans des vieilleries Yok Huy datant de l’époque de leur empire des plus puissants qui contrôlait le Tural. Dans les environs, le minerai noir était présent partout. Ce fameux Electrope provenant de la même source qui avait fait naître la sphère foudroyante au nord du Xak Tural. Des petites lueurs foudroyantes ondulaient le long de la pierre antique, et alors que nous découvrions cette foudre si surprenante. Depuis les hauteurs d’un sombre plafond où nous ne pouvions rien voir, se laissèrent s’écraser au sol plusieurs sphères. Des bustes de femmes dessus, portant des lames reluisant de cet éther foudroyant. Il sortait de la sphère sous le buste, beaucoup de ce vent sinistre : Atralex avait fait des défenseurs des lieux, d’antiques gardiens automates, ses propres protecteurs. Il nous fallait les détruire pour l’atteindre, et pour ça, un jeu de vitesse intense débuta. C’était comme vivre en fonçant sans cesse, envoyant des coups un peu partout à toute vitesse dans des lumières puissantes. Nous traquions les sphères contrôlées, jusqu’à ce que je ne frôle de me prendre deux énormes coup dans le dos. Bloqués par les lames de Yuki.

Le Viera fit une vive spirale, accompagné de ses deux épées, détruisant les autres sphères qui vinrent s’écraser en morceau en sol. Encore une fois, j’échappais de pire de justesse. Même si le pire semblait être devant nous : marcher vers l’avant, c’était comme progresser droit vers une tempête. Une tempête moqueuse, qui se riait bien de notre faiblesse. Les vieilleries Yok Huy étaient partout autour de nous. Des quelques machineries et autres cubes d’Electrope qui me faisaient songé un peu à ce que Ugunnomo avait récupéré pour ses desseins en Urqopacha. C’était peut-être là qu’il avait récupéré ses outillages, ouvrant la voie à Vermeille pour y installer sa griffe. Les effluves de fumées tombaient de tout les côtés, sortant des outils anciens, se mêlant à d’énormes coups de griffes là où la Créature du Néant s’est offert un buffet d’éther particulièrement garnit.

Nous étions encerclés avec Yuki par la sinistre fumée, formant plusieurs spirales autour de nous donnant l’impression d’être dans l’oeil d’un cyclone lent et délétère. Nous étions sur nos gardes, voyant la silhouette grondante et ricanante du démon dans l’obscurité, de l’être des ombres, laissant apparaître deux yeux mauves. Des éclairs apparaissaient dans ce nuage de fumée, désormais qu’il avait dévoré autant d’éther foudroyant provenant de l’Electrope. Et soudainement, il se mit face à nous, ressemblant à une sorte d’énorme Taurus mais particulièrement massif, monstrueux, une grande langue se pourléchant les babines à l’idée de dévorer notre éther et d’apporter une victoire à Vermeille. Il était grand temps de lui refuser cela. Et d’abattre la griffe droite de Vermeille. Après un temps d’observation surprenant. Nous regardant les uns les autres, Yuki et moi foncions en ayant plus qu’infusés nos lames, libérant de nombreux coup un peu partout. Il tenta en retour de nous balayer avec des coups de griffes à toute vitesse. C’était désormais un jeu de qui massacrera à toute vitesse. Lui ayant laissé une grande balafre de feu sur le torse, nous luttions avec acharnement jusqu’à ce qu’il ne devienne fou de rage. Refusant de décevoir Vermeille une seconde fois, il se mit à faire usage de faisceau d’énergie, qui faillit me blessé si Yuki n’avait pas envoyé Rine former un bouclier autour de moi, se prenant un coup de griffe en échange.

Coincé contre le mur par la griffe d’Atralex. Le démon demandait à Yuki si le Viera était prêt réellement à se sacrifier pour les autres. Relevant lentement la tête pour répondre. C’est là que je parvins à trancher le bras d’Atralex, frappant un peu partout avec Rine, alors que Yuki se dégagea. Fragilisé, le démon ne pu supporter l’intensité de coup, qui vint littéralement le fendre en deux. Rugissant. Nous maudissant sans cesse. Atralex n’allait pas retourner au néant. Il ne possédait pas une des ancres promises par Vermeille : après son échec, il n’avait plus qu’un choix. Réussir, ou mourir. Vermeille jaillit au milieu de la fumée, une forme de lui plus sombre, la main tendue. Récupérant l’essence d’Atralex. Dans nos états, on ne pouvait qu’observer un instant, alors qu’il portait un regard plein de haine. Il userait du pouvoir d’Atralex pour chercher à ouvrir le dôme couvrant la Mère étoile des écailles rouges. Le temps diminuait de plus en plus. Mais au moins, la victoire sur Atralex était une grande réussite, et digne d’une grande chasse. Demain, nous pourrons festoyer une dernière fois. Avant de devoir tout faire pour en finir définitivement avec les maux du Tourment et de Nocta Ombra. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 04 juin 2025, 16:30

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

Image
Cinquante-deuxième entrée.
«Le chagrin du fils perdu.»
Image
« Détruire le cœur du Tourment était désormais notre objectif principal. Bien que tôt ou tard, il était clair que nous devrions nous confronter directement à Zephilein. Nous avions encore le temps d’agir et de le retrouver, de toute façon, il se montrerait forcément lui même quand la source même qu’il désirait réparé serait détruite. Là où le chagrin d’un fils perdu avait imprégné la terre elle même, emportant les pauvres suivant qui avaient essayer de l’empêcher d’agir. Nous en avions appris énormément depuis, et tout ça cette fois ne trouvait pas sa source dans un Tural Vidraal, mais bien dans les conséquences de la guerre entre les Xbr’aal et les Mamool Ja. Mais vous comprendrez plus aisément au fur et à mesure de ce rapport de mission, ce que nous avons découvert alors que nous étions à la piste de ceux qui, il y à longtemps, tentèrent d’empêcher la naissance du Tourment. Ils avaient échoués tragiquement, et depuis tout ce temps, le Tourment avait été scellé par les totems gardiens Mamool Ja qui avaient tout fait pour que ce malheurs réside dans les entrailles de la Sylve, loin de tout, s’aidant des météorites contenant alors ce mal. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé aussi aisément que prévu, et rapidement les problèmes s’accentuèrent quand Zephilein, sous l’ordre de Thanatos, avait du ouvrir le passage pour libéré le Tourment.

Aussi triste soit ce constat, Nocta Ombra était l’invité surprise. Bien que nous avions découvert à Kozama’uka que notre ennemi avait fini par signé un accord avec Vermeille, à quel point Thanatos avait-il un intérêt à voir les créatures du néants s’approcher du chagrin du fils perdu ? Nous ne pouvions découvrir tout ça qu’en y allant, et je fis la promesse à Savantta que nous retrouverions Vastoya. Pour être franche, je n’avais qu’un maigre espoir de le retrouver en vie. Mais c’est une des tragédies des Aventuriers : Quand nous ne pouvons sauver. Nous pouvons au moins venger. Quittant l’Aiguisoir avec Lurhan, la journée pour une mission aussi grave, le temps était concordant. La pluie continuait de tomber depuis notre dernière mission, et s’était grandement amplifié. Cette fois, on put comprendre que la pluie était affectée par le Tourment.

Ce que nous traquions depuis le cœur du mal, était visiblement en train de s’étendre de plus en plus. Les Sylveplumes étaient comme épuisés, les Morphos avaient perdu leurs couleurs et certains même s’effaçaient comme dévorée par la noirceur. Aucuns des Mamool Ja présent ne voulaient rester sous la pluie. C’était un temps de malheurs. On avait pu voir plusieurs endroits touchés par le Déclin, et je pense que c’est l’ambiance la plus morose de tout les maux que j’ai pu voir. Ni la chaleur du feu de Valigarmanda, ni même la beauté surprenante du Moindre Mal. Là, il n’y avait même plus la gelé noire qui coulait un peu partout, mais tout était devenu sombre, figé à jamais. La végétation était totalement bloquée comme si elle n’avait jamais eue le droit au moindre mouvement, et hélas elle n’était pas seule. Plusieurs Mamool Ja et même quelques aventuriers provenant du Tuliyollal, étaient devenue des amas de noirceur. Un Sylveplume bloqué à jamais dans une position où il voulait chanté. Des effets noirs et blancs ondulaient un peu partout. Et cette fois, ils ne pourraient pas être libérés. Ils n’étaient pas figés, ils avaient été tués, absorbés depuis longtemps. C’était comme progresser au milieu d’un immense cimetière dont les esprits avaient été plongés dans le Tourment.

Lurhan contemplait la statue d’un Hhestarro. Il maudissait l’idée qu’on ne puisse plus sauver personne ici, et ce depuis bien longtemps. Après avoir trouver un passage, je glissais ma main sur son épaule pour l’aider à se remettre de cette vision. Je sais qu’elles peuvent avoir des effets dévastateurs sur le moral. Surtout quand on se rend compte que c’est terminé pour une vie. Avant d’atteindre les abords, le chaos des environs laissèrent plusieurs effets essayer de s’en prendre à nous. Soudainement dans des mouvements lents et grondant, des pierres et des arbres se mirent à se déplacer, formant bien des obstacles essayant de nous arrêter. La voix de Zephilein exigea de nous arrêter, de ne pas avancer pour détruire ce qu’il reste de « lui ». Mais on ne pouvait pas lui concéder ce fait. Fonçant en avant, je jouais les acrobates en esquivant sans cesse les pierres et les arbres, adaptant et ajustant ma vitesse aux obstacles pour passer plus aisément. Alors que Lurhan lui, tendant la main, forma un effet glacial de plus en plus intense, bloquant et contrôlant les murs de pierre. Progressant au milieu de la végétation ainsi aisément.

Envoyant plusieurs Pâles pour nous arrêter. Zephilein ne pouvait visiblement pas nous arrêter de lui même, mais il fit en sorte qu’il y ait des serviteurs pour ça. Avant d’atteindre le passage où nous pourrions descendre là où le Tourment était né, quelques combattants pâles, même récents comme un ou deux membres de la Légion de l’Aurore, jaillirent. Ceux qui étaient perdu, étaient censés nous détruire désormais. Pour avancer, je fusais à toute vitesse en les sonnant, les gênant, transperçant deux adversaires de mes lames en les écrasant sur le dos lourdement. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’un sort ne me gène, le temps de me prendre un coup de marteau dans le ventre. Évitant de vomir mon tacos du jour, je fus écrasé contre un arbre. Et ça aurait été pire si Lurhan n’avait pas congelé et brisé en morceaux le pâle qui m’attaquait. Ce n’était pas une façon très propre d’abattre, mais puisqu’ils n’étaient pas vraiment grand-chose de plus que des morts-vivants, au fond, je pouvais comprendre. Reprenant la route après quelques soins de la part de l’ancien Templier-guérisseur, quelques vieilles tentes se faisaient voir plus loin.
Image
L’ancien campement des compagnons du jeune Tonawawta, le fils de Zephilein, se trouvait encore là. Les Mamool Ja et quelques Turalliens divers étaient figés à jamais, alors que des cartes flottaient dans les airs lentement. Nombreux étaient les documents fait pour retracer une sorte de suivi pour atteindre un bien vieux Totem que les écailles rouges avaient créer en compagnie d’un sorcier en voyage. Ce mage avait un nom, et il nous fit réalisé pourquoi Vermeille avait tant insisté pour venir avec Nocta Ombra ici. Le sort se mêlant aux savoirs des totems Mamool Ja, se nommait Shigma. Il s’était lié d’amitié avec le chef de jadis des écailles rouges, et avait créer ce totem pour aider à contenir la folie de la Mère étoile quand son esprit était trop affecté par ce qui se déroulait pour le peuple de Mamook et de tout Ja Tiika. Ainsi, les écailles rouges étaient garant que le mal ne jaillirait jamais, jusqu’à ce que le Totem ne soit souillé par Thanatos. Avant de parvenir à empêcher le totem de se transformer en mal bien pire, ce groupe de jadis échouèrent, et il ne resta alors qu’un jeune homme brisé. Nous devions atteindre l’emplacement donc où ce totem avait été détruit, mais les énergies du Tourment étaient déchaînées, comme si quelqu’un les agitaient sans cesse.

Définitivement, Zephilein était plus que désireux de nous arrêter. Et alors qu’il fallait ouvrir le passage, s’approcha de nous deux énormes Mamool Ja. Ils étaient les guerriers massif de la petite troupe d’expédition, devenu des être uniquement fait de noirceur, dressant une lame et une hache. Pour ouvrir le passage, Lurhan se mit devant et commença soudainement à préparer quelques incantations. La magie ondulait autour de lui, alors que je venais de repousser une énorme lame d’un des Mamool Ja sombre, déviant sa lame de mes deux épées. Les affronter ne fut pas chose aisé, jusqu’à avoir pu les détruire au prix de quelques coups bien placé de leurs parts. En tout cas, les affronter offrit le temps à Lurhan d’être totalement plongé dans la magie, formant des tissages qui tentaient de le dévorer lui. Zephilein était là, essayant d’empêcher l’accès, mais il repoussa brutalement ce dernier avant d’offrir un aspect Ombral à toute cette magie folle, se mettant à stagner soudainement.

Plus les secondes passaient, plus le chemin, s’ouvraient, droit vers le cœur du Tourment. L’accès avait quelque chose de fantastique. Les pierres jaillirent pour reformer le passage, encore et encore, créant une sorte de pont flottant dans les airs fait de toutes ses pierres les unes contre les autres. Nous marchions en contemplant les effets d’éthers ondulant un peu partout, fracturant le sol avec des reflets mauves et bleutés. Et pour nous arrêtés, les derniers Pâles jaillirent. Les derniers Rôdeurs-Vipères qui avaient été condamnés par cette traque pour arrêter le Tourment. Les derniers compagnons d’armes du jeune Tonawawta qui avaient voulu secourir, ou au moins libérer, le chagrin de leur ami. Ils avaient été perdu, et nous pourrions eux aussi, les sauvés. Alors, fonçant en avant, je me mis à repousser leurs assauts en les tenant en respect, pendant que les pointes de glaces de Lurhan en percutaient plus d’un. Au vue de leurs vitesses, c’était intense, déviant une extremis une lame en la forçant à se planter dans le torse d’un de ses camarades. Jusqu’à ce que Lurhan ne reçoive un choc mental violent. Usant de son ancien lien avec le démon, il fut presque balancé dans l’inconscience, et je le rattrapais avant qu’il ne chute dans les failles brisées loin en dessous.

Le dernier pâle me blessa au passage au bras, et quand il voulu m’achever, Lurhan était revenu suffisamment à lui pour lui balancer un éclat de glace plein torse pendant que je le remontais. Reprenant nos forces, il ne restait que quelques pas. Avant d’enfin l’atteindre. Le cœur du Tourment était comme une sorte de fracture au sol. Des pierres flottaient un peu partout, lentement, celles du totem brisé qui avait été là pour contenir précisément ce qui se trouvait dans les environs. Installé sur une petite table, aussi curieux soit cet instant, Vastoya se trouvait là sur sa chaise, se relevant soudainement en nous voyant avec le fort espoir de pouvoir rentrer chez lui. Comment était-ce possible ? Par quel force avait-il échappé à tout ça ? En vérité, il était le seul que le jeune Tonawawta avait pu protéger ce qui l’habitait. Il était plus loin, contemplant les environs d’un air vide, sous un masque complet d’où tombait un peu d’énergie du néant. Il avait été affecté par le pouvoir de Nocta Ombra, et depuis tout ce temps pour ne pas devenir esclave. Cette énergie était sa libération du Tourment, et sa condamnation pour devenir serviteur de Vermeille.

Cessant d’observer les reflets du chagrin des Mamool Ja et des Xbr’aal, il se tourna vers nous lentement. J’avais la même impression que face à l’Héritier de la Calamité, et face au Moindre Mal : Nous avions brisés sa Colère et son Espoir. Voilà son Chagrin. Il était un des fragments de l’âme brisées du fils de Thanatos. Une des clés de ses tentatives pour vaincre la mort. Si c’était tragique, je me questionnais donc désormais sur l’identité de Zephilein lui même. Tirant la faux de Lurhan, Valhd scellé à l’intérieur comme une source de pouvoir, même si Vastoya lui hurla qu’il n’avait pas besoin de se battre. Nous savions tous que c’était la dernière chose à accomplir pour lui. Il ne pouvait se laisser mourir à cause de son état.

Alors nous pourrions l’aider à se libérer. Alors, Lurhan provoqua bien des explosions d’un rouge intense, éclatante sans cesse, blessant le fragment soudainement. Il jaillit hors des déflagrations éthérées. Cherchant à l’arrêter dans sa ruée vers Lurhan, il me balaya d’un coup de faux, avant qu’on ne puisse contre-attaquer. Il était vraiment fort, le cercle de magie formé au sol créait des colonnes de lumières, l’un m’ayant lacéré le bras en passant trop proche de nous. Et même en l’enchaînant, il parvint à briser ses liens et à nous repousser après plusieurs assauts de notre part. Arrachant du sol une double-lame Turallien. La Faux de Valhd avait finie par parvenir à se libérer, tombant à côté de Lurhan, pour lui offrir une aide inattendue. Usant d’une Réminiscence, je fusais bien plus rapidement alors maintenant que l’aura en lien avec les esprits des anciens rôdeurs m’enveloppait. Le renforcement offert par Lurhan quand il créa une petite onde d’éther rouge, m’offrit encore plus de célérité, et le Fragment fut transpercé plein torse. Même ça ne suffit pas ! Il me repoussa brutalement en arrière, et planta sa lame dans l’épaule de Lurhan.

Sans la griffe de Valhd quittant la faux, il aurait trancher en deux mon camarade, et la seconde griffe frappa là où je lui avais laissé un grand trou, lui offrant enfin un coup fatal qui commençait à briser sa silhouette et son corps. S’effondrant sur les deux genoux. Le fragment du chagrin disparaissait petit à petit. Son masque se brisa en partie, laissant voir un morceau du visage pâle et sans expression du jeune homme. Vastoya fonça vers lui, ses mains sur ses épaules, lui demandant de ne pas partir. Et quand il leva sa main pour toucher la joue du jeune Tonawawta, enfin, le fragment de chagrin eut un sourire. Un dernier sourire, avant de disparaître dans ses bras. Nous pourrons amener le jeune homme à sa sœur. Mais il nous restait encore deux choses à accomplir : Empêcher Vermeille de mettre la main sur la Mère étoile. Et arrêter Zephilein. Définitivement. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 05 juin 2025, 17:54

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

Image
Cinquante-troisième entrée.
«L’héritage de la Mère étoile.»
Image
« Depuis que j’ai vu le dôme apparaître lors de l’affrontement entre l’esprit de la Mère étoile et Vermeille, je savais que ça allait prendre du temps avant de pouvoir y entrer. Entre le moment où le dôme est apparut, et cet instant, bien des missions ont été menées. Nous avons repousser jusqu’au bout Nocta Ombra et le Tourment, limitant leurs forces à un rien, ce qui laissait Ja Tiika hors des menaces qui étaient apparue autour d’une seule chose : l’héritage des écailles rouges. Derrière se dôme, se trouvait cette force qui avait donner la couleur si surprenante, à quelques Mamool Ja, et qui leur avait donner un but. Si elle finissait entre les mains de Vermeille, je n’osais pas imaginer les conséquences que ça aurait. Ne voulant pas vraiment que ça finisse mal, et malgré notre état encore relativement piteux due à notre affrontement avec le fragment du chagrin.

Lurhan et moi avions encore à atteindre l’esprit, et j’avais fais de nombreux efforts le long de la semaine pour ça. Hors de nos missions, et les moments où je n’aidais pas à Gok Golma – et bien entendu les moments que je ne passais pas avec Yuki. C’est que ça s’entretient, un Yuki. Je m’entraînais avec le cristal légué par Majeera Ja au campement des écailles rouges à Urqopacha. Il allait enfin pouvoir m’être utile, bien qu’il m’ait déjà deux fois sauvé la vie alors que Vermeille se montrait trop dangereux. Il fallait que je parvienne à créer une union sans être littéralement tuée par l’éther qui se trouvait à l’intérieur, et mes efforts furent récompensés. Mon lien avec l’étoile filante, issue de nos vieilles aventures, m’aidait grandement à avoir ce genre de facilité. Lurhan suggérait régulièrement que c’est pour ça que Majeera Ja me l’avait laissé.

Avec un peu de chance, tout ça nous servira à enfin découvrir ce qui se trame sous ce maudit bouclier d’éther. Nous retrouvant à l’Aiguisoir avec Lurhan, on débutait avec les quelques palabres habituelles, avant de nous préparer à partir affronter notre destin. Quittant l’Aiguisoir, un chasseur murmurant non loin, demandant à son comparse dans quels problèmes ont allaient bien pouvoir encore se fourrer tout les deux. Il faut dire que je le comprenais, mais au moins la satanée pluie avait cessée. J’ignore si la chute du Tourment avait joué quelque chose, ou si elle ne s’était pas simplement mêlée à la pluie, mais c’est dans un temps bien plus clément que nous traversions la contrée en longeant la Cénote Jayunja.

Quelques bêtes furent visible sur notre chemin. Une Wivre peu contente d’être réellement déranger, s’enfonçant dans la végétation pour qu’on la laisse tranquille. Quelques Sylveplume diffusant leurs chants, dont il n’était pas conseillés l’approche sans un éleveur Droppo prompt à s’occuper d’elles correctement. C’est aux abords de la Cénote après une trentaine de minutes de marche dans un environnement plutôt tranquille, sans que les maux ne surviennent, que les écailles rouges furent visible. Hélas, le coût de leurs combats avaient fini par les blessés, certains avaient leurs entailles visibles, mais je craignais pour ceux qui n’étaient pas là. Leur offrant quelques baumes, toujours ceux conçu par l’Alchimiste Moutah Pontah, pour s’occuper de leurs blessures. Je ne pouvais pas leur fournir mes potions de soins, en ayant toujours deux fournie par Lucian Aubeval, il était hors de question de me séparer de ce qui pouvait m’empêcher de me faire tuer.

Néanmoins, ce geste m’offrit un peu de sympathie des locaux, qui me donnèrent un paquet de graine de Ja Tiika. J’ignore leurs noms, mais celles ci sont censées offrir un constituant efficace pour régénéré son éther. Ainsi, alors que nous reprenions la route, j’avais quelques tics nerveux et foudroyant, des petits éclairs passant parfois comme après une tasse de café. Manger une de ses graines sans avoir reçue de perte récente d’éther était quelque peu idiot, et je me retrouvais par moi-même surchargée. Heureusement – et pourquoi je dis heureusement, quand il s’agit d’une attaque ? - l’ennemi n’était pas loin. La présence de la Mère étoile se faisait déjà sentir, ainsi que celle de Nocta Ombra, comme deux forces en opposition constante. Si Lurhan pouvait guetter les environs avec la concentration d’un magicien, je guettais les lieux, mais une de ses graines m’avait quelque peu perturbée. Ainsi, la toile qui jaillit pour me saisir ne fut esquivée que par un réflexe, et non réellement parce que j’étais sûr mes gardes. Pas une bonne chose, ma foi ! Trois araignées démoniaques jaillirent, de celles qui défendaient jadis l’atelier du Maître des Pantins.

Des survivantes récupérées par Vermeille pour créer quelques menaces embusquées. Esquivant leurs toiles, en fendant plusieurs pour permettre à Lurhan d’agir à sa guise. Il congela leurs pattes tout en faisant exploser celle qui allait me tomber dessus et m’écraser comme une mouche. Ceci fait, elles ne purent pas faire grand-chose quand mon glaive s’unit, formant une large courbe de mes lames, la foudre guidées par l’acier libérant les fissures qui les tranchèrent en milles morceaux. Ça commençait bien, au moins, bondissant aux côtés de Lurhan pour descendre des branche et le remercier, il ne nous fallut que peu de temps pour atteindre le dôme. Il était magnifique, fait de cet éther d’or ondulant. C’était simplement splendide, découvrant des environs malheureusement profondément maltraité par Vermeille à ce moment là. Les menaces étaient écartées et les derniers démons ne furent pas un problème sur notre route. Pendant que Lurhan retirait pendant quelques instants la noirceur des environs, j’usais du cristal comme j’appris à le faire, pour créer un lien avec le dôme. Devenant une sorte de sphère d’or à son tour, brillante au dessus de ma paume, la porte s’ouvrit petit à petit, nous laissant découvrir derrière la silhouette de la tête spectrale de la Dragonne, et les ruines d’un vieux village. Il avait été détruit par la guerre avec les Xbr’aal, mais était tout de même à l’origine des écailles rouges.
Image
Des décombres brisés par le temps, alors que certains partirent vers le sud lointains comme le Père de Jaruuk Ja Ja pour protéger son fils des conflits et des coutumes. J’annonçais la raison de notre venue au visage qui nous observait, et celle ci se déplaça en vitesse vers une demeure plus loin, allumant les flamboyants les uns après les autres en créant des petits effets de flammes ondulants le long du passage. C’était une invitation à la rejoindre, à laquelle il était raisonnable d’accepter. Progressant au milieu de l’ancienne ville, nous observions les environs en constatant la tristesse que jadis, cet endroit était un lieu de vie. Proche de la grande demeure où elle nous attendait, se trouvait une grande stèle racontant son histoire. Une ancienne bicéphale aux écailles blanches, albinos, nommée Rajeeta Ja Ja, comme je le découvrirais plus tard. Elle fut tuée auprès de la dragonne, en combattant un démon de Nocta Ombra. Une vision me révélerait tout ça, comme si tout les morceaux d’une histoire qui m’intriguait depuis fort longtemps, allaient enfin trouver sa finalité. Progressant à l’intérieur de la demeure explosée par les flambeaux qui nous guidèrent jusqu’ici, toutes l’histoire des écailles rouges semblaient se trouver sur les murs un peu partout. C’était là où on pouvait comprendre que la Dragonne, la Mère étoile, avait guidé en tant qu’esprit les Mamool Ja de ce clan depuis fort longtemps, après le décès de Rajeeta Ja Ja.

Son esprit nous attendait, ne possédant qu’un œil qui était son dernier moyen de guider et protéger ses ouailles. Mais ce qui était une bénédiction, devint un mal avec le temps, tandis que l’ombre de Nocta Ombra s’intensifiait. Nous discutions alors tranquillement avec l’esprit, inconscient de si Vermeille était en train de se préparer à nous broyer ou non. Je contemplais les stèles un peu partout, observant tout ce qui s’était fait lors des dernières années suggérant le bonheur pour le peuple, jusqu’à ce que la peur ne mène l’avant-dernier chef, avant Majeera Ja, à se mettre à repousser quiconque n’était pas Mamool Ja. Je pense que la douleur d’avoir perdu ce village où ils avaient tant vécu, ne pouvaient se refermer aisément. La joie et l’adoration avait conduit lentement les écailles rouges vers la folie, et le renouveau provenant des bienfaits de Majeera Ja et de la tendresse de la Mère étoile, leur offrait un nouveau départ. Qu’ils n’auraient pas, si Vermeille détruisait tout. C’est en lui parlant qu’elle évoqua sa fin : pour elle, il était enfin temps de rejoindre la Mer des étoiles. Il n’y aurait pas de réincarnation, simplement sa fin. J’essayais de la convaincre qu’elle pouvait rester, mais pour être franche, je lui ai poser la question de ce qu’elle désirait elle.

Ce n’était pas à moi de faire son choix. Elle désirait partir, reposer enfin en paix. Elle considérait que Majeera Ja protégerait les siens, sans avoir à se sacrifier pour elle. Acceptant ses désirs, elle me guida pour l’harmonisation avec son œil restant, afin qu’il s’épuise et ne la libère. Je fus alors prise des visions menant à son arrivée auprès des écailles rouges. Rajeeta Ja Ja, aventurière il y à fort longtemps, une bicéphale albinos qui offrit une immense confusion aux siens, avait rencontré la dragonne et espéraient ainsi affronter un des grands noms de Nocta Ombra : l’Ombre noire. Nocturne. Renvoyé au néant depuis fort longtemps, il s’agissait d’un ancien dragon ayant accepté les pires offres jusqu’à devenir une des créatures d’Arun’Brakkar. Et lui n’avait qu’un seul désir : se venger de celle l’ayant renvoyé dans le Néant. Ramenant le corps de Rajeeta Ja Ja, brisée.

Celle qui fut surnommée la Mère étoile aussi, périt peu de temps après, devenant cet esprit protecteur. Tout ça était terminé. Revenant à moi quand le dôme se brisa dans un éclat soudain. Je laissais mon collier censé aisé les âmes à passer le cap, auprès de la Mère étoile pour qu’elle puisse partir en paix, reposée et tranquille. Un sourire tendre vers elle, tandis que je quittais la demeure en tirant mes lames. S’écrasant face à nous dans une chute intense, la grande pierre ressemblait à un météore sinistre, qui abritait l’ancre permettant au fils de la Mère étoile de ne pas périr et de repartir vers le néants. Le démon jaillit, formant des effets du néants intenses quand il prit corps, hurlant, exigeant de savoir où était sa mère. Il était arrivé trop tard pour dévorer l’essence de sa génitrice, lui qui accepta de devenir une des clés de Nocta Ombra pour le pouvoir et la vengeance. Notre début d’affrontement fut particulièrement difficile. Plusieurs fois, des coups de pattes m’envoyèrent m’écraser plus loin, protégée par l’oeil pour ne pas être arrachée en morceaux à la place. La frappe de la queue du démon fit tombé Lurhan dans l’inconscience, et malgré ses blessures, le démon aux allures d’un dragon monstrueux, étendit ses ailes.

L’obscurité fut maîtresse, et des liens vinrent nous coincés le temps qu’il ne nous massacre. Me libérant en usant le plus d’éther possible, la foudre unifiée avec ma silhouette tout en libérant Lurhan. Nocturne sombra dans la folie, frappant tout, dévorant mes images de miroirs en cherchant à me tuer. Quand la lance de frappe traversa la pierre, l’ancre fissurée, j’usais d’une Réminiscence pour briser celle ci définitivement. Lentement, son esprit libéré pu rejoindre la mer des étoiles dans un dernier remerciement. C’était contemplatif, la mère et le fils pourraient peut-être se rejoindre après une histoire ayant duré bien trop longtemps, mêlé au chagrin et à la tragédie. Je contemplais les environs, mais quelque chose n’allait vraiment pas. L’éther se diffusant un peu partout, d’or et de noirceur, formait un décors si poétique. Mais l’oppression était encore là.

Je mis alors Vermeille en garde, que si il tentait de récupérer Nocturne, je serais là pour l’arrêter. Le prince de Nocta Ombra jaillit, sous sa forme la plus reconnue : celle d’une fine silhouette ailée, cornue, s’approchant lentement des représentations du Diabolos. Il nous maudit une dernière fois avant de quitter Ja Tiika, la lame de jet que je lui ai lancé arrêté par la griffe de son maître. Arun’Brakkar, Maître de Nocta Ombra, nous jura que second reviendrait rapidement nous détruire. Cette promesse de mort aurait pu être effrayante, mais dans l’instant, je ne pouvais que savourer cette victoire. L’héritage de la Mère étoile allait être remit à Majeera Ja, qui deviendra la véritable gardienne des écailles rouges. Petit à petit, plus aucuns ne verront le jour, sans l’esprit de la dragonne, mais ils resteraient un clan uni. Qui sait, peut-être même changeront-ils de nom un jour ? Pour l’heure, nous nous tournions vers l’avenir. Mais nous pourrons véritablement le faire quand Zephilein aura été arrêté. Reste à voir si nous devrons l’abattre ou non. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.
Dernière modification par Akayane le 06 juin 2025, 17:04, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 06 juin 2025, 17:02

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

Image
Cinquante-quatrième entrée.
«Zephilein. Celui qui voulait tout réparé.»
Image
« Notre dernière mission en Ja Tiika. Notre dernière tâche, avant de quitter Yak T’el, après avoir tant fait pour protéger les siens. Avec Verso, nous avions profiter d’une coupe en discutant avec Jinkoo Ja. Si le Mamool Ja avait hâte de quitté les lieux pour nous suivre vers une autre terre, le Xbr’aal quant à lui était lié par son serment à la Légion de l’Aurore. Bientôt, lui pourrait rentrer à Tuliyollal et retrouver ses enfants, il en était ravi. Depuis des lunes, nous luttions à travers le Yok Tural en espérant arrêter toutes les tentatives de Thanatos et de Nocta Ombra de tirer leur épingle du jeu à travers les mystères du Nouveau monde. Il ne nous restait qu’un adversaire : Zephilein. Lié plus intimement à Thanatos que nous le pensions, il semblait avoir provoqué une sorte de choc terrible au dessus d’un vieux temple depuis la mort de ce qu’il considérait comme son fils. Nous avions libéré de nouveau un fragment d’âme, mais lui était encore prit dans la tourmente de sa quête de tout réparé. Il voulait encore trouver un moyen de réparé ses erreurs, et alors que nous en avions fini avec les problèmes des écailles rouges, tout s’achèverait avec Zephilein.

Si ce n’est la fête de cette nuit que j’entends encore battre derrière les murs pour ceux qui ne veulent pas cesser de danser, nous allons quitter sous peu le Yok Tural, pour retrouver Stanislas Kortovin et Cirmo, nous attendant dans le Triangle de la mort. Alors pour l’instant, il nous restait qu’une chose à faire : Confronter Zephilein. Et en fini avec sa volonté de tout détruire pour réparer ses erreurs. Yuki avait fait la promesse de l’arrêter. Il était temps pour lui de tenir sa promesse. Quittant Mamook en direction du vieux temple, la journée semblait simplement radieuse. Nous étions accueillit par un beau soleil, laissant quelques rayonnements à travers les feuillages, alors que nos compagnons étaient aussi là pour saluer notre départ. Majeera Ja, Jinkoo Ja, Ty’at Vaal, Verso, et même les deux jeunes avec Vastoya et Savantta. Nous étions conscients que bientôt, on se séparerait pour ne pas se revoir avant quelques temps, mais ils espéraient que ça soit triomphant, et non pas sur une plaque commémorative de ce combat. Nous les saluons avec fort sympathie, Jinkoo Ja nous promettant de veiller à nous aider en cas de soucis.

C’est le cœur léger que nous quittions Mamook, alors que la route s’en trouvait fort belle, au milieu des feuillages éblouissants. Maintenant que nous pouvions le voir, au loin, le vieux temple semblait avoir été brisé par le sort que Zephilein avait provoqué. Des fissures étaient présentes un peu partout, rayonnante du même effet que nous avions vu au cœur du Tourment. On aurait presque dit qu’il avait tenté de répété l’effet qui avait éclaté lors de la destruction du Totem des écailles rouges, sans y parvenir. Nous progressions doucement en voyant les stries un peu partout, où les effets éthérés dansaient et luttaient pour grandir. Heureusement, ils disparaîtraient avec la mort de ce sort, je doutais que le Temple soit condamné à se briser totalement ou à rester figé ainsi.

Ce n’était pas aussi puissant que les effets en Dravania ayant transformés des sanctuaires en pierres flottantes. Mais c’était une sorte de menace, qui n’avait rien de rassurant. En avançant vers le temple, Yuki chantait. Il tentait de contrer les effets du maléfice avec son chant. Et ça fonctionnait fort bien ! Les fissures se réparaient, les pierres brisées retournaient à leurs places. Face au Tourment, cet apaisement était une arme des plus efficaces. On était sûr que les locaux pourraient ainsi aisément réparer les problèmes, mais un poids se trouvait sur nos épaules. Zephilein était là, quelque part. Alors que nous continuons vers le temple. Vous vous imaginez bien que tout ne sera pas aussi évident. Soudainement, plusieurs fissures jaillirent. La voix de Zephilein se fit entendre, nous criant de partir, de ne pas s’approcher. De ses fissures, jaillirent plusieurs pointes d’éthers solides d’un sombre inquiétant, cherchant à nous tailler en pièce. Pour avancer, Yuki forma des boucliers d’urgences. Des puissantes lueurs éthérées jaillirent en tournoyant autours de nous, créant les protections à bonne vitesse pour évité que le pire n’advienne. Formant les défenses les unes après les autres, peu de raison était de craindre quelconque menace, même si j’admets avoir eue des sueurs froides en voyant une pointe briser le bouclier et apparaître juste devant un de mes yeux.

Fonçant alors au milieu des fissures, des pierres flottantes et des pointes. Une ombre vint s’installer, celle d’une sorte d’épaisse couche de noirceur, laissant apparaître derrière elle, plusieurs silhouettes menaçantes. La garde de Zephilein était constitués de quelques des derniers Pâles qui eurent la mauvaise fortune de finir face à lui. C’était des aventuriers, qui avaient eu pour rôle eux aussi d’agir contre le Tourment avant qu’ils n’échouent tristement. Je pensais à Janaer, un bref et tragique instant. Il y avait un Hyurgoth massif à la hache, une Elezen portant une magnifique rapière, et un Hyurois formant des reflets avec les noulithes qu’il portait. Un vrai groupe de compagnons ayant eu un tragique destin, mais ils n’étaient pas aussi clair et lisse que des Pâles. Eux étaient fracturés, fragmentés presque en morceaux, créer dans la panique. Pour se débarrasser d’eux, je fonçais directement vers celle à la rapière. Mon coup de genou fut peu constructif, mais au moins, Yuki empêcha le Hyurgoth à la hache de me repousser en le harcelant de coup de lame. Fendant en deux l’Elezen et le jeune Hyur, quand ma lame forma une rotation vive en le mêlant en un glaive létal. Yuki venait de passer ses deux lames dans le dos du massif guerrier.

Tous se brisèrent, avec efficacité, et Yuki offrit quelques prières pour ses pauvres bougres, avant de reprendre la route. Escaladant les derniers escaliers au milieu de ce domaine fantastique. Zephilein était là. Au milieu de la destruction provoqué par son sort, où les pierres tournoyaient un peu partout avec une allure particulièrement lente. Le monde brisé dansait doucement atours de nous, créant des effets de lumières vives ondulantes un peu partout, se reflétant un peu partout avec une douceur particulièrement agréable. C’était simplement beau, plaisant, nous profitions de cette vue un bref instant alors que l’éther ondulait comme si il y avait une danse impossible autour de nous, créant des miasmes et des reflets qui ne portaient pour une fois par le moindre message, pas la moindre intention. C’était simplement beau, plaisant. Zephilein était sur les deux genoux, l’air désespéré, après la mort de ce qu’il voyait être comme son fils. Se relevant lentement, il ouvrit comme une brèche dans une vague lumière. Un domaine personnel, un de ses lieux fantastiques réservés à de rares entités.
Image
Le Tourment avait du créer ce domaine, et il profitait de la force de la Mère étoile. Tandis qu’il disparaissait lentement, alors qu’on progressait à sa suite, le Tourment de la Dragonne se regroupa justement. Ce qu’il avait volé à la pauvre âme s’accumulait sans cesse quand des amas d’énergies se mêlaient pour devenir une sorte de silhouette monstrueuse. On se retrouva alors soudain devant une sorte de créature rouge monstrueuse, au visage d’un rare effroi, avec plusieurs tentacules es finissant en yeux ou en dents acérés. La nature même du Tourment était évoqué par le chagrin de la Mère étoile, et il nous fallait nous en débarrasser pour pouvoir Zephilein. Alors, pour ça, notre ruée tenta en vitesse de le déborder. Mais notre adversaire était bien plus rapide et vif qu’attendu. Ouvrant grand la gueule, il produit une vague d’éther neutre intense, frappant Yuki de plein fouet et l’écrasant par terre. La pauvre Rine tenta de le défendre, mais elle fut écrasée à son tour par la pression éthérée. Les deux gisaient au sol, tandis qu’une énorme griffe se levait vers Yuki pour le tuer. La déviant d’un coup puissant, en fissurant la griffe du Tourment de la Mère, je pouvais entendre que Verso et Jinkoo Ja menaient nos alliés autours du Temple. Les Tourmentés, ceux consistant en une cape et un masque blanc, luttaient dans les environs. Nos alliés les empêchaient de nous attendre. Yuki revenant à l’attaque, fendant le bras blessé de l’horreur pendant que je tranchais ses tentacules, fut encore blessé peu avant d’offrir le coup de grâce.

Fonçant en avant, Yuki cherchait à la trancher plein cœur, et il esquiva rapidement les coups de griffes soudains. Tout ce qui tentait de l’arrêter, je le repoussais de mon glaive, foudroyant le Tourment de la Mère, jusqu’à ce qu’elle ne soit pourfendue plein cœur. Celle ci vacillant un instant, et son éther se remit à gagner la mer des étoiles. Du moins une partie. Beaucoup été absorbé vers la famille, là où Zephilein empêchait le Tourment de regarder la Mer des étoiles pour y être purifier. Son sort était vraiment inquiétant, et encore plus là où il se trouvait. Au fond, c’était bien ce que Thanatos cherchait à atteindre : « Entre la vie et la mort. » Progressant à travers la faille, nous découvrions un domaine particulièrement splendide. Rien ne vint nous contenir cette fois, nous ne pouvions que contempler les effets et les échos des cristaux environnant, rayonnant doucement, évoquant comme une douce puissance provenant des émotions. Tout ça aurait du être lavé dans la mer des étoiles, mais fut contenu ici à la place. Pour conserver sa force, acquérir de plus en plus de pouvoir. Le Tourment ici avait été uniquement destiné à devenir une source de puissance afin de trouver un moyen d’empêcher complètement l’âme d’aller dans la Mer des étoiles.

Nous observions l’ensemble avec fascination, réalisant alors ce qu’était Zephilein avec les indices dans les environs. Il était un fragment de Thanatos, une partie de lui qui regrettait ses actes, le mal qu’il avait produit, précisément pour ne plus avoir le moindre regret à faire ce qu’il faisait. C’était une magie que les Observateurs avaient jadis menés pour survivre à l’Apocalypse, et à d’autres maux. Tout était lié ainsi aux connaissances de Shigma, une fois de plus. Il nous fallait l’arrêter désormais, et je doutais qu’il allait se laisser faire. Nous prenions le temps de parler un peu avec Zephilein. De le comprendre. Il nous expliqua tout de sa nature, de ce qu’il était forcé de faire. Yuki jura de le libérer, mais il ne pouvait pas simplement se laisser mourir. Se trouvant au fond du passage. Il contemplant les environs, l’air brisé. En levant les mains, il convoqua aussi bien le Tourment que le pouvoir accord par Vermeille. La magie qui le condamna, mêlée à la magie qui devait le secourir.

Le cumul gagnait encore et encore Zephilein, jusqu’à ce que son enveloppe au milieu de ce domaine mystique, n’éclate soudainement pour former l’apparat d’une entité incroyable. Un buste pâle avec un visage comme portant un masque. Ses jambes étaient devenue des cristaux flottant légèrement en l’air, et ses bras étaient totalement atrophiés, entre courbés ou monstrueusement grand. Une aile rouge et une aile bleutée, symboles des deux pouvoirs, flottaient dans son dos. Tandis qu’il faisait danser de ses gestes, l’éther environnant. Il gronda alors, sa voix déformée pour devenir celle d’un être rauque et puissant, évoquant l’idée que nous étions condamnés. Frappant brutalement au sol, l’impact créa une déflagration vers nous en fissurant le sol pour essayer de nous emportés à toute vitesse.

C’était le moment d’en finir avec le Tourment et notre grande mission en Yak T’el. Il était temps de vaincre Zephilein. Et pour ça, nous tentions sans cesse de le surpasser, fusant en endommageant son corps, et subissant encore et encore ses assauts. Yuki me sauva deux fois de pointes acérés et des chocs intenses, au milieu des sorts provoqués par Zephilein. Il nous repoussa plus d’une fois, et il la partie imposée par Thanatos reprenait lentement le dessus sur sa conscience. Jusqu’à ce que nous exécutions une frappe conjointe parfaite. Sublimant notre éther, transcendant nos limites, nos embrochions son cœur, brisant enfin sa sinistre incarnation.

Redevenant lui même, ce corps massif disparaissant lentement en ne laissant que des éclats d’éthers. Zephilein chuta sur ses deux genoux, sa silhouette disparaissant, comme absorbée, disparaissant au fur et à mesure du temps pour devenir une forme floue. Relevant lentement la tête, il sourit, nous offrant sa gratitude, alors que le sort qui le condamnait à contenir le Tourment, et lui même, disparurent en même temps. Le lieu où nous étions tombait vers la Mer des étoiles, et il était conseillé de ne pas traîné là. Fonçant vers la sortie, où Jinkoo Ja nous hurlait de quitter les lieux, le maintenant ouvert. J’offrais une dernière œillade à Zephilein. Il n’avait pas eu le droit d’être. C’était pour lui, déjà une vive douleur. Mais ainsi s’acheva l’œuvre du Tourment. Une des pires créations de Thanatos pour défié la mort. Notre traque à ce maudit sorcier continuerait, vers le Xak Tural. Mais avant. Il était hors de question de laisser Stanislas et Cirmo tomber. En route pour le Triangle de la Mort ! »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 07 juin 2025, 17:27

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Image
Cinquante-cinquième entrée.
«Des pinces et des antennes.»
Image
« Après avoir quitté Yak T’el, le lendemain d’une grande fête à Mamook organisé par Jinkoo Ja. Je ne pensais pas avoir à quitter la Sylve de Ja Tiika aussi rapidement. Nous savourions l’idée d’avoir repousser enfin Nocta Ombra, bannissant les ombres et arrêtant Zephilein dans son grand projet de réparé ses fautes. Au fond, tout n’était qu’une triste histoire de regrets, de tentatives de faire au mieux, et leurs conséquences. Une histoire triste comme tant d’autres. Mais quand Cirmo et Stanislas Kortovin eurent besoin de nous, hors de question de se défiler. Le Xak Tural pourrait attendre, nous voilà dans le Triangle de la mort ! Bien entendu, personne ne s’attendait à la découverte de l’île de Lunule, et les nombreux explorateurs découvraient les étendues de l’héritage de la 5ème ère. Nous découvrions les lieux avec Yuki et Lurhan avec un intérêt certains, bien qu’on pouvait voir que Cirmo avait déjà une idée en tête, il voulait qu’on explore quelques possibilités en suivant une piste très personnelle, pendant que la découverte des lieux se poursuivaient. Quelque chose se cachait sur cette île, et il espérait découvrir ce dont il s’agissait.

Les rumeurs parlaient de nombreuses choses différentes, traitant par exemple du Maître des lieux. Voilà bien encore des possibilités infinies, mais qui attendaient encore d’être découvertes. En tout cas, les explorateurs sont coincés hélas ici, et ils ne pourront de toute façon pour l’heure pas faire grand-chose de plus qu’explorer les lieux jusqu’à en savoir plus. Les courants éthérés pouvaient nous ramener au Tuliyollal tôt ou tard, quand Cirmo et Stanislas n’auraient plus besoin de nous, et tout débutait par notre objectif : en découvrir plus que les secrets des structures de Nym. Du moins, des constructions aux allures Nymiennes que le Maître de Lunule avait créer. Sans cesse, Cirmo me disait que quelque chose se trouvait là, comme si les premiers explorateurs avaient fini par déranger ce qui n’aurait pas du l’être, au fond de l’eau. J’ignorais totalement ce dont il pouvait s’agir, mais on ne trouve que rarement les réponses sur une carte. Comme j’aime pas à dire : « On y va et on verra. » C’est dans ce contexte que Lurhan et moi quittions la Ville fantôme et le campement, droit en direction des installations Nymiennes.

La journée se poursuivait, et celle ci fut de prime abord, compliquée. C’est peu de le dire. Stanislas vint nous accueillir avec un gros câlin, ayant faillit m’écraser, après tout, ça faisait une année environs qu’on ne s’était pas vu. Depuis Dalmasca ! Mais il fut bloqué par des soucis de paperasse confuse avec des membres de l’expédition. Heureusement, nous avons pu y aller, mais pas lui. Et je l’entendais encore hurler au loin. Une foule de Lézard volant avaient été dérangés par une expédition revenue bredouille au campement, et bien entendu il fallut que nous soyons sur leur trajet. Tout débuta par des courses poursuites à toute vitesse, un peu idiote, jusqu’à atteindre le Versant de la Vision. Geler le sol et les ailes des Lézard créa la plus grande confusion qui soit. Je n’avais jamais encore assister à la confusion totale de Lézard aux airs débiles qui glissaient et se rentraient dedans en tirant la langue. Quel début de voyage ! Des mouvements, des bruits, des impressions que tout grouille dans les environs. Ce n’est pas quelque chose de si rare quand on affronte certaines espèces. Luttez contre les Fourmis géantes du Thanalan, et vous comprendrez ce que c’est qu’avoir l’impression d’explorer un terrier rempli de problèmes divers et variés. Un peu partout j’avais l’impression que quelque chose se déplaçait, jusqu’à voir d’innombrables petits crustacés fuyants un peu partout.

Du moins, j’ignorais encore s’ils étaient fuyant ou simplement attirés dans une direction. On pouvait ressentir une sorte de poids sur nos épaules, comme si quelque chose de désagréable cherchait à nous faire pesé le poids de sa présence. Deux membres de l’expédition jaillirent, des combattants blessés visiblement par ce qui les attendaient. Ils évoquaient des crustacés monstrueux, dont un surtout bien plus massif et dangereux. Mais ils ne purent rien voir, ils se contentèrent de perdre le troisième membre de leur groupe. Oui, Cirmo nous avait bien envoyé vers de nouveaux dangers. Après avoir regarder un petit crabe bizarre, Lurhan vint offrir son aide au miqo’te principalement.

La Hyurgoth allait plutôt bien, mais pas le plus jeune, et il fut traité avec une grande efficacité. Stabilisé, la Hyurgoth nous averti de la présence d’un crustacé monstrueux dans les environs qui avait provoqué ça. Quel pouvait bien être la bête qui nous attendait ? En continuant notre route, l’accumulation des coraux se faisait sentir. On pouvait clairement voir des bulles qui ondulaient un peu partout, mais elles n’étaient pas toute à fait malveillante. Bien entendu, une sombre intention avait provoqué la mort de quelqu’un. Mais là où nous passions, il y avait une mélodie jouée par quelques bulles. Plusieurs crabes s’agitaient un peu, comme une petite danse. Une douce musique se jouait, offrant un passage reposant. Je m’amusais avec les bulles, passant d’un recoin à un autre, en finissant avec un crabe sur la tête qui semblait lui aussi bien s’amuser. Bigre, je me demandais bien ce qui se passait ici, mais qu’à cela ne tienne, on avait un temps sans soucis, alors autant en profiter non ? Lurhan fut prit d’une vision soudaine. Il s’était harmonisé à l’éther, comprenant qu’il était tendre et doux, mais il perçut une information à travers l’éther, dévoilant clairement l’erreur d’un Explorateur de l’expédition, donnant un coup de hache où il ne fallait pas. Définitivement, nous devions comprendre ce que l’équipe avait fait de mal. Et qu’est-ce qu’elle avait pu réveillé, qui évoquait un cercle où du sang coulait.

Jaillirent soudainement plusieurs bêtes aquatiques. Des longs crustacés fusant de façon un peu vive, avec des coraux bleutés brillants sur leurs carapaces. Ils projetaient des flots d’eaux puissants pour essayer de nous empêcher d’atteindre l’emplacement qu’on quittés les explorateurs. Alors, pour nous débarrasser des sales teignes, je fusais un peu partout, esquivant comme je pouvais, me permettant même d’orienté leurs projections d’eau les uns vers les autres. Du moins, jusqu’à ce que Lurhan et moi ne soyons happés par plusieurs traits, passant à travers un fin mur en mauvaise état, en s’écrasant sur le dos. Je lui dis « Sérieusement. Par des crabes ? » un peu douloureusement, et nous nous mîmes à rire légèrement. Avant de fuser, malgré la douleur, pour nous en débarrasser quand les pointes de cristaux qu’il projeta avec ses faux, les tailla en pièce. Avec quelques soins de la part de l’ancien Templier-guérisseur, nous arrivions alors à l’endroit qu’ils protégeaient. Dans cette partie des ruines, les crustacés s’accumulaient sans cesse en tournoyant, formant un cercle parfait en rond. Ils donnaient l’air d’être fascinés, de danser, en une horde de petit crabes qui agitaient leurs pinces. Quant à nous, ce n’était pas vraiment l’envie de s’agiter et de danser qui nous animait, mais plutôt un brin de fascination et beaucoup de méfiante. Se trouvait sur ce passage une sorte de corail magnifique, flottant un peu en l’air.
Image
Ce dernier créait un effet résonnant, et le corps du troisième membre du groupe de l’expédition gisait à côté. Il avait comme été déposé là, abandonné, et on pouvait voir que sa dépouille était mêlée à la magie comme une douce lueur curative. Plusieurs petits coraux s’étaient mit à poussés sur son corps, et ses lèvres pâles murmuraient sans cesse. « Il faut le protéger. » disait-il sans cesse, l’air perdu. Ce corail, s’il avait un tel effet de contrôle, devait être arrêté avant tout. Mais ses gardiens n’allaient pas nous laisser faire : deux énormes crabes jaillirent, recouverts de coraux comme ceux poussant sur le cadavre. Ils étaient tous d’un bleuté magnifique, se mêlant entre la couleur du ciel et celui d’une mer pure, magnifique. Eux aussi avaient une carapace d’un rouge vif, mêlés à la végétation aquatique autour des coraux, leur donnant une belle allure. En tout cas, ils n’étaient pas des alliés, et nous nous préparions rapidement à nous en débarrasser. Alors, je fusais pour m’occuper des énormes crabes qui nous fonçaient dessus, luttant avec acharnement contre ceux ci tandis que Lurhan découvrait les effets véritables des coraux.

Le premier fut tué rapidement quand je parvins à trouver une faille pour l’empaler dans le sol avec un coup puissant. Ma fierté s’arrêta vite. Quand, maîtrisant les eaux, le second m’envoya m’écraser plus loin en percutant un poteau fragile de pierre, s’écrasant au sol avec moi. Hors de question de me laisser faire par un maudit crabe, pensais-je, et je divisais mes lames pour lui faire subir un véritable déluge de lame, jusqu’à ce que mes crochets ne transpercent sa chair, en plein dans une partie mortelle, le tuant rapidement et sans souffrances inutiles. Lurhan avait put prendre ce temps pour découvrir qu’une conscience était liée aux coraux, mais une conscience divisée en deux : une partie incontrôlable, rendue furieuse par l’intervention des explorateurs. Et une conscience douce, essayant de reprendre la maîtrise d’une sorte de prison. C’était ça, le cercle où le sang coulait. Et cette vision semblait avoir rendue folle les défenseurs.

Partageant la promesse envers la conscience que nous la délivrerions, le Corail disparut, abandonnant le corps du Roegadyn, Lurhan ressentant le sentiment puissant d’une forte gratitude. Et nous trouvions alors aussi la piste pour remonter vers l’assassin du membre de l’Expédition que nous n’avons pu sauver. Partant sur sa piste, nous contemplions les environs en étant à la suite des traces de sang abandonnés au sol, là où la bête était passé en ayant une de ses pinces couvertes du sang de ce pauvre bougre. Le passage était plein de petites pierres au milieu de l’eau, alors que tout semblait s’agiter un peu au milieu de ses étranges coraux qui se trouvaient un peu partout. Je me demandais encore ce qu’ils signifiaient, mais je ne doutais pas que Lurhan ferait des recherches dès notre retour au campement des explorateurs. Contemplant les environs, des bulles sortaient d’un peu partout en s’agitant dans les airs, mimant les titanesques bulles que nous pouvions voir un peu partout.

Plus loin, une voix d’un homme râlait fortement sur quelque chose. Et il convenait de découvrir ce dont il s’agissait. Ce que Lurhan avait vu dans le Corail semblait se lié à l’aide que les petits crabes semblaient chercher à m’offrir. Je les trouvais vraiment adorable, haha ! Lurhan se concentrait et profitait des environs. Mais ressentait aussi clairement que quelque chose n’allait pas. Cette dualité, il la ressentait dans sa chair, dans ses os. Quelque chose n’allait vraiment pas. Une stèle d’Oschon. Ce n’était pas étonnant d’en trouver un au Versant des Visions, la vaste structure religieuse qui semblait être liée à ce domaine religieux, et celle ci brillait doucement comme touché par un effet éthéré. Les coraux étaient partout, donnant un champ de lumière vive et splendide remplissant notre vue de splendeur, se trouvant partout autour de nous. C’était particulièrement contemplatif, et alors que nous observions les lieux qui mettaient en valeur la stèle sans lui faire le moindre mal, nous pouvons voir alors une personne et sa créature discutés ensemble. L’homme était un ancien corsaire. Certainement le capitaine de son bateau au vue de son grand manteau, mais celui ci était ancien et recouvert de coraux.

Le corps de ce dernier avait du quitter les flots, recouverts des coraux, avec une canne-épée et une jambe en bois. Se tournant vers nous, il râla un peu plus fort sur « Macana », le nom de l’énorme Karlabos local qui était bien plus massif que les autres. Pendant que l’étrange corsaire retournait dans les flots, en grondant qu’il faut « le protéger », tout comme le prouvait le corps du pauvre Explorateur. Nous devions de notre côté détruire Macana le Karlabos, pour qu’il ne fasse plus de mal à quiconque. Directement, nous lui foncions dessus en parvenant à ajusté nos assauts pour parvenir à le frapper avec harmonie. De prime abord, la bête fut débordée, sans parvenir à nous atteindre, bien que nous jaugions avec crainte sa vélocité inquiétante. Convoquant les flots, le niveau de l’eau montait, et des traits aqueux serpentins jaillirent.

Congelés par Lurhan, il me permit de lui offrir une frappe terrible, ce qui à défaut de l’abattre, l’énerva quelque peu. Brisant tout dans les parages, poignardant mon épaule avec une de ses épines. Pour l’achever, je formais une Réminiscence dès que je sentis mon épaule cessant de saigner grâce à un soin mineur de Lurhan. Fonçant sans cesse, formant une confusion totale pour la bête. Lurhan arriva en levant sa faux, laissant Valhd jaillir soudainement. Prenant toute l’attention sur lui en dévastant sa chitine, il ricana, en me voyant jaillir. Mon glaive traversant le cœur et le corps de Macana, mettant un terme définitive à ses méfaits dans le Versant de la Vision. S’effondrant lourdement au sol, vaincu. Macana ne deviendrait plus une menace pour quiconque explorerait le Versant des Visions. La bête ayant la tête s’écrasant sur le côté lourdement, perdit la lueur des coraux, avant de s’éteindre complètement. Nous venions de mettre le pied dans ce mystère, celui de la conscience du Corail, restant à déterminé si quelque chose pouvait encore être secouru ou non. Mais ce que je crains le plus, c’est ce qui se trouve dans le « Cercle où le sang coule. » Quel mystère de Nym à t-il survécu là, isolé du monde, sur cette île perdue censée préservé l’héritage du savoir de la Guerre de la magie ? Reste à le découvrir ! »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 08 juin 2025, 17:36

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Image
Cinquante-sixième entrée.
«La menace flottante.»
Image
« Trouvant nos marques à la Ville fantôme. Yuki, Lurhan et moi éprouvions tout de même l’immense curiosité à comprendre ce qui se passait par ici. Les coraux bleutés étaient une intrigue certaine, sous les responsabilités de Cirmo. Il est fort possible que ceux ci proviennent directement de vieilles magies spécifiques à l’époque, et plutôt personnelle. Ce n’était pas un morceau de l’histoire, mais les conséquences d’un petit récit qui avait entraîné l’étrange capitaine corsaire à en devenir dépendant. Ils défendaient quelque chose, et nous ne pouvions que craindre ce dont il s’agissait. De toute façon, les explorateurs de l’expédition étaient motivés à en savoir plus. Car ça pouvait être autant une menace qu’un mystère à comprendre sans pour autant y toucher. Ainsi, l’Aube Obscure reçue la quête des Coraux bleutés, espérant que celle ci nous mènerait à quelque part. Mais d’après Cirmo, il doutait bien que quelque chose se trouvait derrière ses coraux. Depuis le début, il doutait. Mettant en perspective cette affaire avec de vieilles légendes dont il avait traité quelques années plus tôt avec Adel’Delroy, il craignait que tout ça ne nous mène vers une source de pouvoir qu’il n’aurait pas préféré retrouvé ici, dans cette sorte de vestige isolant connaissances de la magie.

Mais pour l’instant, il nous fallait aider l’expédition avec la menace des étranges coraux, autant par leurs effets sur l’éther que sur leurs étranges créatures, anciennement humaines ou non. C’est ainsi que Stanislas fut conviés à nous menés droit vers une bête dont l’ombre menaçante se serait étendue dans les environs du Versant des Visions, peut après la mort de Macana, servant de gardienne pour les structures et les coraux. La journée lors de notre départ avec Yuki et Rine, semblait plutôt tranquille. Rapidement rejoint par Stanislas, ce dernier n’arrêtait pas de se vanter de sa dernière création. Il affirmait que la paperasse n’aura pas de raison de son esprit aventurier, alors que nous saluons les autres membres de l’expédition. Il y avait une magnifique ambiance, tandis que chacun étaient affairés à leurs travaux pour essayer de comprendre toujours plus les secrets de Lunule, une des îles les plus dangereuses qui soit au vue de la quantité de familier et de créatures du néants.

Yuki semblait ravi de voir Stanislas, l’accueillant en ami proche, tandis qu’il se mettait déjà à comprendre l’éther environnant. Il chercha à comprendre ce qui avait pu maltraité des morceaux de l’installation non loin, et nous découvrions ensemble que l’eau avait agit, comme utilisée dans un sort particulièrement puissant. Un rire se fit entendre. Celui de Stanislas qui tirait sa création de son grand manteau. Progressant vers l’emplacement que Stanislas cherchait. Ce dernier utilisait une sorte d’étrange outil qui se liait à un sort laissé devant par Cirmo. Il n’était pas un grand magicien, mais le travail avec le groupe d’expédition lui avait permit de préparer un semblant de moyen de chercher les bêtes liés aux étranges coraux. Les rumeurs sur des flots agités nous conduisait alors droit vers une sorte d’amas d’eau ondulante plus loin.

C’était bien beau à voir, les danses aqueuses qui ondulait doucement. Je trouvais ça presque passionnant de voir les mouvements, et nous avions même pu voir un instant la silhouette d’une femme en robe ensorcelante qui dansait avec l’eau. Quand elle nous perçue, elle émit comme un rire charmant, avant de disparaître avec une petite spirale. C’était un peu étrange, mais rien ne nous empêchait de poursuivre. Agitant l’épaule de Stanislas pour le réveillé, ce qui fit beaucoup rire Yuki. Tourna la tête pour voir que l’Ondine était dans les hauteurs. Elle avait murmurer à son oreille, étant le plus capable de l’entendre. En vérité, je me demandais si ça n’avait pas un lien avec ce qui avait permit à Yuki de nous menés droit à l’expédition. Disparaissant en nous montrant un passage, il était temps de suivre la piste. Les problèmes n’étaient pas encore des danger létaux, car nous progressions surtout sur les conséquences du bataille de l’étrange baleine. Avançant au milieu des eaux dansantes, il nous fallait grimper, escalader, sans cesse se trouver des passages. Stanislas n’arrêtait pas au début de se prendre des murs et des pierres, car il regardait bien trop son outil. En tout cas, c’était pour l’instant plutôt une belle escalade qu’un danger de mort. Alors, je fis usage de toute mon agilité pour arriver vers les hauteurs, bondissant et jouant les acrobates avec quelques postures pour me vanter vers Yuki.

Ça l’amusait, lui qui utilisait bien moins d’éther, car son grappin renforcé par les forges d’Adalhaid lui permettait de faire le même résultat au moindre effort. Stanislas fila loin d’ici, suivant une étrange piste, en nous disant de poursuivre là où l’Ondine nous avait indiqué notre route. Plusieurs premières menaces jaillirent soudainement. Ceux ci étaient comme des crustacés se tenant un peu sur leurs pattes inférieur, courbés, agitant leurs mandibules à toute vitesse en se tournant vers nous. Ils étaient frénétiques, comme s’ils ne contrôlaient plus leurs pensées. Plongés dans cette agitation folle, ils nous foncèrent dessus pour essayer de nous marteler avec leurs énormes pinces. Alors, pour abattre les crustacés fou, nous foncions tout en puissance. Mon glaive en main, en tranchant plusieurs, jusqu’à ce qu’un coup de pince ne me donne envie de vomir mon sandwich au dodo-mayonnaise que j’avais pourtant était si contente d’avancer au midi. Yuki se débarrassa de lui, venant m’aider un instant à me redressé, tout en progressant encore dans les installations autours du Versant de la Vision. Nous étions encore loin de tout quand un bruit puissant se fit entendre. Stanislas était déjà parti, et nous pouvions voir soudainement apparaître une ombre dans les cieux.
Image
C’était comme voir une énorme baleine, et ça m’évoqua de vieilles affaires avec Moutah Pontah dans l’écume des cieux d’Abalathia, avec l’étrange histoire du Monde gris et des baleines. Celle ci n’était encore qu’une forme floue, mais l’eau s’agitait grandement en sa présence, comme si elle avait un contrôle dessus. Néanmoins, le soucis provint d’un immense symbole d’Oschon qui jaillit. Ce n’était pas vraiment étonnant de voir ça dans le Versant des Visions, mais quand un écho de lumière jaillit et se mit à dessiner un énorme sort, on était conscient qu’on risquait le pire. La fuite aurait pu être une solution, mais ça nous éloignerait de notre proie : l’étrange baleine. Une silhouette bizarre naquit dans le sort, non pas comme un fantôme, mais comme une étrange partie du sort ressemblant à un Lalafell. Peut-être pouvions nous essayer une communication ? En tout cas, balancé hors de la silhouette massive avant qu’elle ne s’éloigne, vinrent s’écraser deux énormes Uragnites, recouvert des coraux bleutés mystérieux. Et ils se préparaient à nous coincés dans leurs pinces pour nous condamner à recevoir le sort en pleine poire.

Pour arrêter ça, Yuki fusa auprès de la silhouette du Lalafell, en tentant de l’apaiser comme il le ferait avec un fantôme. L’effet marchait relativement, puisqu’il n’était pas un spectre, mais le Lalafell se tourna, curieux. C’est là que Yuki reçut un des Uragnites en plein dans le torse. Ses maudits crustacés se roulaient en boule en fonçant à toute vitesse comme des boulets de canon, détruisant tout au passage en jaillissant à toute vitesse. Je parvins à en couper un en deux en plein vol, mais le dernier, alors que mon glaive se plantait dans son torse, le tuant sur le coup, finit sa manœuvre en m’empêchant et en me faisant m’écraser dessus une plaque de pierre. C’était bien douloureux, maudit soit-il ! Yuki avait pu se remettre, et chasser la Capitaine Corsaire. Ce dernier était apparut pour nous prévenir que le Lalafell n’était qu’un effet du Corail, et que nous devrions partir loin de là, avant d’être tués pour notre outrecuidance et tout le mal qu’on pourrait provoqué. Disparaissant en râlant, le Corsaire blessé au visage par la lame de Yuki, semblait fondre au sol alors que le sort était sur le point d’éclater. Avec l’aide du Lalafell, ils parvinrent à l’arrêter, et le Lalafell disparut dans un éclat de lumière et un grand sourire, faisant parti du sort visiblement. Me sortant de tout les pierres, je parvins à me hisser sur mes jambes. Il nous fallait poursuivre ce que Stanislas chassait. Je me reposerais cette nuit, en espérant que l’impression d’être broyée par un Roegadyn allait bientôt s’arrêter. Et j’ai déjà reçue un câlin de Grobghar en armure, je sais ce que ça fait !

Je suis même curieuse parfois d’être encore en vie après ça. Il nous fallait atteindre la bête qui provoquait tout ça. Une énorme créature que nous avions à peine vue le temps qu’elle nous lance nos adversaires, et ne provoque l’activation de la vieillerie Nymienne qui avait tenté de nous tuer. Un grondement comme celui d’une baleine se fit entendre, nous faisant foncer dans une direction, mais c’est là que les problèmes débutèrent. Soudainement, les flots jaillirent dans tout les sens, essayant de littéralement nous noyer devant la violence de ceux ci. Parfois en flot vif, risquant de nous percuter, et parfois en un véritable déluge. Fonçant à travers les ruines, essayant de ne pas être happés par les flots, Stanislas jaillit hors de l’eau. Il avait trouvé l’emplacement d’où la bête utilisait son sort, et il fut alors récupéré rapidement avant de foncer vers la suite.

Rapidement, on se mit à avancer, et Yuki me mit en sécurité en bon chevalier blanc qu’il est. Que voulez vous, je suis une princesse. Mais la princesse vint à son secours quand il mit Stanislas en sécurité aussi, avant d’être emporté par les flots. Les deux trempés, fatigués par les flots mais en hauteur. Stanislas agita son petit outil, et déglutit quand Yuki lui demandait où était notre adversaire. Il était. Juste là. Quand l’eau se mit à monter, on comprit qu’il nous fallait prendre de la haut. Et la magie Nymienne en effervescence dans les environs en offraient un peu ! Soudainement, plusieurs plateformes s’élevèrent, attrapant des morceaux de pierres, de ruines ou juste du sol environnant. Il nous fallait bondir rapidement pour ne pas finir dans l’eau, arrivant sur les hauteurs tandis que je soulevais l’ironie quant à la disparition de la 5ème ère et notre situation. Grimpant petit à petit, les plateformes portaient tous bel et bien des coraux présents et reluisants d’un effet bleuté vif et magnifique. Démontrant bien qu’ils y étaient pour quelque chose. Le vieux pouvoir de Nym ressemblait à souffle dans les environs, captant un rire particulièrement agaçant qui me donnait déjà envie d’étrangler la responsable. Jaillit brusquement un énorme Cetus. Sorte de monstrueuse baleine au visage carnassier. Celui ci était simplement immense et volait doucement, comme son espèce en est capable. Sur son dos, en plus des coraux et de la végétation aquatique, était installés deux des Corsaires.

Pâles et couvertes de coraux, elles agitaient un harpon et une chaîne avec un boulet. Bien décidées à nous massacrer en nous traitant de gêneurs. Pour en finir avec la menace flottante, Yuki fusa droit vers le dos de l’ennemi. S’écrasant proche des deux, elles ne purent le toucher alors qu’il vint les affaiblir et les gelés d’un effet vif, avec Rine, les empêchant de tout le gêné. J’affaiblissais le Cetus avec un seul objectif : abattre la bête. Continuant à essayer de trouver une faille vers son cœur, malgré son agitation et le chaos que la magie Nymienne provoquait autours de la créature. Yuki avait pu se débarrasser de la sœur au boulet enchaîné. La dernière, enragée, lui fonça dessus en manipulant les flots, nous accusant nous, l’expédition de l’île, d’être la cause du problème du cercle. Pour la vaincre, Yuki s’aida de Rine pour former un mouvement vif, la bousculant contre une de ses lames, avant de l’empaler brutalement contre le dos de la bête. C’est arrivé au même moment où mon glaive frappa en plein cœur du Cetus, ayant usée d’une Réminiscence pour m’approcher en passant d’une pierre flottante à une autre, frappant en y donnant le plus d’éther possible pour que le coup soit létal et direct. Comme je le dis toujours : pas besoin de faire souffrir une bête.

Dans un ultime grondement, le Cetus vint très lentement s’écraser au sol. Vous auriez pu imaginer que tout s’écroulerait en créant une catastrophe pas possible. Mais la magie du Corail n’est pas faite ainsi. S’affaiblissant lentement, en douceur. Tout ce qui s’était élevé par la magie Nymienne vint s’installer de nouveau doucement au sol, avec un effet grondant pendant quelques instants. La bête se fracassa au sol, vaincue. Et nous nous reposions un instant à côté tandis que Stanislas faisait la danse de la victoire. C’était une arme en moins pour les défenseurs du Corail. Peut-être qu’ainsi, nous pourrions explorer un peu plus les environs du Versant de la Vision. Et ainsi découvrir un passage vers la Conscience du Corail, et ce qu’elle protège, pour lui venir en aide ? En tout cas. C’est ce que nous souhaitons tous : Comprendre notre ennemi. Et l’aider. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 10 juin 2025, 16:36

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Image
Cinquante-septième entrée.
«Celui qui gobe les voyageurs.»
Image
« Aider au passage des caravanes reste le béa-ba des Aventuriers. On peut dire que c’est vraiment la nature du mercenariat de certaines époques d’accumuler des combattants entraînés pour évité les embuscades. Ainsi, quand il s’agissait de quelques groupes de l’expédition ayant des soucis avec une bête locale, nous avons reçu l’objectif de l’arrêter. La présence de quelques coraux bleutés loin de l’eau inquiétait beaucoup Cirmo, qui était toujours responsable de cette affaire. Ils n’auraient pas du pouvoir se trouver plus loin que l’emplacement où ils furent découvert, et pourtant, quand quelques coraux furent découverts après l’attaque d’un petit chariot. Les évènements nous poussèrent à nous éloigner légèrement du Versant de la Vision pour aller découvrir les problèmes causés par « Celui qui gobe les voyageurs. » Les membres de l’expédition ont du talent pour trouver des noms avec du panache, je trouve ! En tout cas, ça me motivait à partir en chasse. Il nous fallait découvrir ce que la bête pouvait bien provoquer, et qui était-elle vraiment. Mais surtout, comment les coraux s’étaient retrouvés ici. Au final, on ne savait toujours pas s’ils étaient réellement malveillant, ou sur cette hostilité provenaient des étranges corsaires. Notre objectif était néanmoins principalement de partir secourir une Sharlayanaise de l’expédition. « Marie », une Hyuroise partie pour simplement quelques relevés, disparue avec le Xaela censé la protéger.

Les survivants dirent qu’elle s’était faite dévorée par une énorme gueule, mais il nous fallait découvrir la vérité. Et avec un peu de chance, Marie n’était pas réellement dans le gosier d’un monstre. Quittant le campement avec un Stanislas plutôt nerveux, son fusil en main, le temps était particulièrement tranquille. Nous découvrions la plaine devant le campement de base où plusieurs s’occupaient de leurs façons. Un petit groupe s’occupaient d’un Bandersnatch non loin de là, essayant de garder certains à distance – où à apporter des fourrures, des os, et de la viande. En tout cas, ils s’en sortaient bien, même si Lurhan le vérifiait pour s’assurer que personne ne soit blessé, ou pire. Reprenant notre route, remettant en place quelques indicateurs laissés là par des membres de l’expédition pour parvenir à s’orienter un peu.

C’est en grimpant une petite installation de bois que nous arrivions dans des hauteurs, avec une vue imprenable. Au moins, le bord de falaise avait quelque chose de majestueux. Contemplant sur les côtés, on pouvait voir le Versant de la Vision avec une splendeur rare et magnifique. La construction avait une sorte de majesté ancienne, tandis que nous prenions un instant d’observation. Stanislas faisait un cadre avec ses doigts comme pour créer une toile de ce qu’il voyait, et que ça ne s’égare jamais au fond de sa conscience. Pendant qu’il s’amusait, Lurhan inspectait l’éther des environs, et trouva les nombreuses marques sur les arbres et la terre. Visiblement, une bête avait été gavée d’éther, devenant plus massive, puissante et dangereuse surtout. Un petit crabe cherchait à nous aider, mais la piste de la dévastation était claire : c’était par là qu’il nous fallait aller. Tandis que Lurhan offrit un croquis du Versants des Visions à Stanislas, qui semblait avoir reçu un cadeau de fin d’année d’avance. C’est alors que j’inspectais quelques énormes ossements de bêtement environnantes, abandonnés là, que nous nous mîmes en route. C’est là que nous avons vu quelques flaques d’eau. Au vue du beau jour qui illuminait les environs, seul nos ennemis avaient pu laisser de telles flaques.

C’était là pour nous surveiller. Dans les flaques d’eau, quelque chose semblait se trouver. Stanislas sursauta brusquement en voyant dans les flots, comme un reflet. Nous observions alors nous aussi, dans l’espoir de comprendre ce qui effrayait notre camarade. C’est après un instant qu’il fut découvert : Nous étions surveillés. Parfois, le visage du Capitaine des Corsaires du Corail apparaissait, déformé par les coraux installés un peu partout sur son faciès. Vraiment pas une chose très ragoutante à observer, je peux vous l’assurer. Reprenant la route, je donnais un coup dans l’eau. Agacée par l’idée d’être observée par ce maudit Corsaire. Mais Lurhan lui réalisa que ce coup de colère n’était pas du à ma nervosité habituelle. Il tentait de nous provoquer, de nous rendre vraiment nerveux, par un sort. Repoussant et isolant ses effets, Lurhan lui fit un signe qui le surveillait en retour, ce qui fut presque comique à voir, jusqu’à ce qu’il ne repousse le sort. Et de l’onde produite par la dissipation, fut comme un signal pour des problèmes plus loin de là. Des cris se faisaient entendre un peu plus loin. Ce n’était pas sur notre route, mais qui resterait sur son sentier plutôt que de foncer à l’aide d’une demoiselle en détresse ? Fonçant alors en vitesse vers les cris. Plusieurs adversaires jaillirent pour nous arrêtés.

Plusieurs crustacés avaient été apportés ici. Des Karlabos, beaucoup plus petit que Macana, comme ses progénitures. Les bêtes jaillirent pour nous tailler en pièce. Alors, face aux bêtes, nous nous en sortions bien. Ce combat aurait pu être qu’un affrontement rapide avant d’atteindre la source des cris. Mais alors que Lurhan cessait d’envoyer des cristaux les poignardés, et tandis que j’arrachais mon glaive de la créature. Le Capitaine Corail fut au dessus de nous. Frappant de sa canne, il convoqua la Gueule, lui hurlant de venir manger. Comprenant que la bête devait être loin d’ici, il parti la chercher, tout en forçant les coraux sur les carcasses des Karlabos, vivantes ou non, à créer de fantastiques explosions d’éther neutre. Ce n’est que blessés que nous échappions de la violence inouïe du fracas. Et alors que Lurhan s’occupait de mes blessures, nous progressions droit vers l’appel à l’aide, conscients de deux choses : nous étions blessés. Et nous étions limités dans le temps. Car la gueule allait bientôt arriver, et il fallait secourir celle qui appelait à l’aide. C’est là dont les cris provenaient.
Image
Bien entendu, elle ne hurlait pas de façon hystérique, mais on pouvait sentir une panique réelle dans la voix qui appelait à l’aide. Je me demandais comment il était possible de crier de la sorte sans être sur le point de se faire couper la tête soudainement, mais qu’à cela ne tienne, il nous fallait découvrir ce qui se passait ici. Fonçant avec Lurhan, nous découvrions alors que la Sharlayanaise que Stanislas devait retrouver, était en train de pendouiller à l’envers, attachée à une corde, avec une lueur de corail bleuté sous elle. Visiblement, elle était en train d’être questionnée sans cesse à l’idée de rejoindre les défenseurs de force. Marie devait avoir un intérêt véritable pour les Corsaires du Corail, ceux s’y s’observant en se demandant comment la convaincre d’accepter. Ils étaient trois, envoyés ici pour récupérer des nouveaux agents pour leur Capitaine, surtout après la perte de deux des membres de leur équipage. Un Xaela gisait inconscient plus loin, le défenseur de la caravane n’avait pas été tué, visiblement, il allait être le prochain à être forcé à devenir un défenseur. Mais malgré tout son intellect, les humains sont ainsi : la panique nous fait faire des erreurs ! Et en criant vers nous de l’aide, elle nous signala à la vue des Corsaires. Même Stanislas se frappa le visage de dépit. C’est là qu’un petit cristal rouge fut envoyé sous Marie, changeant la nature du Corail qui se préparait à la transformer de force.

J’ignorais quel était ce cristal, mais il ne me rassurait en rien. Fonçant pour la secourir, il nous fallait affronter les Défenseurs du Corail en sortant Marie de là. Directement, je fusais vers les deux Corsaires. Ils s’harmonisaient bien, et le bouclier éthéré formé par Lurhan éclata rapidement quand un tir à haute pression le perça, laissant le Surineur me blessé à la hanche. C’est cette blessure qui allait servir de poids pour le Corsaire pour me faire bien mal. Après que je me sois chargé de l’agile joueur de lame, il tira l’eau concentrée sur ma blessure. Vous n’imaginez pas la douleur que ce fut de pratiquer une Reptation avec la hanche dans cet état, lui plantant une de mes lames noirs en plein cœur, passant par le dos. La sorcière eut rapidement eu le même destin, en plus impressionnant : Lurhan congela les filets d’eau lui fonçant dessus, et le cristal rouge qui rendait fou le Corail sur lequel Maria était. Brisant l’ensemble de la glace, il envoya les pointes transpercés la Sorcière dans tout les sens, la réduisant en morceau. Mais au loin, la silhouette du Capitaine Corail était visible. Il avait trouvé la bête, et à travers les arbres éloignés, des oiseaux s’enfuyaient. Sortant de là, au prix d’une blessure douloureuse à son épaule, la Sharlayanaise.

Nous recevions quelques soins d’urgence, une potion fournie par Stanislas, alors que nos blessures furent en partie traitée. Lurhan tenta de convaincre Maria de rester en sécurité. Mais convaincre une Sharlayanaise de ne pas faire ce qu’elle veut est environs aussi difficile que d’arrêter l’Apocalypse. Alors autant laisser faire, n’est-il pas ? On progressait vers l’emplacement de la première attaque, mais à peine sur le chemin d’un passage dans une petite fissure bloquant la droite et la gauche. Il fallait s’attendre à un coup de ce genre. Un puissant grondement se fit entendre, et tournant lentement la tête en arrière, Stanislas et Marie se prirent dans les bras en criant de stupeur : une énorme gueule nous fonçait dessus. Elle était titanesque, et tout ce qui tombait dans sa gueule était broyé, même sans mâcher, les dents se déplaçant sans cesse avec des manœuvres dégoûtante. Fuyant rapidement, ça aurait été plus aisé de se sortir de là malgré les nombreux obstacles, si Stanislas n’avait pas fait l’idiot en se mangeant un chariot abandonné en plein dedans, alors qu’il tenait Marie en princesse.

Je n’ai jamais vu une Sharlayanaise autant insulter quelqu’un en si peu de temps. Rapidement, je filais avec une lueur foudroyante, observant Lurhan apparaître proche de Marie et Stanislas. Attrapant le bras du machiniste et installant la savante sur son épaule. Celle ci voulait être outrée d’être ainsi déplacée, jusqu’à voir que la Gueule était pratiquement sur eux. La jambe de Stanislas était sur le point d’être absorbée, mais Lurhan forma un nouveau clignotement, et tout le monde pu arriver à destination. Bien agités, sonnés, mais vivant. Et ça, c’était le plus important. La gueule elle avait disparue. Elle ne devait pas être bien loin, aussi restions nous sur nos gardes. Enfin, le campement de la petite expédition de Marie. Celle ci reconnaissait ses outils, venant les chercher en les prenant rapidement dans ses bras. Pendant qu’elle et Stanislas regardaient ailleurs, Lurhan fut instinctivement attiré un peu plus loin. Une lueur bleuté douce diminuait à mesure où nous progressions vers elle, jusqu’à ce qu’il ne retrouve une pierre au sol reluisante doucement d’un effet tranquille. Un petit crabe était là, agitant sa pince vers Lurhan comme pour le saluer, avant qu’on ne puisse récupérer la pierre. Il s’agissait d’une sorte de clé. Il nous faudrait encore découvrir ce qu’elle ouvrait, mais je ne doutais pas que nous pourrions en savoir plus rapidement en explorant le Versant de la Vision et les environs.

C’est là qu’un rugissement se fit entendre dans notre dos. En nous retournant, armes en mains, Celui qui gobe les voyageurs arriva lentement en mâchonnant dans le vide. Je n’avais jamais vu un Gobbue aussi massif et avec une gueule pouvant autant s’ouvrir. Ses épaules et sa tête étaient couverts de coraux bleutés reluisants, avant que la bête ne porte son regard sur nous. Son grondement puissant résonna lourdement, effrayant un peu plus nos deux protégés, mais nous étions là pour les protéger. Il était temps de faire payer ce maudit glouton avant qu’il ne dévore le moindre aventurier en plus. Pour ça, nous allions rapidement à son contact, je fus propulsée plus loin par les flots qui étaient manipulés autour de lui, m’empêchant de l’atteindre. Quelques lames de jets permirent à Lurhan de frapper à sa guise, alors que Stanislas insultait son fusil qui ne marchait pas. Le Gobbue bondit en l’air, et s’écrasa là où était. Sans un mouvement rapidement, Lurhan aurait été écrasé, mais il apparut après un clignotement à côté de Stanislas, qui cria de stupeur. Tandis que le Capitaine du Corail n’arrêtait pas de hurler sur le Gobbue de nous avoir, celui ci produisant des flots encore et encore, il fut blessé jusqu’à nous préparer au coup fatal. Même si ce dernier tenta de me manger ! J’ai été dans sa gueule un bref instant, échappant de justesse à sa gloutonnerie, quand Stanislas tira sur ses doigts pour me libérer. Après avoir laissé une blessure affreuse sur son ventre avec mon glaive, Lurhan surpassé les flots, et vint frapper avec sa faux. L

’éther du Gobbue dévasté, ce dernier fut tué sur le coup, debout, les yeux grand ouvert. Vacillant lourdement en arrière, le Gobbue s’écrasa alors lourdement au sol, vaincu, la langue pendouillant vers l’arrière. Jurant des insultes pendant quelques instants, le Capitaine Corail disparut en pestant sans cesse. Au moins, ses projets dans les environs du Versant des Visions furent définitivement arrêtés, nous libérant de ce poids. L’étrange clé que possédait Lurhan allait grandement nous servir. Ce symbole, il est probable qu’il apparaisse quelque part là-bas, et avec tout les explorateurs, on pourrait savoir où elle mènerait. Cette fois, il n’était plus question d’arrêter les excursions des protecteurs dévoyés. Mais bien d’essayer d’atteindre le Cercle de sang que protège le Corail, pour comprendre ce qu’il est devenu. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 11 juin 2025, 16:47

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Image
Cinquante-huitième entrée.
«Requin déchaîné.»
Image
« Avec la clé entre nos mains, il fut particulièrement rapide grâce aux résultats des expéditions dans le Versant des Visions, de découvrir précisément où nous rendre pour essayer de découvrir où celle ci pouvait être utilisée. Nous avions eu la chance d’avoir une grande aide de la part de la partie saine du Corail qui voulait de l’aide. Ce qui allait nous mené droit vers un passage isolé où l’eau ondulait comme une barricade. La curiosité était clairement suffisante pour attirer tout le monde ici, afin d’ouvrir rapidement l’accès avec la clé. Il ne nous suffisait plus que de nous rendre sur place, ouvrir le passage, et explorer jusqu’à mettre la main sur ce qui pouvait nous révélé tout les mystères du Cercle de Sang. Mais nous sommes encore au pas des résolutions de tels mystères. Pour l’heure, il nous fallait surtout essayer de découvrir l’accès, et nous avions eu dès le lendemain la piste de la part d’un des groupes en voyage. Ainsi, notre objectif cette fois était de rejoindre Maria, Stanislas et Cirmo installés dans un petit campement dans une zone sécurisé non loin du Versant, afin de se préparer à ouvrir la porte.

Je n’étais pas vraiment rassurée à l’idée de les savoir là-bas, mais ce sont des grandes personnes. Et ils pourraient toujours fuir au cas où la menace déciderait de les engloutir soudainement. Les problèmes se cumulaient petit à petit depuis que Lurhan m’avait annoncé d’autres ennuis dans les jours à venir. Qu’à cela ne tienne, toujours plus d’Aventures ! Pour l’instant, c’est avec Yuki que nous ferions le premier pas pour découvrir ce qui se tramait visiblement là où le Corail nous conduisait. Et la journée me semblait bien désastreuse. Oh, les effets météorologiques sont toujours très particuliers sous la protection de Lunule, formant des effets flous dans les airs donnant l’impression que le monde était particulièrement confus. Fonçant brusquement vers notre destination, le Capitaine du Corail avait décidé d’agir. Il était sur une sorte de vieillerie de Nym, un Aéronef marchant à l’éther flottant dans les airs, ayant bien des algues et autres végétations aquatiques dessus.

Cirmo était sous une bulle d’éther, et les corsaires tentaient d’empêcher l’ouverture de la porte. Fonçant vers eux, je tranchais plusieurs des Corsaires en esquivant minutieusement les explosions aqueuses, dans un jeu de frappes et de vitesse. Yuki quant à lui, fut frappé brusquement par une trombe d’eau. Ce fut douloureux pour le pauvre Viera, mais au moins rien de mortel. Le récupérant d’urgence, avant de traverser la sphère. Il eut un bref temps de soin, alors que Marie, la Sharlayanaise que nous avions sauvée hier, maintenait le dôme en criant à Cirmo d’ouvrir le passage immédiatement. L’eau se repoussait lentement sur les côtés avec un effet fantastique. Levant la clé, droit vers le symbole, un autre signe se créa en formant le symbole d’Oschon avec une splendeur rare. Cirmo souriait un peu comme un enfant découvrant enfin ce que ça faisait, après longtemps, de rejouer à l’Aventurier explorateur découvrant un recoin perdu. Alors que le rideau aqueux s’écartait lentement, nous rentrions doucement avec Yuki, contemplant les environs. La première vision fut celle de la danse légère et tranquille de l’Ondine. Nous observant au loin, avant de disparaître. Visiblement, elle nous attendait. Difficile de savoir pourquoi, mais au moins pouvions nous progresser dans un long couloir sans toit, éclairé doucement par les cieux tranquilles, en restant bien sur nos gardes.

Yuki de son côté, tandis que je gardais bien nerveusement mes lames en mains, observait alors avec fascination. Il ressentit et comprit que la créature des eaux nous demandait notre présence, et de l’aide. Il voulait absolument la rejoindre, mais les choses n’allaient pas être aussi douce et calme qu’elles auraient pu l’être. Bien entendu, la menace n’allait pas nous laisser avancer bien tranquillement en découvrant les lieux. Il fallut peu de temps pour que notre intrusion soit constatée. Et en un instant, jaillirent des flots puissants provenant des côtés et surtout de derrière nous. Une canne se fit entendre, plusieurs fois, et le Capitaine du Corail vint nous permettre de ne jamais ressortir d’ici. Fuyant à toute vitesse la trombe d’eau nous fonçant dessus, il nous fallait nous sortir de là. Fonçant à toute vitesse en essayant de s’échapper, je criais à Yuki – bien que ma voix porte peu – que je trouvais tout ça ironique après avoir été poursuivie par la gueule géante d’un Gobbue monstrueux la veille.

Son grappin aurait du le sortir de là, mais il lâcha dans les airs à cause de la qualité de la pierre. Nous fumes emportés par les flots, et il parvint à nous arracher de là dans un couloir adjacent, après que nous ayons été ballottés dans tout les sens avec une fureur inouïe. Ce qui fut des plus douloureux. Pas le temps de souffler. L’eau coulait encore sur les côtés dans le couloir adjacent qui n’était pas noyé dans les flots. Et alors qu’on avançait à peine, jaillirent brusquement des requins. Les bêtes ouvraient les crocs en essayant de nous mordre en passant de l’eau d’un mur à un autre. La magie était puissante, permettant cela, vu que derrière l’eau il y avait des murs. Mais qu’à cela ne tienne. Avançant malgré tout, je faillis perdre un bras une partie du torse tandis que j’avais pu fendre plusieurs requins. Mais le Capitaine du Corail en détourna vicieusement un dans mon dos. Bigre, je débutais bien mal, mais Rine empêchait l’écoulement de sang en soignant un peu mes blessures, tandis que Yuki ouvrait le passage. Il avait raison de se sentir agacé, au vue de tout ce que faisait ce maudit Corsaire, repoussant et fendant les requins de ses lames surchauffées. Au moins, nous quittions tout ses maudits pièges. Arrivant enfin dans une grande salle avec quelques éléments intéressants.
Image
La première salle découverte avait quelque chose de sinistre. Il y avait clairement la trace de combats brutaux qui avait eu lieu dans les environs, ayant dévoilés derrière les pierres plusieurs vieux mécanismes mystérieux dont on ne connaissait rien des effets. Peut-être n’était-ce qu’une démonstration faites pour toujours mieux comprendre et préservés le savoir de Nym ? En tout cas, quelque chose s’était fortement énervé, et la lumière rouge qui se trouvait au milieu de tout ça était précisément une façon de nous signaler que quelque chose n’allait pas. Une grande tâche de sang était au milieu de la salle, avec pleins de petits cristaux un peu partout. C’était les mêmes cristaux qu’un des Corsaires du Corail avait utilisé hier pour rendre la magie du Corail totalement folle et agressive. C’était ça, qui semblait être une des raisons des crises de folies de tout ce qui se passait dans les environs. En approchant doucement, il nous fallait arrêter l’effet de la tâche de sang et des cristaux s’accumulant.

Mais notre présence ne fut pas vraiment bienvenue pour les deux anciens mécanismes de protections. Deux grands pantins, animés par la magie de Nym, s’élevèrent. Ils étaient installés sous tout un tas de végétation aquatique les recouvrant totalement, laissant voir que leurs bras et leurs jambes sortir de là, ainsi qu’un oculaire rouge se posant sur nous dans une lueur vive. Eux n’allaient pas nous laisser nous en sortir. Alors, pour les vaincre, Yuki me fit confiance pour arrêter les effroyables pantins protecteurs. Ils me mettaient vraiment la chaire de poule, autant à cause des bruits provoqués lors de leurs déplacements. C’était comme entendre une sorte de cor étouffé sous les eaux, mêlé à un souffle rauque. Rien de très rassurant en soit. Je fus frappée au ventre par un coup de poing, avant de me relevé en tranchant celui qui avait tenté de m’achever d’un grand coup de pied au sol. Nos coups s’entrechoquaient avec mon dernier adversaire. Jusqu’à ce que je ne parvienne à le détruire. Plantant de mon glaive sa main au sol en le coinçant. Je scindais mes lames, pour lui planter le crochet libre en pleine tête, avant d’arracher mes deux crochets en le laissant s’effondrer au sol lourdement. Yuki, lui, avait su scellé la faille de sang. C’était visiblement un lien droit vers le Cercle de sang.

Il eu une vision, celle d’une voix implorant Solvagen de se reprendre. Solvagen, voilà le nom d’un protecteur censé empêcher quiconque de faire du mal au Cercle censé être protéger par le Corail. Mais il avait échoué. Faisant de son mieux pour isolé la tâche, Yuki fut rejoint par l’Apa que nous observions parfois. Elle lui offrit son aide, et ensemble, dans une belle lumière bleutée, ils firent disparaître ce mal soudainement, laissant l’Apa partir dans une lueur aqueuse magnifique. Arrivés après le combat. Cirmo et Stanislas vinrent s’installer dans les lieux, laissant Maria un peu plus loin dans le couloir, alors qu’ils ont préparés des sécurités avec les protecteurs de leurs campements. Ils observent les lieux, assurant qu’ils s’occupent de vérifier que cet endroit ne seront pas utilisés pour causés plus de problèmes. Nous laissant reprendre, ce fut un passage plutôt calme, alors que nous traversions encore les passages en intérieur cette fois. Plus loin, une tâche de lumière fut enfin visible, mais un éclat jaillit soudainement. Nous fonçant dessus brusquement en levant leur sabre, une petite troupe des Corsaires du Corail jaillirent.

Corps affectés par les coraux, laissant des flaques d’eaux derrière eux. Il nous fallait nous débarrasser d’eux pour avant, et pour ça, nous foncions en les tranchant de nos lames. L’un bondit vers nous, et je fusais à sa rencontre, mais il se fit éclaté avec une force aqueuse intense. Se reformant lentement, il se moquait un instant avant de se prendre les lames de Yuki le dissipant de nouveau. Se faisant paré par cinq corsaire après qu’il ait ouvert la voie avec une lueur enflammée derrière ses lames. Je bondis, faisant fit de la douleur due à l’impact, tranchant ceux qui étaient autour de lui de deux coups de glaive. S’effondrant au sol, laissant derrière eux algue, coraux et habits souillés. Cela nous offrit toute opportunité de quitter les lieux, et de tomber dans une vague de lumière en redécouvrant le ciel de journée, et ce qui nous attendait dehors. Au moins, c’était magnifique. Observant les environs avec Yuki, nous contemplions les environs d’une beauté rare.

La lumière tombait par ici, comme si nous étions dans une grande cours intérieur. Installés sur une grande plateforme circulaire, la grande tour plus loin du Versant des Visions avait une porte close. Autour de nous, l’eau se mit à danser, tournoyer, formant des passages aqueux vifs et tournoyant tandis que dans l’eau, de la musique prenait de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure du temps. Et alors que nous découvrions les lieux, la musique s’emballait à mesure que des pas puissants se firent entendre de plus en plus fort. C’est là que la porte s’ouvrit en grand. Un Petalodus rouge, immense et massif, recouvert de coraux bleutés, vint apparaître en rugissant de rage soudainement. Installé sur son épaule, se trouvait le Second de l’équipage du Corail. Jimmy le Manchot. Jadis, il avait son bras en moins, mais désormais il pouvait profiter de sa pince de crabe en claquant celle ci dans le vide avec un grand rire alors que la musique s’amplifiait.

Il nous défiait, nous montrant bien qu’il était là pour empêcher quiconque d’avancer. La porte venait de se clore et d’être scellée, et alors que la musique prenait de plus en plus d’ampleur. Yuki et moi devions nous débarrasser du Petalodus monstrueux et celui sur son épaule. Et pour ça, Yuki et moi foncions vers la bête et son camarade. Ils étaient totalement uni dans leurs assauts, les rendant bien plus dangereux, bien plus létaux, mais ils ne purent pas empêcher les blessures de s’accumuler. Utilisant son grappin, Yuki accrocha le nez du Petalodus, lui donnant un air vraiment totalement ahurit, avant de rebondir dessus, prenant de la distance en le sonnant, lui envoyant une croix de feu dans les dents. En colère, il se mit à vomir des flots et des flots aqueux, m’envoyant valser brutalement au loin. Revenant tout deux à la charge, en lui laissant quelques blessures cette fois bien plus grave, ils réclamèrent du pouvoir à Solvagen. Mais le pouvoir qu’ils reçurent ne furent pas celui attendu. Plutôt qu’un pouvoir proche de celui du Corail, c’est une lueur rouge qui jaillit et les rendit totalement fou – enfin. Plus qu’ils ne l’étaient déjà, car je doute que le moindre membre des Corsaires du Corail avaient encore un semblant de santé mental. Pendant qu’il se défoulait et que nous esquivions ses assauts, je parvins à bondir en tranchant le bras de Jimmy, tout en foudroyant la bête, avec une manœuvre dont je fus plutôt fière. Laissant le coup fatal à Yuki, ce dernier profita de la paralyser du Petalodus pour détruire les coraux un peu partout sur sa carcasse.

Une fois fait, le choc de frappe provoqué par son dernier coup, lui fut finalement fatal, sans plus de blessures subies. Dans un grondement, enfin vaincu, le Petalodus vacillait. Dans un bond en avant, Jimmy tentait de s’éloigner en espérant que sa monture et camarade tomberait en arrière. Mais il chuta dessus, l’écrasant lourdement au sol en fissurant légèrement ce dernier. Au moins, au vue de la flaque d’eau par terre, nous étions conscients que les deux furent vaincu en même temps. Arrivant quelques instants plus tard, Stanislas, Cirmo et Marie jaillirent en contemplant la porte. Des débats se firent quant à la vitesse avec laquelle ils pourraient trouver un sort pour l’ouvrir. Mais alors qu’on se reposait, je savais que j’avais un autre rôle à jouer. Pendant qu’ils chercheraient une solution, moi demain, je serais aux côtés de Lurhan, en quête du mystère du groupe de Icestorm. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 12 juin 2025, 16:49

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Image
Cinquante-neuvième entrée.
«La Marionnette marionnettiste.»
Image
« Les affaires se cumulent un peu, et tandis que nous sommes impatients de pouvoir ouvrir le passage et découvrir ce qui se trame dans les profondeurs du Versant des Visions, où nous attends le Cercle emprisonné. Cette fois, ce n’est pas Cirmo qui fut approché pour une nouvelle affaire. Non. Ce fut Lurhan ! De prime abord, je cru qu’il allait être ennuyé par une histoire de paperasse particulièrement pénible, en devant s’occuper de je ne sais combien de nouvelles affaires. Mais ce n’était pas aussi simple. Il s’agissait d’une affaire sérieuse : Une des petites équipes ayant eu la chance de faire partie de l’expédition, semble portée disparue. Les « Flammes de Limsa », dirigés par un Roegadyn du nom de Ice Storm – Oui, j’aimerais soulever les ironies multiples d’un homme pourtant ce nom, traitant en vieux Roegadyn d’une tempête de glace, tout en étant un Roegadyn du « Feu », et ayant un nom de groupe évoquant la « Flamme. » Était-ce un moyen pour lui de faire fit du choix de son nom de naissance ? Mais je m’égare. Son groupe semble ne pas avoir été enlevé comme on peut l’imaginer, avec des cordes et beaucoup de violence. A la place, ils rencontrèrent une créature que Ice Storm ne parvint plus à décrire, comme si ses souvenirs étaient totalement flou. Il parvenait à peine à trouver un moyen de retrouver l’emplacement où ils avaient été happés, signalant un autre problème : là où l’entité, si flou soit-elle dans sa mémoire, était passée. Elle avait provoqué bien des maux auprès des bêtes qui se mirent à s’entre-déchirés soudainement.

Une entité capable de rendre bien confuses les pensées tout en permettant de dirigé la psyché des humains ? Tout ça me fit penser clairement à une Succube, au vu des créatures du néants présentes. Mais on ne pouvait pas encore clairement l’affirmer. Donc, il était temps d’aller avoir une petite discussion avec cette créature, s’il était possible de l’atteindre. Et de suivre la piste d’Ice Storm pour comprendre ce qui à pu se passer ici. Quittant le campement lors d’une journée tranquille, il n’y avait pas de signe quelconques que les expéditions aient eu des problèmes aujourd’hui. En plus, le manque de problèmes autour de nous donnant clairement l’impression d’une bonne journée agréable. C’est une leçon que j’aime à offrir aux aventuriers : « Le calme est la première arme d’un ennemi attentif. Illusion que rien ne vous arriva est l’avantage de la meilleure des embuscades. » Au moins, pour l’instant, rien ne justifiait d’être alarmé jusqu’à rejoindre le Roegadyn.

Pour un Roegadyn du feu, il possédait une peau d’une blancheur immaculé. Ce n’était pas être pâle, il était tout blanc, ce qui avait peut-être inspiré son nom à sa naissance. Me tendant la main en nous saluant, enthousiaste, avec un langage digne d’un marin de Limsa. Je priais les esprits de ne pas avoir la main broyée au vue de la taille de la paume qui se refermait sur ma petite mimine. Heureusement, il était aussi sympathique qu’il avait du contrôle sur sa forme, et m’épargna la peine de perdre une main. Progressant à sa suite après une amicale rencontre, quittant les lieux en suivant la piste. Nous nous déplacions pendant quelques temps en observant les environs, avant que je ne me mette naturellement en chasse. Je dois dire que c’était par nature, devenu mon habitude depuis longtemps, bien qu’avant de suivre la voie des Rôdeurs-vipères. Guettant les environs attentivement, il n’y avait pas réellement de traces jusqu’à retrouver des recoins qui furent de plus en plus différent au fur et à mesure. Ice Storm était confus, réalisant que les lieux n’étaient pas les mêmes depuis son dernier voyage avec son équipe, jusqu’à réalisé que le pont qu’ils avaient préparés pour traverser une petite rive d’eau avec tout l’équipement, était encore là.

Ce qui est important à noter, c’est que quand il y à un survivant, l’ennemi s’attend à ce que quelqu’un arrive pour essayer de découvrir ce qui s’est passé. Allant sous le pont, je découvrais rapidement les glyphes explosives qui avaient été installés dans les environs pour faire exploser en morceaux ceux qui passeraient par là. Lurhan inspectait l’éther, et me fit comprendre que quelque chose n’allait pas plus loin, derrière le pont. Sabotant les glyphes en envoyant plusieurs de mes nouvelles lames de jet : En remerciant les forges d’Adalhaid pour celles ci ! Nous pouvions passé alors qu’il y avait un énorme cocon sous le pont. Je me demandais alors si la créature qui à envoûté l’équipe de Ice Storm ne sortait pas justement de ce cocon, qui semblait avoir laissé un profond vide éthéré. Ce n’était pas bon signe, voilà bien une marque du néant que de dévorer l’éther. L’eau en fournissait énormément, plus qu’à la normal, mais nous n’avions pas le temps d’une étude approfondie.

Tranchant un morceau du cocon dans un geste vif. Envoyant une fiole avec le morceau dedans vers Lurhan, on pourrait en faire l’étude plus tard, ce n’était pas encore très important. Pas encore j’entends, peut-être que nos recherches à la Ville Fantôme nous permettra de découvrir que ce cocon était l’élément le plus important de notre recherche. Pour l’heure, nous progressions dans une végétation qui ne se trouvait pas là. Quelque chose avait une certaine influence sur Lunule, et nous bousculions alors la végétation et les plantes en essayant de nous ouvrir un passage. Traversant les branches, les environs, jusqu’à ce que je ne me décide de mon côté à grimper sur les hauteurs. M’installant là où j’aurais pu avoir une vue plus loin, ma longue vue, pourtant propre, ne me permettait pas de voir grand-chose. Abandonnant l’idée de voir quoi que ce soit à distance, nous quittions les fourrés pour atteindre une grande prairie. Et ce qui provoquait ses bruits, c’était un immense Diplodocus, sorte de bête qui me faisait pensé à certaines autres dans des îles isolées voir dans les profondeurs de Dravania. La bête errait paisiblement, mais on pouvait entendre parfois quelques gémissements plaintifs. La raison : Des coraux rouges. Ils étaient un peu partout, recouverts par la brume pour empêcher quiconque de les voir à distance. Laissant Ice Storm préparé notre départ vers une piste menant vers là où les siens étaient parti. Là où quelques morceaux de structures Nymiennes se trouvaient. Lurhan lui détruisait les coraux qui semblaient s’enfuir comme des Bernard l’ermite paniqués.
Image
Moi, de mon côté, je bondis sur le dos de l’immense bête. Tirant une de mes deux lames, je coupais les coraux qui avaient commencer à s’enfoncer de plus en plus à l’intérieur de son corps, étendant des racines à l’intérieur. Celle à son cou était présente depuis trop longtemps. Je faillis valsé en le retirant, mais le pire n’était même plus le corail rouge dedans. Mais bien la nécrose d’une blessure affreuse. Utilisant tout ce que j’avais dans ma besace pour calciné la plaie et la traiter, je faillis être envoyer valser loin hors de la bête pendant le traitement un peu rude, mais nécessaire. Il fallait arrêter le mal qui souillait sa chair, quitte à devoir le calciné sans cesse afin d’arrêter la propagation de l’infection.

Revenant auprès de Ice Storm, je m’attendais à ce qu’on ait à partir en vitesse le temps que la bête ne s’apaise, n’ayant rien dans mon attirail pour le tranquilliser d’une méthode ou d’une autre. Ice Storm jaillit en agitant les bras, et sa présence aida immédiatement la bête à s’apaiser. C’était plutôt attendrissant à voir, la bête posant son museau contre le Roegadyn, avant qu’elle ne s’installe pour se reposer. Je finissais le traitement pour que la blessure soit propre, et finisse par s’apaiser avec le temps. Pour une fois, c’était une « lutte » pour soigner une bête, et pas pour l’abattre. Après tout, nous n’étions pas sur Lunule pour tuer tout les animaux errants. Peut-être que Ice Storm créera une relation avec tôt ou tard ? Reprenant la route. Je suivais la piste des coraux rouges en discutant avec le Roegadyn curieux quant à leurs présences. Expliquant leur implication, même si j’étais inquiète de les savoirs si loin dans les terres. Ice Storm s’inquiéta alors un peu plus pour les siens. Nous progressions alors en détruisant ceux qui étaient sur notre route, traversant une grande arche formant un pont de Nym un peu plus loin. L’explorateur nous fit comprendre de ne surtout pas marcher sur les sphères. Le seul membre des Flammes de Limsa ayant été tué, « François », fut dévoré par une gueule de pierre. En envoyant un caillou sur une dalle sphérique, je voulais comprendre ce que c’était.

Des automatismes de défenses, laissés là pour abattre les gêneurs. Traversant une sorte de couche étrange, c’était comme passé une sorte de rideau d’eau fraîche qui ne mouillait pas. Je pense que nous étions passés à travers le tissage illusoire empêchant de voir et de ressentir d’où provenait les tissages permettant aux coraux de se déplacer. Suivant la pression que Lurhan et moi ressentions, en faisant bien attention à ne pas marcher sur des pièges. Parfois en faisant bizarrement l’équilibriste, me donnant l’impression de me retrouver lors de jeux d’enfants où nous imaginions que ce qui n’était pas une bande de couleur au sol, était en vérité de la lave. Là, c’était plutôt un risque de se faire dévoré, et j’imaginais avec douleur le dernier moment de François. Suivant la piste de l’impression, c’est sur un immense cercle d’herbe et de pierre taillé à la manière de Nym, que nous trouvions le responsable des déplacements des coraux rouges. Le pantin était un énorme vieil automatisme de défense aux airs de marionnettistes, qui jouait avec deux grosses bobines dans le dos. Il releva un oculaire lentement, semblant être un magnifique joyaux s’illuminant d’un rouge vif.

Il me fit clairement songé aux étranges automates recouverts de végétation que j’avais détruit hier, mais celui ci était plus grand. Plus puissant. Plus résistant. Fonçant ensemble pour l’arrêter, je lui tranchais un doigt avant de me faire envoyer balader avec un faisceau d’éther intense, mon flanc blessé là où je fus blessée hier. L’insulte qui vint fut instinctive, avant de reprendre l’assaut pendant que Lurhan et Ice Storm le brisaient aux jambes pour l’empêcher d’être trop véloce. Laissant quelques images de miroirs pour arriver dans son dos, je suivais la piste des bobines et de l’odeur infâme. Dans une des bobines tranchées, chuta le corps d’un Elezen. François, le pauvre bougre dévoré par le piège. En vérité, dès l’odeur de mort infâme, je pensais savoir ce qu’on retrouverait dedans. Dans l’autre, après l’avoir détruite, se trouvait le corps du Roegadyn qui avait su séduire le reste des Flammes de Limsa, sauf Ice Storm, pour qu’ils disparaissent à la suite de l’adversaire.

Me prenant un coup de griffe à une vieille blessure, je réalisais quelque chose : Ce pantin était trop ciblé, il ne pouvait pas frapper en sachant précisément où le faire. C’était trop, pour un automatisme de combat. Et je trouvais la raison : Dans les hauteurs, une odeur douce et sucrée, presque enivrante, me fit réalisé que nous étions observés. L’être à l’apparence floue semblait presque sourire en me nommant « petite maline », avant de s’échapper en vitesse. L’instant d’après, esquivant la fureur incontrôlée du Pantin ayant perdu ses moyens de se renforcer avec les coraux rouges. Les faisceaux rayonnaient un peu partout dans des lueurs intenses, jusqu’à ce que je ne parvienne à lui enfoncer mon glaive en plein dans le joyaux, lui traversant le crâne en brisant tout au passage, dès qu’il fut immobilisé par Lurhan. Bon sang, nous avions reçu quelques blessures désagréables, mais au moins le mécanisme était détruit. Aidant Ice Storm à se déplacer loin de la carcasse, nous prenions un temps pour récupérer des morceaux du joyaux et, plus loin, un étrange fragment d’Onyx qui semblait appartenir à celui qui avait fait usage du pantin.

Visiblement il tissait des illusions avec les coraux rouges, alors que la zone perdait une grande partie de ses arbres et de la brume qui ondulait un peu partout. Un silence absolu régnait, démontrant bien que la faune s’était éloignée, et on pouvait voir quelques marques noires. C’était notre future piste. Il nous fallait traquer ce monstre qui avait utilisé les corps du Roegadyn et de François pour créer des illusions pour ce maître chanteur, ce séducteur inconnu, qui ne semblait pas être une créature du néant. Plutôt, une sorte d’être affecté par ce dernier. Qu’est-ce qu’il en était du cocon ? Du fragment d’onyx, de tout ça ? J’ai bien peur que nos réponses devaient attendre. Pour l’instant, il fallait enterrer les corps, et ramener Ice Storm en sécurité. Cette chasse attendrait nos prochaines informations. Il nous fallait rejoindre Marie et Cirmo, pour avancer dans le Versant des Visions, en quête du Cercle de sang. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Avatar de l’utilisateur
Akayane
Messages : 743
Inscription : 13 avr. 2018, 20:20

[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 14 juin 2025, 23:20

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Image
Soixantième entrée.
«Une danse pleine de grâce.»
Image
« Continuer vers les profondeurs de ce passage du Versant de la Vision était donc notre tâche désormais. Voilà deux jours que Cirmo était concentré sur l’accès clos, et semblait avoir trouver un moyen d’ouvrir la porte. J’étais ravie de pouvoir découvrir ce qui se trouvait un peu plus dans les profondeurs, et un peu agitée à l’idée des expéditions possibles dans les profondeurs secrètes Nymiennes. Mais on ne peut pas dire que le Cercle de sang m’inspirait. Plus nous progression, plus il prenait de l’importance. Les Corsaires du Corail étaient tous désespérés à l’idée de nous empêcher de l’atteindre, et j’aurais pour être franche, préférer leur donner raison. Mais on ne pouvait pas se permettre d’abandonner la source qu’ils pensaient servir. L’appel à l’aide du Corail, la corruption de ses petits cristaux rouges, tout étaient liés à ce Cercle de sang. Le rejoindre était le meilleur moyen d’arrêter les maux qui se trouvaient dans ses profondeurs. Une fois cet accès ouvert, nous aurions de quoi essayer d’atteindre ce dernier, mais vous imaginez bien à travers ses lignes que si nous étions arrivés au bout de notre périple, je l’aurais certainement consigné ici.

Même si j’ai tendance à essayer de garder une vague notion de tension narrative dans des textes écrits avec une petite plume délicate et tout un barda d’écriture venant d’Ishgard. Mais je m’égare. Maintenant que Cirmo pouvait ouvrir l’accès, il nous attendait avec Yuki pour enfin rompre le sceau. Ce dernier présent juste devant la porte avec Stanislas et Maria, contemplant avec attention ce qu’il venait de préparer avec moult efforts – et quelques brimades de la Sharlayanaise trouvant qu’il avait tendance à être peu précis sur certaines de ses runes. Après tout, c’est bien là le sérieux de Sharlayan, n’est-ce pas ? La soirée qui tombait nous semblait tranquille.

Atteignant tranquillement l’intérieur du Versant des Visions, les quelques gardes de l’expédition nous saluèrent, dont le Xaela qui était encore vivant, heureusement ! Visiblement, Cirmo et Marie avaient arrêtés de se disputer. C’est Marie qui avait fait tout le travail, la Sharlayanaise ayant clairement l’avantage sur le vieil intendant qui avait passé une bonne partie de son temps à aider des aventuriers en Eorzéa. Convoquant une fascinante magie qui forma un effet lumineux splendide. Après avoir saluer Cirmo et Stanislas avec une accolade chaleureuse, Yuki prenant du temps avant de voir Marie comme une amie – Après tout, nous l’avions rencontrer qu’il y à deux missions de cela ! Les eaux cessèrent de couler et les glyphes se dissipèrent, laissant la porte s’ouvrir lentement pour nous offrir le passage. Je ressentais ce mélange curieux entre envie de découvrir, et crainte de subir. N’est-ce pas ça, l’aventure ? Cirmo nous dit de faire bien attention, serrant l’épaule de Yuki qui s’était amusé à leur dire que le travail en équipe les aiderait pas mal. Nous quittions alors leur compagnie. Nous attendait les problèmes à l’intérieur de ce domaine de Nym. Progressant lentement dans les passages, on pouvait clairement voir que quelques vieux rouages se trouvaient dans les environs.

En vérité, ils n’étaient simplement pas actif : tout ses rouages étaient de vieilles décorations permettant de comprendre les anciennes architectures locales, mais elles n’étaient pas utile. Tout ça restait dans l’esprit du Maître de l’Île, certainement une ambition de préservation de l’histoire. Pourtant, c’est sûrement plus tard que les lieux furent utilisés pour autre chose. Celui d’emprisonner le Cercle de sang. Plusieurs coraux bleutés reluisaient tout le long du passage et donnait l’impression d’être entrés dans une salle bioluminescence fantastique. C’était beau, chantant, et pourtant il y avait comme une fausse note dans ses chants. Serions nous arrivés trop tard ? Difficile à dire. Pendant que j’observais les environs, Yuki avait l’air attristé que la beauté soit éloignée. Bigre, je l’étais aussi, et nous devions tirés des petites mines de voyageurs déçu de leur visite. Pendant que je lui offris un sourire pour lui montrer que je le soutenais, il me le rendit en disant que tout va bien. Se mettant à chanter, il vit rapidement que son chant offrait de la vie aux Coraux morts, les réanimant d’une lueur bleutée. Lurhan avait découvert qu’ils n’étaient rien d’autre que des cloches d’éthers avec des sorts d’une complexité rare à l’intérieur. Une magie Nymienne ancienne.

En tout cas, son chant entrait en résonance, et devait surtout offrir de l’éther à la Conscience, quelque part, pour lui rendre un peu de sa force. Plusieurs bruits se firent entendre, et d’un coup, des mécanismes se sont mit en mouvement. Regardant un peu partout, on pouvait voir les rouages déplacés les escaliers et les pierres formant les passages. C’était de vieille solution pour arrêter ceux censés passés, mais plutôt que simplement nous barrer l’accès, cet ensemble chaotique tentait de nous broyer. Il nous fallait rapidement sortir d’ici, et pour ça, nous fusions rapidement en étant soutenu par Rine, les vents tournoyant autours de nous. Je fils la maligne, comme vous vous en doutez, ce qui me valu de m’écraser contre un amas de pierre sous les regards perplexes de Rine et Yuki. La douleur passa un peu avec l’aide de la chouette gardienne, tandis que je reprenais en faisant moins attention – et en faisant bien moins la maligne pour avoir l’air impressionnante pour les deux. Et Yuki lui avait son grappin pour fuser efficacement, amélioré par Adalhaid, il partait encore plus facilement qu’avant.

Vous imaginez bien qu’après la mort de leur second. Les Corsaires du Corail n’allaient pas se laisser faire aisément. Soudainement, ils jaillirent au milieu de tout ce foutoir. Deux barques flottantes dans les airs, la magie Nymienne les tenant en l’air, alors que bondir plusieurs corsaires en agitant leurs sabres et en riant grassement. Ils nous encerclèrent au milieu de plateformes rotations. Tant pis pour eux. Pour nous en débarrasser, Yuki planta sa lame en plein dans la tête d’un des Corsaires qui lui disait qu’il pourrait me récupérer pour me faire sienne. Ah, celle là, je ne l’avais pas entendu depuis longtemps. Il n’eut pas le temps de faire plus vu qu’il reçu un coup d’épée dans le visage, et Yuki progressa en formant de nombreux cercles, jusqu’à se faire attraper les deux bras. Écrasés par terre très brutalement. Il fut relevé par les cheveux lentement par un Corsaire jurant qu’il le tuerait au nom de Jimmy. Jusqu’à ce que Rine ne passe en le fendant en deux brutalement. Je parvins à libérer Yuki en tranchant les bras qui le retenait – quel ne fut sa surprise, quand il força d’un coup, réalisant que les bras qui le tenaient n’étaient plus attaché à grand-chose. Laissant des barques flottantes, qui feraient le bonheur des scientifiques qui attendaient plus loin, que la situation soit réglé. Nous avancions alors, découvrant quelque chose de bien moins rassurant, j’en ai bien peur.
Image
Au centre de l’immense pièce, alors que les environs se stabilisaient un peu brusquement, réalisant soudainement que nous n’étions plus où que ce soit où ils pouvaient essayer de nous broyer. Un regard dans les environs suffit à comprendre que ce recoin n’allait vraiment pas. Plusieurs tissus, armes et coraux abandonnés démontraient clairement que plusieurs Corsaires avaient été tués par quelque chose. Si même des entités dans ce domaine cherchaient à les détruire, je me demandais clairement comment tout ça finirait. Arrivant finalement au milieu d’une lueur rouge vive. Un bruit de verre qui se casse nous fit nous déplacement brusquement sur le côté pour esquivé ce qui chutait du plafond. Et d’un coup, jaillit brutalement un énorme démon. La créature du néant s’écrasant entre nous deux, avec au dessus de nous, une sorte de cercle de verre brisée dont les morceaux flottaient en l’air. Il était visiblement là pour le Cercle de Sang, un Biblios massif qui grondait et agitait la tête de droite à gauche en rugissant plusieurs fois. Avec Yuki, nous nous mettions directement en place : Après tout, tuer une créature du néant, c’était encore plus dans nos habitudes. Alors il était temps de lui faire payer d’être venu là.

Pour ça, Yuki m’envoya retenir le démon pendant qu’il voulait surtout fermer le passage d’où il venait. Heureusement, ça n’était pas une faille du néant, sinon ça aurait été quelque peu difficile et long à produire. Moutah Pontah m’avait bien apprit les secrets pour le faire, et j’en avais vu bien d’autres pour l’accomplir. Mais ça n’est pas une chose rapide ni aisé. Me reste-t-il des fioles de sang de démon pour ça ? En tout cas, le Viera bondit et brisa plusieurs des glyphes pendant que je retenais le Biblios en le harcelant de mon glaive. Il brisait quelques images de miroirs, sans m’atteindre, permettant au Viera d’endommager le sort tout en se faisant propulser bien douloureusement par terre par une onde éthérée. Rine venant le chercher, en le disputant sans cesse. Il fut encore disputé après avoir détruit au loin les autres glyphes, quand il se prit un grand coup dans le ventre. Moi même je fus reculée brutalement, et nous réalisions avec Yuki que le Biblios leva la main pour récupérer une grande source d’éther dans le sort s’effondrant, pour nous massacrer avec. Envoyant ses deux lames dedans, la sphère explosa en emportant une bonne partie de son corps tandis que je le tranchais un peu partout. Le coup de sabot reçu en retour fut particulièrement violent, mais au moins, s’en était trop.

La créature s’effondra brutalement, se dissipant peu à peu alors que la lueur rouge diminuait petit à petit. En même temps, Yuki ressenti de nouveau le chant de la créature des eaux. Comme un appel à l’aide. Il vint m’aider, m’offrant quelques aides et une potion de soin. Il fallait tenir. Il était temps pour Yuki de respecter sa promesse : secourir Corail. J’étais plutôt inquiète à l’idée d’avoir vu une pareille créature ici. Il s’agissait visiblement d’un débordement due à la présence du Cercle de sang, mais plus elles seraient présentes dans les environs, plus il était raisonnable de craindre le pire. Progressant vers la Salle de l’Eau se trouvant un peu plus loin, on pouvait profiter au moins que les parages étaient plus calme pour marcher le long des passages plus paisiblement. Jusqu’à la voir.

L’ondine jaillit, dévoilant clairement la forme d’une Apa, tournoyante avec grâce. Mais on pouvait le ressentir en la voyant, surtout Yuki : elle souffrait. L’influence du sang risquait tôt ou tard de la brisée. Il nous fallait aller à son aide rapidement, et en avançant vers la salle d’eau, mais Yuki prit un temps pour observer les environs. Les effets donnaient l’impression de traverser de l’eau, dans un effet de fraîcheur vive et intense. Mais c’est là aussi que nous avons trouvé un fragment d’Onyx. C’était le même retrouvé non loin de la marionnette, il y à deux jours. Cela voulait-il signifier que ce même maudit maléficieux aurait été responsable de la fracture ayant entraîné le Cercle de Sang ? Lui offrant un peu d’aide ? Définitivement, tout ça ne signifiait rien de bon. Arrivés au fond de ce passage, l’ensemble ressemblait clairement à un sanctuaire dédié à l’eau. Glissant un peu partout le long des murs, en formant de belles fontaines. Celles ci grandir dès notre venue en formant un véritable déluge dans les environs, coulant partout autours de nous en formant des véritables murs aqueux. Observant les environs quelques instants, le passage fut coincés dans notre dos et face à nous, bloquant entièrement les environs. Nous avions les pieds légèrement dans l’eau, et même le plafond devint une sorte de spirale aqueuse restant au dessus de nos têtes, sans nous tomber dessus. C’était déjà ça, non ?

Contemplant les environs, toutes ses visions splendides se mêlait à une sorte de symphonie qui quittait les eaux. Des bulles se formaient, reformant les mêmes mélodies que nous avions entendue à la poursuite du Cetus. Mais il y avait quelque chose d’autre, de bien plus inquiétant. Des fausses notes s’étaient glissés dans les sonorités, comme si quelque chose souffrait en effectuant les mélodies. Et jaillit soudainement l’Ondine. Magnifique et reluisante, elle nous fit face, laissant clairement voir chez elle, quelques lueurs rouges l’ayant contaminée. Une Apa, une sorte d’élémentaire d’eau, ayant bien plus qu’une simple conscience élémentaire vu son lien avec le Corail. Et nous avions le choix : la Détruire, ou essayer de purger ce mal provenant du Cercle de sang. Alors, Yuki se mit à chanter. Il utilisait son pouvoir légué à sa mère pour essayer de rendre au Corail, la cohérence éthéré, la stabilité, que le sort possédait de prime abord. De repousser cette force d’un rouge intense.

Détruisant les traits aqueux, elle nous repoussa une première fois, montrant bien sa résistance à nos tentatives. Je vins la blessé plusieurs fois, avant de prendre un grand coup, emportée par les flots. Qu’importe la douleur, Yuki était dans une situation bien plus inquiétante : Il luttait, mentalement, contre la puissance du Cercle de sang. Le croissement du Corbeau était comme un poids terrifiants, l’ayant fait chuter sur ses deux genoux. Ayant confiance dans les capacités de mon Viera, je fis de mon mieux pour retenir l’Apa ; Cette fois, elle ne put rien faire d’autre que subir les frappes puissantes, le temps que Yuki ne soit prêt. Arrachant la présence du Corbeau de sa concentration, Yuki parvint alors isolé la présence de la contamination. Coincée dans une sphère de feu. La contamination fut brisée d’un grand coup de son glaive, provoquant un éclat particulièrement violent. Se figeant un instant. L’Apa ne bougeait plus. Elle restait ainsi, dans les airs, comme coincée. La couleur bleutée se mit de plus en plus à rayonner en l’air, formant un effet magnifique, se mêlant au chant de Yuki doux et clair qui s’entremêlait au chant des coraux.

Chantant avec lui, la silhouette de la Lalafell arriva alors doucement. Elle regarda Yuki, comme curieuse, avant d’atteindre l’Apa, se mêlant à celle ci. Nous réalisions alors qui était réellement Corail. Qui était ce sort créer pour préserver un fragment de la Lalafell à jamais, et désormais, recevant ce corps comme sorte de vaisseau à son devoir. Elle tournoya un instant, satisfaite, et Cirmo, Marie et Stanislas arrivèrent peu de temps après. Informés par moi même que nous en avions fini. Le passage derrière était clos, coincé par des flots d’un rouge intense, ondulant fortement. Le passage vers le Cercle de Sang était coincé. Solvagen ne désirait pas notre intrusion. Et pourtant, demain. Il recevra une petite visite. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invités